/ BOCUSE D'OR LA FINALE /
STADE DEFood Drapeaux secouĂ©s Ă sâen claquer les biceps, hymnes Ă tue-tĂȘte, Ă Lyon, lâentrĂ©e des Ă©quipes est imminenteâ ! Tabliers et gorges serrĂ©s, en plein cĆur du Sirha, ce ne sont pas des athlĂštes qui trĂ©pignent, mais 24 chefs et leur team, prĂȘts pour le coup dâenvoi du plus grand concours de cuisine international. Câest parti pour 5h35 dâefforts, place au Bocuse dâOr.
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aul Bocuse disait : âPour doubler le bonheur, il faut le partagerâ, lâidĂ©e dâen faire un show endiablĂ©, il fallait oser. Mais Monsieur Paul avait cette audace, lâenvie de faire briller lâexcellence culinaire tout en haut, sortir les cuisiniers de leur cuisine coĂ»te que coĂ»te. En
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PAR MAGALI BUY - PHOTOS : JULIEN BOUVIER
1987, il crĂ©e un concours hors norme, digne dâune compĂ©tition sportive et dĂ©poussiĂšre lâimage des chefs derriĂšre leurs fourneaux. Cuisiner sâouvre sur le monde comme un art Ă part entiĂšre, ils sortent de leur coquille et montent sur les podiums, Ă la guerre comme Ă la guerre !
Et âparce que Lyon est une ville qui donne faimâ, Ă quelques jours de la finale les 26 et 27 septembre prochains, Florent Suplisson, directeur des Ă©vĂšnements gastronomiques chez Gl Events -â en charge du Bocuse dâOrâ -, revient sur cette lubie hors du commun, qui depuis 34 ans, sonne la cuisson au clairon