Anna dea Aillaud

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Projet 1

Une grande tête en Carton peint représente un cheval, à la fois sculpture et peinture, la référence à Pablo Picasso est explicite, dans le thème comme dans la technique. Pourtant, le traitement vidéo induit la mise en scène, le mouvement, la narration, et le texte. Un dialogue est alors en cours entre cette tête de cheval et une autre sculpture en carton peinte représentant un visage déformé, pour ne pas dire difforme, et dont les yeux sont mobiles. La question de la normalité et de la laideur se pose alors. Les paroles échangées citent certains passages de Frankenstein de Mary Shelley, parlent du Golem. La mise en scène et le traitement plastique évoquent l’univers torturé du cinéma expressionniste allemand, en particulier Le Cabinet du Docteur Caligari. Finalement la monstruosité de l’apparence rejoint une autre monstruosité, celle de l’histoire et de la folie des hommes, telles qu’elle a été vécu durant le drame de Guernica.


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Projet 2 Ce projet s’apparente à un autoportrait instantané et spontané. Le traitement au stylo à encre, rouge noir bleu, au stylo bille et aux feutres matérialise des événements ou des sentiments du moment sous une forme symbolique. Chaque objet, personnage est à sa place et porte une symbolique qui m’est propre. Cependant bien que chaque forme représente quelques choses pour moi, elle ne représente pas la même chose pour le spectateur, ce qui permet à ce projet d’être complètement libre d’interprétation. Il peut à son aspect faire penser aux œuvres de l’art brut.



Projet 3 Corps : est issu du latin corpus. Des l’origine, corpus est pris dans l’opposition « corps- âme » opposé à anima ou animus, et désigne non seulement l’organisme vivant, animé mais aussi le corps inanimé, le cadavre, ainsi que tout objet pris dans sa matérialité. En partant de cette définition j’ai élaboré un projet, celui-ci interroge le corps de diverses façons. Le corps figuré est abordé sous la forme de trois portraits d’hommes en noir et blanc témoignant d’une mixité ethnique. J’ai peins ces portraits aux couteaux, sur grand format et dans un style très gestuel, libérant mon trait, en m’inspirant des peintures de Yang Pei Ming. On voit ainsi la trace de mon corps, de mon mouvement lorsque j’ai réalisé les tableaux. Enfin le crâne symbole de vanité à été réalisé en cire, les différentes couches de cire représente le temps qui s’écoule. Sa disposition au centre du polyptique est symbolique et nous rappelle la finalité des personnages représentés, c’est un de leur point commun. Le corps est ici traité de différentes façons , en premier dans son sens le plus simple, le corps figuré et la différence ethnique, a d’autres sens comme le corps en action, la trace de celui-ci, a un sens plus symbolique entre confrontation du corps vivant et du corps mort et le rappelle d’un destin commun avec la vanité.


Projet 4

Pour ce projet, j’ai réalisé un costume qui peut être utilisé dans le cadre d’une performance ou d’un happening. Ce costume est à l’image d’une œuvre, comme une peinture, ou un assemblage. J’ai ici les croquis préparatoires et un essai sous forme de photo. Ce projet serait un costume porté qui produirait du son L’habit final permettrait à l’acteur de jouer de la musique. J’avais dans l’idée de créer un personnage qui portant ce vêtement, jouerait directement sur son corps comme un guitariste ou un violoniste. J’ai aussi réalisé différents croquis ou l’on peut voir mes différentes idées de costumes, utilisant les instruments à vent, à corde, des percussions ou des claviers. Ce projet est en filiation avec les guitares de Pablo Picasso, pour les matériaux et la forme, mais aussi avec les costumes DADA de Sophie Taeuber Arp, ou encore les costumes du ballet « Parade » de Erik Satie ou les costumes de Schlemmer Oskar dans « le ballet triadique » et enfin ceux de Kasimir Malevitch dans l’opéra « Victoire sur le soleil »de Mikhail Matiouchine


Projet 5

e lieu de mémoire est un concept historique mis en avant ar l’ouvrage les Lieux de Mémoire, paru sous la direction e Pierre Nora entre 1984 et 1992. Les lieux de mémoires pparaissent sous une multitude de formes et ne sont que le flet de la mémoire collective, ils contiennent un souvenir ommun et permettent la conservation de ce souvenir. J’ai oulu aborder cette définition en créant un lieu de mémoire asé sur le thème de la guerre et ses différents aspects. Mon rojet reprend des photos ou tableaux de différents artistes « Massacre en Corée» Picasso, « El tres de mayo » Goya Execution» Yue Minjun ,«The Napalm Girl» Nick Ut, David lere ,Marta Roosler «Balloons»,Robert Capa, Horst Faas, éon Golub, Eddie Adams...A partir de ces images j’ai crée ne fresque, et des vitraux. Mon projet se présente sous la forme d’une installation in tu dans le CDI. J’ai créé un lieu qui prend la forme d’une hapelle rendant hommage aux événements passés durant guerre. installation étant in situ le spectateur est intégré dans le rojet , ce qui provoque en lui une réflexion avec les jeux e lumières et de «lecture d’image» lorsqu’il «déchiffre es vitraux, cela est renforcé par l’ambiance solennel dans quelle il est plongé.La création d’un lieu presque religieux imitant les codes de l’église dans un lieu public (puisque ut les élèves y ont accès ) constitue un jeu entre l’espace cré et le lieu scolaire laïque .Ce travail est en relation recte avec l’art du Moyen Âge et la question du social. insi que le courant des simulationistes .Les vitraux sont en entendu à mettre en relation avec l’art religieux , même ils se rapprochent plus des vitraux contemporain comme s vitraux de Marc Chagall, Wim Delvoy , ou ceux de la athédrale de Gaudi



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Projet 7 Pour ce projet qui s’inscrit dans une filiation avec le Land art, j’ai choisi de travailler la notion de temporalité.. Ainsi, la nature transforme la réalisation et lui imprime la marque du temps. Les matériaux naturels, sont fragiles et s’effacent sous l’effet du temps qui passe. Ces réalisations étaient au départ in situ mais il ne reste de ces projets que la trace photographique. Un espace dans la nature à été choisi, j’en ai étudié les différents aspects, comme les arbres. Le choix de cet élément n’est pas anodin, l’arbre illustre souvent la vie, il est ce qui pousse, ce qui s’étend. Le premier projet a été élaboré sur une plage, je l’ai composé avec les matériaux qui m’entouraient. Avec le sable j’ai prolongé les racines de deux arbres en les entrelaçant formant une boucle qui se jette dans la mer. Les racines que j’ai crée investissent l’espace, s’étendent et fusionnent avec les arbres. Elles représentent le temps qui s’écoule, la vie qui s’étend, à l’image des racines qui rejoignent la mer de façon à créer un lien entre la mer et la terre. Le temps passe et la réalisation disparait sous l’effet du climat ou de la fréquentation du lieu. Cette installation est donc soumise aux aléas de la nature et du lieu dans lequels elle se trouve. Pour la seconde réalisation, je me suis intéressée à l’écorce de l’arbre « sa peau » .L’écorce naturelle interroge aussi le temps, elle disparait, elle s’effrite, et est sans cesse en renouvellement. Ici, j’ai créé une seconde peau, une armure, une parure pour/sur l’arbre. Pour ce faire, j’ai choisi des déchets comme matériaux de fabrication. L’accumulation de ces déchets au cours du temps s’amoncelle par couches qui se superposent comme des strates archéologiques. J’ai donc imaginé une hybridation entre écorce naturelle et déchet. J’ai fais différents essais d’écorces artificielles, en travaillant sur des croquis, puis en installation avec du plastique peint, dans le but d’aboutir à un projet final ou l’arbre serait entièrement couvert. Enfin ces projets permettent de souligner la notion de temporalité puisque les réalisations sont éphémères et modifiables, la nature intègre les réalisations dans le temps en les altérants.

Pour ces projets j’ai en références des artistes tels que : Andy Goldsworthy, Nils Udo, Robert Smithson, Pascale Marthine Tayou, Magda Sayeg, Niki de St Phalle , Pink Punch – N. Croft & M. MacLeod, Christo et Jeanne Claude, Bertrand Lavier, Arman « les Poubelles ».












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