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Communiquer sur ma RSE
La RSE : obligation de saisir de nouvelles opportunités
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) fait couler beaucoup d’encre. Et pour cause, de nombreux rapports environnementaux et sociaux pointent le rôle joué par les entreprises dans les conditions humaines et climatiques extrêmes que nous connaissons actuellement. Une évolution est nécessaire. Mais cette évolution peut et doit d’ailleurs être vue comme autant d’opportunités de business réelles.
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Des relations commerciales renforcées.
Selon le Reputation Institute, la RSE représenterait pas moins de 40 % de l’image et de la représentation de l’entreprise (étude réalisée en 2016). Autant dire que la stratégie RSE et son application sont donc devenues un parfait moyen de communication pour valoriser son entreprise auprès de ses clients, mais également auprès de ses partenaires commerciaux. Rappelons que même au niveau financier aujourd’hui, une grande majorité des banques prennent en compte la durabilité comme facteur de risque. A contrario, bien s’entourer de partenaires commerciaux qui respectent également les principes RSE est impératif. Dans des secteurs commerciaux où l’habit fait souvent le moine, une crise de réputation peut rapidement se transmettre d’un partenaire à un autre. En France, 80 % des décideurs commerciaux et près de 70 % des responsables marketing mettraient ainsi fin à une relation avec un fournisseur si celui-ci ne traite pas un sujet de communication à enjeux élevés (écarts de revenu et de salaire, sécurité des données, harcèlement sexuel, discrimination, marché du travail). 49 % des décideurs mettraient également fin à une relation commerciale avec une organisation qui ne réagit pas dans les 2-3 jours à un événement de communication critique. En sachant qu’aujourd’hui tout se sait rapidement sur la toile et les réseaux sociaux, mieux vaut intégrer rapidement les principes RSE.
Le croyez-vous ? Une politique de RSE bien appliquée en entreprise permet d’attirer de nouveaux talents. Les nouvelles générations de travailleurs cherchent souvent à donner du sens à leur métier et la responsabilité sociale est autant prise au sérieux que l’évolution professionnelle, la rémunération ou les programmes de formation. En témoigne l’attrait toujours aussi important des jeunes diplômés pour les ONG. En 2018, le CSR Monitor a d’ailleurs réalisé une étude sur la vision et l’approche en matière de développement durable. Cette dernière, réalisée auprès de 640 entreprises belges, a démontré que 62 % des personnes interrogées estimaient que le développement durable permettait d’attirer de nouveaux talents et que 70 % le considéraient également comme source de motivation pour les collaborateurs. Ces derniers gagnent en effet en productivité grâce à cette motivation et en fierté d’appartenance à l’entreprise pour laquelle ils travaillent. En France, par exemple, « 68 % des salariés se voient toujours travailler dans leur entreprise dans 3 ans, chiffre qui monte à 79 % dans les entreprises qui possèdent une fonction ou un service RSE » (selon le Baromètre 2020 de la perception de la RSE du Medef). De même, « 83 % des salariés indiquent “avoir plaisir à travailler” dans leur entreprise lorsque celle-ci est dotée d’une fonction ou d’un service RSE, contre seulement 64 % dans les entreprises qui n’en sont pas dotées ». Qui doute encore de l’impact de la RSE sur les travailleurs !? La mise en place des mesures RSE au sein des entreprises, PME ou plus grandes structures, ne peut avoir que des avantages face à leurs clients. Et pour cause, les clients intègrent de plus en plus de critères d’évaluations environnementaux et sociaux. Pour preuve, pas moins de 70 % des cyberacheteurs préfèrent consommer sur des sites mettant en avant une démarche écoresponsable selon une étude dédiée à l’innovation dans le e-commerce (FEVAD & KPMG, 2021). Cette étude révèle également certaines pratiques appréciées par les consommateurs : regrouper les commandes afin de limiter les livraisons (pour 71 % d’entre eux), privilégier l’achat auprès de sites français (68 %), favoriser la livraison en point relais (66 %), ou envisager l’achat de produits issus de l’économie circulaire (51 %). De nouvelles pratiques d’achat sont nées avec, en point de mire, les informations sur la provenance de fabrication et les performances environnementales. Les clients veulent aujourd’hui acheter responsable, d’où, notamment, la possibilité de dégager de nouvelles offres ou de nouveaux business (déchets, rebuts et économie circulaire). Les médias ne sont d’ailleurs pas en reste, eux qui ont développé une série de palmarès et de récompenses pour les entreprises qui se calquent le plus sur le respect de la RSE. Qu’on se le dise, le respect de la RSE assure une protection maximale en termes d’image face à ses clients et stimule leur fidélité.

Une ombre plane sur les entreprises qui ne joueraient pas cartes sur table ou qui chercheraient à tromper le grand public : le greenwashing ! Le greenwashing se définit comme une communication trompeuse de la part d’entreprises qui essaient de camoufler leurs effets néfastes sur la nature et l’environnement. Si certaines entreprises agissent sciemment de la sorte et jouent sur la crédulité de leurs clients, d’autres se rendent parfois coupables de greenwashing par ignorance. La vigilance est donc de mise ! D’autant que le cadre législatif sanctionnant ce genre de pratique en Europe et en Belgique est en pleine mutation. Ainsi, Eva De Bleeker (Open Vld), secrétaire d’État à la protection des consommateurs, envisage la possibilité d’infliger des amendes s’élevant jusqu’à 200 000 euros. Si une allégation environnementale est reconnue comme fausse, trompeuse ou non vérifiable, cette dernière s’inscrit dans le cadre des pratiques commerciales déloyales et pourra être sanctionnée. Pour aider les entreprises à y voir plus clair, la secrétaire d’État assure qu’un guide pratique est sur le point d’être publié. Il comporterait certaines pistes pour bien faire les choses et communiquer plus justement. D’un autre côté, les consommateurs sont également invités à signaler les publicités douteuses via le point de contact du SPF Économie. Autant dire qu’il est plus que préférable de s’informer sur la RSE et de jouer franc jeu dès le départ.
Une fidélisation de la clientèle.

Une productivité et une efficacité renouvelées. Mais attention au greenwashing !

Mydibel à la recherche de nouveaux talents
Depuis 1988, Mydibel est une entreprise familiale innovante spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de produits à base de pommes de terre. Il est peu dire que Mydibel est aujourd’hui un champion dans le monde de la pomme de terre. On ne le sait pas assez, la Belgique est le leader mondial dans l’exportation de pommes de terre surgelées, et Mydibel s’inscrit dans cette veine.
Les produits frais (frites), congelés (frites et spécialités de pommes de terre) et déshydratés (fl ocons et granules) font partie de la large gamme que Mydibel propose. Chaque jour, plus de 2.000 tonnes de pommes de terre sont acheminées pour être transformées en produits fi nis. Si vous vous reconnaissez dans ces mots : autonomie, esprit d’équipe, initiative et polyvalence, alors jetez un coup d’œil à notre site web : jobs.mydibel.be.
Voici un apérçu des postes disponibles : • Team Leaders • Conseiller en prévention niveau 2 • Account manager agronome • Management Trainee • Electromécaniciens expérimentés • International Sales Manager
Mydibel investit à la fois dans sa propre marque et sous des labels privés pour différents segments : restauration, commerce de détail et industrie. La vaste gamme de produits à base de pommes de terre est exportée dans plus de 130 pays à travers le monde.
Innovation, dynamisme, orientation client, rapidité, fl exibilité et investissement continu font partie des forces motrices de Mydibel. Mydibel est par ailleurs fortement axé sur la technologie et la digitalisation, des investissements sont réalisés en permanence dans des outils de production de pointe, des systèmes et des processus effi caces pour l’ensemble de ses trois sites tous basés à Mouscron.
JOB CORNER

Le Click
encourager le changement de comportement pour des villes sans déchets sauvages
« Le Click est un moyen innovant de collecter encore plus de déchets d’emballages ménagers en dehors de la maison », déclare Veerle Put, responsable des projets stratégiques chez Fost Plus. « Nous veillons ainsi à ce que chaque emballage soit recyclé en matière première pour de nouveaux produits ou emballages. Grâce à la numérisation, nous faisons le pas vers un environnement plus propre. »
Les déchets sauvages ne sont plus de notre époque. Ils défigurent les rues et les places, et suscitent l’irritation des citoyens, des autorités locales responsables de l’enlèvement des déchets et des entreprises qui mettent les emballages ménagers sur le marché. Il est en effet également dans leur intérêt que tous ces emballages soient collectés pour être recyclés. Lorsque des matériaux sont perdus pour l’économie circulaire, cela représente non seulement un problème écologique, mais aussi un coût considérable. Pour éviter que les emballages finissent comme des déchets sauvages, une nouvelle approche est nécessaire — une approche qui encourage le changement de comportement tout en s’appuyant sur les points forts du système de collecte à domicile qui fonctionne bien.
« Le Click fonctionne selon une double dynamique. D’une part, nous encourageons chaque individu en récompensant le comportement social souhaité au travers des bons à valoir dans les commerces locaux. D’autre part, nous nous occupons de toute la logistique des déchets. Nous y parvenons en optimisant le plan “poubelles” avec, entre autres, une image accrocheuse et en organisant un parcours de pré-tri pour les PMC. »
La collecte des emballages à domicile, via le nouveau Sac Bleu, coule de source. Cette vaste collecte d’emballages en plastique permet notamment d’économiser environ 100 000 tonnes de CO2 par an. En dehors du domicile, il n’existe cependant pas d’approche unique pour faciliter le tri dans les clubs sportifs, les gares ou sur la voie publique. Or, c’est précisément lorsque les gens se déplacent et veulent se débarrasser le plus rapidement possible de leurs emballages vides que les déchets sauvages font leur apparition. De plus, les îlots de tri visant à collecter les PMC séparément des déchets résiduels ne permettent pas toujours d’y remédier, la qualité des PMC collectés étant souvent trop faible. Dans des centres de pré-tri spécifiques, les PMC issus des poubelles de rue, dans lesquelles tous les déchets sont mélangés, sont séparés des déchets résiduels. Le PMC poursuit ensuite son circuit habituel, avec les sacs collectés en porte-à-porte.
« Chacun peut télécharger l’application Click pour scanner ses propres emballages ou les déchets ramassés et les jeter ensuite dans la poubelle adéquate », conclut Veerle Put. « Vous économisez ainsi des Circular UCoins qui peuvent être échangés chez les commerçants locaux. Cette approche est innovante et numérique. Elle permet à tout un chacun d’adopter le comportement souhaité, partout et à tout moment. »
Le Click est déjà actif en Flandre aujourd’hui et déployé à Namur également www.the-click.be
L’éclairage de demain sera circulaire

L’éclairage a encore un long chemin à parcourir pour devenir plus respectueux de l’environnement. Non seulement en matière de consommation d’énergie, mais aussi en ce qui concerne les matériaux utilisés pour leur fabrication, leur recyclabilité et leur réparabilité.
Comment rendre votre éclairage circulaire ? Comment réduire le plus possible l’empreinte de vos produits d’éclairage sans faire de concessions en termes de confort et de qualité ? Chez ETAP Lighting International, un fabricant belge de luminaires, on réfléchit à cette question tous les jours, observe Dominiek Plancke, CEO. Et il n’y a pas de réponse unique, car différents facteurs entrent en jeu.
« Pour rendre l’éclairage circulaire, il faut d’abord fabriquer un produit ayant une longue durée de vie », dit-il. « Nous utilisons évidemment la technologie des LED, mais une LED n’est pas l’autre. Dans le monde de l’éclairage, on parle de facteur de dépréciation. Sur une durée d’allumage de 50 000 heures, cette moyenne est de 70 %, ce qui signifie que la qualité de la lumière s’est dépréciée de 30 % au bout de cette durée. Certains fabricants essaient de compenser cette perte en augmentant le nombre de LED et leur alimentation en énergie. Mais cela se fait aux dépens de la consommation, et donc des émissions de CO2. Généralement un peu plus cher à l’achat, un luminaire ETAP offre un facteur de conservation de 97 %, ce qui signifie que vous ne perdez que 3 % de la lumière. »
« En matière d’éclairage circulaire, tout commence dès la phase de conception d’un luminaire », explique M. Plancke. « La circularité est intégrée dans votre design. En outre, nous recherchons en permanence des alternatives pour réduire l’utilisation des ressources naturelles. Nous avons produit une série, récemment, en polycarbonate 100 % recyclé, et nous concevons également des produits faciles à entretenir et réparer. Nous avons même commencé à vendre des produits “reconditionné”. Le luminaire bénéficie ainsi d’une seconde vie plutôt que de finir à la déchèterie. Je suis convaincu que nous pouvons avoir un impact essentiel de cette manière. Pour atteindre les objectifs du Green Deal, nous ne pouvons pas rester concentrés sur les produits neufs uniquement. »
ETAP a récemment lancé un nouveau concept : « Circular Light as a Service » (C-LaaS). Le principe est que la vente unique de luminaires est remplacée par un abonnement. Pour une somme donnée, ETAP se charge d’éclairer des bâtiments. Dans cette approche aussi, la circularité et la réflexion écologique occupent une place de choix, selon Dominiek Plancke. « Nous concevons, finançons, installons et contrôlons l’ensemble du système d’éclairage, dont nous assurons également la maintenance. Cela garantit évidemment que le fabricant est doublement motivé pour livrer un bon produit, puisque le luminaire reste notre propriété et que nous le “louons” en quelques sortes. L’aspect circulaire intervient en fin de contrat, car plusieurs options s’offrent alors au client. Soit il renouvelle le contrat et nous poursuivons tout simplement notre intervention, soit il rachète l’installation, avec ou sans entretien. Si le client déménage, nous pouvons soit tout remettre en état sur place, soit démonter l’installation et la remettre en état à l’usine, pour un nouveau client ou un client existant. Finalement, l’installation peut elle aussi être recyclée. Nous le faisons en respectant les normes DEEE déchets d’équipements électriques et électroniques draconiennes. » « Le C-LaaS est toujours en chantier », explique Plancke. « Toutes les 6 500 références du catalogue ETAP ne sont pas encore prêtes. Mais cela nous permet d’augmenter considérablement la durée de vie de nos luminaires et d’aller vers un deuxième, voire un troisième cycle de vie. Ce sont des marchés qui n’existent même pas encore. »
ETAP a participé à la rénovation de l’éclairage d’une école Steiner à Bruxelles. L’école a été entièrement construite à partir de matériaux recyclés provenant des tours démolies du WTC, à la gare du Nord. ETAP a « remis à neuf » les luminaires avec les matériaux et technologies les plus récents. Résultat : un rendement lumineux deux fois plus important pour une efficacité énergétique supérieure de 67 %. En d’autres mots, plus de lumière pour moins d’énergie. « Une telle approche est parfaite pour les projets de rénovation », assure M. Plancke.
Dominiek Plancke
CEO
Fondé en 1949, ETAP Lighting International est aujourd’hui un acteur majeur sur le marché européen des solutions d’éclairage efficaces et économes en énergie. ETAP développe, fabrique, installe et entretient des luminaires et des systèmes d’éclairage principaux et de secours pour tout environnement professionnel : bureaux, usines, écoles, cliniques, etc. Développant et fabriquant en Belgique, l’entreprise peut répondre rapidement aux besoins spécifiques. ETAP jouit d’une solide réputation en matière de travail sur mesure et de mise à niveau des installations existantes.