Zone Confort - Septembre 2025

Page 1


ZoneConfort

Transmettez vos pratiques de travail sécuritaires aux nouveaux employés

La sécurité au travail ne consiste pas seulement à éviter les amendes ou à respecter les normes de conformité, mais aussi à veiller à ce que chaque employé rentre chez lui sain et sauf chaque jour. Les employés expérimentés contribuent à façonner les attitudes des nouveaux employés en les encadrant, en leur transmettant leurs connaissances et en renforçant une culture de la sécurité entre les générations.

Au fil des années, parfois des décennies, de service dévoué, les employés plus âgés acquièrent non seulement des compétences techniques, mais aussi un sens intuitif des dangers sur le lieu de travail, des meilleures pratiques et des nuances subtiles qui peuvent faire la différence entre une journée de travail en toute sécurité et un accident dangereux.

Les nouveaux employés, en particulier ceux qui entrent sur le marché du travail pour la première fois ou qui changent de secteur, peuvent ne pas être familiarisés avec les risques spécifiques de leur nouvel environnement. Si les programmes de

formation formels sont essentiels, ils ne peuvent remplacer le soutien personnalisé et continu d’un mentor qui peut répondre aux questions, clarifier les doutes et corriger les comportements de manière positive.

Le mentorat ne se limite pas à enseigner des tâches aux nouveaux employés. Il nécessite une communication efficace, de la patience et la démonstration de comportements appropriés de manière claire et mémorable. Les stratégies suivantes peuvent aider les employés expérimentés à encadrer les nouveaux employés en matière de pratiques de travail sécuritaires :

Donnez l’exemple. Les nouveaux employés observent et apprennent à la fois par l’enseignement et l’observation. Les employés expérimentés doivent respecter systématiquement les règles, porter un équipement de protection approprié et toujours mettre en œuvre des procédures sécuritaires. Cette cohérence montre que la sécurité est essentielle sur le lieu de travail. Partagez des anecdotes, pas seulement des règles. Des exemples concrets d’incidents,

l’intérieur de cette édition:

• N’utilisez pas d’EPI inadaptés

• Voyager avec des allergies

• Au revoir l’été, bonjour la routine

• Rappels de sécurité dans les bus scolaires

• Comment améliorer la gestion du temps

• Sécurité des machines d’emballage de palettes

• Comment gérer les « cintres »

• Lisez et respectez la fiche de données de sécurité

• Évitez la consommation fantôme

• Il est temps de nettoyer votre bouteille d’eau

• Mettez fin à la contamination des fruits et légumes

• Les tiques, un problème tout au long de l’année

• Faites attention aux lignes électriques tombées

• Préparez votre voiture pour la pluie

• Réunion sur la sécurité : Conscience situationnelle

d’accidents évités de justesse et de réussites permettent d’enseigner efficacement la valeur des protocoles de sécurité et de clarifier les risques liés à leur non-respect. Effectuez des visites guidées ensemble. Les visites guidées du lieu de travail permettent aux mentors d’identifier les dangers, de montrer l’utilisation correcte des équipements et d’expliquer les raisons qui justifient certaines mesures de sécurité. Les visites guidées améliorent la formation à la sécurité en montrant la situation réelle.

Encouragez les questions et les commentaires. Les mentors doivent encourager les nouveaux employés à poser des questions, à exprimer leurs préoccupations et à donner leur avis. Le fait de répondre à toutes les questions favorise l’identification des risques et promeut une culture de la sécurité positive.

Renforcez les bons comportements. Reconnaître que le nouveau venu « fait bien les choses » favorise le respect continu des règles. Reconnaître les actions correctes souligne l’importance des pratiques sécuritaires.

Réagissez immédiatement aux erreurs, mais de manière constructive. Les comportements dangereux doivent être traités rapidement, en mettant l’accent sur l’éducation plutôt que sur la discipline. Clarifier les risques et montrer les méthodes correctes encourage des pratiques plus sûres.

Enseignez l’importance de signaler les incidents. Il est essentiel de signaler sans délai tous les accidents, les quasi-accidents et les problèmes de sécurité afin d’éviter que des incidents mineurs ne s’aggravent et de maintenir une responsabilité partagée en matière de sécurité.

partenaires en communication santé et sécurité

Éditeur: Stefan Dreesen

Ventes: Alan Haycroft | Liz Slobodin | Kevin Harvey

Éditrice: Kate Van Hoof-Peeren

Auteurs Collaboratuers: Bryden Winsby

SANS FRAIS: 1-888-655-4800

info@smartworkplace.ca www.smartworkplace.ca

Utiliser un EPI inadapté est aussi dangereux que ne pas en porter

Les équipements de protection individuelle (EPI) constituent la « dernière ligne de défense » contre les risques pour la santé et la sécurité au travail, mais certains d’entre nous ne les utilisent pas systématiquement comme requis. Nous invoquons toutes sortes de raisons pour ne pas porter d’EPI, notamment l’inconfort, le souci de l’apparence, la difficulté à trouver l’équipement, le manque de temps et la méconnaissance des exigences.

Lorsque la réglementation ou les politiques de l’organisation imposent le port d’EPI pour certaines tâches, le respect de cette obligation n’est pas facultatif. Les employeurs sont habilités à faire respecter le port des EPI, et le nonrespect de cette obligation peut entraîner des mesures disciplinaires, compte tenu du risque potentiel pour toutes les personnes concernées.

Des enquêtes indiquent que les protections oculaires et auditives font partie des EPI les plus souvent négligés. Les données montrent qu’environ trois travailleurs sur cinq qui subissent des blessures aux yeux ne portent pas de protection oculaire ou utilisent un équipement inapproprié. En ce qui concerne la perte auditive due au bruit, des mesures appropriées peuvent la prévenir efficacement, mais si vous ne portez pas de protection auditive adaptée, elles ne vous seront d’aucune utilité.

Les casques de sécurité peuvent vous éviter de graves lésions cérébrales et le port de gants adaptés à la tâche que vous effectuez peut vous protéger contre la perte d’un doigt ou pire, mais uniquement si vous utilisez correctement votre EPI.

Compte tenu de la large gamme d’EPI disponibles aujourd’hui, il est possible de trouver des produits adaptés qui allient protection, confort, mobilité et esthétique. Si votre EPI n’est pas bien ajusté, est vieux ou n’est pas adapté à la tâche à accomplir, ce sont de bonnes raisons d’en parler à votre supérieur. « Mieux vaut une protection inadaptée que pas de protection du tout » n’est pas une bonne façon de penser lorsqu’il s’agit de travailler en toute sécurité. Cependant, dans certains cas, votre refus de porter un EPI peut être motivé par des considérations religieuses ou des allergies. Vous devez alors discuter de vos préoccupations avec votre supérieur afin de trouver des solutions appropriées.

Avions, trains et auto-injecteurs : voyager en toute sécurité avec des allergies

(NC) Planifier un voyage devrait être excitant, pas stressant. Mais pour les Canadiens qui souffrent d’allergies alimentaires ou aux piqûres d’insectes, l’idée de devoir gérer une réaction en plein vol ou dans un pays étranger peut être angoissante.

Que vous partiez à l’étranger ou dans une autre province, voici ce que les experts vous recommandent de savoir :

1. Faites attention à la température. L’épinéphrine peut perdre de son efficacité si elle est exposée à des températures trop élevées ou trop basses. Elle doit être conservée entre 15 °C et 30 °C. Ne la laissez pas dans une voiture chaude, dans le compartiment à bagages d’un avion ou dans un sac de plage. Utilisez une pochette isotherme ou un étui de voyage pour médicaments.

2. Emportez plusieurs EpiPen. Voyagez toujours avec deux auto-injecteurs d’épinéphrine et gardez-les avec vous, pas dans vos bagages enregistrés. Cela vous permettra de les conserver à une température stable et à portée de main en cas de besoin.

3. Emportez une note de votre médecin. Les compagnies aériennes, les aéroports et les postes frontaliers ne posent généralement pas de questions sur les EpiPen, mais une note expliquant votre besoin médical peut être utile, surtout en cas de barrière linguistique.

Renseignez-vous à l’avance sur les politiques des compagnies aériennes.

4. Apprenez à expliquer votre allergie dans une autre langue.

Si vous voyagez à l’étranger, emportez des cartes de traduction indiquant clairement vos allergènes dans la langue locale. Les applications et les cartes téléchargeables à glisser dans votre portefeuille peuvent s’avérer utiles.

5. Appelez à l’avance pour les repas.

Les compagnies aériennes, les complexes hôteliers et même les musées peuvent prendre en compte les allergies, mais uniquement si vous le demandez à l’avance. Communiquez avec eux avant votre voyage et évitez de faire des suppositions.

6. Connaissez le numéro d’urgence.

Le 911 n’est pas universel. Renseignez-vous sur les services d’urgence de votre destination et notez les hôpitaux à proximité.

7. Ayez un plan d’action en cas d’allergie et partagez-le.

Que vous soyez avec des amis, de la famille ou un groupe organisé, assurez-vous que quelqu’un d’autre sait reconnaître les symptômes et sait où trouver et utiliser votre injecteur, si nécessaire.

L’information présentée dans Zone Santé provient de sources que nous croyons être exactes et fiables. Cependant, il ne faut pas assumer que toutes les mesures acceptables sont contenues dans cet article ou que des mesures supplémentaires ne sont pas nécessaires lors de situations particulières ou exceptionnelles ou par les propres procédures de votre entreprise ou par les lois fédérales ou les lois de l’état/provinciales ou les lois d’intérêt local. La mise en oeuvre de cette information sur un lieu de travail spécifique devrait être tout d’abord révisée par un professio

Adieu l’été, bonjour la routine

Alors que le dernier long week-end de l’été touche à sa fin, les Canadiens de tout le pays font leurs adieux aux journées insouciantes de l’été et se préparent à retrouver le rythme familier de l’école et du travail.

La fête du Travail occupe une place particulière dans notre calendrier. Ce jour férié est une reconnaissance des droits des travailleurs, mais il est également devenu synonyme de réunions familiales, de barbecues de dernière minute et de courses effrénées pour la rentrée scolaire. Pour beaucoup, le mardi suivant la fête du Travail marque le véritable début d’une nouvelle année, bien plus que le 1er janvier. Les enfants retournent à l’école, les parents réorganisent leur routine et les lieux de travail reprennent leur activité.

Le passage du rythme plus lent de l’été à la routine structurée de l’automne peut s’accompagner de défis particuliers, notamment sur les routes. Chaque année, la rentrée scolaire entraîne une augmentation significative du trafic, tant dans les quartiers que sur les grands axes routiers.

Le Conseil canadien de la sécurité rapporte que le volume de trafic augmente de près de 25 % les matins de semaine en septembre, ce qui correspond à une hausse des collisions mineures et des quasi-accidents autour des écoles. Les statistiques nationales révèlent que les blessures chez les enfants piétons atteignent leur pic dans les semaines qui suivent la fête du Travail, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue.

La fin de l’été n’entraîne pas seulement une augmentation du trafic. Les parents, les élèves et les travailleurs peuvent se retrouver

déstabilisés par le changement de routine, d’horaires de sommeil et de gestion du temps. Cette période d’adaptation peut être source de stress le matin, de départs précipités et, malheureusement, d’inattention ou d’erreurs de jugement sur la route.

Voici quelques stratégies pour vous aider, vous et votre famille, à reprendre vos habitudes :

• Commencez à modifier progressivement l’heure du coucher et du réveil une semaine ou deux avant la fête du Travail, afin que le premier matin ne soit pas un choc pour l’organisme.

• Préparez à l’avance les fournitures scolaires, le matériel de travail et les déjeuners afin d’éviter le chaos matinal.

• Revoyez les règles de sécurité routière avec vos enfants, en particulier à proximité des zones scolaires et des passages piétons.

• Prévoyez plus de temps pour vos trajets, car les routes seront plus encombrées et les retards plus fréquents.

• Respqectez toujours les limitations de vitesse, en particulier dans les zones scolaires.

• Profitez du petit-déjeuner ou du dîner pour faire le point en famille, partager vos projets pour la journée et discuter de vos inquiétudes ou de vos appréhensions concernant la nouvelle routine. Discutez avec vos enfants, et entre vous, de vos sentiments à l’approche de la rentrée scolaire ou du retour au travail. Reconnaissez leurs inquiétudes et célébrez les petites victoires pendant cette période de transition.

Rappels de sécurité concernant les autobus scolaires

Malgré des règles de circulation claires et la grande visibilité des autobus scolaires, les conducteurs commettent parfois des erreurs graves à leur proximité. L’une des erreurs les plus dangereuses consiste à ne pas s’arrêter lorsqu’un autobus scolaire actionne son bras d’arrêt et ses feux rouges clignotants. La loi oblige les véhicules à s’arrêter dans les deux sens sur une route non divisée lorsqu’un autobus scolaire fait monter ou descendre des enfants. Malheureusement, certains conducteurs pensent pouvoir passer rapidement ou sont distraits, mettant ainsi les enfants en danger.

L’impatience peut conduire les conducteurs à redémarrer avant que le bras d’arrêt ne soit rétracté ou que les feux cessent de clignoter. Les enfants sont imprévisibles et peuvent encore traverser la route même après que les signaux du bus ont commencé à s’éteindre. Attendre quelques secondes de plus peut sauver des vies.

Certains conducteurs partent du principe que s’ils voient le bus, ils voient tous les enfants. Cependant, les enfants peuvent s’approcher ou s’éloigner du bus depuis des angles morts ou entre des voitures garées. Ne pas balayer toute la zone du regard augmente le risque d’accident.

Voici quelques conseils à garder à l’esprit lorsque vous rencontrez un autobus scolaire :

• Arrêtez-vous toujours : lorsque vous voyez le bras d’arrêt déployé et les feux rouges clignoter, arrêtez-vous bien en arrière de l’autobus, à au moins 20 mètres si possible. Restez à l’arrêt jusqu’à ce que les signaux soient éteints et que l’autobus ait redémarré.

• Réduisez votre vitesse : respectez toutes les limitations de vitesse affichées et soyez particulièrement vigilant à l’égard des enfants qui pourraient traverser de manière inattendue.

• Restez vigilant : évitez les distractions. Restez concentré sur la route, en particulier à proximité des écoles ou des arrêts de bus.

• Anticipez les arrêts brusques : laissez beaucoup d’espace aux bus scolaires, car ils s’arrêtent souvent plus fréquemment et plus brusquement que les autres véhicules.

• Soyez attentif aux signaux manuels : les chauffeurs de bus peuvent utiliser des signaux manuels pour aider les enfants à traverser en toute sécurité. Si vous voyez un chauffeur faire un signal, soyez particulièrement vigilant.

Restez en sécurité avec les machines d’emballage de palettes

La fixation des articles sur une palette à l’aide d’un film étirable garantit leur stabilité, leur protection contre les dommages extérieurs et leur facilité de manipulation pendant le transport. Ce processus peut être manuel ou nécessiter l’utilisation de machines qui, bien que beaucoup plus rapides et précises, présentent de sérieux risques pour la sécurité. Des blessures peuvent survenir lors du fonctionnement, de l’entretien et même de l’installation des machines d’emballage de palettes.

Voici quelques-uns des risques les plus courants associés aux machines d’emballage :

• Être heurté par des pièces mobiles de la machine.

• Se faire prendre par la machine par des vêtements amples.

• Se blesser en essayant de recoller le film après qu’il s’est déchiré.

Différentes charges nécessitent des réglages et des films spécifiques. Les articles fragiles ou de forme irrégulière peuvent nécessiter des emballeuses spécialisées ou des couches de protection supplémentaires. Les machines d’emballage automatiques ou les machines conçues pour emballer des palettes inhabituelles ou de grande taille doivent disposer d’une zone de travail délimitée. Les opérateurs doivent également être formés à l’utilisation des barrières de sécurité conformément à leur destination.

Avant de démarrer l’emballeuse, inspectez-la pour détecter tout dommage visible, composant desserré ou usure.

Les précautions suivantes doivent être respectées lors de l’utilisation de la machine :

• Assurez-vous que le rouleau de film étirable est correctement chargé

sur l’emballeuse et qu’il n’y a pas d’enchevêtrements ou de déchirures dans le film.

• Vérifiez que la palette à emballer est correctement positionnée et stable sur le plateau tournant de l’emballeuse.

• Testez les commandes et le bouton d’arrêt d’urgence pour vous assurer qu’ils fonctionnent.

• Portez un équipement de protection individuelle approprié (gants et bottes de sécurité).

• Démarrez l’enveloppeuse de palettes conformément aux instructions du fabricant, en vous assurant que tous les dispositifs de sécurité sont enclenchés.

• Réglez les paramètres d’emballage tels que la vitesse d’emballage, la tension du film et le nombre de rotations en fonction de la taille et du poids de la palette.

• Positionnez le film étirable de manière à ce qu’il recouvre le bas de la palette et s’engage dans l’enveloppeuse.

• Surveillez le processus d’emballage, en vous assurant que le film est appliqué de manière uniforme et sécurisée autour de la palette.

• Soyez attentif à tout bruit, vibration ou odeur inhabituel pendant l’emballage et recherchez-en la cause si nécessaire.

• Si un problème survient pendant l’emballage, arrêtez immédiatement la machine et résolvez le problème avant de reprendre.

• Une fois l’emballage terminé, coupez le film et fixez l’extrémité pour éviter qu’il ne se déroule.

• Comme pour de nombreux équipements lourds, il est toujours recommandé de s’assurer que l’enveloppeuse de palettes est éteinte lorsqu’elle n’est pas utilisée.

Comment améliorer la gestion du temps

Dans un monde hautement connecté, il peut être difficile de trouver des périodes ininterrompues pour se concentrer sur son travail. Les notifications fréquentes, les nombreux e-mails et l’accès facile aux réseaux sociaux détournent souvent l’attention. Cependant, certains ajustements peuvent aider à améliorer la concentration et la gestion du temps.

Les environnements de travail comportent souvent des distractions physiques et technologiques. Ces éléments peuvent contribuer à réduire la productivité tout au long de la journée.

Voici plusieurs stratégies pour vous aider :

• Utilisez la technologie de manière constructive. Des outils tels que les bloqueurs de sites web peuvent limiter l’accès aux sites non liés au travail et aider à se concentrer sur les tâches essentielles.

• Prévoyez des pauses pour l’utilisation des applications. Autoriser un accès bref à des sites distrayants pendant des pauses structurées peut aider à maintenir la productivité entre deux périodes de travail concentré.

• Définissez efficacement vos priorités. Identifier et traiter en premier lieu les tâches les plus importantes peut aider à garantir que les responsabilités clés sont remplies. Accomplir les tâches hautement prioritaires peut également augmenter la motivation pour traiter les tâches moins urgentes.

• Vérifiez vos e-mails à intervalles réguliers. Allouer des moments spécifiques à la consultation et à la réponse aux e-mails peut réduire les interruptions et favoriser l’efficacité. La fréquence optimale peut être déterminée en fonction des besoins individuels ou du secteur d’activité.

• Évaluez votre participation aux réunions. Les réunions occupent une part considérable du temps de travail. Lorsque vous êtes invité à une réunion, il peut être utile de clarifier l’ordre du jour et de déterminer si votre présence pendant toute la durée de la réunion est nécessaire. En n’assistant qu’à certaines parties de la réunion, vous pourrez consacrer plus de temps à d’autres tâches.

• Utilisez les fonctions « Ne pas déranger ». Activer ces fonctions sur les plateformes de messagerie lorsque vous vous concentrez sur votre travail peut minimiser les distractions liées aux conversations informelles et vous aider à préserver vos moments de concentration.

• Choisissez des espaces de travail plus calmes si votre lieu de travail en propose. Dans les lieux de travail où les interruptions sont fréquentes, rechercher des zones moins fréquentées, telles que des salles de conférence ou des espaces isolés, peut favoriser la concentration et la productivité.

Posez ce beignet si vous vous sentez « hangry »

Le « hanger », cette sensation d’irritabilité qui survient lorsque l’on a faim, est bien réel. Ce mot, qui combine « hungry » (faim) et « angry » (en colère), est bien plus qu’une simple expression familière. Lorsque le taux de sucre dans le sang baisse, le corps libère des hormones du stress telles que le cortisol et l’adrénaline, qui peuvent accroître l’irritabilité et l’impatience.

Le « hanger » peut se manifester par des difficultés de concentration, des sautes d’humeur soudaines ou même des accès de colère pour des frustrations mineures. Il s’agit d’une réponse biologique destinée à nous inciter à refaire le plein d’énergie, mais dans la vie moderne, elle peut rendre les situations quotidiennes accablantes ou tendues jusqu’à ce que nous mangions quelque chose de nourrissant.

Food-guide.Canada.ca recommande d’éviter les collations riches en céréales raffinées et en sucres ajoutés (comme les biscuits, les beignets ou les croustilles), car elles provoquent des pics et des chutes de glucose qui aggravent le « hanger ». Optez plutôt pour des aliments peu transformés, contenant des ingrédients simples, moins de sucre et de sel, et un peu de protéines ou de fibres.

Voici quelques options saines à emporter au travail si vous n’êtes pas allergique à ces suggestions. N’oubliez pas que boire de l’eau avec vos collations est également bénéfique, car la déshydratation peut affecter l’humeur.

Essayez :

• les pommes

• les flocons d’avoine

• le beurre de noix

• les fruits en conserve

• le thon en conserve

• le pop-corn nature

• les craquelins à grains entiers

• les noix, les graines de citrouille ou de tournesol

Préparez vos collations à l’avance afin de couper court à la faim qui vous rend irritable :

• Coupez des légumes supplémentaires lorsque vous cuisinez afin d’en avoir pour vos collations.

• Préparez des muffins ou des barres granola maison et conservez-les au congélateur.

• Faites cuire des œufs durs le week-end. Ils se conservent une semaine au réfrigérateur avec leur coquille.

• Préparez votre propre mélange de fruits secs. Mélangez des céréales complètes, des noix et des graines.

Lisez et respectez les fiches de données de sécurité

Le vieil adage « Ce que vous ne savez pas ne peut vous faire de mal », ou ses variantes, suggère que l’ignorance peut protéger une personne de la détresse ou du danger. Cependant, si le fait de ne pas savoir certaines choses peut être vrai à court terme, cela peut aussi avoir des conséquences terribles à long terme.

C’est certainement le cas pour l’utilisation et la manipulation des produits chimiques. Le manque de connaissances peut entraîner des blessures, voire la mort, ainsi que des dommages matériels. C’est pourquoi le Canada dispose d’un système appelé Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). Il classe les matières dangereuses en fonction de leurs risques potentiels et exige que les contenants de ces produits soient munis d’étiquettes claires indiquant les dangers et les précautions nécessaires.

Le SIMDUT a été mis à jour afin de s’harmoniser avec le Système mondial harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH). Cela signifie que les systèmes utilisés au Canada sont conformes à ceux utilisés à l’échelle internationale.

La fiche de données de sécurité, souvent appelée FDS, en est un élément clé.

Les FDS sont essentielles pour communiquer les dangers d’un produit à ceux qui travaillent avec ou sont exposés à celui-ci. Elles fournissent des détails sur les procédures de manipulation, de stockage et d’élimination en toute sécurité, ainsi que sur les mesures à prendre en cas de déversement, de fuite, d’incendie ou d’autres situations d’urgence impliquant le produit.

Du point de vue du travailleur, une FDS est inutile si elle n’est pas consultée avant qu’un problème ne survienne.

Il est donc essentiel de bien connaître la présentation des informations contenues dans ce document et d’être en mesure de les comprendre.

Une FDS comprend généralement 16 sections, dont :

Identification. Nom du produit, informations sur le fabricant et coordonnées des services d’urgence.

Identification des dangers. Classification des dangers du produit (inflammable, toxique, corrosif, etc.).

Composants. Informations détaillées sur les

composants chimiques du produit. Premiers secours. Mesures à prendre immédiatement en cas d’exposition au produit.

Mesures de lutte contre l’incendie. Conseils sur la manière d’éteindre les incendies impliquant le produit.

Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle. Procédures à suivre pour contenir et nettoyer les déversements ou les fuites.

Manipulation et stockage. Recommandations pour des pratiques sûres.

Contrôles de l’exposition/protection individuelle. Contrôles techniques et équipements de protection individuelle (EPI) nécessaires.

Propriétés physiques et chimiques. Caractéristiques telles que le point d’ébullition, le point de fusion, le point d’éclair, etc.

Stabilité et réactivité. Informations sur la stabilité du produit et ses réactions avec d’autres substances.

Informations toxicologiques. Détails sur les effets potentiels sur la santé en cas d’exposition.

Informations écologiques. Impact potentiel du produit sur l’environnement.

Élimination. Conseils sur les méthodes appropriées.

Transport. Détails pour le transport en toute sécurité du produit.

Réglementation. Réglementations applicables et informations de sécurité.

Autres informations. Informations supplémentaires non couvertes dans les autres sections, telles que la date de la dernière révision.

Les fiches de données de sécurité contiennent des mentions d’avertissement qui indiquent le niveau de danger associé à la substance. Les deux mentions d’avertissement utilisées sont « Danger » et « Avertissement ». « Danger » indique un danger grave, tandis que « Avertissement » indique un danger moins grave.

Les FDS contiennent également des pictogrammes qui fournissent des représentations visuelles du danger associé à la substance. En comprenant la signification des pictogrammes, vous pouvez rapidement identifier les risques potentiels associés à la substance.

Sécurité

Débranchez l’alimentation fantôme

Que ce soit pour regarder des vidéos en streaming, consulter les réseaux sociaux ou demander à notre enceinte connectée de faire des merveilles, nous aimons être connectés, mais à quel prix ?

En moyenne, les foyers canadiens comptent 25 appareils électroniques branchés, et la consommation en veille ou fantôme de ces appareils peut représenter 5 à 10 % de la facture d’électricité d’un ménage. La plupart de ces appareils ne sont utilisés que cinq à 30 minutes par jour et restent en veille le reste du temps.

Débranchez l’alimentation fantôme grâce à ces conseils simples :

• Utilisez des multiprises avec minuterie. Regroupez les appareils, comme la télévision, la chaîne stéréo, les haut-parleurs et les consoles de jeux, et utilisez une minuterie pour les éteindre lorsque vous n’êtes pas à la maison ou que vous dormez.

• Débranchez les chargeurs de votre téléphone portable, de votre tablette, de votre aspirateur, de vos outils électriques, de votre brosse à dents électrique et de tout autre appareil lorsque vous ne les utilisez pas, ou utilisez une multiprise avec minuterie pour ne les allumer que la nuit.

• Vous êtes prêt ? Débranchez votre sèchecheveux, votre fer à lisser ou votre fer à friser avant de quitter la maison.

• Éteignez-les. Certains appareils, tels que les fours et les micro-ondes, disposent d’un mode d’économie d’énergie qui permet d’éteindre les écrans inutiles.

Au-delà des économies d’énergie, débrancher les appareils électroniques est essentiel pour la sécurité de votre maison. Les appareils laissés branchés, en particulier ceux qui comportent des éléments chauffants ou un câblage défectueux, peuvent présenter un risque d’incendie ou d’électrocution. Même lorsqu’ils ne sont pas utilisés, les appareils peuvent subir des surtensions ou des dysfonctionnements susceptibles de provoquer un incendie ou d’endommager l’appareil. En prenant l’habitude de débrancher les appareils tels que les appareils de coiffure, les chargeurs et les appareils électroniques rarement utilisés lorsque vous n’en avez pas besoin, vous économisez non seulement de l’électricité, mais vous contribuez également à protéger votre maison et vos proches contre les dangers potentiels.

À quand remonte la dernière fois que vous avez nettoyé votre bouteille d’eau ?

Rester hydraté est essentiel pour rester en bonne santé, et emporter une bouteille d’eau réutilisable est devenu une habitude quotidienne pour de nombreuses personnes. Cependant, peu de gens réalisent que le fait de ne pas nettoyer régulièrement sa bouteille d’eau peut entraîner des risques importants pour la santé. Des études ont montré que les bouteilles d’eau peuvent abriter un nombre surprenant de bactéries lorsqu’elles ne sont pas nettoyées correctement ou fréquemment.

Selon une étude réalisée en 2017 par TreadmillReviews.net, une bouteille d’eau réutilisable contient en moyenne environ 313 499 unités formant colonie (UFC) de bactéries par centimètre carré, soit plus qu’une gamelle pour chien ou un évier de cuisine classique. En fait, certaines bouteilles à bouchon pressable contenaient jusqu’à 900 000 UFC par centimètre carré. Ces bactéries peuvent inclure E. coli et le staphylocoque, qui peuvent tous deux provoquer des maladies. Une autre étude a révélé que les bouteilles réutilisées sans nettoyage adéquat peuvent même contenir plus de bactéries qu’un siège de toilettes. Le type de bouteille d’eau que vous utilisez a également son importance. Les bouteilles en acier inoxydable et en verre sont généralement plus sûres que celles en plastique, car elles sont moins poreuses et ne retiennent pas les odeurs ni les taches, ce qui les rend moins susceptibles de devenir des terrains propices à la prolifération des bactéries.

Les bouteilles en plastique, en particulier celles qui ne sont pas étiquetées « sans BPA », peuvent se détériorer avec le temps et développer des rayures et des crevasses où les bactéries peuvent se cacher et se multiplier.

Pour minimiser les risques, il est recommandé de laver votre bouteille d’eau tous les jours, surtout si vous l’utilisez pour d’autres boissons que de l’eau ou si elle a été laissée dans un environnement chaud. Un simple rinçage ou un lavage à l’eau et au savon peut aider à limiter la prolifération bactérienne. Voici quelques autres conseils pour nettoyer votre bouteille d’eau, tirés du site Healthline.com :

Nettoyage au bicarbonate de soude : préparez votre propre pâte en mélangeant 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude et 1 cuillère à soupe d’eau (ou des proportions équivalentes en fonction de la taille et du nombre de récipients à nettoyer).

Solution vinaigrée : le vinaigre blanc permet de désinfecter la plupart des objets et équipements ménagers. Dans ce cas, mélangez une part de vinaigre blanc et quatre parts d’eau. Remplissez une bouteille, laissez mariner pendant 10 à 15 minutes, puis rincez à l’eau chaude. Alcool à friction ou peroxyde d’hydrogène : mélangez à parts égales du peroxyde d’hydrogène ou de l’alcool à friction et de l’eau. Essuyez la surface extérieure et laissez sécher à l’air libre.

Protégez les fruits et légumes de la contamination

(NC) Le guide alimentaire canadien nous encourage à manger beaucoup de fruits et légumes, car des recherches ont démontré qu’ils présentent de nombreux avantages pour la santé, notamment une réduction du risque de maladies cardiaques. Cependant, il est important de les manipuler avec précaution afin d’éviter toute contamination par des micro-organismes nuisibles.

Heureusement, en suivant ces quelques précautions simples, vous pouvez préparer vos repas en toute sécurité :

1. Achetez les aliments réfrigérés et congelés à la fin de vos courses.

2. Examinez attentivement les fruits et légumes et évitez d’acheter des produits abîmés ou endommagés. Coupez les parties abîmées ou endommagées des fruits et légumes, car des bactéries nocives peuvent se développer à ces endroits. Les produits coupés doivent être réfrigérés, congelés ou consommés immédiatement. Veillez à nettoyer votre couteau à l’eau chaude et au savon avant de le réutiliser.

3. Rincez soigneusement les fruits et légumes sous l’eau courante fraîche, même si vous prévoyez de les éplucher. Cela permet d’éviter la propagation des bactéries qui pourraient être présentes. Utilisez une brosse propre pour frotter les fruits et légumes à surface ferme comme les oranges, les melons, les pommes de terre et les carottes. Il n’est pas nécessaire d’utiliser un produit spécial ou du savon.

4. Les légumes verts à feuilles prêts à consommer dans des emballages hermétiques portant la mention « prélavés » n’ont pas besoin d’être lavés avant d’être consommés. Cependant, les légumes verts à feuilles vendus dans des sacs ou des emballages non hermétiques doivent être rincés avant d’être consommés.

5. Réfrigérez les restes de légumes cuits dans les deux heures. Consommez les restes dans les trois à quatre jours ou congelez-les pour une consommation ultérieure (pendant deux à trois mois maximum).

6. La plupart des légumes surgelés emballés doivent être cuits avant d’être consommés, même si vous prévoyez de les utiliser dans des plats froids comme des salades ou des smoothies. Le simple fait de les décongeler et de les consommer peut vous exposer à des maladies d’origine alimentaire, car ils peuvent être contaminés par des micro-organismes nocifs. Cuisez toujours les légumes surgelés selon les instructions figurant sur l’emballage, puis refroidissez-les dans de l’eau froide et égouttez-les bien avant de les utiliser dans des plats froids.

Pour plus de conseils sur la sécurité alimentaire, consultez le site canada.ca/ foodsafety.

Les tiques, un problème tout au long de l’année

Les tiques ne sont plus une nuisance estivale passagère, mais un problème persistant tout au long de l’année dans toutes les provinces et tous les territoires.

Les tiques ont développé plusieurs adaptations qui leur permettent de résister aux conditions hivernales. Contrairement à la croyance populaire, les tiques ne meurent pas simplement lorsque le premier gel arrive. Elles ont plutôt recours à diverses stratégies de survie :

• Elles se réfugient dans les feuilles mortes, les broussailles et le sol pour se réchauffer et rester humides. La neige les isole du froid extrême.

• Pendant les périodes de redoux hivernal, les tiques peuvent redevenir actives et s’attacher à des hôtes.

• Certaines espèces entrent en diapause, un état semblable à l’hibernation qui ralentit leur métabolisme afin d’économiser de l’énergie et de l’humidité jusqu’à ce que les conditions s’améliorent.

Grâce à ces comportements, les tiques survivent non seulement à l’hiver, mais dans certains cas, elles prospèrent, en particulier à mesure que le changement climatique allonge les périodes chaudes. Des études ont montré que le taux de survie hivernale des tiques augmente dans une grande partie du sud du Canada, ce qui permet à leurs populations de croître et de s’étendre.

Les tiques étendent rapidement leur aire de répartition vers le nord et dans des régions jusqu’alors épargnées. Dans le passé, les tiques à pattes noires (tiques du chevreuil) se trouvaient principalement dans le sud de l’Ontario, au Québec et dans certaines régions de la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, des cas de piqûres de tiques et de maladie de Lyme (généralement associée aux tiques à pattes noires) ont été signalés au Manitoba, dans les provinces de l’Atlantique et même aussi loin au nord que le sud du Yukon.

Bien que la menace des tiques soit réelle, il existe de nombreuses mesures que nous pouvons prendre pour nous protéger, protéger nos familles et nos animaux de compagnie tout au long de l’année :

• Portez des vêtements protecteurs : lorsque vous vous aventurez dans des zones boisées

ou herbeuses, portez des manches longues, des pantalons longs rentrés dans vos chaussettes et des chaussures fermées. Les vêtements de couleur claire permettent de repérer plus facilement les tiques.

• Utilisez un répulsif contre les tiques : appliquez un insectifuge contenant du DEET ou de l’icaridine sur la peau et les vêtements, en suivant les instructions figurant sur l’étiquette du produit.

• Restez sur les sentiers : évitez de frôler les herbes hautes, les buissons et les zones envahies par la végétation.

Restez sur les sentiers balisés lorsque vous faites de la randonnée ou du vélo.

• Vérifiez la présence de tiques : après avoir passé du temps à l’extérieur, examinez-vous soigneusement, ainsi que vos enfants et vos animaux de compagnie, en particulier dans les zones chaudes et humides comme les aisselles, l’arrière des genoux, le contour des oreilles, la taille et la racine des cheveux.

• Prenez une douche après vos activités en plein air : prendre une douche dans les deux heures suivant votre retour à l’intérieur peut aider à éliminer les tiques qui ne se sont pas encore accrochées et vous permet de vérifier que votre corps ne présente aucune trace de tiques.

• Protégez vos animaux domestiques : consultez votre vétérinaire pour connaître les produits anti-tiques pour chiens et chats, et examinez régulièrement vos animaux, en particulier après une promenade dans une zone à risque.

• Entretenez votre jardin : tondez régulièrement votre pelouse, enlevez les feuilles mortes et créez une barrière de copeaux de bois ou de gravier entre la pelouse et les zones boisées afin de réduire les habitats des tiques à proximité de votre maison.

• Retirez les tiques en toute sécurité : si vous trouvez une tique accrochée à votre peau, utilisez une pince à épiler à bout fin pour la saisir le plus près possible de la surface de la peau. Tirez vers le haut en exerçant une pression régulière et nettoyez la zone avec de l’alcool ou de l’eau et du savon. Surveillez le site de la piqûre pour détecter tout symptôme et consultez un médecin si nécessaire.

Soyez conscient des dangers liés aux lignes électriques tombées

Les tempêtes violentes et les incendies de forêt peuvent transformer notre paysage, perturber nos vies et endommager nos biens. Un danger grave mais souvent négligé lié à ces événements est celui des lignes électriques tombées, qui peuvent provoquer des chocs électriques mortels et des incendies.

Les lignes électriques transportent l’électricité à haute tension des centrales électriques vers nos foyers, et leur sécurité repose sur une ingénierie solide. Cependant, les tempêtes violentes ou les incendies de forêt peuvent endommager ces lignes et les faire tomber.

Une ligne électrique tombée représente un danger immédiat, car l’électricité peut alimenter le sol, les objets ou l’eau à proximité. Ce « potentiel de pas » signifie que le simple fait de s’approcher du fil est dangereux.

Les données des services publics provinciaux et de l’Association canadienne de l’électricité indiquent que plusieurs centaines d’incidents impliquant des lignes électriques tombées sont signalés chaque année comme conséquence directe de conditions météorologiques extrêmes ou d’incendies. Par exemple, Hydro One, en Ontario, répond à plus de 1 000 appels d’urgence liés à des lignes tombées chaque année, avec un pic important pendant les saisons des tempêtes et après les grands incendies de forêt.

En Colombie-Britannique, la saison des feux de forêt de 2023 a donné lieu à des dizaines d’incidents signalés où des lignes électriques ont été abattues par des arbres en feu ou des vents violents. Le Bureau d’assurance du Canada estime que les pannes de courant et les dommages liés aux conditions météorologiques, y compris ceux causés par des lignes tombées, coûtent plus d’un milliard de dollars par an aux Canadiens.

Toutes les lignes électriques tombées ne sont pas immédiatement visibles. Certaines peuvent être cachées dans les herbes hautes, sous des débris ou camouflées par

la neige ou les cendres.

Voici les principaux signes à surveiller :

• Tout fil métallique gisant sur le sol ou pendu à un poteau ou à un arbre.

• Des étincelles, de la fumée ou un incendie dans des endroits inattendus après une tempête ou un incendie.

• Des bruits inhabituels, tels que des grésillements ou des bourdonnements, près d’arbres tombés ou de débris.

• Des clôtures, des flaques d’eau ou des objets métalliques qui se comportent de manière étrange (par exemple, qui vibrent ou dégagent de la chaleur).

Si vous voyez une ligne électrique tombée :

• Gardez vos distances : restez à au moins 10 mètres (environ la longueur d’un autobus scolaire) de la ligne et de tout ce qu’elle pourrait toucher, y compris les clôtures, les flaques d’eau ou les véhicules.

• Avertissez les autres : alertez toute personne à proximité afin qu’elle s’éloigne de la zone. Utilisez votre voix, pas de gestes, afin d’éviter d’attirer les gens.

• Appelez le 9-1-1 : signalez immédiatement l’emplacement aux services d’urgence et à votre fournisseur d’électricité local. Donnez autant de détails que possible sur la situation.

• Ne touchez pas : n’essayez jamais de déplacer une ligne tombée, de secourir quelqu’un ou de rouler sur le fil. Attendez l’arrivée des professionnels qualifiés.

• Si un véhicule est impliqué : si vous êtes à l’intérieur, restez où vous êtes, sauf en cas de danger immédiat (comme un incendie). Si vous devez sortir, sautez sans toucher le véhicule ni le sol et éloignez-vous en marchant à petits pas.

Ne présumez jamais qu’un câble électrique tombé au sol est sans danger : il peut être remis sous tension à tout moment. Apprenez aux enfants à reconnaître ces dangers et à éviter de jouer à proximité des infrastructures électriques.

Préparez votre véhicule pour la pluie

Une tempête de pluie ne se contente pas de mouiller les routes, elle peut les transformer en surfaces glissantes où l’adhérence est compromise et où les temps de réaction sont mis à rude épreuve.

Les fortes pluies obscurcissent votre parebrise, vos rétroviseurs et vos vitres, rendant difficile la visibilité des autres véhicules, des panneaux de signalisation et des piétons. Lorsque vos pneus perdent leur adhérence à la route en raison d’une couche d’eau, la direction et le freinage deviennent inefficaces.

Les routes mouillées réduisent l’adhérence des pneus, augmentant la distance nécessaire pour s’arrêter complètement, et les flaques d’eau peuvent masquer des nids-de-poule ou des débris et caler les moteurs.

La préparation est votre meilleure défense contre les dangers de la pluie. Voici comment sécuriser votre trajet avant même de mettre le contact :

• Vérifiez votre véhicule : inspectez les essuie-glaces, les phares, les feux arrière, les clignotants et les feux de freinage pour vous assurer qu’ils fonctionnent correctement. Remplacez les balais d’essuie-glace s’ils laissent des traces.

• Entretien des pneus : une profondeur de sculpture adéquate et une pression correcte sont essentielles pour adhérer aux routes mouillées. Des pneus usés ou sous-gonflés augmentent considérablement le risque d’aquaplaning.

• Dégivrage et climatisation : les vitres embuées sont fréquentes par temps humide. Assurez-vous que vos dégivreurs et votre climatisation fonctionnent correctement pour garder les vitres claires.

• Niveaux de carburant et de liquides : gardez votre réservoir d’essence au moins à moitié plein et faites l’appoint de liquide lave-glace avec une solution anti-buée si possible.

• Planifiez votre itinéraire : si possible, choisissez des itinéraires mieux drainés et moins exposés aux inondations.

Si vous êtes pris dans une tempête violente, il est important de ralentir et d’éviter les mouvements brusques. N’utilisez pas votre régulateur de vitesse dans ces conditions et évitez les flaques d’eau si possible. Si la visibilité tombe à presque zéro ou si la route devient impraticable, trouvez un endroit sûr, de préférence un parking ou l’accotement de la route, et attendez que les conditions s’améliorent. Ne vous arrêtez pas au milieu de la route.

ZoneConfort

Réunion santé et sécurité

Veuillez lire cette portion de la réunion de vive voix

Faites davantage d’efforts pour anticiper l’imprévu

La réunion de sécurité d’aujourd’hui porte sur la conscience situationnelle et la manière dont nous pouvons l’utiliser pour travailler en toute sécurité.

Même si vous avez suivi une bonne formation sur les dangers auxquels vous pourriez être confronté, il est toujours possible que quelque chose d’inattendu se produise.

Une urgence soudaine peut survenir qui n’a rien ou peu à voir avec votre travail, comme un incendie, une explosion, un déversement de substances dangereuses, un tremblement de terre ou une tempête violente et soudaine.

Les conséquences imprévues font partie de la vie humaine, mais cela ne signifie pas que nous ne devons pas essayer de les anticiper. Du point de vue de la santé et de la sécurité au travail, essayer d’être constamment conscient des risques que quelque chose tourne mal est un bon moyen de prévoir l’imprévisible.

C’est ce qu’on appelle souvent la conscience situationnelle : être conscient de ce qui se passe autour de soi, savoir où l’on est censé être et si quelqu’un ou quelque chose autour de soi constitue une menace pour sa santé et sa sécurité.

La conscience situationnelle est le processus continu qui consiste à percevoir ce qui se passe dans son

environnement, à comprendre comment ces informations sont liées aux risques actuels et futurs, et à anticiper comment ces dynamiques pourraient évoluer. Il ne s’agit pas simplement de remarquer ce qui se trouve autour de soi, mais d’évaluer activement les informations, de reconnaître les indices subtils et de prendre des décisions éclairées pour assurer sa propre sécurité et celle des autres. Dans la pratique, la conscience situationnelle combine observation, compréhension et projection, permettant aux individus de rester vigilants tant face aux routines habituelles qu’aux nouveaux dangers émergents.

Dans un environnement de travail, la conscience situationnelle joue un rôle essentiel dans la prévention des accidents et la réponse efficace aux situations d’urgence. Les travailleurs qui développent une forte conscience situationnelle sont mieux armés pour identifier les dangers potentiels avant qu’ils ne s’aggravent, communiquer les informations pertinentes à leurs collègues et adapter leur comportement en fonction de l’évolution des conditions. Que ce soit dans un bureau, sur un chantier ou dans un laboratoire, le maintien de la conscience situationnelle contribue à une culture de la sécurité en favorisant la vigilance, la préparation et la gestion proactive des risques.

Plusieurs facteurs peuvent compromettre votre conscience situationnelle et vous rendre moins apte à réagir de manière adéquate en cas d’imprévu :

• La complaisance.

• Le fait de travailler trop rapidement.

• La frustration.

• La distraction.

• La fatigue.

Nous pouvons améliorer notre conscience situationnelle en prenant

l’habitude de faire régulièrement une pause pour évaluer rapidement notre environnement de travail. Pour ce faire, posez-vous les questions suivantes :

• Y a-t-il quelque chose autour de moi qui représente une menace pour ma santé et ma sécurité et, si oui, dans quelle mesure ?

• La menace est-elle suffisamment importante pour que j’arrête de travailler ?

• Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour réduire cette menace afin de continuer à travailler en toute sécurité ?

Vous pouvez également utiliser la technique SLAM, qui consiste en quatre étapes simples :

STOP. Engagez votre esprit avant vos mains. Réfléchissez à la tâche que vous vous apprêtez à accomplir.

REGARDEZ votre lieu de travail et identifiez les dangers pour vous et vos collègues. Signalez-les immédiatement à votre supérieur hiérarchique.

ÉVALUEZ les effets que ces dangers pourraient avoir sur vous, vos collègues, les équipements, les procédures, les contraintes et l’environnement. Demandez-vous si vous disposez des connaissances, de la formation et des outils nécessaires pour effectuer la tâche en toute sécurité. Faites-le avec votre supérieur hiérarchique.

AGIR. Si vous ne vous sentez pas en sécurité, arrêtez de travailler. Informez vos collègues et votre supérieur hiérarchique des mesures que vous estimez nécessaires pour sécuriser la situation.

L’évaluation de votre environnement de travail doit être effectuée de manière continue, mais surtout lorsque vous commencez un nouveau projet, lorsque vous pensez que l’environnement de travail a changé depuis la dernière évaluation des risques et lorsque vous travaillez avec de nouveaux collègues ou des collègues différents.

Merci pour votre attention aujourd’hui.

Zone Confort est publié mensuellement par Smart Workplace Inc. www.smartworkplace.ca Tous droits réservés. ©2025. Les abonnés ont la permission de faire des copies de ce document pour fins de distribution sur leur lieu seulement. Appelez 1-888-655-4800 pour plus de copies. L’information présentée dans Zone Confort a été compilée de sources que nous croyons fiables. Cependant, il ne faut pas considérer que toutes les mesures acceptables de sécurité sont énumérées. Alors que tous les efforts nécessaires pour s’assurer que l’information et les conseils contenus dans cette publication proviennent de sources fiables et courantes sur les sujets traités ont été faits, Smart Workplace n’offre aucune garantie concernant l’exactitude et le caractère suffisant du contenu.

ZoneConfort

La conscience situationnelle ne se limite pas à simplement remarquer ce qui se trouve autour de vous.

Vrai Faux

2

1 SLAM signifie Stop, Look, Assess, Manage (Arrêtez-vous, regardez, évaluez, gérez).

Vrai Faux

3

L’évaluation de votre environnement de travail doit être effectuée en permanence, mais surtout lorsque vous commencez à travailler sur un nouveau projet.

Vrai Faux

ZoneConfort

Date de la réunion: _______________________________

Emplacement: ___________________________________

Heure de début: ________ Temps d’arrivée: _________

Demandez aux participants de signer cette page:

Questionnaire de la réunion

Faites davantage d’efforts pour anticiper l’imprévu

Les travailleurs qui développent une forte conscience situationnelle sont mieux équipés pour identifier les dangers potentiels avant qu’ils ne s’aggravent.

Vrai Faux

5

6

4 Réponses : 1 – Vrai, 2 – Vrai, 3 – Vrai, 4 – Vrai, 5 – Vrai, 6 – Vrai

Même si vous avez reçu une bonne formation sur les dangers auxquels vous pourriez être confronté, il est toujours possible que quelque chose d’inattendu se produise.

Vrai Faux

Vous devez toujours réfléchir à la tâche que vous vous apprêtez à accomplir avant de la réaliser

Vrai Faux

Feuille de présence

Faites davantage d’efforts pour anticiper l’imprévu

Sujet: __________________________________

Départment:_____________________________

Personne responsable de la réunion:

Zone Confort est publié mensuellement par Smart Workplace Inc. www.smartworkplace.ca Tous droits réservés. ©2025. Les abonnés ont la permission de faire des copies de ce document pour fins de distribution sur leur lieu seulement. Appelez 1-888-655-4800 pour plus de copies. L’information présentée dans Zone Confort a été compilée de sources que nous croyons fiables. Cependant, il ne faut pas considérer que toutes les mesures acceptables de sécurité sont énumérées. Alors que tous les efforts nécessaires pour s’assurer que l’information et les conseils contenus dans cette publication proviennent de sources fiables et courantes sur les sujets traités ont été faits, Smart Workplace n’offre aucune garantie concernant l’exactitude et le caractère suffisant du contenu.

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.