EN BREF
A la traque du biais de genre dans lâĂ©valuation par les pairs
Lu et entendu
«Nous voulons améliorer la qualité des revues francophones.»
«Pour lâUE, câest un autogoal.» Le dĂ©putĂ© europĂ©en Lukas Mandl (AU) dĂ©plore dans le Tages-Anzeiger que la Suisse ne soit pas associĂ©e Ă Horizon Europe. MĂȘme sans accord-cadre, la Suisse fait partie de lâEurope qui risque dĂ©jĂ de perdre le contact avec la recherche de pointe.
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ine suisse
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Photo: Keystone
Photo: mĂ d
RĂ©mi Quirion, scientifique en chef du QuĂ©bec, souhaite que lâAfrique francophone puisse disposer de bonnes informations scientifiques dans sa propre langue, a-t-il indiquĂ© au magazine en ligne SciDevNet. Câest pourquoi il a créé le RĂ©seau francophone en conseil scientifique. La Suisse en fait Ă©galement partie.
Dans un article sur le blog de la auteurs et des personnes chargĂ©es Royal Society, le rĂ©dacteur res- de lâĂ©valuation. Cette mĂ©thode ponsable Phil Hurst demande que comporte des faiblesses dues au tous les Ă©diteurs scientifiques rĂ©- taux de retours et aux personnes coltent dĂ©sormais des donnĂ©es qui rĂ©pondent et nâest donc pas sur dâĂ©ventuels biais de genre adĂ©quate pour identifier des biais dans leurs procĂ©dures dâĂ©valua- durant le processus dâĂ©valuation tion par les pairs. A ses yeux, câest par les pairs. Câest pourquoi la nĂ©cessaire pour deux raisons: pre- Royal Society rĂ©unit dĂ©sormais miĂšrement, la Royal des donnĂ©es sur le Society of Chemistry genre pour ses sys«Cette a publiĂ© en 2019 un tĂšmes de peer review approche toute en ligne tels que rapport tĂ©moignant simple ScholarOne Manusde lâexistence de ce fonctionne.» cripts ou Editorial biais dans ses publications. DeuxiĂšmeManager. La personment, diverses Ă©tudes ont montrĂ© ne qui soumet une contribution que pendant la pandĂ©mie les est invitĂ©e Ă indiquer son genre sur chercheuses ont soumis beau- la base dâune liste prĂ©dĂ©terminĂ©e. coup moins de manuscrits aux re- «Nous indiquons de maniĂšre vues spĂ©cialisĂ©es que leurs collĂš- transparente qui a accĂšs Ă ces dongues masculins. Dans ce contexte, nĂ©es et comment elles sont utilila Royal Society a reçu plusieurs sĂ©es et protĂ©gĂ©es», dit Phil Hurst. demandes pour savoir si le phĂ©- Environ 95% des contributeurs rĂ©nomĂšne touchait aussi ses revues, pondent Ă lâinvitation. «Cette apindique Phil Hurst. proche toute simple fonctionne JusquâĂ prĂ©sent, la Royal So- puissamment â nous pouvons faciety, une des plus anciennes so- cilement saisir le biais Ă chaque ciĂ©tĂ©s savantes du monde, a rĂ©uni Ă©tape du processus dâĂ©valuation: des donnĂ©es sur les genres au rejet par le desk, triage, recommoyen de sondages auprĂšs des co- mandation de lâĂ©valuateur et dĂ©mitĂ©s de rĂ©daction, des autrices et cision de lâĂ©diteur.» jho
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