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GEORGES BLANC

LA RENCONTRE.

Il était une fois en 1872… Cette année là, Jean-Louis Blanc fît naître la dynastie qui porte, toujours à ce jour, son nom. Georges, né en 1943, assure la succession de ses aïeux et a bâti au fil des ans, sa « cité idéale » comme il aime l’appeler. Rencontre avec l’un des plus grands Chefs cuisiniers français.

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Le rendez-vous est pris assez tôt en début de matinée, au «Village Gourmand » de Georges Blanc, situé à Vonnas, en plein cœur de la Bresse. Pourquoi être si matinale ? Car je voulais prendre le temps, le temps de savourer mon passage dans ce village, car je ne voulais pas perdre une miette d’un si savoureux moment : un voyage dans le temps conté par Georges Blanc, une visite guidée par Georges Blanc et un déjeuner en compagnie de Georges Blanc himself !

Lorsque l’on pénètre dans le village, on s’immerge immédiatement dans l’univers Blanc. Le fief familial est constitué de maisons à colombages colorées, de parcs verdoyants et fleuris, en parfaite harmonie avec les canaux de la Veyle. Georges Blanc, qui a soufflé 80 bougies en début d’année, en compagnie de sa famille, de ses collaborateurs et de ses plus proches amis, est l’un des plus grands chefs cuisiniers français et est toujours à la tête d’un véritable empire gastronomique. L’enfant du pays, plus passionné que jamais, a un objectif en ligne de mire : être toujours meilleur que la veille.

L’accueil est très chaleureux. Georges Blanc me précède et me permet de pénétrer dans l’antre de son immense bureau personnel, lieu où se déroulera notre entretien. Le chef triplement étoilé me raconte une très belle et passionnante histoire : celle de sa vie. Il est la 4ème génération à faire vivre ce lieu mythique et ce depuis 55 ans ! Lui qui a succédé à sa mère en 1968, est à la tête du plus ancien restaurant étoilé de France ! C’est sa grandmère qui a décroché la première distinction en 1929. Cela fait plus d’un demi-siècle qu’il opère derrière les fourneaux, qu’il élabore sa propre cuisine, plus légère et plus moderne que celle d’antan, qu’il revisite les plats emblématiques bressans, qu’il met en avant les produits de son enfance, mais sans jamais apostasier l’héritage culinaire familial. Il est parvenu à faire évoluer le registre des « Mères », généreux et immuable et a obtenu en 1981, et il a été le seul cette année-là, la consécration de son travail acharné avec la 3ème étoile au Guide Michelin, puis 4 ans plus tard, l’excellente note de 19.5/20 au Gault-Millau.

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