ZoneConfort

Novembre 2025 vol 24 numéro 11
![]()

Novembre 2025 vol 24 numéro 11

Remèdes miracles. Profiteurs. Journalisme à sensation. Quel que soit le nom que vous lui donniez, la diffusion de fausses informations existe depuis des générations. Mais aujourd’hui, nous sommes plus connectés que jamais. Nous partageons, aimons et republiions des conseils de santé, des remèdes et des avertissements à la vitesse de l’éclair. Une telle connectivité comporte un risque sérieux : la désinformation, en particulier lorsqu’il s’agit de santé et de sécurité.
Qu’il s’agisse d’une vidéo TikTok virale vantant des remèdes miracles ou d’un chatbot offrant des conseils médicaux, les conséquences d’agir sur la base de fausses informations peuvent être dangereuses.
Un exemple récent qui a semé la confusion est l’utilisation de l’acétaminophène pendant la grossesse. Malgré les recommandations officielles de Santé Canada et de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada affirmant son innocuité lorsqu’il est utilisé conformément aux instructions, des messages contradictoires provenant de responsables américains et d’influenceurs sur les réseaux sociaux ont suscité des craintes inutiles et des informations

erronées. Comment cela a-t-il pu se produire ?
En 2021, l’École de médecine Icahn du Mont Sinaï, en collaboration avec des experts d’institutions telles que l’École de santé publique T.H. Chan de Harvard, a soulevé des inquiétudes concernant l’utilisation de l’acétaminophène pendant la grossesse. Cela semble légitime, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas tout ce qui a été rapporté. Les chercheurs ont également souligné que les résultats n’établissaient pas de lien de causalité et que l’acétaminophène restait important pour traiter la fièvre et la douleur pendant la grossesse, qui peuvent ellesmêmes présenter des risques pour le développement du fœtus. De plus, les autorités sanitaires canadiennes ont examiné les preuves et les ont jugées insuffisantes. Santé Canada a réaffirmé que l’acétaminophène restait un traitement recommandé pour la douleur et la fièvre pendant la grossesse, à condition d’être utilisé à la dose efficace la plus faible et pendant la durée la plus courte possible.
Malgré cela, la désinformation s’est rapidement répandue, alimentée par des publications sur les réseaux sociaux,
• Consommez les protéines dont vous avez besoin
• Tâches d’entretien à domicile
• Sécurité des plates-formes aériennes
• Éviter les glissades et les trébuchements
• Conseils d’hydratation pour les travaux à chaud
• Qu’est-ce que la rhabdomyolyse ?
• Aérosols sur le lieu de travail
• COV à la maison
• Évitez la fatigue oculaire liée à l’utilisation d’un ordinateur
• Explication du strabisme
• Préparation à l’hiver
• Sensibilisation à la sécurité personnelle
• Le froid est synonyme d’habitudes d’hygiène
• Réunion sur la sécurité
Les glissades, trébuchements et chutes constituent un risque grave sur le lieu de travail
des titres sensationnels et même des déclarations de personnalités publiques. Voici quelques mesures pratiques que nous pouvons prendre pour nous assurer que les informations que nous lisons et partageons sont vraiment fiables :
Vérifiez vos sources. Utilisez des sites web fiables tels que Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada ou les autorités sanitaires provinciales.
Vérifiez les références. L’auteur est-il un professionnel de la santé agréé ou affilié à une institution réputée ?
Comparez les affirmations de plusieurs sources fiables. Si un seul site fait une affirmation audacieuse, soyez sceptique. Utilisez des plateformes de vérification des faits telles que le portail SIMDUT du Canada ou le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. L’université Queen’s recommande factcheck.org et snopes.com.
Vérifiez la date. Les directives en matière de santé évoluent. Assurez-vous que les informations sont à jour et reflètent les dernières recherches.
Méfiez-vous des signaux d’alerte. Méfiezvous des remèdes miracles, des théories du complot ou des conseils de santé « secrets ». Méfiez-vous des influenceurs qui font la promotion de produits sans avoir de qualifications médicales.
Lisez les rapports dans leur intégralité. Les « pièges à clics » ou les trois premières lignes d’un article que vous pouvez lire en ligne sans abonnement ne vous fournissent pas toutes les informations dont vous avez besoin.
Utilisez l’IA de manière responsable. Lorsque vous utilisez des chatbots, ne vous fiez jamais uniquement à leurs conseils pour prendre des décisions médicales. Utilisez-les pour recueillir des informations générales, mais consultez un professionnel de santé avant d’agir.

partenaires en communication santé et sécurité
Éditeur: Stefan Dreesen
Ventes: Alan Haycroft | Liz Slobodin | Kevin Harvey
Éditrice: Kate Van Hoof-Peeren
Auteurs Collaboratuers: Bryden Winsby
SANS FRAIS: 1-888-655-4800
info@smartworkplace.ca www.smartworkplace.ca
(NC) Les conseils en matière de santé, de bien-être et de nutrition sont omniprésents, mais il est facile d’en oublier les principes fondamentaux. Par exemple, les protéines sont essentielles à la croissance et à la bonne santé de l’organisme, mais quelle quantité faut-il en consommer chaque jour ?
Voici trois conseils pour savoir si vous consommez suffisamment de cet important nutriment.
1) Apprenez à reconnaître les signes d’une carence en protéines. Les protéines sont essentielles à la croissance et au développement, et elles sont présentes dans toutes les parties du corps, des cheveux et de la peau aux muscles et aux os. Elles contribuent à la formation et à la réparation des tissus et des cellules et soutiennent des processus vitaux tels que la fonction immunitaire et la production d’hormones. Si vous n’en consommez pas suffisamment, vous pouvez remarquer des signes tels que :
Cheveux et ongles cassants.
Faim fréquente.
Fatigue.
Faible immunité.
Sautes d’humeur.
Difficultés de concentration.
Ces symptômes sont souvent liés à l’influence des protéines sur le niveau d’énergie et les fonctions cérébrales.
2) Demandez conseil à un expert. Les besoins en protéines varient en fonction de votre âge, de votre mode de vie et de vos objectifs de santé. Munissez-vous des bonnes informations : la quantité de protéines dont vous avez besoin, les meilleures sources de protéines et comment savoir si vous n’en consommez pas suffisamment.
L’idéal est de consulter un diététicien agréé, mais vous pouvez également consulter des ressources en ligne, qui peuvent vous fournir des conseils simples et pratiques sur la quantité de protéines dont vous avez besoin, les options recommandées et des idées de recettes. Vérifiez toujours vos sources avant de suivre les conseils trouvés en ligne.
3) Sachez d’où proviennent vos protéines. Les protéines complètes, qui contiennent les acides aminés essentiels dont votre corps a besoin pour fonctionner, se trouvent principalement dans les produits d’origine animale tels que la viande, la volaille, les œufs et les produits laitiers.
Les collations telles que les yaourts, les fromages et les noix peuvent être des options pratiques et riches en protéines. Mais surveillez l’étiquette : certaines collations riches en protéines peuvent également être riches en sucre ou en additifs. Privilégiez les aliments complets lorsque cela est possible.

(NC) Le climat hivernal canadien peut être imprévisible. C’est pourquoi il est recommandé de vous assurer que vous et votre maison êtes prêts à affronter les températures froides.
Assurez-vous que votre chaudière fonctionne correctement. Prenez rendez-vous pour une inspection de votre chaudière avant l’arrivée de l’hiver. Les délais d’attente peuvent être plus longs à mesure que la saison avance, et c’est le pire moment pour se passer de chauffage. Un entretien et des inspections réguliers peuvent également vous faire économiser de l’argent à long terme.
Vérifiez vos cheminées et vos appareils de chauffage au bois. Ils doivent être nettoyés et inspectés par un professionnel qualifié.
Vérifiez s’il y a des courants d’air et des espaces supplémentaires. Inspectez vos fenêtres et vos portes pour détecter les endroits où vous pouvez sentir l’air froid et appliquez des coupe-froid ou du mastic. La chaleur monte, alors commencez par le sous-sol. Laissez entrer la chaleur naturelle et la lumière du soleil en ouvrant les rideaux et les stores le matin et en les fermant le soir pour conserver la chaleur.
Protégez vos tuyaux. L’eau se dilate lorsqu’elle gèle, donc les vagues de froid intense peuvent faire éclater vos tuyaux. Dans le cadre de vos préparatifs pour l’hiver, coupez l’alimentation en eau de tous les robinets extérieurs, puis ouvrezles pour les vider complètement. Laissez les robinets ouverts jusqu’au printemps. Débranchez les tuyaux d’arrosage et videz-les complètement. Rangez-les dans un endroit chaud afin que l’eau résiduelle ne gèle pas.
Rangez les articles saisonniers. Si vous ne l’avez pas déjà fait, rangez vos tables et chaises de jardin, ainsi que votre barbecue, si vous ne prévoyez pas de les utiliser pendant l’hiver. Lavez-les à l’eau savonneuse et séchez-les avant de les ranger. Pour éviter la rouille sur les grilles de barbecue, badigeonnez-les d’huile végétale et placez un protège-grille dessus.
Préparez votre système d’arrosage. Avant l’arrivée du gel, vidangez votre système d’arrosage ou d’irrigation et faites appel à un professionnel pour effectuer les réparations nécessaires. Assurez-vous que les têtes d’arrosage sont correctement marquées afin d’éviter toute erreur coûteuse lors du déneigement.
L’information présentée dans Zone Santé provient de sources que nous croyons être exactes et fiables. Cependant, il ne faut pas assumer que toutes les mesures acceptables sont contenues dans cet article ou que des mesures supplémentaires ne sont pas nécessaires lors de situations particulières ou exceptionnelles ou par les propres procédures de votre entreprise ou par les lois fédérales ou les lois de l’état/provinciales ou les lois d’intérêt local. La mise en oeuvre de cette information sur un lieu de travail spécifique devrait être tout d’abord révisée par un professio
Le travail en hauteur est une exigence courante dans de nombreux secteurs à travers le pays, de la construction et la maintenance aux télécommunications et aux services publics. Les plates-formes élévatrices, telles que les nacelles à flèche et les nacelles à ciseaux, offrent une solution pratique pour accéder aux zones de travail en hauteur. Cependant, elles présentent également des risques sérieux si elles ne sont pas utilisées correctement.
Les chutes de hauteur restent l’une des principales causes d’accidents du travail et de décès au Canada. Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST), une protection contre les chutes est nécessaire lorsque les travailleurs sont exposés à une chute de plus de 3 mètres.
Lors de l’utilisation de plates-formes élévatrices, il est essentiel de porter tout l’équipement de retenue, tel qu’un harnais complet relié à un point d’ancrage approprié. Cet équipement permet d’éviter des blessures graves ou mortelles en cas de chute et assure la sécurité du travailleur en cas de mouvement inattendu ou de renversement de la plate-forme. L’utilisation d’un dispositif antichute est conforme à la réglementation canadienne, y compris celle établie par des organismes provinciaux tels que WorkSafeBC, WSIB (Ontario) et CNESST (Québec).
Voici quelques bonnes pratiques à suivre lorsque vous travaillez avec des nacelles élévatrices :
Inspectez l’équipement avant de l’utiliser. Vérifiez que la nacelle, le harnais, la longe et les points d’ancrage ne présentent pas de dommages ou d’usure. Assurez-vous que la nacelle est correctement entretenue et
inspectée conformément aux directives du fabricant.
Utilisez le bon système de protection contre les chutes. Portez toujours un harnais complet approuvé par la CSA.Connectezvous à un point d’ancrage désigné à l’intérieur de la plate-forme, jamais à des structures externes.
Restez à l’intérieur des garde-corps. Ne grimpez pas et ne vous penchez pas pardessus les garde-corps. Gardez les deux pieds fermement posés sur le sol de la plateforme.
Évitez la surcharge. Respectez la capacité de charge de la plate-forme, y compris les outils et les matériaux. Répartissez le poids de manière uniforme pour maintenir la stabilité.
Soyez conscient de votre environnement. Faites attention aux dangers au-dessus de votre tête, comme les lignes électriques. Assurez-vous que le sol est stable et plat avant d’utiliser l’élévateur.
Suivez une formation adéquate. Les opérateurs doivent être formés et certifiés pour utiliser les plates-formes aériennes. La formation doit inclure les procédures d’urgence, la manipulation de l’équipement et la protection contre les chutes.
Travailler en hauteur avec des platesformes aériennes peut être sûr et efficace, à condition de prendre les précautions nécessaires. Le port d’un équipement antichute n’est pas seulement une exigence réglementaire, c’est une mesure qui peut sauver des vies. En suivant les meilleures pratiques et en se tenant informés, les travailleurs canadiens peuvent se protéger eux-mêmes et leurs collègues lorsqu’ils effectuent des tâches en hauteur.

Les glissades, les trébuchements et les chutes font partie des incidents les plus courants sur le lieu de travail et entraînent souvent des blessures qui auraient pu être facilement évitées. Que vous travailliez dans un bureau, un entrepôt ou un environnement industriel, le maintien d’un espace de travail sûr est la responsabilité de tous.
Prenons l’exemple suivant : Jordan, un technicien d’entrepôt, marchait rapidement pour aller chercher un outil lorsqu’il a glissé sur une petite flaque d’eau près du quai de chargement. La flaque n’avait pas été nettoyée et il n’y avait aucun panneau d’avertissement. Jordan est tombé lourdement, s’est blessé au poignet et a manqué deux semaines de travail.
La prévention des glissades, des trébuchements et des chutes commence par la sensibilisation et l’action. En pratiquant un bon entretien et en restant vigilant, nous pouvons tous contribuer à créer un lieu de travail plus sûr et plus productif pour tous.
Un bon entretien ne se limite pas à la propreté, c’est une pratique de sécurité essentielle. Il comprend :
* Nettoyer rapidement les déversements et signaler les zones humides à l’aide de panneaux.
* Garder les allées dégagées de tout cordon, boîte ou encombrement.
* Assurer un éclairage adéquat dans toutes les zones de travail.
* La fixation des tapis ou moquettes qui pourraient se déplacer sous les pieds.
* Le signalement immédiat des dangers aux superviseurs ou aux responsables de la sécurité.
Voici quelques conseils supplémentaires pour éviter les glissades et les trébuchements :
* Portez des chaussures appropriées avec une bonne adhérence.
* Évitez de vous précipiter, prenez votre temps et restez vigilant.
* Utilisez les rampes dans les escaliers et les rampes d’accès.
* Ne téléphonez pas lorsque vous marchez dans les zones de travail.
* Participez régulièrement à des formations et à des remises à niveau en matière de sécurité.

La rhabdomyolyse est une affection médicale relativement rare mais grave qui peut entraîner une invalidité permanente ou la mort.
Souvent appelée simplement « rhabdo », elle est peut-être mieux connue chez les athlètes de haut niveau et les personnes qui pratiquent des exercices physiques intenses, mais elle peut également survenir dans un environnement de travail.
La rhabdomyolyse survient lorsque les tissus musculaires endommagés libèrent leurs protéines et leurs électrolytes dans le sang. Ces substances peuvent endommager les organes d’une personne et entraîner :
• Des rythmes cardiaques dangereux (arythmies).
• Des convulsions.
• Des lésions rénales ou une insuffisance rénale.
• Des nausées et des vomissements.
Sur le lieu de travail, le risque est accru par les emplois physiquement exigeants dans des environnements chauds, tels que l’aménagement paysager ou la lutte contre les incendies, qui peuvent être exacerbés par des équipements de protection emprisonnant la chaleur, la déshydratation ou des augmentations soudaines de l’effort physique.
Les personnes qui développent une rhabdo peuvent présenter un ou plusieurs des symptômes suivants :
• Crampes, douleurs ou courbatures musculaires plus sévères que prévu
• Urine foncée (couleur thé ou cola)
• Sensation de faiblesse ou de fatigue, incapacité à accomplir des tâches que vous étiez capable d’accomplir auparavant.
Le risque peut également être accru par des comportements personnels négatifs, tels que la consommation de drogues illégales, la consommation excessive d’alcool, la prise de compléments alimentaires tels que la créatine et l’éphédra, et la consommation de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants.
Les médicaments constituent un autre facteur de risque. Il s’agit par exemple de certains antibiotiques et antidépresseurs, des médicaments contre le cholestérol et des médicaments contre le rhume et les allergies.
Un diagnostic et un traitement précoces peuvent prévenir le décès et l’invalidité. Il est important de savoir que les symptômes seuls ne permettent pas de déterminer si vous souffrez de rhabdomyolyse. La seule façon d’en être sûr est de consulter un professionnel de santé, qui pourra prescrire des analyses sanguines pour mesurer le taux de créatine kinase (CK), un marqueur des lésions musculaires. Des analyses répétées sont nécessaires pour voir si le taux de CK augmente ou diminue.
La rhabdomyolyse est traitée par perfusion intraveineuse afin d’éliminer les toxines et de prévenir les lésions rénales, en particulier dans les premiers jours suivant l’apparition des symptômes. D’autres traitements consistent à corriger les déséquilibres électrolytiques, en particulier l’hyperkaliémie, à administrer des médicaments tels que le bicarbonate pour aider les reins et, dans les cas graves, à recourir à la dialyse en cas d’insuffisance rénale aiguë.
Voici quelques conseils pour prévenir et gérer la rhabdomyolyse :
• Buvez beaucoup avant, pendant et après le travail.
• Évitez les augmentations soudaines et importantes de l’activité physique afin de permettre à votre corps de s’adapter.
• Habituez-vous progressivement à travailler dans des conditions de chaleur.
• Veillez à respecter un bon équilibre entre repos et travail pendant les périodes de travail intense.
• Écoutez votre corps. Arrêtez si vous ressentez une douleur extrême ou des symptômes de rhabdomyolyse.
• Évitez les stimulants : limitez la consommation de stimulants tels que les boissons énergisantes avant d’effectuer des tâches physiquement exigeantes.
Sécurité
Travailler dans des environnements à haute température, tels que la lutte contre les incendies, les cuisines, les fonderies ou à proximité de fours industriels, peut rapidement entraîner une déshydratation, un stress thermique et de la fatigue. Rester hydraté n’est pas seulement une question de confort, c’est un élément essentiel pour rester en sécurité et maintenir ses performances au travail.
L’hydratation est un moyen simple mais efficace de protéger votre santé dans les environnements de travail chauds. Que vous combattiez des flammes ou que vous travailliez à proximité d’un four chaud, rester hydraté vous aide à rester alerte, en sécurité et en forme.
Lorsque votre corps se réchauffe, il transpire pour se refroidir. Mais la transpiration entraîne une perte de liquide, ce qui peut conduire à :
• Une déshydratation.
• Des maux de tête et des vertiges.
• Une baisse de concentration.
• Un épuisement ou un coup de chaleur. Même une légère déshydratation peut nuire aux performances physiques et mentales, augmentant ainsi le risque d’accidents. Voici quelques conseils pour rester hydraté au travail.
• Buvez de l’eau régulièrement. N’attendez pas d’avoir soif. Essayez de boire de petites quantités d’eau toutes les 15 à 20 minutes lorsque vous travaillez dans un environnement chaud.
• Évitez les boissons sucrées ou caféinées. Elles peuvent contribuer à la déshydratation. L’eau est la meilleure boisson, mais les boissons électrolytiques peuvent être utiles en cas de transpiration prolongée.
• Commencez par vous hydrater. Buvez de l’eau avant de commencer votre journée de travail. Si vous commencez la journée déshydraté, il sera plus difficile de rattraper votre retard.
• Faites des pauses dans des endroits frais. Reposez-vous dans des espaces ombragés ou climatisés lorsque cela est possible afin de réduire le stress thermique.
• Mangez des aliments hydratants. Les fruits tels que la pastèque, les oranges et les concombres aident à reconstituer les réserves d’eau et fournissent des nutriments.
Les composés organiques volatils (COV) sont des produits chimiques qui s’évaporent facilement dans l’air à température ambiante. Si certains COV sont inoffensifs en petites quantités, d’autres peuvent contribuer à la pollution de l’air intérieur et présenter des risques pour la santé, en particulier en cas d’exposition fréquente ou prolongée.

Vous pensez peut-être que vous ne les rencontrez que sur votre lieu de travail, mais les COV sont également présents dans des produits ménagers auxquels vous ne vous attendez pas, notamment :
* Les désodorisants et les bougies parfumées.
* Les produits d’entretien et les désinfectants.
* Les peintures, les vernis et les adhésifs.
* Les produits de soins personnels tels que les vernis à ongles, les laques et les parfums.
* Les vêtements nettoyés à sec.
* Les meubles et tapis neufs (en raison des émanations).
Ces produits libèrent des COV dans l’air, parfois pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines après leur utilisation.
L’exposition aux COV peut entraîner des maux de tête, des vertiges et des effets à long terme sur la santé. Une mauvaise ventilation peut aggraver ces effets, en particulier dans les maisons hermétiquement fermées ou pendant les mois d’hiver, lorsque les fenêtres sont rarement ouvertes.
Pour réduire votre exposition et protéger votre environnement domestique :
• Choisissez des produits à faible teneur en COV ou sans COV dans la mesure du possible.
• Utilisez les produits dans des pièces bien ventilées : ouvrez les fenêtres ou utilisez des ventilateurs d’extraction, même pendant les mois d’hiver.
• Conservez les produits chimiques dans des récipients hermétiques, loin des pièces à vivre.
• Limitez l’utilisation de désodorisants et de produits parfumés, en particulier dans les chambres à coucher ou les chambres d’enfants.
• Laissez les nouveaux meubles ou tapis se dégazer dans un garage ou une pièce bien ventilée avant de les installer dans les pièces à vivre.

Le mot « aérosol » est très souvent associé aux récipients sous pression (bombes aérosols) qui diffusent une grande variété de produits courants, allant des laques pour cheveux et désodorisants aux peintures et pesticides.
Bon nombre de ces produits sont utilisés sur le lieu de travail, mais les bombes aérosols ne sont pas la seule source de risques liés aux aérosols que vous pouvez rencontrer dans le cadre de votre activité professionnelle.
Ce terme désigne en fait simplement une suspension de fines particules solides ou de gouttelettes liquides dans un gaz, le plus souvent l’air. Ces particules peuvent provenir de sources naturelles telles que la poussière, le sel marin et les cendres volcaniques, ou d’activités humaines telles que la combustion de combustibles fossiles, les processus industriels et les produits commerciaux.
L’exposition à ces particules peut provoquer de graves maladies respiratoires et d’autres problèmes de santé.
Les risques liés aux aérosols se répartissent généralement en trois catégories : Chimiques
• Les composés organiques volatils (COV) sont présents dans de nombreux nettoyants en spray, peintures, adhésifs et désodorisants. Les COV peuvent provoquer des problèmes à court terme tels que des irritations des yeux et des voies respiratoires, des maux de tête et des nausées. Une exposition à long terme est associée à des problèmes de santé plus graves tels que des lésions hépatiques et rénales, des effets sur le système nerveux central et des cancers.
• Les fumées, les gaz et la fumée générés par les processus de soudage, de combustion ou de fabrication présentent des risques importants pour les voies respiratoires, le système cardiovasculaire et sont cancérigènes.
• Les substances toxiques sous forme d’aérosols peuvent être facilement inhalées, absorbées par la peau ou ingérées.
Biologiques (bioaérosols)
• Les micro-organismes tels que les virus et les bactéries peuvent être transmis par voie aérienne lors de la respiration, de la toux ou de certaines procédures dans les établissements de santé et les laboratoires.
• Les agents allergènes en suspension dans l’air, tels que les spores de moisissure, le pollen et les squames animales, peuvent provoquer des réactions allergiques, de l’asthme et d’autres
symptômes respiratoires.
• L’inhalation est la voie d’entrée la plus courante pour les bioaérosols, mais le simple fait de toucher des surfaces contaminées peut également entraîner des maladies.
Physiques
• Récipients sous pression. Les bombes aérosols contiennent des propulseurs sous pression qui peuvent provoquer leur explosion ou leur rupture en cas de mauvaise manipulation, d’exposition à la chaleur ou de perforation. Cela crée des risques de blessures par impact, d’incendie ou de brûlures.
• Inflammabilité. De nombreux produits aérosols contiennent des ingrédients inflammables. Lorsqu’ils sont pulvérisés sous forme de fine brume, ils peuvent créer un mélange de vapeurs explosif qui s’enflamme facilement au contact d’étincelles, de chaleur ou de flammes nues.
Pour gérer efficacement les risques liés aux aérosols, il convient de mettre en œuvre une combinaison de mesures, en suivant ce que l’on appelle la hiérarchie des contrôles :
• Supprimer complètement le processus ou la substance dangereuse ou la remplacer par des alternatives plus sûres.
• Mettre en place des contrôles techniques, notamment des systèmes de ventilation, afin de capturer et d’éliminer les contaminants à la source avant qu’ils ne se dispersent dans l’air, ou de remplacer l’air contaminé par de l’air frais afin de réduire la concentration globale. D’autres méthodes consistent à enfermer et isoler les processus afin d’empêcher la libération d’aérosols dans l’environnement de travail, à pulvériser de l’eau lors des activités générant de la poussière et à utiliser des filtres à particules à haute efficacité (HEPA) dans les systèmes de ventilation et les purificateurs d’air portables.
• Des contrôles administratifs, tels que l’application de procédures pour la manipulation, le stockage et l’élimination appropriés des produits chimiques. L’ajustement des horaires de travail peut réduire le temps d’exposition individuel en alternant les tâches ou en effectuant les processus dangereux lorsque moins de travailleurs sont présents.
• Des équipements de protection individuelle (EPI), qui peuvent inclure une protection respiratoire appropriée, des lunettes ou des écrans faciaux et des vêtements, des gants ou des combinaisons pour éviter tout contact avec la peau.
Vous passez de longues heures devant un écran d’ordinateur ? Vous n’êtes pas seul. Comme nous sommes de plus en plus nombreux à passer de longues heures devant des écrans, la fatigue oculaire numérique, également appelée syndrome de vision informatique, devient un problème courant.
Les symptômes comprennent la sécheresse oculaire, une vision trouble, des maux de tête et des douleurs au cou ou aux épaules. Selon la Société canadienne d’ophtalmologie (COS), le temps passé devant un écran est un facteur croissant de gêne oculaire et même de problèmes de vision à long terme comme la myopie.
Regarder fixement un écran réduit la fréquence des clignements des yeux, ce qui peut entraîner une sécheresse et une irritation oculaires. Une mauvaise posture et un mauvais éclairage peuvent également contribuer à la fatigue musculaire et aux maux de tête. À long terme, ces problèmes peuvent affecter la productivité et le bien-être général.

Préservez la santé de vos yeux et maintenez votre productivité à un niveau élevé grâce à ces stratégies simples :
• Suivez la règle 20-20-20. Toutes les 20 minutes, regardez quelque chose situé à 20 pieds (environ 6 mètres) pendant 20 secondes.
* Réglez la configuration de votre écran. Placez votre moniteur à environ une longueur de bras et légèrement en dessous du niveau des yeux.
• Utilisez un éclairage approprié. Réduisez au minimum les reflets provenant des fenêtres et des plafonniers. Utilisez un éclairage de travail si nécessaire.
• Clignez souvent des yeux. Cligner des yeux aide à garder vos yeux humides et réduit la sécheresse.
• Faites des pauses régulières. Levez-vous, étirez-vous et bougez toutes les heures pour rafraîchir votre corps et vos yeux.
• Envisagez d’utiliser des filtres de lumière bleue. Utilisez les paramètres de l’écran ou des lunettes qui réduisent l’exposition à la lumière bleue. N’attendez pas que les symptômes s’aggravent. Prenez rendez-vous pour des examens oculaires réguliers, même si vous ne portez pas de lunettes. La santé oculaire est essentielle à votre bien-être général et à vos performances professionnelles.

L’œil paresseux, connu sous le nom médical d’amblyopie, est un trouble du développement de la vision dans lequel un œil ne parvient pas à atteindre une acuité visuelle normale, même avec des lunettes ou des lentilles de contact. Il apparaît généralement pendant la petite enfance ou l’enfance et constitue la cause la plus fréquente de perte de vision chez les enfants.
L’amblyopie survient lorsque le cerveau favorise un œil par rapport à l’autre, souvent en raison d’une mauvaise transmission visuelle de la part de l’œil le plus faible. Au fil du temps, le cerveau supprime les signaux provenant de l’œil affecté, ce qui entraîne une diminution de la vision.
Les symptômes peuvent être subtils et comprennent notamment :
• Une mauvaise perception de la profondeur
• Le fait de plisser les yeux ou de fermer un œil
• L’inclinaison de la tête
• Des yeux qui ne semblent pas fonctionner ensemble
• Un œil qui dérive vers l’intérieur ou l’extérieur
• Des chocs fréquents contre des objets, en particulier d’un côté
L’œil paresseux peut avoir un impact significatif sur la perception spatiale et la perception de la profondeur, qui sont essentielles pour les tâches quotidiennes. Cela peut entraîner :
• Un risque accru d’accidents tels que trébucher ou heurter des objets.
• Des difficultés à conduire, en particulier à évaluer les distances.
• Des difficultés dans la pratique d’un sport ou d’activités physiques.
• Des risques sur le lieu de travail, en particulier dans les environnements nécessitant une coordination visuelle précise. Chez les enfants, ces problèmes peuvent affecter leur développement et leur confiance en eux, tandis que chez les adultes, une amblyopie non traitée peut limiter les choix de carrière ou l’autonomie au quotidien. Une idée fausse courante est que l’amblyopie ne peut être traitée que pendant l’enfance. Bien qu’une intervention précoce soit idéale, les adultes peuvent également bénéficier d’un traitement. Des recherches récentes ont montré que le cerveau adulte conserve un degré surprenant de neuroplasticité, ce qui signifie qu’il peut encore s’adapter et améliorer la fonction visuelle.
La thérapie visuelle, les exercices structurés et même les technologies telles que la réalité virtuelle se sont avérés efficaces pour aider les adultes à renforcer leur œil le plus faible et à améliorer leur vision binoculaire. Si vous pensez souffrir de cette affection, il n’est pas trop tard. Discutez des options qui s’offrent à vous avec un professionnel de santé.
Un diagnostic précoce reste la meilleure solution pour vos enfants. Des examens oculaires de routine sont essentiels, en particulier entre 3 et 5 ans. Si vous avez des antécédents familiaux de troubles oculaires, vos enfants doivent être surveillés de près. Un traitement précoce permet souvent une guérison complète, tandis qu’un traitement tardif peut entraîner une perte de vision permanente.
(NC) Les phénomènes météorologiques violents étant de plus en plus fréquents, il est essentiel de préparer votre voiture et votre maison aux situations d’urgence afin de pouvoir affronter l’hiver en toute confiance. Voici quelques conseils : À la maison :
Préparez-vous à une tempête en constituant une trousse d’urgence bien approvisionnée en produits de première nécessité, tels que des réserves d’eau pour trois jours, des denrées non périssables, un ouvre-boîte manuel, une lampe de poche à manivelle, une trousse de premiers secours, un outil multifonction et des piles de rechange.
Testez vos détecteurs de monoxyde de carbone tous les six mois pour vous assurer qu’ils fonctionnent correctement et remplacez leurs piles. De nombreux détecteurs intelligents pour la maison effectuent des autocontrôles de sécurité mensuels pour vous éviter d’avoir à vous poser des questions.
Faites entretenir votre chaudière et tout autre équipement de chauffage chaque année afin de vous assurer qu’ils fonctionnent de manière sûre et efficace. Cette mesure peut aider à prévenir les pannes imprévues pendant une tempête. Si vous utilisez des radiateurs d’appoint, assurez-vous qu’ils sont branchés directement sur une prise murale et éteignez-les lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
En cas de panne de courant, n’ouvrez votre réfrigérateur ou votre congélateur que lorsque cela est nécessaire afin de prolonger la durée de conservation de vos aliments. Envisagez d’acheter des glacières à piles ou à énergie solaire pour conserver les denrées périssables.
Sur la route :
Avant de partir, vérifiez toujours les prévisions météorologiques. Tenez compte des alertes météorologiques et évitez de conduire dans de mauvaises conditions.
Si vous vous retrouvez bloqué ou retardé en raison de conditions météorologiques difficiles ou de mauvaises conditions routières, un réservoir plein d’essence vous aidera à rester au chaud. Il suffit de mettre le moteur en marche et de faire fonctionner le chauffage pendant 10 minutes toutes les heures. N’oubliez pas d’entrouvrir une fenêtre pour assurer une bonne ventilation. Si vous avez un véhicule électrique, privilégiez l’utilisation des sièges ou des volants chauffants afin de prolonger l’autonomie restante de la batterie de votre voiture.

(NC) Avec l’arrivée de l’hiver, c’est le moment de vous assurer que votre véhicule est prêt pour la saison froide. Du changement indispensable des pneus aux stratégies intelligentes de remisage, ces conseils pratiques vous permettront de bien préparer votre voiture.
Les pneus d’hiver sont indispensables Si vous ne l’avez pas encore fait, il est temps de remplacer vos pneus toutes saisons par des pneus d’hiver.
Les pneus d’hiver sont conçus pour offrir une traction supérieure sur les routes enneigées et verglacées, ce qui peut faire toute la différence lorsque les températures baissent.
Assurez-vous que vos pneus portent le symbole de la montagne et du flocon de neige, gage de qualité. De plus, surveillez régulièrement la pression de vos pneus, car le froid peut la faire baisser, ce qui peut affecter la maniabilité de votre voiture.
Protégez votre véhicule pendant son entreposage
Si vous garez votre voiture jusqu’au printemps, parlez-en à votre assureur. Vous pourriez avoir droit à une réduction sur votre assurance automobile afin de rester couvert tout au long de la saison contre les risques potentiels tels que le vol ou les dommages causés par les tempêtes hivernales.
Avant de remiser votre voiture, nettoyez-la soigneusement afin d’éviter que la saleté
et la crasse ne causent des dommages pendant la période de remisage. Remplissez le réservoir d’essence pour éviter la condensation, gonflez les pneus à la pression recommandée et envisagez d’utiliser une housse de voiture pour la protéger de la poussière et de l’humidité. Restez en sécurité cet hiver en prenant des précautions supplémentaires
Ralentissez : lorsque vous conduisez, roulez doucement et prévoyez plus de temps pour atteindre votre destination. Même lorsque les routes semblent dégagées, elles peuvent être glissantes en raison du verglas.
Vérifiez vos essuie-glaces et vos liquides : assurez-vous que vos balais d’essuieglaces sont en bon état et envisagez d’utiliser un liquide lave-glace antigel pour maintenir une bonne visibilité par temps froid.
Ne roulez pas avec le réservoir vide : garder le réservoir au moins à moitié plein empêche les conduites de carburant de geler et ajoute un poids supplémentaire pour une meilleure traction.
Prenez une longueur d’avance sur la saison en mettant en œuvre ces conseils simples et efficaces pour préparer votre voiture à l’hiver. Non seulement vous augmenterez votre sécurité sur la route, mais vous protégerez également votre voiture des éléments les plus rudes, ce qui vous permettra de passer la saison en toute tranquillité.

À mesure que l’automne s’installe et que l’hiver approche, les Canadiens voient les journées raccourcir, ce qui signifie qu’ils passent plus de temps dans l’obscurité au cours de leurs activités quotidiennes. Que vous promeniez votre chien après le souper, que vous vous rendiez à votre voiture avant le lever du soleil ou que vous alliez courir en soirée, il est important de prendre des mesures pour assurer votre sécurité personnelle.
Les journées plus courtes ne doivent pas nécessairement être synonymes de risques accrus. En restant vigilant, en planifiant à l’avance et en vous fiant à votre instinct, vous pouvez vaquer à vos occupations quotidiennes en toute sécurité, même dans l’obscurité. La sécurité personnelle repose sur la vigilance, la préparation et la confiance.
Les situations courantes auxquelles vous ne pensez pas à la fin du printemps et en été nécessitent une vigilance accrue lorsque la nuit tombe tôt en hiver. Voici quelques exemples :
• Promenades ou jogging en soirée : la visibilité réduite rend plus difficile la détection des dangers ou des personnes autour de vous. Les chemins peu éclairés et les rues calmes peuvent donner un sentiment d’isolement.
• Trajets domicile-travail : que vous marchiez vers votre voiture tôt le matin ou que vous rentriez chez vous après le coucher du soleil, les parkings et les arrêts de transport en commun peuvent sembler moins sûrs dans l’obscurité.
• Faire des courses après le crépuscule : les supermarchés, les pharmacies et les centres commerciaux sont peut-être bien éclairés à l’intérieur, mais les parkings et les allées peuvent être sombres et calmes.
Voici quelques conseils pour rester vigilant : 1. Restez dans les zones bien éclairées. Choisissez des itinéraires avec des lampadaires ou des chemins éclairés. Évitez les raccourcis à travers les ruelles, les parcs ou les zones mal éclairées.
2. *Gardez votre téléphone à portée de main, mais sans vous laisser distraire. Ayez votre téléphone à portée de main en cas d’urgence, mais évitez de marcher tout en envoyant des SMS ou en faisant défiler votre écran. Restez attentif à votre environnement.
3. Marchez avec assurance. Gardez la tête haute, les épaules en arrière et marchez d’un pas décidé. Avoir l’air confiant peut dissuader les personnes mal intentionnées. 4. Utilisez le système de binômes lorsque c’est possible. Marchez ou courez avec un ami, surtout dans des zones inconnues ou isolées.
5. Emportez un dispositif de sécurité personnel. Envisagez d’emporter un sifflet, une lampe de poche ou une alarme personnelle. Certaines applications vous permettent également de partager votre position avec des contacts de confiance.
6. Faites confiance à votre instinct. Si quelque chose vous semble anormal, qu’il s’agisse d’une personne, d’un véhicule ou d’une situation, ne l’ignorez pas. Changez de direction, demandez de l’aide ou appelez quelqu’un.
Si vous vous trouvez dans une situation où vous vous sentez menacé ou en danger, rendez-vous dans un endroit sûr. Dirigezvous vers un endroit fréquenté ou bien éclairé, comme un magasin, un café ou une station de transport en commun. Utilisez votre téléphone pour contacter un ami, un membre de votre famille ou les services d’urgence.
Voici quelques conseils supplémentaires :
• Si vous vous sentez menacé, attirez l’attention en criant ou en utilisant une alarme personnelle.
• N’hésitez pas à signaler tout comportement suspect dont vous êtes victime ou témoin aux autorités locales ou au service de sécurité de l’immeuble.
À mesure que les jours raccourcissent et se refroidissent, les Canadiens passent naturellement plus de temps à l’intérieur, les fenêtres fermées et le chauffage allumé. Si les environnements confortables sont les bienvenus, ils créent également des conditions idéales pour la propagation rapide des germes. Les bureaux, les salles de pause et les espaces communs peuvent devenir des foyers de maladie si les pratiques d’hygiène ne sont pas respectées.
Les maladies peuvent se propager plus rapidement pendant les mois les plus froids, car les virus et les bactéries en suspension dans l’air peuvent rester piégés dans les pièces dont les fenêtres sont fermées ou qui sont mal ventilées. L’air sec à l’intérieur peut irriter les voies nasales, facilitant ainsi la pénétration des virus dans l’organisme. Passer plus de temps à l’intérieur signifie être en contact plus étroit avec les autres, ce qui augmente le risque de transmission. Voici quelques conseils d’hygiène à garder à l’esprit, en particulier à cette période de l’année :
1. Lavez-vous souvent les mains. Utilisez de l’eau et du savon pendant au moins 20 secondes, en particulier après avoir toussé, éternué ou touché des surfaces communes.
2. Utilisez un désinfectant pour les mains Gardez un flacon sur votre bureau ou dans votre sac pour les moments où vous n’avez pas accès à de l’eau et du savon.
3. Évitez de vous toucher le visage. Les germes peuvent pénétrer par les yeux, le nez et la bouche, en particulier après avoir touché des surfaces contaminées.
4. Nettoyez les équipements communs. Essuyez régulièrement les claviers, les téléphones et les bureaux avec des lingettes désinfectantes.
5. Couvrez votre bouche lorsque vous toussez ou éternuez. Utilisez un mouchoir ou votre coude, et non vos mains, et jetez immédiatement les mouchoirs.
6. Restez chez vous si vous êtes malade. Ne « serrez pas les dents » si vous avez un rhume ou la grippe. Se reposer chez soi aide à guérir et protège vos collègues.
Voici quelques conseils pour les espaces intérieurs communs :
• Améliorez la ventilation en ouvrant brièvement les fenêtres ou en utilisant des purificateurs d’air.
• Évitez les rassemblements dans les petites pièces ou les espaces de pause.
• Désinfectez quotidiennement les surfaces fréquemment touchées, telles que les poignées de réfrigérateur, les boutons du micro-ondes, les machines à café et les interrupteurs.
Veuillez lire cette portion de la réunion de vive voix
La réunion de sécurité d’aujourd’hui porte sur la façon dont les glissades, les trébuchements et les chutes nous affectent sur le lieu de travail.

Les glissades, les trébuchements et les chutes comptent parmi les causes les plus fréquentes d’accidents du travail au Canada. À première vue, ces incidents peuvent sembler mineurs, mais ils peuvent entraîner des blessures graves, une invalidité de longue durée, voire des décès. Que vous travailliez dans un bureau, sur un chantier de construction ou dans un établissement de santé, il est essentiel de comprendre les risques et de prendre des mesures préventives pour maintenir un environnement de travail sûr.
Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, les chutes sont l’une des principales causes d’hospitalisation pour blessure au Canada. En 2023-2024, plus de 283 000 hospitalisations aiguës ont été enregistrées pour cause de blessure, les chutes représentant une part importante de ce chiffre.
À l’échelle nationale, près de 348 747 demandes d’indemnisation pour accident avec arrêt de travail ont été acceptées en 2022, et bon nombre d’entre elles étaient dues à des glissades, des trébuchements et des chutes. Ces incidents ne se limitent pas aux secteurs à haut risque comme la construction ou la fabrication, ils se produisent également fréquemment dans les bureaux, les commerces de détail et les établissements de santé.
Voici comment nous définissons les glissades, les trébuchements et les chutes :
• Une glissade se produit lorsque la friction entre vos chaussures et la surface sur laquelle vous marchez est insuffisante. Les causes courantes sont les sols mouillés, les
surfaces huileuses ou les tapis mal fixés.
• Un trébuchement se produit lorsque votre pied heurte un objet ou une surface inégale, vous faisant perdre l’équilibre. Les exemples incluent les allées encombrées, les câbles exposés ou les sols inégaux.
• Une chute se produit lorsque vous perdez l’équilibre et tombez soudainement, souvent à cause d’un glissement ou d’un trébuchement. Les chutes peuvent se produire au même niveau ou depuis une hauteur, comme une échelle ou un escalier. Voici deux exemples qui montrent à quel point les glissades et les trébuchements peuvent se produire facilement et à quel point leurs conséquences peuvent être graves.
1. Une assistante administrative traversait la cuisine du bureau lorsqu’elle a glissé sur du café renversé qui n’avait pas été nettoyé. Elle est tombée en arrière, se fracturant le poignet et devant s’absenter du travail pendant six semaines.
2. Un ouvrier du bâtiment a trébuché sur une rallonge électrique non sécurisée sur un chantier très fréquenté. Il est tombé en avant, se cognant la tête contre une poutre métallique et souffrant d’une commotion cérébrale qui l’a empêché de travailler pendant plus d’un mois. Pour prévenir les glissades, les trébuchements et les chutes, il faut être vigilant, bien entretenir les lieux et prendre des mesures de sécurité proactives. Voici quelques conseils pratiques :
1. Gardez les allées dégagées : veillez à ce que les couloirs, les escaliers et les zones de travail soient exempts d’encombrement, de cordons et d’obstacles.
2. Nettoyez immédiatement les déversements : nettoyez rapidement tout liquide, graisse ou débris sur les sols. Utilisez une signalisation appropriée pour avertir les autres de la présence de surfaces mouillées.
3. Portez des chaussures adaptées : choisissez des chaussures à semelles antidérapantes, en particulier dans les environnements où les surfaces sont souvent humides ou huileuses.
4. Utilisez les rampes : utilisez toujours les rampes lorsque vous montez ou descendez des escaliers. Évitez de transporter des objets qui vous empêchent de voir.
5. Améliorez l’éclairage : veillez à ce que toutes les zones de travail, en particulier les cages d’escalier et les salles de stockage, soient bien éclairées afin de réduire le risque de trébuchement. Si vous remarquez des ampoules grillées, signalezle à votre supérieur hiérarchique ou au service de maintenance.
6. Signalez les dangers : signalez immédiatement les conditions dangereuses afin qu’elles puissent être corrigées avant que quelqu’un ne se blesse.
7. Utilisez des tapis de sol et du ruban antidérapant : dans les zones sujettes à l’humidité, utilisez des tapis et du ruban antidérapant pour améliorer l’adhérence.
8. Suivez des formations : des formations régulières sur la sécurité, visant à reconnaître et à éviter les risques de glissade, de trébuchement et de chute, peuvent également être utiles. Soyez à l’affût de ces formations.
Les glissades, les trébuchements et les chutes peuvent être évités. En favorisant une culture de la sécurité et de la vigilance, nous pouvons réduire considérablement le risque de blessures. Prendre des mesures simples pour identifier et éliminer les dangers peut faire une grande différence pour assurer la sécurité de tous.
Merci pour votre attention aujourd’hui.
Zone Confort est publié mensuellement par Smart Workplace Inc. www.smartworkplace.ca Tous droits réservés. ©2025. Les abonnés ont la permission de faire des copies de ce document pour fins de distribution sur leur lieu seulement. Appelez 1-888-655-4800 pour plus de copies. L’information présentée dans Zone Confort a été compilée de sources que nous croyons fiables. Cependant, il ne faut pas considérer que toutes les mesures acceptables de sécurité sont énumérées. Alors que tous les efforts nécessaires pour s’assurer que l’information et les conseils contenus dans cette publication proviennent de sources fiables et courantes sur les sujets traités ont été faits, Smart Workplace n’offre aucune garantie concernant l’exactitude et le caractère suffisant du contenu.
1
Les glissades, trébuchements et chutes ne sont un problème que dans les secteurs à haut risque tels que la construction et la fabrication.
Vrai Faux
Une glissade se produit lorsque la friction entre vos chaussures et la surface de marche est insuffisante. 2
Vrai Faux
3
Les chutes sont l’une des principales causes d’hospitalisation pour blessure.
Vrai Faux
Date de la réunion: _______________________________
Emplacement: ___________________________________
Heure de début: ________ Temps d’arrivée: _________
Demandez aux participants de signer cette page:
Les glissades, les trébuchements et les chutes constituent un risque grave en milieu de travail
4
Le port de chaussures appropriées avec des semelles antidérapantes peut aider à prévenir les glissades sur le lieu de travail.
Vrai Faux
Un trébuchement se produit lorsque vous perdez l’équilibre à cause d’une surface mouillée ou huileuse. 5
Vrai Faux
6
Signaler les dangers et nettoyer immédiatement les déversements sont des moyens efficaces de prévenir les glissades, les trébuchements et les chutes.
Vrai Faux
Vrai, 3 – Vrai, 4 – Vrai, 5 – Faux, 6 – Vrai
Faux, 2
: 1
Les glissades, les trébuchements et les chutes constituent un risque grave en milieu de travail
Sujet: __________________________________
Départment:_____________________________
Personne responsable de la réunion:
Zone Confort est publié mensuellement par Smart Workplace Inc. www.smartworkplace.ca Tous droits réservés. ©2025. Les abonnés ont la permission de faire des copies de ce document pour fins de distribution sur leur lieu seulement. Appelez 1-888-655-4800 pour plus de copies. L’information présentée dans Zone Confort a été compilée de sources que nous croyons fiables. Cependant, il ne faut pas considérer que toutes les mesures acceptables de sécurité sont énumérées. Alors que tous les efforts nécessaires pour s’assurer que l’information et les conseils contenus dans cette publication proviennent de sources fiables et courantes sur les sujets traités ont été faits, Smart Workplace n’offre aucune garantie concernant l’exactitude et le caractère suffisant du contenu.