Le Point n°328

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JANVIER 2020

328 Bulletin du Parti socialiste neuchâtelois Édito 3

Présentation de Jonathan Gretillat 4

Votations du 9 février 5-7 PSMN 9

Congrès du 25 janvier 8

PS du Val-de-Ruz 10 Agenda 12

JSN 11


« le degré de civilisation auquel les diverses sociétés humaines sont parvenues a toujours été proportionné au degré d’indépendance dont y ont joui les femmes » Flora Tristan (1803-1844)

Le Parti socialiste neuchâtelois (PSN) s’engage dans les débats importants et aide à trouver des solutions innovantes, sociales et respectueuses de l’être humain et de l’environnement. Il apporte de nouvelles idées et participe à construire l’avenir.

Impressum Responsable Margaux Studer Graphisme et illustration Nathan Jucker

POUR LE DROIT DE VOTE À 16 ANS SUR DEMANDE

Relecture Raymonde Wicky

Initiative constitutionnelle cantonale

Oui

3x VOTATION DU 9 FÉVRIER 2020

Impression H. Messeiller SA Neuchâtel

Parution 6 fois par an  Parti socialiste neuchâtelois psn.ch

Abonnement annuel  30 francs Abonnement de soutien 50 francs CCP 20-3004-7

DAVANTAGE DE LOGEMENTS ABORDABLES Initiative populaire du 18 octobre 2016

CONTRE LA DISCRIMINATION EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE Modification du 14 décembre 2018 du code pénal et du code pénal militaire

PSN Parti socialiste neuchâtelois Avenue de la Gare 3 2000 Neuchâtel

Téléphone 032 721 11 80 Courriel secretariat@psn.ch Internet www.psn.ch


Édito

Projet socialiste à l’horizon de 2025

Florence Nater présidente du Parti socialiste neuchâtelois

C

amarades,

2020 sera une année de mobilisation. Un premier rendez-vous est pris le 9 février pour les votations fédérales et cantonale. Un rendez-vous d’importance quant aux valeurs que nous défendons, qu’il s’agisse de lutte contre l’homophobie,d’accès au logement ou de citoyenneté. D’autres objets fédéraux nécessiteront notre engagement  : récolte des signatures pour le référendum contre les nouveaux avions de combat ou encore mobilisation lors de la votation populaire contre des déductions plus élevées pour les enfants dans les impôts fédéraux (référendum «  cadeaux fiscaux  »). Et cela pour n’en citer que quelques-uns. Autre date clé de notre calendrier : les élections communales du 14 juin. Nos sections locales sont

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« à pied d’œuvre » pour recruter des candidat·e·s, mettre en perspective les succès réalisés ces dernières années dans leurs communes, élaborer des propositions pour la prochaine législature et préparer la campagne. Si pour chaque militant·e le 20 octobre a représenté un moment difficile, la détermination, l’énergie et l’envie de rebondir sont au rendez-vous. Mais 2020 sera aussi une année de réflexions, de participation et de propositions. « Revisiter sans tabou notre projet de société. » Voilà un propos tenu dans l’édito du Point au lendemain des élections fédérales. Forts de cet engagement, la présidence et le comité cantonal se sont attelés à l’organisation de cette réflexion démocratique interne. Premier rendez-vous de ce processus : le congrès du 25 janvier 2020 à La Chaux-de-Fonds. Un congrès où nous ouvrirons – sans tabou et sous forme d’ateliers participatifs – la réflexion sur l’état des lieux de nos valeurs et de notre projet

socialiste d’aujourd’hui et pour demain. Les éléments évoqués, partagés et débattus à cette occasion seront repris, travaillés et thématisés tout au long de l’année. L’objectif  ? Construire ensemble le programme des élections cantonales de 2021. Un programme qui prendra appui sur des valeurs revisitées. Un programme qui se déclinera en propositions concrètes, derrière lesquelles nos candidat·e·s, puis nos élu·e·s, s’engageront. Il n’est nul besoin de se convaincre de l’importance du débat. Mais pour renforcer cette vision, permettez-moi cette citation d’Edgar Morin et Boris Cyrulnik (Dialogue sur la nature humaine – 2000). Une citation qui fait sens aujourd’hui plus que jamais. « Cette nouvelle humanité qui est en train de naître doit être une humanité de débat. Cela est très fatigant mais très passionnant, c'est la source de la vie. »


Jonathan Gretillat

Message du nouveau président de groupe au Grand Conseil Nous recentrer sur nos fondamentaux, avec l’humain au cœur de notre action ! Avec l’élection en octobre 2019 de notre camarade Baptiste Hurni au Conseil national, la députation socialiste au Grand Conseil a non seulement perdu l’un de ses plus grands atouts, mais également un président de groupe exceptionnel. Vos élu·e·s PS au Parlement neuchâtelois ont décidé de me confier la tâche tant passionnante qu’ardue de reprendre le flambeau à la tête du Groupe ! Si je suis touché de la confiance témoignée, je ne vous cache pas une certaine appréhension à succéder à Baptiste, que je remercie sincèrement pour son implication et son action ô combien remarquables. Je m’engage néanmoins à mettre toute mon énergie et ma motivation pour m’en montrer digne. En cette période de saine remise en question de notre parti, les enjeux et défis pour notre canton et sa population sont nombreux. Collectivement, en portant à bout de bras un nombre fou de réformes fondamentales de l’État, le PSN a réussi à remettre notre petite République sur les rails en moins de 6 ans, grâce au travail acharné de ses élu·e·s au Conseil d’État et au Grand Conseil ; mais cela s’est fait au prix d’importants sacrifices pour tant de Neuchâtelois·e·s. Nous devons l’entendre et l’admettre, mais surtout, agir désormais en conséquence. Les plus vulnérables ne doivent pas être laissés au bord du chemin ! Aujourd’hui plus que jamais, notre parti et ses élu·e·s, à l’exécutif et au législatif, doivent réaffirmer les valeurs sociales et de solidarité qui placent l’humain au cœur de notre action politique. Nous devons nous recentrer sur nos fondamentaux : luttes pour la justice sociale, pour la redistribution des richesses et contre les inégalités. Cela doit se concrétiser dans tous les domaines de la société : la formation, l’emploi, la santé, le logement, la prévoyance vieillesse, la mobilité, l’écologie ; et à tous les niveaux institutionnels de nos

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collectivités publiques. Cela doit enfin se traduire très concrètement dans la vision de la société et du canton que nous voulons offrir aux générations futures. Telles sont quelques réflexions que le PSN, au sein de ses sections, de ses commissions internes et de ses prochains congrès, devrait véritablement s’approprier. Pour y parvenir, autant le parti par sa base, les député·e·s que les ministres socialistes ont chacun·e un rôle fondamental et complémentaire à jouer. La députation au Grand Conseil doit pouvoir être autant un relais des préoccupations et idées des militant·e·s et un soutien aux projets gouvernementaux qui portent nos combats socialistes, qu’une force de propositions et un contre-pouvoir nécessaire au bon équilibre des institutions. Nous ne devons pas craindre de confronter des visions divergentes des moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs collectifs, par un débat respectueux et des positions affirmées. Il est toutefois nécessaire de rappeler que lorsque les rôles et les responsabilités sont distincts, la vérité unique est souvent périlleuse, surtout lorsque l’on tente de l’imposer à l’autre. Osons parfois avoir tort, puis chercher de nouvelles pistes de réflexions et d’autres solutions avec nos contradicteurs ! Et ce à tous les niveaux institutionnels. C’est donc avec une attitude résolument critique mais convaincu par la justesse de nos combats socialistes que je nous propose d’aborder la fin de la législature cantonale, dans la perspective des prochaines élections de 2021. Nous avons beaucoup à faire, alors redoublons d’efforts et faisons-le dès à présent ! Jonathan Gretillat président de groupe au Grand Conseil


Votations du 9 février

Droit de vote à 16 ans : oui à la jeunesse ! Comme membre du PSN, vous avez certainement entendu parler du droit de vote à 16 ans à de multiples reprises. Et pour cause : la première motion populaire sur le sujet a été lancée en 2009 par l’actuel député Baptiste Hunkeler, qui n’avait alors que 16 ans. Quelques passages devant le Grand Conseil et des milliers de signatures récoltées plus tard, nous touchons au but : le droit de vote à 16 ans sera soumis au peuple lors des votations du 9 février. Pour notre génération de jeunes socialistes, mener campagne sur un sujet qui a pareillement marqué notre engagement et qui est aujourd’hui soutenu par le législatif et l’exécutif cantonaux, par de nombreuses personnalités issues de différents milieux et par des partis politiques de gauche comme de droite suscite une émotion particulière. Si le droit de vote à 16 ans nous tient tant à cœur, c’est d’abord parce qu’il valorise l’engagement de la jeunesse et lui reconnaît le droit d’être entendue. La mobilisation actuelle des jeunes sur des thématiques telles que le climat ou l’égalité femmes-hommes montre que cette partie de la population se sent concernée par le fonctionnement de la société dans laquelle elle vit. Le droit de vote à 16 ans s’inscrit ainsi dans l’optique défendue par la gauche et le parti socialiste de rendre notre démocratie plus inclusive et représentative.

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L’une des principales réticences évoquées par les opposants au droit de vote à 16 ans est liée au décalage entre majorité civile et civique que son acceptation engendrerait. Pour eux, l’équilibre entre droits et devoirs serait rompu si un jeune de 16 ans pouvait voter mais n’était pas considéré comme un adulte à part entière d’un point de vue légal. Cette vision est simpliste et partielle. De nombreuses responsabilités et obligations sont reconnues de manière graduelle avant la majorité. Certain·e·s jeunes de 16 à 18 ans paient des impôts et cotisent pour les différentes assurances sociales. Tou·te·s peuvent conduire des véhicules, consommer de l’alcool et bénéficient de la majorité sexuelle. Ce changement de statut est notamment lié à la fin de l’école obligatoire, dont une des missions est de former des citoyen·ne·s, capables de prendre des décisions fondamentales pour leur avenir professionnel et d’appréhender le monde qui les entoure. Il semble dès lors qu’introduire le droit de vote à 16 ans ne perturberait pas un équilibre entre droits et devoirs déjà complexe et discutable, mais permettrait d’envoyer un signe de confiance fort à la jeunesse.

Enfin, le vieillissement démographique en cours signifie que ceux qui supporteront le plus longtemps les décisions prises aujourd’hui ont proportionnellement de moins en moins de poids lors des votations populaires. Selon Avenir Suisse (mes excuses pour la source…) : toutes choses étant égales par ailleurs, près de 50% des votant·e·s auront plus de 60 ans en 2025. Le droit de vote à 16 ans permettrait de compenser un peu cette évolution et de projeter notre société vers l’avenir. La proposition soumise au peuple est celle d’un droit de vote «  sur demande  ». Les jeunes intéressé·e·s devront adresser une demande à l’autorité compétente afin de recevoir le matériel de vote. Avec cette précaution supplémentaire, que peut-on réellement craindre avec le droit de vote à 16 ans ? Rien, si ce n’est de permettre à des jeunes qui ont envie de s’exprimer dans le cadre démocratique de pouvoir le faire. Alors, chères et chers camarades, à vous de jouer pour convaincre vos connaissances de glisser un grand OUI dans les urnes le 9 février !

Antoine de Montmollin député au Grand Conseil


Votations du 9 février

Pourquoi une initiative pour davantage de logements abordables ? Tout d’abord, quelques faits. La Suisse est un peuple de locataires. Il faut garder cela à l’esprit même si le Conseil fédéral, la droite et les milieux immobiliers tentent de nous faire croire que l’évolution de la propriété est telle qu’il est inutile d’introduire des mécanismes de régulation garantissant le respect du droit à un logement approprié et abordable. La proportion de propriétaires a certes progressé depuis les années 1970, mais moins de 40% des personnes possèdent leur propre logement. Un taux particulièrement bas en comparaison à la moyenne européenne (près de 70%). La chute est d’autant plus marquée en zone urbaine (14% à Neuchâtel, 9.1% à Zürich, 6% à Genève !). Logiquement, c’est dans ces mêmes lieux que le taux de logements vacants est le plus faible. Par effet mécanique, les loyers tendent donc à être plus élevés là où les logements manquent… ce n’est pas nouveau. En moyenne, les ménages suisses consacrent ainsi 18% de leur revenu pour se loger. Évidemment, ce taux varie en fonction du revenu et du lieu d’habitation. Et aux milieux qui prétendent que la chute des taux hypothécaires de 3.6% à 1.5% depuis 2008 règle le problème des loyers élevés, rappelons que de l’aveu même du Conseil fédéral, l’indice de hausse des loyers n’a cessé d’augmenter ! Ce rappel factuel nous amène à un constat : le mandat constitutionnel du droit au logement n’est pas rempli car on ne peut actuellement garantir à chacun·e un logement approprié à des conditions supportables. C’est pourquoi l’ASLOCA, avec le soutien notamment du PS, a lancé une initiative pour davantage de logements abordables. Cette proposition se base sur le rôle central des maîtres d’ouvrage d’utilité publique dans le marché du logement. Ces acteurs sont par exemple des communes, fondations, sociétés coopératives qui mettent à disposition des logements dont le loyer ne sert pas à générer un rendement mais uniquement à couvrir les frais.

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L’initiative vise à valoriser et soutenir le rôle de régulateur qu’ont à jouer les maîtres d’ouvrage d’utilité publique sur le niveau des loyers, puisque la pression

exercée par ce type de logements a une influence durable et saine sur l’ensemble du marché. Mais pour que cette influence soit réelle, il faut que le taux de logements de ce type soit suffisant. Si la Confédération a développé des moyens de soutien aux maîtres d’ouvrage d’utilité publique (par exemple des prêts), ces instruments sont encore bien timorés et ne permettent pas de faire décoller la part de ces logements au-delà de 5%. L’initiative vise à augmenter cette part par une politique plus offensive et contraignante. La modification de l’art. 108 de la Constitution fédérale prévoit ainsi trois mesures fortes : • 10% des nouveaux logements construits sont propriété de ces maîtres d’ouvrage ; • un droit de préemption (rachat prioritaire) peut-être introduit par les cantons leur permettant (ou aux communes) d’acquérir des biens-fonds pour y implanter des logements d’utilité publique ; • la Confédération veille à ce que les assai nissements et rénovations ne mènent pas à la perte de logements à loyer modérés. L’accès à un logement approprié à des conditions supportables est un droit constitutionnel. Aujourd’hui, il est de notre devoir de mettre en place des instruments contraignants qui garantissent ce droit. C’est pourquoi, le 9 février prochain, le PS appelle à un grand oui pour d’avantage de logements à loyers abordables.

Silvia Locatelli conseillère générale à La Chaux-de-Fonds


Votations du 9 février

Haine et discriminations doivent être punies ! Après un long travail parlementaire aux Chambres fédérales, le critère de l'orientation sexuelle a été introduit en décembre 2018 dans la norme pénale antiraciste du Code pénal Suisse et du Code pénal militaire. Ainsi, tout appel public à la haine et aux violences à l'encontre des personnes gay, lesbiennes et bisexuelles peut être considéré comme une infraction pénale. Le périple fut long pour en arriver là : ce projet, issu des rangs socialistes aux Chambres fédérales, découle d'une proposition déposée par Mathias Reynard en 2013 déjà. De quoi sabrer le champagne ? Pas encore... Bien que la disposition était attendue depuis de nombreuses années par les associations de défense des personnes homosexuelles ou bisexuelles et que la situation de la Suisse, largement à la traîne, était pointée du doigt au niveau international, où rien de moins que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le Comité des droits de l'enfant des Nations unies ou encore la Commission européenne ont rappelé ses devoirs à notre pays, l’introduction de cette norme anti-homophobie est combattue.

En effet, un « certain mouvement conservateur » composé de l'Union démocratique fédérale et les jeunes UDC a décidé de s’y opposer. Ainsi, sous couvert de la défense de la liberté d'expression, un référendum a été lancé et, avec des méthodes peu orthodoxes, il a abouti. C'est pourquoi nous devrons voter le 9 février pour accepter ou non l'introduction d'une norme anti-homophobie au même titre que le racisme. Pour nous socialistes, les arguments sont clairs et l’issue logique : haine et discriminations à l’encontre des personnes LGBTIQ+1 doivent être punies !

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Aujourd’hui, en Suisse, un·e jeune homosexuel·le sur cinq fait une tentative de suicide alors que chez les jeunes hétérosexuel·le·s le taux est cinq fois moindre. Il est donc nécessaire d’agir pour mettre un terme aux discriminations dont sont victimes les homosexuel·le·s. En ce sens, les personnes LGBTIQ+ méritent la même protection qu'une personne subissant des actes racistes. Il s'agit, tout simplement, de dignité humaine. Doit-on rappeler ici que l'orientation sexuelle n'est pas un choix ? En acceptant le projet de loi proposé, la Suisse s'alignerait sur d'autres pays européens tels que la France, la Grande-Bretagne, le Danemark, l'Autriche et les Pays-Bas. Cette nouvelle disposition est un pas nécessaire pour davantage d'égalité, mais ne nous leurrons pas, la lutte contre les discriminations ne sera pas terminée avec l’acceptation de cette loi. Ne couvrant pas les personnes transgenres, elle ne concerne malheureusement qu'une partie des personnes LGBTIQ+. La lutte sera donc encore longue, c'est pourquoi nous devons donner un signal fort le 9 février prochain en mobilisant largement pour une acceptation de la norme contre l'homophobie, qui permettra de renforcer la lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes de la communauté LGBTIQ+.

Martine Docourt Ducommun Députée au Grand Conseil

1 LGBTIQ+ désigne les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexes, queers et les autres ne correspondant pas à la sexualité majoritaire


Congrès 25 janvier

CONGRÈS DU 25 JANVIER 2020 9h30 – salle Saint-Louis à la Chaux-de-Fonds rue du Temple-Allemand 24a

La discussion et le débat d’idées sont à la base du fonctionnement du parti ! Ce congrès est l’occasion pour chacune et chacun de prendre part à la réflexion qui servira à alimenter la campagne des communales mais aussi et surtout à poser la base du programme du parti cantonal en vue des élections cantonales de 2021.

Ce congrès participatif se déroulera sous la forme d’ateliers sur les thèmes suivants (sous réserve de modification) :

I. SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE AUJOURD'HUI ET DEMAIN.

II. ECONOMIE DURABLE, INNOVANTE AVEC ET AU SERVICE DE L'HUMAIN.

III. UNE SANTÉ DE QUALITÉ ACCESSIBLE À TOUTES ET TOUS.

IV. ÉGALITÉ DES DROITS ET DES CHANCES. V. VIVRE ENSEMBLE. Ces ateliers nous guideront pour les réflexions programmatiques à venir ces prochaines années. Lors de leur inscription, les personnes participant au congrès sont priées de préciser trois ateliers auxquels elles souhaiteraient prendre part. Le secrétariat se chargera ensuite de répartir les participant·e·s en groupes équilibrés. Un repas clôturera cette matinée de réflexion.

Ordre du jour du congrès :

1. Messages d'accueil des autorités communales et de la section

2. Allocution de la présidente

3. Budget 2020 du PSN

4. Prise de position du PSN sur le soutien à la grève générale sur le climat du 15 mai 2020

5. Projet socialiste à l'horizon de 2025

• Présentation de la démarche, objectifs et calendrier

• Ateliers thématiques

6. Divers

Camarades, à vos agendas :

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Rendez-vous pour les prochains congrès du PSN les 6 mars, 20 juin, 11 septembre et 14 novembre prochains.


PSMN

Le changement, c’est demain ! Et si on commençait aujourd’hui ? Membre du Parti socialiste des Montagnes Neuchâteloises depuis 2011, je me suis engagé différemment en huit ans, parfois beaucoup, parfois moins. Mais à l’aube des communales 2020, ce n’est pas le moment d’être frileux et même si c’est la saison, nous devons profiter de nous tenir chaud en resserrant les rangs avec un engagement qui se doit d’être à la hauteur des défis qui nous attendent ! Gourmand d’associatif, j’ai eu le plaisir de consacrer 13 ans pour le festival de la Plage des Six-Pompes, dont 10 ans en tant que président et c’est toujours avec les mêmes passion et énergie que je continue mon engagement pour la collectivité, la région et ses habitant·e·s, dans divers comités et fondations ainsi qu’au Conseil général de La Chaux-de-Fonds depuis 2013. Et de l’énergie, il va nous en falloir dans la perspective des élections communales du 14 juin prochain, mais pas seulement ; car, même si la législature qui s'achève a vu le PSMN présent et offensif sur tous les fronts, les Montagnes neuchâteloises doivent, et devront encore ces prochaines années, relever des défis importants dans les domaines social, écologique et économique, urbanistique et culturel. Les travaux de la H20 et du RER vont apporter une certaine dynamique. Il ne faut toutefois pas attendre la réalisation de ces nouveaux axes de communication pour stimuler l'économie de notre région. II va falloir, en collaboration avec les entreprises régionales et avec les entités de recherche et de formation du canton, que nos autorités créent les conditions les plus favorables à l'intégration, par notre société, de la révolution numérique en cours. Nous devons aussi briser le cercle vicieux de la décroissance démographique actuelle. Il va s'agir d'accroître l'attractivité résidentielle - cadre et qualité de vie, de travail et de loisirs - de nos Montagnes ; d’en valoriser la dynamique culturelle et touristique et la richesse interculturelle de nos cités. Et pour avancer efficacement, il est nécessaire de maintenir le dialogue. Les autorités de nos villes doivent travailler, en collaboration avec le Canton, à rééquilibrer les finances publiques en adaptant la péréquation aux

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réalités économiques de nos collectivités et en imaginant des coopérations intercommunales plus étroites. Les échéances et les dossiers à traiter ne manquent pas, mais nous devons être vigilants en restant proches des citoyennes et citoyens. Je suis absolument convaincu que c’est avec la population, avec un dialogue de proximité, de terrain, que nous trouverons des solutions et surtout des compromis. La politique de politicien·ne·s n’est pas dans notre ADN, mais emporté par le « torrent des affaires » à gérer, il est parfois facile d’avancer avec des convictions, qui ne sont pas toujours celles de la population. Je vais donc m’efforcer d’engager davantage le PSMN sur notre pavé « labellisé UNESCO » en étant plus proche des citoyennes et citoyens des Montagnes neuchâteloises et davantage attentif à leurs attentes. Les membres et les élu·e·s du PSMN doivent être régulièrement présents dans les espaces publics de chacune de nos localités afin d’être à l’écoute et à disposition de la population pour pouvoir ainsi répondre aux interrogations de chacune et de chacun et, surtout, pouvoir transformer les envies ou les craintes en actions politiques. Le PSMN et les autres sections évidemment, seront ainsi pourvoyeuses d'idées et d'initiatives constructives pour répondre aux préoccupations et aspirations de la population de notre région. Belle année à toutes et tous.

Michael Othenin-Girard président du PSMN


PS du Val-de-Ruz

La gare de Cernier doit voir le jour dans le cadre d’une nouvelle planification urbaine! Le 21 juin dernier, les Chambres fédérales approuvent deux arrêtés : l’un sur l’étape d’aménagement ferroviaire 2035 prévoyant la mesure «  Berne-Neuchâtel-Le Locle  : extension de capacité et accélération (ligne directe) », l’autre sur l’aménagement 2019 des routes nationales retenant les contournements du Locle et de La Chaux-de-Fonds. En matière d’infrastructures, c’est réjouissant d’observer la capacité de la Confédération à investir de manière solidaire sur l’ensemble de son territoire. Ce sera 2,1 milliards de francs d’investissements dans le canton que les contribuables de tout le pays alimenteront. Merci !

sous le titre « Des écoquartiers pour une écorégion », cette dernière référence rappelant que le Conseil communal a négocié avec le Conseil d’État des accords de positionnements stratégiques qui se déclinent en lien avec la notion d’« écorégion », accords qu’il convient de concrétiser.

En 2020, le Grand Conseil devrait encore approuver une demande de crédit de 106 millions de francs (en remplacement d’un crédit général de 110 millions voté en 2015) pour la réalisation de la gare souterraine de Cernier, ainsi que la liaison Corcelles-Bôle. Dans la foulée, le Canton pourra mettre en œuvre son concept de RER.

Un écoquartier n’est pas un îlot refermé sur lui-même, mais un quartier intégré dans le tissu urbain environnant et ouvert sur la ville ou le village. Il encourage une mobilité durable et limite le trafic individuel motorisé. Il vise aussi à réduire la consommation de ressources non renouvelables et à répondre aux exigences environnementales élevées en termes d’énergie, de matériaux, de gestion des eaux ou de biodiversité. C’est un quartier favorisant la mixité intergénérationnelle et sociale, par exemple au travers de conditions cadres permettant l’accessibilité au logement pour tous. Enfin, étant avant tout construit pour ses habitant·e·s, un écoquartier ne peut se développer sans un processus participatif. Les futurs habitant·e·s et usager·ère·s, doivent être intégrés le plus en amont possible, afin de prendre en compte leurs besoins et bénéficier de leur expertise citoyenne.

Le projet est maintenant ficelé, au moins quant à ses garanties de financement, et une gare verra le jour dans la Commune de Val-de-Ruz. Il faut réfléchir sans tarder à la bonne manière d’intégrer ce nouveau cœur de mobilité à l’habitat existant et en devenir. L’enjeu est le suivant : alors que la construction d’une toute nouvelle ligne de transport offre généralement l’opportunité d’aménager habitat et autres infrastructures le long de celle-ci, la ligne souterraine Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds sortira la tête à Cernier où toute construction est limitée en raison des impératifs de préservation des terres agricoles. L’accent devra être mis sur le développement et l’adaptation de quartiers qui offrent un cadre de vie agréable tout en limitant la voirie. C’est possible par la création d’écoquartiers et la rénovation de quartiers existants en suivant la même philosophie, à Cernier comme dans les autres villages de la Commune qui le permettent. A cet effet, fin septembre 2019, le Parti socialiste a déposé une motion – acceptée ! – au Conseil général

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Beau programme à venir  ! S’il faut prendre des mesures pour lutter contre les effets du réchauffement climatique – on se souvient des inondations dramatiques de juin 2019 –, le développement des écoquartiers s’inscrit lui dans la prévention des causes. Armand Blaser membre de la section Val-de-Ruz


JSN

Pour conserver notre force, retrouvons nos fondamentaux

Une campagne se finit, une autre commence. Entre satisfaction d’un Parlement plus progressiste, jeune et féminin que jamais et déception pour notre parti, notre remobilisation passe par un questionnement sur les raisons de notre recul. Comment interpréter ces résultats  ? Les sondages post-électoraux fournissent des éléments d’analyse intéressants : les Verts doivent leur succès avant tout aux nouveaux votants – et nous pouvons nous réjouir que nos alliés parviennent à toucher des gens qui n’étaient pas politisés auparavant. Certes, il y a un transfert d’électeurs et électrices anciennement socialistes. Mais une part presqu’autant importante de nos pertes se fait vers une autre direction : l’abstentionnisme. Nous n’avons pas fait le plein de voix car une partie de notre électorat ne s’est pas déplacée au bureau de vote. Ne plus être le seul, ni même forcément le principal, leader de la gauche n’est donc pas une défaite. La véritable débâcle est de ne pas avoir réussi à mobiliser nos propres électeurs et électrices, et à les convaincre que glisser un bulletin socialiste dans l’urne a encore du sens. La vision du monde des partis socialistes est-elle alors dépassée ? Au contraire, nos valeurs sont plus pertinentes que jamais. Notre société devra s’adapter aux changements climatiques. Elle voit l’essor d’une économie de partage avec ses opportunités mais aussi la précarisation qu’elle peut entraîner. Elle connaît une numérisation dont le résultat, en fonction de choix politiques, conduira à un chômage de masse ou au contraire à une réduction significative du temps de travail. Dans tous ces défis, notre vision socialiste, nos combats historiques et nos sensibilités nous confient un rôle unique dans la construction d’une société où personne ne reste au bord du chemin. Nos valeurs de toujours n’ont donc pas perdu leur sens, mais notre discours n’est plus lisible pour les personnes qui votaient traditionnellement pour nous : travailleurs et travailleuses modestes, fonctionnaires, et

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acteurs et actrices de la culture. Certes, prendre des responsabilités d’exécutif oblige parfois à des choix difficiles. Mais pour retrouver leur confiance, notre parti se doit de ne pas perdre de vue cette maxime, un peu cliché mais ô combien vraie : « Les utopies d’aujourd’hui sont la réalité de demain ». Notre remobilisation passe par un discours clair et résolument de gauche, où la cohérence doit être le maître mot. Nous n’échapperons pas à un questionnement sur la manière dont nous mettons en pratique ces valeurs, car celle-ci n’est visiblement pas du goût de celles et ceux que nous prétendons défendre. Ce à quoi nous aspirons pour un monde plus juste, c’est une remise en question fondamentale de notre modèle de société, et nous devons le démontrer à la population par des actions cohérentes, sans compromis mettant à mal le soutien aux chômeurs et chômeuses, la formation des jeunes adultes ou le rôle de la culture. C’est ainsi que notre électorat se sentira à nouveau défendu et retrouvera l’envie de faire entendre sa voix. Au niveau communal, nous avons maintes fois prouvé nos compétences. Construire sur ces résultats et réaffirmer les valeurs qui nous habitent  : c’est ainsi que nous montrerons que le PS reste une force qui a toute sa raison d’être. Il existe tant de possibilités dans les communes, tant de projets concrets à mettre en avant. En tant que jeunes, des sujets comme la formation ou la culture nous touchent : c’est l’opportunité pour notre parti de profiter de son ancrage local pour présenter des projets forts ! Tristan Robert coprésident des JSN


Oui J’adhère au Parti socialiste neuchâtelois

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Agenda

Nom | Prénom Adresse NP | Localité Téléphone | Mobile

21-22 janvier 2020

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Courriel

Inscription à envoyer au Parti socialiste neuchâtelois Avenue de la Gare 3 2000 Neuchâtel

janvier 2020  09 h 30

3 février 2020

19 h 00

4

février 2020

JAB 2000 Neuchâtel

18 h 15

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le point.

février 2020 19 h 00

18-19 février 2020

6 mars 2020

Grand Conseil Château, Neuchâtel

Congrès PSN Salle Saint-Louis La Chaux-de-Fonds

Commission Juridique Secrétariat PSN Neuchâtel

Commission Santé Secrétariat PSN Neuchâtel

Commission Environnement Secrétariat PSN Neuchâtel

Grand Conseil Château, Neuchâtel

Congrès PSN Lieu à définir

Votre agenda en ligne sur www.psn.ch


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