Le système nerveux végétatif contrôle des processus automatiques comme le sommeil ou la digestion. Il est étroitement lié à notre cerveau, tout comme le système immunitaire et le système endocrinien, qui contrôle des fonctions essentielles de notre corps par le biais d’hormones. Tous ces systèmes sont impliqués dans la manière dont la douleur est ressentie. A l’inverse, la douleur influence aussi ces systèmes. Nos pensées, nos émotions et nos sentiments sont également impliqués dans la gestion et la perception de la douleur.
Les réflexes (de protection) sont déclenchés directement dans la moelle épinière.
Les informations provenant du corps entier y sont analysées, triées puis ralenties ou transmises au cerveau. Ce n’est qu’alors que nous les percevons. A l’exception de certains réflexes de protection qui sont déclenchés directement dans la moelle épinière, sans activation directe du cerveau. La douleur prend donc naissance dans le cerveau. Ce dernier a la capacité d’amplifier ou d’atténuer ces informations douloureuses, et ainsi d’augmenter ou de diminuer la perception de la douleur. Il y a donc une part subjective dans le ressenti de la douleur. 4
Système nerveux périphérique Plusieurs millions de kilomètres de voies nerveuses relient le corps tout entier à la moelle épinière et celle-ci au cerveau. Les nerfs sont des fibres nerveuses qui enregistrent les stimulations provenant des tissus et les transmettent au système nerveux central. Ils se chargent également de transporter des messages de la moelle épinière au reste du corps (par exemple aux muscles pour les faire bouger). Le nombre de ces fibres nerveuses varie d’un individu à l’autre et d’une partie du corps à l’autre. C’est pour cela que certaines parties du corps sont plus sensibles (par exemple le bout des doigts). Les nerfs sont dits « neuroplastiques », ce qui signifie qu’ils peuvent évoluer tout au long de la vie. Lors de 5