Algérie pour mémoire. Témoignages autour de « La Question » d’Henri Alleg. Engagement(S).II, 2022

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Algérie pour mémoire

Centre Culturel Algérien 171, rue de la Croix Nivert Paris 75015

Mustapha SEDJAL
Témoignages autour du récit « La Question » d’Henri Alleg Engagement(S).II 21 octobre 10 décembre 2022
L’Algérie pour mémoire Témoignages autour du récit « La Question » d’Henri Alleg Engagement(S).II Exposition collective 21 septembre 10 novembre 2022 Commissariat de l’exposition Anissa BOUAYED Amina FAR Textes Anissa BOUAYED Amina FAR Avec : Benanteur, Ammar Bouras, Boutadjine, Cremonini, Dalila Dalléas Bouzar, Erro, Malachi Farrell, Gasquet, Djilali Kadid, André Masson, Matta, Choukri Mesli, Mireille Miailhe, Ernest Pignon Ernest, Mustapha Sedjal, Boris Taslitzky, Kamel Yahiaoui. Contact Mustapha SEDJAL sedjalms@yahoo.fr Site web : https://sedjalmustapha.jimdo.com/

Algérie pour mémoire

Témoignages autour du récit « La Question » d’Henri Alleg Engagement(S).II 21 octobre 10 décembre 2022

Mustapha SEDJAL

L’Algérie pour

mémoire

Témoignages autour du récit « La Question » d’Henri Alleg

Exposition du 21 octobre au 10 décembre 2022

Dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l'Indépendance de l’Algérie. Avec le soutien de l’Association Art et mémoire au Maghreb.

« La Question » d’Henri Alleg est un de ces éclats de conscience qui nous interpellent comme autant de jalons suppléant le déni ou l’oubli et exigeant une mise à jour critique et partagée. « La Question », récit sobre et bouleversant du journaliste et militant communiste Henri Alleg, retrace les terribles moments qu’il a vécus sous la torture. Ce texte, qu’il réussit à faire sortir de prison, eut un immense retentissement en révélant l’usage systématique de la torture exercée par la France coloniale et son armée, au mépris des règles de l’Etat de droit, contre les Algériens engagés dans la lutte pour l’Indépendance.

L’exposition veut rendre hommage aux anticolonialistes, hommes et femmes, qui comme Henri Alleg, se sont battus pour l’Indépendance de l’Algérie. Depuis cette période de guerre jusqu’à nos jours, des intellectuels et des artistes lucides et vigilants ont témoigné contre les désastres que porte en elle la guerre coloniale. Dans l’exposition, textes et œuvres de l’époque dialogueront avec des créations plus récentes qui depuis font inlassablement retour sur cette part obscure et occultée de l’Histoire. Ces éclats de conscience nous interpellent comme autant de jalons suppléant le déni ou l’oubli et exigeant une mise à jour critique et partagée.

Commissariat de l’exposition Anissa Bouayed Amina Far

Avec : Benanteur, Ammar Bouras, Boutadjine, Cremonini, Dalila Dalléas Bouzar, Erro, Malachi Farrell, Gasquet, Djilali Kadid, André Masson, Matta, Choukri Mesli, Mireille Miailhe, Ernest Pignon Ernest, Mustapha Sedjal, Boris Taslitzky, Kamel Yahiaoui.

Ernest Pignon Ernest Étude pour Henri Alleg, sur le journal Alger Républicain, 1963.

Technique mixte sur papier journal

Collection Ernest Pignon Ernest

Mustapha Sedjal Engagement(s).II / 2022

Dispositif.III

À toutes les Djamila *

La réflexion sur l’histoire et la mémoire sont au cœur de la pratique de Mustapha Sedjal artiste contemporain. Il l’aborde par la vidéo, le dessin, les documents. Sa lecture de « la Question » l’a conduit à dessiner entre les pages de l’ouvrage d’Henri Alleg pour personnifier l’idée d’engagement.

Le récit du livre est réactualisé par cette présence de l’image. Le livre peint est associé à un diptyque (2 dessins) montrant deux visages* émergents du papier, au contour en faible relief, obtenu par une série de piqures d’aiguille. Cette métaphore suggère la vulnérabilité des êtres mais aussi leur détermination.

* Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017) et Djamila Boupacha (1938)

Dispositif. III

Récit graphique dessiné sur les pages du livre d’Henri ALLEG « La Question » sous vitrine accompagné d’une vidéo en boucle des dessins sur écran plasma.

Diptyque : Les Djamila. Dessin, piercing sur papier Arches 65 cm x 50 cm x 2 portraits sous cadres.

Mustapha Sedjal Engagement(s). II / 2022

Diptyque : Les Djamila. Dessin au piercing sur papier Arches 65 cm x 50 cm x 2 portraits

Djamila Amrane Daniele Minne et Djamila Boupacha

Année 2022

Dispositif.III Sous vitrine : récit graphique dessiné sur les pages du livre d’Henri Alleg « La Question » Année 2018

Mustapha Sedjal Engagement(s).II / 2018 2022

Mustapha Sedjal Dispositif.III

Récit graphique dessiné sur les pages du livre d’Henri Alleg « La Question » sous vitrine accompagné d’une vidéo en boucle des dessins sur écran plasma.

Année 2018

Sous cadre au mur / Diptyque : Les Djamila. Dessin au piercing sur papier Arches 65 cm x 50 cm x 2 portraits Djamila Amrane Daniele Minne et Djamila Boupacha

Année 2022

Dispositif.III

Récit graphique dessiné sur les pages du livre d’Henri Alleg « La Question » sous vitrine accompagné d’une vidéo en boucle des dessins sur écran plasma.

Année 2018

Mustapha Sedjal Engagement(s) II / 2018 2022

Mustapha Sedjal

Les Djamila *

Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017) Djamila Boupacha (1938). Dessin au piercing sur papier Arches

Diptyque : 65 cm x 50 cm x 2 Année 2022

Djamila

Je m'appelle

Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017)

Je suis arrivée en Algérie en 1947 à l'âge de huit ans. Djamila est mon nom de guerre que j'ai gardé à l'Indépendance. Comment j'ai fait mon chemin ?

Je crois que c'était ma vie. J'habitais à la campagne dans un village près de Tlemcen. L'Algérie coloniale était un pays où il y avait des différences flagrantes. Enormes. Comme ma mère et son deuxième mari faisaient de la propagande dans les campagnes pour le PCA, je voyais les gens dans les villages. Je rentrais dans les maisons où ils habitaient. C'est cette différence entre Algériens misérables et Européens largement à leur aise qui m'a profondément choquée.

Je ne comprenais pas comment ça pouvait être possible.

Quand la guerre éclate, tout le monde l'entend. Progressivement elle envahit tout le territoire algérien. Je suis entrée dans la clandestinité en 1956. J'avais 17 ans. J'étais une gamine pour dire la vérité mais je me sentais prête à militer. A l'époque, la France était la troisième ou quatrième puissance militaire mondiale. En face d'elle, des petits groupes, mals armés, dont les membres n'étaient pas formés et qui arrivaient difficilement à prouver leur existence.

Très vite j'ai rejoint le maquis comme infirmière. Bien sûr il y a eu les batailles mais ça ne se raconte pas. Ce qui m'a aussi marqué, c'est quand on s'est fait arrêter, en novembre 1957 en arrivant à Médjana, dans la région Bordj Bou Arreridj. Raymonde Peychard, une autre infirmière, était devant nous, un peu à l'écart. Quand les soldats l'on encerclée, elle était seule. D'après les témoignages, y compris ceux des militaires, c'est elle qui a tiré la première.

Je me souviens que nous étions une quinzaine de maquisards, camouflés dans les arbustes. Avec nous il y avait Ould Kaci, un bandit d'honneur. Les bandits d’honneur sont les Algériens qui ont pris le maquis avant la guerre. Condamnés par les autorités française, ils sont recherchés pour des infractions qu'ils n'ont pas commises ou qu'ils ne jugent pas comme telles. Ils prennent le maquis, pour leur honneur.

Les soldats français nous encerclaient depuis une heure ou deux ; ils ne savaient pas combien on était et avaient peur d'engager le combat. Ils préféraient qu'on se rende pour essayer de nous faire parler. De notre côté on savait que s’ils attaquaient, on y passait. C'est Ould Kaci qui a décidé de notre reddition. Ça a dû être un déchirement terrible pour lui. Un bandit d'honneur qui se rend, ça ne se fait pas, ça ne se voit pas. Je me souviens que nous étions dans une sorte de cuvette qui se terminait par un éboulement, dans le vide. Deux jeunes maquisards s'y sont précipités. L'un après l'autre. On n'a rien entendu, ni coup de feu, ni cri. Rien. Je n'ai jamais pu savoir ce qu'ils étaient devenus. Et s’ils ont pu se sauver. Je ne connaissais même pas leurs noms. Avant de se rendre, comme le veut la tradition, on a enterré nos armes. Même si on n'avait pas grand chose. Et le bandit d'honneur s'est levé. Nous nous sommes rendus.

De la prison j'ai correspondu avec Ould Kaci jusqu’à l'Indépendance. J'avais gardé ses lettres mais quand on sort de prison, ils confisquent tous vos papiers. Dans une guerre de libération, les femmes sont face à une situation où elles peuvent agir ; et effectivement elles agissent. Nombreuses sont celles, qui n'ont pas été reconnues comme moudjahidates mais qui ont eu des actes de militantisme absolument exceptionnel. En 1956 c'est toute la promotion de l'école des infirmières qui rejoint le maquis ; et la France qui ferme l'école. Durant toute cette période, je n'ai jamais vu de mépris à l'égard des femmes. Les discussions se faisaient sur un terrain égalitaire. Le sentiment profond de fraternité qui nous unissait estompait ce qu'impose la société.

A l'indépendance, on avait prouvé qu'on était égales. Il nous semblait que les relations qu'on avait eu avec nos frères de combat seraient toujours les mêmes. C'était peut être un manque de maturité politique. Ce n'est pas par antiféminisme avoué que les relations ont changé. C'est par une sorte d'emprise des habitudes sociales. On ne donne même pas de raisons. C'est comme ça, c'est tout. Du pain et des roses ? Je ne sais pas. Il y a trop longtemps que je ne réfléchis plus à ça. A l'époque on imaginait qu'on prendrait le pouvoir ensemble ; qu'on construirait le socialisme dans une Algérie libre. Pourtant dès le début de l'indépendance il y a eu lutte pour le pouvoir. Je suis sans illusion. Alors bien sûr, j'aimerais que la société évolue vers la voie socialiste. Mais ce n'est pas facile.

Djamila Amrane Minne, décembre 2012 Historienne et poète Membre du FLN/ALN 1956 1962

Mustapha Sedjal

Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017). Les Djamila. Dessin au piercing sur papier Arches (détails) 65 cm x 50 cm Année 2022

Djamila Je m'appelle Djamila BOUPACHA

née le 9 février 1938 à Bologhine (anciennement Saint Eugène), Moudjahida militante du Front de libération nationale algérien (FLN) arrêtée en 1960 pour une tentative d'attentat à Alger Ses aveux obtenus par le viol et la torture donnèrent lieu à un jugement transformé à l’initiative de Gisèle Halimi et de Simone de Beauvoir en procès médiatique des méthodes de l'armée française en Algérie française. Djamila Boupacha fut amnistiée dans le cadre des accords d'Évian, et finalement libérée le 21 avril 1962 (ordonnance de non lieu le 7 mai 1962).

Elle s’engage dès 1953, à 15 ans, en politique en rejoignant l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) de Ferhat Abbas, puis le Front de libération nationale (FLN) en 1951. Pendant la guerre d'Algérie, elle porte le nom de guerre Khelida. Arrêtée le 10 février 1960 en compagnie de son père, de son frère, sa sœur Nafissa et de son beau frère Abdellih Ahmed, elle est accusée d'avoir posé une bombe désamorcée par les démineurs de l'armée à la Brasserie des facultés le 27 septembre 1959 à Alger. Emprisonnée clandestinement (officiellement, elle n'a été, pendant un mois, incarcérée nulle part), violée, elle subit pendant plus d'un mois de nombreux sévices, infligés par des membres de l'armée française :

« On lui fixa des électrodes au bout des seins avec du papier collant Scotch, puis on les appliqua aux jambes, à l'aine, au sexe, sur le visage. Des coups de poing et des brûlures de cigarettes alternaient avec la torture électrique. Ensuite on suspendit Djamila par un bâton au dessus d'une baignoire et on l'immergea à plusieurs reprises. »

Son frère réussit à prévenir l'avocate Gisèle Halimi qui décide de prendre son cas en charge en mars 1960. Leur première rencontre se tient à la prison Barberousse le 17 mai 1960. Relatant les tortures auxquelles elle a été soumise, Djamila Boupacha finit par décrire comment les militaires l'ont violée en lui introduisant dans le vagin le manche d’une brosse à dents puis le goulot d’une bouteille de bière:

« Djamila précise : “On m'administra le supplice de la bouteille ; c'est la plus atroce des souffrances ; après m'avoir attachée dans une position spéciale, on m'enfonça dans le ventre le goulot d'une bouteille. Je hurlai et perdis connaissance pendant, je crois, deux jours.”

De fait, Djamila Boupacha devient, par son martyre, un enjeu de mémoire pour les nationalistes algériens, une figure emblématique de la lutte, destinée à être érigée en mythe fondateur de la nation algérienne à construire. Élevée à ce statut d'icône, elle ne devait pas cependant en sortir : du point de vue des dirigeants nationalistes algériens, la violence perpétrée et/ou subie par les femmes ne pouvait « être utile que sur le mode de l’exceptionnalité ». Comme le souligne Christelle Taraud, l'État algérien devenu indépendant utilisa dans l'immédiat après guerre Djamila Boupacha comme un symbole « propre à asseoir la légitimité symbolique et politique du régime de parti unique mis en place par le FLN ». Progressivement mise de côté, elle disparait de la scène publique, à l'instar de nombreuses militantes nationalistes ayant joué un rôle déterminant dans la libération de leur pays.

Le 15 février 2022, le président Abdelmadjid Tebboune la nomme sénatrice, offre qu'elle décline, l'ancienne moudjahida entendant rester une simple « citoyenne ».

En septembre 2022, une rue de Stains est symboliquement renommée « rue Djamila Boupacha » dans le cadre d'un projet artistique soutenu par le conseil municipal de la ville. Cette initiative scandalise une partie de l'extrême droite et, le 8 octobre 2022, des militants de l'Action française recouvre la plaque de la rue Djamila Boupacha par une feuille de papier A4 légendée « rue Sainte Geneviève ».

Mustapha Sedjal Djamila Boupacha (1938). Les Djamila. Dessin au piercing sur papier Arches 65 cm x 50 cm Année 2022

La même année, le peintre Roberto Matta réalise Supplice de Djamila. Toujours en 1962, le musicien Luigi Nono (1924 1990) rend hommage à la jeune femme en lui consacrant une pièce vocale de ses Canti di Vita et D'amore ; d'une durée d'environ dix minutes, elle est composée pour soprano solo et intitulée Djamila Boupacha. En 2000, Francesca Solleville interprète Djamila composée par Bernard Joyet sur le disque Grand frère petit frère. En 2012, Bernard Joyet reprend la chanson dans son disque Autodidacte.

Portrait de Djamila Boupacha par l’artiste Pablo Picasso Djamila Boupacha / livre de l’avocate Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir

Mustapha Sedjal Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017). Les Djamila. Dessin au piercing sur papier Arches 65 cm x 50 cm Année 2022

Pour toi Djamila

Tu as été torturée Ils ont voulu t’humilier Ce ne sont pas des hommes Djamila Encore moins des bêtes Ils sont « ils » Ils sont innommables Djamila Lorsque je songeais à toi Je voyais un visage Vieilli par le désespoir Des yeux éteints Par la douleur Ou brulants de haine Djamila Je n’oublierai jamais Le jour où je t’ai vue Ton visage a la fraicheur D’une fleur Et la sérénité D’un été Tes yeux ont la douceur Des pleurs D’une gazelle Ma gazelle Que j’ai retrouvée Grace à toi Djamila Car si tu rayonnes d’espoir Puis je pleurer mes illusions ?

Djamila Amrane Daniele Minne

Pour toi Djamila, poème manuscrit de Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017) écrit à Pau, pendant son incarcération avec les autres moudjahidate, dédiée à Djamila Boupacha. (Document : carnet / archives familiales).

Djamila Amrane Daniele Minne (1937 2017). Condamnée le 4 décembre 1957 à sept ans de prison, incarcérée à la prison de Barberousse, transférée en suite en France, elle est libérée en avril 1962 du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes et amnistiée en application des Accords d'Évian. Djamila Boupacha (en voiture), accompagnée de son avocate Gisèle Halimi (à gauche) à sa sortie de la prison centrale de Rennes, le 21 avril 1962.

Mustapha Sedjal

Récit Graphique Dessin et aquarelle

Sous vitrine « La Question » récit d’Henri Alleg, paru aux éditions de Minuit. 2018

Anissa Bouayed / Vernissage de l’exposition « L’Algérie pour mémoire » Centre Culturel Algérien, Paris. 2022

Vues de l’exposition L’Algérie pour mémoire. Témoignages autour de « La Question » d’Henri Alleg. 2022 Avec : Benanteur, Ammar Bouras, Boutadjine, Cremonini, Dalila Dalléas Bouzar, Erro, Malachi Farrell, Gasquet, Djilali Kadid, André Masson, Matta, Choukri Mesli, Mireille Miailhe, Ernest Pignon Ernest, Mustapha Sedjal, Boris Taslitzky, Kamel Yahiaoui.

Vues de l’exposition L’Algérie pour mémoire. Témoignages autour de « La Question » d’Henri Alleg 2022 Nils Andersson (à gauche) et André Salem (à droite).

Né à Oran, Algérie / Vit et travaille à Paris

sedjalms@yahoo.fr https://sedjalmustapha.jimdofree.com/

Solo Shows I Expositions Personnelles

2014 The System Need An Update. Galerie Karima Celestin, Marseille. France

2012 Un Seul Héros, le Peuple... mon Père. Galerie du CCA, Paris. France

2009 Sutures. Galerie Espace K, Paris. France

2008 Trans-fusion. Galerie Espace K, Paris. France

Groupe Shows I Expositions collectives

2022 Algérie pour mémoire / ENGAGEMENT(S). II. CCA, Paris PODADA / Espace Chagall, portes ouvertes. Clichy. Clichy à du talon. Pavillon Vendôme / Centre d'art / Clichy Guerre et paix en Algérie. Art et mémoire au Maghreb. Vitry sur seine

2021 Collectif ABC136, Bois Colombes

2020 FESTIVAL DES ARTS CONFINÉS. Agora espace culturel virtuel

Fruits confinés. Elbirou Art Gallery. Sousse, Tunisie

2018 Algérie pour mémoire / ENGAGEMENT(S). I. CCA, Paris

Life Line. Espace Loukala / Galerie ElBirou, Sousse. Tunisie

2017 Chasseurs de nuages. Galerie Art' course, Strasbourg.

L'art algérien entre deux rives. La Question... ! La maison des Arts, Antony

2016 Textures de l'art contemporain. Musée de l’Hospice Saint Roch, Issoudun

2015 Travelling. Galerie Karima Celestin, Marseille. France

2014 Liberté mon amour Fête de l’huma, Paris. France

Le corps manquant. Institut Français, Alger. Algérie

2013 A nos pères. Galerie 2.13 pm, Paris. France

Sémaphore Galerie Karima Celestin, Marseille. France

Amnésia Galerie Karima Celestin, Marseille. France

La scène Algérienne Galerie de l’hospice. Mantes La Jolie, France

2012 Le grand sommeil. Galerie du Rutebeuf, Clichy. France

2011 Click here to resume. Galerie Karima Celestin, Marseille. France

2010 Checkpoint. Galerie K, Paris. France

2007 Samâ 4. Installation vidéo, Vidéo et performance. Espace confluence, Paris. France

2003 Voyages d'artistes, Algérie 03 Espace ELEKTRA, Fondation EDF. Paris, France

La Méditerranée. Galerie la Passerelle, paris. France

2002 "Novembre à Vitry". Sélection pour le Prix International de Peinture. Vitry sur Seine

Fair I Foires

2014 SUMMA. Foire d'Art Contemporain International. Galerie Karima Celestin. Madrid, Espagne

Drawing Now 8. Salon du Dessin Contemporain. Paris, France

2011 FesPA. Festival National de la Photographie d'Art. Mama, Alger. Algérie

Awards and Residencies I Résidence d'artiste

2015 Dar Abdellatif. Projet Le septième continent. Alger, Algérie

Mustapha SEDJAL sedjalms@yahoo.fr https://sedjalmustapha.jimdo.com/

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