le cintra Chaleur et convivialité au menu : En associant leur talent et leur complémentarité, Patrick et Fabrice ont convergé vers un seul objectif : un service irréprochable, une ambiance et des moments gastronomiques inoubliables. C’est ainsi que le Cintra s’est hissé au fil des ans dans les rangs des meilleures adresses de la station. Jacques Mégean, chef étoilé Michelin en 1995, a été l’artisan de sa renommée. Sa cuisine inventive s’est inscrite dans la mouvance d’une gastronomie plus contemporaine où les grands classiques ont été revisités. En apportant à toute l’équipe sa touche personnelle enrichie de son expérience, acquise pendant 2 ans aux côtés de Marc Veyrat, les textures se sont affinées et les goûts intensifiés pour aboutir à une cuisine légère, subtile, s’harmonisant aux couleurs des saisons, proposant chacune ses formules. Cet hiver, on a découvert au Cintra tout un univers de gourmandises et de nouveautés à explorer de l’apéritif, à la dégustation de fruits de mer au bar, jusque dans sa chaleureuse salle de restaurant où les plaisirs de la table s’aiguisent du déjeuner au dîner.
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Patrick Mourot et Fabrice Petit sont depuis 1999 les piliers de cette véritable institution gastronomique. Fabrice, qui s'est investi pendant dix ans corps et âme pour dynamiser l'affaire, en prend aujourd'hui la direction. De son côté, Patrick continue de suivre très attentivement la gestion et l'évolution du Cintra. L'occasion pour Fabrice de revenir sur ses débuts, qui ont abouti à la réalisation de son rêve le plus cher.
Un changement tout en douceur a Tribune de Megève : Comment êtes-vous arrivé au Cintra ? Fabrice Petit : Peu de temps après ma sortie de l’école hôtelière de Royan, j’ai eu l’opportunité de faire, en 1987, une saison d’hiver à Megève. L’année d’après, j’étais engagé par Alain Durfort pour travailler aux Mandarines l’hiver et l’été au Cintra. En 1995, l’établissement a été repris par Patrick Mourot. Entre nous, le courant est passé tout de suite, si bien que nous avons fini par nous associer. Patrick venait en quelque sorte de me mettre le pied à l’étrier. Est-ce que votre association a été un tournant pour le restaurant ? A l’époque, il était sur la pente descendante. Il a fallu se retrousser les manches pour lui apporter un nouveau dynamisme. On a travaillé d’arrache-pied sur la décoration, on a refait toute la cuisine et relooké la grande salle pour en faire un endroit chaleureux où l’on se sent bien.
Côté restaurant qu’est-ce qui a changé ? Notre collaboration avec Jacques Mégean a été le départ d’une cuisine d’un nouveau style. Bien qu’il soit à la retraite, il est encore très présent et son soutien est précieux pour notre chef, Stéphane Burnouf, depuis 7 ans dans la maison, et son second Julien
Leflon. Avec eux, toute la brigade de cuisine fait un travail remarquable et ce n’est pas par hasard. Entre nous, il y a une concertation de tous les instants. Dès que la saison d’été est finie, on se préoccupe de l’avenir. Nous nous remettons sans cesse en question pour l’élaboration d’une nouvelle carte. Idem pour les vins (ma grande passion). Avec Bertrand et l’équipe, nous partons chaque année, en automne, visiter des vignobles pour dénicher de bons petits vins, toujours avec le souci du meilleur rapport qualité-prix. Ce renouveau, allait-il dans le sens de l’attente de votre clientèle ? Nous avons la chance d’avoir une clientèle très fidèle mais aussi particulièrement exigeante. Notre but était d’être à l’écoute de leurs envies. L’accueil est aussi un volet primordial. Nous avons l’avantage d’avoir en salle une
équipe soudée qui travaille ici depuis 7-8 ans. La cuisine ne fait pas tout. Ici, les habitués se sentent comme chez eux. Sam, Marjorie, Présci, Bertrand et Christian sont toujours prêts à se mettre en quatre pour leur dénicher une petite table et leur faire passer un bon moment. Avez-vous des projets pour l’avenir ? J’ai de nombreuses idées, mais pour l’instant je prends mon temps pour les mûrir et en réserver la surprise à la clientèle. En prenant la direction du Cintra, je réalise aujourd’hui mon vœu le plus cher. Rétrospectivement, je repense au soutien et aux valeurs que m’ont apportés mes parents pour m’épanouir dans ce métier pour lequel j’ai eu un véritable coup de foudre à 16 ans. Il y a eu ensuite le coup de cœur pour Megève et enfin Evelyne et Patrick Mourot, une rencontre qui m’a permis de passer du rêve à la réalité.
LE CINTRA
www.lecintra.com "L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération"
Texte : Caroline Groulet - Photos : Selo Press
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Le concept brasserie a-t-il été totalement abandonné ? Pas entièrement. Le Cintra devait rajeunir sans perdre son âme. Difficile d’abandonner les incontournables petits plats à l’ancienne comme la tête de veau, les fruits de mer qui ont fait sa réputation. Le bar à huîtres nouvelle formule remporte un vrai succès et a même dépassé toutes nos attentes pendant les fêtes de Noël et Nouvel An. Un autre concept de petits dîners festifs au comptoir qui a beaucoup plu. Dans ce domaine, la qualité et la fraîcheur sont de rigueur pour le choix des produits de la mer.
La vie est belle… Avec l’arrivée des beaux jours on se délecte d’avance de la nouvelle carte de printemps que l’on peut découvrir à midi sur la terrasse avec un menu à 24,50 € et une formule de 2 plats à 18,90 €, sans parler des dégustations de fruits de mer sur le comptoir extérieur. Le soir, dans le douillet cocon de la salle à manger, les délices printaniers n’évincent pas pour autant les traditionnels plats de brasserie : tête de veau, choucroute, pavé de foie de veau, sole meunière… sont toujours d’actualité jusqu’au dessert avec le succulent Paris Brest et la raviole ouverte aux fruits exotiques tout en légèreté. Au bar, les apéritifs se font gourmands avec de délicieux toasts au saumon ou foie gras, sans oublier les fruits de mer. La très belle carte des vins est une invitation au voyage : chaque année, l’équipe consacre une dizaine de jours pour dénicher des vins de petits producteurs d’un excellent rapport qualité-prix. Le Cintra vous fera découvrir prochainement ceux de Bordeaux, région d’origine de Fabrice.
Photo : Selo Press
Bar - Brasserie - Salon de thé depuis 1937 Place de l’Eglise - Tél. 04 50 21 02 60