COMMUNIQUE DE PRESSE 20 mars 2014 – 10 heures
Conseil d'Administration d'Amiens
Les jeunes généralistes se positionnent sur leur exercice futur Le Conseil d’Administration de ReAGJIR, regroupant 16 structures régionales, s’est réuni du 14 au 16 mars 2014 à Amiens pour imaginer l’exercice futur de la médecine générale, au plus proche des aspirations de ses adhérents. Il a pris position sur des sujets tel que le Tiers Payant Intégral (TPI) ou les modes de rémunération du médecin généraliste. ReAGJIR se positionne en faveur du Tiers Payant Intégral, mais sous certaines conditions. Les médecins généralistes doivent en pratique être confrontés à 3 situations : Le TPI est automatiquement réalisé lorsque le patient peut présenter sa Carte Vitale fonctionnelle et à jour de ses
droits. Le TPI peut être réalisé en mode dégradé lorsque les droits du patient sont enregistrés sur le logiciel métier. En cas
de modification de ces droits non connue, le TPI est réalisé et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie est chargée du recouvrement des sommes si nécessaire. Le TPI ne peut être réalisé si le patient ne peut fournir ni justificatifs de droits, ni Carte Vitale fonctionnelle à jour.
De plus les médecins généralistes ne doivent pas être confrontés à une surcharge administrative. Les solutions techniques pour l’éviter doivent être mises en place avant l’instauration du TPI. ReAGJIR se prononce en faveur d’une montée en puissance de modes de rémunération autres que la paiement à l’acte par une augmentation de la part forfaitaire et l’introduction de la capitation. Il est important de réformer les outils existants, en les adaptant aux souhaits des jeunes généralistes ainsi qu’aux évolutions des problématiques de santé. Cette réforme doit se faire dans une optique d’amélioration de la qualité des soins apportés à la population. Ainsi la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique ( ROSP), doit être remise à plat.
Il faut d’une part redéfinir ses objectifs, en mettant en place une rémunération forfaitaire adaptée aux besoins de financement des structures (secrétariat, accessibilité…) couplée à une rémunération de type “capitation” sur des objectifs de santé publique.
D’autre part, il faut réévaluer les critères évalués dans la ROSP. Ces critères devraient être définis par des instances scientifiques indépendantes et non par des négociations entre l’Assurance Maladie et des syndicats. Il faut aussi, et cela est fondamental pour la prise en charge des patients, généraliser les Nouveaux Modes de Rémunération actuellement en expérimentation, tout en simplifiant les critères d’éligibilité. Les jeunes généralistes ne veulent pas que leur avenir professionnel s’écrive sans eux. Ce sont eux qui exerceront pour de nombreuses années et ce sont leurs idées qui doivent être écoutées en priorité. Espérons que tel sera le cas.
Contacts Presse Lucas BEURTON, Président
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