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IV- Chapitre I-Etude Topographique et Etude Géotechnique

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I- INTRODUCTION

I- INTRODUCTION

Le respect de cette méthodologie nous conduira à la borne marche du projet, et d’effectuer une analyse approfondie afin de faire apparaitre des méthodes appropriées pour résoudre les

problèmes qu’on pourrait rencontrer, tout en tenant compte des notions acquises en génie civil et reposant sur une série de démarche simple, pratique, dynamique, et théorique. Nous ferons

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en sorte de respecter dans notre méthodologie les règles et les normes qui sont connues

scientifiquement.

IV- Chapitres I Etude Topographique et Géotechnique du Projet

Avant de concevoir et dimensionner les ouvrages liés au sol ou souterrains, un ensemble de

connaissances en Topographie et en géosciences est indispensable pour bien atterrir avec votre

projet. L’étude de participation du parc national a cité soleil ne fait pas d’exception vue que ce

dernier va accueillir certaine construction. Ainsi dans ce chapitre nous allons faire une

projection sur l’étude topographie du terrain, ainsi que l’étude géotechnique vue que ce sont deux éléments essentiels pour démarrer le projet.

La détermination des coordonnées et de diverses caractéristiques de points dans l’espace occupe une place importante dans la plupart des études à buts environnementaux. L’objectif de ces déterminations est généralement l’étude de l’aspect géographique des inter-relations entre les divers paramètres ou indicateurs relevés.14 La topographie joue un rôle extrêmement

important dans plusieurs branches du génie civil, elle est requise avant, pendant et après la

planification et construction de maisons, d’autoroutes, de chemins de fer, de tunnels, de canaux, de ponts, d’égout, de galeries de mine. La topographie est l’art de représenter graphiquement un lieu sous forme de plans ou de cartes.

Le rôle du géomètre dans l’exécution de notre projet consiste à :

 Réaliser un levé topographique pour l’état des lieux,

 Effectuer une délimitation du périmètre pour le bornage,

14 Jean-Baptiste HENRY. Cours de Topographie et Topométrie Générale.

 Prévoir pour l’aménagement du lotissement :sa composition,

 La division parcellaire,

 Le dimensionnement de la voirie et des réseaux d’assainissement d’eaux pluviales et

usées,

 L’implantation des lots et de la voirie,

 Le plan de récolement,

 L’établissement d’un règlement,

 Les démarches administratives.

En matière de travaux publics, l’intervention va concerner plus spécifiquement :

 Le terrassement (calcul des cubatures et des mouvements de terre pour préparer les fonds de forme),

 Les travaux de voirie (préparation de la réalisation de la structure et des équipements),

 Les réseaux divers (position des regards et tranchées, implantation des canalisations, courant fort et courant faible…),

 Les bâtiments (implantation d’axes),

 Les implantations liées à l’amélioration des sols (drainage, capacité portante).

Dans la conduite de notre projet, l’étude topographie est primordiale pour nous car ce dernier est l’un des premiers points à mettre en place dans l’étude d’un projet de construction. L'ingénieur géomètre topographe intervient à chaque étape d’un chantier. Il réalise le travail préparatoire aux projets d'aménagement et de construction, via des relevés de terrain, de

l'élaboration et de l'interprétation de données géographiques. Durant le chantier, il fournit les

repères nécessaires à la conduite des travaux (implantation), tandis que les données recueillies

sont utilisées pour le guidage d’engins. Enfin, une fois les travaux terminés, le géomètre va constater leur bon achèvement (récolement) et éventuellement participer à leur surveillance15 .

Une fois les travails topographiques ont pris fin, la Nécessité d’avoir un rapport sur la géotechnique du site devient primordial. Comme nous l’avions déjà mentionné La connaissance des caractéristiques géotechniques est aussi importante pour la conception et les calculs de

dimensionnement du bâtiment. Elle permet de savoir les caractéristiques du sol, Ainsi, elle est

indispensable pour déterminer le type de fondation requis pour l’emplacement du projet de construction et les autres dispositions à prendre pour assurer sa durabilité.

La géotechnique est l'étude de l'adaptation des ouvrages humains aux sols et roches formant le terrain naturel. Elle traite de l'interaction sol / structures, et fait appel à des bases de géologie, de mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures.16 En parallèle à la mécanique

des sols qui traite des matériaux meubles, la mécanique des roches traite des matériaux rigides,

et les géo matériaux cimentés traitent d'une catégorie de matériaux intermédiaires entre les

sols et les roches. Les études géotechniques ont pour principal objectif les études de sol pour la construction d'ouvrages (pavillons, immeubles, voiries, ouvrages d’art.…), et notamment la définition des fondations, mais aussi dans le cadre de diagnostics pour des ouvrages sinistrés.

Elles traitent également des phénomènes de mouvement de sol (glissement, affaissement et autres), de déformation (tassements sous charges) et résistance mécanique. L’hydrogéologie, qui étudie les nappes aquifères souterraines en vue de leur exploitation, est généralement

considérée comme une discipline indépendante, n’entrant pas dans le cadre de la géotechnique. Cependant on doit tenir compte des effets de la présence et de la circulation de

l’eau dans le sol qui sont pratiquement à l’origine de tous les accidents dus à des ruptures de sols ou de roches17. Les géotechniciens qui gèrent des équipes de forage, dépouillent des essais

in situ et en laboratoire de toutes sortes, ont des connaissances en géologie, hydrogéologie, mécanique des sols et construction18. Ils doivent synthétiser toutes ces connaissances pour

15http://www.planete-tp.com/le-traitement-des-donnees-r356.html 16http://www.geobtp.ci/blog-post.html 17 Khaled, M. (2018). Cours et exercices de mécanique des sols. http://pf-mh.uvt.rnu.tn/79/1/mecanique-sol.pdf 18Tchouani Nana, J M. et Caillaux, M. (2004) Cours de mécanique des sols (Tome I) https://www.academia.edu/27327678/Cours_Mecanique_Sols_1_pdf

permettre de construire en toutes circonstances et ce au meilleur coût. C’est donc un métier d’une grande variété qui nécessite une curiosité et un esprit de synthèse. A partir d'essais de laboratoires et in situ de plus en plus perfectionnés, la Mécanique des Sols fournit aux

constructeurs les données nécessaires pour étudier les ouvrages de génie civil et de bâtiment et

assurer leur stabilité en fonction des sols sur lesquels ils doivent être fondés, ou avec lesquels

ils seront construits (barrages en remblais) ; ceci tant durant la progression des travaux (grands terrassements) qu'après mise en service des ouvrages.

Pour la réalisation de ce projet, dans l’étude géotechnique nous aurons à procéder avec la

reconnaissance des sols. Les techniques de reconnaissance utilisées peuvent être réparties en

deux classes : les méthodes directes et les méthodes géophysiques. Les techniques de

reconnaissance directes comprennent principalement des méthodes de forage et d'excavation

ainsi que des sondages mécaniques.

Identifier un sol, c’est déterminer un ensemble de propriétés physiques, mécaniques ou

chimiques qui permettent de le caractériser. Ces propriétés sont déterminées par des essais

simples et rapides, appelés « essais d’identification ». Les essais d’identification conduisent à une description précise et chiffrée, et non seulement descriptive, du sol. Une définition chiffrée

est nécessaire car des sols d’aspects très voisins peuvent présenter des comportements très différents.

Les essais d’identification servent de base aux divers systèmes de classification des sols. Leurs résultats permettent aussi d’estimer au moyen de corrélations des ordres de grandeur des propriétés mécaniques des sols et d’établir un Prédimensionnement grossier des ouvrages au stade des premières études19 .

On distingue classiquement deux grandes catégories d’essais d’identification :

 Les essais qui répondent de l’arrangement et de la répartition des phases (squelette solide, eau, air). Ces essais caractérisent l’état du sol et ne peuvent être réalisés que sur des échantillons intacts ;

19 Yves, B. Patrick, de B. et Nicolas, S. (2018) Mécanique des Sols P. 56, 3eme Edition Dunod.

 Les essais qui traduisent les propriétés des particules du sol et l’intensité de leurs liaisons avec l’eau. Ces essais caractérisent la nature du sol et sont réalisés sur des échantillons intacts ou remaniés (dont l’état a été perturbé lors du prélèvement ou du transport).20

En mécanique des sols, on attache une grande importance à la rigueur dans la définition des

caractéristiques physiques des sols, car elles serviront par la suite à en décrire les propriétés

mécaniques et hydrauliques ou à expliquer certains de leurs comportements comme la gélivité

ou le tassement. Certaines de ces caractéristiques se mesurent aisément sur le terrain ou en laboratoire , d'autres sont déduites des premières à l'aide de relations mathématiques .21

Pour l’exécution du projet nous allons considérer deux méthodes d’essai pour identifier la catégorie du sol disponible pour le projet, ce sont les essais réalisés sur le sites dit In-situ et les

essais réalisés en laboratoire.

Les « essais dynamiques in situ »

Ce sont des essais effectués dans des forages spécialement disposés et équipés pour permettre

la mesure de la vitesse de propagation des ondes de compression et de cisaillement dans

chacune des formations reconnues de la masse de sol étudiée. Plusieurs méthodes peuvent

être utilisées selon le but recherché : la méthode « down Hole », la méthode «uphole», la

méthode «cross Hole». Il appartient donc au géotechnicien de définir le choix du dispositif à utiliser, la nature des paramètres à mesurer et la précision de ces mesures. 22

Ces essais, généralement simples, sont destinés à décrire et à identifier les sols, à les classer et

à apprécier leur état. Le présent document décrit les essais suivants :

20https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-et-travaux-publics-th3/modelegeotechnique-de-calcul-42238210/description-identification-et-classification-des-sols-c208/descriptionquantitative-et-identification-des-sols-c208niv10002.html 21 Vincent R. et Denis T. (1997) Mécaniques des sols Théorie et Pratique. De Modulo Editeur. 22Jean-Pierre M., et Niculai D. (2019) Bases de la mécanique des sols.

 Mesure de la teneur en eau naturelle « w »,

 Détermination des limites d'Atterberg « wl » et « wp »,

 Analyse granulométrique,

 Dosage des matières organiques «MO »

 Mesure de l'équivalent de sable « ES

Limite d'ATTERBERG et Indice de plasticité : Cet essai a pour but de déterminer la limite de

plastic ité (W), la limite de liquidité (WL), et la limite de contraction (WC), limites

conventionnelles qui séparent les trois états de consistance du sol. Caractériser l’argilosité d’un sol, et donc déterminer les teneurs en eau remarquables situées à la frontière entre ces

différents états sont les « Limites d'Atterberg » : Limite de Liquidité : WL (frontière entre état plastique et liquide) Limite de Plasticité : WP (frontière entre état solide et plastique). L’essai s’effectue sur la fraction 0/400µm en deux phases : Détermination de la teneur en eau WL pour

laquelle une rainure pratiquée dans une coupelle se ferme à 10 mm, suite à 25 chocs répétés (cette limite de liquidité correspond à une résistance à un cisaillement conventionnel)

Analyses granulométriques : Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe dite courbe granulométrique et construite sur un graphique cette analyse se fait en générale par un tamisage. C’est un essai qui a pour objet de la détermination en poids des éléments d’un sol (matériau) suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable

fin, limon et argile)» et traite du cas particulier des matériaux tourbeux.

Lorsque les sols contiennent très peu particules fines, les limites D’ATTERBERG ne sont pas mesurables, pour décaler la présence en quantité plus ou moins importante de limon et

d’argile, on réalise un essai appelé « équivalent de sable ». L’essai équivalent de sable s’effectue sur la fraction des sols passant au tamis de 5mm ; il rend compte globalement de la

quantité et de la qualité des éléments les plus fins contenus dans cette fraction, en exprimant

un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments dits sableux et les éléments plus fins (argileux par exemple).

Toutes ces méthodes sont fondées sur l'observation directe d'échantillons du sol et sur le

résultat d'essais mécaniques qui donnent ainsi des informations stables sur la nature du sol

dans les zones proches des points étudiés. En matière d'exploration géophysique, certains

paramètres physiques tels que la résistance électrique, le magnétisme ou la vitesse de

propagation des ondes peuvent être mesurés par des capteurs permettant d'interpréter les

caractéristiques du terrain. Ces techniques permettent d'effectuer des études non destructives

et certaines d'entre elles permettent également des études continues sur de larges zones.

V- Chapitres II Calculs structuraux des différents ouvrages qui faites partie du projet

Les plans architecturaux sont importants pour la continuité du projet, en tant qu’ingénieur une fois reçu les plans de distribution de la part de l’architecte, les analyses pour l’établissement du plan de structure se fera car ce dernier nous permettra de bien débuter les calculs que nous

aurons à effectuer. Pour la réalisation du projet, nous avons opté pour une structure en béton

armé avec la possibilité d’utilise d’autres types matériaux pour certains ouvrages.

Suivant la définition du livre d’Abdelhak B. Support du cours Béton Armé I (2006), Le Béton Armé est un élément mélangé par plusieurs matériaux. Il est constitué par la réunion de deux

matériaux que nous supposons simple ; c’est le béton et l’acier, disposés d’une façon à utiliser d’une manière économique la résistance de chacun d’eux. On appelle béton : le mélange dans des proportions convenables des éléments suivants : liant hydraulique (ciment), sable, gravier

l’eau et éventuellement des adjuvants. Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier résiste aux efforts de traction et éventuellement aux efforts de

compression si le béton ne suffit pas pour prendre tous les efforts de compression qui existent.23 Comme l’indique le titre de ce chapitre, le calcul des éléments structuraux des différents ouvrages s’effectueront suivant une méthode bien spécifique. Pour le calcul de

dimensionnement des pièces on prendra plusieurs pour les calculs, à savoir les règles B.A.E.L,

23Abdelhak, B. (2006). Support du cours Béton Armé I

les eurocode, les règles parasismiques algérienne, et bien sûr on prendra en compte le code

national du bâtiment haïtien.

En premier lieu, une fois les plans architecturaux sont définis on procèdera à établir les plans de

structure. Le plan de structure est important à établir afin d’assurer la stabilité géométrique du bâtiment. Une fois déterminé, on fait place au predimensionnement des structures.

Le pré dimensionnement a pour objectif le pré calcul des sections des différents éléments

résistants de la structure afin de reprendre les différentes actions et sollicitations auxquelles ils

sont soumis. Son but est d’avoir des épaisseurs économiques et éviter ainsi un surcoût d’acier et du béton. Dans le projet on distingue deux types d’élément a pré dimensionner éléments structuraux (poutres, poteaux, voiles) et les éléments secondaires (planchers, escaliers…)24

La dalle pleine se calcule comme un ensemble de panneaux de dalle qui sont des éléments

entoure par des poutres, murs ou voiles, suivant les règles de l’Euro code 2 leurs dimensions doivent satisfaire les conditions suivantes25 :

 Pour les dalles sur appuis simples avec lx/ly ≤ 0.4 : e ≥ Lx/20

 Pour les dalles continues avec: 0.4 ≤ lx/ly : e ≤ lx/30

 Pour les dalles continues avec 0.4 ≤ lx/ly ≤ 1 : Lx/50 ≤ e ≤ Lx/40

Après le Prédimensionnement des dalles, on poursuit avec ceux des poutres. Ce sont des

éléments porteurs horizontaux en béton armé à la ligne moyenne rectiligne, dont la portée est

prise entre nus d’appuis. D’une manière générale on peut définir les poutres comme étant des éléments porteurs horizontaux. En construction, il existe plusieurs types de poutres qui sont

des éléments structuraux qui servent à transmettre les charges verticales et horizontales aux

poteaux, et assurent par le chaînage entre les poteaux la stabilité de l’ouvrage. Les poutres principales reçoivent les charges transmises par les poutres secondaires et les reparties aux

24Husson, M. J. Étude des structures en béton aux Eurocodes

25https://cypecommunity.zendesk.com/hc/fr/articles/202448258-Pr%C3%A9-dimensionnement-des%C3%A9l%C3%A9ments-constructifs-suivant-l-EC2

poteaux sur lesquels ces poutres reposent, Elles relient les poteaux, Elles supportent la dalle,

tandis que les poutres secondaires relient les portiques entre eux pour ne pas basculer.

Les poutres sont des éléments horizontaux destinés en général à supporter :

- Les charges permanentes G, celles des poids propres des éléments.

- Les surcharges Q, fixées suivant les conditions d’exploitation

- Les surcharges climatiques, action due au vent (W) dans le cas qui nous concerne.

- Les actions accidentelles telles les séismes

Le pré dimensionnement des poutres s’effectua en se basant sur les conditions suivantes :

 Critère de rigidité (flèche) Lmax/15≤ h≤ Lmax/10 0.2h ≤ bo ≤ 0.7h

 Critère de résistance

 Vérification des conditions imposées par le RPA h : hauteur de la poutre bo : base de la poutre

Il y aussi les poteaux qu’on aura à predimensionner, Dans un premier temps, on définira une section de poteau compatible avec la descente de charge dans le cas le plus défavorable. Si on ne veut pas faire de calcul de descente de charge, on peut prendre une charge de 10 kN/m2 que l’on multiplie par la surface reprise par le poteau.

Si l’on choisit de travailler avec une contrainte de compression de 12 Mpa, la section du poteau (en m2) sera expliquée ainsi : S= N/12 avec N, descente de charge en MN.26

Les poteaux en B.A sont destinés à supporter des charges permanentes et d’exploitation. Ces charges sont transmises en générale par des appuis des poutres en tête de poteau et les

transmettent au sol par l’intermédiaire des fondations. Ils travaillent soient en compression simple uniquement s’ils sont soumis à un effort normal de compression ou s’ils sont courts, soient en flexion composée s’ils sont soumis à un effort de compression et un moment de flexion ou s’ils sont élancés, avec un élancement λ ≥70 risquent donc le phénomène de

26https://ingenieur3d.com/maitrise-oeuvre/pre-dimensionnement-poteaux/

flambage qui est un phénomène d’instabilité de forme pouvant survenir dans les éléments comprimés (de façon ou excentré ou non)27. BAEL Art.B.8.2

Dans le projet, les poteaux à l’action de leurs propres poids et à l’effort normal provenant des éléments de planchers (hourdis, poutrelles et poutres), le moment de flexion dû à l’action des forces horizontales appliquées dont les plus importants sont celles engendrées par les effets du

vent et des séismes, les effets de la dissymétrie des charges et les effets des changements de

température. Les détails de calculs seront présentés dans les poteaux les plus chargés. La

théorie étant complexe, on tient compte dans le calcul d’un élancement limite pour parer du

risque de flambement.

Après le Predimensionnement de ces éléments, on procèdera à l’évaluation des charges qui seront appliqués sur la structure. Les actions résultent de l’application directe des charges ou des déformations accidentelles ou systématique (retrait, fluage, dilatation) lorsqu’elles sont bloquées. Ces actions provoquent les déformations ou les ruptures.

On distingue deux types d’actions : permanentes et Variables

Les charges permanentes comprennent non seulement le poids propre des éléments porteurs,

mais aussi les poids des éléments incorporent aux éléments porteurs tels que : plafond, sol,

enduits et revêtement quelconque ainsi que ceux des éléments de la construction soutenue ou

supportés par les éléments porteurs tels que : cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de

ventilation, etc.

La valeur de telles charges se calcule d’après le volume des matériaux et leur densité dans la plus grande dans les conditions d’emploi.

NB : Les actions permanentes sont notées G et ont une intensité constante ou très peu variable

dans le temps, elle comprend le poids propre de la structure.

Charges d’exploitation (Variable) (Q)

27 Pierre C. (1983) Calcul des ouvrages en Béton Arme suivants les règles B.A.E.L 80

Les charges d’exploitation sont celles qui résultent de l’usage des locaux par opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements fixes. Elles

correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux personnes et pour un

mode normal d’occupation. En pratique toutefois, certains équipements fixes légers peuvent être inclus dans les valeurs fixées pour les charges d’exploitation. 28

NB : Les charges d’exploitation notées Q ont une intensité qui varie de façon importante dans le temps

Après l’évaluation de ces charges, la combinaison d’action doivent effectues afin de déterminer la valeur de sollicitation des pièces qui amèneront au calcul de dimensionnement et a

l’établissement des plans de ferraillage. La Combinaison de charges est un procédé par lequel

certains cas de charge à action simultanée sont multipliés par leur facteur de sécurité partiel et

combine entre eux selon des règles particulières. Ces règles de combinaison de charges sont

propres à chaque processus de calcul et sont définies dans les règlements de calculs. L’un des processus de dessins les plus courants est le calcul a l’état limite.

Les majorations des actions à prendre en compte sont définies par le règlement BAEL. En

première approximation on se limitera aux coefficients suivant : Coefficient de majoration de l’action permanente : 1.35 et Coefficient de majoration des actions variables : 1.50.

La planification des projets d’envergure visant un immeuble existant doit obligatoirement comporter une évaluation sismique détaillée afin de déterminer la résistance sismique de cet immeuble. Cette évaluation doit être effectuée à la phase de faisabilité (étape d’identification), tel que le définit le Système national de gestion de projet (SNGP)29. Ce travail doit être réalisé

par un ingénieur professionnel qualifié. Dans la construction parasismique la classe du bâtiment

est importante afin de la catégoriser aux éventuels risques. Les bâtiments sont classés en

catégories d’importance afin que le niveau de protection soit modulé en fonction de l’enjeu associé. Ces classes sont au nombre de 4 ; allant du hangar et bâtiments agricoles (classe I)

jusqu'aux établissements primordiaux comme les hôpitaux, les casernes de pompiers (classe IX)

28Code national du Bâtiment Haïtien, Edition Janvier 2013 29https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/biens-property/sngp-npms/bi-rp/tech/sismique-seismic-fra.html

en passant par les maisons individuelles et les petits bâtiments (classe II) et les grands

établissements, les centres commerciaux, les écoles (classe III). Les exigences en terme de

réglementation parasismique évoluent en fonction de la classe d'habitation et la zone de sismicité.30

Enfin nous allons rentrer dans le dimensionnement des pièces, comme nous l’avons mentionné les ouvrages seront en béton arme majoritairement, pour mener les calculs le béton armé aux

états limites sera notre guide.

Le Béton Arme aux Etats Limites, stipule que la majorité des pièces doivent être calculer a ELU

et vérifiés à ELS. Il y a un ensemble hypothèse qui doivent prise en compte lors de ces calculs,

comme le mentionner dans le livre « cours de Béton Arme suivant les règles BAEL 91 et modification 99 » 31 ces hypothèses sont communes à ces différents états, ce sont : 1. Les

sections droites planes restent planes après déformation. 2. Il n'y a pas de glissement relatif

entre l'acier et le béton 3. La résistance du béton tendu est négligée. Suivant le type de pièce à

dimensionner et suivant sa sollicitation, il y a une méthode de dimensionnement propre. Les

pièces seront dimensionnées en flexion simple pour ceux qui sont solliciter seulement par un

moment fléchissant et un effort tranchant, en flexion composée pour ceux solliciter par un

moment fléchissant, un effort tranchant et un effort normal, en traction simple etc.… une fois les calculs sont terminés on fera place au plan de ferraillage avec l’établissement des dispositions constructives.

30https://www.c-prim.org/documentation/dossiers-th%C3%A9matiques/constructions-et-renforcementsparasismiques/.html 31Pascal L. et Tchouani Nana J M. (2009) Cours de Béton Armé suivant les Règles B.A.E.L 91 et modification 99

VI- Chapitres III Analyse des conséquences du projet sur l’environnement (économique, spatial, social)

Aujourd’hui, l’environnement constitue un facteur prédominant dans l’étude des travaux de construction. Cet aspect environnemental implique qu’en plus de l’usager, le riverain est également pris en considérations. La démarche s’attarde surtout sur l’impact de l’infrastructure sur l’aménagement régional, le respect du cadre de vie et l’intégration au paysage. L’évaluation environnementale des projets est une démarche favorisant la prise en compte de l’environnement par des projets (de travaux, de construction, d’installations ou d’ouvrages, ou d’autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage) qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement ou la santé humaine. L’évaluation environnementale constitue ainsi un processus d’aide à la décision, en amont de la réalisation des projets.32

La réalisation d’une telle étude englobe non seulement l’ensemble des thématiques directement liées à l’environnement (eau, air, faune, flore), mais aussi le milieu de l’être humain. Pour chaque thème à traiter, un périmètre pertinent est défini. Les zones d’influence sont délimitées en fonction des conditions aux limites (unité biogéographique, ou bassin versant pour le milieu terrestre).

Pour une meilleure intégration de l’évaluation environnementale du projet, il convient d’analyser les effets ou impacts de l’état naturel du milieu sur la route avant la phase de réalisation des travaux33. Les paysages percés par les tronçons étudiés portent, pour la

majorité, toute l’empreinte de la détérioration écologique produite par l’action combinée des eaux et des hommes.

Les contraintes environnementales sur le milieu physique sont assez importantes pour les

tronçons concernés par le projet. Les principaux versants sont soumis à des formes de

32http://outil2amenagement.cerema.fr/l-evaluation-environnementale-des-projets-etude-d-r424.html 33Agence CEE (1999) Codification des règlements en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/En105-58-2000F.pdf

dégradations diverses et auront une incidence importante sur les travaux projetés. Les raisons

suivantes expliquent l’évaluation de ce phénomène : Déboisement des versants pour les

constructions de résidences, Transport de sédiments dans les points bas, Ravinement des

routes

Mesures Compensatoires

L’évaluation des effets de l’environnement naturel sur le site du projet a mis en évidence

plusieurs impacts négatifs, tels : érosions superficielles, ravinement, éboulement, dégradation des chaussées, sédimentation des ouvrages de drainage34, etc… Ainsi nous avons établis un en ensemble de mesure compensatoire afin de

Tous les travaux à entreprendre seront alors affectés par ces impacts. Pour garantir la

pérennité de ces travaux, il faudra :

- Apporter des corrections en profondeur au niveau des versants surplombant les

tronçons concernés par des aménagements antiérosifs appropriés ;

- Prendre des dispositions urgentes pour attirer l’attention des décideurs sur la nécessité de prendre des mesures légales sur la protection des dits bassins versants

- Former et sensibiliser la population concernée tout en l’intégrant dans les différentes phases d’évaluation des travaux à entreprendre.35

Les démarches de développement durable sont des processus dynamiques qui visent à prendre

en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques dans les lois, les plans

d’action et les projets de politiques publiques, au niveau tant national que local. Ces démarches

sont des processus d’apprentissage. Les progrès doivent donc se faire par amélioration continue. Mais comment reconnaître si l’on va dans la bonne direction ? Pour cela, il faut savoir

d’où l’on part, il faut avoir défini des objectifs, puis évaluer s’ils ont été atteints et en tirer les

34https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/les-principes-de-l-evaluation-environnementalea4278.html 35 Hooper, W.C., McCabe, L. et Robertson, T. (1995) A Standardized Fisheries Stream Survey for Atlantic Canada. Ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie, Direction de la pêche sportive et de la chasse, Fredericton (Nouveau-Brunswick).

conséquences. Le développement durable étant une notion relativement récente, l’on ne dispose pour l’heure que de peu de recul et d’expérience en ce qui concerne les instruments à disposition pour effectuer ces évaluations.36

Analyse des effets du projet sur l’environnement

Cette étape représente l’une des plus importantes de l’étude. Elle consiste à analyser les impacts des travaux d’exécution du projet sur le milieu naturel et sur le milieu socioéconomique.

Dans ce contexte, les impacts les plus importants du projet sont à rechercher durant la phase

de réalisation des travaux et durant la phase d’exploitation. Les impacts positifs sont ceux qui ont pour résultat un renforcement de l’environnement, tant en termes de milieu naturel qu’en termes d’environnement socio-économique. Les impacts négatifs sont ceux qui dégradent l’environnement naturel et socio-économique.

Impacts environnementaux-phase exécution des travaux

A- Impacts environnementaux positifs

a) Facteurs Socio-économiques

Création d’emplois : La réalisation d’un tel projet donnera lieu à la création d’un nombre important d’emplois.

Retombées économiques

La construction des routes apportera des retombées économiques importantes locales et

régionales par l’utilisation de main d’œuvre et l’achat de biens et services nationaux au niveau de l’aire du projet. Cette création d’emplois facilitera la participation active des petits marchands qui seront toujours au rendez-vous sur les différents chantiers, développant

36 DuPasquier A., Elmer S., Knoepfel P., Münster M. (2003): Etat des lieux des démarches de développement durable dans les communes, ARE – IDHEAP, Bern et Lausanne.

diverses activités commerciales dont les restaurants mobiles. Ceci contribuera à leur promotion sociale et économique.37

b) Facteurs Ecologiques

Les nouveaux emplois générés par les travaux, impliquant nécessairement une main d’œuvre locale, peuvent contribuer à diminuer la pression sur les ressources naturelles locales, notamment l’utilisation abusive des ressources ligneuses.

B- Impacts environnementaux négatifs

L’aménagement du carrefour peut induire des impacts négatifs affectant par exemple la dégradation du paysage, l’érosion des sols, etc. Les éléments sont analysés en considérant aussi

bien les aspects biophysiques que socio-économiques, parmi lesquels : la pollution, la

dégradation du sol et des eaux, la destruction de milieu naturel, le bruit, les poussières et pollution atmosphériques, les risques d’accident etc.

Plus généralement, divers autres effets pourront être ressentis par les populations pendant les travaux, à savoir : - Les risques d’atteintes aux biens privés (cultures, constructions, accès aux propriétés, ect…) ou publics (marchés, système de distribution d’eau ou d’électricité) qui devront être remplacés ;

- La perturbation du trafic : le déroutement des travaux limitera localement la fluidité du trafic,

avec des conséquences temporaires sur le transport des biens et services, les risques

d’accidents de circulation plus élevés, les coûts directs de transport, l’accès momentanément perturbés aux équipements socio-éducatifs et religieux ;

-Les problèmes de sécurité des usagers et des riverains créés par des déviations aménagées

pour les besoins de travaux et la circulation des camions et engins ;

-La gêne sonore momentanée due aux bruits des matériels de chantier.

C- Impacts environnementaux Phase d’exploitation

a) Impacts environnementaux positifs

37http://internal.dot.gnb.ca/const/reference/98-environ-field-guide.pdf

Au cours de cette phase (post-projet) les impacts positifs sont nombreux, principalement au

niveau humain et socio-économique. Il convient de mentionner notamment :

Le projet aura plusieurs retombées positives directes pour différents utilisateurs finaux. Aux

nombres de ceux-ci figurent la quasi-totalité de la population de la commune de Cite-soleil,

notamment les commerçants aux environs. Le projet comporte également des avantages

économiques, notamment une fourniture de service publics plus efficace et économique,

l’amélioration du milieu de vie et l’encouragement d’activités parallèles. Parmi les impacts sociaux du projet figure la création d’emplois pour des couches importantes dans la communauté et vont occasionner une forte utilisation de la main d’œuvre locale et de certains

ouvriers spécialisés (maçons, menuisiers, ferrailleurs plombiers, électriciens, etc.). Ceci va

permettre les revenus de la population, d’améliorer les conditions de vie de nombreux ménages, contribuant ainsi à réduire de façon significative les incidences de pauvreté, et dans

la mesure ou la disponibilité de l’eau durant les travaux seront accessibles pour la population, l’amélioration du trafic routier, l’augmentation de la fluidité du trafic, la réduction des embouteillages et l’amélioration de la sécurité routière en phase d’exploitation, le développement des activités commerciales(denrées alimentaires, matériaux de construction) et

l’augmentation des échanges économiques et monétaires durant la phase de réalisation du projet.

b) Impacts environnementaux négatifs

Au cours de la phase d’exploitation des routes, les impacts négatifs attendus peuvent être :

Lors de la réalisation des travaux on peut faire face à certains impacts négatifs qui peuvent être

des impacts environnementaux et sociaux :

-Les impacts négatifs environnementaux

 Production d’énormes quantités de déchets solides (déblais, démolitions etc.)

 Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issu des travaux

 Bruits et vibrations occasionnés par les engins

 Pollutions de l’air par les poussières et les émissions gazeuses

-Les impacts négatifs sociaux

 Risques de destructions de clôtures de maison situées aux environs.

 Gênes et nuisance des trafics routiers causes par les activités de préparation des

travaux.

 Perturbation de la circulation pendant les travaux.

 Augmentation des risques d’accidents liés aux vitesses maximum dans certains points singuliers ;

 Nuisances dues au bruit surtout avec la croissance du trafic ;

 Augmentation de la circulation sur la route augmentant les risques d’accident ;

 Développement commercial non planifié le long des routes ;

 Nuisances dues à la poussière engendrée par l’augmentation de la circulation ;

 Pollution de l’air par l’augmentation de la circulation de véhicules à travers les émissions de polluants : dioxyde de carbone, dioxyde de souffre, oxyde d’azote, plomb, poussières, etc38 .

Aussi un plan de gestion environnementale sera mis en place, de santé et sécurité au travail qui

devra préciser et décrire les actions nécessaires pour répondre, entre autres, aux

préoccupations suivantes : - La gestion de la circulation des engins et véhicules ; - Le plan

général d’organisation du chantier ; - la gestion des matières et déchets dangereux ; - la gestion

des produits pétroliers (huile de combustion, lubrifiant) et des effluents liquides ; - la gestion de

l’eau : irrigation du périmètre ; - la gestion des accidents et dégâts ; - la mise en place d’un programme d’intervention en cas d’urgences environnementales ; - la sécurité des villageois

38 Guide environnemental. Préparé pour le ministère des Transports du Nouveau-Brunswick, août 1998.

utilisant les routes ; - la formation des employés en matière de santé, de sécurité et d’environnement.39

Les évaluations environnementales stratégiques (ÉES) ont été conçues en réaction aux critiques voulant que les études d’impacts environnementaux (ÉIE) conventionnelles soient trop

étroitement ciblées et exécutées trop tard dans le processus décisionnel, limitant ainsi l’éventail des solutions de rechange possibles. Le concept des ÉES a été élaboré pour permettre l’intégration des questions environnementales au processus d’élaboration des politiques d’ordre public à un niveau de détail conceptuel, afin d’offrir une « vision d’ensemble ». Les mesures d’atténuation constituent les actions à mettre en œuvre en vue de réduire ou corriger les impacts négatifs du Projet pendant la période de construction et d’exploitation. Elles visent à permettre la meilleure intégration possible du projeteur dans le milieu récepteur, mais aussi à

trouver de meilleures alternatives pour éliminer ou réduire les impacts négatifs du projet et en maximiser les avantages.40

Recommandations

Pour les impacts négatifs identifiés, des mesures de réduction de leurs effets sont proposés :

 Mener une campagne de communication et de sensibilisation auprès des institutions

riveraines du site avant les travaux.

 Définir avec la PNH (Service de circulation) un plan de circulation pour les camions en

zone d’attente.

 Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers

 Procéder à la signalisation des travaux

 Employer la main d’œuvre locale en priorité

 Veiller au respect des règles lors des travaux

 Assurer la collecte et l’élimination des déchets issus lors des travaux

39https://pubdocs.worldbank.org/en/376621485789939413/EIES-CURAGE-RIVE-GAUCHE-ANONY.pdf 40 Crowley M. et Risse N. (2011). L’évaluation environnemental stratégique, Télescope.

 Mesure de gestion des impacts sociaux liés à l’emploi

 Gestion des impacts sur la qualité de l’air

 Impliquer étroitement la mairie et les services de l’environnement dans le suivi des travaux, surtout dans la destruction de clôtures des maisons situées aux environs.

La construction de ce parc située dans la commune de Cite-Soleil vise à fournir à la population

une source de revenue économique et leurs permettre de développer une activité commerciale

qui s’élargira au fil du temps. Tout en respectant ces objectifs, lors de la construction du marché on doit prendre en compte des mesures visant au respect et à la protection de l’environnement.

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