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SEICO MALVILLE : une stratégie de montée en puissance pour conquérir le grand ouest
Par Dominique LEMIERE, reporter
Pour soutenir sa croissance, le sous-traitant de Loire-Atlantique renforce ses moyens de production avec une nouvelle ligne CMS et se dote d’un bureau d’études.
Implantée depuis 36 ans au nord-ouest de Nantes, historiquement dédiée à la fabrication d’outillage de test, l’entreprise Seico est spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques, prototypes, petites et moyennes séries (jusqu’à 5000 pièces), de sous ensembles électroniques ou électromécaniques, le câblage filaire, l’intégration de mécanique de précision, les études et la conception d’ensembles et de sous-ensembles électroniques, et la réalisation de bancs de tests fonctionnels
ou in situ. L’atelier de 3 000 m2, situé à Malville, emploie 100 personnes. Eric Lamboley, qui dirigeait Seico depuis 4 ans, a racheté l’entreprise en février dernier. Sous son
impulsion, le chiffre d’affaires a enregistré une croissance de 13,2 % par rapport à l’année 2016. Pour soutenir et dynamiser cette croissance, Eric Lamboley a défini les nouvelles lignes d’une stratégie de développement, avec le souci de rester fidèle à la philosophie de l’entreprise, qui s’inscrit dans un service de proximité et de réactivité tout en s’adaptant aux nouvelles spécificités d’un marché en pleine évolution.
40 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - septembre 2017 - n° 93
Eric Lamboley, qui dirigeait Seico depuis 4 ans, a racheté l’entreprise en février dernier. Sous son impulsion, le chiffre d’affaires a enregistré une croissance de 13,2 %... Capitaliser savoir faire et compétences nouvelles Ainsi, afin de capitaliser son savoir faire et développer de nouvelles compétences, Seico s’est dotée
d’un bureau d’études. « Il devient de plus en plus fréquent que des clients ou des prospects nous demandent de prendre en charge la conception et la fabrication de cartes ou de câbles. Ils souhaitent se recentrer sur les domaines de leurs activités qui ont pour eux une forte valeur ajoutée, comme le marketing et la vente. Au sous-traitant revient le développement du produit ». Le bureau d’études permet également à Seico de répondre directement à des appels d’offres ; mais il a aussi un rôle moteur dans la montée en compétences du sous-traitant de Malville : « Cela nous permet de nous affranchir du statut de technicien de fabrication, qui était l’apanage de Seico pendant des décennies, pour accé-