Nouveaux parcours de la santé

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NOUVEAUX PARCOURS DE LA SANTÉ

DESDE

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Coordinatrice du projet:

Professeure Claudia Giraud

Étudiants/redacteurs:

Carolina Lisboa Lopes Freire, Ana Patricia Guimarães Rodrigues, Renato Ferreira-Zéro, Roselane Pinheiro de Oliveira et Vinícius Façanha.

Directeur de la publication:

Renato Ferreira do Nascimento

Casa de Cultura Francesa, Universidade Federal do Ceará (Cours B1, S3 - A)

Décembre 2022

Présentation Les animaux de compagnie pendant la pandémie La santé mentale Le vélo comme alternative post-quarantaine L’alimentation équilibrée Déplace-toi, fais des exercices ! Table des matières Par Claudia Giraud 04 05 07 08 10 12 Par Carolina Lisboa Par Roselane Pinheiro Par Vinícius Façanha Par Patrícia Rodrigues Par Renato Ferreira-Zéro

Présentation

LACasa de Cultura Francesa (CCF) à l’Université Fédérale du Ceará est un espace d’enseignement de langue et culture françaises fondée en 1968. Depuis lors l’institution essaye d’être dans le sillage de l’évolution des métodologies d’enseignement de langues étrangères.

Ayant étudié à CCF, aujourd’hui comme enseignante de FLE, j’ai toujours l’envie de placer les aprenants au cœur du processus d’apprentissage pour former des individus curieux, motivés, engagés et autonomes. C’est ainsi que mes étudiants concluant le Cours B1 (2022.2- Turma A) ont développé un projet dans le cadre de la pandémie de Covid-19, dont l’objectif majeur était réflechir à propôs de l’importance de l’autosoin pour notre santé physique et mentale.

Nouveaux Parcours de la Santé est donc le résultat de ce projet. Le groupe formé par Carolina Lisboa, Roselane Pinheiro, Vinicius Façanha, Patrícia Rodrigues et Renato Ferreira-Zéro a pris en charge la conception, la redaction et l’édition du document. Publié en deux versions (un dépliant et un prospectus) celle-ci en constitue la version étendue.

Cet ouvrage réunit donc les cinq articles complets présentant les considérations des étudiants sur leurs expériences vécues pendant le confinement, l’enseignement à distance et le retour en présentiel. Les textes portent sur des thèmes variés qui vont du rôle joué par les animaux de companies à l’importance de la pratique d’exercices physiques. On passe encore par la discussion autour des troubles dépressifs provoqués par l’isolement social, le vélo comme alternative pour éviter les aglomérations et l’importance d’une alimentation équilibrée pour la santé physique et mentale.

Je vous souhaite une très bonne lecture !

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Les animaux de compagnie pendant la pandémie

ENpassant plus de temps à la maison à cause de la pandémie, de nombreux Brésiliens ont trouvé un moyen de surmonter la solitude chez les animaux de compagnie. D’autres facteurs, comme la permanence du bureau à domicile dans certains cas même après la fin de la période la plus critique de la pandémie, ont également rendu possible ce rapprochement avec les animaux de compagnie. Parmi les propriétaires d’animaux qui existent aujourd’hui au Brésil, 23% n’ont adopté ou acheté leur premier animal que pendant la période de crise sanitaire. Par conséquent, le marché axé sur l’animal s’est également développé : de 2020 à 2021, il y a eu une augmentation de 27 % des revenus du secteur. Cette semaine, =equality dépeint le phénomène des animaux de compagnie provoqué par la pandémie avec des données.

L’enquête Radar Pet, réalisée par la Companion Animal Commission, montre que la présence de chiens est beaucoup plus fréquente dans les foyers brésiliens que celle de chats. En 2019, 44% des foyers interrogés possédaient au moins un chien. Le pourcentage de ménages ayant déclaré avoir des chats était de 21 %, soit moins de la moitié.

Près d’un quart des propriétaires d’animaux de compagnie au Brésil n’ont eu leurs animaux de compagnie que pendant la pandémie. Parmi ces nouveaux propriétaires, la plupart des chats

acquis : 55 %. Ceux qui n’ont acquis que des chiens sont 38% ; les deux, 7 %.

L’achat d’animaux de compagnie est une culture toujours présente dans le pays –mais l’adoption prédomine parmi les formes d’acquisition. Plus de la moitié des animaux de compagnie ont été acquis de la sorte en 2021. Cependant, le pourcentage diffère grandement d’un chien à un chat : en 2021, 76 % des félins ont été adoptés ou secourus ; chez les chiens, seulement 42 %.

La préférence pour les animaux plus jeunes prédominait même parmi les animaux de compagnie acquis pendant la pandémie. Sur 100 chiens et chats, 79 avaient moins d’un an.

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Viennent ensuite ceux âgés de 1 à 6 ans (19 sur 100). Les plus de 6 ans n’étaient que 2 sur 100.

Avoir une race ou non peut surtout influencer l’acquisition de chiens. La plupart de ceux acquis pendant la pandémie avaient une race définie : 53 sur 100. Parmi les chats, sur 100 félins achetés, adoptés ou donnés, 76 n’avaient pas de race définie.

Le marché responsable des produits, des services et du commerce pour animaux de compagnie a vu ses revenus croître avec la plus importante acquisition d’animaux de compagnie pendant la période pandémique. En 2020, le secteur avait des revenus de 40,8 milliards de BRL –une valeur qui a augmenté de 27 % en 2021, passant à 51,7 milliards de BRL.

Les propriétaires de chiens ont tendance à avoir plus de dépenses avec leurs animaux de compagnie. En 2019, ils ont dépensé en moyenne 225 BRL par mois rien que pour la nourriture, les accessoires et les soins esthétiques. Les propriétaires de chats avaient une dépense plus modeste, de R$ 167.

Source : Revue Piauí.

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La santé mentale C’EST

pendant la pandémie que j’ai remarqué le lien étroit entre la santé mentale et la santé physique. Le corps dépend de l’esprit et vice versa.

Les troubles anxieux et dépressifs étaient déjà sur une tendance à la hausse ces dernières années, mais ils ont encore augmenté après la pandémie de COVID-19.

Pendant les moments d’incertitude, il est normal de se sentir plus anxieux, triste et angoissé. Parmi les diverses conséquences de la pandémie, certaines ont affecté notre santé mentale, comme l’isolement, le chômage et la mort d’êtres chers.

Certaines pratiques m’ont aidée pendant la pandémie.

Comme m’ont fait du bien, j’ai continué à les pratiquer même dans le post-pandémie. Voici quelques conseils:

1 • Le sommeil régulier et de qualité;

2 • Alimentation équilibrée;

3 • Renforcer vos contacts;

4 • Si nécessaire, consulter un psychologue;

5 • Pratiquer des exercices réguliers;

6 • Contrôler les informations consommées;

7 • Garder la maison organisée;

8 • Avoir des moments de qualité en famille;

9• Mieux utiliser le temps;

10 • Avoir une routine.

Le corps dépend de l’esprit et vice versa.

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Le vélo comme alternative post-quarantaine

LApandémie de Covid-19 a changé nos vies à bien des égards. Pendant les mois de quarantaine, nous étions soucieux de nous protéger du virus et de rester en bonne santé physique et mentale. Ce n’était certes pas une tâche facile, mais plusieurs initiatives ont été essentielles à notre succès. Certaines de ces mesures semblent avoir tellement de sens qu’elles sont maintenant intégrées dans la vie de tous les jours, comme le port du masque . En général, le masque a commencé à être utilisé au moindre symptôme de n’importe quelle maladie pour éviter la contagion, non seulement du covid, mais aussi d’autres maux. Une autre pratique qui semble avoir pris de l’importance pendant la pandémie et qui est devenue plus importante dans la reprise progressive de la vie quotidienne c’est l’utilisation du vélo comme moyen de transport.

Plusieurs études ont mis en évidence une augmentation, par exemple, de l’utilisation du vélo au Brésil. Une recherche réalisée par Strava a souligné une augmentation du nombre de cyclistes dans différentes villes du pays. À Curitiba, par exemple, il y a eu une augmentation de 31%. À son tour, à Rio de Janeiro, l’augmentation était de 25% et de 24% à Porto Alegre. Ce nombre suit une tendance de popularisation du vélo avant la pandémie, mais a été motivé par les avantages de la situation pendant et après la quarantaine.

Parmi les avantages d’utiliser le vélo comme moyen de transport urbain, on peut d’abord citer son caractère écologique, après tout c’est un modal non polluant par rapport aux voitures et motos. D’autres moyens de transport plus écologiques sont les transports collectifs, comme les bus, les trains et les métros, mais ceux-ci sont plus risqués dans le monde post-covid 19. Le simple fait de partager un petit espace avec une grande circulation de personnes est une situation alarmante et dangereuse en termes de contagion virale, encore plus dans des pays comme le Brésil où les transports publics fonctionnent à pleine capacité. Choisir le vélo réduit les contacts rapprochés avec les autres et par conséquent le risque de contagion par covid.

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De plus, faire du vélo c’est pratiquer une activité physique, quelque chose d’essentiel pour maintenir un corps en bonne santé. La recherche d’autosoin augmente après les épidémies mortelles alors que les gens font face à la mort. Cependant, il est souvent difficile d’ajouter de l’exercice physique aux routines trépidantes qu’impose la vie urbaine. Le vélo peut alors être un moyen d’unir deux besoins à la fois : la mobilité et l’exercice.

La bonne nouvelle pour les fans et ceux qui s’intéressent à l’utilisation du vélo est que les incitations gouvernementales à cette pratique se sont multipliées. Cela se traduit par l’expansion des voies cyclables et des pistes cyclables dans les grands centres urbains et par la popularisation des vélos publics. C’est une réalité à Fortaleza q depuis que j’ai commencé à utiliser le vélo comme moyen de transposition dans la reprise des activités en présentiel.

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L’alimentation équilibrée

AUTOSOINS

en temps de pandémie –En 2021 l’OMS a institué le 24 juillet comme la journée internationale des autosoins avec l’idée de sensibiliser et d’impliquer les gens dans la prise de décision concernant leur propre santé, les points les plus important étant: la recherche des informations fiables; la création de bonnes habitudes d’hygiènes; la pratique d’une activité physique régulière; une alimentation équilibrée; la restriction des comportements nocifs, tels que le tabagisme et l’abus d’alcool; la connaissance de son corps et l’attention aux symptômes étranges; utilisation des médicaments et autres produits de manière responsable.

Les sept piliers d’autosoins définis par l’OMS ont tout pour gagner en pertinence malgré les enjeux d’adhésion au quotidien.

Cela passe par la recherche d’informations fiables et la création de bonnes habitudes d’hygiène, préceptes largement répandus dans le scénario actuel.

Mais il y a des situations impactées négativement par le COVID-19.Selon un sondage de Veja Magazine en juillet 2020, pour près de la moitié des personnes interrogées, le plus grand défi réside dans la pratique des exercices, profondément affectée par la fermeture des gymnases, des parcs et des salles de gym. Le régime alimentaire a également été négligé dans de nombreux ménages.

Lorsqu’on les interroge sur les piliers d’autosoin les plus difficiles à respecter dans leur routine, les participants du sondage signalent ces deux habitudes si étroitement liées à la prévention et au contrôle de l’obésité: 46% des personnes affirment avoir des difficultés de

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maintenir une alimentation saine et 65% manifestent leur difficulté de pratiquer une activité physique.

Maintenir une alimentation équilibrée – La prise de conscience de la nécessité d’assumer davantage la responsabilité de sa propre qualité de vie rencontre des obstacles dans la vie de tous les jours. Bien que de nombreuses personnes pensent que la pandémie n’ait pas déséquilibré leur alimentation, la plupart des gens ne peuvent pas maintenir une alimentation équilibrée. Une autre partie consomme plus de sucreries et ils perçoivent un manque de contrôle avec la nourriture.

Nous vivons une période d’imprévisibilité. Cela génère de l’anxiété et affecte le comportement alimentaire. Dans ce contexte, de nombreuses personnes se mettent à consommer des aliments sucrés ou gras pour atténuer la sensation de tension émotionnelle.

De nombreuses études montrent cette relation, et elle est liée à la concentration de différents neurotransmetteurs dans le cerveau. L’anxiété fait baisser le taux de sérotonine, une substance liée à la sensation de bien-être, déclenchant l’envie de manger des aliments qui stimulent la production de cette molécule. Et c’est là que l’indulgence avec la nourriture entre en jeu. C’est de la pure chimie cérébrale!

Pour ceux qui font face à ces angoisses dans leur routine, fixer des heures pour manger, acheter et choisir des aliments plus naturels, frais et sains et, si nécessaire, chercher un nutritionniste, aide à changer la donne !

Voici quelques conseils pour une alimentation équilibrée:

• Diminuer la consommation de sucreries;

• Diversifier le menu;

• Diminuer la consommation d’aliments transformés;

• Augmenter la consommation de fruits et légumes;

• Diminuer la consommation d’alcool;

• Diminuer la consommation de plats cuisinés ou surgelés.

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Déplace-toi, fais des exercices !

PARLER

de santé, pour moi, signifie parler de son corps aussi. Pendant la pandémie de Covid-19 qui a commencé en mars 2020 j’ai compris que mon état physique demandait une «régulation», comme on fait en voitures, en machines ou quelque chose qui a besoin d’un professionnel pour secourir.

En mars de cette année-là, je me suis mis au télétravail; du mode présentiel, j’ai commencé à faire mes articles en ligne. Je me levais, me baignais, faisais du café et … Travail. Je déjeunais, dînais et … Travail. Je dormais et le lendemain je répétais la même routine.

J’ai reçu ma mère (qui était à Fortaleza à cette époque) parce qu’elle devrait arriver à Mato Grosso en avril 2020. Mais,

comme nous tous le savons, c’était impossible de voyager. On vivait des moments terribles de pandémie.

Ainsi, on était ensemble toute l’année 2020. Il n’y avait pas de nouvelles, seulement les décès, le confinement et la vie paraissait couler entre les mains. Je peux dire qu’avec elle, on avait et créait des moments singuliers de notre relation fils-maman, mais celà est juste pour corroborer l’importance de maintenir le corps en mouvement.

En décembre 2020, je n’étais pas le même Renato de janvier – c’est naturel, on est d’accord. Mais j’avais mal aux dos, une fois par semaine j’avais mal à la tête... Je n’avais pas une routine régulière de sommeil, j’avais perdu mon plaisir de m’alimenter. J’avais besoin de changer ma vie. J’étais conscient que celà pouvait être un problème psychologique, mais j’ai essayé en 2021 de commencer à faire de la gym.

Bon, c’était l’alternative correcte ! Avec tous les soins nécessaires – porter le masque, l’hygiène des mains, garder la distance d’autres personnes –j’ai commencé à faire du sport. C’était amusant ! Pendant les années 2010-2020 j’avais une routine pour me lever, aller au travail, aller à l’université, retourner chez moi et répéter le processus. À partir de cet événement j’étais en train de changer ma vie et de créer un nouveau passe-temps.

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Comme j’étais débutant, j’ai commencé «doucement». J’ai eu beaucoup d’aide de professionnels de l’éducation physique pour mieux comprendre les exercices, leur importance et ce qu’ils allaient faire, et aussi ce qui était le plus adapté à ma situation physique.

On m’a dit que, parce que j’ai une «morphologie» ectomorphe, l’idéal était que je ne dépense pas beaucoup d’énergie sur des tapis roulants, des vélos stationnaires ou des exercices de perte du poids, une fois que dans la journée je le fais déjà normalement.

Donc, l’idéal était de faire de la musculation – ce qui aiderait aussi esthétiquement (même si mon objectif initial était de mouvement). Alors, j’ai commencé à remarquer des améliorations : mon horaire de sommeil s’est régulé, j’ai commencé à avoir plus faim et à réguler ma nourriture, ma concentration pendant la journée – au travail et aux heures d’étude – s’est également améliorée.

Cette année, j’ai commencé à faire les exercices dans un autre local, une autre salle (un peu plus loin de mon appartement). Aussi, j’ai voulu essayer de nouvelles choses et j’ai rencontré une nouvelle instructrice qui s’appelle Marina. Nous avons beaucoup parlé, nous nous sommes fait des amis et nous avons découvert qu’on étudiait dans la même université. C’est le moment où je me suis senti plus à l’aise pour poser des questions sur les termes techniques et pourquoi il est très agréable d’être à la gym, de faire de l’exercice.

Elle m’a expliqué les hormones, qui régulent notre bien-être physique et émotionnel – c’est important que les deux marchent ensemble vers la pleine santé. Au début, je les ai «libéré» petit à petit ; et mon corps s’y habituait. Aujourd’hui, il est important que je les garde «actifs» pour que je puisse continuer dans cet état de santé.

Ce n’était pas une bonne expérience; c’est une bonne expérience. Continuer les mouvements grâce à des exercices qui aident le corps et l’esprit peut aider n’importe qui !

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DESDE

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