L'EDL #2

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Auteur : Tolkien univers chimérique un monde complexe où le bien et le mal se touchent, où tout mal n’est qu’une contorsion du bien, où les héros sont faibles, et où les mauvais sont alambiqués. Cet univers est aussi d’une extrême richesse, Tolkien allant jusqu’à inventer des langues compliquées pour les différents peuples, des calendriers, et des cartes complètes et plausibles. Toutefois, on ne peut empêcher ceux qui n’ont pas lu Tolkien de le critiquer, et de le rabaisser à un petit écrivain qui ne joue qu’avec ces petits gobelins. Mais quoi qu’il en soit Le Seigneur des Anneaux reste l’un des livres les plus lus au monde après La Bible et le Petit Livre Rouge de Mao, et une fois qu’on l’a lu, on comprend pourquoi.

►Pierre

NAMÁRIË

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FAREWELL

Ai! laurië lantar lassi súrinen, Yéni únótimë ve rámar aldaron! Yéni ve lintë yuldar avánier mi oromardi lisse-miruvóreva Andúnë pella, Vardo tellumar nu luini yassen tintilar i eleni ómaryo airetári-lírinen. Sí man i yulma nin enquantuva? An sí Tintallë Varda Oiolossëo ve fanyar máryat Elentári ortanë ar ilyë tier undulávë lumbulë; ar sindanóriello caita mornië i falmalinnar imbë met, ar hísië untúpa Calaciryo míri oialë. Si vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar! Namárië! Nai hiruvalyë Valimar. Nai elyë hiruva. ������� Namárië!

Ah! like gold fall the leaves in the wind, long years numberless as the wings of trees! The long years have passed like swift draughts of the sweet mead in lofty halls beyond the West, beneath the blue vaults of Varda wherein the stars tremble in the voice of her song, holy and queenly. Who now shall refill the cup for me? For now the Kindler, Varda, the Queen of the stars, from Mount Everwhite has uplifted her hands like clouds and all paths are drowned deep in shadow; and out of a grey country darkness lies on the foaming waves between us, and mist covers the jewels of Calacirya for ever. Now lost, lost to those of the East is Valimar! Farewell! Maybe thou shalt find Valimar! Maybe even thou shalt find it! Farewell! ADIEU

Ah! Comme l’or tombe des feuilles dans le vent Sans nombre, innombrable de longues années comme des ailes des arbres Les longues années ont passé comme les rapides courants d’air Des prés sucrés, des vestibules nobles. Au-delà de l’Ouest, dessous les chambres fortes bleues de Valda Là où les étoiles tremblent Dans la voix de leurs chansons sacrées et royales. Qui maintenant rechargerait la tasse pour moi? Pour maintenant la Susciteuse, Valda, la Reine des étoiles Les Hauts Blancs ont élevés lâme de leur mains comme des nuages Et tous les chemins sont noyés tombés dans l’ombre Et hors d’un gris pays, mensonge des ténèbres Dans les vagues mousseuses entre nous Et la brume couvre les bijoux de Calarcirya pour toujours Maintenant perdu, perdu de ceux de l’Est de Valimar! Adieu! Peut-être dépérissez-vous de trouver Valimar Peut-être même espérez-vous de le trouver. Adieu Poème chanté par Galadriel à la communauté de l’anneau lors de leur départ du lothlorien.

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