Référence Carrelage offre découverte

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Référence

C A R RELAGE M AG A Z I N E

D E S

P R O F E S S I O N N E L S

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F I L I È R E

CA R R E L AG E

N°18 - JUILLET/AOÛT 2009 11,50€

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Art Céramique à Batimat Technique : UPEC, la nouvelle donne Chantier : huit étages en simultané Zoom produits : EPI, sortez protégés !



é d it o Par Véronique Debrumetz Rédactrice en chef

Madrid brûle-t-il ? Direction Gérant, directeur de la publication, principal associé : Jacques Fitamant Directrice des éditions : Hélène Loudéac Rédaction Rédactrice en chef : Véronique Debrumetz 3 9 0 , r u e d e G o u r n ay Lormeteau 6 0 2 4 0 Fr e s n e a u x - M o n t c h e v r e u i l Tél : 03 44 47 05 92 Fa x : 0 3 4 4 4 7 0 7 4 9 redac.chef.rc@fitamant.fr O n t c o l l a b o r é à c e n u m é r o : C o r i n n e B a i l l y ( C . B. ) B e r n a r d Fo u c h é S e c r é t a i r e d e r é d a c t i o n : Vi r g i n i e D u c ay sr3@fitamant.fr Mise en page : Sonia Seznec I m p r e s s i o n : C a l l i g r a p hy ( R e n n e s ) Publicité 2, rue Félix Le Dantec - 29000 Quimper C h e f d e p u b l i c i t é : Ya n n L e B e s c o Tél : 02 98 98 01 44 - pub.rc@fitamant.fr Assistante commerciale : V é r o n i q u e Wa l l i s e r Tél : 02 98 98 01 40 - pub@fitamant.fr Développement abonnement & diffusion Emmanuelle Le Meur T é l : 0 2 9 8 9 8 0 1 4 7 - d e v. c o m @ f i t a m a n t . f r Service abonnement Tél : 02 98 27 37 66 - abo@fitamant.fr 6 numéros par an Dépôt légal : septembre 2009 Commission paritaire : 1008T88432 ISSN : 1954-4715 To u t e r e p r o d u c t i o n e s t i n t e r d i t e , s a n s l ’ a u t o r i s a t i o n expresse de l’éditeur et des auteurs.

R É F É R E N C E CA R R E L AG E , B P 1 6 , r u e M e n e z C a o n 2 9 5 6 0 Te l g r u c - s u r- M e r T é l : 0 2 9 8 2 7 3 7 6 6 - Fa x : 0 2 9 8 2 7 3 7 6 5 Pa g e d e c o u v e r t u r e : L a s é r i e C e n i a d e A p a r i c i Po r c e l a n i c o e s t u n g r è s p o r c e l a i n é p l e i n e m a s s e a u x bords rectifiés. Proposée en grands formats carrés 59,55x59,55 cm et rectangulaires 29,75x59,55 cm, elle est disponible en deux coloris (Noix et Beige). © Aparici

Il avait été annoncé que la récession économique toucherait l’Espagne de plein fouet. Selon les dernières informations de l’INE (Institut national des statistiques), en 2008, 398 229 entreprises ont mis la clé sous la porte. Jamais, au cours des dix ans passés, l’Espagne n’avait connu une telle hécatombe. Pour la première fois dans l’histoire du pays, le nombre d’entreprises est en baisse : au 1er janvier 2009, on en comptait 3,35 millions, soit 1,9 % de moins que l’année précédente. Pourtant moteur de l’économie espagnole, c’est la construction, violemment touchée par l’éclatement du marché de l’immobilier fi n 2007, qui souffre le plus de la crise. Près de 60 000 entreprises en lien avec le bâtiment ont fermé en 2008, soit une perte de 11,8 % de l’activité économique du secteur et 620 000 chômeurs. Mais ces données seraient en deçà de la réalité dans la mesure où de nombreuses entreprises inactives, actuellement en suspension de paiement, mettront des années à être liquidées et continuent, en attendant, à fi gurer dans les statistiques. Près de 3 300 sociétés dans cette situation ont été recensées entre janvier et juin de cette année, soit trois fois plus que l’année dernière pendant la même période. La disparition devrait donc continuer en 2009. À l’OCDE (Organisme de coopération et de développement économiques), on estime que la crise durera plus longtemps en Espagne que dans le reste du monde. Le pays devrait faire face à un taux de croissance inférieur à 2 % jusqu’en 2011 et à un chômage élevé à 17 %.


ACTUALITES En bref 06 Nouveaux présidents à l’Ascer et à la Confi ndustria Ceramica, Baisse ralentie dans l’ancien, ARTIbat 2010 à Rennes, Nouvelle identité pour le Cevisama 2010…

Anniversaire 12 FS2i fête ses 20 années d’existence avec l’étranger en ligne de mire

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évènement 14 Kiesel, l’entreprise familiale créée voilà 50 ans entend garder le cap et rester innovante

Manifestation 16 24 h du Bâtiment, plus de 12 000 visiteurs se sont pressés au Palais Omnisports de Paris-Bercy

FILIERE Batimat 18 Présentation de l’exposition inédite Art Céramique qui vous attendra sur le stand de Référence CARRELAGE à Batimat

Conjoncture 22 Les résultats d’une enquête de l’Ifop annoncent que les

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commerçants et les artisans gardent la tête froide face à la crise

Marché 24 La dématérialisation des marchés publics sera bientôt incontournable. Ce qu’il faut en savoir…

TECHNIQUE Documents de référence 28 Le cahier du CSTB 3515 sur les spécifi cations techniques pour le classement UPEC va être révisé. Place au cahier 3659 !

34 Nouveaux produits techniques

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REFERENCE Chantier 36 Alimenter en matériaux un chantier sur six étages est affaire d’organisation. L’exemple de l’hôtel Pullman à Toulouse.



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Carrelage fissuré sur plancher chauffant : poser un nouveau sol carrelé sans tout casser

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Vérifier que les fissures ne présentent pas de désaffleurement. Si la largeur des fissures dépasse 1,5 mm, ouvrir chaque fissure avec une disqueuse et combler avec un joint élastomère. Sonder la surface carrelée, enlever tout carreau non adhérent et reboucher avec le mortier-colle utilisé pour la pose des nouveaux carreaux. Si plus de 10% de la surface est non adhérente, la dépose du sol est obligatoire.

Appliquer avec un peigne 4x4 le mortier-colle adapté au support recouvert avec un primaire d'accrochage. Dérouler la natte de désolidarisation Schlüter-DITRA sur le mortier-colle. Maroufler soigneusement la natte.

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ACTUALITES

En bref Nominations Confindustria Ceramica : F. Manfredini, président Avec 98,89 % des suffrages, Franco Manfredini a été récemment élu président de la Confi ndustria Ceramica, association des fabricants de carrelage italiens, pour deux ans (2009/2010). Il succède ainsi à Alfonso Panzani, qui, au terme de deux mandats de deux années, et conformément aux statuts de l’association, ne pouvait plus être reconduit dans ses fonctions. Franco Manfredini jouit de nombreuses années d’expérience au sein de l’association dont il a rejoint le comité de direction en mai 1986. Il y a successivement assuré la présidence de différentes commissions consultatives, en charge notamment de la technique, de la formation, de l’environnement et de la sécurité. Il a également été membre du comité « Statistiques et activités éditoriales ». En 1961, Franco Manfredini a été le premier salarié de Casalgrande Padana dont il devient associé deux ans plus tard, puis président et administrateur délégué en 1974. Le fabricant a annoncé un chiffre d’affaires 2008 de 295 millions d’euros, dont 70 % sont le fruit des exportations.

Ascer : J. Piñón, président Le 9 juillet dernier, dans le cadre d’élections anticipées d’une année, Joaquin Piñón a été élu président de l’Ascer, association des fabricants espagnols de carrelage céramique, dont il était jusqu’alors un des vice-présidents. Il prend ainsi la succession de Fernando Diago, après onze années d’exercice. Joaquin Piñón était l’unique candidat après la démission annoncée le 16 avril dernier de l’ensemble du comité de direction de l’association, démission liée aux graves diffi cultés que traverse l’industrie céramique espagnole. Les projectives 2009 annoncent un effondrement de la production de plus de 40 %, une chute des exportations de près de 30 % et, selon les estimations des syndicats, la disparition de 8 000 à 9 000 emplois. À propos de son élection, J. Piñón a déclaré : « Prendre la présidence de l’Ascer est une source de fi erté, une responsabilité et un challenge que je relève avec enthousiasme

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et dévouement, mais aussi avec humilité. » Parmi les objectifs prioritaires inscrits à l’agenda du nouveau président : garantir l’aide active de l’administration publique à tous les niveaux, régional et national ; faire pression sur les banques pour assurer l’accès aux crédits et aux fi nancements nécessaires à la viabilité des activités industrielles ; défi nir et signer l’accord entre les partenaires sociaux et le gouvernement, favorisant la retraite anticipée pour 2 000 à 2 500 travailleurs de plus de 55 ans. Au titre des mesures nécessaires pour doper le secteur, le nouveau président de l’Ascer souhaite mettre l’accent sur la protection de l’environnement, l’internationalisation, la promotion de la marque Tiles of Spain, le service aux clients, la logistique et le développement de la technologie et de l’innovation. Depuis 1979, Joaquin Piñón est administrateur de l’entreprise familiale Gayafores. En plus de son implication dans l’Ascer, il est aussi président de l’ITC (Institut de technologie céramique) et vice-président du Cevisama.

L’artisanat en meilleure forme Le volume d’activité s’inscrit de nouveau à la baisse pour le troisième trimestre consécutif. Si cette chute se confi rme pour le bâtiment au deuxième trimestre 2009, la Capeb souligne le meilleur maintien de l’artisanat par rapport à l’ensemble du secteur (- 5 % contre -7 %). La construction neuve est la plus touchée par ce recul. Le segment de l’entretien-rénovation a, quant à lui, moins souffert qu’au trimestre dernier. La Capeb mise sur l’éco-PTZ et l’éco-subvention pour relancer la demande et redonner confi ance aux clients des 356 000 entreprises artisanales. Côté professions, tous les métiers de l’artisanat sont en recul avec -7 % en volume d’activité pour la maçonnerie, -5 % pour la menuiserie-serrurerie et la couverture-plomberie-chauffage. Les peintres, les plâtriers et les électriciens connaissent également un recul, mais moindre par rapport au trimestre précédent avec -3 %.

Baisse ralentie dans l’ancien Comme au premier trimestre, c’est la construction neuve qui est la plus touchée par la crise, avec une baisse d’activité amplifi ée qui atteint -9 % (-4,5 % pour la tendance annuelle). Le recul du segment entretien-rénovation se situe à -2,5 % d’activité en volume par rapport au deuxième trimestre 2008 (tendance annuelle de -1,5 %) ; en revanche, il est à noter que le deuxième trimestre 2009 subit une baisse moins importante qu’au premier trimestre. Jean Lardin, président de la Capeb déclare : « La meilleure tenue de l’entretien-rénovation est un bon signal pour la profession. Il ne faut pas oublier que la rénovation représente 78 % de l’activité des artisans. Espérons que les mesures comme l’éco-PTZ, qui a passé dernièrement le cap des 12 000 prêts accordés, jouent favorablement sur la tendance. »


Gregorietti Associati - photo: Lapone/Bolzoni

Les effets positifs sur la réduction de la pollution atmosphérique et de l’action antibactérienne du TiO2, dioxyde de titane, sont universellement connus et amplement documentés, comme l’a également déclaré Jennifer Ariss, chercheuse dans le domaine scientifique au TCNA (Tile Council North America). Fiandre et Iris Ceramica ont conçu et réalisé un nouveau procédé qui exploite et optimise ces propriétés sur les surfaces céramiques des revêtements de sol et de mur (cf. attestation du Centre Céramique de Bologne et du TCNA, www.active-ceramic.com, www.floornature.com).

GranitiFiandre spa via Radici Nord, 112 42014 Castellarano (RE) Italy www.granitifiandre.com

Iris Ceramica spa via Ghiarola Nuova, 119 41042 Fiorano Modenese (MO) Italy www.irisceramica.com


Visibilité médiocre La trésorerie des entreprises continue de se détériorer au deuxième trimestre 2009. Parmi les chefs d’entreprises interrogés, 32 % expriment une opinion défavorable quant à l’évolution de leur trésorerie, contre 5 % d’opinion favorable. Selon la Capeb, les diffi cultés rencontrées sont également marquées par la baisse des prix des travaux de rénovation, sans doute la plus importante enregistrée depuis 1999, alors que le coût des matériaux continue d’augmenter. « L’effet ‘ciseaux’ est insupportable », explique J. Lardin. Du côté des carnets de commandes, leur niveau de remplissage souffre toujours de la conjoncture, et les chefs d’entreprise expriment une inquiétude croissante. Pour le neuf, un solde d’opinion négatif (-27) confi rme une dégradation des carnets de commandes. Pour l’entretien-rénovation, il ressort un solde d’opinion moins préoccupant à -16. Cette dégradation touche toutes les régions, avec des prises d’ordres en baisse plus prononcée pour les régions Sud et Rhône-Alpes.

Emac avec ProAlso En juin dernier, Emac® a participé à la journée de formation « Introduction des matériaux et système de revêtements urbains » organisée par ProAlso (association professionnelle espagnole des carreleurs). PROALSO est une association nationale à but non lucratif, mise au service des carreleurs, visant à répondre aux intérêts des professionnels autonomes et des entreprises spécialisées dans le secteur du revêtement céramique. La journée a eu lieu à l’Ascer à Castellon (Espagne), et a permis d’aborder des thèmes tels que l’utilisation de la céramique pour les revêtements urbains, le développement et les caractéristiques de nouveaux matériaux, et les joints de mouvement dans ce type de constructions. Emac® a présenté, lors de ce rendez-vous, sa gamme Cork exclusive, en liège technique naturel, ainsi que ses nombreuses autres solutions pour les joints de dilatation, dans le but d’insister sur l’importance d’une installation correcte de la céramique pour les revêtements urbains.

Olympiades, en route vers Calgary L’équipe de France des Métiers 2009 des 40es Olympiades a été offi ciellement présentée le 7 juillet dans les salons du Sénat, en présence de son président Gérard Larcher. 44 fi lles et garçons, venant de toutes les régions de France, représenteront l’excellence française lors de la compétition internationale des Olympiades des Métiers organisée du 1er au 6 septembre 2009 à Calgary (Canada). Plus de 300 personnes étaient réunies pour soutenir ces jeunes qui partiront en compétition internationale défendre leur titre à l’échelle mondiale. Stéphen Machabert, né le 17 mai 1987 à Lyon (69), défendra les couleurs de la France pour le métier Carrelage. Stéphen a découvert le carrelage dans l’entreprise familiale où travaillent son père et ses deux frères. Très jeune, il les regarde à l’œuvre et décide d’en faire son métier. Il passe son brevet professionnel

de carreleur mosaïste au CFA de Saint-étienne (42), avant de rejoindre lui aussi l’entreprise familiale. Il met ses études entre parenthèses le temps de se préparer pour les Olympiades des Métiers, mais prévoit, après Calgary, de passer son brevet de maîtrise. Il y a deux ans, Stéphen était partenaire d’entraînement du candidat français arrivé premier aux Finales Nationales et deuxième au Japon. Des semaines et des semaines de travail qui l’ont plongé dans l’univers des Olympiades des Métiers. Un an et demi avant la fi nale nationale de Lille (59), l’ancien lauréat et le futur candidat ont reformé cette équipe qui avait si bien fonctionné en 2007. Ils s’entraînent deux soirs par semaine. Après 15 jours de vacances après les Finales Nationales, Stéphen et son partenaire d’entraînement se sont remis au travail, en accélérant le rythme pour la dernière ligne droite. Stéphen est plus motivé que jamais ! Souhaitons-lui le meilleur !

MOF, inscriptions ouvertes Le Coet (Comité d’organisation des expositions et du travail) lance le 24e concours « Un des meilleurs ouvriers de France ». Ouvert à 138 classes ou métiers, dont le carrelage et la mosaïque d’art, répartis en 19 groupes dont le domaine du bâtiment, ce concours conduit à l’attribution d’un diplôme d’état classé niveau III (Bac +2). Vitrine de la qualité et symbole de l’excellence professionnelle et de la compétence, cette épreuve est aujourd’hui un véritable label de la qualité française. Depuis sa création en 1924, près de 9 000 diplômes ont été attribués et près de 300 autres le seront en mai 2011 à l’occasion de la fi nale à Clermont-Ferrand. Mémoire et modernité sont les maîtres mots de ce concours qui accueille pour cette édition les soliers et les commerciaux-conseils en produits de fi nition et décoration. Pour Jean-Pierre Galaup, nouveau délégué général du Coet, « le concours des MOF est à la fois un conservatoire des traditions et un laboratoire de la modernité. Vitrine de l’excellence du savoir-faire français, reconnu même au-delà de nos frontières, ce concours récompense la transmission d’une tradition et la capacité d’adaptation aux nouvelles technologies. » L’inscription au concours « Un des meilleurs ouvriers de France » est ouverte jusqu’au 31 décembre 2009. L’âge minimum pour les candidats est de 23 ans au 31 décembre 2009. Les épreuves qualifi catives se dérouleront au printemps 2010, et les épreuves fi nales en mai 2011 à Clermont-Ferrand (63). Les jurys sont composés de professionnels, d’enseignants et de formateurs reconnus. L’examen comporte une ou plusieurs épreuves pratiques à partir d’un sujet imposé et/ou d’une ou plusieurs œuvres libres, intégrant les contraintes techniques. Pour retrouver toutes les modalités d’inscription : www.meilleursouvriersdefrance.org

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ACTUALITES

En bref Congrès annuel de l’EUF Cette année, l’EUF (Union Européenne des Fédérations des Entreprises de Carrelage) tiendra son congrès annuel le 30 septembre à Bologne, au Centre des congrès du Cersaie. En coopération avec l’association Confi ndustria Ceramica, elle offrira un programme divers auquel sont invités, entre autres, les dix fédérations membres, les membres associés venant du commerce et de l’industrie, et d’autres personnes intéressées. Voici les thèmes principaux de cette manifestation : Produits tendances et informations actuelles sur le marché – Logements sains grâce à la céramique, un concept de marketing intéressant développé par l’EUF et promouvant l’utilisation du carrelage – Fabricants de carrelage et de colle, entreprises de carrelage et représentants des associations venant de différents pays européens discutent des possibilités permettant d’optimiser la pose de carreaux de grand format.

Les Coulisses du Bâtiment La Fédération française du bâtiment organise la 7e édition des « Coulisses du Bâtiment ». Près de 300 chantiers et ateliers

ouvriront leurs portes dans toute la France. À cette occasion, les professionnels du bâtiment, des femmes et des hommes passionnés par leur métier, vous accueilleront les 8, 9 et 10 octobre 2009. Ces trois jours seront l’occasion de comprendre la construction de chantiers de toutes tailles, du gros œuvre au stade des fi nitions : maisons individuelles, monuments historiques, équipements sportifs, hôpitaux, maisons de retraite, bâtiments HQE, salles de spectacles, ouvrages d’art… Conçu pour tous les publics (scolaires, jeunes ou familles), cet événement met en scène une grande diversité de chantiers et d’ateliers en termes de taille, de nature ou de fi nalité pour visiter plusieurs types de bâtiments, voir des chantiers aux différentes étapes de leur réalisation, rencontrer les 30 corps de métier du bâtiment. Depuis 2003, les « Coulisses du Bâtiment » c’est 630 000 visiteurs dont 385 000 jeunes, accueillis sur près de 2 000 chantiers et ateliers. La liste des chantiers et ateliers ouverts sera disponible à partir du 1er septembre, sur : www.lescoulissesdubatiment.fr

VM Matériaux Au deuxième trimestre 2009, le groupe VM Matériaux enregistre un chiffre d’affaires de 168,9 M€, en recul de 8,9 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. À périmètre constant, le CA du deuxième trimestre s’inscrit en repli de

Agenda Du 4 au 8 septembre 2009

Maison & Objet

Salon international de la décoration, du cadeau et des arts de la table Lieu : Villepinte, Parc des expositions Paris-Nord Villepinte Renseignements : Reed Expositions France, tél. : 00 33 (0)1 47 56 50 00, fax : 00 33 (0)1 47 56 51 00, e-mail : info@reedexpo.fr, web : http://www.maison-objet.com

Du 4 au 8 septembre 2009

Maison & Objet Projets Salon des solutions pour l’architecture d’intérieur Lieu : Villepinte, Parc des expositions Paris-Nord Villepinte Renseignements : Reed Expositions France, tél. : 00 33 (0)1 47 56 50 00, fax : 00 33 (0)1 47 56 51 00, e-mail : info@reedexpo.fr, web : http://www.maison-objet-projets.com

Du 29 septembre au 3 octobre 2009

Cersaie

Salon international de la céramique pour l’architecture et de l’ameublement de salle de bains Lieu : Bologne (Italie), Bologna Fiere, Viale della Fiera, 20 - 40128

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Bologna Renseignements : tél. : 00 39 (0)512 82 111, fax : 00 39 (0)512 82 332, e-mail : bolognafiere@bolognafiere.it, web : http://www.cersaie.com

Du 30 septembre au 3 octobre 2009

Marmomacc

Salon de l’industrie du marbre et de la pierre, design et technologies Lieu : Vérone (Italie), Verona Exhibition Centre, Viale del Lavoro, 8 - 37135 Verona Renseignements : Verona Fiere, tél. : 00 39 045 8298111, fax : 00 39 045 8298288, e-mail : info@veronafiere.it, web : http://www.marmomacc.com

Du 2 au 7 novembre 2009

Batimat 2009

Salon international de la construction Lieu : Paris (France), Paris Expo, Porte de Versailles Renseignements : Reed Expositions France, Stéphanie Luya, tél. : 00 33 (0)1 47 56 50 13, fax : 00 33 (0)1 47 56 50 30, e-mail : stephanie.luya@reedexpo.fr, web : http://www.batimat.com



ACTUALITES

En bref 14,7 %, dans la continuité du 1er trimestre. Cette période est impactée par une conjoncture toujours délicate dans le secteur de la construction et par un effet de base défavorable, puisque le deuxième trimestre 2008 avait été marqué par un niveau d’activité historiquement élevé (croissance organique de près de 10 %). Ainsi, pour les six premiers mois de l’exercice 2009, le CA du groupe s’établit à 311,2 M€ en repli de 9,8 % par rapport à la même période de l’exercice 2008 (-14,5 % à périmètre constant). Sur l’ensemble du semestre, les activités Négoce de matériaux et Béton ont été affectées par une contraction signifi cative des volumes, liée à la baisse des mises en chantiers de logements neufs, alors que les prix sont restés stables. Cependant, l’acquisition, en janvier 2009, de BTP Services à La Réunion, ainsi que du fonds de commerce Cominex France (distributeur de pierre naturelle pour les aménagements urbains), en complément de la prise de participation majoritaire dans le Groupe Bestkind réalisée en avril 2008, permet au groupe de renforcer son offre sur le secteur des Travaux Publics. L’activité Menuiserie Industrielle, quant à elle, fait preuve d’une meilleure résistance. Celle-ci s’appuie en effet sur le marché de la rénovation qui reste plus porteur malgré les aléas conjoncturels. À périmètre courant, l’intégration de Vendôme Fermetures permet à cette activité d’enregistrer une croissance de +12,3 %.

ARTIbat 2010 ARTIbat s’installe en 2010 au parc des expositions Rennes/ Aéroport du 1er au 3 décembre, pour réunir à nouveau en une seule édition l’ensemble de la profession autour du 1er salon régional du Bâtiment et des Travaux Publics du Grand Ouest. L’activité des professionnels de la construction étant de plus en plus transversale, exposants et visiteurs n’ont adhéré que partiellement à la scission du salon à Nantes en 2008, générée par le manque de surface du parc des expositions de La Beaujoire. Le découpage Gros Œuvre/Second Œuvre a induit une sectorisation délicate et une offre produit ne répondant plus totalement à la réalité du marché. L’équipe organisatrice d’ARTIbat regroupera donc de nouveau tous les professionnels du BTP en un seul lieu, Rennes, et sur une seule période, décembre. Avec une capacité de 75 000 m2 d’exposition (dont 70 % couverts) et 30 000 places de stationnement disponibles, ARTIbat retrouve à Rennes une dimension et une qualité d’accueil adaptées à ses ambitions. Renseignements : www.artibat.com

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Cevisama 2010, nouvelle identité À l’occasion de sa prochaine édition qui se déroulera à Valence (Espagne) du 9 au 12 février 2010, le Cevisama, salon international de la céramique, de la pierre naturelle et de l’équipement de salle de bains, inaugurera une nouvelle image identitaire. Cette dernière fait référence à la peau humaine comme allégorie des carreaux céramiques et de la pierre qui protègent et décorent les espaces. Pour la première fois, l’affi che du Cevisama utilise la photographie plutôt qu’un dessin, même si celui-ci intervient pour orner la peau du mannequin. La créativité de cette image est en prise directe avec les recommandations défi nies dans le plan stratégique : une représentation plus fraîche mais aussi plus sophistiquée, qui transpose les décors classiques des carreaux sur la peau à la façon d’un tatouage, faisant écho au thème de la manifestation. La pierre et l’équipement de salle de bains y sont inclus comme des accessoires et des décorations. D’ailleurs, à compter de l’édition 2010, le Cevisama accueillera l’industrie de la pierre naturelle qui, jusqu’à présent, disposait d’une foire indépendante se déroulant en simultané avec le Cevisama.


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FS2i fête ses 20 ans Une bonne affaire, c’est d’abord (et toujours !) une bonne idée. Celle qui va donner naissance au logiciel LOGItram, puis, en 1989, à la société FS2i, et enfi n à LOGIceram, prend forme dès 1981.

L’

histoire se passe dans une petite entreprise de pose de Éric Matifas cloisons amovibles. Le patron, M. Dmytrow, a l’intuition que (à gauche), l’informatique peut simplifi er un certain nombre de ses problèP.-D.G. de mes, comme le calcul de ses métrés. Personne à cette époque FS2i, et n’entrevoit l’étendue des possibilités que va ouvrir l’informatique. Philippe Taupin, M. Dmytrow embauche un ingénieur en informatique, éric Kundirecteur nert, et l’initie aux secrets des métrés et au savoir-faire du cloisoncommercial. neur. En quelques mois, il réalise l’analyse et envisage d’incorpo rer dans son programme le « principe du Stabilo », c’est-à-dire des surlignages que les métreurs du bâtiment portent sur les plans d’architectes pour préciser le travail qu’ils auront à fournir. Le métier de la cloison a, d’une certaine façon, un lien avec le jeu de Lego : on module, on assemble des systèmes. La logique de original basé sur la reproduction et le repositionnement de motifs la trame est née. LOGItram, premier logiciel du genre, également. complexes sur une surface. Ce nouvel algorithme ultrapuissant enrichit les capacités du logiciel d’origine et s’impose auprès L’innovation pour moteur des entreprises de planchers techniques et de plafonds. Les L’idée maîtresse est que ce logiciel doit être mis en œuvre par années suivantes sont marquées par un intense travail d’innodes professionnels de la cloison et non par des informaticiens. vation technologique : développement d’un moteur 3D, adapNous sommes en 1986. Le PC balbutie. L’informatique, coû- tation du logiciel à d’autres corps d’état (plaques de plâtre et teuse, austère et diffi cile d’accès, rebute. Eric Matifas (actuel murs mobiles). FS2i, dans le même temps, entame sa mutation. P.-D.G. de FS2i), à l’époque ingénieur chez IBM, est associé Elle devient une société de service à haute valeur ajoutée, dont à l’élaboration du logiciel. En France, le succès de LOGItram le chiffre d’affaires est étroitement lié au revenu récurrent des est tel que les deux éric – maintenant associés – commencent licences placées chez ses clients. Le début des années 2000 à regarder par-delà les frontières. Le 3 juillet 1989, FS2i prend voit une refonte totale de la gamme et le lancement de la version corps ; son « i » évoque l’international. En 1991, le succès à LOGItram Millenium, plus puissante et conviviale. l’étranger se confi rme. LOGItram en profi te pour étrenner son costume Windows. Quelques retouches plus tard, il équipera Tourné vers l’avenir près de 90 % des fabricants européens de cloisons amovibles. De 2003 à 2008, FS2i crée une interface complète pour les Dès 1996, l’entreprise crée un logiciel de calepinage totalement carreleurs et développe un logiciel spécifi que pour salle de bains qui permet de choisir les éléments, de composer le décor et de découvrir instantanément en 3D le rendu de la salle d’eau. Le concept LOGIceram est décliné sur le Web en 2007. Tout ceci est rendu possible grâce à une nouvelle version plus performante du fameux logiciel de calepinage. Commercialement, FS2i pénètre le marché espagnol et monte Nom : FS2i une fi liale aux Pays-Bas. L’entreprise renforce également son modèle de société de service par le biais d’accords de partenaSiège social : Versailles (78) riat mis en place avec les fabricants. Côté produits, LOGIceram CA 2008 : 2 millions €, consolidé avec la filiale néerfait une entrée remarquée sur les salons Batimat et Ideobain landaise qui réalise plus de 50 % du CA en 2003, et LOGItram dispose des fonctions les plus avancées Investissements en R&D : 18 % du CA d’Autocad. En 2008, avec l’apparition du logiciel CONStructor, Effectif : 12 en France, 8 aux Pays-Bas FS2i entame la conquête de la distribution de matériaux de Objectif : doubler le CA en quelques années et ouvrir construction. En 2009, FS2i a 20 ans et attaque une nouvelle page de son histoire… des filiales en Angleterre, en Italie… © FS2i

ACTUALITES

Anniversaire

Fiche d’identité

V.D.

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Kiesel,

en

avant toutes !

Société familiale et indépendante depuis sa création, Kiesel fête aujourd’hui ses cinquante années d’existence. Avec un effectif de 150 salariés et un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros, l’entreprise s’est fi xé pour objectif, dans ce contexte de crise, de garder le cap.

I

mplantée à Esslingen, dans le sud de l’Allemagne, à environ 20 kilomètres de Stuttgart, la société Kiesel a été créée en 1959 par Otto Kiesel. L’entreprise fabrique, dès son origine, des produits pour le bâtiment. Avec ses cinq salariés, l’affaire est presque confi dentielle. À l’aube des années 80, sous l’impulsion de Wolfgang Kiesel, dans la trentaine fl orissante, l’activité de l’entreprise est diversifi ée : aux colles à carrelage sont désormais ajoutées les colles pour sols souples. À la fi n de cette même décennie, pour faire face à cette extension de gamme, un nouvel outil de production est bâti à quelques encablures de l’ancien site. Sa capacité de production est largement supérieure à la précédente usine. Une aile y est réservée pour la fabrication des produits en poudre, une autre pour la production des colles liquides, notamment pour sols souples. C’est également à cette période que Kiesel, comme beaucoup d’autres entreprises, bénéfi cie d’un coup de pouce : la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, met fi n à cinquante ans de séparation et d’antagonismes entre les deux parties de l’Allemagne. Elle ouvre aussi l’accès au marché est-allemand et à tous les travaux de modernisation et de rénovation qui se mettent en branle en Allemagne de l’Est. Avec cet évènement, les nouveaux débouchés commerciaux permettent à l’industriel d’ouvrir une succursale à côté de Berlin. Mais toute médaille a son revers : cinq années plus tard, après la reconstruction, le marché intérieur devient diffi cile. Wolfgang Kiesel amorce alors le virage de l’export. La société tourne son regard vers la Pologne, la République tchèque, vers l’Asie aussi… Elle monte des structures juridiques autonomes et indépendantes, en l’occurrence au Benelux, en République tchèque, en Pologne, prend des participations dans des sociétés autrichiennes et suisses, met en place des importateurs pour l’Asie et les états-Unis… Vogue le navire Aujourd’hui, l’export représente entre 30 et 35 % du chiffre d’affaires de l’industriel allemand, tous pays confondus. Sur un chiffre d’affaires total en 2008 de 45 millions d’euros, la France représente environ 7 millions d’euros. Un marché bien structuré pour la marque allemande qui dispose d’une Sarl en France dirigée par Christophe Bichon, et qui a établi un maillage d’agents commerciaux et de commerciaux salariés sur l’ensemble du territoire. L’équipe est aussi étoffée de deux démonstrateurs-préparateurs, d’une assistance technique composée de deux personnes (démarrage de chantiers, suivi

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© Kiesel

ACTUALITES

Évènement

Wolfgang Kiesel (à droite), Béatrice Kiesel et Christophe Bichon. CSTB, démonstrations techniques chez les clients, préconisations techniques…). Toute la partie administrative, est, elle, centralisée en Allemagne. Le marché français s’est pendant longtemps très bien comporté. Comme pour beaucoup de sociétés industrielles, il est actuellement un peu plus sensible. Face à cela, l’entreprise allemande s’est fi xé pour objectif de garder le cap en réduisant la toile, bref de se préparer à affronter la tempête en prenant les mesures qui s’imposent. Sans perdre de vue une notion essentielle, selon Christophe Bichon : « Il faut que nous sachions garder le sens du commerce. Nous savons, comme tous nos confrères, que nous ferons moins de chiffre pendant cette période âpre. Mais nous nous devons de tenter de sauvegarder le résultat et de développer des produits toujours plus innovants et performants pour continuer à faire la différence ». Aujourd’hui, Kiesel est donc composée de deux sites : l’un dédié à la fabrication, l’autre (l’ancienne usine) qui héberge le laboratoire de Recherche & Développement, le centre de séminaires théoriques et techniques et l’assistance technique pour l’Allemagne. Entre les mains de Wolfgang Kiesel qui incarne la deuxième génération, l’entreprise familiale sera sans doute un jour transmise à la troisième génération, actuellement représentée par Béatrice Kiesel, directrice du marketing. Encore de belles années en perspective… V.D.


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Mario Botta for Cersaie 2009

29 SEPTEMBRE - 3 OCTOBRE 2009 w w w. c e r s a i e . i t Organisé par EDI.CER. spa

Promu par ConfInDustRIa CERamICa

En collaboration avec

secrétariat: PROMOS srl - P.O.Box 103 - 40050 CENTERGROSS BOLOGNA (Italie) - Tél. +39.051.6646000 - Fax +39.051.862514 Bureau de presse: EDI.CER. spa - Viale Monte Santo 40 - 41049 SASSUOLO MO (Italie) - Tél. +39.0536.804585 - Fax +39.0536.806510


24 h du Bâtiment sous le signe de l’ optimisme ! Les

Les 11 et 12 juin derniers se sont déroulés les 24 h du Bâtiment à Paris-Bercy. Deux jours de colloques et de conférences, marqués par la visite de Nicolas Sarkozy, avec en toile de fond la crise que traverse la profession.

P

our leur seconde édition, les 24 heures du Bâtiment se voulaient plus « conviviales », mais toujours « studieuses » et surtout « fédératrices ». Comme en 2006 lors de la première édition, cette manifestation organisée par la Fédération Française du Bâtiment (FFB), s’est tenue dans un lieu prestigieux : le Palais Omnisports de Paris-Bercy (POPB). Douze mille adhérents, partenaires, invités étaient venus de la France entière (y compris des Dom-Tom), confi rmant l’ambition nationale de l’opération. Artisans et chefs d’entreprise ont pu s’informer lors des quelque 42 colloques, ateliers ou micro-conférences qui leur étaient dédiés. Pour les entreprises adhérentes, les 24 h du Bâtiment ont aussi été l’occasion de rencontrer des jeunes et des demandeurs d’emploi de tous niveaux dans l’espace « Emploi Formation » mis à leur disposition. Du côté des industriels, peu nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement… Aucun ne venait directement de la fi lière carrelage.

12 000 personnes se sont pressées au prestigieux Palais Omnisports de Paris-Bercy. Autres temps forts : les colloques et ateliers faisant intervenir les acteurs et les experts des sujets abordés. Les premiers ont été dédiés à des problématiques nouvelles pour présenter les positions et les choix politiques de la FFB. Ils ont recueilli un franc succès parmi les adhérents. C’est l’effi cacité énergétique des bâtiments (« Bâtir avec l’environnement – L’éco-effi cacité énergétique ») qui a reçu le plus d’inscriptions, démontrant que le sujet suscite encore des interrogations. La dématérialisation des marchés publics (voir article p 24) a attiré un public particulièrement concerné par ce nouveau mode d’échange de données. Quant aux ateliers, ils ont fourni des informations directement utilisables par les participants, qu’ils soient dirigeants d’entre-

Sur le parvis du POPB, l’exposition « Grandeur Nature » : 50 portraits d’artisans.

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© Franck Beloncle

© Harald Gottschalk

Apporter des solutions Parmi les nombreux moments forts de ces deux journées : la convention nationale de la FFB, qui a réuni l’ensemble des participants dans la grande salle du POPB le 12 juin. Ce rendezvous a été l’occasion de faire le point sur les atouts dont dispose la profession pour faire face à la crise et aux changements des années à venir. C’est essentiellement du savoir-faire et du savoir-être, de l’intégration des entreprises du bâtiment dans le tissu local, de la qualité de l’image auprès du public, du dynamisme de la fi lière dont il a été question. Grenelle de l’Environnement, nouvelles technologies et sortie de crise en ont été les thèmes moteurs.

© CB

ACTUALITES

Manifestation

Le Conseil de l’Artisanat de la FFB fêtait son 50 e anniversaire.



Mobilisation des politiques L’événement marquant de ces 24 h du Bâtiment restera l’exceptionnelle mobilisation de la classe politique venue réaffi rmer son soutien au secteur. Parmi les nombreux politiques à s’être déplacés, citons Patrick Devedjian, ministre de la Relance et Christine Boutin, ministre du Logement, qui ont tous deux rappelé les différentes mesures gouvernementales en faveur du bâtiment : les « 1 000 projets », le doublement du PTZ, l’écoprêt à taux zéro, 70 000 prêts supplémentaires en faveur de la construction locative sociale, les subventions pour la rénovation de logements, etc. « L’objet du plan de relance gouvernemental est la réactivité » a souligné Patrick Devedjian. « Sur 1 000 chantiers projetés, 490 sont déjà ouverts ». S’il est diffi cile aujourd’hui de pronostiquer la reprise de la croissance, les économistes et experts présents ont été unanimes : le point bas du processus n’est certainement plus très loin. Dans le bâtiment, qui jusqu’à présent bénéfi ciait des délais inhérents à cette activité, le début de l’automne risque d’être le moment le plus diffi cile, avec le choc de l’arrivée des jeunes

© Harald Gottschalk

prise, cadres dirigeants ou artisans. Transmettre son entreprise dans les meilleures conditions, la « combinaison robotisée », les vols sur les chantiers… Autant de sujets qui ont su captiver l’intérêt des participants. Parallèlement, vingt-neuf microconférences ont été organisées pour apporter des réponses à différentes questions économiques (la maîtrise des coûts, le développement de nouveaux marchés), techniques, juridiques (les évolutions fi scales) ou informatiques (les démarches administratives sur l’internet)...

Standing ovation pour Nicolas Sarkozy qui a réaffirmé qu’il supprimera la taxe professionnelle et allègera le droit de l’urbanisme. diplômés sur le marché du travail et le fait que les effets du plan de relance gouvernemental ne se seront pas encore fait sentir. La FFB prévoit aujourd’hui que l’année 2009 se soldera par un recul mesuré de 4 % de l’activité en volume et de l’emploi. En moyenne annuelle, 25 000 à 30 000 postes seront supprimés, dont une large proportion dans l’intérim. Toute la question en ce moment est de savoir à quelle date les dispositifs de soutien prévus par le gouvernement porteront leurs fruits. Si ces mesures donnent effectivement lieu au lancement massif de nouveaux chantiers d’ici la fi n 2009, le choc lié à la crise pourrait alors être passé sans trop de dégâts. C.B.

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FILIERE

Batimat

Art céramique : regards croisés… Amener artistes, fabricants de carrelage et de produits de pose, prescripteurs et entreprises à se rencontrer, ouvrir les champs de la créativité, explorer de nouvelles solutions d’aménagement… Voilà les promesses de l’exposition Art Céramique sur l’espace Référence CARRELAGE à Batimat.

F

avoriser de telles rencontres ne peut que stimuler toutes sortes de projets architecturaux. C’est du moins la conclusion à laquelle Référence CARRELAGE et Laurent Betrémieux, artiste peintre, sont arrivés il y a bientôt deux ans. C’est au hasard d’une entrevue que l’aventure débute. En novembre 2007, Laurent visite Batimat. Il a déjà concrétisé quelques projets associant son art et les revêtements céramiques (cf. Référence CARRELAGE mars/avril 2008). La rencontre avec Référence CARRELAGE est immédiatement riche et fertile. La revue et l’artiste conviennent de se revoir rapidement pour bâtir un projet d’article autour des ouvrages que Laurent a réalisés d’une part, et pour évoquer le rapport entre l’Art et le carrelage dans l’espace public

d’autre part. Début 2008, l’interview de Laurent prend la forme d’une discussion à bâtons rompus. La passion est à nouveau la note dominante de ce rendezvous au cours duquel l’histoire des Arts décoratifs est évoquée. Courant traditionnellement défi ni comme un travail ornemental et fonctionnel, les Arts déco ont souvent mis en scène la céramique comme support à peindre. Forum De là est née, comme une évidence, l’idée de revisiter cette tendance en prenant appui sur l’art contemporain. En effet, pourquoi ne pas offrir aux prescripteurs une nouvelle voie pour explorer ces techniques, tout en jouissant des ressources exceptionnelles dont regorgent les artistes

modernes et les progrès technologiques des carrelages actuels ? La boucle est bouclée. Il ne reste plus qu’à réunir les compétences de chacun. Laurent Betrémieux s’est attaché à rassembler un groupe d’artistes confi rmés et représentatifs des diverses tendances de l’art contemporain. Chacun a accueilli le projet avec un grand enthousiasme, impatient de relever ce défi inédit. Référence CARRELAGE, par sa connaissance de la fi lière, a apporté toute la richesse des supports céramiques et des matériaux nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet. En présentant une exposition de fresques sur céramique, Référence CARRELAGE, avec le soutien de Batimat, met en avant la création contemporaine et le carrelage céramique sous une forme qui concerne

Art Céramique en détails - Projet conçu par Laurent Betrémieux et Véronique Debrumetz - Onze artistes : Laurent Betrémieux, Joël Brisse, Erró, Guy Ferrer, Fred Kleinberg, Fabrice Malzieu, Miss.Tic, Pascal Pillard, Emmanuelle Renard, Sophie Thomassin, Irina Volkonskii - Surface d’exposition : 64 m² - Surface exposée : plus de 100 m² développés d’œuvres sur carreaux céramiques - Lieu : Batimat, Porte de Versailles, Paris, hall 7.2, stand C84 - Dates : du 2 au 7 novembre 2009 - Horaires : de 9 à 19 heures (17 heures le samedi)

tous les acteurs réunis autour de l’acte de construire. Créer un espace d’exposition qui soit un lieu de rencontres et de débats, une place publique dans le hall consacré à la céramique d’équipement du bâtiment du premier salon mondial dédié à la construction, c’est ouvrir de nouvelles perspectives. Rendez-vous Sur le stand de Référence CARRELAGE, onze artistes (peintres, photographes, plasticiens…) seront donc réunis à Batimat, du 2 au 7 novembre prochains. Sur une surface au sol de 64 m², située dans le hall 7.2 (Finition-Décoration), ils présenteront onze œuvres spécialement réalisées pour l’occasion sur carreaux céramiques. Au total, plus de 100 m² développés de créations vous attendront. Voici dévoilés pour vous, en avant-première, six des onze artistes que vous retrouverez sur l’espace Référence CARRELAGE. Nous vous donnons rendez-vous dans notre prochaine édition pour découvrir les cinq autres protagonistes dont le parcours professionnel est tout aussi riche… Un tel évènement artistique ne manquera pas d’interpeler le monde de la prescription et tous les acteurs de la fi lière céramique… V.D.

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L’ART EST INTEMPOREL www.aleluia.pt


Laurent Betrémieux Laurent Betrémieux naît à Paris le 21 mai 1959. Il suit les cours de l’école des beaux-arts de Clermont-Ferrand en 1976 et 1977, puis ceux de l’école des beaux-arts d’Aix-enProvence en 1978 et 1979. Il a signé de nombreuses expositions personnelles, dont : Paris, Londres, Grenoble, Nantes, Gand, Créteil, Annecy, Strasbourg, Miramas, Entressen, Lille… Il participe également à de nombreuses expositions collectives, parmi lesquelles : Bâle, Paris, Nancy, Créteil, Grenoble, Saint-Tropez, Nantes, Lille, Rouen, Orléans, Genève, Ho-Chi-

© LB

Minh-Ville, Deauville…

© Jean-Michel Variot

Arbre, gouache sur papier, 60x75 cm, 2007. Parmi les prix qui lui ont été décernés : Paris, Mac 2000, Grand Prix de la Critique (1989) – Paris, Nuit des Jeunes Créateurs, Grand Prix de Peinture (1990). www.laurentbetremieux.com

Pascal Pillard Pascal Pillard est né en 1972. Il vit et travaille à Paris. Jonglant avec les techniques, Pascal Pillard aborde dans son travail des thèmes très personnels et les investit d’une charge émotionnelle extrêmement forte, apparentant ainsi les sujets qu’il traite à des masses de chair à vif, secouées par des pensées morbides et des fantasmes à glacer le sang. L’artiste cherche moins à choquer qu’à débusquer une vérité et une réalité enfouies aussi bien au fond des autres que de lui-même, cultivant le désir de « voir à l’intérieur des indivi-

© DR

© DR

dus ». Au sens propre comme au figuré.

Shura in vivo, dessin, 164x120 cm, 2009.

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Batimat Joël Brisse

FILIERE

Joël Brisse est né en 1953 à Vichy (03) et il est diplômé de l’école des beaux-arts de Clermont-Ferrand (63). Il a exposé en France, à New York, en Espagne, en Allemagne. La peinture de Joël Brisse évoque des personnages sous la

© Rodrigo Rojas

forme de silhouettes ou de kimonos, évocations d’une idée de

Le déluge, huile sur toile, 300x300 cm, 2008. la présence ou de l’absence. Son dernier travail nous parle © Rodrigo Rojas

de paysages et de l’infini, avec toujours l’étrangeté liée à son œuvre… Également cinéaste reconnu, il vit et travaille à Paris ainsi qu’à Pompignan dans le Gard.

Sophie Thomassin Sophie Thomassin est née le 6 avril 1957 à Neuilly-sur-Seine (92). Elle vit et travaille à Paris. Inclassable, Sophie Thomassin s’empare des matières comme des sujets pour restituer le monde à travers son regard. Des installations qui apportent de la magie aux lieux qu’elle investit. Elle a exposé de nombreuses fois, à Paris, mais aussi à Rouen ou encore Zurich… Elle prend aussi part à de multiples expositions collectives, dont Paris, Zurich, Sens…

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© Yves Breton

© Pascale Maignan

www.sophiethomassin.com

Sans titre, acrylique sur bâche avec tulle, 150x150 cm, 2007.



Guy Ferrer Guy Ferrer vit et travaille à Saint-Ouen et en Californie. Sculpteur, peintre, il conçoit et réalise aussi des espaces à vivre, vécus telles des « sculptures à habiter ».

© Atelier Guy Ferrer

Depuis une quinzaine d’années, Guy Ferrer développe une

Trois états du temps, huile et plomb sur toile, 150x150 cm, 1995 carrière internationale remarquée, balisée d’expositions autour du monde (États-Unis, Japon, Corée, Venezuela, Allemagne...). Il réalise par ailleurs des sculptures monumentales et des installations (bronze monumental pour l’Ambassade de France à Singapour, Magasin Le Bon Marché, T.O.L.E.R.A.N.C.E. à Abou Dhabi...). © DR

www.guyferrer.com

Fabrice Malzieu Fabrice Malzieu vit et travaille à Paris. Il découvre la photo à travers le cinéma dont il étudiait l’histoire en sociologie à l’université de Paris X Nanterre. Il en fait son métier un peu plus tard, après avoir publié des images rapportées de voyage. « En fait, je suis venu à la photographie comme un peintre vient à la peinture, un écrivain à l’écriture : après dit-il. Il a construit sa vie avec la photo, ses photos ont donc suivi le cours de sa vie, la trajectoire du photographe suivant celle de l’individu. Lui aussi participe à de nombreuses expositions (Bruxelles, Paris, Marrakech…). Parmi les plus

© Claude Postel

avoir un peu vécu, je ne voyais pas trop quoi faire d’autre ! »,

récentes : « Off Sight » (octobre 2008), Galerie Deborah Zafman – Galerie Yellow Korner, parcours photographique parisien (juin 2008) – Carré d’Art Fnac, expo permanente en rotation dans les Fnac… www.fabricemalzieu.com Bombay Blues, photographie argentique, 2000. Cette image, reproduite sur carreaux céramiques, est l’œuvre que Fabrice Malzieu exposera dans le cadre de l’exposition Art Céramique, sur le stand Référence CARRELAGE à Batimat 2009. © Fabrice Malzieu

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Un certain

« Malgré l’inquiétude générale face à la crise, les commerçants et artisans gardent la tête froide ». C’est la conclusion à laquelle arrive l’Ifop à l’issue de son enquête menée auprès des professionnels et des consommateurs du 17 au 23 avril derniers pour le compte de la mutuelle de retraite Médicis.

M

édicis, mutuelle de retraite des indépendants, vient d’offi cialiser les résultats de la quatrième vague d’enquête de « l’observatoire du commerce et de l’artisanat » réalisée par l’Ifop auprès des commerçants, des artisans et du grand public. Cette étude révèle une légère baisse de l’inquiétude des Français qui se maintient cependant à un niveau élevé. Parallèlement, l’analyse souligne les attitudes réalistes et volontaristes des commerçants et artisans dans un contexte diffi cile. Quels regards sur la crise ? Globalement, la population de l’Hexagone semble un peu moins inquiète, et les commerçants et artisans paraissent moins pessimistes. Il n’empêche… Même si la tendance apparaît baissière, les Français restent très préoccupés face à la crise. 84% d’entre eux se déclarent soucieux pour l’économie française, 76% sont anxieux pour l’avenir des commerces et 75% se tracassent pour leur pouvoir d’achat. Si le niveau d’inquiétude générale reste très élevé, tous les sujets d’anxiété marquent une légère infl exion par rapport à novembre 2008 : • -1 point d’inquiétude au sujet de l’économie ; • -4 points d’inquiétude pour les commerces ; • -3 points d’inquiétude concernant le pouvoir d’achat.

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redoux ?

© DR

FILIERE

Conjoncture

Ainsi, un quart des Français ne s’alarme pas pour son pouvoir d’achat. De même, alors qu’en janvier 2009, 35 % des Français se déclaraient tout à fait perplexes pour l’économie française, ils ne sont plus que 25 % en avril 2009. Parallèlement, 62 % des commerçants et 73 % des artisans déclarent être plutôt satisfaits ou tout à fait satisfaits de l’activité économique de leur entreprise. Ce niveau de contentement progresse de manière signifi cative (+4 points) par rapport à la dernière vague du baromètre (novembre 2008) sans pour autant retrouver les niveaux de mai 2008 (70 % de commerçants satisfaits de leur activité). Même s’il ne marque pas une nette infl exion de tendance, le

ralentissement de la dégradation des principaux indicateurs d’inquiétude pourrait montrer les prémices d’une stabilisation de la situation économique. Moins de CA en baisse En effet, 82 % des Français déclarent fréquenter autant les commerces qu’en janvier dernier. Cependant, seuls 44 % des commerçants constatent une stabilité de fréquentation. Et 47 % d’entre eux déclarent mesurer une baisse de fréquentation de leurs commerces. L’atténuation relative des effets de la crise se ressent aussi dans l’évolution du chiffre d’affaires des artisans et des commerçants. Selon 46 % de ces derniers, le CA est stable. Ils sont cependant

15 % (11 % des artisans) à en constater l’augmentation. L’évolution la plus importante est la diminution très sensible (-10 points) des commerçants dont le CA est en baisse : alors que 48 % d’entre eux constataient une chute en novembre 2008, ils ne sont plus que 38 % en avril. L’emploi au cœur des préoccupations 16 % des artisans et 13 % des commerçants déclarent avoir embauché un ou plusieurs salariés depuis le début de la crise économique en septembre 2008. En moyenne, ces artisans et commerçants ont embauché près de 2 salariés (1,9). Dans plus d’un cas sur deux, cela correspond à des créations de postes.


À l’inverse, seulement 7 % des commerçants et 8 % des artisans ont licencié un ou plusieurs salariés depuis septembre 2008. Pragmatiques et réalistes, les commerçants (77 %) et les artisans (86 %) s’accordent pour prévoir de stabiliser leurs effectifs en remplaçant, si nécessaire, les départs. Il est important de noter que 11 % des commerçants et 6 % des artisans prévoient d’augmenter leurs effectifs dans le courant de l’année 2009. Face aux pouvoirs publics 74 % des commerçants et 79 % des artisans considèrent que les pouvoirs publics ne sont pas à l’écoute de leurs préoccupations professionnelles. Si les deux tiers des commerçants (67 %) et des artisans (66 %) sont informés de l’exonération totale de charges des embauches réalisées au SMIC, 96 % des commerçants considèrent que le plan de relance mis en place par le gouvernement n’aura qu’un impact assez faible, fai-

ble, très faible voire nul sur leur activité. En revanche, les artisans et les commerçants seraient largement favorables à une mesure leur donnant une visibilité à plus long terme. 59 % des commerçants et 55 % des artisans seraient ainsi prêts à embaucher un CDI s’ils étaient exonérés de charges sociales pendant cinq ans. L’exonération des charges patronales est d’ailleurs la mesure la plus populaire chez les commerçants (70 %) et les artisans (82 %), avant la baisse de la TVA à 5,5 % (54 % de commerçants et 53 % d’artisans favorables). 58 % des commerçants (43 % dans le commerce de détail) souhaiteraient limiter l’implantation des grandes surfaces en zones périphériques des villes. Seulement 6 % des commerçants sont favorables à l’ouverture des commerces le dimanche. V.D.

Méthodologie de l’enquête Le sondage réalisé auprès des deux échantillons : - Échantillon de 801 commerçants, représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité. Échantillon de 202 artisans, représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées du 17 au 23 avril 2009. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille d’entreprise, secteur d’activité). - Échantillon de 958 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées du 23 au 24 avril 2009. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

23


Marché il faut se lancer ! Introduite en 2001 dans le code des marchés publics, la dématérialisation peine à s’imposer. Les entreprises, et plus particulièrement les TPE et les PME, ont du mal à s’approprier cette démarche bientôt incontournable.

«A

ujourd’hui, nous sommes dans une situation de fausse dématérialisation, explique Anne Céliémard, responsable du groupe études économiques du projet TP 2010*. Concrètement, si une entreprise télécharge un DCE (Dossier de Consultation des Entreprises, ndlr) en ligne, elle va, dans la majorité des cas, devoir l’imprimer, le remplir manuellement, puis l’envoyer ou le porter elle-même à la maîtrise d’ouvrage ! ». Or, le but de la dématérialisation est le « zéro papier », l’ensemble des échanges s’effectuant par voie électronique. Nous som-

mes donc loin des ambitions affi chées. Les entreprises artisanales, bien que concernées par la dématérialisation (les TPE réalisent une bonne part de leur chiffre d’affaires sur les marchés émis par les petites collectivités), se sentent souvent plus démunies et non préparées à cette nouvelle procédure. « Les freins à la généralisation de cette procédure sont à la fois psychologiques et techniques, souligne Anne Céliémard. Les entreprises n’ont pas confi ance en cette démarche et/ou ne savent pas s’en servir, et en face, les acheteurs publics sont peu nombreux à fournir des docu-

© Achatpublic.com

FILIERE

Dématérialisation :

Le site achatpublic.com bénéficie d’un label (dem@PE) garantissant sa parfaite sécurisation et son ergonomie. La multiplicité des plateformes signifie également la multiplicité des identifiants et des mots de passe pour s’inscrire et recevoir les appels d’offres.

Le certificat électronique Le certificat électronique est une « pièce d’identité électroni-

liste des autorités agréées est disponible sur le site du minis-

que ». Dit de classe III, il est nominatif et réputé intransmis-

tère des Finances.

sible (ne peut être ni prêté, ni échangé). Il est délivré en face

Le certificat de classe III est nécessaire pour signer un appel

à face à la personne qui engagera l’entreprise sur tel ou tel

d’offres ; un certificat de classe II est suffisant pour la télé-

dossier. Ce peut être le dirigeant ou encore la personne en

déclaration de TVA.

charge de répondre aux appels d’offres dans l’entreprise (un

Il faut compter entre 80 et 140 euros hors taxe par an pour un

dossier non signé électroniquement n’est pas valable et peut

certificat de type III valable 3 années. À cela, il faut ajouter le

être contesté par un concurrent). Il s’utilise comme une carte

coût de la clé USB (environ 50 euros) plus sûre que le logiciel

bleue à l’aide d’un code. Le certificat de classe III vaut une

stocké sur le disque dur de l’ordinateur.

signature papier. Il garantit l’authentification (confirmation que le document est bien envoyé par la personne identifiée) tage et préservation de la confidentialité des échanges). Il est délivré par une autorité de certification qui atteste de la véracité des informations contenues dans le certificat. La

24

© Appic Services

et la confidentialité (protection contre toute tentative de pira-


© Capeb

Le 5 juin 2009, la Capeb a organisé une première journée de formation à la dématérialisation.

Anne Céliémard. Il faut dire que les entreprises ont souvent de quoi être désemparées face à cette nouvelle procédure : si cerDes freins à la procédure tains acheteurs publics se sont Edibuild France (association un peu équipés ces dernièparitaire d’acteurs de la déma- res années, ils l’ont fait sans térialisation dans le secteur du concertation préalable, ce qui BTP) a réalisé une enquête a conduit à la multiplication en janvier dernier sur le com- des plateformes, donc des portement des entreprises en sites et des procédures. Un matière de dématérialisation lycée qui possède son propre des marchés publics. Les site Internet peut parfaitement résultats sont parlants : si 98 % y publier ses appels d’offres. des entreprises interrogées Pas simple dans ce cas, pour sont équipées d’un ordinateur l’artisan qui n’a pas l’habiet d’un accès à l’Internet avec tude de l’outil informatique, ADSL**, et abonnées à 70 % à de naviguer entre tous ces des services d’alertes en ligne, sites et de s’y retrouver parmi 75 % n’ont jamais répondu à un des processus de lecture et appel d’offres par voie déma- de réponse très hétérogènes. térialisée ; et seulement 8 % « Nous avons énormément traont renvoyé leur dossier signé vaillé lors de la première phase électroniquement (voir enca- du projet TP2010 ; à la normadré). Seules 20 % des lisation des techniques, il reste Pourcentage deentreDCE téléchargés par internet prises questionnées déclarent aujourd’hui à veiller davantage que le mode dématérialisé est à l’homogénéisation des proplus sécurisé que le papier, et cédures, de façon à uniformiser 34 % qu’il est plus simple. « Il la démarche des utilisateurs », faut encore rassurer » résume remarque A. Céliémard.

© CB

ments réutilisables et à espérer réellement une réponse par voie électronique ! » Et pourtant, les avantages de cette procédure sont bien réels d’un côté comme de l’autre. « L’artisan est accompagné pour remplir son appel d’offres, confi rme Anne Céliémard, les risques d’erreurs sont moindres. Il gagne du temps et de l’argent en envoyant son dossier par voie dématérialisée. L’acheteur public bénéfi cie d’une comparaison instantanée des offres si la plateforme possède les outils adéquats à une réponse normalisée ».

« Avec la dématérialisation, on s’achemine vers le mieux-disant et non plus vers le moins-disant » explique Anne Céliémard. Reste que pour répondre à un appel d’offres en ligne, l’entreprise ou l’artisan doit déjà disposer d’un équipement informatique, d’un accès à l’Internet à haut débit** et d’un certifi cat de signature électro-

nique. L’enquête Edibuild a révélé que seules 40 % des entreprises ayant répondu possèdent ce certifi cat. Et son fonctionnement n’est pas toujours bien acquis : nombre de ses utilisateurs s’estiment aujourd’hui incapables de répondre électroniquement en groupement d’entreprises. Dernier frein et non des moindres : les plans. Il est diffi cile aujourd’hui, et ce sera certainement encore le cas dans le futur, d’échapper à l’impression des plans (des DCE par exemple). Investir en traceurs ou en logiciels DAO a un coût diffi cilement supportable pour les petites entreprises. Elles peuvent, et probablement pourront, demander les plans sur papier, ce qui leur permettra de se soustraire au transfert de coût d’impression. « Le vrai risque de la dématérialisation est d’avoir une profession à deux vitesses, insiste Anne

68%

70% 60% 50% 40% 20%

9%

© Appic Services

21%

30%

2%

10% 0% Aucun

Moins de 50%

Les 3/4

Près de 100%

Pourcentage de DCE téléchargés parchiffres l’Internet. Estimation d’ensemble sur ces

La FFB propose dans chaque délégation départementale, et via Appic Services, des formations d’une journée à la réponse dématérialisée aux appels d’offres publics.

de l’ordre de 40% des DCE obtenus par internet environ 25% des DQE / BPU évitant la ressaisie

25


© e-bat

FILIERE

Marché

e-bat se veut l’interface unique de gestion quotidienne de l’entreprise. Céliémard, que les petits artisans soient écartés des appels d’offres publics, voire privés ! Car lorsque l’acheteur privé aura mesuré l’intérêt de la dématérialisation, il s’y mettra ! Le problème sera crucial lorsque les appels d’offres deviendront véritablement européens. Certains pays, comme l’Italie qui possède une plateforme unique, sont très avancés dans

l’adoption de cette procédure. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons nous permettre de nous arrêter ». Une journée pour la dématérialisation « Pour démystifi er le processus d’appel d’offres dématérialisé, nous avons décidé de mettre en place une formation, explique Sabine Basili,

chargée de l’informatique appliquée aux entreprises à la Capeb. Il s’agit de donner aux artisans et aux petites entreprises des outils pour remplir et renvoyer un dossier par voie électronique ». Ces formations dureront une journée. La première, sorte de test grandeur nature, a eu lieu le 5 juin dernier. Une dizaine de participants ont pu se familiariser avec l’utilisation du certifi cat électronique, les différentes plateformes existantes, la gestion des fi chiers, faire des travaux pratiques… Les entreprises ayant participé à cette expérience seront ensuite mises en situation réelle : elles pourront répondre à un appel d’offres dématérialisé émis par les OPAC de leur région. Cette expérimentation a été mise en place en partenariat avec l’USH (Union Sociale pour l’Habitat). Un debriefi ng permettra à tous (entreprises et maîtres d’ouvrage) de faire le point sur les diffi cultés rencontrées. L’expérience servira à créer une formation qui sera mise à disposition des artisans et des entreprises dès octobre. Enfi n, la Capeb s’est penchée

Que dit la législation ? Le code des marchés publics de 2006 prévoyait que tout acheteur public pourrait « imposer la transmission des candidatures et des offres par voie électronique à compter du 1 er janvier 2010 ». Un décret de décembre 2007 a assoupli ces dispositions. Au 1 er janvier 2010, les DCE pour les marchés de plus de 90 000 € devront être disponibles en format dématérialisé, c’est-à-dire qu’ils devront être publiés sur un portail Internet acheteur. Cela signifie que chaque structure publique acheteuse (maison de retraite, lycée, collectivité…) devra avoir son « profil acheteur » propre (un site Internet), ou, à défaut, s’abonner à une plateforme mutualisée (marchesonline.com du groupe Moniteur par exemple, qui offre un accès centralisé à l’ensemble des appels d’offres publics et privés ou achatpublic.com, plateforme sécurisée). Au 1 er janvier 2010, l’acheteur public ne pourra refuser les candidatures et les offres qui lui seront transmises par voie électronique pour les appels d’offres supérieurs à 90 000 €. Source marchespublicspme.com

26

sur le problème de l’impression des plans et elle s’est rapprochée de l’Ordre des Géomètres Experts, équipés à 98 % de traceurs. « L’idée est que les artisans puissent s’adresser à des géomètres labellisés pour l’impression de leurs plans. Il s’agirait d’un partenariat gagnant-gagnant ». e-bat De son côté, la FFB a lancé le projet e-bat, à la fois portail Internet et solution de formation et d’accompagnement, pour familiariser les artisans et les entreprises du bâtiment à l’Internet et aux nouvelles technologies. Les adhérents peuvent se former un peu partout en France à l’utilisation du certifi cat électronique (session de deux heures) que la FFB délivre par ailleurs. Le site Internet e-bat se veut l’interface unique de gestion quotidienne de l’entreprise. Il intègre les outils classiques de gestion d’une entreprise (tableaux de bord de la santé de l’entreprise), une assistance informatique en ligne, un service d’auto-apprentissage en ligne, une messagerie... Il offre la possibilité de répondre en ligne aux appels d’offres dématérialisés à l’aide de son certifi cat électronique. Un moteur de recherche rassemble l’ensemble des appels d’offres émis par les acheteurs publics. Il s’agit d’une application « full web », explique-t-on à la FFB, c’est-à-dire un poste de travail mobile, disponible sur Internet à l’aide d’un identifi ant et d’un mot de passe. « Nous avons essayé de rassembler différents outils pour une dématérialisation globale ». C.B. *TP2010 : il s’agit de la déclinaison TP d’un programme gouvernemental destiné à accélérer la maîtrise par les PME de la dématérialisation. **Aujourd’hui, 500 000 petites entreprises du bâtiment ne disposent pas d’un accès à l’Internet (source FFB).


TECHNIQUE

Documents de référence UPEC : vers le

carreau parfait !

Les spécifi cations techniques pour le classement UPEC sont en cours de révision. Les nouvelles exigences seront plus drastiques. Une façon de reconnaître la qualité des carreaux aujourd’hui sur le marché dont les caractéristiques sont souvent plus élevées que la norme NF EN 14411 ne l’énonce.

L

e cahier du CSTB 3515 « Revêtements de sol céramiques », portant sur les spécifi cations techniques

pour le classement UPEC, est actuellement en pleine réforme. Il répondra désormais au cahier 3659. Son

rôle est de classer les revêtements céramiques afi n qu’ils puissent correspondre au classement UPEC des locaux

qui, lui, est répertorié sous le numéro de cahier du CSTB 3509, avec le titre « Notice sur le classement UPEC et clas-

Définitions et désignations des carreaux céramiques Désignation usuelle

Définition

Carreau rectifié

Carreau ayant subi un traitement mécanique après cuisson permettant de valider une tolérance sur les dimensions de +/- 0,25 mm et sur l’angularité de +/- 0,1 % Carreau n’ayant subi après cuisson aucun traitement mécanique de surface. Les carreaux bruts peuvent recevoir un bouche-pores en usine (imprégnation minérale avant cuisson)

Désignation impropre

Non émaillé Émaillé

-

Carreau brut Carreau ayant subi après cuisson un léger brossage

Brossé

Carreau ayant subi avant cuisson un traitement mécanique de surface

Prépoli ; semi-lustré ; satiné

Carreau brut décoré

Carreau avec décor superficiel sur tesson en grès cérame

-

Carreau poli brillant

Carreau ayant subi un traitement mécanique de surface après cuisson, lui donnant sur toute sa surface un aspect brillant formant miroir

Carreau lisse poli brillant

Carreau poli structuré

Carreau structuré ayant subi un traitement mécanique de surface après cuisson, lui donnant sur la face supérieure du relief un aspect brillant formant miroir

Carreau partiellement poli

Carreau poli satiné

Carreau ayant subi un traitement mécanique de surface après cuisson, conduisant à un état de surface sans finition miroir

Carreau adouci

Listel

Carreau rectangulaire ayant un élancement compris entre 3 et 5, surface traitée maximale : 15 % du local

Légende :

28

Type

Éléments nouveaux dans le cahier du CSTB 3659

Non émaillé

Non émaillé Non émaillé Non émaillé Émaillé Non émaillé Émaillé Non émaillé Émaillé Non émaillé Non émaillé Émaillé


r e f e r e n c e www.

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de mettre en cause la valeur de la certifi cation, mais plutôt de l’ouvrir aux nouvelles tendances du marché en s’y adaptant. En se penchant sur l’historique des évolutions de ce référentiel de certifi cation (cahier 1905 de décembre 1983, cahier 2898 de juilletaoût 1996, cahier 3243 de juillet-août 2000, cahier 3503 de mai 2004, cahier 3515 de janvier 2005), force est de constater que la cadence s’est accélérée au rythme de la technologie apportant des solutions décoratives innovantes en matière de carreaux céramiques. L’objectif est d’encadrer les nouvelles fabrications qui apparaissent sur le marché pour éviter que l’offre ne soit par trop farfelue. Deux ans de travaux auront été nécessaires à l’élaboration de ce nouveau document de référence qui devrait paraître sous peu.

© DR/Ascer

sement UPEC des locaux ». Ce dernier range les locaux en fonction des critères d’usure à la marche (U), de poinçonnement (P), de comportement à l’eau (E) et aux agents chimiques courants (C). Le revêtement céramique choisi pour équiper une pièce doit porter, au minimum, le même classement UPEC que celui du local à revêtir. Pourquoi réviser le cahier du CSTB 3515 ? En premier lieu, pour tenir compte de l’évolution du marché et de l’apparition de carreaux dont les formats n’étaient pas ouverts à la certifi cation. L’événement tend à prouver que la certifi cation UPEC n’est pas un carcan fi gé (pour mémoire, la parution de la dernière refonte datait de quatre ans seulement). Au vu des modifi cations qui devraient être apportées et qui énoncent des exigences complémentaires très fortes, il ne s’agit pas

Les spécifications techniques pour le classement UPEC des carreaux vont très prochainement évoluer afin de mieux s’adapter à la réalité du marché. Tolérances dimensionnelles C’est ainsi que, dans cette nouvelle mouture, la notion de tolérances dimensionnelles devrait faire son entrée (elle génère par ailleurs la création du CPT grands formats que Référence CARRELAGE abordera dans son édition de septembre/octobre 2009). C’est

là le changement majeur par rapport à l’ancienne version (cf. tableau « Spécifi cations dimensionnelles communes générales »). Ici, la méthode d’essai est conforme à celle préconisée dans les normes NF EN 14411 (« Carreaux céramiques - Défi nitions, classifi cation, caractéristiques et marquage », mai 2007 - indice

Pour mémoire… L’UPEC, classement d’usage des revêtements de sol, est un classement fonctionnel. Créé en 1959 pour les revêtements de sol plastiques, il fut par la suite étendu aux revêtements de sol textiles, puis, en 1983, aux revêtements de sol céramiques. Depuis le cahier 1905 paru en décembre 2003, cinq révisions de fond ont été menées. Le cahier 3659 est donc la sixième refonte générale. L’objectif de l’UPEC est d’exprimer simplement qu’un revêtement donné est approprié à son usage dans un local spécifique avec une durabilité suffisante et raisonnable. Il associe donc locaux et revêtements, sachant que : - les locaux répondent à différentes sévérités d’usage selon les agents mécaniques, physiques, chimiques agissant sur les sols et les détériorant ; - les revêtements de sol présentent, selon leur typologie, différents degrés de résistance aux agents mécaniques, physiques, chimiques agissant sur les sols et les détériorant.

29


TECHNIQUE

Documents de référence de classement : P61-530) et NF EN ISO 10545-2 (« Carreaux et dalles céramiques - Partie 2 : détermination des caractéristiques dimensionnelles et de la qualité de surface », décembre 1997 - indice de classement : P61-535). Les spécifi cations déclinées, pour leur part, devraient être

deux fois plus contraignantes que celles énoncées dans les annexes de la norme NF EN 14411. Et ce pour plusieurs raisons, entre autres : 1/ globalement, les carreleurs trouvaient que les tolérances dimensionnelles de la norme étaient insuffi santes ; 2/ le CSTB a mené une cam-

pagne d’essais appliqués aux carreaux disponibles sur le marché pour s’apercevoir que les tolérances dimensionnelles qu’ils affi chaient étaient souvent plus performantes que celles de la norme NF EN 14411 ; 3/ la révision en cours de la norme NF EN 14411 devrait

elle aussi défi nir des tolérances dimensionnelles plus drastiques ; 4/ certains pays sont déjà plus contraignants. De fait, l’UPEC marque le pas et s’engage également dans ce sens. Cette nouvelle disposition s’accompagnerait d’une exi-

Spécifications dimensionnelles communes générales Surface nominale (en cm²)

Méthode

100 < S ≤ 1 200

Écart admissible entre la dimension moyenne de chaque carreau et la dimension de fabrication

1200 < S ≤ 10 000

+/- 0,3 % NF EN ISO 10545-2

Écart admissible entre la dimension moyenne de chaque carreau et la dimension moyenne des 10 éprouvettes Rectitude des arêtes Angularité Courbure centrale

+/- 0,3 % +/- 0,25 % +/- 0,3 % +/- 0,25 %

Courbure latérale

+/- 0,25 %

Voile

+/- 0,25 %

Écart maximum entre la courbure centrale, la courbure latérale et le voile

Annexe 9

1,4 mm

Nota : Ces spécifications dimensionnelles sont retenues quel que soit le classement UPEC revendiqué en complément des spécifications à la norme EN 14411. D’autres revendications plus strictes en dimensions associées, en particulier aux locaux pour lesquels une esthétique est recherchée,(par exemple les galeries marchandes), sont décrites dans le paragraphe 4 du cahier du CSTB 3659 (cf. tableau « Carreaux P4+ »).

Spécifications pour le classement P4 Surface nominale (cm²)

Méthode

Charge de rupture à la flexion F (N) - Carreaux carrés - Carreaux oblongs NF EN ISO 10545-4 Résistance à la flexion (Mpa) Écart type Roulage lourd

30

NF EN ISO 10545-4 Annexe 5

100 < S ≤ 200 200 < S ≤ 1 200 1 200 < S ≤ 4 050 ≥ 1 500 ≥ 1 000

≥ 1 500 ≥ 1 300

≥ 2 000 ≥ 1 500

Conforme à la norme NF EN 14411 ≤4 Résistance au roulage lourd : Pas d’altération, ni au joint ni en partie courante, après 4 heures de trafic (soit 22 320 révolutions)



TECHNIQUE

Documents de référence Carreaux P4+ Surface nominale en cm²

Méthode

Charge de rupture à la flexion F (N) Carreaux carrés Carreaux oblongs

NF EN ISO 10545-4

Résistance à la flexion (Mpa) - Pressés Valeur individuelle - Étirés Écart type

100 < S ≤ 200

400 < S ≤ 1 200

≥ 2 000

1 200 < S ≤ 2 200

2 200 < S ≤ 4 050

≥ 2 500 ≥ 2 000

≥ 2 500 ≥ 2 500

≥ 40 ≥ 35 ≥ 28 ≤ 4

NF EN ISO 10545-4

Écart admissible entre la dimension moyenne de chaque carreau et la dimension de fabrication Écart admissible entre la dimension moyenne de chaque carreau et la dimension moyenne des 10 éprouvettes

200 < S ≤ 400

≥ 45 ≥ 40 ≥ 28 ≤ 4

+/- 0,3 %

+/- 0,2 %

+/- 0,1 %

+/- 0,3 %

+/- 0,2 %

+/- 0,1 %

Annexe 9

Rectitudes des arêtes

+/- 0,25 %

+/- 0,1 %

Angularité

+/- 0,3 %

+/- 0,1 %

Planéité de surface Écart maximum entre la courbure centrale, la courbure latérale et le voile Roulage lourd

1 mm Annexe 5

Carreaux P4S Surface nominale (en cm²)

Méthode

100 < S ≤ 400

400 < S ≤ 1 200

Épaisseur nominale (mm)

NF EN ISO 10545/2

≥ 11

≥ 13

Charge de rupture à la flexion F (N)

NF EN ISO 10545/4

≥ 3 000

≥ 4 000

Résistance à la flexion (Mpa) - Pressés (*) - Étirés (*) Écart type

NF EN ISO 10545/4

Roulage lourd

Annexe 5

Choc lourd

Annexe 6

≥ 45 ≥ 28 ≤ 4 Le comportement est satisfaisant à l’essai de choc lourd (décrit à l’annexe 6) : quand au moins deux des trois chocs réalisés n’entraînent aucun éclat (pas d’enlèvement de matière), ni de fissure de plus de 10 mm. Pour un carreau antidérapant, l’essai de choc lourd est réalisé sur le carreau lisse de même série, de même format et de même épaisseur.

(*) non applicable aux carreaux ayant une charge de rupture F ≥ 5 000 N

32

1 200 < S ≤ 2 200


gence, qui, elle, n’est pas normative : l’écart maximum entre les tolérances de courbure centrale, de courbure latérale et de voile, hors P4+, ne devra en aucun cas excéder 1,4 mm. Cette condition se veut une reconnaissance offi cielle de la réalité de fabrication des produits industriels. Enfi n, pour les carreleurs, elle représentera l’assurance de prévenir les désaffl eurements, les balèvres, notamment dans le cas de pose à joints minces. Poinçonnement, une clé importante Nouvelle donne également concernant l’élancement des carreaux, c’est-à-dire le rapport longueur/largeur : les formats dont l’élancement est supérieur à 5 ne pourront prétendre à être classés UPEC. Cette valeur intègre les listels, mais exclut les dimensions « lame de parquet ». Dans le domaine des carreaux classés P4, la notion de longueur maximale devrait faire son apparition. Elle sera limitée à 900 mm, ce qui soustend l’augmentation des formats puisque les carreaux P4 étaient auparavant limités à 2 200 cm². Désormais, la surface admissible s’étendra à 4 050 cm² (soit un carreau de 90x45 cm). Par ailleurs, le critère d’épaisseur minimale suivant le format, présent dans l’ancien cahier du CSTB 3515, sera supprimé et remplacé par une épaisseur minimale de l’ordre de 7 mm, moyennant des exigences de charge de rupture à la fl exion plus élevées que celles de la norme NF EN 14411 et de l’ancien 3515. Pour ce qui concerne la résistance à la fl exion, les valeurs resteront conformes à la norme européenne NF EN 14411. Du côté des carreaux P4S, l’élancement (rapport longueur/largeur) est cette fois limité à 2. La surface nominale

des carreaux sera très légèrement élargie pour passer de 1 100 cm² (soit un format 33x33 cm) à 1 200 cm² (soit 35x35 cm). Ici aussi, les spécifi cations de charge de rupture à la fl exion et de résistance à la fl exion sont très largement supérieures aux critères imposés de la norme NF EN 14411. L’exigence d’épaisseur systématique présente dans l’ancien cahier 3515 devrait être abandonnée au profi t de la notion d’exigence de contraintes. Cette évolution ouvrira la porte à des carreaux plus faibles en épaisseur, mais néanmoins résistants aux contraintes mécaniques de poinçonnement, partant du principe que certains industriels savent aujourd’hui fabriquer des carreaux d’épaisseur moindre, mais aptes à encaisser des fl exions importantes… Ce qui permet, dans les conditions de l’UPEC, d’employer à partir de maintenant des carreaux de 7 mm là où l’on utilisait par le passé des carrelages de 11 mm, soit un gain de 4 mm d’épaisseur. Restent les carreaux P4+ (longueur maxi, 900 mm - épaisseur mini, 8 mm) qui sont, en quelque sorte, à l’origine de la révision du cahier 3515, afi n d’apporter de nouvelles solutions décoratives aux mails commerciaux où ces carreaux sont souvent préconisés. Les exigences de tolérances dimensionnelles défi nies pas le cahier 3659 devraient être encore plus sévères dans la mesure où, pour des raisons esthétiques, ces carreaux céramiques sont fréquemment mis en œuvre à joints minces. Idem pour la planéité de surface (écart maximum entre courbure centrale, courbure latérale et voile) pour laquelle la spécifi cation passe de 1,4 mm à 1 mm… Le carreau parfait s’esquisse dans l’ombre de ces nouvelles exigences ! V.D.

33


TECHNIQUE

Nouveaux produits Le métier de carreleur évolue : on le dit moins pénible, mais plus technique. Il faut sans doute chercher l’explication dans la multiplication des produits et dans la volonté des fabricants de vouloir apporter une réponse à chaque diffi culté rencontrée par le carreleur sur ses chantiers. Attention toutefois, en tant qu’utilisateur, à ne pas vous fi er aux seules recommandations des fabricants. Bosch : système de forage diamant Les carrelages durs sont de plus en plus utilisés dans les aménagements intérieurs, au sol bien entendu, mais aussi en mural. Diamond for hard ceramics est un nouveau système de forage diamant de Bosch qui a mis au point des forets et des scies trépans diamantés spéciaux, associés à un dispositif de refroidissement à eau par récipient sous pression et à un centreur à ventouse. Ce système est étudié pour réaliser rapidement des trous et des bords de coupe nets dans les carrelages durs. Ce système s’utilise de manière générale avec une machine sans fi l et les accessoires appropriés : le centreur et le récipient d’eau sous pression. Relié par un tuyau de 1,5 m au centreur à ventouse, le grand récipient permet à l’utilisateur de percer plusieurs trous à la suite, sans risque de surchauffe de l’embout. Les centreurs pour forets et pour scies trépans garantissent, quant à eux, un perçage exact dans toutes les positions, même dans les angles. La ventouse prévient les risques d’endommagement du carrelage. Par ailleurs, les scies trépans diamantées, dotées de la technologie Power-Change, ne nécessitent aucun outil et aucun serrage. Le montage et le démontage sont instantanés. Un simple clic suffi t, ce qui permet de changer et de fi xer la scie trépan et le foret de centrage en un tour de main sur la perceuse. Un seul adaptateur Power-change est nécessaire pour toutes les perceuses et tous les diamètres de scie trépan. Enfi n, ces nouvelles scies trépans diamantées sont dotées de trous latéraux spéciaux pour un retrait aisé des carottes de forage. Caractéristiques : scies trépans diamantées : 22 modèles ; diamètre, de 19 à 83 mm – forets diamantés : 7 modèles ; diamètre, de 5 à 14 mm.

Knauf : gamme étendue Le fabricant vient d’élargir son offre de plaques de ciment Aquapanel® Indoor. Rapides et faciles à poser, sans aucun temps de séchage, ces matériaux sont destinés à l’aménagement intérieur. Grâce aux nouvelles dimensions (1,20 m de largeur x 2,60 ou 3 m de hauteur), la nouvelle plaque permet de gagner 50 % de temps de main-d’œuvre et nécessite deux fois moins de colle polyuréthanne pour traiter les joints. Elles offrent éga-

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lement la possibilité de réaliser des cloisons courbes (jusqu’à 1 m de rayon), effectuées par le cintrage de la plaque, sans travaux préparatoires. Résistantes à l’humidité, les plaques Aquapanel® Indoor sont imputrescibles, ne s’effritent pas et conservent toutes leurs performances mécaniques, même après une immersion prolongée. Dotées de performances d’isolation acoustique grâce à leur forte densité (15 kg/m²) et d’un bon comportement au feu, elles présentent une bonne résistance aux chocs par leur dureté de surface. La diversité des fi nitions possibles (carrelage, peinture, PVC…) ouvre de nombreuses possibilités de design. En ciment, armées sur chaque face d’un treillis en fi bre de verre traité contre les alcalis, ces plaques sont indiquées pour la réalisation de cloisons et contre-cloisons dans les locaux de type EC, en neuf comme en rénovation.

Schlüter Systems : profilé de nez de marche Schlüter®-TREP-G est un profi lé pour nez de marche doté d’une surface antidérapante à base de granulés minéraux colorés. Ce profilé peut s’intégrer dans des revêtements carrelés ou en pierre naturelle, ainsi que dans des chapes, pour une fi nition esthétique et soignée des nez de marches. Il convient particulièrement pour des applications dans le secteur des collectivités à forte fréquentation, par exemple dans des locaux commerciaux ou des bâtiments publics. Il protège les nez de marches et garantit un niveau de sécurité élevé grâce aux propriétés antidérapantes de sa surface d’appui et à son excellente visibilité. Les bandes antidérapantes sont collées dans le renfoncement du profilé support, ce qui les protège effi cacement des décollements. Elles peuvent être remplacées ultérieurement en cas de dégradation ou d’usure. Une variante sans aile de fi xation (Schlüter®-TREP-GK) permet un collage ultérieur, comme sur des arêtes endommagées, de façon à éviter le remplacement intégral des carreaux. Caractéristiques : disponible en jaune citron, noir graphite, noyer et transparent, en hauteurs de 3, 11, 13 et 15 mm.


Mapei : moins de poussières ! En janvier 2008, Mapei lançait 3 produits Dust Free (Kerafl ex, Kerafl ex S1 et Keracolor GG n°113). Aujourd’hui, l’industriel complète son offre avec Kerafl uid S (mortier-colle C2S1-FG fl uide déformable à prise rapide pour planchers chauffants), Kerafl uid HPR (mortier-colle C2FG fl uide à prise rapide pour locaux P4P4S), Ultralite S1 (mortier-colle C2S1-ET déformable allégé à haut rendement) et Keracolor GG n°111 (mortier pour joints de 4 à 15 mm en gris argent) qui bénéfi cient désormais de cette technologie. C’est donc aujourd’hui une large gamme (5 mortierscolles et 2 mortiers de jointoiement) qui permet de réaliser des chantiers : du collage au jointoiement, en neuf et en rénovation, en sol et mur, en intérieur et en extérieur, en locaux à fort trafi c, sur planchers chauffants et P.R.E. La gamme Dust Free nouvelle génération s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. En effet, la réduction drastique de poussières (jusqu’à 90 % selon les tests effectués en laboratoire), à l’ouverture du sac et pendant le malaxage, présente de nombreux avantages pour l’applicateur et l’utilisateur fi nal : performances techniques identiques, conditions de travail améliorées, gain de temps, chantiers propres.

Techniseal : bordure nette Indispensable lors de la réalisation d’une terrasse, de platesbandes et autres aménagements paysagers, la bordure permet de maintenir en place les dalles ou les pavés, et de délimiter l’ensemble de façon nette et esthétique. Elle s’utilise au moment de la pose de l’ouvrage, avant le jointoiement. La « Bordure » vient enrichir la gamme de produits développée par Techniseal et assure, avec les joints polymères (HP pour la pose de dalles et pavés sur lit drainant et ND sur lit non drainant), la stabilité et la longévité des aménagements extérieurs. Respectueuse de l’environnement et recyclable, la Bordure Techniseal pour dalles et pavés est conçue en polypropylène 100 % recyclé. Son procédé de fabrication, moulé par injection, rend ce produit résistant et solide. Ce nouveau produit facilite la pose des

rives et permet de créer des ouvrages aux lignes droites ou aux courbes harmonieuses. Une fois fi xée au sol à l’aide de ses ancrages en acier torsadé, la Bordure bloque solidement toutes les rives pour contrer les forces que peuvent subir les surfaces dallées ou pavées. Rendue invisible par la végétation environnante, elle crée une jonction nette, directe et esthétique avec les autres matériaux. Flexible, elle obéit aux mouvements du sol sans se fi ssurer, ce qui en fait une excellente alternative aux bordures maçonnées (solin en béton, mortier…). Idéale pour les supports posés aussi bien sur le sable, le gravier que sur chape maigre, elle est facile et rapide à mettre en œuvre. Pour obtenir des angles parfaits et des lignes courbes homogènes, quel que soit le rayon, il suffi t de couper et d’enlever les connexions en plastique situées entre les pieds de la Bordure (fi g. 1). Pour assembler plusieurs éléments entre eux, il suffi t d’emboîter les connecteurs mâles et femelles situés aux extrémités. Caractéristiques : Bordure, dimensions (LxlxH) 240x7,6x4, 4 cm ; ancrage acier torsadé, dimensions (longueur) 25 cm ; conditionnement, 8 ancrages.

FS2i : nouvelle version LOGIceram FS2i confi rme sa présence dans le secteur du carrelage et revient avec une version revisitée de son logiciel de carrelage : LOGIceram. Ce dernier permet, en quinze minutes en moyenne, de réaliser et de chiffrer un projet. De la salle de bains à la chambre, en passant par la cuisine, LOGIceram recrée tous types de pièces, avec les cotes réelles du chantier. Dessiner les locaux, des plus simples aux plus complexes (gestion des plafonds rampants, colonnes…), telles sont ses fonctions. Il intègre les contraintes du projet en positionnant les plans de travail, les douches à l’italienne ou encore les baignoires à encastrer. Par ailleurs, il dispose d’une liste non exhaustive d’objets 3D, tel que les sanitaires, les meubles et les accessoires. Tous redimensionnables à souhait, ils viennent ainsi étoffer les attentes du client. Le calepinage des pièces se fait grâce au panel de carreaux recensés dans le logiciel. De l’élément décoré au listel, tous les types de carreaux sont importables par l’utilisateur, directement et simplement dans la carothèque du programme. Une photo numérique suffi t pour compléter les textures de carreaux que compte le logiciel. Ils sont quantifi ables où qu’ils soient positionnés dans le projet. Ainsi, un vendeur de salle d’exposition peut aisément valoriser une promotion ou une nouveauté dans son projet. Toutes les poses sont réalisables et le calepinage permet d’obtenir un quantitatif au réel, chutes comprises. Simple et rapide d’utilisation, LOGIceram rentre parfaitement dans un processus d’aide à la vente d’une salle d’exposition, et convient aussi aux projets d’un carreleur.

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REFERENCE

Chantier Une

rénovation montée au

pinacle

Les chambres d’un hôtel de luxe de Toulouse viennent de faire peau neuve. Ce sont plus de cent salles de bains que l’entreprise Anny Céramique a rénovées. Un chantier qui a demandé une grande organisation pour pouvoir répondre aux différentes contraintes inhérentes à l’opération.

A

u cœur de la ville rose, l’hôtel Pullman (ex Sofi tel), classé 4*, est situé à deux pas de la gare ferroviaire Matabiau et à 15 mn de l’aéroport. Ses 119 chambres, dont 4 pour personnes à mobilité réduite et 14 suites, offrent un univers intime. Les salles de bains qui viennent d’être rénovées de fond en comble ne dérogent pas à la règle. Lancée début

mars 2009, la rénovation s’est terminée fi n juillet. Distribué sur six étages à partir du deuxième niveau, le chantier a été mené en milieu occupé puisque l’hôtel est resté ouvert pendant la durée des travaux. Plusieurs corps d’état ont travaillé simultanément. Parfois jusqu’à huit métiers en même temps ! De quoi compliquer la desserte

des matériaux sur le chantier. Une autre contrainte, plus technique celle-là, consistait à poser les nouveaux revêtements sur des carreaux céramiques existants. Les anciennes baignoires ayant été déposées pour être remplacées par des douches à l’italienne (receveurs prêts à carreler avec écoulement excentré wedi Fundo en

1 800x900x40 mm), les différences de niveau ont été rattrapées par des panneaux de construction pour milieu humide de 6 mm d’épaisseur (wedi). Par ailleurs, les travaux requérant des carreleurs expérimentés, ils devaient rapidement être menés à bien. Sur l’ensemble des huit étages, ce sont pas moins de 2 700 m² de carrelage qui ont

Philippe Fourès : pas de fausses économies ! « Sur les chantiers sur lesquels Anny Céramique intervient, nos choix se portent toujours sur des produits très performants. Le prix est un critère de choix secondaire. Nous mettons tout de notre côté pour prévenir les sinistres. Par exemple, sur une réalisation comme celle de l’hôtel Pullman, si un problème apparaissait, compte tenu de la nature du lieu, il serait délicat de faire les réparations. De plus, nous avons fait des estimations financières du coût de réparation d’un sinistre. La journée d’un carreleur, lorsqu’elle est vendue à moins de 300 euros, nous fait perdre de l’argent. Si l’on ramène le prix © Référence CARRELAGE

de colle au mètre carré, avec ces

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300 euros, la colle performante est payée dix fois ! Le calcul est aussi simple que cela ! Le plus grand écart de prix ramené au mètre carré ne se justifie pas face à la sécurité ! C’est une fausse économie. »

Une des salles de bains, en cours de rénovation : les anciens revêtements seront conservés, la baignoire a été enlevée. Elle laissera la place à une douche à l’italienne.


© Référence CARRELAGE

Vue de l’espace douche terminé. Les petits formats utilisés permettent de mieux habiller les reliefs et de casser le rythme des grands formats rectangulaires.

Carreaux 60x60 cm au sol, 10x60 cm et 5x5 cm sur les murs. Un assemblage dans un ton unique. Il n’empêche : l’esprit de décoration est bien présent.

Fiche d’identité du chantier Lieu : Hôtel Pullman, 84, alllées Jean Jaurès, Faute de réservations suffisantes pour assurer la pente indispensable à l’écoulement des eaux, il a souvent été nécessaire de rehausser les douches de plain-pied.

Toulouse (31) Nature des travaux : réhabilitation/rénovation des salles de bains Maîtrise d’ouvrage : SHTC, Accor Maîtrise d’œuvre : AAAAC (Agence aquitaine d’assistance à l’acte de construire), Périgueux (24) Architecte déco : Cabinet Drapeaud, Toulouse (31) Bureau de contrôle : Sacet, Veritas Carrelage : Floor Gres Produits de pose : BASF Panneaux de construction et receveurs : wedi Négociant : Techbat, E. Arsaguet, Castanet-Tolosan (31) et St Estève (66) Mise en œuvre : Anny Céramique, Balma (31)

Les receveurs sont réalisés avec des systèmes prêts à carreler rectangulaires, intégrant les formes de pente et équipés de siphons excentrés.

Durée des travaux : 5 mois.

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Chantier

© Référence CARRELAGE

REFERENCE

Les toilettes sont situées dans une pièce séparée, mais néanmoins intégrée à la salle d’eau. Chaque fois que cela était possible, le profilé du joint sol/mur a été respecté.

été installés par une équipe constituée dans les moments forts de 24 carreleurs, dans des conditions atmosphériques diffi ciles liées à la chaleur saisonnière et au dégagement des spots qui éclairent les pièces exiguës à carreler, à des amplitudes horaires de travail diffi ciles à gérer dans un lieu voué au repos. De là des conséquences évidentes pour l’entreprise en termes de logistique de chantier, de fatigue. Enfi n, l’aspect économique a été pris en considération, tant pour la maîtrise d’œuvre (souci de pérennité des travaux) que pour le carreleur (rendement des matériaux). Concertation Les travaux de carrelage ont été confi és à l’entreprise Anny Céramique, une entreprise familiale que les maîtres d’œuvre locaux, publics ou privés, connaissent bien. Elle regroupe une quinzaine de carreleurs et est implantée à Balma, près de Toulouse (31). Face à la complexité des contraintes qui lui sont imposées, Philippe Fourès, responsable de l’entreprise qui réalise la pose du carrelage, contacte éric Arsaguet de la société Techbat, un négociant régional spécialisé en chimie

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du bâtiment. Ensemble, ils étudient le projet et le soumettent à l’expertise de Gilles Rey et d’Eric Armengaud, respectivement commercial et chef de secteur sud-est colles et chimie du bâtiment, pour la société BASF Construction Chemicals France. Si la solution PCI Nanolight® a semblé immédiatement adaptée aux spécialistes de BASF CC, une première étape « test » a permis de convaincre l’entreprise qui ne connaissait pas le produit. Les essais in situ se sont déroulés au lycée Gallieni à Toulouse. Ils ont souligné la qualité d’adhérence du produit et l’effi cacité de son tack, son rendement, sa facilité de mise en œuvre et d’application, son confort à l’usage, sa capacité à compenser des supports inégaux et en mauvais état. Maîtriser les contraintes Sur le chantier de l’hôtel Pullman, Anny Céramique devait mettre en œuvre plusieurs formats de carreaux : grès cérame 60x60 cm pour les sols, mosaïque de grès cérame 5x5 cm pour les receveurs de douche, grès cérame 10x60 cm en mural. La pose de grands formats nécessite des mortiers-colles performants et des caractéristiques

d’antiglissement avérées, du moins en mural. Ces exigences ont convaincu l’entreprise de porter son choix sur la colle Nanolight en version « sans poussière » (PCI Nanolight dust reduced). Ce mortier-colle universel, amélioré et déformable, certifi é CSTB C2S1 E, est composé de liants spécifi ques, de polymères et de fi llers. Chacun de ces composants infl uence et optimise les réactions chimiques et leurs performances à un niveau nanométrique. Les nanostructures se forment dans la pâte au moment de l’hydratation. D’infi niment petites structures en forme d’aiguilles, piégées dans la masse, se créent et s’entrecroisent, formant un véritable réseau. Elles assurent ainsi une meilleure cohésion. Les nanostructures accroissent la surface active entre le carreau, le substrat et la colle, d’où une adhérence optimisée. Autre avantage incontestable de ce mortier-colle pour ce chantier : son rendement. Aux dires de l’entreprise de carrelage, la complexité majeure de cette réalisation a été la gestion de l’approvisionnement sur les huit étages que comporte l’hôtel, et ce, en présence d’une dizaine d’autres corps d’état qui, eux aussi, alimentent en même temps : démolition, plomberie, électricité, plâtrerie. L’accès aux travaux se fait par l’arrière de l’établissement, par une petite rue encombrée de véhicules. Un seul ascenseur, situé au bout d’un couloir en rez-de-chaussée, est à la disposition des entreprises. « Il fallait quelque chose qui soit facile à amener sur place, le moins lourd, le moins volumineux possible pour être plus facile à monter », explique Philippe Fourès. « Nos sacs pèsent 15 kg et permettent d’encoller une surface de 11,5 m² », poursuit Gilles Rey. En outre, le packaging qui intègre des poignées permet de transporter deux

sacs à la fois, donc de ravitailler le chantier d’autant plus vite, avec un poids transporté largement réduit par rapport à une colle traditionnelle. Ce rendement est la conséquence, notamment, de l’utilisation dans la composition de fi llers spécifi ques allégés. Prudence… En complément du mortiercolle Nanolight, Anny Céramique a également retenu pour ce chantier le PCI Primaire 404, un primaire d’adhérence et de protection antihumidité pour supports poreux horizontaux et verticaux. Il a été appliqué hors emprise de la douche, sur l’ancienne faïence. « Une sécurité morale, plus qu’une réelle nécessité. Nous voulions nous garantir des performances d’adhérence maximales à cause des très grands formats que nous allions mettre en œuvre », justifi e P. Fourès. Dans la zone d’emprise de la douche, le Perilastic Spec fut la réponse adaptée pour prévenir les éventuelles pénétrations d’eau générées par le ruissellement de la douche. Quant aux grands formats des sols des pièces d’eau, ils ont été collés sur l’ancien carrelage à l’aide du PCI PericolFluid, après l’application d’un primaire. « L’usage d’une colle fl uide nous a permis de rentrer assez rapidement dans le local sanitaire pour poser les faïences. Cela a aussi offert la possibilité, compte tenu du nombre de corps d’état présents, de jointoyer assez vite et ainsi de protéger notre travail », détaille le carreleur. Aujourd’hui, l’hôtel Pullman de Toulouse accueille ses clients dans des chambres au design contemporain, fonctionnel et harmonieux, aux tons clairs et reposants. Pour leur plus grand plaisir… V.D.


MARCHE

Stock B : le haut de gamme raisonné À Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne, David Bitton vient d’inaugurer son troisième espace, complémentaire de ses deux enseignes existantes. Les 1 800 m² de stockage de ce nouveau magasin lui assurent une réactivité accrue.

D

avid Bitton a toujours « baigné dans le carrelage », pour reprendre ses propres termes. À 37 ans, ce fi ls d’agent commercial est dans le secteur du bain et de la céramique depuis une quinzaine d’années. « J’ai voulu arrêter mes études et commencer à travailler, raconte t-il. Naturellement, j’ai suivi les traces de mon père et je me suis orienté vers le carrelage. J’ai appris le métier chez un ami de la famille avant d’être débauché par un fabricant. Et à 23 ans, je me suis lancé seul en vendant du carrelage à prix discount. Ça marchait bien, car je faisais tourner mon stock au maximum. » Mais rapidement, il opère un virage et se rapproche des produits plus haut de gamme. Doté d’une certaine sensibilité aux tendances, aimant le beau et les savoir-faire d’exception, il n’hésite pas à importer en France des marques plus confi dentielles et des « produits sortant de l’ordinaire ». Il a ainsi contribué à faire connaître en France des marques comme Rex (groupe Florim) et ses carreaux en grès cérame dont la texture imite le cuir ou la corne ; ou bien encore des fabricants comme Impronta Ceramiche. Esthète, David Bitton l’est certainement, mais cela ne l’empêche pas d’être un homme d’affaires avisé. « Aujourd’hui, l’entrée et le moyen de gamme souffrent de la crise, explique-t-il. Le haut de gamme et le moyen haut s’en sortent mieux ». Et de confi er qu’il souhaite présenter de plus en plus de produits « élitistes » dans son showroom parisien. « Nous avons ouvert un corner Sicis dans notre magasin parisien et nous allons en installer un dans chacun de nos deux autres espaces. Nous avons obtenu l’exclusivité de la marque pour les Hauts-deSeine, le Val-de-Marne et une partie de Paris ». Cette exclusivité est forcément un atout alors que le fabricant italien vient d’ouvrir son showroom avenue Montaigne ! De larges gammes de prix Le nouveau magasin d’Ivry-sur-Seine n’a pas pour vocation d’être une reproduction du showroom parisien ouvert il y deux ans. Si les trois négoces de David Bitton font appel aux mêmes fabricants (une quarantaine), chaque lieu a son identité propre et les produits qui y sont mis en avant sont à la fois différents et complémentaires. Cela joue sur les prix : « À Paris, nous sommes sur des produits d’exception dont les prix tournent entre

80 et 250 € le m², poursuit David Bitton. À Ivry, nous avons souhaité nous concentrer sur des produits plus généralistes et abordables, avec une fourchette de prix allant de 40 à 150 € le m² ». Différence également du côté de la présentation des produits et de l’ambiance. Le showroom parisien met en scène des salles de bains de luxe et du carrelage très haut de gamme, des radiateurs, de la robinetterie, des accessoires… À Ivry, si la salle de bains reste présente au travers de mises en ambiance, elle est entourée de formats plus adaptés aux pièces à vivre. Ce nouvel espace Stock B, d’une surface totale de 2 600 m² dont 750 d’exposition, offre de nombreux avantages. Il est situé à 5 mn des portes de Paris, dans une zone qui concentre notamment de nombreux architectes, des prescripteurs, des

© CB

© Olivier Brunet

Négoce

À 37 ans, David Bitton vient d’ouvrir son 3 e espace dédié au carrelage et à la salle de bains. Il travaille avec une clientèle de marchands de biens, d’architectes et de particuliers.

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La présence de la marque allemande Steuler, qui propose par ailleurs du carrelage doré à l’or fin, confirme l’engouement de David Bitton pour les produits haut de gamme.

© CB

MARCHE

Négoce

Stock B détient une exclusivité sur les produits de l’italien Sicis pour les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et une partie de Paris.

Les espaces Stock B - David B à Paris : dans un esprit très « loft », David Bitton

Surface : 1 000 m² dont 700 d’exposition

expose sur deux étages des produits haut de gamme à la

Effectifs : 3 vendeurs

pointe des tendances internationales.

Clientèle visée : architectes, décorateurs, particuliers, entre-

Date d’inauguration : septembre 2007

prises du bâtiment.

Surface : 750 m² d’exposition Effectifs : 4 vendeurs et une secrétaire

- Stock B à Ivry-sur-Seine (94) : un espace flambant neuf

Clientèle visée : architectes, décorateurs, particuliers.

Date d’inauguration : 1997 Surface : 2 600 m² dont 1 800 m² de stockage

- Stock B à Châtillon (92) : c’est l’agence pionnière. Elle

Effectifs : 4 vendeurs, 3 magasiniers, 1 chauffeur-livreur

propose du carrelage, des sanitaires et des salles de bains

Clientèle visée : architectes, décorateurs, particuliers, entre-

complètes.

prises du bâtiment.

Date d’inauguration : 1997

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Tant & Plus - Photos : J.J. Bernier

-F TBMPO EV #51 EF MÂľ0VFTU 3&//&4

1, 2, 3 dĂŠcembre 2010 SALON OrgANiSĂŠ pAr :

Je le prends, je le plaque, j’en fais ce que je veux !

XXX BSUJCBU DPN

Avec le panneau wedi, pas de limite! Facile Ă dĂŠcouper, rapide Ă poser, wedi est Ă la fois lĂŠger et solide. IdĂŠal dans tous les locaux humides, il rĂŠsiste Ă des charges extrĂŞmes et on le trouve, dans la salle de bains, sous forme de receveurs de douche, de plans de vasque et de cabines pour hammams. Pionnier en France depuis 1991. Le panneau wedi, la rĂŠfĂŠrence. Les panneaux wedi sont certifiĂŠs.

wedi France ¡ 69007 Lyon ¡ TÊl 04 72 720 720 ¡ Fax 0 37 28 53 29 ¡ wedi.france@wedi.fr ¡ www.wedi.de/france ¡ Questions chantiers : www.panneau-wedi.com


entrepreneurs qui représentent 60 % de la clientèle du négociant. Puis, ses 1 800 m² de stockage. « Nous avions déjà un négoce à Ivry, ouvert il y a cinq ans, précise-t-il. Mais nous avions besoin d’une vraie infrastructure pour satisfaire, avec des produits haut de gamme, les demandes urgentes des clients. Peu de négociants sont capables aujourd’hui d’avoir en stock ce type d’articles ».

« Je travaille toujours avec les mêmes fournisseurs. J’ai instauré avec eux un véritable partenariat ». Et de poursuivre : « Cela ne m’intéresse pas de changer de fournisseur sous prétexte qu’il me fera 5 % de moins que mon fabricant habituel ». De même, précise-t-il : « Tous nos produits sont clairement identifi és et les marques indiquées ». C.B.

© CB

Des fabricants partenaires Pour développer cette ambition, David Bitton a mis en place toute une logistique qui passe notamment par un approvisionnement en direct auprès des fabricants italiens et espagnols. Sans l’intermédiaire d’une centrale d’achat. « En me fournissant en direct, j’ai une réactivité que les autres négociants n’ont pas, explique-t-il. Comme j’ai de la place pour stocker, j’achète en grande quantité. Je gagne ainsi sur le coût du transport qui représente entre 15 et 30 % de la valeur d’achat du carrelage ! Je bénéfi cie donc forcément de remises négociées. Et j’en fais profi ter le client. Sur certains produits stockés par exemple, nous sommes en dessous du prix public conseillé par le fabricant ». Le gros de la marchandise arrive à Ivry-sur-Seine pour y être stocké, le magasin de Châtillon faisant offi ce de « tampon ». Le négociant affi che une vraie « transparence » : Le très minimaliste et design Brix, une des marques appréciées de David Bitton, et ses grès cérame gris, noir, mat et naturel.

© Olivier Brunet

Tous les espaces Stock B sont revêtus de carrelage texturé grand format Cotto d’Este.

1 800 m² de stockage qui permettent à l’entreprise d’accroître sa réactivité.

À Ivry, David Bitton a souhaité s’ouvrir à des formats plus adaptés aux pièces à vivre.

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Zoom produits plutôt que guérir ! Carreleur, c’est un métier exigeant physiquement. Il existe tout un choix d’équipements de protection individuelle destinés à prévenir les maladies professionnelles (dorsalgies, hygroma du genou…) et les accidents du travail. Voici une visite du vestiaire à votre disposition, mais l’offre est beaucoup plus large…

S

elon les statistiques de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), le nombre d’accidents du travail, dans le secteur du BTP, a augmenté de 3,4 % en 2008 par rapport à 2007. Tragiques sur le plan humain, ces évènements sont aussi lourds d’un point de vue fi nancier avec 6,8 millions de journées de travail perdues dans le seul domaine du BTP, soit un coût de 800 millions d’euros pour les CPAM. Pour améliorer la santé et la sécurité au travail, des industriels développent un véritable arsenal d’équipements de protection individuelle (EPI), visant tout le corps, de la protection de la tête à celle des pieds. Au total, un marché de 808,4 millions d’euros en 2007 qui occupe 13 500 salariés en France répartis entre fabricants (49 %) et distributeurs (51 %), selon les chiffres émis par le Synamap (Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la protection). Individuelle et collective La deuxième et dernière édition en date des Rencontres du Synamap en juin dernier a souligné la fi n du clivage entre protection individuelle et protection collective. Dorénavant, parler ouvertement de la complémentarité est possible et apparaît comme un changement important, une évolution positive dans le discours de la CNAMTS (Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés) et de la DGT (Direction générale du travail). À titre d’exemple, cette complémentarité pourrait se comparer à celle de la médecine qui propose d’agir sur les causes (avec les vaccins) et sur les effets (avec les médicaments). Ainsi, des dispositifs peuvent atténuer le bruit d’une machine, mais ne dispensent pas du port de protections auditives, tout comme les garde-corps n’exemptent pas du port d’un harnais antichute… Autre message des journées du Synamap : le choix des EPI devrait, en toute logique, se faire en dehors de la notion de prix. En effet, en regard de l’impact fi nancier des accidents du travail (perte de productivité, image négative, démotivation s’ajoutant aux coûts directs), la dépense en EPI est « négligeable ». Dans toute entreprise, la formation, la sensibilisation du personnel et de chaque nouvel arrivant est primordiale, car accepter que des personnes ne portent pas les EPI préconisés revient à accepter la survenue d’accidents du travail. Un secteur créatif Pour être économiquement performant, le secteur des EPI n’en est pas moins techniquement innovant. L’ergonomie, le confort

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© Mapa Professionnel

MARCHE

EPI : prévenir

et le design sont devenus des critères de choix importants, juste après la protection, et des progrès extraordinaires ont été réalisés dans toutes les familles d’équipements de protection individuelle. Ces innovations concourent à lever les freins au port des EPI et à renforcer la protection de celles et ceux qui les portent. Enfi n, les efforts des sociétés du secteur des EPI sont sous-tendus par la volonté de protéger l’homme au travail, de faire diminuer le nombre d’accidents du travail, et, conséquemment, de participer à préserver la bonne marche des entreprises tout en allégeant les coûts du système de protection sociale. L’EPI ne doit plus être considéré comme une « contrainte », mais comme un outil de performance économique et de rationalisation du risque inhérent à la responsabilité qui pèse sur les chefs d’entreprise en matière de protection de l’homme au travail. À cet égard, il est frappant de constater que la sécurité au travail n’est plus appréhendée comme une contrainte par un certain nombre d’entreprises, mais bien comme une valeur. V.D.


• Protection des yeux DELTA PLUS/LIGNE VENITEX Galeras, ce sont des lunettesmasques en polycarbonate incolore. Leur conception permet une ventilation indirecte. La monture, constituée de PVC et de nylon, est souple. L’écran panoramique offre un effet antirefl et. Elles sont adaptées au port de lunettes de vue et aux demi-masques respiratoires à usage court. Leur large bandeau élastique est inclinable. Poids : 104 grammes. Les lunettes Superbrava Clear sont faites en polycarbonate monobloc incolore. Les branches souples sont de type spatules plates. Le pont nasal, en PVC souple, est très confortable. Elles sont équipées de protections latérales et la bordure interne supérieure reste souple grâce au procédé « soft foam ». Poids : 32 grammes. INFIELD SAFETY Les poussières et projections générées par le carrelage et la pierre rayent les lunettes de protection, gênant fortement la visibilité. Le modèle Optor est équipé d’oculaires en verre minéral trempé et offre ainsi une durée de vie de 5 à 10 fois plus longue que le polycarbonate traité antirayure. Ces lunettes de protection peuvent également être livrées avec des verres correcteurs en minéral trempé afi n de travailler en sécurité et avec la précision nécessaire à ces métiers. En polyamide transparent, elles sont légères, discrètes et bien enveloppantes. Les branches sont réglables ; extensibles et orientables, elles sont terminées par un embout en élastomère hypoallergénique souple et doux au toucher. La monture est déclinée en deux tailles. La version Vision 3 est adaptée à la morphologie du visage féminin, légère et élégante. RUBI Contre les projections, ces lunettes antirayure et antiembuage offrent une protection latérale et supérieure. Les branches sont extensibles et réglables verticalement. Confortables et légères, elles ne modifi ent pas la vision. Elles sont proposées en différents coloris : verres jaunes ou translucides, pour intérieur et pour extérieur, verres teintés. SPERIAN PROTECTION L’oculaire ergonomique de DuraMaxx™ assure une vision parfaite et renforce la sécurité lors de l’utilisation. Grâce à la technologie Dura-streme™, les oculaires de la lunette-masque bénéfi cient d’un traitement spécifi que sur chaque face : antibuée sur la face interne et antirayure sur la face externe, avec des revêtements de très haute performance, pour des oculaires qui durent jusqu’à 3 fois plus longtemps. équipé d’un bandeau

élastique sur attaches pivotantes et composé d’une matière « douce » (l’élastomère), cet EPI s’ajuste parfaitement au visage et assure un maintien optimal sans générer de contraintes lors de l’utilisation. Il se superpose aisément à la plupart des lunettes de vue sans en comprimer les branches et évite tout mouvement de ces dernières lors du retrait de DuraMaxx™. Existe en 5 oculaires différents (incolore, gris, jaune, IR3, IR5).

• Protection des voies respiratoires INFIELD SAFETY Le masque de protection respiratoire Elipse protège des particules solides et des liquides, y compris des micro-organismes (bactéries et virus). Selon son fabricant, il s’agit du premier masque équipé de fi ltres plats remplaçables. Ils sont fabriqués dans une matière à très fort pouvoir de fi ltration qui n’occasionne pas de gêne respiratoire. L’ensemble est léger, compact et de petite taille. Le masque n’occasionne ni gêne visuelle, ni sensation de poids ou de pression sur le visage. Il reste donc très confortable, même porté durant de longues périodes. Son ergonomie permet de lever les freins au port de cette protection individuelle. Hydrofuge, il conserve ses capacités de fi ltration, même en cas d’éclaboussures. Le masque Elipse est conforme aux normes EN 140 : 1998 (« Appareils de protection respiratoire - Demi-masques et quarts de masques - Exigences, essais, marquage »), EN 143 : 2000 (« Appareils de protection respiratoire - Filtres à particules - Exigences, essais, marquage ») et EN 149 (« Appareils de protection respiratoire - Demi-masques fi ltrants contre les particules - Exigences, essais, marquage »).

• Protection de l’ouïe RUBI Ces protections auditives sont conçues pour protéger les oreilles des nuisances sonores. Les protègeoreilles sont réglables en hauteur. Leur forme ergonomique assure un bon confort d’utilisation.

• Protection des mains ANSELL HEALTHCARE Les gants HyFlex 11-627 et 11-629 allient excellente résistance à la coupure, confort et sûreté de manipulation. Ils offrent ainsi aux utilisateurs une protection effi cace sans altérer leur dexté-

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Zoom produits rité ou leur rendement. Ces deux modèles sont conçus pour des applications en milieu sec ou légèrement huileux. Le choix entre les deux références se fait en fonction du niveau de résistance à la coupure requis. La formulation spécifi que de l’enduction PU augmente la résistance à l’abrasion sur les zones des gants les plus sollicitées. Tailles de 6 à 10. DELTA PLUS/LIGNE VENITEX Les gants VE713 sont recommandés pour les travaux de fi nition et les manipulations fi nes, de pièces grasses par exemple. Ils portent le label « Recommandé par les maçons », plus spécialement pour les travaux d’enduit de fi nition et les travaux de carrelage. Leur double enduction nitrile (nitrile durable + nitrile respirant) sur paume, doigts et mi-dos en fait un produit respirant, résistant bien à l’abrasion. Faciles à l’enfi lage, ils sont d’un port agréable. RUBI Ce poignet de force, utilisable aux deux mains, permet de maintenir ou de soulager les articulations du poignet pendant la pose du carrelage. De pression variable, sa fermeture est assurée par une bande auto-agrippante.

• Protection du dos RUBI La mise en œuvre du carrelage, le port de charges lourdes, sont des activités extrêmement exigeantes d’un point de vue dorsal. Ce protecteur lombaire permet de maintenir ou de soulager les vertèbres lombaires pendant l’activité. Il contribue donc à prévenir les dorsalgies. Il se ferme par bande auto-agrippante et les bretelles sont ajustables. Disponible en 3 tailles (M, L, XL).

• Protection des genoux PRCI Les genouillères Ultra 2 en 1 sont adaptées à la mise en œuvre de revêtements de sol, mais aussi aux travaux sur surfaces irré-

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gulières. Elles bénéfi cient d’un renfort en gel injecté et d’une coque amovible tout terrain absorbant chocs et pressions pour une meilleure protection du genou. Le gel redistribue les points de pression et les éloigne de la zone sensible qu’est la rotule. Elles s’ajustent facilement sur l’articulation à l’aide de lanières doubles avec boucle de réglage. Autre genouillère injectée 100 % pur gel, G-Shok 2 en 1 a été imaginée pour réaliser les travaux de revêtement de sol en intérieur ou en extérieur. La coque plastique, facilement amovible grâce aux scratchs latéraux, absorbe les chocs pour un confort optimum. Une fois la coque retirée, cet EPI convient parfaitement pour tout travail sur sol délicat (parquet…). Elle se met en place aisément grâce aux lanières avec rivet et boucle de réglage. Spécialement étudiée pour la mise en œuvre de carrelage, la genouillère Carreleur est composée de mousse injectée de gel assurant un grand confort et prolongeant la durée de vie de la genouilllère. Sa coque, lisse et résistante, permet à l’utilisateur de pivoter facilement sur son axe lors de travaux sur les genoux. Elle est maintenue sur l’articulation par une large sangle se réglant facilement grâce à une boucle. PROTEXTYL Composée de gelfoam, cette planche ergonomique se place sous les rotules des carreleurs afi n d’éviter les douleurs de pression lors du travail à genoux. Selon son fabricant, elle est recommandée par de nombreux experts de la santé au travail et d’ergonomie, comme par exemple l’Institut de santé national de la Suède. Dimensions : 20x14x2,2 cm. RAIMONDI Ces genouillères avec souffl ets sont particulièrement utiles lorsque le carreleur travaille à genoux pour tirer une chape : en effet, la partie externe du souffl et adhère au genou, évitant que le sable ne pénètre dans la genouillère. La partie interne en mousse souple est interchangeable.


Avec leur coque plastique et leur rembourrage interne en gel, les genouillères Relax procurent un meilleur confort de travail à genoux. Elles sont équipées d’un revêtement en tissu et les attaches sont en Velcro. Rien d’étonnant à ce que le siège Nelson soit aussi appelé « genouillère à roues » ! Idéal lorsque le professionnel étend la colle ou met le carrelage en œuvre au sol, il a été imaginé pour prévenir les maladies professionnelles des genoux et du dos. Le siège peut être positionné à la hauteur idéale pour décharger le poids de l’opérateur sur le siège plutôt que sur les articulations. Hauteur réglable de 25 à 35 cm. Morbidone est un coussin pour carreleur composé de polyuréthane expansé monobloc. D’un poids de 900 grammes, il mesure 47x20x5,5 cm (Lxlxh). Tout en protégeant les genoux des utilisateurs, il leur évite également d’être en contact avec l’humidité du sol. RUBI Ces nouvelles genouillères en gel de silicone injecté sont formées de deux éléments : une partie avant à déclipser pour en faciliter le nettoyage et une partie arrière lavable à froid en machine. Grâce au gel dont elles sont garnies, elles ne conservent pas la mémoire de forme du genou, offrent une meilleure stabilité durant le travail et un grand confort d’usage. La mise en place et l’ajustement sont facilités par les deux sangles élastiques. Elles sont certifi ées CE et conformes à la norme DIN 440. Articulées, ces genouillères se présentent en deux pièces. En matière plastique, elles offrent une large protection et se ferment par sangle élastique réglable. Elles sont équipées de bandes antidérapantes sur leur partie inférieure qui optimisent le confort de travail.

• Protection des pieds DELTA PLUS/LIGNE PANOPLY Avec sa légèreté et son système d’aération (œillets de venti-

lation), Rimini, issue de la gamme Light Walkers, est conçue pour les ambiances sèches, les périodes estivales et les travaux de carrelage en intérieur. Elle jouit d’une grande fl exibilité grâce à sa semelle en PU double densité. Sa tige est en croûte de cuir velours et nylon « mesh » (maille aérée), la doublure en polyamide absorbant. La première de propreté est fi xe et le dessus est en polyamide sur EVA. Disponible en 4 coloris : beige/gris et gris/orange (du 39 au 47), gris/noir et gris/bleu marine (du 36 au 47). La chaussure Sault est un modèle extra-large adapté aux travaux de carrelage en extérieur. Sa tige est en cuir croupon pigmenté, sa doublure en polyamide. La première de propreté est préformée et amovible. Le dessus de la chaussure est en polyamide sur EVA. Quant à la semelle qui absorbe les chocs, elle est injectée, en polyuréthane (PU) bi-densité et enveloppe le nez de la chaussure pour renforcer la protection des orteils. L’adhérence sur sol meuble est garantie par des crampons grimpeurs à l’avant et stoppeurs à l’arrière. La semelle antifatigue intègre des zones de fl exion (système Panofl ex). Disponible du 39 au 48. LEMAITRE SÉCURITÉ Bilder est une chaussure montante en cuir « pullup » hydrofuge, souple et résistant. Elle est équipée d’un double insert antiperforation en inox et fi bre haute ténacité qui garantit une résistance à 2 000 newtons (la norme exige 1 100 newtons) et une protection à 100 % de la surface de la semelle. Les malléoles sont protégées contre les chocs latéraux. La semelle dite « Helium Parabolic® », à profi l concave, garantit une adhérence et un confort optimaux sur tous types de sols. Les renforts avant et arrière en croûte enduite de polyuréthane assurent une meilleure résistance à l’abrasion sur les parties les plus sollicitées de la chaussure (intéressant lors de travaux en position à genoux). Par ailleurs, la fenêtre bi-densité® permet la dissipation latérale de l’énergie au niveau du talon au lieu de la répercuter dans les articulations de la jambe et la colonne vertébrale. Enfi n, la doublure en Cambrelle® assure l’absorption de la transpiration, ainsi qu’un séchage rapide. Amétalliques et amagnétiques, ces chaussures sont non conductrices de chaleur ou de froid. Du 38 au 48. Solano (modèle montant), Buran (botte) et Bréva (modèle bas, notre photo page suivante) sont en cuir « pull-up » hydrofuge

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Zoom produits marron (2,2 mm), souple et robuste. Ces chaussures de sécurité sont doublées Cambrelle® pour plus de confort et d’hygiène. Ces modèles sont polyvalents et plus légers que des modèles à protection acier. Amétalliques et amagnétiques, ils sont non conducteurs de chaleur ou de froid. Ces chaussures de sécurité sont particulièrement appréciées pour tous les travaux en extérieur. Elles aussi bénéfi cient d’un embout protecteur en polycarbonate, d’un insert antiperforation en textile technique haute ténacité résistant à la perforation sur 100 % de la surface de la semelle, d’une semelle antidérapante Parabolic®, d’une fenêtre bi-densité®. Le surbout protège de l’abrasion lors du travail à genoux et offre une plus grande longévité aux chaussures.

• Vêtements de protection DELTA PLUS/LIGNE PANOPLY MCVES et MCPAN de la gamme Mach 2 Corporate sont les deux éléments de la tenue de travail confectionnée en tissu sergé 65 % polyester et 35 % coton 245 g/m². Le haut est une veste multipoches comprenant une ouverture passe-fi ls audio et un emplacement porte-badges, et dont le bas est ajustable par patte à pressions. Le bas est un pantalon à 9 poches dont la taille est élastiquée sur les côtés et les genoux préformés. Le fond du pantalon comprend un renfort fessier. L’ensemble ainsi constitué est disponible en 3 coloris (bleu marine/noir, beige/gris foncé, gris clair/gris foncé) et en 6 tailles (du S au 3XL).

PROTEXTYL Le pantalon X1500 est fabriqué en coton 370 g/m². Il intègre deux poches à clous indépendantes avec boucles porte-outils qui peuvent se rentrer dans le pantalon, des poches latérales, deux poches arrière avec souffl et, une boucle porte-marteau, une poche de cuisse, une poche à mètre pliant renforcée avec une poche à stylo et double porte-couteau, une poche de jambe et une poche pour téléphone en matière hydrophobe, une poche à stylo et une poche supplémentaire, des poches à tournevis sur poche à clous droite, des poches protège-genoux renforcées avec possibilité de deux emplacements de protections de genoux, une poche escamotable pour carte d´identité, un anneau D sur patte de fi xation avant et de robustes fermetures à glissière en métal. Coloris : gris/noir. Le pantalon 1501 est composé à 78 % de polyester et à 22 % de coton 330 g/ m². Fonctionnel, iI est équipé de deux poches à clous indépendantes avec boucles porte-outils qui peuvent se rentrer dans le pantalon, de poches latérales, de deux poches arrière avec souffl et, d’une boucle porte-marteau, d’une poche de cuisse, d’une poche à mètre pliant renforcée avec une poche à stylo et double porte-couteau, d’une poche de jambe et d’une poche pour téléphone en matière hydrophobe, d’une poche à stylo et d’une poche supplémentaire, de poches à tournevis sur poche à clous droite, de poches protègegenoux renforcées avec possibilité de deux emplacements de protections de genoux, d’une poche escamotable pour carte d´identité, d’un anneau D sur patte de fi xation avant. Coloris: Noir, gris/noir.

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Nouveaux produits

carré. « Composition personnalisée courbe », pour sa part, est un travail très élaboré, entièrement réalisé à la main, qui souligne l’harmonie des courbes et des couleurs.

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Atelier de la Baume : voyage en égypte

Matériau : terre cuite émaillée Coloris : ensemble des couleurs de la gamme développée par le fabricant Formats : étoile de 15 cm et carré de 6x6 cm pour « Alliance étoilée ».

Fiordo : tendance industrielle

Le décor fait main est une spécialité de l’Atelier de la Baume. Une nouvelle gamme sur le thème de l’égypte vient de faire son apparition dans les collections de ce fabricant salernois. Trois séries de décors composent cette nouvelle proposition. Pour donner un aspect ancien, l’engobe et les oxydes ont été travaillés pour laisser apparaître la terre de Salernes dans le motif Matériau : terre cuite Formats : 11x11 cm.

Louis Trichard Carrelages : assemblages

Color Concrete interprète de façon contemporaine les revêtements de sol industriels. La structure de la surface et son design rappellent les images du monde du travail et les facettes de la vie quotidienne. La modularité des grands formats et la variété des couleurs proposées permettent des compostions variées propres à répondre à bon nombre d’exigences architecturales. Bords rectifi és ou chanfreinés, fi nition naturelle ou adoucie, à vous de choisir ! Implanté à Salernes, Louis Trichard Carrelages propose plusieurs compositions de formes et de couleurs pour jouer avec le carrelage et composer un décor à l’image d’un puzzle. « Alliance étoilée » se compose de deux combinaisons harmonieuses de différents formats géométriques : étoile + losange ou étoile +

Matériau : grès porcelainé Formats : 60x60 cm, 30x60 cm, 30x30 cm Coloris : sky, honey, charcoal, luminar Pièces complémentaires : marches, plinthes, éléments en L.

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Nouveaux produits

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Carofrance : ambiance exotique

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Réalisée avec la technologie de l’inkjet (impression directe d’une photo avec surface lisse ou structurée), la série Canisse de bambou représente la magie du trompe-l’œil, un effet étonnant et unique, l’illusion parfaite. C’est l’authentique revisité, le charme des matières naturelles et la chaude couleur mordorée du bambou. Sur un mur entier ou en bande décorative, cette nouvelle collection évoque les pays lointains, le soleil et le dépaysement. Matériau : nc Coloris : carreau uni assorti teinte « pur crème mat » Format : 25x40 cm Pièces complémentaires : listel 3,5x40 cm, sol coordonné série Gouache teinte crème ou terre 33x33 cm ou série Les Contemporains teinte beige ou moka.


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Receveurs de douche

Multitude de produits, de formes, de dimensions et d’accessoires … Quelle que soit la complexité des projets – vous trouverez toujours la solution idéale avec le système de receveur de douche JACKOBOARD. Pour toutes les applications et pour tous les goûts, nous avons toujours le produit adéquat. Le système de receveur de douche JACKOBOARD permet de s’affranchir des contraintes géométriques et de réaliser des douches faciles d’accès en plain-pied.

Panneaux de construction prêts à carreler

… multitude de solutions Quel que soit l’agencement désiré de la salle de bain – tous les rêves peuvent se concrétiser grâce au système de panneaux prêts à carreler JACKOBOARD. Du plan de vasque sur-mesure à l’arrondi parfait, tout est possible, rapidement, proprement et en toute simplicité.

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Ceramiche Keope : quelle veine !

Neowood est une collection qui prend sa source dans la chaleur, les tonalités et les veines des bois les plus précieux. Elle réinterprète les sensations tactiles et les émotions sensorielles de ce matériau naturel. Elle trouvera sa place dans toutes les pièces des espaces résidentiels.

La série Mini Strip, exclusivement conçue pour la pose murale, se présente sous la forme de barrettes d’ardoise montées sur un maillage souple. Les modules s’emboîtent ensuite comme des pièces de puzzle.

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Porcelanosa : comme un puzzle

Matériau : grès porcelainé Coloris : neo blanc, neo ivoire, neo beige, neo gris, neo marron, neo noir et neo rouge Formats : 22,5x90 cm, 15x90 cm, 11x90 cm Pièces complémentaires : décors en 30x30 cm et 62x35 cm.

Casalgrande Padana : écocompatible

Matériau : ardoise Coloris : shannan, bhutan, nepal Format : 29,9 x 22,7 cm

L’originalité du design de la série Loft offre au concepteur d’innombrables possibilités créatives pour réaliser des solutions et des applications personnalisées qui contribuent à la défi nition architectonique des bâtiments. Les destinations d’usage vont du bâtiment résidentiel aux grandes surfaces commerciales, des bâtiments publics au mobilier urbain, des constructions les plus exigeantes de l’architecture moderne à la réhabilitation et la restructuration d’ouvrages existants. Matériau : grès cérame émaillé (ligne Granitoker) Coloris : noir, gris, ivoire, rouge, moka (fi nition naturelle) Formats : 10x60 et 30x60 cm.

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Programme Wellness

BASF Construction Chemicals France lance le nouveau programme Wellness. Du receveur de douche standard à la douche en spirale en passant par les panneaux de construction et autres transats préformés, les nouveaux prêts-à-carreler BASF vous apporteront confiance, confort et garantie d’un résultat haut de gamme. Un système complet assuré ! BASF Construction Chemicals est le seul fournisseur du marché à vous proposer un système complet comprenant : s Receveur de douche ou panneau prêt-à-carreler s Revêtement d’étanchéité s Colle à carrelage s Mortier de jointoiement s Mastic d’étanchéité Avec le programme Wellness, laissez votre créativité s’exprimer en toute sécurité...

BASF Construction Chemicals France ZI Petite Montagne Sud, 10 rue des Cévennes, Lisses - 91017 Evry Cedex Tél. : +33 (1) 69 47 50 00, Fax : +33 (1) 60 86 06 32, www.basf-cc.fr


Nouveaux produits Dune : deux en une

Référence

C A R RELAGE RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS

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BATIMAT ......................................................................................................P. 9 CEGECOL ....................................................................................... III DE COUV CERSAIE ..................................................................................................... P. 15 DESVRES .................................................................................................... P. 13 LIMATEC .....................................................................................................P. 23 LUX ELEMENTS ..........................................................................................P. 33 MAPEI ......................................................................................................... P. 31 PAREXLANKO..................................................................................II DE COUV PROTEXTYL................................................................................................P. 29 RUBI ............................................................................................................P. 48 SANITRAP ...................................................................................................P. 50 SCHLÜTER SYSTEMS ................................................................................ P. 5 VPI ............................................................................................................... P. 11 WEBER ............................................................................................IV DE COUV

La collection Ceramics propose différents reliefs et renferme deux séries en son écrin : Moon et Medussa. La première offre des pièces céramiques qui s’inspirent des cratères de la lune, d’où son nom (lune en anglais). Quant à la seconde, elle illustre des reliefs à tendance géométrique et est déclinée en quatre coloris.

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Trappe d’accès avec plaque de plâtre pour faux plafonds ou murs Invisible après pose

Matériau : nc Coloris : Moon : noir, blanc, or et argent, tous avec effets iridescents – Medussa : or, argent, cuivre et perle. Format : 15x60 cm.

Cadre dormant en aluminium Joint caoutchouc d’étanchéité fixé à l’intérieur du dormant Fermeture invisible par serrure batteuse Ergot de centrage Ouvrant composé d’un cadre aluminium et plaque de plâtre BA13 hydrofuge. En position verticale ou horizontale, possibilité de laisser l’ouvrant en place.

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