Expats, le magazine des Français qui changent le monde (version Espagne) - numéro 1

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30 MILLIONS

DE PAGES VUES EN 2020


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Hervé HEYRAUD,

PRÉSIDENT-FONDATEUR DES ÉDITIONS LEPETITJOURNAL.COM

2021 est une année particulière pour lepetitjournal. com puisque nous fêtons nos 20 ans ! Que de chemin parcouru depuis le lancement de la première newsletter à Mexico ! Aujourd’hui notre journal en ligne est devenu le media de référence des communautés françaises et francophones à l’étranger avec plus de 30 millions d’articles lus par an, plus d’1,5 million de visiteurs uniques et plus de 350 000 fans sur l’ensemble de nos pages Facebook. lepetitjournal.com est désormais présent dans 70 villes dans le monde. Grâce à son formidable réseau de correspondants indépendants installés localement, nous sommes au plus près de nos lecteurs, tissons des liens au sein des communautés françaises et bâtissons au quotidien des ponts entre les cultures. A l’occasion de notre anniversaire de 20 ans, nous avons souhaité lancer un magazine imprimé et diffusé gratuitement à 14 000 exemplaires dans dix grandes capitales, mais aussi disponible en ligne. Cette nouvelle revue baptisée Expats présente des Français et Françaises qui changent le monde grâce à leurs actions pour la planète, pour un commerce plus éthique ou un entrepreneuriat plus social et solidaire. Nos compatriotes à l’étranger sont de formidables exemples pour notre futur à tous, des sources d’inspiration pour le plus grand nombre. A l’étranger, ils ont su s’adapter, innover, prendre des risques, réunir le meil-

leur de plusieurs cultures, pour poursuivre des buts élevés, alliant dans le même souci l’excellence et le partage. Entrepreneurs, inventeurs, artistes, bénévoles à l’origine de fondations, basés en Afrique, en Asie, en Amérique, ils sont les meilleurs ambassadeurs de la France dans le monde et un phare pour un meilleur avenir. Pour un media en ligne comme le nôtre, un magazine imprimé est un joli clin d’oeil. C’est aussi l’occasion d’aborder l’actualité sous un angle différent et d’offrir un beau cadeau à tous nos lecteurs pour les remercier de leur fidélité. J’en profite pour remercier tous nos partenaires qui ont bien voulu nous faire confiance et ont participé à rendre possible ce beau projet. lepetitjournal.com a 20 ans et encore de nombreux projets grâce à ses équipes partout dans le monde qui répondent à l’exigence de nos lecteurs pour une information de proximité, de qualité et indépendante. Vous êtes nombreux à nous avoir soutenus dans notre campagne de contributions Je l’aime, je l’aide et nous vous en remercions. Nous proposons depuis cet été des services supplémentaires pour nos lecteurs les plus fidèles et les plus engagés. lepetitjournal.com est fier de pouvoir mettre en avant les Français de l’étranger et leurs parcours d’exception. Accompagner les communautés françaises à l’étranger demeure notre mission depuis 20 ans. Merci à tous de nous aider à y parvenir au quotidien.


20 ANS

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Le Petit Journal, je l’aime, je l’aide ! Pourquoi une campagne de contribution ? Grâce au réseau de partenaires qui animent nos éditions locales, nous pouvons nous placer au plus proche de vos préoccupations quotidiennes, au cœur des communautés françaises à l’étranger. C’est pour cela que nous vous proposons de contribuer au maintien de notre indépendance à travers une campagne de soutien.

En quelques chiffres Depuis le début de notre campagne, 432 personnes qui ont décidé de nous soutenir via un don ponctuel ou mensuel. Tous font désormais partie de la communauté lepetitjournal.com et reçoivent une lettre informative mensuelle dédiée aux contributeurs. Grâce à eux, nous avons récolté 22 194€ et atteint 37% de notre objectif !

C’est en partageant la campagne autour de vous que nous atteindrons notre objectif ! Pourquoi contribuer ? Vincent à Madrid, Didier à Hong Kong, Raphaël au Cambodge, Marie-Astrid à Milan, Pierre à Bangkok, Rachel à New-York… Qu’ont-ils tous en commun malgré leur situation aux 4 coins du monde ? Sans aucun doute, l’envie de produire pour vous un contenu indépendant et de qualité au quotidien. C’est pour cela que vous pouvez contribuer à notre campagne «Je l’aime, je l’aide !» afin de soutenir votre édition et le journaliste qui vous accompagne tous les jours !

Merci à tous pour votre générosité. Hervé Heyraud & toute l’équipe.


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Jean-Baptiste LEMOYNE

SECRÉTAIRE D’ETAT EN CHARGE DU TOURISME, DES FRANÇAIS DE L’ETRANGER ET DE LA FRANCOPHONIE

dire que la France est partout dans le monde et que le monde a toujours sa place en France.

LES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER sont des citoyens à part entière, et la France se tient à leurs côtés où qu’ils vivent. C’est vrai dans l’absolu; ça l’est davantage encore en ces temps de pandémie qui n’en finissent pas de durer et de rebondir. C’est le sens de toutes les actions déployées à la demande du Président de la République depuis le début de la crise : plan de soutien, plan de vaccination. C’est le sens aussi du travail mené au quotidien, et ce depuis vingt ans, par lepetitjournal.com. Les Français de l’étranger ont du talent ! Voilà la devise que lepetitjournal.com martèle depuis sa création en 2001. En effet, la diaspora française est riche de trois millions et demi de Français établis hors de nos frontières sur tous les continents du monde. Rapporté aux 7,8 milliards d’hommes et de femmes qui composent l’humanité, c’est une goutte d’eau dans l’océan… Mais par leur influence culturelle, linguistique, économique, les Français de l’étranger occupent une place bien supérieure à ce que ces chiffres pourraient laisser accroire. Nos compatriotes à l’étranger diffusent partout dans le monde cette part de notre pays, de sa langue et de ses valeurs qui donnent envie de France. Ils sont le témoignage vivant que la France est un pays monde, c’est-à-

Et pour raconter les petites et grandes histoires de nos compatriotes à l’étranger, votre lepetitjournal.com, grand par sa diffusion, est un témoignage privilégié des talents français qui rayonnent partout dans le monde, à la fois ces héros du quotidien anonymes, mais aussi ces Français de l’étranger qui se sont particulièrement distingués. lepetitjournal.com, présent dans 70 villes dans le monde, compte près de 1,5 million de lecteurs qui se connectent pour connaitre les nouvelles de la diaspora française à New-York, Londres, Bombay ou Singapour. Il est un partenaire indispensable des consulats, des associations françaises, des Conseillers des Français de l’étranger et de toute la grande famille française pour communiquer sur les initiatives locales de nos compatriotes. Depuis maintenant 9 ans, lepetitjournal.com organise aussi chaque année en partenariat avec le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, les Trophées des Français de l’étranger qui permettent au moins une fois par an de célébrer nos talents aux quatre coins de la planète. Artistes, scientifiques, entrepreneurs, aventuriers et globe-trotteurs, les Trophées sont aux Français de l’étranger ce que les Césars sont au cinéma ! Aujourd’hui, lepetitjournal.com grandit un peu plus pour lancer sa première version du magazine EXPATS qui sera diffusé dans une dizaine de capitales. Un numéro qui aura vocation à immortaliser les histoires de nos compatriotes et poursuivre ainsi sa mission de dénicheur de talents des Français de l’étranger. Alors, longue vie et bonne route au magazine du site lepetitjournal.com !


LUCIE BASCH

NEW YORK ETATS-UNIS Le gaspillage alimentaire représente 8% des émissions de CO2 mondiales. Too good to go est utilisé dans 15 pays (Europe et Etats-Unis). 1000 waste warriors (employés mettent leur énergie dans la lutte anti-gaspi. 82 millions de paniers repas distribués. 41 millions d’utilisateurs et 75 000 commerçants partenaires.

EVERY YEAR, A THIRD OF THE WORLD’S FOOD PRODUCTION ENDS UP IN THE TRASH. Faced with this aberration, Lucie Basch, a French entrepreneur based in New York, embarked in 2016 on a real crusade against food waste by creating “Too Good To Go,” an app that connects consumers to local stores and restaurants offering unsold food. 41 million people now use it in 15 countries around the world. “I dream of a world without food waste,” she says.


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CHAQUE ANNÉE, UN TIERS DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE MONDIALE FINIT À LA POUBELLE. Face à cette aberration, Lucie Basch, entrepreneure française installée à New York, s’est lancée, en 2016, dans une véritable croisade contre le gaspillage alimentaire en créant « Too Good To Go », une application qui connecte les consommateurs aux magasins et restaurants locaux proposant des invendus alimentaires.

RACONTEZ-NOUS L’HISTOIRE DE TOO GOOD TO GO !

J’ai véritablement mesuré l’ampleur du gaspillage alimentaire quand j’ai commencé à travailler sur les chaînes de production d’un géant de l’alimentaire en Angleterre. J’ai démissionné en étant convaincue que je devais mettre mon énergie ailleurs, dans un projet qui ait du sens. De retour en France, je suis passée devant une boulangerie qui jetait de nombreux produits à la poubelle. Je me suis dit qu’on devait pouvoir faire quelque chose. J’ai donc décidé de créer une plateforme qui mettrait en relation les commerçants et des riverains qui rachèteraient ces produits à prix réduit. Too Good To Go est né en 2016 et se veut être une solution simple et efficace, qui permette à chacun de s’engager contre ce fléau. QUELLES SONT VOS AUTRES INITIATIVES POUR LUTTER ACTIVEMENT CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE ?

Nous avons lancé un véritable mouvement afin d’impliquer chaque acteur. Nos actions se basent sur 4 piliers : les entreprises, à travers notre marketplace; les foyers avec nos actions de sensibilisation, notamment via notre blog; la politique avec notre pôle « Affaires publiques »; et enfin les écoles, avec notre projet « Éducation ». Nous avons ainsi lancé en janvier 2020 un Pacte sur les dates de péremption, signé aujourd’hui par une coalition de 60 acteurs de l’agroalimentaire. Nous militons notamment pour une meilleure compréhension des dates limites de consommation, responsables de 20 % du gaspillage dans les foyers.

QU’EST-CE QUI, SELON VOUS, SÉDUIT VOS 41 MILLIONS D’UTILISATEURS ?

Je pense que le point fort de Too Good To Go est d’être un concept « gagnant-gagnant-gagnant » : gagnant pour le commerçant, car cela lui permet de dégager un petit revenu tout en générant un nouveau flux de clients grâce à la visibilité sur l’application; gagnant pour l’utilisateur qui découvre de nouveaux commerces en récupérant de bons produits à petits prix et gagnant pour la planète ! La simplicité de l’application les séduit aussi, car elle leur permet facilement de lutter à leur échelle contre le gaspillage alimentaire. PLUS DE 5 ANS APRÈS LE LANCEMENT DE L’APPLICATION, QUEL BILAN FAITES-VOUS DE VOTRE ACTION ?

Le gaspillage alimentaire a un impact environnemental énorme : à lui seul, il représente 8% des émissions de CO2 mondiales. Si c’était un pays, il serait le 3e plus gros pollueur après la Chine et les États-Unis. Les experts du GIEC ont d’ailleurs défini la réduction du gaspillage alimentaire comme un des leviers prioritaires pour lutter contre le dérèglement climatique. Nous sommes donc très heureux d’avoir réussi en à peine 5 ans à sauver 82 millions de paniers à travers le monde, cela représente en empreinte carbone plus de 200 000 tonnes de CO2, soit les émissions annuelles de 11500 citoyens américains. Mais il reste encore beaucoup à faire pour réaliser notre rêve, celui d’un monde sans gaspillage alimentaire !


12 FRANÇOISE MALBY-ANTHONY

ALORS QUE LES ÉLÉPHANTS D’AFRIQUE ont fait leur entrée sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la Nature, Françoise Malby-Anthony continue son combat de plus de 30 ans pour la préservation de la faune africaine avec sa réserve animalière Thula-Thula en Afrique du Sud. Londres, 1987. Françoise, dossiers à la main, saute de taxi en taxi lorsque son chemin croise, complètement par hasard, celui de Lawrence Anthony, homme d’affaires sud-africain qui deviendra son mari. Qui aurait cru que 32 ans plus tard, elle serait à la tête d’une réserve animalière en pays zoulou, terre mystique entre le Lesotho et le Swaziland ? Pas même elle. « Je suis partie à l’aventure et arrivée à Durban sans vraiment savoir ce que j’allais faire », se remémore la Française. En 1998, Lawrence lance au couple un défi fou : acheter une réserve à l’abandon, Thula Thula, et en faire un havre de paix pour animaux menacés d’extinction. Entrecoupé de cauchemars, le rêve prend pourtant forme. L’équipe se soude, les opérations de sauvetage d’animaux se multiplient. Les touristes arrivent, déjà conquis. « Beaucoup d’entre eux ont lu les livres de Lawrence, sont très sensibles au travail de conservation que l’on fait et ne viennent pas par hasard. Il faut voir les éléphants balancer leur trompe dans la voiture. On dirait que ce sont eux qui font le safari ! », décrit-elle avec enthousiasme. La mort brutale de Lawrence, il y a près de dix ans, précipite Françoise à la tête d’un projet de conservation dont elle ignore bien des ressorts. Elle qui avait en charge la

gestion administrative et financière de la réserve doit désormais penser contraception des éléphants et protection des rhinocéros. Françoise affrontera sa destinée, si nébuleuse soit-elle et n’en déplaise à ses détracteurs qui ne donnent pas cher de son succès dans le milieu de la conservation. « Les éléphants qui sont revenus devant la maison en procession trois années d’affilée ont eu un impact émotionnel indescriptible. Cela peut paraître ésotérique mais j’y ai vu un message. La passion pour Thula-Thula, pour les hommes qui la font vivre avec tant d’ardeur et de fidélité, pour les animaux, était trop forte pour tout abandonner ». Ouverte il y a quelques années, l’académie des volontaires de Thula-Thula vise à sensibiliser les personnes de tous âges et nationalités à la protection de la faune et de la flore en Afrique. Même combat pour son autobiographie best-seller : An elephant in my kitchen. La lauréate du Prix du Public des Trophées des Français de l’étranger 2018 s’émeut : « Qui est au courant qu’un éléphant est tué toutes les 15 minutes et un rhinocéros chaque jour ? A ce rythme, dans 20 ans, il n’y aura plus d’animaux sauvages. Il faut donc aller au delà de son périmètre et confort journalier car sauver les animaux, c’est aussi sauver les êtres humains ».


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L’OBSERVATOIRE DE L’EXPATRIATION BANQUE TRANSATLANTIQUE

À QUOI S’ATTENDRE APRÈS LA CRISE

VINCENT JOULIA, membre du directoire de la Banque Transatlantique, revient sur les enseignements du 2ème Observatoire de l’expatriation, une enquête annuelle qui donne la parole aux Français de l’étranger.

POURQUOI AVOIR CRÉÉ L’OBSERVATOIRE DE L’EXPATRIATION  ?

À la Banque Transatlantique, un quart de notre clientèle est expatrié et nous sommes très engagés auprès de cette communauté. Avec L’Observatoire de l’expatriation, nous avons souhaité donner la parole aux Français de l’étranger et faire résonner leur voix en France. C’est un moyen de mieux les connaître et d’intégrer leur vision dans le débat public. Nous nous sommes ainsi associés à l’institut de sondages Opinionway et à l’association Union des Français de l’étranger. QUELS SONT LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE CETTE ÉTUDE  ?

La pandémie a affecté la vie personnelle et professionnelle de nos compatriotes expatriés. La 2ème édition de L’Observatoire révèle notamment que, malgré le contexte sanitaire, les expatriés restent extrêmement positifs vis-à-vis de l’expatriation : 90 % des expatriés sont satisfaits de leur vie à l’étranger, et 84 % d’entre eux recommanderaient cette expérience à leur entourage. Néanmoins, la situation a amené beaucoup de nonrésidents à se questionner sur le modèle de l’expatriation. En effet, 78 % d’entre eux estiment que la crise aura un impact durable sur les déplacements des personnes et qu’elle remet en cause les projets d’expatriation (51 % ). Même si un tiers des expatriés envisage de revenir vivre en France à terme (soit une hausse de 6 points par rapport à l’an passé), 60 % déclarent vouloir rester dans leur pays d’accueil. L’expatriation reste très attractive tant au plan culturel que professionnel, et pour la famille. Toutefois, il est probable que les Français accordent dorénavant

plus d’importance aux facteurs de risques liés à la vie à l’étranger ( l’isolement, l’éloignement familial, les risques sanitaires et financiers…) et que les attraits de l’expatriation soient donc plus nuancés à l’avenir. COMMENT LA BANQUE TRANSATLANTIQUE ACCOMPAGNE-T-ELLE LES NON-RÉSIDENTS  ?

Nos clients expatriés sont accompagnés par des équipes dédiées aux non-résidents. Grâce à notre réseau d’implantations dans 10 métropoles internationales, nous leur offrons une vraie continuité de services entre la France et leur pays d’expatriation, et ce tout au long de leur projet. Nous proposons aux expatriés français une approche globale de leur patrimoine : gestion de patrimoine, conseil en investissement et sur l’actionnariat managers, financement immobilier. EN SAVOIR PLUS  :

+33 1 56 88 73 76 btcontact@banquetransatlantique.com 26 avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris www.banquetransatlantique.com


FRÉDÉRIC & CHRISTINA TARDIEU

ILE DE PANGATALAN ARCHIPEL DE PALAWAN PHILIPPINES Pangatalan : 400 mètres de long par 120 mètres de large. 71 000 plantes et arbres. 2 500 greffes de coraux effectuées. Population halieutique multipliée par 10. Projet plébiscité par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Lauréat de l’édition 2019 du Trophée Innovation des Français d’Asie-Océanie

IN THE PHILIPPINES, on Pangatalan island, the Sulubaaï Foundation restored this biosphere reserve’s fauna and flora. Frédéric Tardieu created this ethic and environmentally responsible projet. He and his team help local communities taking charge of those protected areas. ‘We need to heed the call of nature in agony, which just needs space’, says Frédéric Tardieu.


15 AUX PHILIPPINES, sur l’île de Pangatalan, la Fondation Sulubaaï a restauré la faune et la flore de cette réserve de biosphère. Frédéric et Christina Tardieu sont à l’origine de est à l’origine de ce projet éthique et éco-responsable. Ils aident les communautés locales à prendre en charge ces aires protégées.

D’OÙ VOUS EST VENUE L’IDÉE DE LA FONDATION SULUBAAÏ  ?

Nous avons voyagé aux Philippines en 1992, et nous étions promis d’y revenir. A l’époque, nous avions des enfants en bas âge, donc il était délicat de changer de vie. Le 4 janvier 2011, nous avons acheté l’île, puis nous l’avons remise en état. En 2015, Thomas Pavy, un biologiste marin, nous a sensibilisés à l’état catastrophique des coraux. Nous nous sommes rendu compte qu’une fondation était essentielle. Avec l’aide de Thomas, nous avons trouvé notre vocation : travailler sur les ressources naturelles de l’île.

En tout, nous avons fait 2500 greffes environ. La nature manquait simplement de supports pour se recréer naturellement. A cause de la pollution, beaucoup de poissons meurent à l’état larvaire. La société Ecocean, à Montpellier, a créé une méthode pour aider à la reproduction des poissons. 400 millions de personnes dans le monde dépendent des récifs coralliens pour la pêche, et sont menacées par la disparition des ressources. Nous apprenons aux communautés à gérer elles-mêmes leurs ressources.

QUEL TRAVAIL EFFECTUEZ-VOUS POUR PROTÉGER L’ÉCO-

COMMENT FONCTIONNE VOTRE ACTIVITÉ D’ÉCO-TOURISME ?

SYSTÈME DE L’ÎLE ?

Notre projet d’éco-tourisme responsable consistait à louer notre maison, qui a une capacité de 6 personnes, pas d’en faire une attraction touristique pour 200 personnes. Les locataires ont accès à des visites, au bateau pour pêcher… Nous ne le faisons que trois mois par an, afin de lever des fonds pour les missions scientifiques. L’île est une plateforme de recherche gratuite.

Il s’agit d’une toute petite île. Nous voulions nous rendre tout petits : urbaniser 5% de l’île, et laisser le reste de l’île à son état naturel. Au bout de trois ans, à force de planter des arbres et plantes, la biodiversité est revenue toute seule. Aujourd’hui, je suis le CEO Asie-Pacifique de la Small Islands Organisation (Smilo). Notre objectif est de ne pas créer de nuisance supplémentaire à la biodiversité. Aujourd’hui, nous avons des oiseaux par milliers. COMMENT AVEZ-VOUS RÉUSSI À RESTAURER LES CORAUX ET FONDS MARINS ?

Il y a cinq ans, notre travail premier a été de nettoyer ce qui avait été détruit par la pêche intensive. Nous avons créé un récif artificiel, et aujourd’hui la population halieutique a été multipliée par 10. Nous avons inventé un nouveau système naturel pour attacher les coraux aux récifs, et recréer des habitats pour la faune marine.

QUELS SONT VOS PROJETS POUR L’AVENIR ?

Nous avons reçu Tara Expédition, le grand bateau scientifique, ainsi que Race for Water. Nous attendons Energy Observer et Plastic Odyssey, des bateaux français. L’objectif est d’être, d’ici 2026, la première baie au monde constituée d’au minimum huit aires marines protégées, participatives et gérées par les populations locales. Nous avons été élus Hope Spot pour les cinq prochaines années à venir par Mission Blue. Aujourd’hui, le défi est de respecter cet engagement et devenir réellement la « baie de l’espoir ».


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JULIE CHAPON

FRANCE INTERNATIONAL

24 millions d’utilisateurs dans 12 pays. 2 millions de produits référencés. 800 nouveaux produits sont référencés chaque jour. 95% des utilisateurs ont arrêté d’acheter des produits contenant des additifs controversé. 92% reposent les produits lorsqu’ils sont notés rouges.

JULIE CHAPON, CO-FOUNDER OF YUKA, is shaking up the food and cosmetics industries. Her application allows users to scan products to find out their impact on health. Yuka has been acclaimed in France and is now conquering the international market, and expanding into 11 other countries. 95% of users have stopped buying products containing controversial additives. ‘Very quickly, the food industry reacted by trying to adapt to review the composition of their most catastrophic products ’, explained Julie Chapon.


19 JULIE CHAPON, co-fondatrice de Yuka et ancienne élève de l’EDHEC Business School, bouscule les rayons alimentaires et cosmétiques. Son application permet de scanner les produits pour connaître leur impact sur la santé. Adoubé en France, Yuka part aujourd’hui à la conquête de l’international.

COMMENT EST NÉ YUKA ?

Yuka est né en 2016, par un des trois co-fondateurs, Benoît. Papa de trois enfants, il s’est un jour interrogé sur ce qu’il leur donnait à manger. Il s’est intéressé à la composition des aliments, en regardant les étiquettes dans les supermarchés. Benoît s’est rendu compte que la composition alimentaire était opaque, et a donc créé un outil pour la décrypter. L’idée part donc d’un besoin personnel, et de-là nous avons créé un outil où le consommateur peut scanner le produit pour voir sa composition alimentaire. APRÈS L’ALIMENTAIRE, YUKA S’EST INTÉRESSÉ AUX PRODUITS COSMÉTIQUES. POURQUOI CE CHOIX ?

Les cosmétiques ne faisaient pas partie du projet au lancement. Après avoir reçu de nombreux retours de la part des utilisateurs, nous nous sommes également orientés vers les produits de beauté et d’hygiène. Après une cinquantaine de retours, nous nous sommes dit qu’il y avait un véritable besoin, et nous y avons donc répondu en 2018. YUKA MONTRE LA NOCIVITÉ DE CERTAINS PRODUITS. COMMENT LES MARQUES RÉAGISSENT-ELLES ?

Les marques réagissent très bien, même si des notes sont basses. Très rapidement, l’industrie agro-alimentaire a réagi en essayant de s’adapter. Nous échangeons avec des marques de manière constructive, et elles revoient la composition de leurs produits les plus ca-

tastrophiques. Il y a un an, nous avons fait une grande mesure d’impact, où des industriels nous ont donné des exemples de produits qu’ils ont reformulés grâce à Yuka. Nous sommes régulièrement sollicités en amont, dans la phase de conception des nouvelles gammes de produits. VOUS AVEZ LANCÉ RÉCEMMENT UN ECO-SCORE, COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

L’Éco-score est un indicateur qui évalue l’impact environnemental des produits alimentaires. Il classe les produits en 5 catégories qui sont représentées par une lettre allant de A pour l’impact environnemental le plus faible à E pour l’impact le plus fort. Ce score prend en compte l’ensemble des éléments qui peuvent avoir un impact sur l’environnement : production agricole, transformation du produit, emballage, transport, etc. YUKA POURSUIT SON PARCOURS À L’INTERNATIONAL. QUELS SONT LES NOUVEAUX MARCHÉS ENVISAGÉS ?

L’application est actuellement disponible dans 12 pays : France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Espagne, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Irlande, Etats-Unis, Canada et Australie. Nous prévoyons également dans les semaines qui viennent de lancer Yuka en Autriche. Puis, nous souhaitons ralentir le rythme de lancement de pays afin de nous concentrer sur les pays déjà lancés et y renforcer notre présence.


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CAMÉLIA ESSID  :

de l’EDHEC à la finance durable

CONCERNÉE DEPUIS L’ENFANCE par les enjeux environnementaux et passionnée de finance, Camélia Essid, alumni de l’EDHEC Business School et major de sa promotion, trouve sa voie dans la finance durable. Elle nous raconte son parcours.

POURQUOI AVOIR FAIT CARRIÈRE DANS LA FINANCE DURABLE ?

Dès le lycée, j’ai su que je voulais faire de la finance car j’avais une grande appétence pour les maths et l’économie. J’ai donc intégré, après le bac, l’EDHEC International BBA, un cursus en 4 ans, sur le campus de Nice, avec une spécialisation en finance. Lors d’une rencontre avec une enseignante-chercheuse à l’EDHEC, j’ai découvert la finance durable, et j’ai réalisé que je pouvais allier mes deux passions pour l’environnement et la finance. J’ai donc orienté tous mes stages dans ce secteur, puis j’ai réalisé un master spécialisé en Climate Change, Management & Finance à Imperial College London. J’ai ensuite rejoint Siemens Financial Services à Londres, le bras financier du groupe Siemens, où je travaille aujourd’hui comme Investment Manager, dans la transition énergétique. C’est un travail que j’adore, aligné à mes valeurs, et qui me permet d’avoir un impact tangible et positif au niveau social et environnemental. POURQUOI AVOIR CHOISI L’EDHEC BUSINESS SCHOOL ?

J’ai d’abord choisi l’EDHEC pour son excellence acadé-

mique et pour la qualité des cours et des intervenants. C’est l’une des meilleures écoles en finance, et elle dispose d’un centre de recherche spécialisé. Et bien sûr, pour la dimension internationale : entre les stages et les échanges académiques, j’ai passé près de 20 mois à l’étranger en 4 ans (Royaume-Uni, Danemark, Suisse, Allemagne). Ces expériences ont vraiment fait la différence quand j’ai postulé chez Siemens. J’ai aussi été séduite par les associations, les services aux étudiants, les conférences, l’accès aux entreprises… D’OÙ VOUS VIENT CET ENGAGEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Quand j’étais en primaire, j’ai visité un centre de tri avec mon école, et j’ai eu un vrai déclic. En rentrant, j’ai dit à mes parents qu’il fallait absolument qu’on commence à recycler ! J’ai donc grandi avec cette volonté de faire une différence. Le changement climatique est vraiment l’un des sujets de ce siècle, et je pense que nous pouvons tous agir à notre niveau. J’encourage d’ailleurs les étudiants à s’y intéresser. C’est un réel secteur d’avenir, et un très bon moyen de donner du sens à sa carrière.


EDHEC INTERNATIONAL BBA BAC +4

Nanthida KAEWRADEE Lycée Français de Hong-Kong 2016 EDHEC International BBA 2020 EDHEC MSc in Marketing Management 2021 (7ème mondial)

+200 anciens des lycées français à l’étranger en 1ère année du BBA 50% d’internationaux dans les parcours enseignés en anglais N°1 en France (classement L’Etudiant 2021, Challenges 2020) avec 70% de mentions Bien et Très Bien au bac 2020

BBA.EDHEC.EDU


CÉCILE DAHOME PHNOM PENH CAMBODGE

130 missions effectuées depuis 2015 dans 12 pays différents. Des actions dans plusieurs secteurs : énergies propres, environnement, accès à l’eau et assainissement, agriculture et développement rural. Une vingtaine d’employés- 2 millions de dollars de chiffre d’affaires depuis 2015.

BASED IN CAMBODIA FOR 10 YEARS NOW, Cécile Dahome is specialized in the management of development aid projects in Asia and Africa. At only 26 years old, revolted by a number of issues, she ‘understood that this life would not be enough for me and that I had to act and find a way to use my skills to work for a world more respectful of man and nature.’ She created the company Sevea in Cambodia in 2011. Her company supports the economic activities of companies involved in sustainable development by performing consulting missions and developing programs for incubation, innovation and access to finance.


23 INSTALLÉE AU CAMBODGE depuis maintenant 10 ans, Cécile Dahome est spécialisée dans la gestion de projets d’aide au développement en Asie et en Afrique. Son entreprise Sevea, créée en 2011, soutient les activités économiques d’entreprises impliquées dans le développement durable.

COMMENT VOUS ÊTES-VOUS LANCÉE DANS L’ENTREPRENEURIAT SOCIAL ?

SEVEA EST UNE ENTREPRISE EXTRÊMEMENT NOVATRICE, QUELLES SONT SES VALEURS ET SES MISSIONS ?

Diplômée de deux écoles d’ingénieur en France et au Brésil, j’ai commencé ma carrière en tant que consultante dans les secteurs de l’énergie et de la finance. A 26 ans, révoltée par tout un nombre de problématiques, j’ai compris que cette vie ne me suffirait pas et que je devais agir et trouver une manière de mettre à profit mes compétences pour œuvrer à un monde plus respectueux de l’homme et de la nature. Lorsque j’ai découvert l’entrepreneuriat social, j’ai compris que de nouvelles opportunités pouvaient s’ouvrir à moi. J’ai entamé des démarches afin de trouver une façon d’intégrer à mon métier initial des pratiques plus éthiques et responsables.

Sevea réalise des missions de conseil ayant toutes un objectif d’intérêt général. Nous intervenons auprès du secteur privé comme public et auprès d’acteurs nationaux et internationaux. Notre cœur de métier repose sur notre capacité à faire le lien entre tout type d’acteurs, qu’il s’agisse de fermiers, des membres du gouvernement, d’ONG, d’entreprises ou des institutions de financement. C’est le fait d’interagir à ces différentes échelles qui fait la différence. Nous avons aussi un projet de village solaire, débuté en 2015, qui a permis d’électrifier un village entier. Dans ce projet, nous testions des technologies innovantes puis nous nous chargions de mesurer les impacts et ainsi les dynamiques que cela pouvait engendrer à l’échelle d’un village. Les résultats sont là : après plusieurs années, ces villages sont encore électrifiés.

POURQUOI AVOIR CHOISI LE CAMBODGE POUR MONTER VOTRE PROJET ?

Après trois mois de bénévolat en Afrique, j’ai entrepris un long périple de 2 ans pendant lequel j’ai traversé 11 pays asiatiques dans le cadre d’un projet qui faisait des études et de l’accompagnement d’entreprises sociales dans les domaines de l’eau et de l’énergie. A l’issue de cette « étude-action », nous avons choisi le Cambodge avec Cyril Monteiller. Etre entrepreneur étranger au Cambodge a plusieurs avantages comme le fait d’être propriétaire de son entreprise. Faisant partie des pays à revenus faibles et intermédiaires, les enjeux de développement y sont très importants, ce qui offre un horizon d’activités très intéressant pour les personnes qui, comme moi, sont animées par ces questions.

QUELS SONT VOS PROJETS POUR SEVEA ?

Sevea co-organise le premier concours d’efficacité énergétique au Cambodge, CEE Comp. Il a vocation à faire diminuer la consommation d’énergie dans les bâtiments grâce à la mise en œuvre de mesures d’efficacité énergétique comme le changement des comportements et l’amélioration de la gestion des systèmes énergétiques existants. Sevea s’investit aussi actuellement dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin dans le monde universitaire. Nous proposons, par exemple, des programmes de mentoring et une compétition de business plan en petites équipes d’étudiantes.


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RÉSIDE ÉTUDES :

LES RÉSIDENCES SERVICES POUR FAVORISER LE LIEN SOCIAL AU-DELÀ D’ÊTRE DES INVESTISSEMENTS DE CHOIX, les résidences services sont aussi une réponse à des problématiques sociales, comme nous l’explique Marion Fougeret, conseillère en investissement chez Expat Invest by Réside Études.

POUVEZ-VOUS NOUS PRÉSENTER RÉSIDE ÉTUDES ?

Le groupe Réside Études est promoteur et gestionnaire-exploitant de résidences urbaines avec services depuis 30 ans. Ce double métier nous permet d’accompagner les propriétaires avec un investissement clé en main, et de proposer aux locataires des habitations de qualité, avec une gestion optimale. Aujourd’hui, l’offre du groupe représente 250 résidences, soit 34 000 logements partout en France : des résidences étudiantes, des résidences seniors, et des apparthotels. COMMENT LES RÉSIDENCES SENIORS FAVORISENT-ELLES L’INCLUSION SOCIALE ?

Les résidences seniors avec services s’adressent à des seniors autonomes, valides ou semi-valides. C’est en quelque sorte un logement intermédiaire entre l’habitation classique et l’EHPAD. Il y a aujourd’hui de plus en plus de seniors autonomes, qui ont envie de liberté et d’indépendance pour profiter de cette période de vie. C’est pourquoi Réside Études a créé Les Girandières et Palazzo, des résidences seniors, situées pour la plupart au cœur des villes, et qui regroupent 7 000 logements, du studio au 3 pièces, équipés, meublés, prêts à vivre et personnalisables.

Les résidents possèdent leur propre appartement, et ont aussi accès à plusieurs services et activités : arts plastiques, gym douce, visites culturelles, soirées jeux, chorale, couture, salon de coiffure, espace de forme, restaurant…Et les animaux de compagnie sont même acceptés ! Tout cela permet aux résidents de garder leur autonomie, de nouer des amitiés et d’éviter l’isolement et la rupture sociale, au sein d’un cadre sécurisé. POURQUOI LES RÉSIDENCES ÉTUDIANTES RENCONTRENTELLES CE SUCCÈS ?

Chaque année, le nombre d’étudiants augmente, et les offres locatives ne couvrent que 14 % de la demande. Chez Réside Études, la résidence étudiante est un marché historique, qui a débuté en 1989, et qui regroupe aujourd’hui 19 000 logements. Ce sont des studios meublés situés près des universités, pensés pour les étudiants et adaptés à leur budget. Il y a un service d’accueil, une laverie, une salle de sport, des services de ménage, une salle de petit-déjeuner et d’espace de travail… Ces résidences répondent aux besoins de la vie étudiante, avec un réel confort de vie. Les parents sont quant à eux rassurés de savoir que leurs enfants vivent dans un environnement adapté et sécurisé.


INVESTISSEMENT IMMOBILIER LOCATIF MEUBLÉ EN FRANCE

DEUX MARCHÉS DYNAMIQUES ET PORTEURS : LES RÉSIDENCES SENIORS ET ÉTUDIANTS

UN PLACEMENT RENTABLE ET PÉRENNE

Penser à demain, c’est comprendre les enjeux sociétaux d’aujourd’hui. Les seniors doivent pouvoir garder leur autonomie afin d’éviter l’isolement et la rupture sociale. Les étudiants, toujours plus nombreux, font quant à eux face au manque de logements décents. Nos résidences pour seniors et étudiants sont conçues pour répondre parfaitement à cette double attente croissante. Pour nos investisseurs, ce sont des produits d’investissement pérennes et porteurs de valeurs indispensables pour une meilleure vie en société.

UNE FISCALITÉ AVANTAGEUSE A VEC LE STATUT DE LMNP

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rgcgroup.paris – Octobre 2021 – Document non contractuel. Crédits photos : IStock

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CHRISTOPHE BAILHACHE

SYDNEY AUSTRALIE

25% de la biodiversité marine se développe dans les coraux. 40 à 50% des récifs coralliens ont disparu. Selon les prédictions, 90% des récifs coralliens auront disparu d’ici à 2050. Lauréat 2020 du trophée Innovation des Trophées des Français de l’étranger .

CHRISTOPHE BAILHACHE CO-CREATED UNDERWATER EARTH IN SYDNEY. Thanks to his high-technological camera, he travels the globe and photographs the seabed. These images are used for the Google Street View of the Oceans but also to feed scientific research. He intends to protect the oceans by broadcasting the beauty of corals around the world. ‘ A photograph is sometimes worth more than words’ he explains, ‘we strongly believe in its ability to amplify empathy ’.


27 CHRISTOPHE BAILHACHE a relevé le pari d’emmener les habitants du monde entier sous les eaux pour y découvrir les merveilles des océans. Avec Underwater Earth, il photographie les barrières de corail en Australie avec une caméra d'une technologie encore jamais égalée.

COMMENT ÊTES-VOUS DEVENU PLONGEUR EN AUSTRALIE ?

COMMENT FONCTIONNE VOTRE ORGANISATION ?

Je me suis installé en Australie en 2000. Passionné d’images et plongeur aguerri, j’ai plongé pendant des années avant de décider à 40 ans de m’y consacrer entièrement en quittant mon travail commercial. L’Australie est propice au changement de vie et vivre là m’a permis de me rapprocher des plus grandes barrières de corail qui se trouvent en Australie et en Nouvelle Calédonie.

Avec notre caméra unique au monde, nous capturons des clichés sous-marins en 360° rapidement sur de grandes distances. Nos photographies ont deux buts : le premier est scientifique. La prise de vue sous marine en 360° est reliée aux données scientifiques et les données sont mises à disposition gratuitement sur notre site Global Reef Record. Le deuxième but est de faire des photos avec un regard plus artistique pour qu’elles soient notamment utilisées par le Google Street View Ocean. Une photographie vaut parfois plus que des mots. Les nôtres voyagent et ont touché le public du monde entier. Nous croyons fermement en sa capacité à susciter l’empathie.

COMMENT EST VENUE L’IDÉE DE CRÉER UNDERWATER EARTH ?

Cette organisation a été créée sur le constat que peu de gens se souciaient des océans, de leur santé et de leur dégradation. Au cours des cinquante années précédentes, nous avons déjà perdu plus de 40 à 50% des récifs coralliens alors qu’ils sont le poumon des océans et donc de la terre. Même s’ils ne représentent que 0,1% de la surface de la planète, 25% de la biodiversité marine s’y développe. Une des plus grandes menaces à laquelle les coraux et les océans font face est qu’ils sont invisibles. Loin des yeux, loin du cœur. Plus de 99% des gens n’ont jamais plongé et ne plongeront sans doute jamais. L’idée était de révéler les océans au plus grand nombre et à grande échelle pour susciter une prise de conscience globale, non seulement sur la beauté de l’environnement et sa fragilité mais aussi sur son importance pour la vie sur terre.

COMMENT CHOISISSEZ-VOUS LES LIEUX PHOTOGRAPHIÉS ?

Pour choisir où prendre ces clichés, il y a eu plusieurs approches. La première est la collaboration avec les scientifiques qui nous suggèrent des zones coralliennes à visiter d’importance scientifique majeure. Nous avons aussi des demandes pour divulguer un certain nombre d’environnements merveilleux avec une biodiversité cruciale qui doivent être protégés. Nous avons pu nous rendre dans des endroits excessivement reculés tels que l’Atoll de Palmyra, où l’accès est interdit et où seule une poignée de scientifiques se rendent chaque année. Grâce à nos photographies, aujourd’hui tout le monde peut s’y rendre en plongée virtuelle et cela, sans impact écologique.


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COLINE DEBAYLE

LE CHANGEMENT PAR L’INVESTISSEMENT

FACE À L’URGENCE CLIMATIQUE, un groupe de jeunes entrepreneurs français a lancé le premier fonds d’investissement citoyen, Time for the Planet. Ils souhaitent lever 1 milliard d’euros pour financer 100 entreprises qui innovent pour le climat. Entretien avec Coline Debayle, co-créatrice du projet.

POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT LE CHOIX D’AGIR PAR LE BIAIS D’ENTREPRISES RENTABLES ?

Il est impossible de convaincre 7 milliards d’êtres humains de changer radicalement de mode de vie en 1020 ans. Nous avons cherché ce sur quoi nous pouvions avoir des leviers. Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC, nous a appris qu’en tant que citoyen, trois possibilités s’offrent à nous : la régulation, qui se fait par la loi et donc par le vote, la sobriété, qui se fait en changeant de comportement, et l’innovation, qui n’est pas forcément déployée à grande échelle et reste généralement coincée dans les laboratoires parce que les scientifiques ne sont pas toujours de bons entrepreneurs. C’est ce que nous savons faire et nous avons donc choisi ce levier pour agir. Il est important que les projets que nous montons soient rentables. Ils doivent pouvoir avoir leur carburant propre pour alimenter leur déploiement à l’échelle internationale sans dépendre de subventions. POURQUOI EXIGEZ-VOUS QUE TOUS LES BREVETS DES ENTREPRISES QUE VOUS FINANCEZ SOIENT OPEN-SOURCE ?

Notre objectif est de lever progressivement 1 milliard pour financer 100 entreprises contre les gaz à effet de serre. Mais nous ne voulons pas nous limiter à créer 100 entreprises, nous voulons créer 100 marchés. Pour ce faire, il faut permettre à n’importe qui de copier les en-

treprises que l’on crée et donc que les brevets soient open-source. QUELLES SONT LES MOTIVATIONS QUI POUSSENT LES ACTIONNAIRES À INVESTIR CHEZ VOUS ?

Contrairement à une performance financière, nous proposons une performance environnementale. Chaque année, les actionnaires peuvent savoir combien de tonnes de CO2 n’ont pas été émises grâce à leur investissement et leur argent travaille à autre chose qu’à générer de l’argent. Il ne s’agit pas d’un don à une association, les actionnaires sont copropriétaires du projet avec nous et peuvent également voter à la sélection des projets. ENVISAGEZ-VOUS DE VOUS EXPORTER ?

Nous avons déjà des actionnaires de plus de 34 pays dans le monde. Au sein de la « Galaxie de l’action », un système que nous avons mis sur pied pour que tout le monde puisse passer à l’action en apportant ses compétences professionnelles et personnelles, nous avons plus de 3 500 bénévoles. Parmi eux, des Italiens ont proposé de faire la traduction et d’animer les réseaux sociaux dans leur langue mais nous n’avons pas encore de véritable stratégie de pilotage au sein des pays. Cela permet pour l’instant de travailler la notoriété et préparer le terrain pour notre future expansion.


Nous avons à cœur de faire de la scolarité de votre enfant une réussite Depuis 1885, notre mission est de conduire chaque élève vers la réussite, grâce à une grande rigueur imposée dans les apprentissages et le souci constant de l’excellence.

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NAOMI FAGLA MEDEGAN

PORTO NOVO BÉNIN

6 tonnes de déchets plastiques et 5,5 tonnes de déchets polystyrènes sortis des rues de Porto-Novo. Plus de 1 000 € de compléments de revenus reversés aux ramasseurs d’ordure. 12 emplois pérennes créés. Lauréate Trophée Social et Humanitaire du Trophée des Français de l’étranger. Premier Prix Terre de Femmes 2021 de la fondation Yves Rocher.

NAOMI FAGLA-MEDEGAN CREATED ‘GBOBÈTÔ ’ IN 2018. Her association creates long-term activities through the recover and reuse of waste in Benin : ‘Waste are a real environnemental problem for the Beninese cities, but if you do it well, you can use it as raw material for energy or create employment ’. Gbobètô relies on informal workers to produce waste-based briquettes that are used as combustible, or produce crushed-plastic that they sell to ethically-engaged industrial firms in Africa. They also conduct actions to raise awareness about waste collection and sorting in schools.


31 GBOBÈTÔ est le nom donné aux ramasseurs d’ordures en goun-gbé, le dialecte local majoritaire au Bénin. C’est aussi le nom de l’association créée par Naomi Fagla-Medegan, lauréate du Trophée Social et Humanitaire des Français de l’étranger, qui s’appuie sur ces acteurs informels pour créer des activités pérennes autour de la valorisation des déchets.

POURQUOI VOUS ÊTRE INSTALLÉE AU BÉNIN ?

Je suis Franco-Béninoise et mon père m’a fait découvrir le Bénin lors d’un voyage quand j’avais 16 ans. Ça a été un coup de foudre qui m’a amenée à orienter tous mes choix d’études et de carrière vers le Bénin. J’avais l’idée qu’un jour je reviendrai pour mener un projet à impact positif dans le pays de mes origines paternelles. En suivant le programme Europe Afrique de Sciences Po, j’ai pu choisir un programme sur les problématiques urbaines dans les pays en développement. QUELLES SONT LES ACTIONS MENÉES PAR GBOBÈTÔ ?

Notre activité consiste à essayer de monter des filières de valorisation. Nous allons commercialiser une briquette, fabriquée à partir de déchets qui permettrait aux ménages de faire des économies de 20 à 40% sur leur facture énergétique. Nous avons une filière plastique qui récupère les déchets qui sont transformés en broyat pour être revendus à des industries du continent, sélectionnées pour leur engagement éthique. Nous menons aussi un programme de sensibilisation dans les écoles avec déjà plus de 10 000 écoliers touchés. Nous les sensibilisons à la pollution parce que le réflexe de jeter par terre ce qu’on a à la main est encore très présent. EN QUOI LE TRI DES DÉCHETS EST-IL UN ENJEU MAJEUR EN AFRIQUE ?

Pour l’instant, les métropoles africaines produisent beaucoup moins de déchets que le monde occidental mais le problème réside dans le fait que les réseaux pour les collecter et les recycler sont embryonnaires. La question des moyens est aussi problématique car les familles sont souvent très pauvres, donc financer un service public de

collecte et de valorisation est compliqué. Je me suis dit qu’à mon échelle j’allais expérimenter des choses. L’idée était d’arriver à créer un modèle, qui pourrait ensuite être répliqué plus largement avec l’aide des autorités. AVEZ-VOUS RENCONTRÉ DES DIFFICULTÉS EN TANT QUE FEMME À MONTER VOTRE ASSOCIATION EN AFRIQUE ?

Les gens me prennent un peu de haut parce que je suis une femme mais surtout parce que je suis jeune. Au Bénin, la culture est très hiérarchique. Les vieux ont toujours raison. Ce qui m’a beaucoup aidée, c’est qu’on m’a accordé davantage de crédibilité car je suis considérée comme une « blanche », bien que je sois métisse. Je pense aussi que les résultats parlent d’eux-mêmes. L’association a vu le jour en 2019 et en 1 an, nous avons fait plus que certaines ONG dirigées par des hommes qui sont au Bénin depuis 15 ans. QUELS SONT LES FUTURS PROJETS DE L’ASSOCIATION ?

Nous souhaitons renforcer nos partenariats avec les autorités, puisque ce sont elles qui sont censées être en charge de la gestion des déchets. Nous voulons que les personnes que nous accompagnons deviennent de vrais entrepreneurs du recyclage. Nous souhaitons leur présenter des propositions sur la façon de créer des filières de tri qui seraient vraiment bénéfiques pour la population et notamment pour les plus démunis. Nous préparons aussi avec eux, un dispositif innovant pour mettre en place des unités de tri au niveau des points de regroupement des déchets. Nous voulons que les personnes que nous accompagnons deviennent de vrais entrepreneurs du recyclage.


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SACHA LAZIMI

AVEC PAS MOINS DE 40 MILLIONS D’UTILISATEURS à travers le monde, le réseau social français Yubo fait un véritable carton à l’étranger. Différente des plateformes de messagerie classiques, l’application se démarque par sa manière d’améliorer l’interaction entre les jeunes de la génération Z.

Finie la génération Y, aux oubliettes la génération X : place à la génération Z. C’est en tout cas la ligne de conduite du réseau social Yubo, et de son CEO et co-fondateur, Sacha Lazimi. Reproduire la manière dont les gens communiquent et socialisent dans la vraie vie, c’est l’objectif annoncé du réseau social, « ajoutez à cela le pouvoir de la technologie qui permet aux utilisateurs de se connecter instantanément avec un groupe de personnes qui leur correspond, et de la manière la plus sécurisée possible », décortique Sacha Lazimi. Née il y a 5 ans, l’application Yubo est arrivée en plein avènement des mastodontes des applications de messagerie que l’on connaît aujourd’hui. Pourtant, les co-fondateurs ne veulent pas entendre parler de concurrence. « Ces applications sont tournées autour du contenu, de la performance et des comportements individualistes, lance Sacha Lazimi, en clair, tout ce qui s’échange sur ces plateformes sont des likes, des vues et des commentaires. » Et c’est ce que voulait à tout prix éviter Yubo. Au contraire, la découverte de personnalités et l’ouverture d’esprit sont des spécificités du réseau français, « c’est ce qui nous différencie, Yubo accorde beaucoup d’importance à ne pas laisser de place à l’individualisme insiste-t-il, c’est en ce sens que nous ne sommes

pas en compétition, nous sommes là en complément et permettons de répondre à d’autres besoins. »  L’application ne compte pas moins de 40 millions d’utilisateurs à travers le monde. Et les créateurs entendent bien faire augmenter ce chiffre. Pur produit de l’innovation française, Yubo a dans un premier temps été développé en anglais. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard quand on suit la logique des choses, « puisque la cible correspondait à de nombreux utilisateurs de Snapchat, nous avons regardé où est-ce que l’application était bien implantée », justifie Sacha Lazimi. Avec un tel succès outre-Atlantique et outre-Manche, ouvrir des bureaux à Jacksonville et à Londres sonnait comme une évidence. «  Nous allons potentiellement en ouvrir un à New-York et dans d’autres pays en fonction de nos collaborateurs  », s’enthousiasme Sacha Lazimi. Mais Yubo ne veut pas s’arrêter là et ne cache pas ses autres ambitions internationales. « Nous voulons étendre notre champ d’action et avons quelques idées en tête, assure Sacha, la croissance a été forte en Amérique latine ces derniers mois, elle a été la troisième région la plus active du groupe pendant le confinement. » L’Amérique du Sud intéresse donc, mais aussi le marché asiatique avec le Japon, Taiwan ou les Philippines en première ligne.


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ANNE FORNIER

BARCELONE ESPAGNE

1 Volcano Active Shop à Barcelone. 60 volcans entrent en éruption chaque année. 500 millions de personnes vivent sous la menace directe d’un volcan. 3 objectifs du développement durable des Nations unies remplis par la fondation.

ANNE FORNIER IS A GEOPHYSICIST, specialized in volcanic risk management. More than 500 million people live under the direct threat of one of the 1600 active volcanoes on Earth. The Volcano Active Foundation works on risk prevention and evacuation of these areas in case of eruption, education on these issues as well as the preservation of biodiversity in volcanic ecosystems and the conservation of intangible heritage related to volcanoes. ‘It is obvious that it is impossible to prevent volcanic eruptions, but it is possible to limit their devastation’ explains Anne Fornier.


35 GÉOPHYSICIENNE, Anne Fornier a créé depuis Barcelone la Volcano Active Foundation, une fondation spécialisée dans la gestion des risques volcaniques. Son principe : puisqu’une éruption ne pourra jamais être empêchée, nous pouvons l’anticiper pour en limiter les conséquences. Plus de 500 millions de personnes vivent sous la menace directe des quelque 1500 volcans actifs sur Terre.

COMMENT ÊTES-VOUS DEVENUE VOLCANOLOGUE ?

Par le plus grand des hasards, je suis entrée en fac de géographie et me suis spécialisée en géophysique et géomorphique. J’ai été passionnée par le fait d’en apprendre plus sur ce sol que nous foulons tous les jours. Suite à un événement personnel, j’ai dû me rendre sur l’île de la Réunion en 1998. Par un coup du sort, j’y ai vécu en direct l’éruption du Piton de la Fournaise. J’en ai fait mon sujet de mémoire. POURQUOI S’INTÉRESSER À LA GESTION DES RISQUES VOLCANIQUES ?

Il y a 20 ans, je m’étais orientée sur la découverte et la recherche au niveau du monde volcanique. Je voyageais et visitais des volcans en éruption. Au fil du temps, j’ai pris conscience qu’au-delà de ces volcans, il y avait des populations qui vivaient aux alentours et pour qui les risques étaient réels. Personne ne les protégeait puisque les volcanologues s’intéressaient uniquement aux mécanismes du volcan. Il est évident qu’il nous est impossible d’empêcher les éruptions volcaniques, par contre, il est possible d’en limiter les ravages. A QUELS RISQUES SONT EXPOSÉES CES POPULATIONS ?

Un volcan qui entre en éruption expose à plusieurs problématiques. Il peut y avoir des coulées de lave ou des nuées ardentes, des avalanches de gaz et de cendres qui vont jusqu’à 600 km/h. S’il y a beaucoup de cendres,

elles peuvent faire effondrer des maisons. Les eaux dans les nappes phréatiques peuvent être contaminées et il peut y avoir des pluies acides. Même sans entrer en éruption, un volcan actif peut exposer à différents risques. A savoir qu’un volcan peut rester actif pendant 10 000 ans, sans qu’il y ait d’éruption. Dans ce cas-là, en interne, il y a des gaz qui contaminent les sols. Le volcan peut aussi engendrer de petits séismes, généralement peu violents, mais qui peuvent créer des tsunamis. QUELS SONT LES SECTEURS D’INTERVENTION DE LA VOLCANO ACTIVE FOUNDATION ?

Notre action se fait sur trois grands axes. Le premier agit sur la réduction du risque et des désastres. Nous aidons les scientifiques locaux à travailler sur la prévention, l’évacuation et la vulnérabilité. Notre deuxième axe agit sur la divulgation et l’éducation avec des Volcano School. Nous enseignons à des enfants et des adultes les spécificités du monde volcanique. La troisième partie est la Volcano Care qui agit sur la préservation de la biodiversité dans les écosystèmes volcaniques, qui abritent de nombreuses espèces endémiques et sont les plus fertiles au monde. Notre organisation agit aussi sur la préservation et la conservation du patrimoine immatériel lié aux volcans des populations vivant sur ces sites volcaniques. Nous agissons au niveau international, principalement en Afrique, mais aussi au Mexique.


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la banque qui accompagne les expatriés. Chez BRED Espace, un conseiller dédié à la clientèle internationale est à vos côtés pour vous offrir un service sur mesure.

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CHEZ BRED ESPACE, COMMENT ACCOMPAGNEZ-VOUS LES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER ?

Nous avons à cœur d’offrir aux expatriés un parcours sans couture pour qu’ils puissent gérer leur compte sereinement, comme s’ils étaient en France. C’est avant tout l’accompagnement de nos conseillers bancaires qui fait la différence. Chaque client expatrié est suivi par un conseiller dédié, qui connaît son histoire et ses problématiques. Nos clients bénéficient bien sûr des avantages d’une banque 100% en ligne, pour gérer leurs opérations du quotidien en toute autonomie. POUVEZ-VOUS PARTAGER AVEC NOUS DES HISTOIRES DE VOS CLIENTS EXPATRIÉS ?

Elles sont belles et nombreuses et pour certaines complexes. Nous suivons par exemple un expatrié français qui travaille pour une ONG en Afrique, et dont la famille réside en Asie. Il est donc toujours en déplacement. Sa conseillère, Uta, connaît par cœur sa situation et anticipe ses contraintes, croissantes ces derniers mois avec la COVID. Hélène, une de nos conseillères patrimoniales, accompagne depuis plus de dix ans une famille d’expatriés en

Amérique latine. Les parents sont aujourd’hui rentrés en France, tandis que les enfants vivent encore à l’étranger. Toute notre équipe suit la famille dans ses péripéties  ! C’est finalement cette relation humaine personnalisée, pérenne et de proximité qui nous anime. POUVEZ-VOUS NOUS PARLER DE L’OFFRE D’ÉPARGNE ISR DE LA BRED ?

Nos clients souhaitent de plus en plus donner du sens à leur épargne. C’est ce qui a incité notre filiale d’asset management Promepar à créer le fonds BRED Sélection ISR. Pour rappel, les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) sont des placements qui visent à concilier performance économique, impact social et environnemental en finançant des acteurs du développement durable. Cette initiative s’inscrit dans les valeurs mutualistes de la BRED : une partie des frais de gestion est reversée à des associations, et Promepar vote au sein des conseils d’administration des fonds, pour garantir une gestion en adéquation avec ces valeurs. En ligne, en agence, en France ou à l’étranger, la BRED fait rayonner ses valeurs coopératives, au service de ses clients et de ses territoires.


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EN JANVIER 2001, j’ai rédigé et envoyé depuis ma chambre la première newsletter à une centaine d’amis et connaissances à Mexico où j’étais expatrié depuis bientôt trois ans avec Christelle, mon épouse. J’étais loin de m’imaginer que 20 ans plus tard vous seriez plus de 1,5 millions chaque mois à consulter le site. lepetitjournal.com a bien grandi grâce à vous chères lectrices et chers lecteurs. Grâce à votre fidélité, vos suggestions, remarques, et votre bienveillance envers nous. Notre mission est d’être le plus proche de vous et vos préoccupations, dans vos pays de résidence. La proximité avec vous est notre credo et vous nous le rendez bien. De fait, lepetitjournal.com ne serait rien sans son réseau de partenaires indépendants. Madrid, Bucarest, Budapest, Berlin, Milan, Shanghai, Hong Kong… 14 éditions en 2010, 70 éditions partout dans le monde en 2021 ! Merci et bravo à tous nos formidables partenaires indépendants qui réalisent un travail exceptionnel pour vous informer au quotidien, au plus près, en publiant plus de 25 000 articles par an ! En 2008, nous avons investi un bureau commun à Bangkok… chez Pierre Queffelec ! Chacun son étage et l’arrivée dans mes équipes de Damien Bouhours, aujourd’hui notre directeur de la rédaction et des partenariats, et de Marie-Pierre Martin, notre directrice éditoriale pendant 10 ans. Parallèlement, l’activité s’est développée en France. En 2009, Erwann Guillaume, notre directeur commercial associé, a rejoint l’aventure seul à Paris, à l’époque dans le bureau de nos amies de femmexpat.com.

Aujourd’hui, nous sommes une équipe de 8 personnes en France qui s’emploient à produire des contenus, fortifier le réseau, et donner satisfaction à nos nombreux clients. En France et dans le monde entier, nos partenaires annonceurs font confiance à notre professionnalisme et notre engagement pour leur permettre de communiquer au mieux auprès du public français expatrié. Je voudrais les remercier bien sincèrement, car sans eux lepetitjournal.com n’existerait pas non plus. A mon retour en France en 2011 après 13 ans d’expatriation, j’ai été frappé de constater que les Français de l’étranger étaient des étrangers en France, dans leur propre pays. Dépeints comme des caricatures sous les cocotiers, réduits au rang d’exilés fiscaux, les expatriés sont méconnus dans leur diversité et pour la richesse de leurs parcours. C’est pourquoi en 2013 nous avons, avec le soutien de la ministre Hélène Conway Mouret, lancé les premiers Trophées des Français de l’étranger. Cette année, nous célébrerons les 9e Trophées au quai d’Orsay afin de mettre en lumière ces Français aux parcours exceptionnels dans le monde entier. Les Trophées ont aussi été déclinés en régions, à Singapour, Dubai, Madrid, Hong Kong et le seront à nouveau en 2021 ! En 2001, Google avait un an, l’iPhone n’était pas né, Facebook n’existait pas, Skype n’existait pas, Wikipedia non plus, Instagram itou, Snapchat, Tik Tok n’en parlons pas. Aujourd’hui toutes ces marques font partie de notre quotidien. Avec l’ensemble des équipes lepetitjournal. com, nous sommes fiers de partager le quotidien de nombreux Français de l’étranger et francophones dans le monde entier. Merci, bon anniversaire et longue vie lepetitjournal.com  !


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FRANCE INTERNATIONAL

1992-1996 : élaboration des cartes du génome humain. Les maladies génétiques rares sont au nombre de 7 000. Les maladies génétiques rares touchent 3 millions de Français et 30 millions d’Européens. Une thérapie génique lancée en 2021 pour les malades de la Myopathie de Duchenne : 2 500 personnes en France.

GÉNÉTHON IS A LABORATORY OWNED BY THE AFM-TÉLÉTHON, dedicated to the research and elaboration of treatments against rare genetic diseases. Généthon was the first to map the human genome, and recently developed, thanks to genetic therapy, a treatment against Duchenne’s myopathy. ‘ The main stake in genetic therapy is being able to produce in France ’, says Frederic Revah director of Généthon.


41 GÉNÉTHON est le laboratoire de l’AFM-Téléthon dédié à la recherche et à l’élaboration de traitements contre les maladies génétiques rares. Premier à avoir cartographié le génome humain, le laboratoire a récemment mis au point, grâce à la thérapie génique, un traitement contre la myopathie de Duchenne. Frédéric Revah, son directeur, revient sur ce procédé innovant.

QUEL EST L’OBJECTIF DE GÉNÉTHON ?

Généthon est le laboratoire créé par l’AFM-Téléthon en 1990. Il a comme objectif de développer des traitements pour les maladies génétiques rares, qui concernent près de 3 millions de patients en France, et 30 millions en Europe. L’ADN qui est dans nos cellules est une molécule chimique constituée de 3 milliards d’unités élémentaires. Les variations d’ADN sont naturelles, ce qui fait nos différences. Si une mutation touche une zone du gène ou essentielle au fonctionnement de la cellule, cela provoque une maladie génétique. EN QUOI CONSISTE LA THÉRAPIE GÉNIQUE ?

Etablir les premières cartes du génome humain entre 1992 et 1996 nous a permis d’aller beaucoup plus vite dans l’identification du gène responsable d’une mutation génétique. Nous sommes ensuite passés à la thérapie génique, qui consiste à apporter aux cellules malades une copie normale du gène muté, un morceau d’ADN, de manière à compenser les effets de la mutation. Le produit de thérapie génique est un gène thérapeutique, couplé à des composantes de virus, qui permettent à ce gène de pénétrer dans les cellules. COMMENT S’ORGANISE LA COOPÉRATION POUR LA RECHERCHE À L’INTERNATIONAL ?

Dans le cas de la myopathie de Duchenne, une maladie dégénérative des muscles qui touche exclusivement les garçons, nous avons collaboré avec l’University College de Londres. Nous avons créé une forme réduite du gène

muté et traité le premier patient en mars, en France. Cet essai clinique devrait continuer pendant quatre à cinq ans, en France, mais également en Angleterre, aux Etats-Unis et en Israël. Nous faisons aussi ce travail en co-développement avec une société de Biotech américaine, Sarepta Therapeutics, qui co-finance le développement. Il est très important pour nous de trouver des partenaires industriels pour accélérer le développement. EN QUOI CONSISTE VOTRE PLATEFORME PHARMACEUTIQUE INDUSTRIELLE YPOSKESI ?

Les médicaments de thérapie génique sont extrêmement compliqués à produire. Il y a des technologies spécifiques, une innovation nécessaire, et un risque de pénurie. Si nous n’avions pas créé notre propre plateforme, YposKesi, en 2016, nous ne pourrions pas faire d’essais cliniques. L’enjeu crucial autour de la thérapie génique est d’avoir les moyens de produire en France. QUEL RÔLE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PEUT-ELLE JOUER DANS L’ÉLABORATION DE TRAITEMENTS ?

Nous avons signé un partenariat avec WhiteLab Genomics, un spécialiste français de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, nous utilisons comme vecteurs des composantes de virus naturelles, en particulier des virus adéno-associés, pour lesquels il existe différentes classes et sérotypes. L’ IA nous permet d’exploiter au mieux toute l’information, afin de concevoir et proposer de nouvelles stratégies et de nouveaux vecteurs.


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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, AU CŒUR DES ENGAGEMENTS D’UNILASALLE QUE CE SOIT À TRAVERS SES FORMATIONS OU SA VIE ÉTUDIANTE, UniLaSalle place le développement durable au cœur de ses engagements. Geoffroy Belhenniche, Directeur du développement durable du Groupe UniLaSalle, nous en dit plus.

COMMENT UNILASALLE RÉPOND-ELLE À CES ATTENTES ?

Tout d’abord, nous demandons à tous les nouveaux arrivants de réaliser une fresque du climat, pour les sensibiliser aux enjeux climatiques. Avec notre dispositif « Innover - Entreprendre - Servir », nous invitons aussi les élèves à participer à la vie associative locale, en réalisant, a minima, 20 heures de bénévolat par an. De plus, grâce à notre programme d’échange à l’étranger, GO-LaSalle, les étudiants découvrent le développement durable dans un contexte très différent, aux Philippines par exemple, auprès des populations locales. Nous proposons des formations entièrement dédiées au développement durable : Bachelor Environnement et Développement Durable, diplôme d’ingénieur en Génie de l’Environnement… Pour ceux qui souhaitent travailler à l’international, il existe aussi des formations 100% en anglais à Rouen, telles que le programme d’ingénieur i-SAFE, le Bachelor in Green Ag Business, le MSc. Urban Agriculture and Green Cities ou le MSc. Agricultural and Food Data Management. Chez UniLaSalle, nous avons à cœur d’aider les étudiants à trouver un métier porteur de sens, dont ils soient fiers. C’est, selon nous, essentiel à l’épanouissement de chacun.

Ce constat, UniLaSalle l’a fait il y a plus de 10 ans à travers plusieurs engagements en faveur du développement durable (comme l’atteste le label DD&RS attribué à l’école).

RESES - Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire DD&RS – Développement Durable & Responsabilité sociétale

POUVEZ-VOUS NOUS PRÉSENTER UNILASALLE ?

UniLaSalle est une école d’ingénieurs créée il y a 170 ans. Elle regroupe 4 campus, à Beauvais, Rouen, Rennes et Amiens. L’école a pour ambition d’aider les étudiants à s’épanouir au niveau professionnel et personnel, et de les former aux enjeux environnementaux et sociaux du monde d’aujourd’hui, pour en faire des décideurs éclairés et responsables. QUELLE PLACE LES ÉTUDIANTS FRANÇAIS ACCORDENTILS AUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ?

Le RESES a mené une étude assez édifiante sur le sujet : 85% des jeunes se disent inquiets quant au changement climatique. De plus, pour 70% des étudiants, l’impact environnemental d’une organisation serait un critère dans la recherche d’emploi. Ils sont aussi nombreux (65%) à penser que tous les cursus devraient intégrer ces enjeux. Or, 69% des étudiants en entendent très peu parler dans leur enseignement.


EN CHIFFRES 3 800 étudiants

20 formations diplômantes

5 diplômes d’ingénieurs & 27 parcours de spécialisation

29 doubles diplômes

260 universités partenaires dans 58 pays

4 CAMPUS > AMIENS, BEAUVAIS, RENNES, ROUEN + de 1000 entreprises partenaires

480 salariés

20 000 Alumni

1 réseau mondial de 72 universités La Salle

Un catalogue de programmes dispensés en anglais ou en français

ÉTUDIEZ DANS UNE ÉCOLE À DIMENSION INTERNATIONALE

Formations d’Ingénieurs, Masters, Bachelors AGRONOMIE • ALIMENTATION & SANTÉ • ENVIRONNEMENT AGROALIMENTAIRE • GÉOLOGIE • ÉNERGIE • NUMÉRIQUE


VÉRONIQUE GLORIEUX

BERLIN ALLEMAGNE

18 tonnes de nourriture à la protéine d’insectes vendues en 2020 dans 10 pays européens. 3 lignes de produits alimentaires et 4 lignes de friandises commercialisées, 3 produits en cours de développement. Lauréate Trophée Innovation des Trophées des Français de l’étranger 2021.

VÉRONIQUE CO-FOUNDED EATSMALL IN 2018. Based in Berlin, her company markets dog food made from insect protein. This innovation has a positive impact on the planet by replacing meat with insects. It is also better for the health of dogs that regularly suffer from allergies. Being based in Berlin has allowed the young company to take advantage of its dynamic environment for entrepreneurship. Veronique and her associate now wish to expand internationally. Her goal : ‘Bring the insect protein from “niche” to “mainstream”.


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INSTALLÉE À BERLIN, Véronique Glorieux fonde EatSmall en 2017. L’entreprise de la Franco-Canadienne commercialise de la nourriture pour chiens à partir de protéine d’insectes. Une idée qui conjugue innovation et écologie pour le plus grand bonheur des maîtres et de leurs compagnons à quatre pattes.

COMMENT VOUS EST VENUE L’IDÉE DE FAIRE DE LA NOURRITURE POUR CHIENS À BASE D’INSECTES ?

Ayant été vétérinaire, la nutrition canine a toujours été une partie importante de mon travail. Avec les années de pratique, j’ai constaté que la nourriture avait beaucoup d’impact sur la santé des chiens. Principalement sur les allergies car 80% des chiens allergiques le sont à la protéine de viande. L’insecte est une protéine très complète qui satisfait complètement les chiens qui souffrent d’allergie. L’insecte a en plus l’avantage d’être écologique. Son élevage consomme très peu d’énergie, de nourriture et d’eau, et l’émission de gaz à effet de serre est quasi nulle. L’impact d’une nourriture à base d’insectes est très grande puisque la nourriture pour animaux domestiques représente 20% de la production de viande, très néfaste pour l’environnement. AVEZ-VOUS FAIT FACE À DES RÉTICENCES ENVERS VOTRE PROJET ?

Il y a 4 ans, quand nous avons commencé, l’idée de produire de la nourriture à partir d’insecte était encore très nouvelle. Nous avons fait face à beaucoup de réticences. Mais aujourd’hui, de plus en plus de marques commencent à l’évoquer comme une source de nourriture, même pour les humains. La population commence à prendre davantage conscience des problèmes écologiques. Quand on propose des solutions, l’oreille devient plus attentive.

POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE VOUS INSTALLER EN ALLEMAGNE ?

J’ai suivi mon mari qui avait obtenu un poste à Berlin. Je n’ai pas pu reprendre mon activité de vétérinaire du fait de la barrière de la langue, et c’est pourquoi je me suis lancée dans l'entrepreneuriat. Quand j’ai lancé Eat Small, le fait d’être à Berlin a été positif car la ville est très internationale et aide beaucoup les start-up dans leur développement. J’ai pu bénéficier de ces aides pour lancer notre entreprise. Nous avons aussi remporté un concours organisé par l’IBB, la Banque d’Investissement de Berlin, qui nous a permis de gagner 50 000 euros pour notre projet au départ. QUELS SONT LES PROCHAINS PROJETS DE EATSMALL ?

Nous avons développé EatSmall avec l’idéal d’avoir un impact positif sur les problèmes climatiques. Notre but est donc de toucher le plus grand nombre de chiens possible. Nous voulons faire passer le statut de la protéine d’insectes de « niche » à « mainstream ». Nous avons déjà été approchés pour vendre en Amérique du Sud et en Asie, possiblement aussi au Canada. Nous allons intégrer un accélérateur de start-up pour faire une campagne de levée de fonds. Notre projet est de s’agrandir et de passer au niveau international. « Eat Small, Think Big ! »


C’EST EN INVESTISSANT AUJOURD’HUI QUE L’ON PRÉPARE LE MONDE DE DEMAIN EQUANCE Société par Actions Simplifiée au capital de 1 000 000 €. RCS Montpellier 481 936 425. Siège social : Bât. 25 Parc Club du Millénaire - 1025 rue Henri Becquerel CS 49521 - F-34961 MONTPELLIER CEDEX 2. Accueil Téléphonique : +33 (0)4 67 71 05 42 - Télécopie : +33 (0)4 67 65 85 37 Courriel : contact@equance.com - Site internet : www.equance.com - Immatriculé à l’ORIAS sous le n°07004820 (www.orias.fr) en qualité de Conseiller en Investissements Financiers (CIF), adhérent de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de patrimoine (CNCGP), association professionnelle agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) - Activités de Courtier d’assurance (COA) et Courtier en Opérations de Banque et en Services de Paiement (COBSP) catégorie « courtier », régulées par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) - Activité de transaction sur immeubles et fonds de commerce, titulaire de la carte professionnelle de transaction sur immeubles et fonds de commerce n° CPI 3402 2018 000 025 565 délivrée par la CCI de l’Hérault. Ne peut recevoir aucun fonds, effet ou valeur - Assurance RCP et Garantie Financière n°112 786 342 de la compagnie MMA.

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Equance, leader dans la gestion de patrimoine des Français de l’étranger LE STATUT DE NON-RÉSIDENT implique de modifier l’adresse de son passeport, de demander son inscription sur les listes électorales du consulat à l’étranger, de se désaffilier du régime de sécurité sociale français… Comment construire son patrimoine et le développer dans la perspective d’un retour en France ?

OLIVIER GRENON-ANDRIEU, PRÉSIDENT DU GROUPE EQUANCE, VOUS ANIMEZ RÉGULIÈREMENT DES CONFÉRENCES SUR LA THÉMATIQUE DE L’OPTIMISATION JURIDIQUE ET FISCALE DES NON-RÉSIDENTS FRANÇAIS. EXISTE-T-IL UNE CONVENTION FISCALE ENTRE LA FRANCE ET LE PAYS D’EXPATRIATION PERMETTANT D’ÉVITER LA DOUBLE IMPOSITION ?

Si l’on est non-résident fiscal, seuls les revenus issus de source française sont imposés. En fonction de la durée de l’expatriation et des nouvelles obligations fiscales afférentes aux pays d’expatriation, il est important de définir ses objectifs patrimoniaux pour choisir les supports de placement (français ou locaux) les plus appropriés.

POURQUOI INVESTIR DANS DES SUPPORTS DE PLACEMENT ISR ?

L’Investissement Socialement Responsable (ISR) permet de choisir des supports qui promeuvent des valeurs qui sont chères à l’épargnant. Equance a développé, depuis plusieurs années, une expertise pointue dans le domaine ISR. Nos clients souhaitent de plus en plus que leurs investissements concilient performance économique et impact social et environnemental. Tendance renforcée par la loi Pacte qui impose que les assureurs proposent au moins un fonds ISR dans l’offre financière de chaque contrat d’assurance-vie. Nous choisissons donc des supports performants qui promeuvent des valeurs qui sont chères à nos clients. EQUANCE RECRUTE : depuis 2005, Equance conseille

QUELS SUPPORTS D’ÉPARGNE SÉLECTIONNER AUJOURD’HUI ?

Les supports de placement dépendent évidemment de vos moyens, mais aussi de votre tempérament au risque, de vos objectifs (préparer sa retraite, les études des enfants, protéger son conjoint) et de votre horizon de placement. Choisir d’investir dans un bien immobilier en direct, en nue-propriété ou par le biais de SCPI est une excellente opportunité d’anticiper et de préparer son retour en France. Equance propose également d’accéder à des supports de placement ISR.

les non-résidents. Son réseau de Consultants en Gestion de Patrimoine (CGP) est francophone. Il est réparti dans plus de 50 pays pour accompagner les Français de l’étranger dans l’organisation et la transmission de leur patrimoine (gestion privée, gestion d’actifs, placements, prévoyance-santé). Tous les expatriés motivés présents dans les grandes villes du monde peuvent adresser leurs candidatures à contact@equance.com. Pour se former, une équipe dédiée d’ingénieurs patrimoniaux (juristes/ fiscalistes/experts comptables) est basée au siège à Montpellier.


JÉRÔME VIRICEL

ABU DHABI EMIRATS ARABES UNIS

2 tonnes de plastique recyclées chaque semaine. 5 000 utilisateurs réguliers à Abu Dhabi. 900 tonnes de CO2 économisés d’ici fin 2022. Une ambition de 25 000 utilisateurs avec une collecte d’1 tonne par jour en 2022.

WHO HAS THE TIME TO SORT THEIR GARBAGE AND GO TO A SORTING POINT ? Why not turn to the ‘home service’, already so widely implemented in the Emirates ? This is the idea of Jérôme Viricel with RECAPP, an application for free collection of your plastic waste, launched by Veolia, and which has the ambition to initiate a virtuous circle on the economic, ecological and human level. ‘With RECAPP, we want to provide an essential service, protect the environment and the health of citizens, and develop a local circular economy,’ explains Jérôme Viricel.


49 QUI A LE TEMPS DE TRIER SES POUBELLES et de se déplacer dans un point de tri ? Pourquoi ne pas se tourner vers le « service à domicile », déjà tellement implémenté aux Emirats ? C’est l’idée de Jérôme Viricel avec RECAPP, une application de collecte gratuite de vos déchets plastiques, lancée par Veolia, et qui a l’ambition d’initier un cercle vertueux sur le plan économique, écologique et humain.

COMMENT RECAPP A VU LE JOUR ?

L’idée était déjà amorcée chez Veolia depuis un an environ. Ils m’ont alors appelé pour développer ce projet autour du recyclage. C’est un nouveau défi : trouver sa place en tant que start-up au sein d’un grand groupe, concilier une vision à très long terme (celle du groupe) avec les rythmes et les décisions rapides de la start-up… Trouver sa place et y donner le meilleur de soi, avec un appui pareil : c’est très excitant ! EN QUOI CONSISTE CETTE APPLICATION ?

RECAPP est le premier service gratuit et à domicile pour accompagner les résidents dans leur effort de recyclage. À long terme, l’ambition est de créer une vraie économie circulaire autour du plastique et construire une usine de recyclage des bouteilles plastiques, ici sur le sol des Emirats Arabes Unis, à Abu Dhabi. Le défi est de capturer, de récolter un plastique qui soit propre, de bonne qualité pour être recyclable. Nous ne sommes pas la première ni la seule initiative, certes, mais il n’existe pas encore de collecte en porte à porte et à la demande, et le potentiel est immense. QUEL EST LE BUT ULTIME DE RECAPP ?

Regardons d’abord les objectifs essentiels de Veolia, ils sont au nombre de trois : fournir un service essentiel, protéger l’environnement et la santé des citoyens, et développer une économie circulaire locale... RECAPP rentre exactement dans ces prérequis. En organisant une collecte à la source, nous entrons également dans les sou-

haits du gouvernement des EAU, qui a clairement énoncé son intention de détourner 75% des déchets des décharges d’ici 2030, vers des filières de recyclage efficace. QUELLES SONT LES PROBLÉMATIQUES SOULEVÉES PAR LE RECYCLAGE DU PLASTIQUE ?

Comme vous le savez, tous les plastiques ne sont pas égaux, surtout devant le recyclage. PET, HDPE, Polypropylène, contenant des huiles alimentaires, des produits de soin… Chacun soulève une problématique spécifique, mais nous travaillons à répondre à chacune d’entre elles. La première étape est de fournir aux usagers nos sacs recyclables transparents servant à la collecte : cela permet de commencer une éducation bienveillante en pointant lors du ramassage les « intrus ». Le second travail est ensuite le tri ! Puis nous avons l’objectif de recycler tout sur place : c’est le volet qui touche à l’économie circulaire locale. Veolia pourrait facilement exporter le résultat des collectes, et recycler dans d’autres usines à l’extérieur des Emirats. Mais ce n’est pas le but de cette initiative. Le but est de travailler avec des usines locales de recyclage, capables de produire des granules de qualités techniques à partir de plastiques recyclés pour donner vie à de nouveaux produits, mais aussi et surtout de travailler avec notre future usine Veolia de recyclage de bouteilles d’eau PET afin de fournir aux grandes entreprises de l’industrie du packaging ces mêmes granules mais de qualité alimentaire cette fois-ci, afin qu’elles puissent produire à leur tour des bouteilles recyclées à 15% et plus.


GUILLAUME THUREAU

BARCELONE ESPAGNE Lauréat du Trophée Education des Trophées des Français de l’étranger 2021. E20 España : un réseau de 43 écoles accueillant 8 000 élèves. 65% des élèves d’ E20 España en 2018-2019 ont trouvé un emploi ou poursuivi leur formation. Factoría F5 : 5 écoles qui offrent une formation inclusive à la révolution numérique. Objectif : Former 3 000 personnes avec Factoría F5 d’ici à 2025

Pour une

formation

inclusive

IN 2015, GUILLAUME THUREAU STARTED ‘E2O ESPAÑA’, the first network of second chance schools in Spain. It was in Barcelona he launched this initiative, based on the existing French model, which gathers today 43 schools across the country. Throughout their work, those schools aim at ‘allowing persons who face social exclusion to feel like they belong and contribute to building a fairer and more inclusive society’. The social entrepreneur also founded the association ‘Factoría F5’, dedicated to making the digital revolution inclusive.


51 E2O ESPAÑA est le premier réseau espagnol des écoles de la deuxième chance. C’est depuis Barcelone que Guillaume Thureau a lancé cette initiative, calquée sur le modèle français, qui rassemble aujourd’hui 43 écoles dans le pays. Dans la foulée, cet entrepreneur social a fondé l’association Fac toría F5, pour une révolution numérique inclusive.

POURQUOI VOUS ÊTRE INSTALLÉ À BARCELONE ?

Je suis arrivé pour la première fois à l’été 1999, travaillant alors pour le groupe Danone. Cette vie à Barcelone eut un enivrant parfum d’ Auberge Espagnole. J’ai dû repartir en 2002, bien décidé à revenir un jour et m’installer définitivement. Je me suis finalement installé en 2012. L’entrepreneuriat social et l’apprentissage du catalan ont véritablement scellé mon intégration locale.

seignement professionnel associant étroitement les entreprises, un renforcement des compétences scolaires nécessaires, et un accompagnement individuel. En résulte un projet pédagogique personnalisé, qui a permis à 65% des jeunes sortant de ces écoles, en 2018-2019, de trouver un emploi ou de continuer à se former. QUEL EST L’OBJECTIF DE L’ASSOCIATION FACTORÍA F5 ?

COMMENT AVEZ-VOUS EU L’IDÉE DE DÉVELOPPER LES ÉCOLES DE LA DEUXIÈME CHANCE EN ESPAGNE ?

L’idée d’E2O España est née en 2015, avec un ami, à l’époque directeur de l’École de la deuxième chance de Marseille. La France était le seul pays européen à avoir développé un puissant réseau national, qui permet à des milliers de jeunes en difficulté de renouer avec l’éducation et de réussir leur insertion professionnelle. J’ai décidé d’aller à la découverte des entités sociales espagnoles qui avaient développé des modèles similaires. En 2016, six entités de référence ont ainsi fondé un réseau national, qui réunit aujourd’hui 43 écoles labellisées accueillant environ 8 000 jeunes. Nous accompagnons la constitution du réseau portugais, et contribuons à la constitution d’un réseau européen. QUELS SONT LES SAVOIR-FAIRE PÉDAGOGIQUES QUE VOUS Y DÉVELOPPEZ ?

Le modèle des Écoles de la deuxième chance s’inspire d’un livre blanc de la Commission européenne. Il s’appuie sur différentes dynamiques pédagogiques efficaces auprès des jeunes ayant eu des difficultés au sein du système éducatif classique. Elles combinent un en-

L’association Factoría F5 est née en 2016, de la volonté de rendre la révolution numérique véritablement inclusive. Le meilleur modèle d’économie sociale et solidaire, permettant de former à la programmation les personnes en situation de vulnérabilité, se trouve en France. Factoría F5 est ainsi devenue le partenaire exclusif de Simplon.co en Espagne. Nous disposons aujourd’hui d’un réseau de 5 écoles qui offrent gratuitement des personnes, sans distinction d’âge et d’origine. Nos publics prioritaires sont les femmes en situation de précarité, les jeunes sans emploi et sans diplôme, les chômeurs de longue durée et les réfugiés. Notre objectif est de former 3 000 personnes d’ici à 2025. QUELS SONT VOS PROJETS POUR L’AVENIR ?

Je souhaite continuer à faire ma part pour permettre que les personnes en risque d’exclusion sociale trouvent leur place, et continuer à la construction d’une société plus inclusive et plus juste. La crise que nous traversons renforce ma conviction que ce sont justement ces personnes, perçues à tort comme issues du bas de notre pyramide sociale, qui constituent la clé de notre avenir commun.


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ENSEIGNER À L’ÉTRANGER AVEC L’AEFE :

« une expatriation très enrichissante »  SANDRA RODOT, professeure de SVT au Lycée français Charles-de-Gaulle de Londres, nous parle de sa mission à l’AEFE, opérateur public sous tutelle du MEAE coordonnant 540 établissements dans 138 pays.

POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ET NOUS DÉCRIRE VOTRE MISSION ÉDUCATIVE DANS LE RÉSEAU AEFE ?

Mon parcours à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger a commencé il y a 9 ans à Casablanca, puis à Londres. Outre mon travail d’enseignante, j’ai aussi une mission de conseil pédagogique auprès de mes collègues dans la zone Europe du Nord et Scandinavie. En tant qu’enseignants au sein du réseau coordonné par l’AEFE, nous avons la chance de développer énormément de choses différentes, c’est ce qui fait la beauté de ce poste. De plus, les élèves sont très motivés et partants pour tout ! Cela nous permet de créer des projets ambitieux, comme des concours d’éloquence, des actions humanitaires, ou encore des représentations théâtrales. Et moi je suis impliquée sur des projets écoresponsables avec les élèves. QUELLES SONT LES ACTIONS MENÉES AUTOUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

L’AEFE a créé le label EFE3D sur le modèle du label E3D en France pour inciter les lycées à s’inscrire dans une démarche écoresponsable. Il existe plusieurs niveaux de labellisation selon les actions menées. À Londres, en milieu urbain, nous avons décidé de végétaliser l’espace extérieur du lycée en installant avec les élèves des bacs de plantations dans un jardin partagé,

avec fleurs, mangeoires, hôtels à insectes. Des élèves ont aussi réalisé un travail de sensibilisation à la pollution plastique auprès des classes du premier degré. Le projet Graines de reporters en partenariat avec la Fondation Tara Océan va également permettre aux élèves des établissements de jouer les journalistes en créant un reportage vidéo autour de la thématique de l’océan comme moteur du climat. Des actions sont aussi menées pendant les cours d’enseignement scientifique comme les fresques du climat pour mieux comprendre les enjeux climatiques. Cette implication dans le développement durable aide les élèves à mieux comprendre le monde et leur capacité à agir pour la planète. Cela nourrit aussi la relation enseignants-élèves et nous évite de suivre un schéma routinier qui ferait de nous des professeurs ennuyeux et ennuyants ! Faire partie du réseau AEFE est une belle opportunité en tant qu’enseignant. Cela nous permet notamment de développer un champ d’expertise bien plus large qui pourra bénéficier à d’autres collègues en France. L’expatriation est réellement enrichissante.


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GUILLAUME DEHAN

LA PLATEFORME QUI DÉCUPLE LA GÉNÉROSITÉ

EN NOUVELLE-ZÉLANDE DEPUIS 2017, Guillaume Dehan a fondé Supergenerous, anciennement Fund A Future, une plateforme numérique visant à aider les Néo-Zélandais qui font des dons de charité à obtenir le remboursement fiscal. La plateforme a levé 1,4 million de dollars pour s’agrandir.

POUVEZ-VOUS NOUS EXPLIQUER, EN QUELQUES MOTS, SUPERGENEROUS ?

Notre entreprise est à but lucratif, sauf que l’activité sur laquelle nous nous positionnons a vocation à créer un impact positif sur la société. La façon dont nous fonctionnons est la suivante : en Nouvelle-Zélande, lorsque les personnes font des dons à des oeuvres caritatives, elles ont la possibilité de récupérer 33% des ces dons en avoir fiscal. Pour nous, l’idée était donc de se demander combien de personnes accédaient à ce remboursement. Nous nous sommes rendus compte que pour chaque 2$ donnés à des oeuvres caritatives, seulement 1$ était demandé en remboursement. Pour la majorité des gens, la démarche est trop compliquée. Il faut garder les reçus, trouver les documents à remplir pour renvoyer le papier, etc. Quand ils voient la charge de travail par rapport au résultat, ils sont un peu découragés. C’est là que Supergenerous intervient. Nous faisons le travail pour les utilisateurs et récupérons leur capital. À eux, ensuite, de choisir : soit ils en font bénéficier l’oeuvre caritative qu’ils ont déjà soutenue, soit ils le récupèrent. EN QUOI LA NOUVELLE-ZÉLANDE EST-ELLE PROPICE À CE GENRE D’INNOVATION SELON VOUS ?

La Nouvelle-Zélande est le 3ème pays au monde le plus généreux en termes de dons à des oeuvres caritatives,

proportionnellement à la taille de l’économie. C’est aussi ce qui nous a poussés à lancer ce concept ici, en ayant la volonté de permettre au pays, déjà très bien classé, de se hisser à la première place mondiale de la générosité, puis de s’en servir de base par la suite. Si l’on part du principe qu’il y a 1,5 milliard de dons effectués tous les ans en Nouvelle-Zélande et que par rapport à ce montant, seulement 1 dollar sur 2 fait l’objet d’une demande de remboursement d’avoir fiscal, on en déduit que 750 millions de dollars de dons ne sont pas réclamés. Cela représente une somme importante à l’échelle de la Nouvelle-Zélande. ENVISAGEZ-VOUS D’ÉTENDRE SUPERGENEROUS À D’AUTRES PAYS ?

Dans le futur, l’idée est d’avoir l’impact le plus large possible. Nous ne comptons pas nous cantonner à la Nouvelle-Zélande. Nous aimerions avoir un impact beaucoup plus large en travaillant sur d’autres pays où les dispositions fiscales sont similaires. Nous voudrions construire une réelle plateforme d’amplification d’impact positif, en permettant à chaque don de fructifier un peu plus au service de bonnes causes.


DIRECTRICE DE LA RSE CHEZ ACCOR EUROPE DU SUD

L’ANNÉE 2020 AURA ÉTÉ UN BOULEVERSEMENT d’une violence inouïe pour toute l’activité d’Accor avec, du jour au lendemain, la fermeture de près de 60% des quelque 5.100 hôtels du groupe, répartis dans 110 pays dans le monde. La RSE, mais aussi l’égalité hommes-femmes au travail, constituent dans ce contexte des priorités que Rebeca Ávila défend avec passion.

COMMENT LE GROUPE ACCOR S’EST-IL ADAPTÉ AU NOUVEAU PARADIGME DU TOURISME POST-COVID ?

La crise a fait évoluer notre stratégie sur trois dimensions, avec la création d’un label d’assurance sanitaire, ALL Safe, mais aussi en basculant notre politique commerciale en tout flex et enfin parce que nous avons initié un peu partout des initiatives de solidarité, pour continuer à garder une raison d’être, collant à l’ADN de notre secteur : l’accueil et le souci des autres. La pandémie a accéléré et amplifié un processus de transformation déjà amorcé, mais ce qu’elle a exacerbé, c’est le questionnement sur le sens. Quel sens donner à notre métier quand les hôtels se vident du jour au lendemain ? Ce que nous en retenons, c’est que collectivement, on est plus résilients, on est capables de changer nos habitudes et de nous adapter à des réalités nouvelles pour le bien commun. QUELLE PLACE OCCUPE DANS CE CONTEXTE LA RSE AU SEIN DU GROUPE ACCOR ?

La RSE tient une place centrale dans notre déploiement stratégique et nos engagements au quotidien. Accor a été pionner dans de nombreux domaines, avec des programmes emblématiques de lutte contre le gaspillage alimentaire, de soutien à l’agroforesterie (programme Plant For The Planet) ou encore sur le plastique à usage unique, dont nous prévoyons la suppression dans nos hôtels d’ici fin 2022. Nous déployons actuellement la marque Greet, qui repose justement sur une vision d’une hôtellerie responsable, durable, avec des produits

en circuits courts, du mobilier recyclé, toute une philosophie d’une empreinte sociétale. Sur le volet social, le groupe est engagé dans de nombreux programmes pour agir en faveur de la diversité et l’inclusion, à l’instar de l’initiative de l’ONU « HeForShe ». QUELLE VISION PORTEZ-VOUS SUR LA REPRÉSENTATION FÉMININE AU SEIN DES POSTES DE DIRECTION EN ESPAGNE ET QUELLES SONT LES INITIATIVES MENÉES EN LA MATIÈRE PAR ACCOR ?

Des progrès ont été faits mais il reste une grande marge d’action pour parvenir à une représentation plus équilibrée, et donc plus juste, des hommes et des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises espagnoles. C´est d´ailleurs ce que nous avons expliqué lors d´un événement de l’association d’amitié hispano-française Mujeres Avenir, illustrant le manque d’équilibre dans la représentation des femmes au sein des Conseils d’Administration et des Codir des entreprises espagnoles et la nécessité d’assimiler la législation espagnole à la législation française en la matière. Chez Accor, nous sommes engagés depuis des années en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Nous avons été le premier groupe hôtelier à avoir lancé un réseau de femmes. Aujourd’hui nous comptons sur 41% de femmes directrices d´hôtel en Europe du Sud, il n’y a pas d’écart salarial entre hommes et femmes et nous atteindrons 40 % de femmes dans nos comités exécutifs en 2025.


JOSÉPHINE FALCHETTI

TOSCANE ITALIE

2 600 oliviers plantés. Utilisation des principes de la permaculture. Réhabilitation d’espèces autochtones. Restauration de deux forêts en Toscane pour en rétablir la biodiversité.

JOSÉPHINE FALCHETTI, AN EXPATRIATE IN ITALY, chose to leave finance to start an organic farming business in Tuscany, producing high quality olive oil. Starting from an agricultural company that she created by rolling up her sleeves, the French entrepreneur is now working on a larger scale for the restoration of forests with the help of large companies as patrons. Two biodiversity rehabilitation projects are underway in Tuscany. Josephine continues to use permaculture principles to revive native species.


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DE LA FINANCE À L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE, c’est le parcours atypique mais passionné de Joséphine Falchetti. Arrivée en Italie en 2004, la Française a décidé de s’investir totalement dans le développement durable en Toscane. Partie d’une société agricole, PoggioLecci, qu’elle a créée en se retroussant les manches, elle œuvre désormais à plus grande échelle pour la restauration de forêts.

COMMENT ÊTES-VOUS DEVENUE CETTE PERSONNE ENGAGÉE POUR L’ENVIRONNEMENT ?

Alors que j’étais enceinte de mon premier enfant, nous avons eu envie, avec mon mari italien, de créer un équilibre pour notre famille. Déjà à l’époque, surtout dans la finance, nous étions tout le temps en ligne et ultra connectés. Il nous fallait quelque chose à côté pour rééquilibrer notre vie, se reconnecter à la nature, avoir les pieds sur terre. C’est ainsi qu’en 2005, nous avons acheté un champ de blé de 15 hectares dans le Sud de la Toscane, en Maremme, sur lequel nous avons planté nos arbres afin de produire de l’huile d’olive. QUEL A ÉTÉ VOTRE CHEMINEMENT POUR Y ARRIVER ?

Je n’avais absolument aucune notion ! Tout en travaillant toujours à la Bourse de Milan, j’ai suivi une formation sur le tas, puis j’ai passé l’examen d’agriculteur. Nous étions entourés d’experts mais ce n’était pas facile au début d’affirmer mes projets : j’étais une femme, jeune, et en plus étrangère ! Aujourd’hui, nous avons 2 600 oliviers, près d’un hectare de vigne, des arbres fruitiers, un verger où ne poussent que des fruits antiques, des agrumes variés, un potager et de nombreuses herbes officinales et fleurs comestibles qui nous aident tant à mettre en place les principes de la permaculture qu’à diversifier notre activité. Comme nous n’avions pas d’expérience agricole, nous avions envie de tester des variétés autochtones, certaines oubliées même, comme l’olivier Maurino. Cela nous a aidés à comprendre notre terrain, mais aussi à nous différencier pour pouvoir vendre. ET COMMENT S’EST PASSÉE LA TRANSITION DE LA FINANCE À L’AGRICULTURE ?

J’ai appris beaucoup de choses de mon premier métier, de la rigueur bien sûr mais aussi une grande éthique du travail. Sauf qu’il y a un abysse entre la finance et l’agriculture. On ne peut pas faire de prévisions avec la

nature. Avec l’incertitude de la production, il est difficile d’aller faire du marketing dans de nouveaux pays pour se développer. Ce n’est qu’en 2019 que j’ai complètement démissionné de la finance, après plusieurs semi burn-out. Ma vie était plus importante, mais surtout j’avais besoin de faire quelque chose qui ait plus d’impact sur l’environnement. J’avais cela par la ferme, une société agricole biologique, mais l’impact était limité à mes 15 hectares. C’EST DONC EN VOULANT VOIR PLUS GRAND QUE VOUS AVEZ VISÉ LES FORÊTS ?

Je cherchais le bon levier. En effectuant quelques recherches, je suis tombée sur la société belge Sylva Nova, fondée par Pierre Hermans, un consultant forestier expert en son domaine depuis 1994. Avec son aide, j’ai cherché des sociétés cotées en bourse qui doivent faire leur bilan de développement durable, afin de dénicher des mécènes. Pour eux, l’action est philanthropique. En moins d’un an, nous avons déjà réalisé de beaux projets de préservation de l’environnement. L’un par exemple, concerne les pinèdes du Parco regionale della Maremma. Un autre projet sera réalisé dans le parc naturel pour sauver une oasis dans la région. IL S’AGIT DÉJÀ DE DEUX PROJETS DE RESTAURATION DE FORÊTS DE GRANDE AMPLEUR. QU’ENVISAGEZ-VOUS POUR LE FUTUR PROCHE ?

Mon but est de développer ces actions en Europe, notamment en France, en Allemagne, en Autriche, et de continuer en Italie. Ma cible est la restauration des forêts existantes car il ne faut pas abandonner ce que l’on a déjà afin que cela passe aux générations suivantes. Il est nécessaire de les restaurer au stade auquel nos grands-parents les ont connues petits, avant la révolution industrielle. C’est notre responsabilité de rétablir cette biodiversité et cet écosystème vertueux. Et c’est urgent, nous n’avons plus de temps à perdre !


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Nicolas Loupy DG de Dassault Systèmes pour l’Espagne et le Portugal NICOLAS LOUPY, DG de Dassault Systèmes pour l’Espagne et le Portugal, Vice-président de la CFECI où il est en charge de la commission 4.0, Conseiller du Commerce extérieur, défend que la digitalisation des process peut se réaliser au service du développement durable, notamment via la technologie des jumeaux numériques.

EN QUOI L’USAGE DE JUMEAUX NUMÉRIQUES PEUT BOULEVERSER LES PROCESS INDUSTRIELS TRADITIONNELS ?

Les jumeaux numériques sont des «modèles virtuels» que l’on développe en lieu et place des prototypes physiques habituellement produits par l’industrie. Dassault Systèmes propose des solutions cloud, qui permettent de coordonner le travail de plusieurs équipes et de diverses entités sur un même projet, avec la plateforme 3DExperience, une excellente base pour faire de la simulation sans avoir à fabriquer à proprement parler les pièces que l’on étudie. Concrètement, cela constitue une économie de coût conséquente pour les entreprises, avec des cycles de développement beaucoup plus courts. Surtout, cela ouvre une infinité de champs d’exploration, pour le développement de solutions concrètes aux enjeux auxquels se trouve confrontée notre société, allant de la santé -on a vu l’importance de développer rapidement des vaccins et le rôle qu’a joué à cet égard l’intelligence artificielle- à la fabrication industrielle ou à la planification urbanistique par exemple. DANS QUELLE MESURE LES TECHNOLOGIES PROPOSÉES PAR DASSAULT SYSTÈMES PARTICIPENT À RÉDUIRE L’IMPACT ÉCOLOGIQUE DES PROCESS INDUSTRIELS ?

On l’a vu avec les jumeaux numériques, la simulation est devenue une phase essentielle dans le développement industriel. Les solutions que nous proposons permettent d’établir non seulement la liste de toutes les pièces qui

rentrent dans l’élaboration d’un produit fini, mais aussi de lister comment on les fabrique, et d’en tirer un certain nombre d’indicateurs qui mesurent l’impact de chacun des items inclut dans un processus industriel. On observe qu’une série de micro-décisions peut impacter considérablement chacun de ces indicateurs : les émissions de CO2 peuvent être contrôlées, les consommation d’eau réduites, etc. C’est justement pour sa capacité à agir sur l’impact écologique des process industriels que Dassault Systèmes a été désignée comme « World’s most sustainable company » lors du Forum économique mondial de Davos de 2018. LES ENTREPRISES SONT-ELLES SENSIBLES À CET ASPECT DE LA TRANSFORMATION DIGITALE ?

Les entreprises sont globalement de plus en plus sensibles à la question du développement durable, même si l’aspect économique constitue encore la principale motivation des choix de production. Mais les deux ne sont pas indissociables, au contraire. Par exemple la technologie d’impression en 3D que nous promouvons, qui permet de réduire la quantité de matériaux utilisés pour fabriquer une pièce, a non seulement un impact sur l’usage des ressources naturelles, ou encore sur la consommation d’énergie, mais aussi sur le coût de fabrication.


FIONA MALAGUTTI

AMÉRIQUE LATINE

La mucoviscidose concerne 1 naissance sur 4 500 environ en France. Muco sans frontières, une association pour médiatiser la mucoviscidose. Ascension de l’Huayna Potosi et ses 6 088 mètres d’altitude. Le Mont Blanc gravi par 3 malades.

FOR 10 MONTHS, FIONA MALAGUTTI TRAVELLED THROUGH SOUTH AMERICA WITH HER PARTNER. An adventure that might seem trivial if Fiona didn’t have cystic fibrosis. This rare genetic disease did not prevent the young woman from living her dream and creating Muco sans frontières to publicize the disease. 'We need support for medical research to advance and for a treatment to be found one day,' she insists.


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PENDANT 10 MOIS, FIONA MALAGUTTI A PARCOURU L’AMÉRIQUE DU SUD avec son conjoint. Une aventure qui pourrait sembler banale si Fiona n’était pas atteinte de la mucoviscidose. Cette maladie génétique rare n’a pas empêché la jeune femme de vivre son rêve et de créer son association pour médiatiser la maladie.

QUELS DÉFIS AVEZ-VOUS DÛ RELEVER PENDANT VOTRE VOYAGE ?

Celui de réussir à faire ma kiné respiratoire et mes aérosols, toute seule et à distance. Il fallait que je sois rigoureuse dans ces soins quotidiens, même dans des endroits paradisiaques où j’avais tout sauf envie de penser à ça. Tous les jours, mon compagnon préparait à manger pendant que je faisais mes soins. C’était chacun sa corvée. Nous avons aussi fait l’ascension du Huayna Potosi, un sommet à 6088 mètres d’altitude. Nous nous sommes lancés dans cette ascension avec plein d’inconnues. Je me disais qu’il fallait que je fasse de mon mieux en étant à l’écoute de moi-même. Et c’est ce que j’ai fait.

en France au milieu du voyage pour voir mon médecin à Lyon. DANS QUEL BUT AVEZ-VOUS FONDÉ VOTRE ASSOCIATION ?

Nous avons créé Muco sans Frontières avec Nicolas avant de partir en Amérique du Sud pour communiquer sur notre projet. Beaucoup de personnes malades ne vont pas oser sortir de leur zone de confort, de peur de s’éloigner de leur kiné, de leur médecin ou de leur pharmacien. Dès les premiers messages que nous avons reçus de parents d’enfants atteints de la maladie, j’ai su que c’était gagné. Cela leur redonnait de l’espoir car ils ne pensaient pas que leur enfant serait un jour capable de faire ce que j’ai fait.

QUELLES PRÉCAUTIONS FAUT-IL PRENDRE QUAND ON A LA MUCOVISCIDOSE ?

QUE DEVIENT MUCO SANS FRONTIÈRES DEPUIS QUE VOUS ÊTES RENTRÉS ?

Il est primordial de bien se connaître. Il faut pouvoir détecter immédiatement une infection ou une dégradation de son état. Il faut demander une dérogation pour avoir son traitement pendant toute la durée du voyage. Je suis partie en Amérique du Sud avec 30 kilos de cures d’antibiotiques, des associations de traitements que j’avais l’habitude de prendre. Au moins, je pouvais réagir tout de suite. Je m’étais aussi renseignée dans chaque pays pour avoir des contacts dans les services de pneumologie à l’hôpital au cas où. J’ai dû faire un aller-retour

Nous organisons des projets sportifs qui incitent les patients à pratiquer le sport à leur échelle. Je suis persuadée qu’il s’agit d’une thérapie complémentaire à tout ce que nous devons faire. Nous avons gravi le Mont Blanc avec 3 patients muco début juin 2021 pour mettre un coup de projecteur sur la maladie. Nous avons ouvert une cagnotte à l’issue pour l’association Vaincre la mucoviscidose. Nous avons besoin de soutien pour que la recherche médicale avance et qu’un traitement soit trouvé un jour.


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CLAIRE BRIGHT,

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE PAR LA LOI CLAIRE BRIGHT, PROFESSEURE DE DROITS À L’UNIVERSITÉ NOVA de Lisbonne, a fondé un centre universitaire en matière d’entreprises, de droits de l’homme et de l’environnement. Pour la trentenaire française, la responsabilité des entreprises doit être au centre de la lutte contre le réchauffement climatique.

POURQUOI AVEZ-VOUS FONDÉ CE CENTRE UNIVERSITAIRE ?

A la faculté de droit de Nova, j’ai fondé un centre universitaire en matière d’entreprises, de droits de l’homme et de l’environnement, dont j’assume la direction. Son objectif principal est de promouvoir les comportements socialement responsables des entreprises au Portugal, en Europe et au-delà, au travers d’une meilleure intégration des droits de l’homme, des droits du travail et des normes environnementales dans leurs opérations ainsi que dans leurs chaînes d’approvisionnement mondiales, contribuant ainsi aux objectifs de développement durable des Nations unies. C’est aujourd’hui un enjeu majeur ! Sensibiliser le grand public peut être un levier puissant pour atteindre les objectifs de développement durable en influençant le comportement des entreprises de par leurs préférences en matière de consommation. L’année dernière, j’ai ainsi été l’une des auteures principales d’une étude diligentée par la Commission européenne sur le devoir de diligence dans les chaînes d’approvisionnement. SUR QUOI PORTENT VOS TRAVAUX ?

Les travaux de recherche que je mène en la matière depuis plus de 13 ans ont mis en exergue les enjeux relatifs aux violations des droits de l’homme et de l’environnement dans les activités des entreprises. L’internationali-

sation de la production des entreprises multinationales s’est accompagnée de nombreux exemples de violations des droits de l’homme par les entreprises multinationales, tant dans leurs propres activités que dans leurs chaînes d’approvisionnement mondiales. Des problématiques liées aux conditions de travail des travailleurs des usines textiles en Asie qui approvisionnent les marques internationales, au recours généralisé au travail des enfants dans les exploitations de cacao en Afrique qui approvisionnent l’industrie du chocolat, en passant par les problématiques liées à la pollution et aux impacts liés au changement climatique résultant des activités d’exploration minière et pétrolière des entreprises multinationales en Amérique du Sud et en Afrique, tous types de droits humains ont été affectés. Plus particulièrement, la question du travail décent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales a connu une attention renouvelée ces dernières années suite à diverses tragédies survenues dans des pays en voie de développement. De telles tragédies ont montré les limites inhérentes à toute forme d’autorégulation par les acteurs privés. Dès lors, l’identification de nouvelles pistes de régulation effective des entreprises multinationales s’est montrée indispensable.


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LAURENT DAMIANI

LONDRES ROYAUME-UNI Inspiring Sport Capital fondée en 2014. Société de Private Equity dédiée 100% au secteur du sport. Investissements dans PGC Group, 52 Entertainment, E-Cotiz ou encore la centrale du Sport/Grinta. Un bureau à Londres et à Paris. 2 500 acteurs du sport réunis pour la Global Sports Week en 2020.

LAURENT DAMIANI IS PRESIDENT AND COFOUNDER OF INSPIRING SPORT CAPITAL. With 30 years of experience in marketing and the Sports business, this French investor and entrepreneur in London is revolutionizing the sports world by organizing Global Sports Week, which brought together more than 2,500 players during its first edition in 2020. 'Sport is one of the most inspiring and fastest growing industries in the world,' he says.


65 LAURENT DAMIANI est président et co-fondateur d’Inspiring Sport Capital. C’est fort de 30 ans d’expérience dans le marketing et l’industrie du sport, que cet investisseur et entrepreneur français à Londres nous parle des enjeux du monde sportif post-covid et des innovations qu’il peut apporter.

POURQUOI EST-IL IMPORTANT D’INVESTIR DANS LE SPORT AUJOURD’HUI ?

VOUS ÊTES CO-FONDATEUR DE LA GLOBAL SPORTS WEEK, QUEL EST L’ENJEU DE CET ÉVÉNEMENT ?

Le sport est une des industries les plus dynamiques au monde, pesant 1200 milliards, soit environ 2% du PIB mondial. Et la pratique est très importante, plus de 40% des Européens déclarent pratiquer une activité sportive régulière. Pour des investisseurs comme nous qui connaissons les leviers de cette industrie et pouvons anticiper l’évolution des modèles économiques, il y a énormément d’opportunités à saisir. Le marché est très fragmenté, composé de nombreuses PME avec un fort potentiel de croissance car peu transformées digitalement et développées internationalement, agissant sur des domaines complémentaires (équipementiers, technologies, services, infrastructures, etc.).

Avec mon associé Lucien Boyer, nous avons eu pour ambition dès le départ de créer un événement annuel influent, inspirant et créateur de valeur pour faire de Paris et de la France une place centrale du sport dans la dynamique de l’accueil des grands événements avec notamment la Coupe du Monde de Rugby 2023 et les Jeux-Olympiques de Paris 2024. Placé sous le haut-patronage du Président Emmanuel Macron, il s’inscrit parfaitement dans l’idée d’un « Davos du sport » pour réfléchir aux grands enjeux de transformation.

EN QUOI L’INNOVATION DANS LE SPORT VOUS SEMBLE-TELLE PRIMORDIALE ?

Le comportement des nouvelles générations apporte un mode de consommation du sport beaucoup plus communautaire. Cela passe par le développement des événements de masse ou bien de pratiques individuelles connectées pour partager ses données, mais aussi la création de nouveaux formats de compétition et l’émergence de nouvelles pratiques (e-sport, Formula-e, foot à 5, etc.). L’engagement des fans, couplé aux technologies marketing d’analyse des audiences, représente un élément clé de la monétisation du sport. De manière générale, le sport est devenu un terrain d’expérimentation qui peut servir de modèle pour de nombreux autres secteurs économiques.

La première édition s’est déroulée en février 2020 au Carrousel du Louvre à Paris avec près de 2 500 acteurs du monde du sport, de l’économie et de la société. En février 2021, Covid oblige, l’événement est devenu digital avec un hub central à Paris au 1er étage de la Tour Eiffel et des connections avec 5 villes olympiques fédérant plus de 20 000 contacts à travers le monde. Nous offrons aux leaders du sport une plateforme d’échanges et de réflexion avec les acteurs de la société civile sur le sens de nos actions et de nos engagements collectifs. Nous avons par exemple créé le GSW Booster, un appel à projets international pour promouvoir et accompagner des initiatives en matière de développement durable avec le soutien des Nations unies. Nous organisons également le plus grand concours de start-up du sport au monde et réunissons à cette occasion près de 250 investisseurs.


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LA BIENVEILLANCE AU SERVICE DE L’EXCELLENCE

LE LYCÉE INTERNATIONAL DE LONDRES WINSTON CHURCHILL offre aux élèves de tous horizons un enseignement bilingue, avec, pour maître-mot, la bienveillance. Rencontre avec Mireille Rabaté, proviseure de l’établissement.

POUVEZ-VOUS NOUS PRÉSENTER LE LYCÉE ET SA PHILOSOPHIE ?

Le Lycée Winston Churchill accueille des élèves de 3 à 18 ans au sein de programmes bilingues innovants, sur un campus de 4 hectares, à 10mn du centre de Londres. Le français et l’anglais sont d’abord enseignés en simultanée, puis à parité horaire à partir de 5 ans. Et dès la 6ème, chacun choisit la langue majoritaire dans son enseignement (70 % de cours en français et 30 % en anglais ou vice-versa) pour préparer le baccalauréat français ou le IB Diploma. Les élèves apprennent ainsi à s’exprimer, à penser et à étudier dans deux langues, à travers deux cultures. Notre objectif est de les aider à développer leur potentiel, dans la bienveillance, le respect, et la reconnaissance des talents de chacun : c’est l’excellence through care. QUELS SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT PROPOSEZ-VOUS ?

Au Lycée Churchill, il y a une vraie culture du développement de soi. Nous avons par exemple créé un service de bien-être, avec une équipe dédiée, et un chien-thérapeute, adorable et très efficace avec les enfants ! Les enseignants prennent aussi le temps, chaque semaine, de répondre aux questions des élèves de manière individualisée.

De plus, l’association des parents d’élèves, que nous soutenons beaucoup, est très active, et facilite l’intégration des familles dans la communauté. Une équipe multiculturelle aide aussi les élèves, dès la Seconde, à préparer leurs candidatures dans des universités internationales. Et avec le programme LEAP, certains lycéens peuvent suivre des cours pour préparer les examens d’écoles très sélectives comme Oxford ou Cambridge. Les élèves sont bien préparés pour l’avenir, et c’est un vrai bonheur de voir tout ce qu’ils accomplissent ! QU’EST-CE QUE LYCÉE CHURCHILL CONNECTED ?

Nous avons développé, au fil des années, un vrai savoirfaire dans l’enseignement en ligne, qui s’est révélé très efficace pendant le confinement. Nous avons donc créé Lycée Churchill Connected pour permettre aux nouveaux élèves, qui vivent à l’étranger par exemple, de suivre les cours virtuellement, en direct et de manière interactive. Ils accèdent ainsi aux mêmes avantages et services, et sont parfaitement intégrés à la communauté.


L’excellence par la bienveillance de 3 à 1 8 a ns

95%

enseignants Master ou PhD

100%

entrées à l’université

EYFS

Deux langues, simultanément

IB &

Bac Français

2

hectares de campus verdoyant

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