HP SIRCuit hiver 2016

SIRCuit

“La fusion d’entrainement avec les sciences du sport et la médecine du sport”

de Haute performance hiver 2016

Bourse du jeune chercheur Dr. Gord Sleivert

aussi à l’intérieur: Institut canadien du sport Pacifique - Trois grands campus offrent des programmes de niveau mondial Une matrice de décision pour déterminer le risque dans la sélection de talents Le taux maximum de croissance et l’athlète en développement À Lire … Lire, apprendre et exceller

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Editorial à la réception d’un saut chez des skieurs alpins d’élite ayant eu ou pas une reconstruction du LCA

bienvenue, voici votre numéro hivernal de SIRCuit

Haute performance. Les succès remportés l’an dernier sont la démonstration claire de la reconnaissance du sport par le Gouvernement du Canada, qui a d’ailleurs consacré 2015 comme l’Année du sport au Canada.

Au fur et à mesure que s’écoule l’an 2016, la poursuite de l’excellence se maintient pendant que les athlètes, les entraîneurs et les équipes se préparent aux championnats du monde, aux qualifications olympiques et aux prochains Jeux de Rio. Nous observons des percées de premier plan dans la recherche en science du sport et des partages précieux de renseignements entre les entraîneurs qui procureront sans aucun doute aux athlètes l’avantage compétitif pour monter sur le podium.

De plus, lisez l’article spécial sur les installations et les services pour l’entraînement et la performance à l’Institut canadien du sport Pacifique ainsi que le texte stimulant sur la matrice de décision pour déterminer le risque dans la sélection de talents.

Ce numéro de SIRCuit HP présente les lauréats du 3e concours annuel pour la Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert octroyée pour encourager l’innovation en recherche chez les jeunes scientifiques du sport.

Les trois meilleurs projets de recherche récompensés portent sur ce qui suit :

Nous remercions particulièrement les membres du CNCSMS (comité national consultatif pour les sciences et la médecine du sport) et de SIRC/ANP pour leurs rapports et suggestions de lecture à l’intention des entraîneurs et des ÉSI tout en soulignant les travaux réalisés dans le domaine de la haute performance.

• Évaluation des effets de la fatigue sur l’activité préparatoire du quadriceps et des ischio-jambiers

• Avancées technologiques dans l’amélioration des mesures en laboratoire du départ en sprint au BMX • Élaboration d’un protocole fiable pour le suivi longitudinal des blessures à l’épaule chez les nageurs

Debra Gassewitz

Présidente et directrice générale SIRC

Jon Kolb, PhD

Salutations sportives, Jon et Debra

Directeur, Sciences du sport Médecine et Innovation À nous le podium spor t” cine du

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Éditeur

Collaborateur à la rédaction Dr. Jon Kolb, ANP

Remerciement particuliers

Debra Gassewitz, SIRC

Contenus

Collaborateurs

Traduction

Nancy Rebel, SIRC

Circulation Kim Sparling, SIRC Design

Josyane Morin

Joseph Baker Jeremiah Barnert Mathieu Charbonneau Les Gilson Sylvain Guadet Matt Jensen Matthew Jordan Eugene Liang Scott Maw Paddy McLuskey Erik Sesbreno Leslie Toogood Nick Wattie

Canadian Sport Institute Pacific Marcel Nadeau

Photos crédits:

Alpine Canada Alpin CSI Pacific Cycling Canada Cyclisme SIRC

Centre de documentation pour le sport (SIRC) est la bibliothèque nationale du sport au Canada fondée il y a plus de 40 ans.

Adresse: SIRC PO Box 53169, Rideau Centre RO Ottawa, Ontario, Canada, K1N 1C5 Avis de non-responsabilité: les opinions exprimées dans ces articles n’engagent ni SIRCuit, ni l’éditeur, ni le distributeur, ni le comité de rédaction. Le SIRC ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à la qualité, à l’exactitude ou au caractère exhaustif de son contenu. © 2016 SIRC. Tous droits réservés.

La reproduction, le remisage, la transmission ou la diffusion en tout ou en partie de cet article sous quelque format que ce soit est interdit sans avoir obtenu au préalable la permission écrite du SIRC. Les demandes de reproduction de tout document protégé par droit d’auteur doivent être adressées par écrit au SIRC.

SIRCuit de HP est financé en partie par:

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à l’intérieur Bourse du jeune chercheur Dr. Gord Sleivert

Une matrice de décision pour déterminer le risque dans la sélection de talents

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Institut canadien du sport Pacifique - Trois grands campus offrent des programmes de niveau mondial

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Le taux maximum de croissance et l’athlète en développement

Bourse du jeune chercheur Dr. Gord Sleivert

La Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert rend homage au leadership en sciences du sport ce qui a caractérisé l’œuvre du Dr. Sleivert dans le sport de haute performance au Canada.

• 1er Place: Activité préparatoire du quadriceps et des ischio-jambiers chez des skieurs d’élite : s’entraîner jusqu’à l’épuisement ? (Matt Jordan) • 2e Place: Avancées technologiques dans l’amélioration des mesures en laboratoire du départ en sprint au BMX. (Matt Jensen) • 3e Place: Validation d’un protocole d’évaluation incluant des tests de force isokinétique, l’électromyographie de l’épaule et une analyse statistique novatrice. (Sylvain Gaudet)

Institut canadien du sport Pacifique - Trois grands campus offrent des programmes de niveau mondial

Au cours des cinq dernières années, l’ICS-Pacifique a mis un accent plus marqué sur l’identification et le développement des futurs athlètes et entraîneurs canadiens. Une programmation innovatrice a été élaborée, sans pareil au Canada, en collaboration avec ANP, la province de la Colombie-Britannique et les ONS et OPS.

Une matrice de décision pour déterminer le risque dans la sélection de talents

Le développement d’un athlète est un processus très élaboré et nuancé qui comprend une série de stades (ou de sélections). Ces sélections permettent éventuellement de déterminer les individus qui monteront au niveau supérieur de la compétition et du coaching.

Du nouveau dans la documentation scientifique sur le taux maximum de croissance et l’athlète en développement Plusieurs études publiées depuis 2014 ont traité de divers aspects du développement de l’athlète en fonction du TMC

À Lire … Lire, apprendre et exceller

• Analyses du Club de lecture de l’ESI • Lectures scientifique recommandées par le SIRC et ANP • Nouveaux livres @ SIRC www.sirc.ca

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Bourse du jeune chercheur Dr. Gord Sleivert Le Dr. Gord Sleivert, pionnier en physiologie du sport, a mis au point des instruments et des systèmes d’entraînement novateurs. Créée en 2013, la Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert ren hommage au leadership dans les sciences du sport, ce qui a caractérisé l’oeuvre du Dr Sleivert dans le sport de haute performance au Canada. Le concours pour cetter bourse se fait à la lumière des candidatures provenant des étudiants des cycles supèrieurs et des jeunes chercheurs/innovateurs.

préparatoire du 1er Activité quadriceps et des ischio-

jambiers chez des skieurs d’élite : s’entraîner jusqu’à l’épuisement?

Auteurs: Matthew J. Jordan, Per Aagaard, Walter Herzog

technologiques 2ieme Avancées dans l’amélioration des

mesures en laboratoire du départ en sprint au BMX Auteurs: Jensen MJ, Sporer B, Wooles AL, Klimstra MD

3ieme

Validation d’un protocole d’évaluation incluant des tests de force isokinétique, l’électromyographie de l’épaule et une analyse statistique novatrice

Auteurs: Sylvain Gaudet, M.Sc, Jonathan Tremblay, PhD, Mickael Begon, PhD

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Activité préparatoire du quadriceps et des ischio-jambiers chez des skieurs d’élite : s’entraîner jusqu’à l’épuisement?

Auteurs: Matthew J. Jordan1, Per Aagaard2, Walter Herzog1 Affiliation: 1 Human Performance Laboratory, The University of Calgary 2 Department of Sports Science and Clinical Biomechanics, SDU Muscle Research Cluster (SMRC), University of Southern Denmark

L

a blessure au ligament croisé antérieur (LCA) est fréquente chez les skieurs alpins d’élite et la blessure survient fréquemment à la fin de la course, possiblement quand le risque s’accroît à cause de l’accumulation de la fatigue musculaire1, 2. Les compétiteurs d’élite en ski alpin ont un haut taux de récidive de blessure au LCA10 et, même en condition de retour total, les skieurs ayant eu une reconstruction du LCA (LCAR) continuent de présenter des déficits neuromusculaires incluant une importante asymétrie bilatérale fonctionnelle et un déficit sur le plan de la force du quadriceps et des ischio-jambiers dans le membre touché8, 9.

En plus d’atténuer l’asymétrie fonctionnelle et de produire suffisamment de force dans le quadriceps et les ischio-jambiers, l’aptitude à solliciter les muscles de la cuisse pour dissiper l’énergie externe et créer une stabilisation dynamique du genou est importante pour la prévention des blessures au LCA5. L’activité musculaire préparatoire du duo quadriceps/ischio-jambiers est utile, car elle raidit l’articulation du genou avant une décélération dynamique comme, par exemple, à la réception d’un saut ou en croisant la ligne de pente11. Toutefois, la fatigue neuromusculaire peut affaiblir les mécanismes de protection du LCA12 et accroître éventuellement le stress sur le LCA3. Étant donné le haut risque de blessure au LCA chez les compétiteurs en ski alpin et l’occurrence fréquente de blessures en fin de parcours quand la fatigue s’installe, nous administrons le test de 80 s de répétition du saut accroupi (test du saut) pour induire une fatigue neuromusculaire et évaluer les effets de la fatigue sur l’activité du duo quadriceps/ischio-jambiers en préparation à la réception d’un saut chez des compétiteurs d’élite en ski alpin présentant ou pas un LCAR.

Méthodologie Vingt-deux skieurs d’élite de niveau international issus des programmes de ski cross et de ski alpin de l’équipe nationale du Canada sont recrutés; onze d’entre eux, formant le groupe de contrôle, n’ont pas d’antécédents de blessures au LCA et les onze autres, le groupe LCAR, participent encore à des compétitions. Les sujets participent au test du saut consistant en un saut vertical maximal toutes les 4 s durant 80 s, et ce, à partir d’une position accroupie statique, les genoux à un angle de 90 degrés. Le test est effectué sur une double

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plateforme dynamométrique synchronisée à l’électromyographie (EMG) de surface6, 8.

Le signal EMG de surface est échantillonné à une fréquence de 1500 Hz au moyen d’électrodes positionnées sur le quadriceps (vaste externe, vaste interne) et les ischiojambiers (biceps fémoral, semi-tendineux), puis normalisé en fonction de la contraction maximale volontaire (CMV). On calcule la moyenne quadratique (constante de temps de 50 ms) de l’amplitude du signal EMG au cours des 25 ms précédant le contact au sol lors du saut vertical. On détermine la

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dominance dans le duo quadriceps/ischiojambiers d’après la différence d’activité EMG du duo quadriceps/ischio-jambiers11.

On évalue le degré de fatigue par le calcul de la moyenne à tous les 5 sauts du test de 20 sauts. On compare les valeurs des 5 derniers sauts (fatigue, série 4) aux valeurs des 5 premiers sauts (repos, série 1). On applique un modèle statistique à plusieurs facteurs pour comparer les effets du groupe et de la dominance segmentaire sur les variables d’intérêt (test bilatéral, α = 0,05).

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Résultats La performance au saut vertical diminue significativement de la série 1 à la série 4 dans les deux groupes [χ2 (127,5), dl = 3, P < 0,0001].

L’activité préparatoire différentielle du duo quadriceps/ischio-jambiers varie en fonction de la condition des membres [χ2(12,1), dl = 2, P < 0,01]. On n’observe dans le membre non touché du groupe LCAR aucune différence par rapport au groupe de contrôle [P = 0,93]. Toutefois, le membre touché présente une plus petite activité différentielle du duo quadriceps/ischio-jambiers (c.-à-d. plus de dominance des ischio-jambiers) comparativement au membre non touché et au groupe de contrôle (Figure 1, graphique du bas à droite). En outre, on observe avec la fatigue une plus grande activité différentielle dans toutes les

conditions des membres [χ2(73,8), dl = 3, P < 0,0001]. L’activité différentielle moyenne ( E-T) du duo quadriceps/ischio-jambiers augmente de la série 1 à la série 4 dans toutes les conditions, ce qui indique un déplacement de la dominance en faveur du quadriceps [P < 0,001] (Figure 1, graphique du bas à gauche). Quand on compare l’activité différentielle vaste externe/ semi-tendineux (EMG VE/ST normalisé), on observe seulement une tendance vers une différence entre les membres [P = 0,06]. Comme dans le cas de l’activité musculaire différentielle brute du duo quadriceps/ischio-jambiers, l’activité différentielle (VE-ST) augmente avec la fatigue dans les trois conditions des membres, ce qui indique une dominance graduelle du quadriceps [P < 0,001] (Figure 1, graphique du haut à droite).

Considérations pratiques et conclusions principales Dans notre dernière étude, nous avons montré que, même dans le cas d’un retour total dans le sport, les skieurs LCAR peuvent présenter des déficits neuromusculaires persistants comparativement à des skieurs sans antécédents de blessure au LCA7, 8, 9. Une blessure au LCA touche plusieurs compétiteurs d’élite en ski alpin2, mais des études récentes rapportent que, contrairement à d’autres sportifs Matt Jordan ayant peu de succès après une reconstruction est un entraîneur en force, directeur de Force et du LCA, des skieurs alpins d’élite ne font pas conditionnement de l’Institut canadien du sportque reprendre t leurs activités après une LCAR, Calgary et directeur de Science du sport et médecine ils performent mieux qu’avant leur blessure4. du sport de Canada alpin. Il offre aussi, à travers son Cette observation mérite une explication et une entreprise, des services de consultation personnelle meilleure compréhension des stratégies de contrôle neuromusculaire en présence d’une en entraînement de la force et en science du sport LCAR comme, par exemple, l’activité musculaire aux athlètes d’élite. Il s’intéresse particulièrement à la préparatoire du duo quadriceps/ischio-jambiers.

sur le plan de la coactivation préparatoire du duo quadriceps/ischio-jambiers comparativement au membre non atteint et aux skieurs sans antécédents de LCAR. Cette observation est importante dans la mesure où une asymétrie de l’activité différentielle du duo quadriceps/ischiojambiers précédant la réception lors d’un saut, un mécanisme connu des blessures au LCA chez les skieurs1, est un facteur de risque de blessure au LCA11. On ne sait pas si cette adaptation positive observée dans cette étude offre une protection contre les blessures ultérieures au LCA chez les skieurs ayant eu une LCAR; il faut donc effectuer d’autres études. De plus, les skieurs avec et sans LCAR présentent avec la fatigue un plus haut niveau d’activité préparatoire du quadriceps, ce qui accroît la différence de coactivation du duo quadriceps/ischio-jambiers. Il serait donc indiqué d’utiliser des méthodes d’entraînement spécifique pour protéger les skieurs d’une blessure au LCA en présence de la fatigue. Même si d’autres études sont nécessaires, les méthodes d’entraînement spécifique devraient viser l’amélioration de la production rapide de force des ischio-jambiers et de la résistance à la fatigue des stratégies de contrôle moteur lors de la réception consécutive à un saut. ∆

prévention des blessures. Actuellement, il termine ses

études de doctorat en science médicale à l’Université Le principal résultat de cette étude est le de Calgary en portant une attention particulière à la lésion du LCA/prévention d’une récidive chez des coureurs d’élite en ski alpin.

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suivant : le membre touché chez les skieurs qui connaissent du succès après leur retour au sport suivant une LCAR présente un meilleur équilibre (c.-à-d. plus de dominance des ischio-jambiers) English

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Références Bere, T., Flørenes, T. W., Krosshaug, T., Haugen, P., Svandal, I., Nordsletten, L., & Bahr, R. (2014a). A systematic video analysis of 69 injury cases in World Cup alpine skiing. Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports, 24(4), 667–677.

Bere, T., Flørenes, T. W., Nordsletten, L., & Bahr, R. (2014b). Sex differences in the risk of injury in World Cup alpine skiers: a 6-year cohort study. British Journal of Sports Medicine, 48(1), 36–40.

Membre touché

Membre de contrôle Membre non touché Membre touché

Différence VE-ST

Membre non touché

Différence VE-ST

Membre de contrôle

Behrens, M., Mau-Moeller, A., Wassermann, F., Plewka, A., Bader, R., & Bruhn, S. (2015). Repetitive jumping and sprinting until exhaustion alters hamstring reflex responses and tibial translation in males and females. Journal of Orthopaedic Research, (November), 1687–1692.

Membre de contrôle Membre non touché Membre touché

Hewett, T. E. (2005). Biomechanical measures of neuromuscular control and valgus loading of the knee predict anterior cruciate ligament injury risk in female athletes: a prospective study. The American Journal of Sports Medicine, 33(4), 492–501.

Membre de contrôle

Membre non touché

Membre touché

Holsgaard-Larsen, a., Jensen, C., Mortensen, N. H. M., & Aagaard, P. (2014). Concurrent assessments of lower limb loading patterns, mechanical muscle strength and functional performance in ACL-patients A cross-sectional study. Knee, 21, 66–73.

Membre touché

Membre de contrôle Membre non touché Membre touché

Différence Quad-IJ

Membre non touché

Différence Quad-IJ

Membre de contrôle

Membre de contrôle Membre non touché Membre touché

Membre de contrôle

Membre non touché

Membre touché

Figure 1: Comparaison de la différence d’activité du vaste externe/semi-tendineux (graphiques du haut) et du duo quadriceps/ischio-jambiers (graphiques du bas) durant la phase préparatoire à la réception consécutive au saut lors d’une série de sauts et selon la condition des membres. On a observé un effet principal de la série de sauts [χ2 (73,8), dl = 3, P < 0,0001] et de la condition des membres [χ2 (12,1), dl = 2, P < 0,001] sur la différence vaste externe/semi-tendineux. On note aussi un effet principal de la série de sauts sur la différence quadriceps/ischio-jambiers [χ2 (76,1), dl = 3, P < 0,0001]. Les données présentent l’index moyen d’asymétrie ± I de C à 95%. ### indique une différence significative par rapport à la série 1 (P < 0,001). ** indique une différence significative par rapport au membre non atteint (P < 0,01). † indique une différence significative par rapport au membre de contrôle (P < 0,05).

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Haida, A., Coulmy, N., Dor, F., Antero-Jacquemin, J., Marc, A., Ledanois, T., … Toussaint, J.-F. (2015).

Return to Sport Among French Alpine Skiers After an Anterior Cruciate Ligament Rupture: Results From 1980 to 2013. The American Journal of Sports Medicine.

English

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In E. Muller, J. Kroll, S. Lindinger, J. Pfusterschmied, & T. Stoggle (Eds.), Science and Skiing VI (pp. 187– 195). Salzburg: Meyer & Meyer Sport.

Jordan, M. J., Aagaard, P., & Herzog, W. (2015a).

Lower limb asymmetry in mechanical muscle function: A comparison between ski racers with and without ACL reconstruction. Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports, 25(3), e301–e309.

Jordan, M. J., Aagaard, P., & Herzog, W. (2015b).

Rapid Hamstrings/Quadriceps Strength in ACLReconstructed Elite Alpine Ski Racers. Medicine and Science in Sports and Exercise, 47(1), 109–119.

Pujol, N., Blanchi, M. P. R., & Chambat, P. (2007). The incidence of anterior cruciate ligament injuries among competitive alpine skiers: a 25-year investigation.

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Zebis, M. K., Andersen, L. L., Bencke, J., Kjaer, M., & Aagaard, P. (2009). Identification of athletes at future risk of anterior cruciate ligament ruptures by neuromuscular screening. The American Journal of Sports Medicine, 37, 1967–1973.

Zebis, M. K., Bencke, J., Andersen, L. L., Alkjær, T., Suetta, C., Mortensen, P., Aagaard, P. (2011). Acute fatigue impairs neuromuscular activity of anterior cruciate ligament-agonist muscles in female team handball players. Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports, 21(6).

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Avancées technologiques dans l’amélioration des mesures en laboratoire du départ en sprint au BMX Auteurs: Jensen MJ1, 2, Sporer B1, 3, Wooles AL4, Klimstra MD1 Affiliation: 1Exercise Science, University of Victoria, Victoria, Canada; 2 Canadian Sport Institute Pacific, Victoria, Canada; 3 ReSync Consulting, Vancouver, Canada; 4 Cycling Canada, Vancouver, Canada

L

e SRM PowerMeter®, un instrument de mesure de la puissance produite en cyclisme, est la norme de référence généralement admise et, selon des études, sa précision est bien celle indiquée dans les spécifications du manufacturier (modèle scientifique de ± 0,5 %).

Toutefois, cet instrument présente une limite majeure : il ne mesure pas la vélocité angulaire instantanée de la manivelle tout au long du cycle de la pédale, il ne mesure que la vélocité moyenne par cycle. Le sport de BMX exige une production élevée de puissance depuis un départ arrêté, et ce, par une augmentation considérable de la vélocité angulaire (0-240rpm) durant les 6 premiers tours de pédale.

Ainsi, la vélocité angulaire moyenne en un tour de pédale ne permet pas de suivre les fines variations quoique significatives des données biomécaniques liées à la performance. De plus, il est impératif d’améliorer et de multiplier les mesures utiles à l’analyse du sprint en BMX.

But de l’étude:

Résultats:

Cette étude a pour objectif de mesurer la vélocité angulaire ainsi que le moment de force à tous les 5 degrés d’un tour de pédale. On aura ainsi 1) une description plus précise des variations de puissance pour la détermination de la puissance de pointe à tout moment dans un tour de pédale et 2) une occasion de déterminer autrement la mesure de la performance.

Les valeurs lues sur le SRM PowerControl® sont en moyenne 7,7 % (é-t: ± 3,2 %) plus faibles comparativement au dispositif spécial. Le taux d’échantillonnage du PowerControl (0,1 s vs 0,5 s) ne modifie pas la précision : 8,1 % et 7,3 % respectivement. Toutefois, le braquet sur le cycloergomètre SRM conditionne la précision de la puissance observée, le braquet 1 présentant une valeur plus faible de 11,1 % et le braquet 4, de 4,1 %. Au braquet 1, la résistance est la plus faible, ce qui explique la plus grande augmentation de la vélocité angulaire (rpm). Les nouvelles mesures définies sont : temps de déplacement (parcours de 5,4 m), temps de performance sur 20 m, puissance de pointe en 360 degrés (temps, position), déplacement, angle de départ, cadence de pointe, puissance de pointe absolue (tranche de 5°), puissance individuelle par tour de pédale, douceur du coup de pédale. En plus de ces mesures, on illustre sur un graphique le développement de la puissance par tranche de 5°.

Méthodologie: Un capteur modulaire SRM spécial est développé pour la mesure de la vélocité angulaire et du moment de force à tous les 5 degrés lors d’un tour de pédale. On collecte des données chez les meilleurs coureurs masculins de BMX au Canada.

Les sujets effectuent en laboratoire un départ arrêté (simulant un départ sur piste) sur un cycloergomètre SRM modifié. Au total, on analyse 4-6 tours de pédale dans 63 départs; on en compare 51 aux données du SRM PowerControl®. Les sujets réalisent les essais à différents braquets, soit de 1 à 4.

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Matt Jensen, titulaire d’un B. Sc. en kinésiologie/ biologie, poursuit des études de doctorat en biomécanique à l’Université de Victoria.

Il œuvre aussi à titre de consultant en analyse de la performance et en innovation technologique pour l’ICS-Pacifique et B2dix dans les disciplines à vélo. Ex-rameur de niveau mondial, il agit comme entraîneur adjoint et physiologiste pour l’équipe masculine d’aviron de l’Université de Victoria.

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Différence (%)

Conclusion:

Braquet 1

Braquet 2

Braquet 3

Braquet 4

Braquet 5

Braquet sur l’ergomètre SRM

Puissance, W

Figure 1: Différence en pourcentage entre les lectures par tranche de 5 degrés sur le cycloergomètre SRM à vélocité angulaire constante comparativement au dispositif spécial.

Puissance observée pour un échantillonnage à 0,5 s (bleu) et à 0,1 s (orange). Comparaison effectuée à différents braquets sur le cycloergomètre SRM : du braquet 1 (plus faible résistance) au braquet 4 (plus forte résistance).

Cette étude confirme la limite du SRM PowerMeter® au cours d’un départ au BMX en stipulant une vélocité angulaire constante pour le calcul de la puissance. Ces nouvelles données obtenues par tranche de 5 degrés lors d’un départ au BMX procurent une meilleure précision et accroissent les connaissances au sujet de ce départ explosif. Ces données permettent aussi d’assurer un suivi plus rigoureux du progrès de l’athlète en donnant des mesures précises tout au long de sa carrière permettant d’évaluer le niveau de récupération posttraumatique et le niveau de performance. En plus de s’appliquer au BMX, cette nouvelle technologie pourrait s’appliquer à d’autres épreuves à vélo incluant des sprints. ∆

Temps, s

Figure 2: Comparaison entre les valeurs lues sur le SRM Powercontrol (noir) et sur le dispositif spécial (rouge) en fonction du temps. Le dispositif spécial permet de déterminer le point précis de la puissance produite. www.sirc.ca

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Validation d’un protocole d’évaluation incluant des tests de force isokinétique, l’électromyographie de l’épaule et une analyse statistique novatrice Auteurs: Sylvain Gaudet, M.Sc, Jonathan Tremblay, PhD, Mickael Begon, PhD

L

Affiliation: Département de kinésiologie, Université de Montréal

es blessures chroniques à l’épaule constituent un défi important quand il est question de performance à la nage, car les membres supérieurs contribuent largement à la propulsion (Wanivenhaus, Fox, Chaudhury, et Rodeo, 2012). Un déséquilibre de force entre les rotateurs externes et internes et le manque de contrôle dynamique des muscles de l’omoplate seraient les principaux facteurs de la prévalence des blessures à l’épaule (Wanivenhaus et al., 2012). À l’heure actuelle, il y a peu d’études prospectives sur la relation cause-effet. Une meilleure compréhension des adaptations à long terme de l’épaule à la natation permettrait de prévenir et de composer avec les blessures chroniques à l’épaule afin d’améliorer la performance.

Cette étude a pour objectif de déterminer un protocole d’évaluation fiable (lors d’une séance et d’une séance à l’autre) à utiliser pour le suivi longitudinal des blessures à l’épaule chez les nageurs. L’objectif second est d’identifier dans une population de personnes non handicapées des différences spatiales dans le signal myoélectrique (EMG) associées aux trois facteurs suivants : degré de fatigue (pré-post), vélocité (60240 °/s) et type de contraction (miométrique-pliométrique)

Méthodologie Dix-huit sujets (24,9 ± 3,3 ans, 67,93 ± 9,84 kg, 173,5 ± 9,8 cm) se portent volontaires pour cette étude après avoir signé un formulaire de consentement. Les sujets sont des adultes physiquement actifs ne présentant aucune blessure à l’épaule au moment de l’évaluation.

On évalue l’épaule droite de chacun des participants sur un dynamomètre isokinétique Physiomed CON-TREX® MJ en deux occasions distinctes, soit à 5-7 jours d’intervalle afin de déterminer la fiabilité du protocole. Le protocole comprend une série de rotations internes et externes de l’épaule au moyen de contractions miométriques et pliométriques aux vélocités suivantes : 60 et 240 °/s (tableau 1). L’ordre des vélocités varie aléatoirement d’un sujet à l’autre et pour chaque vitesse, l’ordre des types de contractions est le suivant : miométrique interne (IR), miométrique externe (ER), pliométrique interne (IX) et pliométrique interne (EX). Les sujets effectuent trois répétitions pour chaque type de contraction. Cette séquence est répétée à la suite d’un protocole d’épuisement comprenant 50 répétitions miométriquesmiométriques à 240 °/s.

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Pré-Fatigue

Séance d’épuisement

Post-Fatigue

3 rép.@ 60 °/s IR, ER, IX, EX

50 IR-ER cycles @ 240 °/s

3 rép. @ 60 °/s IR, ER, IX, EX

3 rép. @ 240 °/s IR, ER, IX, EX

3 rép. @ 240 °/s IR, ER, IX, EX

Tableau 1 : Aperçu du protocole d’évaluation Au deuxième jour d’évaluation, on reprend le protocole tout en enregistrant au moyen d’électrodes de surface et d’électrodes filaires l’activité de 11 muscles de l’épaule (tableau 2, figure 1). Les électrodes de surface sont fixées conformément aux recommandations du SENIAM (figure 1) et les électrodes filaires sont insérées comme

dans les travaux de Kadaba et coll. (1992) et Morris et coll. (1998). On standardise le signal EMG de chaque muscle en fonction de l’activité myoélectrique maximale enregistrée lors de 15 contractions isométriques maximales volontaires différentes (MVIC) (Marion, 2015).

EMG de surface

EMG intramusculaire

1) Grand pectoral

5) Trapèze inférieur

9) Sus-épineux

2) Grand dorsal

6) Deltoïde postérieur

10) Sous-épineux

3) Trapèze supérieur

7) Deltoïde moyen

11) Subscapulaire

4) Trapèze moyen

8) Grand dentelé

Tableau 2 : Liste des muscles retenus pour l’EMG English

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Fig.1 : Position des capteurs EMG..

On calcule les coefficients de corrélation intraclasse (CCI) et l’erreur type de mesure (ETM) du moment de force de pointe afin d’établir la fiabilité au sein d’une même séance et d’une séance à l’autre (Hopkins, Schabort, et Hawley, 2001). On effectue une cartographie statistique paramétrique (CSP) intégrant une analyse de variance à trois facteurs (contraction - vélocité – fatigue) de la courbe EMG normalisée de chaque muscle afin d’identifier les différences temporelles de l’activation des muscles d’une condition à l’autre (Pataky, 2010).

Résultats Le tableau 3 présente la moyenne du moment de force de pointe, la variation de cette moyenne d’une session à l’autre, l’ETM et le CCI dans les deux conditions.

Le moment de force de pointe moyen mesuré en deux jours distincts varie moins de 5 % (0,7 - 4,3 %). Les CCI au sein d’une séance et entre les séances varient de 0,92 à 0,99. En outre, l’ETM présentée comme un coefficient de variation (CV) varie de 6,7 à 14,5 %.

Tableau 3 : Moment de force moyen, variation de la moyenne, erreurs types, coefficients de corrélation intraclasse entre les divers types de contractions de l’épaule Moment de force moyen ± É-T (Nm) Jour 1

Moment de force moyen ± É-T (Nm) Jour 2

Variation de la moyenne (%)

ETM (Nm)

ETM (%)

CCI Interséance

CCI Intraséance

IR60

38,2 ± 17,5

39,5 ± 17,8

3,4

3,84

8,9

0,97

0,98

ER60

25,9 ± 10,6

26,1 ± 9,9

0,9

2,33

9,3

0,96

0,99

IX60

49,7 ± 22,6

51,0 ± 22,4

2,6

7,14

14,5

0,92

0,98

EX60

33,0 ± 10,7

32,5 ± 9,9

-1,3

3,09

10,2

0,92

0,94

IR240 ER240 IX240 EX240

37,1 ± 17,0

37,0 ± 16,1

-0,3

2,17

6,7

0,98

0,98

21,4 ± 9,6

21,6 ± 8,8

1,0

2,05

12,2

0,94

0,97

48,7 ± 21,8

48,0 ± 18,8

-1,4

5,40

10,7

0,94

0,97

31,3 ± 11,9

31,5 ± 10,4

0,5

2,94

10,2

0,94

0,94

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La CSP incluant une analyse de variance à trois facteurs révèle des effets significatifs à propos du signal EMG des 11 muscles en fonction du type de contraction, de la vélocité et de l’interaction contraction – vélocité ; la condition épuisante ne présente pas d’effet significatif. À propos de la comparaison miométrique – pliométrique, l’analyse post hoc révèle des différences temporelles de l’activité électrique du grand pectoral, du grand dorsal et du subscapulaire au cours de la rotation interne et de tous les muscles à l’exception du grand pectoral au cours de la rotation externe. Globalement, on observe des différences de préactivation, notamment une augmentation précoce de l’activité lors de la contraction pliométrique et à la vélocité la plus élevée. On observe aussi des différences dans les derniers 15 à 30 % des contractions : l’activité EMG durant les contractions miométriques tend à être plus élevée que dans les contractions pliométriques de la plupart des muscles. La figure 3 présente l’analyse post hoc SPM du trapèze inférieur lors de la rotation externe.

Fig. 2 : Activité EMG moyenne et normalisée lors de la rotation externe au moyen de contractions miométriques (ER) et pliométriques (EX) à des vélocités de 60 et 240 °/s.

Sylvain Gaudet est un doctorant à l’Université de Montréal. Son projet de recherche est centré sur l’évaluation, la prévention et la réadaptation des blessures chroniques à l’épaule dans les sports aquatiques.

Il détient un diplôme de maitrise en analyse de la performance sportive de l’Université Otto Von Guericke en Allemagne. Il a œuvré à titre d’analyste de la performance à Synchro Canada et d’entraîneur en conditionnement physique et renforcement à la Fédération canadienne de handball olympique. Encore actif en tant qu’athlète d’élite, il fait partie de l’équipe nationale sénior de handball depuis 8 ans.

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Fig. 3 : Exemple d’analyse CSP post hoc du trapèze inférieur lors de rotations externes. Les 125 positions de ce continuum correspondent à des moments du cycle normalisé (de -25 à 100 % de la contraction). Les zones ombragées représentent des sections sur le continuum EMG où la CSP révèle le seuil du t critique, ce qui indique une différence significative entre les conditions comparées. Par exemple, la courbe du haut à droite montre que l’activité EMG du trapèze inférieur est significativement plus faible lors des 35 premiers points en ER60 comparativement à EX240 (de -25 à 10 % du cycle normalisé) ; cette activité est aussi significativement supérieure au cours du dernier tiers du cycle normalisé.

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Discussion Le dynamomètre isokinétique Physiomed CON-TREX® MJ se révèle un appareil fiable pour la mesure du moment de force lors d’une rotation interne et externe à une vélocité de 60 et 240 °/s. De plus, la méthode CSP permet d’identifier des différences temporelles lors de l’activation des muscles lors de contractions et de vélocités différentes.

Les CCI et ETM sont excellents et semblables ou supérieurs aux valeurs rapportées dans la documentation concernant d’autres appareils. Dans leur analyse documentaire systématique, Edouard et coll. (2011) présentent des CCI variant de 0,09 à 0,99 en position assise, les épaules à 45° d’abduction dans le plan scapulaire, ce qui est la position la plus fiable pour évaluer les muscles rotateurs de l’épaule et la position adoptée dans notre étude. Les ETM (6,7-14,5 %) observées dans nos diverses conditions d’évaluation sont aussi similaires à celles rapportées par Edouard et coll. (2013) (7,7-14,5 %) qui ont mesuré la force isokinétique des rotateurs de l’épaule sur un dynamomètre Biodex. Étant donné que les athlètes d’élite tendent à présenter moins de variation de performance (Malcata et Hopkins, 2014), on pourrait s’attendre à ce que la fiabilité des mesures s’améliore dans cette population, ce qui aurait pour effet d’accroître la sensibilité aux variations.

L’avantage de la méthode CSP pour l’interprétation des signaux EMG est sa capacité d’identifier des différences temporelles entre les conditions, ce qui serait impossible dans les analyses statistiques classiques des données scalaires (Robinson, Vanrenterghem, et Pataky, 2015). Ainsi, Kellis et Baltzopoulos (1998) notent que le signal EMG intégré et normalisé des agonistes et des antagonistes du genou est moins ample lors de contractions pliométriques comparativement à des contractions miométriques. À titre de comparaison, nos observations révèlent que, durant les rotations internes et externes de l’épaule, l’activité EMG lors de contractions pliométriques tend à être plus ample au début du mouvement et de moindre amplitude durant le dernier tiers du cycle normalisé. L’absence d’un effet de fatigue sur les séries EMG est un peu surprenante. D’autres mesures du signal EMG telles que la fréquence moyenne pourraient être de meilleurs indicateurs de la fatigue que le signal normalisé comme le suggèrent Gerdle et coll. (2000).

Références

En conclusion, le protocole fiable utilisé dans cette étude et combiné à la méthode CSP s’avère très utile dans le suivi à long terme des nageurs afin de prévenir les blessures à l’épaule. ∆

Morris, A. D., Kemp, G. J., Lees, A., & Frostick, S. P. (1998). A study of the reproducibility of three different normalisation methods in intramuscular dual fine wire electromyography of the shoulder.

Journal of Electromyography and Kinesiology, 8(5), 317-322.

Edouard, P., Codine, P., Samozino, P., Bernard, P.-L., Hérisson, C., & Gremeaux, V. (2013). Reliability of shoulder rotators isokinetic strength imbalance measured using the Biodex dynamometer.

Journal Sci Med Sport, 16(2), 162-165.

Edouard, P., Samozino, P., Julia, M., Gleizes Cervera, S., Vanbiervliet, W., Calmels, P., & Gremeaux, V. (2011). Reliability of isokinetic assessment of shoulder-rotator strength: a systematic review of the effect of position. J Sport Rehabil, 20(3), 367-383.

Gerdle, B., Larsson, B., & Karlsson, S. (2000). Criterion validation of surface EMG variables as fatigue indicators using peak torque: a study of repetitive maximum isokinetic knee extensions. Journal of Electromyography and Kinesiology, 10(4), 225-232.

Hopkins, W. G., Schabort, E. J., & Hawley, J. A. (2001). Reliability of power in physical performance tests. Sports Medicine, 31(3), 211-234.

Kadaba, M. P., Cole, A., Wootten, M. E., McCann, P., Reid, M., Mulford, G., . . . Bigliani, L. (1992). Intramuscular wire electromyography of the subscapularis. J Orthop Res, 10(3), 394397.

Kellis, E., & Baltzopoulos, V. (1998). Muscle activation differences between eccentric and concentric isokinetic exercise. Med Sci Sports Exerc, 30(11), 1616-1623.

Malcata, R. M., & Hopkins, W. G. (2014). Variability of competitive performance of elite athletes: a systematic review. Sports Medicine, 44(12), 1763-1774.

Marion, P. (2015). Proposition de combinaisons optimales de contractions volontaires maximales isométriques pour la normalisation de 12 muscles de l’épaule. (Maîtrise), Université de Montréal, Montréal.

Pataky, T. C. (2010). Generalized n-dimensional biomechanical field analysis using statistical parametric mapping. J Biomech, 43(10), 1976-1982.

Robinson, M. A., Vanrenterghem, J., & Pataky, T. C. (2015).

Statistical Parametric Mapping (SPM) for alpha-based statistical analyses of multi-muscle EMG time-series. Journal of Electromyography and Kinesiology, 25(1), 14-19.

Wanivenhaus, F., Fox, A. J. S., Chaudhury, S., & Rodeo, S. A. (2012). Epidemiology of injuries and prevention strategies in competitive swimmers. Sports Health, 4(3), 246-251.

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INSTITUT CANADIEN DU SPORT PACIFIQUE TROIS GRANDS CAMPUS OFFRENT DES PROGRAMMES DE NIVEAU MONDIAL

L

’Institut canadien du sport Pacifique (ICS-Pacifique) offre des programmes et des services sur tout le territoire de la Colombie-Britannique par l’intermédiaire d’un réseau régional unique en son genre. Les athlètes et les entraîneurs ont accès à d’excellentes ressources grâce à des installations de niveau mondial dans les campus de Victoria (Institut du sport d’excellence Pacifique), de Richmond (Anneau olympique de Richmond), de Whistler (Centre sportif de Whistler) et dans les six Centres PacificSport de la province.

Au cours des cinq dernières années, l’ICS-Pacifique a mis un accent plus marqué sur l’identification et le développement des futurs athlètes et entraîneurs canadiens. Une programmation innovatrice a été élaborée, sans pareil au Canada, en collaboration avec À nous le podium (ANP), la province de la Colombie-Britannique et les organismes nationaux (ONS) et provinciaux de sport (OPS).

Le programme NextGen est axé principalement sur les athlètes et les équipes qui monteront sur le podium d’ici 5 à 8 ans selon les Voies d’accès spécifiques au sport et les Profils d’obtention de médaille d’or. Ces athlètes et équipes représentent la prochaine génération des médaillés olympiques et paralympiques. À ce jour, le programme soutient entièrement sur le plan financier cinq sports incluant un entraîneur ICS-Pacifique sur place : cyclisme, aviron, natation, luge et ski de bosses. De plus, le programme NextGen compte six autres sports sous la responsabilité des ONS : planche à neige, ski cross, athlétisme, paraski alpin, parathlétisme et rugby en fauteuil roulant.

En plus du programme NextGen, l’ICS-Pacifique gère, en collaboration avec les Centres PacificSport, une initiative importante: l’École canadienne du sport. Ses campus sont situés à Victoria, Prince George et Fort St. John et offrent

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du soutien scolaire et sportif aux élèves athlètes du secondaire désireux d’équilibrer leurs exigences de formation scolaire et d’entraînement de haute performance.

L’École canadienne du sport contribue à atténuer la pression vécue par les athlètes de haute performance au secondaire et s’assure que les futurs olympiens et membres des équipes nationales ont les aptitudes et les ressources nécessaires pour se développer en tant qu’athlètes de haute performance tout en excellant sur le terrain et en classe.

Le programme de développement des athlètes IGNITE s’arrime bien au cadre de l’École canadienne du sport. Le programme IGNITE cible les athlètes qualifiés âgés de 14 à 17 ans et initie les jeunes athlètes choisis par leur OPS à une mode de vie intégrant la haute performance, et ce, en améliorant English

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leurs aptitudes physiques, leur savoir-faire et leur condition physique au moyen d’un programme d’entraînement multisport complémentaire à leur pratique sportive courante et à leur calendrier de compétitions. Ce programme présent dans des localités choisies dans toute la ColombieBritannique est souvent offert en collaboration avec l’École canadienne du sport.

Parallèlement au programme centré sur l’athlète, l’ICS-Pacifique a aussi inauguré un attrayant programme d’études de 2e cycle à l’Université de la Colombie-Britannique (UCB). Ce certificat d’études supérieures en coaching de haute performance et en leadership technique de l’UBC est d’une durée de 12 mois comprenant 12 crédits de cours à l’intention des entraîneurs d’expérience et des directeurs techniques désireux de progresser dans leur carrière. Ce programme procure une reconnaissance pour le Diplôme avancé en entraînement dans le PNCE et le diplôme de maîtrise de l’UCB. En plus de soutenir les athlètes de la relève et les entraîneurs, l’ICS-Pacifique continue de gérer des projets originaux en recherche et innovation (R&I) ayant un impact direct avec la performance du Canada sur le podium. Ces projets sont réalisés en collaboration avec l’Université de Victoria, l’Université de la Colombie-Britannique, le Collège Camosun et de nombreuses institutions internationales. Le personnel de R&I de l’ICSPacifique comprend cinq titulaires d’un Ph. D. aussi certifiés en physiologie de l’exercice (CPE) et en renforcement et conditionnement physique (CRCP). Sur une base annuelle, l’équipe publie 10 à 15 articles scientifiques sanctionnés par des pairs et procure contre rémunération des expériences de recherche aux compagnies à but lucratif. ∆ www.sirc.ca

«

Une fois nos installations bien établies dans toute la province, ce fut vraiment stimulant de mettre l’accent sur la programmation à l’intention des athlètes et des entraîneurs », nous dit Mme Wendy Pattenden, directrice générale de l’ICS-Pacifique. « Avec les programmes d’identification des talents de NextGen et la bonne formation offerte aux athlètes et entraîneurs à l’École canadienne du sport, au programme IGNITE et dans les programmes d’études supérieures en coaching, nous travaillons pour la réussite du Canada sur le chemin de la haute performance. En plus, notre équipe de R&I continue de pousser les frontières de la performance sportive et s’assure que nous développons des champions capables de rivaliser avec les meilleurs au monde et de les vaincre.

»

Institute Canadien du Sport Pacifique English

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UNE MATRICE DE DÉCISION POUR DÉTERMINER LE RISQUE DANS LA SÉLECTION DE TALENTS

Joseph Baker

professeur, Université York

L

Les Gilson

Nick Wattie

gestionnaire du programme de haute performance en Atlantique, Rugby Canada

professeur adjoint, Institut universitaire de technologie de l’Ontario

e développement d’un athlète est un processus très élaboré et nuancé qui comprend une série de stades (ou de sélections). Ces sélections permettent éventuellement de déterminer les individus qui monteront au niveau supérieur de la compétition et du coaching. Bien que les décisions concernant la sélection des athlètes constituent la base des systèmes de développement des athlètes dans le monde entier, la démonstration de leur efficacité est limitée et, d’après des données probantes, la justesse de l’identification du talent est faible (Koz et coll., 2012).

Notre équipe mène depuis longtemps un programme de recherche sur l’examen du processus de développement des athlètes et sur la valeur de la détermination du talent (consulter Baker, Cobley et Schorer, 2012; Baker, Cobley, Schorer et Wattie, sous presse) afin d’améliorer les systèmes de développement des athlètes pour plus de réussite à meilleur coût (c.-à-d. amélioration de l’efficience, consulter Wattie et Baker, sous presse). Même si le concept de talent (c.-à-d. que certains individus ont des prédispositions pour atteindre des niveaux exceptionnels de performance dans un domaine) tient la route sur la base de la théorie de l’évolution (c.à-d., la diversité génétique constituant le mécanisme de l’évolution de l’espèce), il n’y a toujours pas d’indicateurs valides du talent 16

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sportif. Dès lors, les personnes impliquées dans la sélection de talents sont aux prises avec la lourde tâche d’identifier le potentiel d’un athlète en l’absence de mesures valides du talent. Ces mêmes personnes doivent donc estimer le talent (c.-à-d., le potentiel) à la lumière des dernières performances.

Cette estimation semble problématique comme approche, car les facteurs de performance durant les premiers stades du développement sont généralement moins utiles (ou même pertinents) pour la prédiction de la performance à un haut niveau à l’âge adulte. Prenons l’exemple du basketball : à des niveaux plus faibles de performance, les plus grands joueurs ont un avantage et leur stature est un prédicteur de performance; par contre, au niveau élite (p. ex. NBA), English

la stature de presque tous les joueurs est supérieure à la moyenne, donc cette variable n’est plus un facteur discriminant du talent (c.-à-d. cette variable n’a plus son caractère prédictif).

Les entraîneurs ne peuvent pas s’appuyer sur les performances actuelles pour prédire le développement de l’athlète, car ils s’exposeraient à des risques d’erreur. Du fait que le niveau actuel de performance pour la détection du potentiel présente une déficience inhérente, les praticiens sont à risque dans plusieurs secteurs et notamment celui associé à la prise de décision relative au développement de l’athlète. La matrice de la figure 1 présente les divers types de risque associé aux décisions courantes concernant la sélection d’un athlète. Par www.sirc.ca

exemple, les athlètes dans les boîtes gris et vertes ne posent pas de problème, car ceux qui ne performent pas assez seront exclus du système contrairement à ceux présentant une performance supérieure. D’autre part, les athlètes dans les boîtes bleus représentent un risque modéré, car a) leur performance n’est pas assez élevée pour atteindre les niveaux requis en haute performance (c.à-d., leur performance moyenne ne les exclut pas d’emblée) et b) leur potentiel est suffisant pour flouer le système en occupant les postes de ceux qui ont un potentiel plus élevé. Le risque le plus élevé se situe dans les boîtes vertes : le potentiel de ces athlètes peut être gaspillé si les entraîneurs mettent trop l’accent sur la performance comme un

indicateur de la valeur (boîtes 7 et 8) ou encore leur niveau actuel de performance ne reflète pas leur faible potentiel à long terme.

Ce dernier groupe a le potentiel d’occuper les postes qui conviendraient mieux aux athlètes dont le potentiel est annonciateur d’une haute performance dans l’avenir.

D’un point de vue scientifique, les chercheurs doivent peser le pour et le contre des erreurs de type I et de type II. Dans notre propos, les erreurs de type I sont de faux positifs, car elles représentent des sélections qui, selon l’entraîneur, ont un potentiel sans que cela soit le cas. Les erreurs de type II correspondent à des exclusions qui, selon l’entraîneur, sont nécessaires croyant que

Figure 1: matrice de risque à propos des décisions prises concernant l’identification du talent: les boîtes gris représentent un risque faible, les boîtes bleus, un risque modéré et les boîtes vertes, un risque élevé

les athlètes ne sont pas assez talentueux alors que ce n’est pas le cas. Il serait profitable de demander aux entraîneurs et aux administrateurs avec quel type d’erreur ils sont le plus à l’aise. Pour maximiser les ressources limitées pour le développement des athlètes, il faut utiliser efficacement les ressources de l’athlète (c.-à-d. les participants) et les facteurs probables qui s’opposent à une performance ultérieure.

Au fur et à mesure que notre compréhension du système s’améliorera, il faudra continuer d’investir dans cette jeunesse qui est prête à s’entraîner de longues heures pour atteindre les plus hauts échelons dans le sport. Elle constitue une richesse inestimable. ∆

Références Baker, J., Cobley, S., & Schorer, J. (2012).

Talent identification and development in sport: International perspectives. Routledge/Taylor and Francis.

Baker, J., Cobley, S., Schorer, J., & Wattie, N. (in press). The Routledge handbook of talent identification and development in sport.

London: Routledge.

Koz, D., Fraser-Thomas, J. & Baker, J. (2012).

Accuracy of professional sports drafts in predicting career potential. Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports, 22, e64-e69.

Wattie, N., & Baker, N. (in press). An uneven playing field: Talent identification systems and the perpetuation of participation biases in high performance sport. In R. Dionigi and M. Gard (Eds.), Sport and physical activity across the lifespan: Critical perspectives. Macmillan.

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DU NOUVEAU DANS LA DOCUMENTATION SCIENTIFIQUE SUR...

LE TAUX MAXIMUM DE CROISSANCE ET L’ATHLÈTE EN DÉVELOPPEMENT Nancy Rebel, MLIS Director of Content Development, SIRC

U

ne des prémisses fondamentales du développement à long terme de l’athlète est qu’un modèle ne convient pas à toutes les situations; en d’autres mots, c’est reconnaître que l’âge chronologique d’un athlète ne correspond pas obligatoirement à son âge développemental.

Il s’agit notamment dans ce modèle d’ajuster la charge d’entraînement et les compétitions à l’évaluation physiologique du taux de maturation des enfants et des adolescents en utilisant des mesures comme le pic ou taux maximum de croissance (TMC). Le TMC estime le moment du taux maximum de croissance, la poussée de croissance à l’adolescence et permet aux entraîneurs et instructeurs de mieux adapter les protocoles d’entraînement aux stades de développement et de maturation des jeunes athlètes.

En quoi la détermination du TMC est-elle si importante?

inférieurs se manifeste généralement avant le TMC chez les deux sexes.

En période de TMC, les membres et la colonne vertébrale peuvent croître à des rythmes différents, ce qui dérègle la coordination et la performance. La détermination du TMC permet d’identifier les périodes de capacité d’entraînement maximum en fonction des systèmes énergétiques et du système nerveux de l’athlète. La prise en compte du TMC de l’athlète permet d’ajuster les séances d’entraînement, les activités de compétition et les stratégies de récupération pour optimiser le moment des adaptations à l’entraînement en endurance, à la force, à la vitesse, à l’adresse et à la flexibilité (Webb).

Le risque de blessure est une préoccupation majeure durant cette période (se référer à l’encadré pour plus d’information).

• Une augmentation rapide de la masse corporelle, de la masse maigre, du contenu minéral des os et des dimensions du haut du corps se manifeste après le TMC chez les deux sexes.

Que rapportent les études récentes?

Plusieurs études publiées depuis 2014 ont traité de divers aspects du développement de l’athlète en fonction du TMC. L’analyse documentaire de Melina et coll.

(2015) énumère les observations globales au sujet des modifications physiologiques durant la période du TMC : • Une poussée de croissance des membres 18

HP SIRCuit hiver 2016

• Les données de vitesse et de flexibilité suggèrent des gains de pointe avant le TMC chez les garçons.

• Les tests de force et de puissance indiquent des gains de pointe après le TMC. • Le taux d’augmentation de la capacité aérobie (VOmax) coïncide avec le TMC chez les deux sexes.

Plusieurs études analysent le développement de la vitesse en fonction de l’âge chronologique; Myers et coll.

(2015) examinent les améliorations de la performance au sprint en fonction du TMC. Ces auteurs étudient le développement naturel de la mécanique de la performance au sprint [vitesse maximale, longueur de foulée (LF), fréquence des foulées (FF), temps de suspension (TS) et le temps de contact (TC)] en fonction de la maturation au cours d’un sprint de 30 m chez des garçons.

Selon ces auteurs, « la vitesse maximale au English

sprint semble se développer durant et après le TMC alors que la fréquence des foulées et le temps de contact au sol commencent à se stabiliser, la vitesse maximale au sprint augmentant avec l’allongement de la foulée durant cette période de croissance ». Cette étude souligne l’importance de la période incluant le TMC sur le développement de la vitesse chez les garçons.

Rumpf et coll. ont publié une série d’études en 2015 sur la vitesse au sprint et l’entraînement contre résistance au sprint en fonction de la croissance chez des jeunes et le TMC. Voici le bilan des résultats : • La traction d’un traîneau contre résistance est analysée fréquemment chez les adultes; cependant, l’analyse de l’effet de la charge sur la cinématique n’est pas un sujet d’étude commun chez les jeunes. Rumpf et coll. (2015) ont posé l’hypothèse selon laquelle des différences de croissance à la période du TMC chez les garçons conditionnent la production de force et donc de la vitesse de course; en outre, la cinématique et la cinétique de la course varient en fonction du stade de croissance, ce qui conditionne l’intensité de travail de l’athlète. D’après ces résultats, « la performance au sprint diminue en moyenne de 1,5 % et 1 % www.sirc.ca

Prévenir les blessures chez les athlètes adolescents Michelle Caron

pour chaque pourcent ajouté à la masse corporelle chez des participants au stade pré et mid/post TMC respectivement »; les sujets plus âgés et à maturité plus avancée sont moins affectés par les mêmes charges relatives. On a élaboré des équations de régression spécifiques au degré de maturation pour estimer les effets de la charge sur la performance de jeunes athlètes au sprint; l’effet de la charge est amplifié avec l’augmentation de la charge relative. Les auteurs soupçonnent que le flux des hormones durant la puberté a un effet sur la masse corporelle, puis sur la masse musculaire et la force relative et la puissance chez la majorité des participants au stade mid/ post TMC. • Dans une deuxième étude, Rumpf et coll. analysent la cinétique et la cinématique lors d’un effort maximal au sprint chez des garçons à différents degrés de maturité. D’après les observations, les plus grands changements se manifestent au cours des stades pré à mid-TMC, ce qui laisse entendre que l’entraînement au sprint devrait être maximisé durant cette période de la croissance. Les auteurs proposent que l’entraînement soit axé sur la cinématique/technique et la coordination étant donné le stade de maturation du groupe.

D’autre part, Meylan et coll. (2014) examinent chez des garçons l’influence du degré de maturité (mesuré par le TMC) sur l’entraînement et le désentraînement www.sirc.ca

de la force en fonction de la performance.

D’après leurs observations, l’entraînement à la force est généralement plus profitable chez les garçons au stade post-TMC comparativement au stade pré-TMC et les plus gros changements se manifestent du stade mid- à post-TMC. Durant la période de désentraînement, « le groupe pré-TMC présente la plus grande perte de force et de puissance; le groupe post-TMC présente une quelconque baisse de performance au sprint, mais tous les groupes maintiennent ou améliorent la longueur du saut ». Ce sont des périodes au cours desquelles on devra se concentrer sur l’entraînement de maintien.

La dernière étude traite de l’influence du TMC sur le risque de blessure chez les filles.

Les blessures au genou sont régulièrement associées à la pratique des sports en général et au sport féminin en particulier. Hewitt et coll. (2015) analysent chez des adolescents le moment de force lors de l’abduction du genou (MAG) et observent des différences entre les sexes et après le TMC, ce qui plaide en faveur d’un plus haut risque de blessure chez les filles pubères. D’après les observations, un plus grand MAG se révèle comme une indication importante d’un risque accru de lésion du LCA chez les athlètes.

Parmi les mesures préventives, on incorpore un entraînement neuromusculaire pour diminuer le MAG avant ou durant le TMC. À la lumière des études publiées au cours des dernières années – adaptations physiologiques, vitesse, force, risque de blessure – on se rendcompte nettement de l’influence English

Les poussées de croissance des adolescents peuvent être frustrantes pour un jeune athlète. En effet, un jeune qui était autrefois agile peut tout à coup avoir des problèmes de coordination et être un peu maladroit. Il peut être difficile pour les athlètes de s’adapter à ces changements, et bon nombre d’entre eux connaissent une baisse de force et d’équilibre, en plus d’être plus susceptibles de se blesser régulièrement. La bonne nouvelle est que cette baisse de performance est souvent de courte durée et représente une phase normale de la croissance.

Les blessures que peut subir un adolescent en faisant du sport sont aussi variées que les sports en tant que tels. Les collisions et l’utilisation excessive sont des causes de blessures bien courantes et connues. Reconnaître les nombreux changements que connaissent les jeunes athlètes et trouver des moyens de pallier ces changements sont certains des aspects du travail d’un entraîneur. Bon nombre d’experts conviennent que la technique de course et de saut joue assurément un rôle important dans la prévention des blessures. Voici quelques suggestions qu’un entraîneur peut mettre en pratique lorsqu’il entraîne de jeunes athlètes : • Intégrer des exercices qui mettent l’accent sur l’amélioration de l’équilibre, comme des sauts à une jambe à la verticale, des accroupis ou des balancements de jambe.

• Essayer un entraînement fonctionnel qui utilise le poids du corps pour accroître la force, comme des fentes, des pompes, des sauts de grenouille, etc.

• Augmenter le conditionnement en général.

• Mettre davantage l’accent sur l’entraînement de l’agilité, comme les jeux de jambes.

• S’assurer que l’athlète a tout l’équipement dont il a besoin et que celui-ci est bien ajusté.

• Insister sur l’importance de l’entraînement croisé. En participant à de nombreux sports et à des activités diverses, un athlète devient polyvalent et réduit ses chances de blessure et d’utilisation excessive.

N’oubliez pas qu’on ne peut prévenir les blessures à 100 %. Une poussée de croissance rapide peut souvent faire perdre l’équilibre des adolescents ou les rendre maladroits. Ce facteur, combiné à une partie rapide et intense de basket-ball ou de soccer, par exemple, peut entraîner des incidents. ∆

significative du TMC et du degré de maturité chez les adolescents athlètes. En intégrant des mesures du TMC dans le coaching et les plans d’entraînement, on procure des bienfaits significatifs pour le développement optimal d’une performance physique ajustée.∆ Pour les Réferences contactezSIRC HP SIRCuit hiver 2016

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Club de lecture de l’ÉIS

L’objectif du club journal de l’ÉIS est de partager les articles «à lire» sur les applications axées sur la fine pointe de la performance, les variables de l’entraînement/la compétition et les interventions médicales proactives, choisis par des experts du service de la performance représentant plusieurs disciplines professionnels associées aux équipes intégrées de soutien.

Analyse systématique des effets ponctuels de l’étirement musculaire sur la performance physique, l’amplitude de mouvement et l’incidence de blessures chez des personnes actives en bonne santé Behm D.G., Blazevich A.J., Kay A.D., McHugh M. Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism. 2016;41(1):1-11.

Présenté par Eugene Liang Les étirements sous leurs multiples formes sont traditionnellement un facteur important en entraînement sportif, en réadaptation et en compétition. Toutefois, l’efficacité des étirements sur la performance et la prévention des blessures est l’objet d’un débat depuis des années, les avis oscillant souvent de part et d’autre. Il y a consensus sur les modalités des étirements les plus utilisées : l’étirement statique (ÉS), la facilitation neuromusculaire proprioceptive (FNP) et l’étirement dynamique (ÉD). Behn et coll., dans leur analyse documentaire systématique, analysent l’efficacité des ÉS, ÉD et FNP sur la performance, l’amplitude de mouvement (ADM) et la prévention des blessures. D’après la documentation, on observe des modifications faibles à modérées de la performance quand on utilise l’une ou l’autre de ces modalités durant la séance d’échauffement.

On attribue ces modifications à l’effet de toutes les activités dynamiques. On enregistre aussi des modifications de l’ADM quand on utilise l’une ou l’autre des trois modalités. Toutefois, les variations de l’ADM peuvent dépendre de la diminution de la raideur musculaire et tendineuse et d’une 20

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plus grande tolérance à l’étirement causée par des adaptations nerveuses. Sur le plan clinique, l’inclusion des exercices d’étirement dans la séance d’échauffement n’a pas, selon les auteurs, d’effet nuisible sur la performance et peut avoir un effet à court terme sur l’ADM. Cependant, l’ajout d’une activité dynamique immédiatement après la séance d’étirement peut avoir un effet plus marqué sur la performance que la seule séance d’étirements. ∆ Effet d’un entraînement isométrique à long terme sur la raideur du torse/noyau central Lee B. & McGill, S. Journal of Strength and Conditioning Research. 2015;29(6):1515-1526.

Présenté par Jeremiah Barnert Un entraînement physique type inclut l’amélioration de la force du noyau central afin de susciter des adaptations à long terme de la force, de la vitesse et de l’endurance, mais on ne sait pas bien si l’effet est de longue durée. Même si la raideur du noyau central améliore les caractéristiques de la performance, on ne s’entend pas encore à propos de l’efficacité des méthodes d’entraînement statique et dynamique du noyau. Pour évaluer les effets des adaptations à long terme de l’entraînement isométrique du noyau central, Lee et McGill (2015) réalisent une étude comprenant des mesures répétées pour analyser les méthodes dynamique et isométrique utilisées durant 6 semaines par des athlètes avisés et des sujets novices. On évalue la raideur active et passive au moyen d’un appareil à « déclenchement rapide » et « sans friction » développé par Brown et McGill (2005) et d’un électromyographe combiné à l’enregistrement de la cinétique du torse. La principale observation de cette étude est la suivante : l’entraînement isométrique est supérieur à l’entraînement dynamique pour améliorer la raideur du noyau. L’entraînement isométrique favorisant le développement de la raideur du noyau tout en minimisant les charges appliquées sur la colonne vertébrale pourrait alléger le fardeau de l’athlète afin qu’il s’investisse davantage dans la pratique sportive. En taxant trop fréquemment et lourdement la tolérance des tissus, on accroît le risque de blessure; ainsi, l’utilisation de l’entraînement isométrique permet d’accentuer d’autres types de force qui seraient des indicateurs principaux de la performance. ∆ English

Entraînement des aptitudes psychologiques chez les athlètes handicapés Hanrahan, S.J. Australian Psychologist. 2014;50(2):102-105.

Présenté par Leslie Toogood Cet article est un condensé d’informations d’un point de vue scientifique et pratique afin d’œuvrer auprès d’athlètes handicapés. On prend en compte les athlètes ayant un handicap physique (p. ex. lésion médullaire, paralysie cérébrale et amputations), une déficience intellectuelle et sensorielle (p. ex., malentendant, surdité, déficience visuelle et cécité). Les premiers thèmes examinés concernent la relaxation, l’imagerie et la communication. Les faits saillants dans la section consacrée aux déficiences physiques incluent l’élimination du facteur tension dans la relaxation musculaire progressive chez les athlètes aux prises avec la paralysie cérébrale et l’autorisation pour les athlètes présentant des déficits musculaires ou une amputation d’utiliser une approche adaptée et autogène. En outre, la respiration abdominale peut s’avérer bénéfique pour les athlètes privés du contrôle de leurs muscles abdominaux. Dans la section sur les déficiences intellectuelles, on encourage les praticiens à passer outre les préjugés et à user de patience et de répétition dans leur offre de service. En ce qui concerne les athlètes ayant des déficiences sensorielles, il importe d’évaluer le degré de déficience et d’établir la meilleure méthode pour retenir leur attention durant les périodes de travail. Cet article comprend aussi d’autres recommandations. Dans la dernière section, l’auteur nous rappelle que le travail ne sollicite pas souvent la déficience, mais que le consultant doit être ouvert et à l’aise si l’athlète ouvre la porte sur la problématique de sa déficience.

L’auteur insiste aussi sur le fait que le travail auprès de cette clientèle exige de la créativité et peut certainement contribuer à l’amélioration globale des capacités de communication du consultant et lui servir auprès d’autres clientèles.

Fait à noter, l’auteur mentionne que les athlètes handicapés sont souvent plus reconnaissants envers les personnels de soutien que leurs camarades valides. ∆

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Capteurs inertiels portables pour l’analyse des mouvements en natation : analyse systématique

Nouveaux livres @ SIRC En collaboration avec Human Kinetics, le SIRC présente quatre livres fort intéressants sur le sport de haute performance.

de Magalhaes FA, Vannozzi G, Gatta G, Fantozzi S. Journal of Sports Sciences. 2015;33(7):732-45.

Présenté par Mathieu Charbonneau Cet article analyse diverses applications utilisant depuis les 15 dernières années des dispositifs de mesure de l’inertie (DMI) à la nage; ce sont des capteurs de variations de mouvement (accélération et rotation).

Cet article pose cinq questions : (1) Quelles sont les applications pour l’analyse du mouvement à la nage?

(2) Quel est le type de capteur utilisé?

(3) Où positionne-t-on les capteurs?

(4) De quelle façon l’expérimentation estelle effectuée?

(5) Comment évalue-t-on la performance?

En résumé, les capteurs révèlent ce qu’ils mesurent en fonction de leur positionnement sur l’organisme. La principale limite des DMI est l’imprécision de la description des mouvements 3D. Toutefois, les signaux contiennent beaucoup d’information concernant le cours du mouvement dans l’espace et dans le temps, ce qui permet une analyse des phases de déplacement à la nage, du style, du niveau d’expertise, de la fatigue, de la coordination et de la vélocité.

En conclusion, les auteurs présentent des applications pratiques : • Les capteurs inertiels (accéléromètres et gyroscopes) sont des instruments fiables pour l’évaluation de la performance dans les sports.

• Les biomécaniciens du sport peuvent inclure des mesures fondamentales utilisées par les entraîneurs et suggérer des variables sensibles grâce à l’analyse des données.

• La technologie de monitorage centré sur le nageur accroît la quantité de données disponibles et permet d’analyser et de monitorer en continu la séance entière de natation sans imposer des contraintes spatiales (on peut évaluer les variations techniques associées à la fatigue).

Ce savoir peut s’appliquer à tous les sports incluant des mouvements

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Periodization Training The HIIT Advantage: In Pursuit of for Sports 3rd Edition. High-Intensity Excellence 5th Workouts for Edition.

Bompa, T. and Buzzichelli, Women.

C. (2015). Windsor, Ontario: Human Kinetics Lewis-McCormick, I. (2016). Windsor, Ontario: Human Kinetics

Orlick, T. (2016).

Windsor, Ontario: Human Kinetics

High-Powered Plyometrics 2nd Edition.

Radcliffe, J.C. and Farentinos, R.C. (2015). Windsor, Ontario: Human Kinetics

Dynatomy with Web Resource: Dynamic Human Anatomy.

Whiting, W. and Rugg, S. (2015). Windsor, Ontario: Human Kinetics

cycliques pour déterminer la quantité et la fréquence des mouvements, les phases du mouvement, la production globale (amplitude et direction de l’accélération), le minutage des événements et plus encore. ∆

L’augmentation de la quantité de protéines distribuées n’a pas d’effet sur les variations de la masse maigre durant la période préparatoire à la saison de rugby

Limites des lignes directrices actuelles de l’AHA et proposition de nouvelles directives au sujet de l’examen préalable à la participation des athlètes aux sports

MacKenzie-Shalders, K.L.; King, N.A; Byrne, N.M; and Slater, G.J. International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism. [Ahead of Print]

Dunn T.P. Pickham D. Aggarwal S. Saini D. Kumar N. Wheeler M.T. Perez M. Ashley E. Froelicher V.F. Clinical Journal of Sport Medicine. 2015;25(6):472-477.

Présenté par Paddy McCluskey Ce récent article du CSJM traite des modifications probables au dépistage de troubles cardiaques. Cet article est important parce qu’il s’inscrit dans la suite du travail colossal déjà effectué et visant à développer un outil de dépistage cardiovasculaire pour les athlètes; le taux d’incidents cardiaques est bas (1/200 000), mais les conséquences sont dramatiques et peuvent mener à la mort subite par arrêt cardiaque. L’article propose un outil de dépistage à 12 composantes : 8 questions sur les antécédents médicaux de nature cardiaque, 3 questions sur les antécédents familiaux et 1 constatation lors de l’examen physique. Ce nouvel outil de dépistage doit encore être validé, car il pourrait constituer un pas en avant dans ce domaine. ∆ English

Présenté par Erik Sesbreno Plusieurs athlètes et entraîneurs aimeraient savoir comment augmenter la masse maigre à des fins de performance. En pratique, le temps alloué à l’augmentation de la masse musculaire pourrait être limité et celui accordé aux autres priorités d’entraînement ou le calendrier des compétitions pourrait être augmenté. Dès lors, les stratégies alimentaires ayant un effet possible sur le gain de masse maigre constituent un sujet important.

MacKenzie-Shalders, et coll. utilisent un devis croisé d’une durée de 6 semaines pour comparer 4 services de protéines à 6 services de protéines sur la variation de la masse maigre de joueurs d’élite de rugby engagés dans un programme d’entraînement contre résistance en présaison. Les sujets reçoivent un supplément protéique (22 g de protéines de petit-lait) de grande valeur biologique (GVB) immédiatement après la séance d’entraînement et au repas principal (traitement massif) ou entre les repas (traitement fréquent). Toutes les semaines, on effectue des rappels de 24 heures pour le monitorage de l’apport alimentaire. À part la directive faite aux athlètes de consommer un minimum de HP SIRCuit hiver 2016

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20 g de protéines HBV aux repas principaux (déjeuner, dîner, souper) et de limiter, entre les repas, les aliments et les boissons riches en protéines HBV, sauf dans le cas du supplément, les chercheurs n’ajoutent pas d’autres conditions à la préparation des repas de la journée. À la fin des 6 semaines d’intervention, on n’observe pas de différences de gain de masse maigre mesurée par absorptiométrie à rayons X en double énergie. Le manque de contrôle alimentaire a possiblement ouvert la voie à d’autres facteurs qui ont potentiellement accru l’adaptation.

Même en présence de mécanismes physiologiques crédibles appuyant la thèse selon laquelle une augmentation du nombre de portions favorise la synthèse de protéines musculaires, l’augmentation du nombre de services de 4 à 6 ne semble pas apporter des bénéfices additionnels pour la masse maigre des athlètes masculins dans les sports par équipe. Toutefois, il y a peut-être des avantages à l’augmentation des services de protéines dans des situations moins propices à la synthèse musculaire. Il faut effectuer d’autres études pour vérifier si les résultats obtenus s’appliquent aux femmes, aux végétariens, aux athlètes prenant de l’âge et à ceux qui s’entraînent en période de bilan énergétique négatif. ∆

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Preuve scientifique actuelle concernant un modèle d’entraînement polarisé en endurance cardiovasculaire Hydren, J.R., Cohen, B.S. Journal of Strength and Conditioning Research.

2015;29(12):3523-3530.

Présenté par Scott Maw La planification et l’attribution de la charge d’entraînement à un athlète sont les tâches les plus importantes d’un entraîneur ou d’un scientifique du sport. Une des difficultés consiste à proposer suffisamment d’entraînement pour améliorer la condition physique et la performance tout en évitant les blessures ou une fatigue indue pouvant aboutir à un dépassement non fonctionnel ou à un surentraînement. Au cours des dernières années, les scientifiques du sport ont examiné l’efficacité d’un nouveau modèle d’entraînement : la polarisation. Selon ce modèle, la majorité des séances d’entraînement sont réalisées à une intensité inférieure au seuil aérobie ou au-dessus du seuil anaérobie tout en évitant, sinon en diminuant, le volume des

English

séances d’entraînement se situant entre ces deux seuils. Dans cette analyse documentaire succincte, les auteurs explorent la documentation scientifique appuyant l’utilisation de ce modèle.

Il y a encore beaucoup d’études à réaliser dans ce domaine. Cette analyse documentaire identifie et traite de sept études scientifiques : certaines utilisent le modèle polarisé chez des athlètes d’élite en endurance et d’autres comparent ce modèle à d’autres modèles d’entraînement pour en mesurer l’efficacité chez des personnes actives sur le plan récréatif jusqu’au niveau élite de performance. Cet article réussit bien à souligner le besoin de quantifier la charge d’entraînement par des moyens tels que l’enregistrement de la fréquence cardiaque, de la vitesse, de la puissance produite et de l’intensité de l’effort perçu. En conclusion, les auteurs présentent un exemple d’entraînement polarisé pour situer ce modèle dans le contexte pratique de l’entraîneur et de l’athlète.

Les prochaines études dans ce domaine devraient être davantage de nature expérimentale afin de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à cette approche en matière d’entraînement et son efficacité potentielle dans une gamme plus diversifiée de sports et d’exigences physiologiques. ∆

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Les lectures recommandées Dans notre effort de collaboration afin de vous communiquer les plus récentes études sur le sport de haute performance, À nous le podium a sélectionné des thèmes spécifiques à l’intention des entraîneurs et des formateurs et le SIRC a fouillé dans ses ressources pour vous rendre disponibles les dernières études publiées dans ces domaines.

DLTA A Skill Acquisition Perspective on Early Specialization in Sport. Anderson D, Mayo A. Kinesiology Review. August 2015;4(3):230-247.

Better Early Than Late? A Philosophical Exploration of Early Sport Specialization.

Torres C. Kinesiology Review. August 2015;4(3):304-316.

Developmental Trajectories in Early Sport Specialization: A Case for Early Sampling from a Physical Growth and Motor Development Perspective. Goodway J, Robinson L. Kinesiology Review. August 2015;4(3):267-278.

Early Sport Specialization from a Pedagogical Perspective. Hastie P. Kinesiology Review.

August 2015;4(3):292-303.

Analysis of the Elite Athletes’ Somatotypes. / Analiza Somatotipova Elitnih Sportaša.

Raković A, Savanović V, Stanković D, Pavlović R, Simeonov A, Petković E. Acta Kinesiologica. September 16, 2015;9:47-53.

Santé et Alimentation Anti-inflammatory Dietary Interventions and Supplements to Improve Performance during Athletic Training. Buonocore D, Negro M, Arcelli E, Marzatico F. Journal Of The American College Of Nutrition.

September 2, 2015;34:62-67.

Coaches’ Knowledge and Management of Eating Disorders: A Randomized Controlled Trial. Martinsen M, Sherman R, Thompson R, Sundgot-Borgen J. Medicine & Science In Sports & Exercise. May 2015;47(5):10701078.

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Energy availability and the female athlete triad in elite endurance athletes. Melin A, Tornberg Å, Sjödin A, et al. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports.

October 2015;25(5):610-622.

Health in Elite Sports - a “Bio-PsychoSocial” Perspective. / Gesundheit im Spitzensport - eine „biopsychosoziale” Sichtweise. Thiel A, Schubring A, Schneider S, Zipfel S, Mayer J. Deutsche Zeitschrift Für Sportmedizin. September 2015;66(9):241-247.

Nutritional Supplement Habits of Athletes With an Impairment and Their Sources of Information. Graham-Paulson T, Perret C, Smith B, Crosland J, GooseyTolfrey V. International Journal Of Sport Nutrition & Exercise Metabolism. August 2015;25(4):387-395.

L’entraînement Coaches’ Perceptions of Team Cohesion in Paralympic Sports. Falcão W, Bloom G, Loughead T. Adapted Physical Activity Quarterly. July 2015;32(3):206-222.

Olympic Medal-Winning Leadership. Din C, Paskevich D, Gabriele T, Werthner P, Arnold R, Vella S. International Journal Of Sports Science & Coaching. September 2015;10(4):589-604.

Satisfaction with the Coach and Mental Toughness in Elite Male Ice Hockey Players.

Rodahl S, Giske R, Peters D, Hoigaard R. Journal Of Sport Behavior. December 2015;38(4):419-431.

English

Psychologie Comparing the Well-Being of Para and Olympic Sport Athletes: A Systematic Review. Macdougall H, O’Halloran P, Shields N, Sherry E. Adapted Physical Activity Quarterly. July 2015;32(3):256-276.

Examining Possible Relationships between Self-Determination and Burnout among Junior Athletes in Sport. Moen F, Federici R, Abrahamsen F. International Journal Of Coaching Science. July 2015;9(2):43-58.

Stressors, Coping, and Support Mechanisms for Student Athletes Combining Elite Sport and Tertiary Education: Implications for Practice. Cosh S, Tully P. Sport Psychologist.

June 2015;29(2):120-133.

Psychological Preparation for Paralympic Athletes: A Preliminary Study. Blumenstein B, Orbach I. Adapted Physical Activity Quarterly. July 2015;32(3):241-255.

Conditionnement Générale Effects of Compression Garments on Performance and Recovery. Sakadjian A. Journal Of Australian Strength & Conditioning. June 2015;23(3):60-65.

Jump-Squat Performance and Its Relationship with Relative Training Intensity in High-Level Athletes. Jiménez-Reyes P, Pareja-Blanco F, Balsalobre-Fernández C, Cuadrado-Peñafiel V, Ortega-Becerra M, González-Badillo J. International Journal Of Sports Physiology & Performance.

November 2015;10(8):1036-1040. ‘’Live High--Train Low and High’’ Hypoxic Training Improves Team-Sport Performance.

Brocherie F, Millet G, Girard O, et al.

Medicine & Science In Sports & Exercise.

October 2015;47(10):2140-2149.

Maximal Aerobic Capacity in the WinterOlympics Endurance Disciplines: OlympicMedal Benchmarks for the Time Period 1990-2013. Tønnessen E, Haugen T, Hem E, Leirstein S, Seiler S. International Journal Of Sports Physiology & Performance.

October 2015;10(7):835-839.

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Calendrier des conférences

Pour d’autres événements, veuillez consulter le calendrier SIRC

AVRIL 14-16 avril

Research to Practice 2016

15-20 avril

American Medical Society for Sports Medicine (AMSSM) 25th Annual Meeting International Conference on Sports Medicine and Fitness

18-20 avril

4-7 mai 18-21 mai

31 mai-4 juin

6-9 juillet 6-9 juillet

American College of Sports Medicine’s 63rd Annual Meeting 2016 JUIN North American Society for the Psychology of Sport and Physical Activity 2016 Conference 18th International Conference on Sports Science JUILLET European College of Sport Science Annual Congress National Strength and Conditioning Association

18-22 juillet

International Society of Biomechanics in Sport

15-18 juin 20-21 juin

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MAI 17th European Society of Sport Traumatology and Knee Arthroscopy (ESSKA) Congress Canadian Academy of Sport & Exercise Medicine Annual Conference

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