Présentation mémoire_Previl Body

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Quelle

Par : PREVIL

Contribution
Parc National ?
pour un
Body Irvelt Cardichon
en Génie Civil Université GOC
Haïti
2022
Licence
Port-au-Prince,
Juin

AUTEUR : PREVIL Body Irvelt Cardichon

TITRE : Quelle Contribution pour un Parc National ?

PERMISSION

L’Université G.O.C est autorisée à faire à ses frais, les photocopies de ce rapport/mémoire pour enrichir sa bibliothèque.

SIGNATURE ___________________________

DATE _____________________

II
Permission/Interdiction

Ce Projet est écrit par :

PREVIL Body Irvelt Cardichon

Sous la conduite du Dr. Fritz Olivier, représenté par le Conseil des Affaires Académiques, autorisé à accepter ou à rejeter le contenu de ce document rédigé pour l’obtention du grade de :

Licence en Génie Civil

Vu par ____________________________

Date

« L’Université n’entend ni approuver ni condamner dans ce Projet les opinions qui y sont émises et qui n’engagent que l’auteur ».

III
____________________________

Dédicace

La présentation de ce rapport est le résultat manifeste émanant de l’encouragement des différents professeurs ayant assuré notre formation professionnelle en particulier : Mr. J. Michelet PAUL, Mr. Jean François Marie Xavier PAUL, Mr. Peterson LAVOLONTE, Mr. Frantzgi FLEURIVAL, Mr. Valentino NELSON, Reginald RACINE, tous Ingénieur Civil et enseignant à l’Université GOC, qui nous ont servis de modèle et nous ont guidés tout au long de notre formation universitaire, nous les dédions ce rapport.

Nous dédions également ce rapport à plusieurs autres personnages tels que :

A mes très chers parents qui m’ont guidé durant les moments les plus pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes côtés et ma soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa vie afin de me voir devenir ce que je suis, merci mes parents.

A toutes personnes qui ma aider à poursuivre mes études

A mes frères, ma très chère sœur Woodzalie PREVIL.

A ma très chère Dianie BLAIN

A toute ma famille.

A tous mes amis (es) : Max Jordan FILS-AIME, Frantz Guerlin CARASCO, Dalien MAGOPHY, Withza LACROIX, Edson TERVILUS et toute la promotion de Génie Civil 20172022

Enfin à tous ceux qui nous sont très chers.

IV

Remerciement

Nous tenons à adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce projet de fin d’étude ainsi qu’à la réussite de ce formidable cycle d’étude supérieur.

Ce travail a été effectué sous la direction de : Dr Fritz OLIVIER, recteur de l’Université Groupe Olivier et Collaborateurs (UGOC) a qui nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance.

Nous tenons à remercier Mme Floriane PERRIER qui, en tant que Professeure et notre encadreur pour ce travail, s’est toujours montré à l’écoute et très disponible tout au long de la réalisation de ce projet, ainsi pour l’inspiration, l’aide et le temps qu’il a bien voulu nous consacrer et sans lui ce projet n’aurait jamais vu le jour.

Nos remerciements vont aussi à l’encontre de tous les professeurs de la faculté des Sciences et Génie de l’UGOC.

Nous tenons à remercier spécialement nos parents qui nous ont beaucoup supportés financièrement, leur compréhension et leur soutien moral nous ont été d’une aide inestimable, car sans eux nous n’en serions pas là aujourd’hui.

Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui de près ou de loin ont contribué à ce travail et à notre formation et qui nous encouragés au cours de la réalisation de ce projet.

Merci à tous et à toutes

V

Texte du Projet

Titre : Quelle contribution pour un parc national ?

L'État et le Brooklyn Museum of Natural History décide de construire un Parc National de dimension internationale pouvant attirer les touristes locaux et internationaux.

Pour y parvenir, 100 carreaux de terre seront utilisés sur l'ancien site "Cité Soleil" incluant le bicentenaire national. En plus de compter sur une grande attraction de foule et de voitures.

L'idée est aussi de créer un environnement architectural pouvant accueillir les petits bateaux touristiques à s'accoster près du site tels : les dériveurs légers, les multicoques de sport, les dayboats et voiliers.

Préalable

Chaque département devra définir avec ses étudiants l’orientation du projet en fonction de ses besoins ; notamment sur des données fictives pouvant faciliter le travail de l’étudiant. Chaque étudiant devra déposer dès le premier jour de classe un excursus de 600 motsdécrivant sa compréhension de son travail, inséré sur son portail selon la date limite qui lui est impartie.

Bibliographie

Stewart, JW. Parcs et jardins de Paris et ses environs Relié – Illustré, 1 janvier 2017. Traduction : Marie-Hélène Marty.

(TD) Tschumi, B. Descharrières, (N). Architecture zoo: Parc zoologique de Paris Relié – 11 juin 2014. Édition en Anglais. Photographies: Iwan Baan.

GAGNON, S., Laplante, M., & Ritchot, G. (2003). L’organisation des aires touristiques. In L’échiquier touristique québécois (1st ed., pp. 91–110). Presses de l’Université du Québec. https://doi.org/10.2307/j.ctv18pgjck.12.

Collectif. L'Alpe 61: Parc national des Ecrins : des natures et des hommes. Broché – 12 juin 2013.

WEB: Bassargette, D. (2003). Le futur Parc de la forêt tropicale guyanaise: une opportunité pour repenser la relation spatiale entre une organisation et son substrat / The future French Guiana national park: an opportunity for rethinking the space connection between a sociopolitical organization and its natural substratum. Annales de Géographie, 112(630), 188–213.

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Excursus

Un parc national est une espace protégée créée pour sauvegarder des patrimoines naturels et culturels reconnus comme exceptionnels. Il importe de le préserver contre toute dégradation et de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible d'en altérer l'aspect, la composition et l'évolution.

Ceci implique que la contribution pour un parc national a une importance capitale pour tous les gens soucieux de la protection et la conservation de l’environnement. Un parc national est géré par plusieurs entités à savoir l'établissement public du Parc, les instances délibératives et les instances consultatives. Pour cela, le parc doit remplir des missions fondamentales, parmi elles, la protection de la biodiversité est essentielle. Ainsi, ils contribuent, dans le cœur, à la bonne gestion et à la conservation des patrimoines, en aire d'adhésion, à la valorisation d'activités compatibles avec le respect de la nature.

De même, la connaissance scientifique des patrimoines, la bonne gouvernance visant à assurer un meilleur fonctionnement des institutions et à renforcer les liens avec les acteurs locaux, la contribution des Parcs aux politiques publiques et l’accueil des publics sont des missions importantes des parcs nationaux. Plusieurs étapes sont nécessaires afin de s’assurer que le projet soit acceptable tant sur le plan de la préservation de la biodiversité que des points de vue social et économique. D’où l’importance de la présence d’un ingénieur dans le processus d’aménagement d’un tel projet.

Il intervient sur l'ensemble des opérations concernant la construction ou la rénovation du milieu, depuis l'étude jusqu'à l'exploitation, depuis les études sur les reconnaissances du sol pour les ouvrages de construction qui sera exécuté dans le parc. Il élabore les études préalables aux différents éléments de constructions, analyse les divers paramètres, tant en matière de faisabilité de projet, que de contraintes environnementales ou économiques, et détermine un projet chiffré répondant au cahier des charges. Il s'occupe également des démarches, du suivi

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et veille au respect du budget et des délais. Il intervient de plus sur la mise en place des études techniques et consultations permettant l’élaboration d’un plan stratégique afin de mener à bien la gestion du parc.

Enfin, la participation pour un parc national àcité-soleil est plus qu’important. L’apport de chacun de nous pour sa réalisation révélé d’une importance capitale.

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9 Table des Matières Dédicace……………………………………………………………………………………………………………………………………4 Remerciement………………………………………………………………………………………………………………..…………5 Texte du Projet……… .…………………………………………………………………………………………………..…….6 Excursus…………………………………………………………………………………………………………………………………….7 I- INTRODUCTION ....................................................................................................................... 10 II- REVUE DE LITERRATURE .....................................................................................................…..12 . Ouvrage I- ……………………………………………………………………………………………………………………………… .Ouvrage II-……………………………………………………………………………………………………………………………….. .Ouvrage III-………………………………………………………………………………………………………………………………. III- METHODOLOGIE......................................................................................................................... 31 IV- Chapitre I-Etude Topographique et Etude Géotechnique 33 V- Chapitre II-calculs des Eléments structuraux des Ouvrages………………………………………………………39 VI- Chapitre IIIEtude d'impacts environnemental…………………………………………………………………43 V- Conclusion............................................................................................................................. 53 Bibliographie………………………………………………………………………………………………………………………………………..55 Sigles et Abreviations……………………………………………………………………………………………………………………………57 Annexe…………………………………………………………………………………………………………………………………………………58

Mon travail consiste à faire l’étude des travaux de construction pour la contribution d’un parc national a cite-soleil. Nous aurons à faire une analyse technique sur les opérations de construction à entreprendre dans les ouvrages de constructions, à la mise en place des superstructures convenables et à l’établissement d’infrastructure adéquate répondant aux attentes du projet, tout en respectant les règles de construction et d’urbanisme en vigueur.

Cite soleil est une commune dans le département de l’ouest, arrondissement de Port-au-Prince. Selon les projections de l'institut Haïtien de Statistiques et d'Informatique(IHSI) en 2009, la population est estimée à plus de 256000 habitants, et repartie sur une superficie de 21,81 Km2 pour une densité de 12 154 hab. /km2. La commune de cite soleil est le plus grand bidonville de la conurbation constituée autour de la capitale du pays Port-au-Prince1 .

Elle a pris naissance sous la présidence de FRANCOIS Duvalier vers la fin des années 60, face au phénomène de l’exode rural que subissait le centre-ville de Port-au-Prince par le nombre massif des paysans vers la capitale. Connu pour l’extrême pauvreté qu’il concentre et la violence des gangs qui sèment le deuil, Depuis un certain temps, les gangs s’entendentde faire taire les armes pour favoriser l’exécution de projets sociaux afin d’améliorer les conditions de vie2 .

Compte tenu de l'envergure de ce projet, son impact sur la commune sera très remarquable. Sur le plan économique, la commune va bénéficier sur côte élevée en termes d’activités, le projet répondra aux objectifs de développement durable à savoir l'économie verte, la protection de l'environnement. Malgré tous ces bienfaits, ce projet aura aussi d'impact négatif à savoir le déplacement de la population installée dans les zones avoisinantes du site du projet.

Afin de produire un bon travail, qui nous permettra de bien visualiser le sens de l’orientation de notre recherche, nous aborderons la question au tour du titre ‘’Quel contribution pour un parc national ?’’ Pour y parvenir, nous allons assurer que tous les travaux de construction qu’on va

1 Cité Soleil. (2021, 16 août). Wikipédia, l'encyclopédie libre. http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cit%C3%A9_Soleil&oldid=185553783.html

2 SAINT-VIL, L. (2018, 15 décembre). Cite soleil : Les dessous d’une paix Fragile. Ayibopost.https://ayibopost.com/cite-soleil-les-dessous-dune-paix-fragile/. Html.

10 I-
Introduction

entreprendre pour la réalisation de ce parc national respecteront les prescriptions scientifiques et techniques qui sont universellement reconnues. La réalisation de cette recherche s’effectuera en deux grandes parties : la première partie sera une étude technique, à savoir une étude topographique qui nous permettra d’avoir une idée sur les configurations du terrain et sur le plan d’implantations ; une étude géotechnique ; et aussi de concevoir les plans de structure, les plans de poutraisons, les plans de ferraillage après avoir reçu les plans architecturaux de la part d’un architecte.

Après ces études préliminaires dans la deuxième partie, il sera question de faire l’étude de dimensionnement de la structure portante des gros œuvres du projet suivant la structure choisie. Les calculs de dimensionnement des ouvrages en béton arme s’effectueront suivant le livre du Cours calcul des ouvrages en Béton Arme suivant les règles de B.A.E.L3 83. L’auteur affirme que : « les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en Béton Arme, suivant la méthode des états-limites sont considérées en béton arme, les pièces qui sont encore aptes à jouer leur rôle dans la structure dont elles font partie, lorsque la résistance à la traction par flexion de leur béton est supposée nulle » 4. En fin des considérations et des propositions techniques seront faites pour faciliter une meilleure compréhension et l’exécution des travaux.

3 Béton Arme Aux Etats Limites

4 CHARON P. Cours de Béton Arme B.A.E.L 83. (p.47)

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II- REVUE DE LITERRATURE

Ouvrage I - COURS DE BETON ARME SUIVANT LES REGLES BAEL 91 ET MODIFICATIONS 99

Le livre "COURS DE BÉTON ARME - Suivant les Règles BAEL 91 Et modifications 995" est écrit par PASCAL LEGRAND et J.M.TCHOUANI NANA. Ce livre est composé de 14 chapitres dans lesquels l'auteur présente les différentes étapes de dimensionnement lors qu'on fait une étude sur un projet de construction.

Dans le premier chapitre, l'auteur fait une introduction et une généralité sur les éléments de base du béton et aussi sur son historicité. Il définit le béton comme un matériau de construction usuel, qui s'apparente à une pierre artificielle. Tandis que Le béton armé est défini comme l'association judicieuse de deux matériaux, le béton et l'acier. Ces aciers sont appelés armatures. On distingue les armatures longitudinales disposées suivant l'axe longitudinal de la pièce et les armatures transversales disposées dans des plans perpendiculaires à l'axe de la pièce. Ses constituants essentiels sont :-un mélange granulaire de sable et graviers formant le squelette du matériau, un liant hydraulique, -le ciment, assurant la cohésion entre les différents grains du squelette, -l'eau est le réactif chimique provocant la prise du ciment (hydratation) éventuellement, et en faible quantité, des produits d'addition, les adjuvants, influençant certaines propriétés ou comportements du matériau béton.

Le béton présente beaucoup davantage, cependant L'intérêt du matériau béton réside dans sa facilité de mise en œuvre puisqu'il se présente à l'état pâteux et qu'il suffit de remplir des moules (coffrages) de la forme de l'élément à réaliser comme l'association judicieuse de deux matériaux, le béton et l'acier. Ces aciers sont appelés armatures. On distingue les armatures longitudinales disposées suivant l'axe longitudinal de la pièce et les armatures transversales disposées dans des plans perpendiculaires à l'axe de la pièce.

5 LEGRAND P. et TCHOUANI NANA J. M. Cours de Béton Arme, suivant les règles BAEL 91 R 99,

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Cependant, le béton n'existait pas encore, ce n'est qu'en 1848 que LAMBOT, un français, imagina d'associer des barres d'acier et du béton de ciment pour réaliser une barque.

Quelques années plus tard, MONIER, un jardinier de VERSAILLES utilisera un procédé analogue pour fabriquer des bacs à fleurs. On lui attribue l'invention du BA qui a ensuite été exploité en Allemagne par l'entreprise MONIER BETON BRAU (brevet déposé en 1868).

Ensuite HENNEBIQUE met au point les bases du calcul pour son utilisation rationnelle mais il faudra attendre 1897 pour que RABUT professe le premier cours de BA à 1'ENPC. Auparavant, en 1891, COIGNET utilisa des poutres BA préfabriquées pour la construction d'un immeuble. En 1906 paraît la première réglementation s'appuyant sur une méthode de calcul dite aux contraintes admissibles. La circulaire de 1906 sera remplacée par les règles BA 45 puis BA 60, BA 68, BAEL 80, BAEL 83 et enfin BAEL 91. L'invention du béton n'était pas resté sans rénovation, d'où la présence des principes du béton, et ses modes de fonctionnement.

Le béton armé est un matériau composite. Il est constitué de deux matériaux de nature et de comportement différents, associés de manière à profiter au mieux des qualités complémentaires de chacun. Ainsi, Le béton est un matériau ne résistant pas ou mal à une contrainte normale de traction. Or, cette situation se rencontre systématiquement dans les zones tendues des éléments fléchis (poutre, plancher). Dans ces parties tendues, le béton est renforcé par des barres d'acier.

Les barres d'acier ne permettent pas toutes seules de réaliser des éléments comprimés puisqu'elles flamberaient immédiatement. Associées au béton dans les poteaux où les zones comprimées des poutres, elles peuvent alors participer à la reprise de l'effort de compression dans l'élément de structure, le béton en reprenant malgré tout une part importante.

En suite dans le chapitre II, les notions de sollicitations et les actions ont faites leurs apparitions. Ce sont des forces ou des couples directement appliquées à la construction, ainsi que celles qui résultent des déformations dues au retrait, à la dilatation, au tassement d'appui.

Les valeurs de chacune de ces actions ont un caractère nominal, c'est-à-dire connu dès le départ ou donné par des textes réglementaires ou contractuels. La notion d'action peut se

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classer en deux grandes catégories : actions permanentes qui sont des stables sur la structure de la construction à savoir les poids propres, la poussée des terres, et les actions variables qui sont des charges temporaires telles que les charges d'exploitations, les charges climatiques et d'autres .... On dit souvent qu'à chaque action il y a une réaction, d'où la naissance des sollicitations qui sont les réponses données par la structure sur l'action des charges permanentes et variables. Ce sont les efforts normaux et tranchants, les moments fléchissant, qu'on obtient après les combinaisons des charges. Ils permettent de faire L'étude de dimensionnement des pièces formant la structure du bâtiment.

Maintenant abordons le chapitre III, dans ce chapitre il est question des caractéristiques des matériaux. Pour l'établissement des projets et dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou spécifiée). Elle est notée fc28 et choisie en fonction des conditions de fabrication du béton, de la classe du ciment utilisé et de son dosage au m3. Sa résistance caractéristique est variée entre 25 et 50 MPA pour les ouvrages de construction courante et les bâtiments publics.

Pour l'acier, Le caractère mécanique qui sert de base aux justifications est la limite d'élasticité garantie désignée par Fe. Elle varie en fonction du type d'acier.

Le module d'élasticité longitudinale Es est pratiquement constant quel que soit l'acier utilisé et est pris égal à : Es = 200 000 MPA.

Dans la composition du béton armé, il y a plusieurs types d'acier qu'il est successible d'avoir accès, ce sont les ronds lisses, les aciers a hautes adhérence et les treillis soudés. Une fois établie les paramètres de bases, l'évaluation des charges et le calcul des sollicitations il y a lieu maintenant de faire le dimensionnement, dans le chapitre IV, l'auteur parle de la flexion simple. Nous étudions la flexion simple dans le cas de poutres à section rectangulaire. Les sollicitations normales sont celles qui peuvent être équilibrées par les contraintes normales développées sur les sections droites des pièces : par compression du béton et par traction (ou compression) de l'acier.

Le principe des justifications conduit à considérer : les états limites ultimes (ELU) et les états limites de service (ELS).

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Lorsque la fissuration de l'ouvrage n'est pas préjudiciable, nous justifierons les poutres à l'ELU puis nous vérifierons l'état limite de service (ELS) de compression du béton.

Si la fissuration de l'ouvrage est jugée préjudiciable, (ou très préjudiciable), nous justifierons la poutre à l'ELS.

Dans le chapitre IV, V, VI l’auteur aborde la question d’étude sur le dimensionnement en flexion simple, tant qu’a ELU qu’a ELS. Une poutre est soumise à la flexion simple, si en toute section droite, les forces extérieures (actions des appuis et actions des charges), situées à gauche de la section considérée se réduisent au centre de gravité G, à un moment de flexion MF et à un effort tranchant V. La résistance des matériaux nous a permis d'exprimer la contrainte normale dans une fibre de poutre, en fonction d'une part des sollicitations, d'autre part des caractéristiques géométriques de la poutre.

L'étude de la flexion simple en BA repose sur certaines hypothèses propres à chaque état limite. Les hypothèses communes à ces différents états sont : Les sections droites planes restent planes après déformation, Il n'y a pas de glissement relatif entre l'acier et le béton, La résistance du béton tendu est négligée.

Dans l’étude de dimensionnement en flexion, la zone de fonctionnement est importante pour connaitre comment la pièce travail, avec la notion des règles des trois pivots. Cette règle se fixe pour objectif d'utiliser au mieux les matériaux acier-béton d'une poutre BA fléchie. En fonction des sollicitations normales, la rupture d'une section en BA peut intervenir : par écrasement du béton comprimé et par épuisement de la résistance de l'armature tendue.

Un bon calcul de dimensionnement n’est suffisant pour assurer une bonne mise en service des ouvrages, une bonne adhérence entre les matériaux est aussi important pour assurer la tenue dans le temps de l’ouvrage, dans le chapitre VIII l’auteur aborde cette notion, Les conditions de résistance d'un élément en béton armé supposent que les armatures ne glissent pas à l'intérieur du béton. C'est le phénomène d'adhérence qui empêche ou limite ces glissements.

Cette propriété permet la transmission des efforts et un fonctionnement rationnel : le béton suit alors les armatures dans leurs déformations. La transmission des efforts du béton aux armatures s'effectue par le phénomène d'adhérence mais aussi par la courbure que l'on pourra

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donner aux armatures. Il est aussi important de gérer dans les pièces l’ancrage des bars, Une barre est dite ancrée lorsque l'effort de traction exercé sur cette barre est entièrement équilibré par l'adhérence entre le béton et l'acier dans la zone d'ancrage. Les armatures du commerce ont une longueur limitée, il est parfois nécessaire d'utiliser plusieurs barres pour les éléments de grande longueur.

Avant l’étude de dimensionnement d’une pièce quelconque, il faut d’abord la pré dimensionner dans le chapitre IX dans l’étude des poutres isostatiques. Plusieurs critères sont a prises pour effectuer cette démarche. Au stade du pré dimensionnement, nous pouvons choisir la hauteur de la poutre en fonction de sa portée : 1/15 ≤ h ≤ 1/15 la largeur peut être déduites de sa hauteur. h /5 ≤ b ≤ h /2 Pour des raisons de bétonnage correct, la largeur de la poutre ne peut être inférieure à 15 cm. Les cotes des sections de poutres sont généralement déterminées de 5 cm en 5 cm. A l'issue du pré dimensionnement de la poutre, et connaissant les actions qui s'exercent sur celle-ci, nous pouvons calculer les moments sollicitant Mu et Mser. Une fois trouver les sollicitions, on procède au dimensionnement pour ensuite effectuer une vérification.

Dans l’étude de dimensionnement des poutres, dans le chapitre X on parle des poutres en Te. Lorsque des poutres supportent un plancher constitué d'une dalle en béton armé, le règlement autorise de considérer qu'une certaine largeur du hourdis fasse partie intégrante des poutres. La section droite de la poutre a alors, la forme d'un té, ce qui a l'avantage de faire une économie au niveau des aciers longitudinaux en supprimant dans la plupart des cas les aciers comprimés. Prenons le chapitre XI, on fait l’étude d’un plancher. Un plancher est une aire généralement plane, destinée à limiter les étages et à supporter les revêtements de sols. Ces deux principales fonctions sont : une fonction de résistance mécanique, il doit supporter son poids propre et les surcharges, une fonction d'isolation acoustique et thermique qui peut être assurée complémentairement par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié. Il y a lieu de distinguer plusieurs types de planchers, Les planchers rencontrés dans les bâtiments de destinations diverses ou dans les constructions industrielles se classent en trois grandes catégories : les planchers constitués d'une dalle associée à des poutres secondaires et principales, les planchers à poutrelles préfabriquées, les planchers champignons et les

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planchers dalles. Les planchers dalles sont constitués d'une dalle pleine reposant sur des points d'appuis isolés, constitués par des poteaux. Lorsque que ces derniers ont la tête évasée on appelle cette structure plancher champignon.

Enfin, Dans les 3 derniers chapitres, l’auteur parle des dalles, des poteaux en compression centre et aussi les fondations. Suivant la disposition des éléments porteurs et le rapport deux méthodes sont utilisées : dalles appuyées sur deux côtés qui sont dans la majorité des cas des dalles porter dans une seule direction et dalles appuyées sur leurs quatre côtés, dalles porter dans deux directions. Dans l’étude des poteaux, Les règles BAEL n'imposent aucune condition à l'ELS pour les poteaux en compression centrée. Par conséquent, le dimensionnement et la détermination des armatures doivent se faire uniquement à 1'ELU. Un poteau est réputé centré si le centre de gravité des armatures longitudinales coïncide avec celui de la pièce et avec le point d'application de l'effort normal de compression.

Dans le dernier chapitre, Apres l’étude des différentes parties du bâtiment, les fondations sont primordiales dans les démarches de construction, Les fondations sont des ouvrages de transition destinés à transmettre au sol dans de bonnes conditions les charges permanentes et les charges variables d'une construction. Elles constituent une partie essentielle de l'ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découlent sa bonne tenue. Les fondations doivent être stables, c'est-à-dire qu'elles ne doivent donner lieu à des tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l'ouvrage. Des tassements uniformes sont admissibles dans certaines mesures mais des tassements différentiels sont rarement compatibles avec la tenue de l'ouvrage. Il est nécessaire d'adapter le type et la structure des fondations à la nature du sol qui va supporter l'ouvrage : l'étude géotechnique a pour but de préciser le type, le nombre et la dimension des fondations nécessaires pour fonder un ouvrage sur un sol donné.

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Ouvrage 2- CALCUL PRATIQUE DES OSSATURES DE BATIMENTS EN BETON ARME

Calcul Pratique Des Ossatures de bâtiments en béton arme6 dans cet ouvrage il a mis son expérience pédagogique aux services des inities à la construction. Albert Fuentes a réussi à simplifier ces calculs complexes du béton armé afin d'en donner une application facile même par les ingénieurs les moins familiers avec les théories mathématiques utilisées.

Abordant le calcul des ossatures les plus hardies, il donne également aux bureaux d'études les moyens nécessaires pour s'adapter aux évolutions architecturales les plus complexes. Cet ouvrage est composé de 4 grands chapitres ou il résume la majorité de notions essentielles pour les calculs des ossatures des bâtiments.

Dans le premier chapitre, il a mis en évidence la notion de fondation. Les fondations ont pour rôles de transmettre les charges viennent du bâtiment vers le sol. Dans ce chapitre l’auteur parle des types de fondations, en premier lieu il aborde les fondations superficielles ou à faible hauteur, Il s'agit de fondations qui doivent assurer la répartition sur le sol de la charge verticale transmise à la base d'un mur. Cette charge, supposé uniforme dans le sens de la longueur du mur est désignée par q (intensité par unité de longueur). Une telle semelle est en principe enterrée. La répartition des pressions donne lieu à des contraintes de traction à la partie inférieure d'une section transversale de la semelle, mais on admet que ces contraintes ne sont pas dangereuses, si leurs valeurs calculées en section homogène sous l'effet du moment de flexion maximal qui se produit dans l'axe du mur, sont inférieurs à la contrainte admissible du béton en traction. En suite l’auteur parle des semelles filantes sous mur, en béton arme On admet que la réaction du sol sous la semelle est verticale et uniforme, si la hauteur utile de la semelle permet de vérifier la condition h = h1 - d ' > (A-a)/4. Et enfin dans cette chapitre l’auteur parle des semelles isolées sous poteau. Dans le deuxième chapitre, Fuentes parle des planchers. Ils préconisent que les poutres et poutrelles d'un plancher peuvent être calculées en utilisant les méthodes classiques de la Résistance des Matériaux, ou bien en utilisant des méthodes simplifiées. Il est intéressant de 6 FUENTES A. 1983, Calcul Pratique des ossatures de Bâtiments en Béton Arme.

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lire, avec attention, l'article 54,22 des règles C.C.B.A 68, concernant l'utilisation des méthodes exactes dans le bâtiment et de retenir en particulier que ces méthodes conduisent, le plus souvent, l'ingénieur à surestimer les moments sur appuis et à sous - estimer les moments en travée. L'erreur provient de ce que généralement le projeteur ne tient pas compte de la variation du facteur El le long de la ligne moyenne des poutres. Ainsi, dans le cas très fréquent d'une poutre en T, formée d'une nervure associée à un hourdis, on attribue habituellement une largeur constante au hourdis, pour la détermination de l'inertie de la section, calculée en considérant le béton seul, supposé non fissuré. (La largeur de hourdis, alors prise en compte de part et d'autre de la nervure, est limitée au dixième de la portée libre, dans le cas de la poutre hyperstatique). Il est certain que si de telles simplifications n'étaient pas admises, on se heurterait à des complications excessives.

Dès lors, « il est parfaitement légitime de substituer à de tels calculs dont la précision risque d'être illusoire, des règles simples, conformes aux usages courants des bureaux d'études et ayant reçu la sanction de l'expérience » .Il faut préciser, avant même d'énoncer ces règles , que d'une façon générale , la portée retenue pour le calcul des éléments en B.A. est la portée libre entre nus intérieurs des appuis, sauf évidemment le cas exceptionnel où il s'agit d'une poutre munie d'appareils d'appui.

Dans cette partie, l’auteur traite les deux types planchers, qui sont les planchers a surcharges modérée et les planchers à forte surcharge qui sont des bâtiments de grande envergures. Prenons les bâtiments a surcharges modérées, ces règles sont applicables aux éléments fléchis de poutres, poutrelles et dalles portant dans un seul sens. La somme des surcharges variables non pondérées, qui sont appliquées à ces planchers, est inférieure à deux fois la somme des charges permanentes. Les éléments solidaires ont une même section constante dans les différentes travées. Le rapport des portées de deux travées quelconques est compris entre 0,8 et 1,25. Cette méthode simplifiée néglige la rigidité à la flexion des poteaux supportant les poutres et la raideur à la torsion des poutres supportant les dalles ou les poutrelles. Ces planchers correspondent aux planchers d’habitation, de bâtiments à usage de bureaux, de locaux d'enseignement et d’hospitalisation. Le bon comportement des éléments dimensionnés en utilisant ces règles nous permet de constater l'excellente adaptation du béton.

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Les charges transmises par les hourdis aux poutrelles, par les poutrelles aux poutres et par les poutres aux poteaux sont celles résultant de l'application de la règle forfaitaire suivante : Discontinuité des différents éléments, sauf sur le premier appui intermédiaire d'une dalle, d'une poutrelle ou d'une poutre à deux travées où les réactions devront être majorées de 15 %.

S'il s'agit d'une dalle, d'une poutrelle ou d'une poutre à plus de deux travées, ces réactions seront majorées de 10 % sur le premier appui intermédiaire uniquement. De même, dans le cas d'une travée de rive prolongée en console, on tiendra compte de l'effet console, sur cet appui, en admettant la discontinuité des travées au droit des poteaux voisins des poteaux de rive. Après avoir défini l'intensité des charges et surcharges majorées sur chaque élément, il y a lieu de calculer, pour chacun de ces éléments, le moment maximal isostatique provoqué par ces charges et surcharges.

En suite dans ce chapitre, l’auteur à parler des planchers a forte surcharge. La méthode approchée pour le calcul des poutres continues solidaires ou non des poteaux qu'ils supportent, sous l'action des charges verticales, est due à Caquot. Elle tient compte implicitement des variations d'inertie résultant de la présence des tables de compression en travée et de la réduction des moments sur appuis qui en est la conséquence ». Après avoir reconnu expérimentalement que pour les constructions monolithiques en béton armé, sur un appui déterminé, l'action des charges éloignées est pratiquement nulle, Caquot a estimé qu'il était suffisant et correct de considérer, pour calculer le moment sur appui, l'effet des charges appliquées, à droite et à gauche de l'appui considéré, en fixant la position des foyers à gauche et à droite de l'appui considéré à 0,81.

Les poutres et les planchers BA sont des éléments continus reposant sur plusieurs appuis donc les sollicitations, est la méthode des 3 moments (formule de Clapeyron). Cependant, l’emploi de cette méthode, bien qu’autorisée par le BAEL, est discutable car la détermination des inconnues hyperstatiques se fait en supposant le matériau homogène et en supposant que la largeur de la table de compression reste constante dans une travée. Or, suivant le BAEL, le calcul des sections se fait en matériau hétérogène, de sorte que le moment quadratique dépend du ferraillage. Puisque la table n’intervient pas sur appuis, on peut admettre qu’elle se constitue, peu à peu, au fur et à mesure que l’on se rapproche des moments positifs.

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Dans le cas d'une charge uniformément répartie sur une poutre continue d'inertie constante, l'application de la formule des trois moments s'écrit pour une poutre à deux travées. Par contre , si , est une poutre d'extrémité , reposant librement , sur l'appui de rive , la valeur de I , restera inchangée , puisque , dans ce cas , le foyer se situe sur l'appui de rive et non plus à 0,81 de l'appui , au droit duquel on recherche le moment de continuité.

Dans le chapitre III, l’auteur a fait un rappel sur la résistance des matériaux, dans les poutres à section constante l’auteur a préféré que le calcul des moments se fassent par la méthode du moment des aires dans le cas d’un porte à faux. Il a ensuite faire l’étude des portiques simples.

Soit une pièce de section constante sollicitée à ses extrémités 4 - B par deux couples appliqués sur un axe u'u parallèle à la fibre moyenne xx ' et se faisant équilibre. La sollicitation de la pièce est une torsion simple. L'axe uu est l'axe de torsion. Sur toute section comprise entre A et B s'exerce uniquement un moment de torsion C, qui détermine exclusivement des contraintes tangentielles. Deux sections transversales M et M ' , distantes de dx tournent l'une par rapport à l'autre d'un angle de , autour de l'axe de torsion u'u . do La rotation unitaire est proportionnelle à C : dx de C dx GJ ' - C est le moment du couple de torsion appliqué ; G est le module d'élasticité transversale du matériau constituant la pièce . On prend généralement G = 0,4E - Jest le module de torsion, il a les dimensions d'un moment d’inertie. Il existe un axe de torsion u'u dont la trace sur le plan de la section transversale est le « centre de torsion » défini par la condition que tout effort extérieur, normal à la fibre moyenne et passant par ce point, n'entraîne aucune rotation relative des sections droites autour de la fibre moyenne. Le centre de torsion coïncide avec le centre de gravité quand la section présente une double symétrie par rapport à deux axes rectangulaires Pour les sections usuelles, voir le formulaire « Chambaud et Lebelle » qui donne le module de torsion ainsi que la position du centre de torsion. Tubes à parois minces. Dans un tube à paroi mince, la circulation du vecteur le long du contour fermé appartenant à la ligne moyenne de la section droite du tube, est égale au flux du vecteur 2G supposé traversant normalement l'aire S de dx fi - fm = E = 2.106 T / m² ou : 9,1 mm.

D’autre part, en raison du comportement du matériau Béton Armé, il y a une redistribution du moment fléchissant de long des éléments fléchis. Par exemple, si on considère une poutre

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continue sur trois (3) appuis subissant une charge uniformément repartie à L’ELU, l’acier des chapeaux (armatures supérieures sur appui) atteint sa limite élastique et s’allonge sous chargement constant (1.35G + 1.5Q). Il s’en suit une fissuration sur appui, entrainant une diminution du moment quadratique et une rotation différentielle des deux (2) travées au droit de l’appui. La courbe du moment fléchissant est donc décalée vers les moments positifs

Enfin dans le dernier chapitre, l’auteur parle de la notion de fondation, par fondation comme l’auteur a si bien dit, Le terme fondations regroupe tous les éléments de structure qui transmettent les efforts d'un ouvrage vers le sol. Par ailleurs, cette notion est importante vu qu’il soit déterminant dans le choix du type de fondation de la médiathèque. D’autant plus, on détermine le type de fondation en fonction de la hauteur d’encastrement De et de la largeur B.

En milieu professionnel, on précise que les fondations sont classées en deux catégories distinctes, les fondations superficielles ou les fondations profondes sur ce, qu’il n’a pas mis trop d’accent en fait, c’est une fondation dont la profondeur d’encastrement dans le sol est supérieure à la plus grande des deux valeurs 3 m et le sixième de son diamètre ou de sa largeur.

Toutefois, Le calcul d'un ouvrage en béton armé ne se limite pas à la seule maîtrise du calcul de béton armé. Outre une bonne maîtrise de la mécanique des milieux continus et de la résistance des matériaux, cela nécessite aussi la compréhension des phénomènes physiques qui engendrent les efforts sur l'ouvrage (hydrostatique, mécanique des sols, effets du vent sur les structures, phénomènes vibratoires, rhéologie des matériaux, limites des modèles de calcul, etc.).

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Ouvrage

La Conception & construction parasismique7 est un ouvrage pour tous les ingénieurs de la construction. Écrit par Victor Davidovici, Elle est détenue d’un ensemble de connaissance et des règles permettant d’assurer la sécurité et la stabilité vis-à-vis aux effets sismiques.

Ce registre est divisé en plusieurs parties :

La première partie : bases de la conception, l’auteur commence par définir non seulement une onde sismique comme étant la manifestation perceptible de phénomènes qui se poursuivent à l’échelle des temps géologiques. Mais encore un tremblement de terre comme une vibration transitoire du sol provoquée par les ondes sismiques émises lors d’un déplacement du sol le long d’une faille active, à partir d’un point appelé foyer ou hypocentre.

Ensuite l’auteur parle des domaines fréquentiels des constructions, l’auteur attire l’attention sur la maitrise des résultats de calculs, de connaître a priori quel est l’ordre de grandeur des valeurs des périodes propres. Avec l’introduction des appuis parasismiques qui modifie la réponse des ouvrages : du fait de la souplesse de ces appuis, on obtient un système dont le mode fondamental de vibration consiste en une translation d’ensemble par rapport à la fondation. Ce mode est caractérisé par une période propre plus longue que celle du système initial. L’examen du spectre d’accélération montre que les forces sismiques s’exerçant sur la structure se trouvent généralement réduites quand la période devient plus longue.

Dans la partie ‘’perception des séismes et réactions humaines’’ ou l’auteur présent d’abord le regain d’intérêt pour le risque sismique, à l’occasion de chaque séisme important, ne doit pas masquer le fait que la prise de conscience de la population, des milieux professionnels et de la puissance publique ne se fait que très progressivement. Il n’est pas facile de déterminer le rôle exact de la prise de conscience et de l’expérience acquise suite aux séismes, pour faire des interprétations ou pour choisir l’action à entreprendre. On est au courant de l’activité sismique

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III- Conception – construction parasismique

passée par ouï-dire et par les moyens d’information directs suite à un tremblement de terre.

Ensuite il se pose la question : Faut-il évacuer le bâtiment en cas de tremblement de terre ? la ou il nous parle du comportement du public face à quelque phénomène en disant que le séisme et l’incendie induisent, en général, la réaction de vouloir se mettre à l’abri et quitter le plus rapidement le bâtiment. Même si le bâtiment a été construit suivant les règles parasismiques, la tendance à vouloir quitter le bâtiment est très forte.

L’évacuation du bâtiment dépend d’un ensemble de paramètres importants :

- Le nombre de personnes et leur état de santé ;

- La position par rapport aux issues (cages d’escalier)

- La complexité de bâtiments, couloirs.

Enfin la résonance là où il déclare qu’un bâtiment possède ses propres modes vibratoires, qui le feront entrer en résonance avec le séisme si ses fréquences sont identiques à celles du séisme.

Et que les fréquences des ondes sismiques s’obtiennent par enregistrements et celles du bâtiment par calcul. Pour un bâtiment nouveau ou la réhabilitation d’un existant, si on est en « résonance » on prend en compte dans les calculs les amplifications spectrales. Il s’agit de la valeur maximale de la réponse spectrale d’un bâtiment. Pour éviter ces amplifications, on peut interposer entre le sol et le bâtiment des isolateurs sismiques.

Maintenant l’auteur aborde une nouvelle notion, Fiabilité, importances des bâtiments et exigences, l’auteur nous dit en premier lieu que les différents niveaux de fiabilité sont obtenus en multipliant les actions sismiques de référence par un coefficient d’importance fonction des périodes de retour T. La prise en compte des actions sismiques ne repose ni sur l’estimation des effets maximum, ni sur les valeurs caractéristiques liées à une probabilité de dépassement de ces effets, mais sur la définition de valeurs nominales des accélérations imposées par les autorités nationales. Elles traduisent un choix résultant d’un compromis entre l’aléa sismique et le surcoût économique des dispositions parasismiques. Donc c’est au maitre d’ouvrage de choisir un niveau de protection supérieur suivant l’intérêt qu’il attache à son investissement ou à sa propre sécurité.

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Ensuite pour dire qu’un ouvrage est réputé sûr si la probabilité de sa ruine est inférieure à une valeur donnée à l’avance, valeur qui dépend de nombreux facteurs comme la durée de vie escomptée du bâtiment, les conséquences engendrées par sa ruine, la sauvegarde de vies et certains critères économiques tels que la valeur de remplacement.

De plus, selon la Catégories d’importance des bâtiments, le niveau de protection parasismique est modulé suivant l’enjeu de la structure par l’intermédiaire des catégories d’importance. Les bâtiments, équipements et installations de la classe dite à risque normal sont répartis en quatre catégories d’importance différentes, selon le risque potentiel de pertes de vies humaines et les conséquences économiques et sociales en raison de la ruine de la structure.

- Ceux dont la défaillance ne présente qu’un risque minime pour les personnes ou l’activité économique.

- Ceux dont la défaillance présente un risque moyen pour les personnes.

- Ceux dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes et ceux présentant le même risque en raison de leur importance socio-économique.

- Ceux dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile, pour la défense ou pour le main- tien de l’ordre public.

Pour Bâtiments existants il nous dit en outre, que la démarche de renforcement des bâtiments, l’exigence à retenir et l’état limite correspondant sont fixés par le maître d’ouvrage. On a l’état limite de quasi-effondrement, la structure est fortement endommagée, avec une résistance et une rigidité latérales résiduelles faibles. Puis l’état limite de dommages significatifs, la structure est endommagée de manière significative, avec une certaine résistance et une certaine rigidité latérale résiduelle. Enfin État limite de limitation des dommages, la structure n’est que faiblement endommagée, ses éléments structuraux n’ayant pas subi d’incursion post-élastique significative et conservant leurs propriétés de résistance et de rigidité.

Après, l’auteur nous parle des exigences fondamentales qui doivent être respectées, chacune avec un degré de fiabilité adéquate et en choisissant pour chacun des états limites une période de retour relative à l’action sismique :

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 Exigence de non-effondrement → états limites ultimes (obtenir l’intégrité)

 Exigence de limitation des dommages → états limites de limitation de dommages (obtenir le niveau de fonctionnement minimal)

Pour répondre à ces exigences fondamentales, limiter les incertitudes et favoriser le bon comportement des structures sous l’effet d’actions sismiques (exigence général), il faut dans la phase de conception du projet et dans la phase d’exécution, prendre en compte les aspects et effectuer les vérifications de sécurité proprement dite.

Et aussi dans des cas répondre à des exigences spéciales, contrairement aux ouvrages à risque normal, on définit les ouvrages à risque spécial pour lesquels un dommage, même mineur, peut avoir pour la population et l’environnement des conséquences catastrophiques et hors proportion avec les dégâts subis par l’ouvrage lui-même. On est conduit à maintenir à un niveau exceptionnellement bas les probabilités d’accidents. Les exigences de comportement sont définies cas par cas pour chaque ouvrage considéré individuellement. Il peut être attribué aux éléments structuraux une ou plusieurs exigences de comportement qui peuvent être différents pendant et après un séisme.

Et encore vis-à-vis aux l’exigences provisoires l’Eurocode 8-1 ne prévoit pas d’exigence en phases provisoires pour les structures en béton armé exécutées in situ. Par contre, pour le contreventement provisoire des structures préfabriquées en béton, si leur effondrement peut mettre en péril les vies humaines, il doit être dimensionné pour une action sismique réduite. En dernier lieu, en cas de faible sismicité on utilise des procédures de dimensionnement simplifiées par l’application de l’Eurocode 2. Il n’est pas nécessaire de respecter les dispositions de l’Eurocode 8.

Une nouvelle partie importante pour les constructions parasismiques fait son apparition, sites et sols, dans cette partie l’auteur met en évidence les sols et la catégorie de risque associé selon la position de celui-ci par rapport à une anomalie quelconque de la nature. De ce fait, localisation des failles d’une part est l’un des éléments essentiels dans l’établissement des plans d’occupation de sols. Parmi les effets engendrés par les séismes, le phénomène principal est la

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déformation tectonique associée à l’apparition de la rupture en surface du sol. Celui-ci peut

être générer par une faille réputée active c’est-à-dire lorsqu’elle engendre des ruptures observables et mesurables en surface du sol. Ensuite des zones à risque d’éboulements des massifs rocheux, celle détenue de risque de tassement cause par la liquéfaction d’une part ou soi cause par la densification du sol d’autre part.

Ensuite cela passe par l’indentification des types des sols là ou l’auteur nous dit que l’observation montre que les constructions édifiées sur des formations facilement déformables subissent des dégâts beaucoup plus importants que celles reposant sur des sols compacts ou sur le rocher. Leur vulnérabilité apparaît comme d’autant plus grande que leur fondation est moins profonde.

Après apparaitre la partie maitrise de l’endommagement & ductilité, dans cette partie l’auteur met en valeur la capacité dissipative là où il développe la question de comment se fait-il que ce type de structures ait pu résister, compte tenu de nos connaissances actuelles du phénomène en répondant partiellement par un exemple typique de construction résistante aux séismes au Japon. Ensuite il nous parle de ductilité en détaillant plusieurs critères comme lors d’un séisme on n’est pas obligé d’exiger une résistance maximale sous l’action de Fe mais une résistance considérablement plus faible Fr, à condition que le système dispose d’une ductilité suffisante. Dimensionnement en capacité, dans ce concept l’auteur nous dit que, certains éléments du système structural sont choisis, conçus et étudiés en détail pour assurer la dissipation d’énergie sous l’effet de déformations importantes, alors que tous les autres éléments structuraux restant dans le domaine quasi élastique permettent de garantir la stabilité du bâtiment jusqu’à ce que les zones dissipatives entrent en action. Et il a donné la formule permettant de poursuivre le dimensionnement.

Afin d’éviter un dimensionnement dans le domaine non linéaire, la capacité de dissipation d’énergie de la structure est prise en compte à partir d’une analyse élastique linéaire fondée sur un spectre de réponse, obtenu par l’introduction du coefficient de comportement q pour mener les calculs en tout sécurité. Ensuite il détaille les incertitudes et comment faire la vérification de sécurité pour ensuite terminer à des conditions d’équilibre pour les actions

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accidentelles tout en incluant les effets du second ordre, les effets accidentels de la torsion, la variabilité spatiale de l’action sismique, et aussi le glissement.

Interaction I- Cours de Béton Arme- suivant les règles du BAEL 91 R 99

Les règles BAEL prévoient que les calculs de béton arme seront conduits aux états limites8. Pour commencer, cette affirmation est primordiale pour la réalisation de notre projet, il donne naissance à deux états limites, l’état limite ultime qui est l’état particulier ou la structure cesse de répondre aux exigences imposées à sa capacité et l’état limite de service qui constituent les limites aux delà desquelles les conditions normales de la construction ne sont plus satisfaites. Une fois terminé avec l’étude du dimensionnement à l’ELU, on procède par la vérification à l’ELS pour être sur des sections d’acier déjà calculées.

A noter les charges accidentelles varient en fonction du milieu, dans les zones à hauts risques sismiques les considérations ne sont pas les mêmes pour une zone a moins de risque, même cadre figure pour les zones où il y des rafales de vent élevés. D’où la nécessité de contreventer les bâtiments et aussi de les rendre parasismiques pour essayer de limiter les dégâts en cas où il y des tremblements de terres.

De plus les règles B.A.E.L me permette de bien comprendre les bonnes marches à suivre pour l’exécution d’un projet de construction et les différentes dispositions constructives a prendre, cet ouvrage nous met en garde que malgré on peut faire de bon calcul pour la réalisation du projet, Un projet de construction nécessite, en plus des capacités techniques, un effort important de planification, afin de respecter les délais et l'enveloppe financière fixés avec le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre, de faire cohabiter les différents corps d'État et être approvisionnés au bon moment9 .

Interaction II- Calcul pratique des Ossatures de bâtiments en Béton Arme.

La lecture de cet ouvrage d’Albert FUENTES m’a beaucoup influencé concernant l’élaboration de mon projet et sur l’alternative à choisir à savoir les dispositions à prendre pour mener à bien

8 CHARON P. Cours de béton arme B.A.E.L 83 (P.47)

9 Construction. (2022, février 23). Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Construction&oldid=191349566

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le calcul de mes ouvrages en béton armé. L’étudiant ingénieur qui conçoit et calcul un projet doit trouver dans ces ouvrages. Trois hypothèses à prendre en comptelors de la justification des calculs : les sections droites restent planes et conservent leurs dimensions, La résistance du béton tendu est négligée, Adhérence parfaite entre l’acier et le béton : au contact entre le béton et les armatures : ε s = ε c10

Comme le préconise les règles AFNOR, les précautions à prendre sont en fonction de la fonction du bâtiment, la durée d’utilisation du bâtiment, et le programme de maintenance prévue.11 Les états limites ultime et service ont bien exposé par Albert, Dans Les nombreuses précautions à prendre lors des calculs des ossatures en béton dans ce document nous a permis de bien porter l’attention sur tous les détails, rien à négliger, rien à ignorer il faut tout calculer et aussi vérifier.

Albert FUENTES a tout élaboré dans ce livre depuis les calculs les plus complexes aux les plus simples, ce guide d’Albert FUENTES permet d’effectuer la transition entre la science abstraite qu’est la résistance des matériaux et cet art de l’ingénieur qui est le calcul du béton arme, la majorité des problèmes qu’on a l’habitude de rencontrer dans nos avant-projet ont été abordé et expliqué dans ce document.

Interaction III- Conception- construction parasismique

Les normes de construction parasismique sont un ensemble de règles de conception et de construction à appliquer aux bâtiments pour qu'ils résistent le mieux possible à un séisme12. La préoccupation au tour de la construction parasismique augmente de jour en jour, concevoir un bâtiment parasismique c’est de comprendre l'interaction entre les bâtiments et le sol, prévoir les conséquences potentielles des tremblements de terre et essayer de limiter le plus possible les dégâts.

10http://www-lmdc.insatoulouse.fr/pres/mastergc/telechargement/pedagogie/EC2_M2P_COAB_Multon_2012.pdf.html

11Durabilité et enrobage des armatures (AFNOR, Association française de Normalisation)

12 Construction parasismique. (2022, mars 28). Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Construction_parasismique&oldid=192316837

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Comme le préconise le Code National du Bâtiment Haïtien ( CNBH)13, dans les conceptions de bâtiment il est important de mentionner le catégorie de risque du bâtiment, Pour déterminer les niveaux spécifiés des charges de pluie, de vent et de séisme afin de bien dimensionner le bâtiment en cas de son utilisation lors des phénomènes naturels en l’utilisant comme centre de protection civil.

Après la lecture de cet ouvrage, on finit par comprend que la bonne implantation d’un ouvrage parasismique ne prend pas uniquement le séisme en soit. Une étude géotechnique est essentiel sur le sol, celle-ci permet de connaître les risques du terrain et de caractériser les éventuelles amplifications d’un mouvement sismique et la nature du sol. Il sera également nécessaire de consulter le plan de prévention des risques sismiques de la commune.

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13 Code national du Bâtiment Haïtien, Catégories de risque des bâtiments (P.7)

Afin de produire un bon travail de recherche et bien de comprendre le sens de l’orientation de notre travail, nous allons conduire notre recherche autour du titre ´´étude et calcul des éléments structuraux des ouvrages élémentaires et des ouvrages courant‘’ qui faites parties du parc national.

Dans la construction du bâtiment, il y a un ensemble de règles et de principes bien définis lors de l’étude des projets de construction. Ces prescriptions scientifiques et techniques sont universellement reconnues et ils ont une méthodologie bien précise, à savoir :

 Une étude topographique du terrain

 Une étude géotechnique du terrain

 La conception des plans et dessins de l’ouvrage assistes par un architecte pour l’établissement des plans d’architecture

 Calculs structuraux des éléments des différents ouvrages qui faites partie du projet

 Une analyse des conséquences du projet sur l’environnement (économique, spatial, social)

L’étude topographique joue un rôle crucial dans la détermination des opportunités et l’évaluation des problèmes imprévisibles lors de tout projet. Les plans topographiques sont un enregistrement détaillé d’une zone terrestre, donnant les positions géographiques et les élévations des éléments naturels et artificiels, Ils montrent la forme du terrain.

La connaissance des caractéristiques géotechniques est aussi importante pour la conception et les calculs de dimensionnement du bâtiment. Elle permet de savoir les caractéristiques du sol, Ainsi, elle est indispensable pour déterminer le type de fondation requis pour l’emplacement du projet de construction et les autres dispositions à prendre pour assurer sa durabilité.

Ainsi réalisation des plans est très importante, après avoir reçu les plans d’architecture de la part de l’architecte, il y aura à établir les plans de structure et les plans de fondation en suite les

31 III- Méthodologie

plans de poutraison, il permettra de fournir toutes les informations nécessaires à l'exécution des ouvrages de tous les corps d'état présents sur le chantier de la construction.

Les calculs structuraux des éléments nous permettront de déterminer la distribution, soit des sollicitations, soit des contraintes, déformations et déplacements de l’ensemble ou d’une partie de la structure. Elle permettra d’identifier les sollicitations aux divers états limites dans les éléments ou les sections de la structure.

Aujourd’hui, l’environnement constitue un facteur prédominant dans l’étude des projets de construction. Cet aspect environnemental implique qu’en plus les usagers, le riverain est également pris en considération. La démarche s’attarde surtout sur l’impact de l’infrastructure sur l’aménagement régional, le respect du cadre de vie et l’intégration du paysage.

Afin de réaliser un travail satisfaisant qui répond aux normes et aux principes scientifiques aussi qui est équivalent à mon apprentissage durant mes 5 années d’étude, mon travail sera détaillé dans un cahier de charge qui donnera tous les détails possibles comme prescrit plus haut dans l’ordre des 5 points mentionné.

L’étude topographique sera réalisée avec accompagnement d’un topographe qualifie pouvant réaliser le travail correctement et les détails seront données et expliquer de façon détaillé ainsi que l’étude géologique.

Les méthodes de calcul et formules réglementaires seront fournies avec des démonstrations et des explications permettant de comprendre leur fondement scientifique et expérimental ainsi que leur philosophie. Les compléments permettant de visualiser les techniques et hypothèses aux états limites afin d’acquérir une expérience et de bonnes habitudes dans le domaine du béton armé appliquées aux différents corps d’état du bâtiment et aux travaux publics.

L’évaluation environnementale sera faite de façon à donner tous les détails sur toutes les précautions à prendre lors de l’exécution des travaux, afin de préserver et de limiter le plus possibles les impacts environnementaux. Les grands titres se développeront selon le contexte dans lequel je dois développer mes travaux de recherche.

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Le respect de cette méthodologie nous conduira à la borne marche du projet, et d’effectuer une analyse approfondie afin de faire apparaitre des méthodes appropriées pour résoudre les problèmes qu’on pourrait rencontrer, tout en tenant compte des notions acquises en génie civil et reposant sur une série de démarche simple, pratique, dynamique, et théorique. Nous ferons en sorte de respecter dans notre méthodologie les règles et les normes qui sont connues scientifiquement.

IV- Chapitres I

Etude Topographique et Géotechnique du Projet

Avant de concevoir et dimensionner les ouvrages liés au sol ou souterrains, un ensemble de connaissances en Topographie et en géosciences est indispensable pour bien atterrir avec votre projet. L’étude de participation du parc national a cité soleil ne fait pas d’exception vue que ce dernier va accueillir certaine construction. Ainsi dans ce chapitre nous allons faire une projection sur l’étude topographie du terrain, ainsi que l’étude géotechnique vue que ce sont deux éléments essentiels pour démarrer le projet.

La détermination des coordonnées et de diverses caractéristiques de points dans l’espace occupe une place importante dans la plupart des études à buts environnementaux. L’objectif de ces déterminations est généralement l’étude de l’aspect géographique des inter-relations entre les divers paramètres ou indicateurs relevés.14 La topographie joue un rôle extrêmement important dans plusieurs branches du génie civil, elle est requise avant, pendant et après la planification et construction de maisons, d’autoroutes, de chemins de fer, de tunnels, de canaux, de ponts, d’égout, de galeries de mine. La topographie est l’art de représenter graphiquement un lieu sous forme de plans ou de cartes.

Le rôle du géomètre dans l’exécution de notre projet consiste à :

 Réaliser un levé topographique pour l’état des lieux,

 Effectuer une délimitation du périmètre pour le bornage,

14 Jean-Baptiste HENRY. Cours de Topographie et Topométrie Générale.

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 Prévoir pour l’aménagement du lotissement :sa composition,

 La division parcellaire,

 Le dimensionnement de la voirie et des réseaux d’assainissement d’eaux pluviales et usées,

 L’implantation des lots et de la voirie,

 Le plan de récolement,

 L’établissement d’un règlement,

 Les démarches administratives.

En matière de travaux publics, l’intervention va concerner plus spécifiquement :

 Le terrassement (calcul des cubatures et des mouvements de terre pour préparer les fonds de forme),

 Les travaux de voirie (préparation de la réalisation de la structure et des équipements),

 Les réseaux divers (position des regards et tranchées, implantation des canalisations, courant fort et courant faible…),

 Les bâtiments (implantation d’axes),

 Les implantations liées à l’amélioration des sols (drainage, capacité portante).

Dans la conduite de notre projet, l’étude topographie est primordiale pour nous car ce dernier est l’un des premiers points à mettre en place dans l’étude d’un projet de construction. L'ingénieur géomètre topographe intervient à chaque étape d’un chantier. Il réalise le travail préparatoire aux projets d'aménagement et de construction, via des relevés de terrain, de l'élaboration et de l'interprétation de données géographiques. Durant le chantier, il fournit les repères nécessaires à la conduite des travaux (implantation), tandis que les données recueillies

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sont utilisées pour le guidage d’engins. Enfin, une fois les travaux terminés, le géomètre va constater leur bon achèvement (récolement) et éventuellement participer à leur surveillance15 Une fois les travails topographiques ont pris fin, la Nécessité d’avoir un rapport sur la géotechnique du site devient primordial. Comme nous l’avions déjà mentionné La connaissance des caractéristiques géotechniques est aussi importante pour la conception et les calculs de dimensionnement du bâtiment. Elle permet de savoir les caractéristiques du sol, Ainsi, elle est indispensable pour déterminer le type de fondation requis pour l’emplacement du projet de construction et les autres dispositions à prendre pour assurer sa durabilité.

La géotechnique est l'étude de l'adaptation des ouvrages humains aux sols et roches formant le terrain naturel. Elle traite de l'interaction sol / structures, et fait appel à des bases de géologie, de mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures.16 En parallèle à la mécanique des sols qui traite des matériaux meubles, la mécanique des roches traite des matériaux rigides, et les géo matériaux cimentés traitent d'une catégorie de matériaux intermédiaires entre les sols et les roches. Les études géotechniques ont pour principal objectif les études de sol pour la construction d'ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d’art.…), et notamment la définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour des ouvrages sinistrés. Elles traitent également des phénomènes de mouvement de sol (glissement, affaissement et autres), de déformation (tassements sous charges) et résistance mécanique. L’hydrogéologie, qui étudie les nappes aquifères souterraines en vue de leur exploitation, est généralement considérée comme une discipline indépendante, n’entrant pas dans le cadre de la géotechnique. Cependant on doit tenir compte des effets de la présence et de la circulation de l’eau dans le sol qui sont pratiquement à l’origine de tous les accidents dus à des ruptures de sols ou de roches17. Les géotechniciens qui gèrent des équipes de forage, dépouillent des essais in situ et en laboratoire de toutes sortes, ont des connaissances en géologie, hydrogéologie, mécanique des sols et construction18. Ils doivent synthétiser toutes ces connaissances pour

15http://www.planete-tp.com/le-traitement-des-donnees-r356.html

16http://www.geobtp.ci/blog-post.html

17 Khaled, M. (2018). Cours et exercices de mécanique des sols. http://pf-mh.uvt.rnu.tn/79/1/mecanique-sol.pdf

18Tchouani Nana, J M. et Caillaux, M. (2004) Cours de mécanique des sols (Tome I) https://www.academia.edu/27327678/Cours_Mecanique_Sols_1_pdf

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permettre de construire en toutes circonstances et ce au meilleur coût. C’est donc un métier d’une grande variété qui nécessite une curiosité et un esprit de synthèse. A partir d'essais de laboratoires et in situ de plus en plus perfectionnés, la Mécanique des Sols fournit aux constructeurs les données nécessaires pour étudier les ouvrages de génie civil et de bâtiment et assurer leur stabilité en fonction des sols sur lesquels ils doivent être fondés, ou avec lesquels ils seront construits (barrages en remblais) ; ceci tant durant la progression des travaux (grands terrassements) qu'après mise en service des ouvrages.

Pour la réalisation de ce projet, dans l’étude géotechnique nous aurons à procéder avec la reconnaissance des sols. Les techniques de reconnaissance utilisées peuvent être réparties en deux classes : les méthodes directes et les méthodes géophysiques. Les techniques de reconnaissance directes comprennent principalement des méthodes de forage et d'excavation ainsi que des sondages mécaniques.

Identifier un sol, c’est déterminer un ensemble de propriétés physiques, mécaniques ou chimiques qui permettent de le caractériser. Ces propriétés sont déterminées par des essais simples et rapides, appelés « essais d’identification ». Les essais d’identification conduisent à une description précise et chiffrée, et non seulement descriptive, du sol. Une définition chiffrée est nécessaire car des sols d’aspects très voisins peuvent présenter des comportements très différents.

Les essais d’identification servent de base aux divers systèmes de classification des sols. Leurs résultats permettent aussi d’estimer au moyen de corrélations des ordres de grandeur des propriétés mécaniques des sols et d’établir un Prédimensionnement grossier des ouvrages au stade des premières études19 .

On distingue classiquement deux grandes catégories d’essais d’identification :

 Les essais qui répondent de l’arrangement et de la répartition des phases (squelette solide, eau, air). Ces essais caractérisent l’état du sol et ne peuvent être réalisés que sur des échantillons intacts ;

19 Yves, B. Patrick, de B. et Nicolas, S. (2018) Mécanique des Sols P. 56, 3eme Edition Dunod.

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 Les essais qui traduisent les propriétés des particules du sol et l’intensité de leurs liaisons avec l’eau. Ces essais caractérisent la nature du sol et sont réalisés sur des échantillons intacts ou remaniés (dont l’état a été perturbé lors du prélèvement ou du transport).20

En mécanique des sols, on attache une grande importance à la rigueur dans la définition des caractéristiques physiques des sols, car elles serviront par la suite à en décrire les propriétés mécaniques et hydrauliques ou à expliquer certains de leurs comportements comme la gélivité ou le tassement. Certaines de ces caractéristiques se mesurent aisément sur le terrain ou en laboratoire , d'autres sont déduites des premières à l'aide de relations mathématiques .21

Pour l’exécution du projet nous allons considérer deux méthodes d’essai pour identifier la catégorie du sol disponible pour le projet, ce sont les essais réalisés sur le sites dit In-situ et les essais réalisés en laboratoire.

Les « essais dynamiques in situ »

Ce sont des essais effectués dans des forages spécialement disposés et équipés pour permettre la mesure de la vitesse de propagation des ondes de compression et de cisaillement dans chacune des formations reconnues de la masse de sol étudiée. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées selon le but recherché : la méthode « down Hole », la méthode «uphole», la méthode «cross Hole». Il appartient donc au géotechnicien de définir le choix du dispositif à utiliser, la nature des paramètres à mesurer et la précision de ces mesures. 22

Ces essais, généralement simples, sont destinés à décrire et à identifier les sols, à les classer et à apprécier leur état. Le présent document décrit les essais suivants :

20

https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-et-travaux-publics-th3/modelegeotechnique-de-calcul-42238210/description-identification-et-classification-des-sols-c208/descriptionquantitative-et-identification-des-sols-c208niv10002.html

21 Vincent R. et Denis T. (1997) Mécaniques des sols Théorie et Pratique. De Modulo Editeur.

22Jean-Pierre M., et Niculai D. (2019) Bases de la mécanique des sols.

37

 Mesure de la teneur en eau naturelle « w »,

 Détermination des limites d'Atterberg « wl » et « wp »,

 Analyse granulométrique,

 Dosage des matières organiques «MO »

 Mesure de l'équivalent de sable « ES

Limite d'ATTERBERG et Indice de plasticité : Cet essai a pour but de déterminer la limite de plastic ité (W), la limite de liquidité (WL), et la limite de contraction (WC), limites conventionnelles qui séparent les trois états de consistance du sol. Caractériser l’argilosité d’un sol, et donc déterminer les teneurs en eau remarquables situées à la frontière entre ces différents états sont les « Limites d'Atterberg » : Limite de Liquidité : WL (frontière entre état plastique et liquide) Limite de Plasticité : WP (frontière entre état solide et plastique). L’essai s’effectue sur la fraction 0/400µm en deux phases : Détermination de la teneur en eau WL pour laquelle une rainure pratiquée dans une coupelle se ferme à 10 mm, suite à 25 chocs répétés (cette limite de liquidité correspond à une résistance à un cisaillement conventionnel)

Analyses granulométriques : Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe dite courbe granulométrique et construite sur un graphique cette analyse se fait en générale par un tamisage. C’est un essai qui a pour objet de la détermination en poids des éléments d’un sol (matériau) suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable fin, limon et argile)» et traite du cas particulier des matériaux tourbeux.

Lorsque les sols contiennent très peu particules fines, les limites D’ATTERBERG ne sont pas mesurables, pour décaler la présence en quantité plus ou moins importante de limon et d’argile, on réalise un essai appelé « équivalent de sable ». L’essai équivalent de sable s’effectue sur la fraction des sols passant au tamis de 5mm ; il rend compte globalement de la quantité et de la qualité des éléments les plus fins contenus dans cette fraction, en exprimant un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments dits sableux et les éléments plus fins (argileux par exemple).

38

Toutes ces méthodes sont fondées sur l'observation directe d'échantillons du sol et sur le résultat d'essais mécaniques qui donnent ainsi des informations stables sur la nature du sol dans les zones proches des points étudiés. En matière d'exploration géophysique, certains paramètres physiques tels que la résistance électrique, le magnétisme ou la vitesse de propagation des ondes peuvent être mesurés par des capteurs permettant d'interpréter les caractéristiques du terrain. Ces techniques permettent d'effectuer des études non destructives et certaines d'entre elles permettent également des études continues sur de larges zones.

V- Chapitres II

Calculs structuraux des différents ouvrages qui faites partie du projet

Les plans architecturaux sont importants pour la continuité du projet, en tant qu’ingénieur une fois reçu les plans de distribution de la part de l’architecte, les analyses pour l’établissement du plan de structure se fera car ce dernier nous permettra de bien débuter les calculs que nous aurons à effectuer. Pour la réalisation du projet, nous avons opté pour une structure en béton armé avec la possibilité d’utilise d’autres types matériaux pour certains ouvrages.

Suivant la définition du livre d’Abdelhak B. Support du cours Béton Armé I (2006), Le Béton Armé est un élément mélangé par plusieurs matériaux. Il est constitué par la réunion de deux matériaux que nous supposons simple ; c’est le béton et l’acier, disposés d’une façon à utiliser d’une manière économique la résistance de chacun d’eux. On appelle béton : le mélange dans des proportions convenables des éléments suivants : liant hydraulique (ciment), sable, gravier l’eau et éventuellement des adjuvants. Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier résiste aux efforts de traction et éventuellement aux efforts de compression si le béton ne suffit pas pour prendre tous les efforts de compression qui existent.23 Comme l’indique le titre de ce chapitre, le calcul des éléments structuraux des différents ouvrages s’effectueront suivant une méthode bien spécifique. Pour le calcul de dimensionnement des pièces on prendra plusieurs pour les calculs, à savoir les règles B.A.E.L,

23Abdelhak, B. (2006). Support du cours Béton Armé I

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les eurocode, les règles parasismiques algérienne, et bien sûr on prendra en compte le code national du bâtiment haïtien.

En premier lieu, une fois les plans architecturaux sont définis on procèdera à établir les plans de structure. Le plan de structure est important à établir afin d’assurer la stabilité géométrique du bâtiment. Une fois déterminé, on fait place au predimensionnement des structures.

Le pré dimensionnement a pour objectif le pré calcul des sections des différents éléments résistants de la structure afin de reprendre les différentes actions et sollicitations auxquelles ils sont soumis. Son but est d’avoir des épaisseurs économiques et éviter ainsi un surcoût d’acier et du béton. Dans le projet on distingue deux types d’élément a pré dimensionner éléments structuraux (poutres, poteaux, voiles) et les éléments secondaires (planchers, escaliers…)24

La dalle pleine se calcule comme un ensemble de panneaux de dalle qui sont des éléments entoure par des poutres, murs ou voiles, suivant les règles de l’Euro code 2 leurs dimensions doivent satisfaire les conditions suivantes25 :

 Pour les dalles sur appuis simples avec lx/ly ≤ 0.4 : e ≥ Lx/20

 Pour les dalles continues avec: 0.4 ≤ lx/ly : e ≤ lx/30

 Pour les dalles continues avec 0.4 ≤ lx/ly ≤ 1 : Lx/50 ≤ e ≤ Lx/40

Après le Prédimensionnement des dalles, on poursuit avec ceux des poutres. Ce sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé à la ligne moyenne rectiligne, dont la portée est prise entre nus d’appuis. D’une manière générale on peut définir les poutres comme étant des éléments porteurs horizontaux. En construction, il existe plusieurs types de poutres qui sont des éléments structuraux qui servent à transmettre les charges verticales et horizontales aux poteaux, et assurent par le chaînage entre les poteaux la stabilité de l’ouvrage. Les poutres principales reçoivent les charges transmises par les poutres secondaires et les reparties aux 24Husson, M. J. Étude des structures en béton aux Eurocodes 25https://cypecommunity.zendesk.com/hc/fr/articles/202448258-Pr%C3%A9-dimensionnement-des%C3%A9l%C3%A9ments-constructifs-suivant-l-EC2

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poteaux sur lesquels ces poutres reposent, Elles relient les poteaux, Elles supportent la dalle, tandis que les poutres secondaires relient les portiques entre eux pour ne pas basculer.

Les poutres sont des éléments horizontaux destinés en général à supporter :

- Les charges permanentes G, celles des poids propres des éléments.

- Les surcharges Q, fixées suivant les conditions d’exploitation

- Les surcharges climatiques, action due au vent (W) dans le cas qui nous concerne.

- Les actions accidentelles telles les séismes

Le pré dimensionnement des poutres s’effectua en se basant sur les conditions suivantes :

 Critère de rigidité (flèche) Lmax/15≤ h≤ Lmax/10 0.2h ≤ bo ≤ 0.7h

 Critère de résistance

 Vérification des conditions imposées par le RPA h : hauteur de la poutre bo : base de la poutre

Il y aussi les poteaux qu’on aura à predimensionner, Dans un premier temps, on définira une section de poteau compatible avec la descente de charge dans le cas le plus défavorable. Si on ne veut pas faire de calcul de descente de charge, on peut prendre une charge de 10 kN/m2 que l’on multiplie par la surface reprise par le poteau.

Si l’on choisit de travailler avec une contrainte de compression de 12 Mpa, la section du poteau (en m2) sera expliquée ainsi : S= N/12 avec N, descente de charge en MN.26

Les poteaux en B.A sont destinés à supporter des charges permanentes et d’exploitation. Ces charges sont transmises en générale par des appuis des poutres en tête de poteau et les transmettent au sol par l’intermédiaire des fondations. Ils travaillent soient en compression simple uniquement s’ils sont soumis à un effort normal de compression ou s’ils sont courts, soient en flexion composée s’ils sont soumis à un effort de compression et un moment de flexion ou s’ils sont élancés, avec un élancement λ ≥70 risquent donc le phénomène de 26https://ingenieur3d.com/maitrise-oeuvre/pre-dimensionnement-poteaux/

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flambage qui est un phénomène d’instabilité de forme pouvant survenir dans les éléments comprimés (de façon ou excentré ou non)27. BAEL Art.B.8.2

Dans le projet, les poteaux à l’action de leurs propres poids et à l’effort normal provenant des éléments de planchers (hourdis, poutrelles et poutres), le moment de flexion dû à l’action des forces horizontales appliquées dont les plus importants sont celles engendrées par les effets du vent et des séismes, les effets de la dissymétrie des charges et les effets des changements de température. Les détails de calculs seront présentés dans les poteaux les plus chargés. La théorie étant complexe, on tient compte dans le calcul d’un élancement limite pour parer du risque de flambement.

Après le Predimensionnement de ces éléments, on procèdera à l’évaluation des charges qui seront appliqués sur la structure. Les actions résultent de l’application directe des charges ou des déformations accidentelles ou systématique (retrait, fluage, dilatation) lorsqu’elles sont bloquées. Ces actions provoquent les déformations ou les ruptures.

On distingue deux types d’actions : permanentes et Variables

Les charges permanentes comprennent non seulement le poids propre des éléments porteurs, mais aussi les poids des éléments incorporent aux éléments porteurs tels que : plafond, sol, enduits et revêtement quelconque ainsi que ceux des éléments de la construction soutenue ou supportés par les éléments porteurs tels que : cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de ventilation, etc.

La valeur de telles charges se calcule d’après le volume des matériaux et leur densité dans la plus grande dans les conditions d’emploi.

NB : Les actions permanentes sont notées G et ont une intensité constante ou très peu variable dans le temps, elle comprend le poids propre de la structure.

Charges d’exploitation (Variable) (Q)

27 Pierre C. (1983) Calcul des ouvrages en Béton Arme suivants les règles B.A.E.L 80

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Les charges d’exploitation sont celles qui résultent de l’usage des locaux par opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements fixes. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux personnes et pour un mode normal d’occupation. En pratique toutefois, certains équipements fixes légers peuvent être inclus dans les valeurs fixées pour les charges d’exploitation. 28

NB : Les charges d’exploitation notées Q ont une intensité qui varie de façon importante dans le temps

Après l’évaluation de ces charges, la combinaison d’action doivent effectues afin de déterminer la valeur de sollicitation des pièces qui amèneront au calcul de dimensionnement et a l’établissement des plans de ferraillage. La Combinaison de charges est un procédé par lequel certains cas de charge à action simultanée sont multipliés par leur facteur de sécurité partiel et combine entre eux selon des règles particulières. Ces règles de combinaison de charges sont propres à chaque processus de calcul et sont définies dans les règlements de calculs. L’un des processus de dessins les plus courants est le calcul a l’état limite.

Les majorations des actions à prendre en compte sont définies par le règlement BAEL. En première approximation on se limitera aux coefficients suivant : Coefficient de majoration de l’action permanente : 1.35 et Coefficient de majoration des actions variables : 1.50.

La planification des projets d’envergure visant un immeuble existant doit obligatoirement comporter une évaluation sismique détaillée afin de déterminer la résistance sismique de cet immeuble. Cette évaluation doit être effectuée à la phase de faisabilité (étape d’identification), tel que le définit le Système national de gestion de projet (SNGP)29. Ce travail doit être réalisé par un ingénieur professionnel qualifié. Dans la construction parasismique la classe du bâtiment est importante afin de la catégoriser aux éventuels risques. Les bâtiments sont classés en catégories d’importance afin que le niveau de protection soit modulé en fonction de l’enjeu associé. Ces classes sont au nombre de 4 ; allant du hangar et bâtiments agricoles (classe I)

jusqu'aux établissements primordiaux comme les hôpitaux, les casernes de pompiers (classe IX)

28Code national du Bâtiment Haïtien, Edition Janvier 2013 29https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/biens-property/sngp-npms/bi-rp/tech/sismique-seismic-fra.html

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en passant par les maisons individuelles et les petits bâtiments (classe II) et les grands établissements, les centres commerciaux, les écoles (classe III). Les exigences en terme de réglementation parasismique évoluent en fonction de la classe d'habitation et la zone de sismicité.30

Enfin nous allons rentrer dans le dimensionnement des pièces, comme nous l’avons mentionné les ouvrages seront en béton arme majoritairement, pour mener les calculs le béton armé aux états limites sera notre guide.

Le Béton Arme aux Etats Limites, stipule que la majorité des pièces doivent être calculer a ELU et vérifiés à ELS. Il y a un ensemble hypothèse qui doivent prise en compte lors de ces calculs, comme le mentionner dans le livre « cours de Béton Arme suivant les règles BAEL 91 et modification 99 » 31 ces hypothèses sont communes à ces différents états, ce sont : 1. Les sections droites planes restent planes après déformation. 2. Il n'y a pas de glissement relatif entre l'acier et le béton 3. La résistance du béton tendu est négligée. Suivant le type de pièce à dimensionner et suivant sa sollicitation, il y a une méthode de dimensionnement propre. Les pièces seront dimensionnées en flexion simple pour ceux qui sont solliciter seulement par un moment fléchissant et un effort tranchant, en flexion composée pour ceux solliciter par un moment fléchissant, un effort tranchant et un effort normal, en traction simple etc.… une fois les calculs sont terminés on fera place au plan de ferraillage avec l’établissement des dispositions constructives.

30https://www.c-prim.org/documentation/dossiers-th%C3%A9matiques/constructions-et-renforcementsparasismiques/.html

31Pascal L. et Tchouani Nana J M. (2009) Cours de Béton Armé suivant les Règles B.A.E.L 91 et modification 99

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VI- Chapitres III

Analyse des conséquences du projet sur l’environnement (économique, spatial, social)

Aujourd’hui, l’environnement constitue un facteur prédominant dans l’étude des travaux de construction. Cet aspect environnemental implique qu’en plus de l’usager, le riverain est également pris en considérations. La démarche s’attarde surtout sur l’impact de l’infrastructure sur l’aménagement régional, le respect du cadre de vie et l’intégration au paysage. L’évaluation environnementale des projets est une démarche favorisant la prise en compte de l’environnement par des projets (de travaux, de construction, d’installations ou d’ouvrages, ou d’autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage) qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la santé humaine. L’évaluation environnementale constitue ainsi un processus d’aide à la décision, en amont de la réalisation des projets.32

La réalisation d’une telle étude englobe non seulement l’ensemble des thématiques directement liées à l’environnement (eau, air, faune, flore), mais aussi le milieu de l’être humain. Pour chaque thème à traiter, un périmètre pertinent est défini. Les zones d’influence sont délimitées en fonction des conditions aux limites (unité biogéographique, ou bassin versant pour le milieu terrestre).

Pour une meilleure intégration de l’évaluation environnementale du projet, il convient d’analyser les effets ou impacts de l’état naturel du milieu sur la route avant la phase de réalisation des travaux33. Les paysages percés par les tronçons étudiés portent, pour la majorité, toute l’empreinte de la détérioration écologique produite par l’action combinée des eaux et des hommes.

Les contraintes environnementales sur le milieu physique sont assez importantes pour les tronçons concernés par le projet. Les principaux versants sont soumis à des formes de 32http://outil2amenagement.cerema.fr/l-evaluation-environnementale-des-projets-etude-d-r424.html 33Agence CEE (1999) Codification des règlements en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/En105-58-2000F.pdf

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dégradations diverses et auront une incidence importante sur les travaux projetés. Les raisons suivantes expliquent l’évaluation de ce phénomène : Déboisement des versants pour les constructions de résidences, Transport de sédiments dans les points bas, Ravinement des routes

Mesures Compensatoires

L’évaluation des effets de l’environnement naturel sur le site du projet a mis en évidence plusieurs impacts négatifs, tels : érosions superficielles, ravinement, éboulement, dégradation des chaussées, sédimentation des ouvrages de drainage34, etc… Ainsi nous avons établis un en ensemble de mesure compensatoire afin de

Tous les travaux à entreprendre seront alors affectés par ces impacts. Pour garantir la pérennité de ces travaux, il faudra :

- Apporter des corrections en profondeur au niveau des versants surplombant les tronçons concernés par des aménagements antiérosifs appropriés ;

- Prendre des dispositions urgentes pour attirer l’attention des décideurs sur la nécessité de prendre des mesures légales sur la protection des dits bassins versants

- Former et sensibiliser la population concernée tout en l’intégrant dans les différentes phases d’évaluation des travaux à entreprendre.35

Les démarches de développement durable sont des processus dynamiques qui visent à prendre en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques dans les lois, les plans d’action et les projets de politiques publiques, au niveau tant national que local. Ces démarches sont des processus d’apprentissage. Les progrès doivent donc se faire par amélioration continue. Mais comment reconnaître si l’on va dans la bonne direction ? Pour cela, il faut savoir d’où l’on part, il faut avoir défini des objectifs, puis évaluer s’ils ont été atteints et en tirer les

34https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/les-principes-de-l-evaluation-environnementalea4278.html

35 Hooper, W.C., McCabe, L. et Robertson, T. (1995) A Standardized Fisheries Stream Survey for Atlantic Canada. Ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie, Direction de la pêche sportive et de la chasse, Fredericton (Nouveau-Brunswick).

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conséquences. Le développement durable étant une notion relativement récente, l’on ne dispose pour l’heure que de peu de recul et d’expérience en ce qui concerne les instruments à disposition pour effectuer ces évaluations.36

Analyse des effets du projet sur l’environnement

Cette étape représente l’une des plus importantes de l’étude. Elle consiste à analyser les impacts des travaux d’exécution du projet sur le milieu naturel et sur le milieu socioéconomique.

Dans ce contexte, les impacts les plus importants du projet sont à rechercher durant la phase de réalisation des travaux et durant la phase d’exploitation. Les impacts positifs sont ceux qui ont pour résultat un renforcement de l’environnement, tant en termes de milieu naturel qu’en termes d’environnement socio-économique. Les impacts négatifs sont ceux qui dégradent l’environnement naturel et socio-économique.

Impacts environnementaux-phase exécution des travaux

A- Impacts environnementaux positifs

a) Facteurs Socio-économiques

Création d’emplois : La réalisation d’un tel projet donnera lieu à la création d’un nombre important d’emplois.

Retombées économiques

La construction des routes apportera des retombées économiques importantes locales et régionales par l’utilisation de main d’œuvre et l’achat de biens et services nationaux au niveau de l’aire du projet. Cette création d’emplois facilitera la participation active des petits marchands qui seront toujours au rendez-vous sur les différents chantiers, développant

36 DuPasquier A., Elmer S., Knoepfel P., Münster M. (2003): Etat des lieux des démarches de développement durable dans les communes, ARE – IDHEAP, Bern et Lausanne.

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diverses activités commerciales dont les restaurants mobiles. Ceci contribuera à leur promotion sociale et économique.37

b) Facteurs Ecologiques

Les nouveaux emplois générés par les travaux, impliquant nécessairement une main d’œuvre locale, peuvent contribuer à diminuer la pression sur les ressources naturelles locales, notamment l’utilisation abusive des ressources ligneuses.

B- Impacts environnementaux négatifs

L’aménagement du carrefour peut induire des impacts négatifs affectant par exemple la dégradation du paysage, l’érosion des sols, etc. Les éléments sont analysés en considérant aussi bien les aspects biophysiques que socio-économiques, parmi lesquels : la pollution, la dégradation du sol et des eaux, la destruction de milieu naturel, le bruit, les poussières et pollution atmosphériques, les risques d’accident etc.

Plus généralement, divers autres effets pourront être ressentis par les populations pendant les travaux, à savoir : - Les risques d’atteintes aux biens privés (cultures, constructions, accès aux propriétés, ect…) ou publics (marchés, système de distribution d’eau ou d’électricité) qui devront être remplacés ;

- La perturbation du trafic : le déroutement des travaux limitera localement la fluidité du trafic, avec des conséquences temporaires sur le transport des biens et services, les risques d’accidents de circulation plus élevés, les coûts directs de transport, l’accès momentanément perturbés aux équipements socio-éducatifs et religieux ;

-Les problèmes de sécurité des usagers et des riverains créés par des déviations aménagées pour les besoins de travaux et la circulation des camions et engins ;

-La gêne sonore momentanée due aux bruits des matériels de chantier.

C- Impacts environnementaux Phase d’exploitation

a) Impacts environnementaux positifs

37

http://internal.dot.gnb.ca/const/reference/98-environ-field-guide.pdf

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Au cours de cette phase (post-projet) les impacts positifs sont nombreux, principalement au niveau humain et socio-économique. Il convient de mentionner notamment : Le projet aura plusieurs retombées positives directes pour différents utilisateurs finaux. Aux nombres de ceux-ci figurent la quasi-totalité de la population de la commune de Cite-soleil, notamment les commerçants aux environs. Le projet comporte également des avantages économiques, notamment une fourniture de service publics plus efficace et économique, l’amélioration du milieu de vie et l’encouragement d’activités parallèles. Parmi les impacts sociaux du projet figure la création d’emplois pour des couches importantes dans la communauté et vont occasionner une forte utilisation de la main d’œuvre locale et de certains ouvriers spécialisés (maçons, menuisiers, ferrailleurs plombiers, électriciens, etc.). Ceci va permettre les revenus de la population, d’améliorer les conditions de vie de nombreux ménages, contribuant ainsi à réduire de façon significative les incidences de pauvreté, et dans la mesure ou la disponibilité de l’eau durant les travaux seront accessibles pour la population, l’amélioration du trafic routier, l’augmentation de la fluidité du trafic, la réduction des embouteillages et l’amélioration de la sécurité routière en phase d’exploitation, le développement des activités commerciales(denrées alimentaires, matériaux de construction) et l’augmentation des échanges économiques et monétaires durant la phase de réalisation du projet.

b) Impacts environnementaux négatifs

Au cours de la phase d’exploitation des routes, les impacts négatifs attendus peuvent être :

Lors de la réalisation des travaux on peut faire face à certains impacts négatifs qui peuvent être des impacts environnementaux et sociaux :

-Les impacts négatifs environnementaux

 Production d’énormes quantités de déchets solides (déblais, démolitions etc.)

 Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issu des travaux

 Bruits et vibrations occasionnés par les engins

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 Pollutions de l’air par les poussières et les émissions gazeuses

-Les impacts négatifs sociaux

 Risques de destructions de clôtures de maison situées aux environs.

 Gênes et nuisance des trafics routiers causes par les activités de préparation des travaux.

 Perturbation de la circulation pendant les travaux.

 Augmentation des risques d’accidents liés aux vitesses maximum dans certains points singuliers ;

 Nuisances dues au bruit surtout avec la croissance du trafic ;

 Augmentation de la circulation sur la route augmentant les risques d’accident ;

 Développement commercial non planifié le long des routes ;

 Nuisances dues à la poussière engendrée par l’augmentation de la circulation ;

 Pollution de l’air par l’augmentation de la circulation de véhicules à travers les émissions de polluants : dioxyde de carbone, dioxyde de souffre, oxyde d’azote, plomb, poussières, etc38 .

Aussi un plan de gestion environnementale sera mis en place, de santé et sécurité au travail qui devra préciser et décrire les actions nécessaires pour répondre, entre autres, aux préoccupations suivantes : - La gestion de la circulation des engins et véhicules ; - Le plan général d’organisation du chantier ; - la gestion des matières et déchets dangereux ; - la gestion des produits pétroliers (huile de combustion, lubrifiant) et des effluents liquides ; - la gestion de l’eau : irrigation du périmètre ; - la gestion des accidents et dégâts ; - la mise en place d’un programme d’intervention en cas d’urgences environnementales ; - la sécurité des villageois

38 Guide environnemental. Préparé pour le ministère des Transports du Nouveau-Brunswick, août 1998.

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utilisant les routes ; - la formation des employés en matière de santé, de sécurité et d’environnement.39

Les évaluations environnementales stratégiques (ÉES) ont été conçues en réaction aux critiques voulant que les études d’impacts environnementaux (ÉIE) conventionnelles soient trop étroitement ciblées et exécutées trop tard dans le processus décisionnel, limitant ainsi l’éventail des solutions de rechange possibles. Le concept des ÉES a été élaboré pour permettre l’intégration des questions environnementales au processus d’élaboration des politiques d’ordre public à un niveau de détail conceptuel, afin d’offrir une « vision d’ensemble ». Les mesures d’atténuation constituent les actions à mettre en œuvre en vue de réduire ou corriger les impacts négatifs du Projet pendant la période de construction et d’exploitation. Elles visent à permettre la meilleure intégration possible du projeteur dans le milieu récepteur, mais aussi à trouver de meilleures alternatives pour éliminer ou réduire les impacts négatifs du projet et en maximiser les avantages.40

Recommandations

Pour les impacts négatifs identifiés, des mesures de réduction de leurs effets sont proposés :

 Mener une campagne de communication et de sensibilisation auprès des institutions riveraines du site avant les travaux.

 Définir avec la PNH (Service de circulation) un plan de circulation pour les camions en zone d’attente.

 Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers

 Procéder à la signalisation des travaux

 Employer la main d’œuvre locale en priorité

 Veiller au respect des règles lors des travaux

 Assurer la collecte et l’élimination des déchets issus lors des travaux

39https://pubdocs.worldbank.org/en/376621485789939413/EIES-CURAGE-RIVE-GAUCHE-ANONY.pdf 40 Crowley M. et Risse N. (2011). L’évaluation environnemental stratégique, Télescope.

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 Mesure de gestion des impacts sociaux liés à l’emploi

 Gestion des impacts sur la qualité de l’air

 Impliquer étroitement la mairie et les services de l’environnement dans le suivi des travaux, surtout dans la destruction de clôtures des maisons situées aux environs.

La construction de ce parc située dans la commune de Cite-Soleil vise à fournir à la population une source de revenue économique et leurs permettre de développer une activité commerciale qui s’élargira au fil du temps. Tout en respectant ces objectifs, lors de la construction du marché on doit prendre en compte des mesures visant au respect et à la protection de l’environnement.

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VII- Conclusion

En conséquence nos études ont basé sur plusieurs aspects, qui ont été cernés dans les chapitres précédents à partir des informations fournies, avec une méthodologie conforme aux normes prescrites dans les documents élaborés, d’où l’objectivité de cette présente étude qui est de proposer notre participation et un meilleur rapport pour l’exécution des différents travaux de construction qui feront parties intégrantes du parc national.

La procédure de la réalisation étant axée sur la base des données et des informations que nous avons sur le projet, d’une étude de reconnaissance du site au moyen d’une étude topographique et géotechnique41, à une conception des plans et l’étude structurale, ensuite une descente des charges et le calcul des éléments porteurs de la structure tout en respectant les normes, afin de finir par une étude d’évaluation d’impact environnemental, social et économique du projet.

Ma recherche possède de nombreuses limites, faute de moyen d’emmagasiner des données précises afin de réaliser un travail plus approfondir, cependant nous prenons le soin de faire un travail qui répond aux exigences de l’art. Au préalable, nous avons eu l’opportunité de donner notre instruction dans l’intérêt de construire un parc national selon les techniques nouvelles et relatives des principes de la construction civile.

Pour réaliser ce travail on a jugé important de faire des visites sur les lieux du projet, en plus malgré la grandeur d’un tel projet, nous n’avons pas pris en compte une étude de drainage et d’assainissement pour le site, cependant on a fait l’effort de travailler au mieux de notre possible dans la rigueur scientifique, technique et pédagogique tout en tenant compte des aspects pratiques qu’on pourrait rencontrés sur le terrain.

Prenons en compte l’envergure du projet et son importance, la concrétisation d’un tel projet demande beaucoup de mobilisation. Non seulement auprès des porteurs du projet mais aussi auprès de la population ou le projet va être exécuté. Je suggère de faire une mobilisation au 41http://www.geobtp.ci/blog-post.html

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près des gens pour les faire savoir l’importance du projet ainsi que leur rôle qu’ils auront à jouer pour la réussite du projet.

Au terme de ce travail, L’objectif général initialement visé par la présente étude était de démontrer notre participation pour la construction d’un parc national a cité soleil, dans le dimensionnement des bâtiments de moyenne ou grande envergure constitués d’éléments structuraux de moyenne ou grande portée. Pour des raisons d’ordre méthodologique, l’étude a été circonscrite plus spécifiquement à une étude de reconnaissance du site au moyen d’une étude topographique et géotechnique, l’étude structurale et la descente des charges, ensuite le calcul de dimensionnement des éléments porteurs de la structure des bâtiments et enfin à l’évaluation environnemental.

Le dimensionnement a d’abord été réalisé avec l’alternative du béton armé comme matériau de structure. Il ressort de l’analyse multicritère menée à cette étape que la superstructure en béton armé proposée dans le cadre de ce travail se révèle être un peu plus avantageuse42 que les autres alternative compte tenu de la situation ainsi que la zone ou le projet va être exécuté.

Par ailleurs, notre proposition est basée sur l’ensemble des éléments de la structure ont permis d’obtenir les dispositions finales pour l’exécution ont été faits en prenant en compte à la fois les aspects financiers, techniques et réalistes.

En définitive, cette étude aura permis :

- D’appréhender toutes les difficultés liées particulièrement aux études des bâtiments en Béton Armé ;

- D’approfondir les connaissances théoriques en matière d’études techniques d’un ouvrage en Béton Armé ;

- De faire le lien entre les compétences théoriques acquises et les exigences de la pratique.

54
42 Abdelhak B. ( 2006 ), Support du cours de Béton Arme I TEC185

VIII- Bibliographie

 Abdelhak B. Support du cours de Béton Arme I TEC185

 CHARON P. Cours de Béton Arme B.A.E.L 83. 3eme Edition, Eyrolles

 Crowley M. et Risse N. (2011). L’évaluation environnemental stratégique, Télescope.

 DuPasquier A., Elmer S., Knoepfel P., Münster M. (2003): Etat des lieux des démarches de développement durable dans les communes, ARE – IDHEAP, Bern et Lausanne.

 FUENTES A. 1983, Calcul Pratique des ossatures de Bâtiments en Béton Arme.

 H. Renaud, J. Lamirault, Ed. Foucher. Béton Armé : Guide de calcul,

 Hooper, W.C., McCabe, L. et Robertson, T. (1995) A Standardized Fisheries Stream Survey for Atlantic Canada. Ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie, Direction de la pêche sportive et de la chasse, Fredericton (Nouveau-Brunswick).

 J. Perchat, J. Roux, Pratique du BAEL 91, Ed. Eyrolles

 Jean-Pierre M., et Niculai D. (2019) Bases de la mécanique des sols.

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 J-P. Mougin. Béton Armé, Eyrolles.

 Pierre C. (1983) Calcul des ouvrages en Béton Arme suivants les règles B.A.E.L 80

 Tchouani Nana, J M. et Caillaux, M. (2004) Cours de mécanique des sols (Tome I)

 Vincent R. et Denis T. (1997) Mécaniques des sols Théorie et Pratique. De Modulo Editeur.

 SAINT-VIL, L. (2018, 15 décembre). Cite soleil : Les dessous d’une paix Fragile. Ayibopost.https://ayibopost.com/cite-soleil-les-dessous-dune-paix-fragile/ Html.

 Cité Soleil. (2021, 16 août). Wikipédia, l'encyclopédie libre.

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cit%C3%A9_Soleil&oldid=185553783.html

 Construction. (2022, février 23). Wikipédia, l'encyclopédie libre.

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Construction&oldid=191349566

 http://wwwlmdc.insatoulouse.fr/pres/mastergc/telechargement/pedagogie/EC2_M2P_COAB_ Multon_2012.pdf.

 Construction parasismique. (2022, mars 28). Wikipédia, l'encyclopédie libre.

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Construction_parasismique&oldid=192316837.

http://www.planete-tp.com/le-traitement-des-donnees-r356.html

55

http://www.geobtp.ci/blog-post.html

 Khaled, M. (2018). Cours et exercices de mécanique des sols. http://pfmh.uvt.rnu.tn/79/1/mecanique-sol.pdf

Tchouani Nana, J M. et Caillaux, M. (2004) Cours de mécanique des sols (Tome I)

https://www.academia.edu/27327678/Cours_Mecanique_Sols_1_pdf

https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-et-travaux-publicsth3/modele-geotechnique-de-calcul-42238210/description-identification-et-classification-dessols-c208/description-quantitative-et-identification-des-sols-c208niv10002.html

https://ingenieur3d.com/maitrise-oeuvre/pre-dimensionnement-poteaux/

https://cypecommunity.zendesk.com/hc/fr/articles/202448258 -Pr%C3%A9dimensionnement-des-%C3%A9l%C3%A9ments-constructifs-suivant-l-EC2

https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/biens-property/sngp-npms/bi-rp/tech/sismique-seismicfra.html

https://www.c-prim.org/documentation/dossiers-th%C3%A9matiques/constructions-etrenforcements-parasismiques/.html

Agence CEE (1999) Codification des règlements en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale.

http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/En105-58-2000F.pdf

https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/les-principes-de-l-evaluationenvironnementale-a4278.html

 http://internal.dot.gnb.ca/const/reference/98-environ-field-guide.pdf

https://pubdocs.worldbank.org/en/376621485789939413/EIES-CURAGE-RIVE-GAUCHE-ANONY.pdf

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IX- Sigles et Abréviations

C.N.B.H : …………………………………………. Code national du Bâtiment Haïtien

B.A.E. L : ………………………………. Béton Armé Aux Etats Limites

B. A : Béton Armé

B.T.P : Bâtiments et Travaux Public

E.L. U : …………………………………. Etats limites Ultimes

E.LS ……………………………………. Etats limites de Service

Mser : ……………………………………Moment fléchissant de calcul de service

Mu : ……………………………………. Moment fléchissant de calcul ultime

Nser……………………………….......... Effort normal de calcul de service

Nu : ……………………………………...Effort normal de calcul ultime

G : …………………………………….... Action permanente

Q : ………………………………………Action d’exploitation

I.H.S.I : …………………………………………… Institut Haïtien de Statistiques et d'Informatique

ES………………………………………………………Equivalence de Sable

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Délimitations de la zone d’étude

IX- Annexes

Source:Identification des enjeux de la littoralisation liés à l'environnement marin au niveau de la commune de Cité Soleil, Haiti

https://www.memoireonline.com/01/17/9555/m_Identification-des-enjeux-de-lalittoralisation-lies l-environnement-marin-au-niveau-de-la-commu27.html

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