2015 Automne Gallerie Version Française

No. 11 - Automne 2015

Le magazine par excellence des photographes professionnels

Se métamorphoser en responsable du

Trois

HISTOIRES

ACCREDITATION : HISTOIRES QUI VOUS INSPIRERONT Alph Leydon Bruce Hendricks Jeffrey Wu

Salon national de l'Image

Quelque chose de nouveau !

Une mariée pose inclinée Un peu de sa vie et une partie de son histoire

Éclairage sur place

Photographes des PPOC exposés au plus grand salon au monde

© Tous droits réservés PPOC w w w. p p o c . c a

PPOC atterrit en Chine Photo : Claude Brazeau MPA

Introducing

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GALLERIE - AUTOMNE 2015

CONTENU

07 28

Concept de couverture par: Claude Brazeau MPA

Se métamorphoser en responsable du Salon national de l'Image par Rima Dickson, MPA

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Quelque chose de nouveau ! Une mariée dans une pose allongée ou inclinée par Lindsay Adler

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Éclairage sur place par Rick Friedman

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L'association des PPOC atterrit en Chine par Brian K. Smith MPA

ACCRÉDITATION : 3 histoires qui vous inspireront

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Alph Leydon Illustration de voyage

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Bruce Hendricks, MPA Portrait de famille

Jeffrey Wu Nature

Dans ce numéro Un mot de la Présidente des PPOC.............................................. 4 Êtes-vous un photographe professionnel accrédité?...................... 14

Mon PPOC ................................................................................... 25 Concept de la page couverture...................................................... 28

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Bienvenue à Gallerie De votre présidente des PPOC

Les Photographes professionnels du Canada forment la plus grande et la plus reconnue des associations dédiées à la photographie professionnelle au Canada, et en tant que telle, nous continuons de promouvoir et d'éduquer nos collègues photographes, ainsi que le public.

L'association des PPOC est heureuse de vous présenter sa publication, Gallerie. Avec des lauréats, des articles de fond, des informations éditoriales, services aux membres, et de la publicité, Gallerie est le magazine par excellence pour les photographes professionnels à travers le Canada.

Diffuseur: PPOC Bureau: 519-537-2555 Courriel: info@ppoc.ca

Au fil des ans, les photographes ont vu d'énormes changements au sein de notre profession. Les PPOC ont reconnu ces changements et leurs défis inhérents, en continuant d'aider les photographes dans leur croissance, non seulement comme créateurs, mais aussi comme techniciens, chefs d'entreprise, et commerçants.

Récemment, les PPOC ont été invités à représenter la photographie canadienne au Festival de photographie de Pingyao en Chine, qui est l'un des festivals photographiques les plus influents du monde, attirant l'attention de la communauté photographique mondiale. Le travail de nos membres a été fièrement affiché parmi les photographes du monde entier, mettant en valeur les aptitudes des photographes canadiens, et plus particulièrement les membres talentueux des PPOC. Afin de poursuivre notre engagement d'améliorer la visibilité de la photographie professionnelle, et des membres qui produisent des photos exceptionnelles, les PPOC se sont inscrits pour la troisième fois à la Coupe du monde de la photographie, aux côtés des photos présentées par des photographes de plus de 20 autres pays. Faire partie des photos qui composent la soumission d'Équipe Canada est un immense honneur qui reconnait le travail accompli par les membres choisis. Nous attendons avec impatience l'évaluation préliminaire et l'annonce des finalistes, qui seront annoncés publiquement en janvier 2016.

Promouvoir l'intérêt de nos membres est la première préoccupation des PPOC. Susciter l'attention internationale envers les compétences et le savoir-faire de nos talents canadiens au sein des PPOC profite à tous, et maintient la présence du Canada sur la scène internationale.

Sincèrement, Tina Weltz, MPA

Editeur: Louise Gingras Courriel: editor@ppoc.ca Directrice de publicité: Jillian Chateauneuf Courriel: advertising@ppoc.ca Traducteur: Claude Wauthier

Abonnement Tous les membres des PPOC reçoivent le magazine imprimé par la poste. Une version numérique en ligne est disponible pour tous les photographes. Pour être ajouté à notre liste de diffusion, veuillez contacter le bureau des PPOC à info@ppoc.ca en indiquant votre province de résidence. Des exemplaires additionnels de Gallerie sont disponibles au coût de 6,95 $, plus les frais de poste.

Publicité Gallerie est publié 3 fois par année; Hiver (version numérique en ligne) Été (imprimé et version numérique en ligne) Automne (version numérique en ligne) Un forfait publicitaire unique assurera votre espace publicitaire dans les trois numéros.

Page complète: 925$ / année Page complète intérieure (intérieur ou extérieur) 1075$ / année Page complète dos de couverture 1300$ / année Demi-page: 600$ / année Quart de page: 375$ / année Les partenaires commerciaux des PPOC ont un escompte de 20%. Pour réser ver votre espace publicitaire contactez l'éditeur.

Soumissions

Les articles ainsi que les textes des membres sont les bienvenus. Veuillez les soumettre à l'éditeur pour examen.

Joignez-vous aux Photographes professionnels du Canada!

Bureau des PPOC 209 Light Street Woodstock ON Canada N4S 6H6

www.ppoc.ca

Bureau: (519) 537-2555 Sans frais: (888) 643-PPOC (7762) Fax: (888) 831-4036 Courriel: info@ppoc.ca

Tous droits réservés. La reproduction de tout matériel apparaissant dans ce magazine, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation de l'éditeur, est strictement interdite. Les opinions exprimées par les auteurs ne reflètent pas nécessairement les opinions des PPOC et de l'éditeur.

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Canadian weather is unpredictable You may not be able to count on the weather forecast but you can count on the rugged weather sealing of the new Lumix GX8 and FZ300. The magnesium alloy bodies are not only lightweight but splash and dust proof too. So don’t be afraid to expose your camera to the elements…..it can handle Mother Nature and the family vacation. In addition, both models feature 4K video and 4K Photo Mode to capture all of those fleeting moments, whether it’s a lightning flash or a brilliant sunset. Trust Lumix to get the shots that memories are made of.

Photography © Johan Sorensen -5-

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... je n'oublierai jamais toute l'énergie présente qui y régnait

Se métamorphoser en responsable du Salon national de l'Image Article par Rima Dickson, MPA J'ai fait mes débuts dans l'association des Photographes professionnels du Canada en participant au congrès régional de la Colombie-Britannique en 2008 alors que je demeurais à Langley. Comme nouveau membre, je me suis fait des amitiés et j'ai participé au plus grand nombre possible d'activités au programme.

Tout le monde ne parlait que de la compétition photo de la C.B. « Allez voir la compétition » m'ont-ils lancé, et j'ai fais les arrangements nécessaires pour y assister.

La salle où se déroulait le jugement m'apparaissait bien étrange!

Il y avait des rangées de personnes assises qui ne disaient mot, mais qui paraissaient très agitées: elles ne cessaient de bouger.

Ceci se passait avant la numérisation du processus et, la plupart du temps, la salle était remplie avec un va-et-vient constant alors que les photos des différents participants étaient présentées aux juges.

Je me suis assise à côté de quelqu'un que je connaissais, car je ne comprenais absolument rien à ce qui se passait, mais j'ai appris rapidement. Alors que j'étais assise, totalement absorbée par les photos que je voyais, les commentaires des juges ou leur absence, les pointages octroyés de vive voix, je me suis demandé, en compagnie de mes nouveaux amis, comment je me sentirais si une de ces photos était la mienne. L'attente angoissante de voir apparaitre sa photo, l'anticipation des derniers moments alors que la photo est examinée par les juges, cette sensation d'être comme un « chevreuil aveuglé par les phares d'une automobile, » qui semblait durer éternellement alors que les juges inscrivaient leurs notes. WOW!! Ma partie préférée est quand une photo suscite un tel impact qu'elle fait bondir les juges de leurs sièges afin de s'approcher pour la regarder plus en détail. C'était alors presque certain qu'une telle réaction soulèvera une discussion animée à propos de la photo et de son bien-fondé. Aujourd'hui, c'est encore ma partie préférée du processus de jugement.

La salle était un endroit sombre où personne ne parlait, et malgré ce calme, je n'oublierai jamais toute l'énergie présente qui y régnait.

J'y suis d'ailleurs devenue accro!

L'année suivante, avec beaucoup d'aide de mes nouveaux amis, j'ai participé à la compétition pour la première fois et ne n'ai jamais regretté cette décision.

C'est très facile de trouver une façon d'aider notre association, si vous êtes prêts à poser quelques questions. Si vous n'êtes pas certain à qui demander, vous n'avez qu'à envoyer un courriel à un des membres de votre CA régional, ou de branche, en les informant de votre intérêt. Pour moi, c'était naturel de vouloir aider à la compétition de l'image.

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J'encourage les autres spontanément, et je suis une personne qui aime célébrer, alors faire partie de l'équipe responsable du Salon de l'Image m'a permis d'avoir une perspective unique de nos membres.

J'ai d'abord débuté en annonçant le titre des photos présentées aux juges. Par la suite, j'ai appris le fonctionnement de la base de données qui servait exclusivement à la compétition. Cette annéelà, mon implication dans l'administration de la compétition a été une véritable révélation, en particulier parce que le président de la compétition pour la C.B. est devenu très malade deux jours avant le début du jugement. Kent Wong, notre responsable actuel du CNE (Comité national de l'exposition - National Exhibition Commitee) des PPOC, m'a appelé, alors qu'il circulait dans la ville, et a dit: « il semble que nous sommes juste toi et moi. » Avec Kent, une personne très organisée et qui connait toutes les facettes en détail de la compétition, et l'aide de Brian Lee, le cerveau derrière la base de données des PPOC, j'ai traversé cette année plutôt nébuleuse.

SAUT DANS LE TEMPS... 2015. Jusqu'à présent, j'ai eu le privilège d'administrer la base de données pour la compétition nationale de 2014, j'ai présidé la compétition régionale des PPOC-BC 2014 et la compétition nationale des PPOC 2015, et c'est avec enthousiasme que je préside cette même compétition en 2016.

Lorsque je repense à cette pièce sombre, cette première compétition, assise à côté de mon nouvel ami, je suis maintenant conscience de ces moments d'anticipation, de cette sensation du « chevreuil aveuglé par les phares d'une automobile ». Je comprends tout l'émoi que cela provoque de voir une de ses photos recevoir une évaluation « acceptée » ou encore remporter un trophée.

En tant que présidente de la compétition nationale des PPOC 2015, j'ai eu la chance de revivre ces émotions, mais cette fois-ci, ce que j'en ai retiré était nettement plus gratifiant. Avec l'aide de nombreux bénévoles extraordinaires, j'ai vu les photos soumises pour la compétition, participé au processus de jugement, à la sélection des lauréats, et à la préparation de la soirée gala des lauréats. Puis, debout à la table des trophées, c'est avec les larmes aux yeux que je remettais fièrement les trophées à mes estimés collègues et amis... Je suis toujours accro!

La compétition de l'image des PPOC 2016 est ouverte à tous les membres actifs, accrédités et retraités.

Alph Leydon,

Woodbridge, ON

Accréditation Illustration de voyage Toutes les photos par : Alph Leydon Article par : Alicia Kingsland

Alph Leydon Photo by: Erin Leydon

C

'est armé d'un appareil photo Brownie, un cadeau de son frère aîné, qu'Alph Leydon est devenu membre de son premier club photo à l'âge de 11 ans. « J'ai été totalement subjugué de constater que je pouvais prendre des photos avec cet appareil et ensuite aller dans la chambre noire et voir les images apparaître sous mes yeux. Cela me fascinait et m'émerveillait. » L'apparition de la photo numérique n'a fait qu'augmenter le plaisir qu'éprouvait Leydon en constatant ce qu'il pouvait créer avec ce qu'il appelle la « chambre noire numérique ». « Je sentais vraiment que j'avais le contrôle total de l'image, de la prise de vue au produit final », dit-il.

C'est lors de la transition entre la diapositive et le numérique qu'il a sentit que ses photos reflétaient vraiment les émotions des lieux qu'il avait photographiés.

La photographie de voyage a des défis propres, le premier étant de se rendre sur place. Il faut planifier à l'avance les endroits où seront prises les photos, tenir compte des

coûts, du moment de l'année et des prévisions météorologiques. « Vous êtes toujours à la merci de la météo et de la lumière », explique Leydon. « Vous n'avez aucun contrôle, et vous priez en espérant obtenir au moins une partie d e s conditions que vous souhaitiez une fois sur place, parce que vous ne pouvez pas retourner la semaine suivante. » Et bien sûr, lorsque vous voyagez vers une destination populaire, le tourisme est un facteur. « On tente toujours de capter la raison pour laquelle ces endroits sont très populaires; leur beauté naturelle. Trouver le bon moment de la journée où personne d'autre n'est autour est un défi en soi. » Cela pourrait vouloir dire être sur place avant le lever du soleil, mais pour des photos de la qualité de celles de Leydon, cela vaut certainement la peine.

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Bruce Hendricks,

MPA, Winnipeg, MB

Accréditation Portrait de famille Toutes les photos par : Bruce Hendricks Article par : Alicia Kingsland

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Bruce Hendricks Photo by: Selfie

ruce Hendricks a joint l'association des Photographes professionnels du Canada à l'âge de 17 ans en tant que membre étudiant à l'école secondaire. Cependant, sa première tentative de devenir membre régulier de l'association, soumise peu après l'obtention de son diplôme, n'a pas été acceptée. « Ce fut un coup dur pour mon égo, » dit-il. Il se trouvait devant deux choix: abandonner ou accepter qu'il avait encore beaucoup à apprendre et que les PPOC pourraient contribuer à sa formation. Hendricks a choisi de grandir à travers l'association. « Honnêtement, » dit-il, « je crois que c'est la meilleure décision que j'ai prise dans cette industrie. » Hendricks entrevoit chaque séance photo en se disant que son client repartira avec une oeuvre magistrale qu'il accrochera à son mur. Il utilise un programme appelé Pro Select Pro qui permet à ses clients de voir à quoi ressembleront leurs photos une fois accrochées dans leur propre maison.

« La première fois que j'ai utilisé ce logiciel, j'ai vendu mon plus grand portrait jamais réalisé de 45 pouces. Et la deuxième fois, j'ai battu cela en vendant un portrait de 54 pouces ». C'est un attribut de vente essentiel pour une entreprise qui cherche à se développer, mais bien sûr, le travail doit également se vendre. « Que ce soit une photo très contemporaine ou totalement inusitée et pleine de folies, je tente toujours de faire paraître tous mes clients à leur meilleur ». Pour cela, Hendricks croit que l'on doit avoir une connaissance du corps humain, savoir quand demander aux gens de transférer leur poids ou de déplacer leur tête. « C'est facile de charmer quelqu'un et c'est la raison même du portrait ».

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Jeffrey Wu,

Etobicoke, ON

Accréditation Nature Toutes les photos par : Jeffrey Wu Article par : Alicia Kingsland

Jeffrey Wu Photo by: Anthony Angelucci

J

effrey Wu est né et a grandi en Chine. Sa mère était photographe portraitiste professionnelle et son père faisait partie de l'armée de l'air. Après l'école, sa mère l'amenait parfois au studio et même dans la chambre noire. Wu a déménagé au Canada en 1994, mais ce n'est qu'en 2002 qu'il a repris un appareil photo. En 2010, il est devenu membre du club photo de Toronto et cela a changé sa vie. En 2011, il a participé à un voyage photo au Kenya, organisé par le club, et est tombé en amour avec l'Afrique. Depuis ce temps, Wu a fait des allersretours en Afrique sur une base régulière pour la photo, mais aussi pour en apprendre davantage sur la culture et s'impliquer dans un travail philanthropique. « Je cherche toujours à en faire un peu plus, » dit Wu, ajoutant que son objectif est d'aller chercher toute l'histoire derrière l'image. Une de ses photos préférées,

qu'il a soumis pour l'obtention d'une accréditation, est celle où deux pygardes à tête blanche se battaient au-dessus de Houston.

Cette photo a été très appréciée et Wu a appris une leçon importante de cette expérience. « Je crois que la meilleure photo de nature est le moment qui se produit juste avant l'impact. Ce moment donne au spectateur toute liberté pour imaginer ce qui est arrivé ». Plus Wu acquiert de l'expérience dans la photographie de nature, plus c'est facile pour lui de prévoir ce moment à l'avance. « Plus vous pratiquez, plus vous apprenez à connaître les comportements des animaux et prévoir ce qu'ils feront ».

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Êtes-vous un photographe professionnel accrédité?

Accréditation des PPOC

L

es photographes accrédités sont des spécialistes dans leurs champs de photographie.

Le processus de l’accréditation reconnaît les photographes qui ont atteint un standard national de compétence et de connaissance en art photographique. On y accède en soumettant des exemples de travail photographique au comité de révision des PPOC. Ce programme de révision par des collègues met les candidats au défi de démontrer leur capacité à livrer une qualité exceptionnelle de photographie dans un domaine particulier.

Vous êtes intéressé à devenir professionnel dans l’association photographique la plus reconnue au Canada? Nous vous encourageons à vous connecter en visitant notre site internet où vous pourrez vous inscrire en ligne ou bien trouver les personnes ressources de votre région.

Dates de soumission pour les accréditations: 1 février 2016 4 avril 2016 12 juillet 2016 3 octobre 2016

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Que disent les membres “ La réponse de mes clients à ma première accréditation fut inouïe... de la part de mes anciens et de nouveaux clients. Dernièrement, un client m’est revenu pas seulement parce qu’elle aime mon style de photographie, mais parce qu’elle se dit que puisque j’ai reçu mon accréditation, « tu dois être encore meilleure! » ce sont ses mots, pas les miens :). ”

~ Doxa | PPOC Membre depuis 2011

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Nous avons la chance de passer une très courte période de temps dans la vie des gens.

Éclairage sur place Article by Rick Friedman Au cours de ma carrière je l'ai eu l'honneur de photographier quelques-uns des personnalités les plus reconnues, talentueuses et brillantes de ce monde.

Cela inclut six présidents américains, le président russe Vladimir Poutine, le Dalaï Lama, le Pape, Nicolas Sarkozy et Yasser Arafat, en plus de nombreux autres dirigeants de ce monde, et des centaines de professeurs, prix Nobel, acteurs et musiciens pour des magazines et des journaux à travers le monde. Mon travail a été publié dans plus de 75 livres et couvertures de magazines et dans d'innombrables publications.

En tant que photojournaliste, j'adopte une approche flexible et pratique de la photographie. Nous avons la chance de passer une très courte période de temps dans la vie des gens. Notre travail consiste à créer une photo qui montre la personnalité du sujet, un peu de sa vie et une partie de son histoire, souvent dans un environnement unique. Le contenu, la perspective et l'éclairage sont les éléments qui contribuent à une bonne photo.

Mon travail exige souvent de photographier de façon spontanée. Je dois être en mesure de voir le moment et capter l'image d'un l'angle qui crée le plus d'impact. Dans d'autres situations, je crée la photo à partir de zéro c'est-àdire réfléchir à l'idée derrière l'image, au positionnement de mon sujet et ajouter l'éclairage, souvent en mélangeant la lumière ambiante avec des flashs et en ajoutant de la couleur à la photo. C'est régulièrement le cas lors de la création de portraits ou de séances photo de mode pour les éditoriaux ou la publicité. En tant que photographe de magazine, je reçois une multitude de demandes pour des photos. L'éclairage est l'un des outils que je utilise pour fabriquer ma photographie.

Cette photo de Keith Richards, Chuck Berry et Leonard Cohen a été prise alors que j'étais le seul photographe autorisé à être dans la chambre. Une photo spontanée et non posée. Elle a été réalisée en faisant rebondir l'éclair du flash monté sur l'appareil photo à l'aide d'un Flashbender. Lorsque j'utilise la lumière ambiante et le flash, mon appareil photo est réglé en mode manuel et mon flash sur TTL. La photographie a été prise à ISO 400, ouverture 7.1 et vitesse 1/250.

J'ai photographié le Président Obama en campagne dans un bar du New Hampshire. C'était une photo pour le bulletin de nouvelles, donc aucun temps de planification. J'ai fais rebondir l'éclair du flash monté sur l'appareil photo vers le plafond en utilisant un dôme. Je me trouvais à l'intérieur du bar avec le Président, mon dos contre le mur, en me disant qu'à tout moment les services secrets allaient gentiment me demander de quitter. Mon appareil photo était réglé en mode manuel et le flash en mode TTL, ISO 200, ouverture 4,5 et vitesse 1/40. La vitesse d'obturation m'a permis de capter la lumière ambiante et le mouvement de l'arrière-plan tandis que le flash sur l'appareil photo a permis une mise au point nette sur le Président sans mouvement.

Studio Strobe

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Cette photo, pour Sports Illustrated, d'un des joueurs des Patriotes de la Nouvelle-Angleterre, Rob Gronkowski, a été réalisée dans la salle de poids. J'avais deux heures pour le montage et moins de 20 minutes pour la séance photo. Pendant cette période, j'ai pris cinq photos de deux scénarios différents. L'éclairage était déjà en place et avait été testé avant que Gron arrive. Pour cette photo, j'ai utilisé deux bandes lumineuses LED Chimera avec flashs Dynalite pour le rétro-éclairage, un bol de beauté Chimera de 30", muni d'un panneau diffuseur carrelé, monté sur une tête Dyna pour l'éclairage principal et un flash avec un gel Rosco directement derrière lui. Lorsque vous utilisez un mélange de sources lumineuses, assurez-vous que les flashs soient réglés en mode manuel. Cette photo a été prise à ISO 200, ouverture 5.6 et vitesse 1/200. Quand vous utilisez un tel montage, c'est crucial de tester le tout plusieurs fois plutôt qu'une car vous n'avez pas le temps de reprendre l'installation.

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J'ai réalisé ce portrait d'Anthony Hopkins, pour le magazine People, dans une chambre d'hôtel. L'arrièreplan blanc est un rideau. Pour l'éclairage, j'ai utilisé une grande boîte lumineuse Chimera sur un stroboscope Dynalite et un réflecteur de l'autre côté. Mon appareil était réglé à ISO 100, ouverture 9.5 et vitesse 1/8. J'ai utilisé une vitesse d'obturation lente afin d'obtenir un reflet bleu entrant par le rideau blanc arrière-plan. La photo a été prise au crépuscule. Plus la lumière extérieure est faible, plus je ralenti la vitesse d'obturation.

Rick Friedman sera conférencier au Congrès canadien de l'Image à Calgary, Avril 2016 www.conference.ppoc.ca

saisir l'impossible La qualité d'image à couper le souffle rencontre la liberté de prise de vue inégalée dans le 7 II, le premier* appareil photo plein cadre du monde qui dispose de 5 axes de stabilisation d'image. Doté d'une qualité plein écran et d'une fonctionnalité de compensation du bougé de pointe compatible avec une grande gamme d'objectifs. Petit et suffisamment portable pour être emporté n'importe où. Suffisamment puissant pour saisir l'impossible.

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Basé sur la recherche de Sony en novembre 2014. ®Sony et sont des marques déposées de Sony Corporation.

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plus de frontiers Le système de montage de Sony supprime les frontières entre la photographie et la réalisation de film, permettant aux créateurs visuels de passer sans effort entre les champs tout en conservant la qualité d'image exceptionnelle et le contrôle créatif que seul Sony peut offrir.

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Des poses inhabituelles représentent un défi et voici quelques conseils qui vous aideront à faire ressortir le meilleur de votre couple Quelque chose de nouveau !

Une mariée dans une pose allongée ou inclinée

Des conseils pour obtenir plus de succès dans les poses que vous choisissez Article par Lindsay Adler

Vous trouverez quelques exemples dans mon guide sur la pose de couple lors de la photographie de mariage.

Si vous essayez cette technique, je vous recommande de garder en tête cinq conseils pour obtenir plus de succès dans les poses que vous choisissez. Des poses inhabituelles représentent un défi et ces conseils vous aideront à faire ressortir le meilleur de votre couple et vos photos.

1. Séance photo après le mariage Certaines futures mariées refusent tout simplement de prendre le risque de salir leur robe avant le mariage.

Elles n’osent pas s’assoir ou s’allonger, de peur de ruiner le blanc parfait de leur robe.

Pas de problème ! Vous pouvez toujours obtenir ces superbes photos montrant des poses inhabituelles après le mariage ! Je recommande constamment aux photographes de mariage d’organiser leurs séances photo, avant ou après le mariage, à des endroits où vous avez le maximum de contrôle sur l’éclairage, l’environnement, le concept et plus encore. Ces photos se transforment en œuvres d’art dignes d’être accrochées au-dessus du foyer. C’est le moment idéal de faire quelque chose qui est différent pour créer des images qui se démarquent — comme avoir la mariée ou le couple allongé.

2. Apportez des sacs-poubelle blancs

I

l existe un éventail de poses toutes faites qui améliorent grandement les photos de mariage. Mais nous voyons rarement la mariée ou le couple allongé.

Pour créer des images modernes, qui accrochent ou qui s’éloignent des solutions déjà toutes faites, essayez des poses où la mariée ou le couple est assis ou allongé.

J’ai eu l’occasion de juger des milliers de photos lors de compétitions de photographie professionnelle.

Lorsque j’y repense, je me rends compte que les photos gagnantes les plus dynamiques étaient souvent celles qui montraient le couple dans une pose inhabituelle, allongé et photographié sous un angle inhabituel.

J’inclus certaines de mes propres photos où la/le marié(e) prend une pose assise, inclinée ou allongée.

Si vous optez pour une pose où la mariée est assise ou étendue, ayez avec vous plusieurs sacs-poubelle blancs.

Vous pouvez les placer stratégiquement sous la mariée pour protéger la robe, et les replier sous la robe. Même si les bords des sacs demeurent quelque peu visibles, le blanc se marie souvent avec les rebords de la robe.

De cette façon, vous protégez les vêtements et vous minimisez le nombre de retouches nécessaires. Vous protégez la robe et vous gagnez du temps !

3. Assurez-vous que la tête soit légèrement plus élevée Lorsque vous photographiez la mariée allongée, faites attention à la position de sa tête afin qu’elle ne soit pas à plat sur le sol, ce qui cause souvent deux problèmes distincts. D’abord, lorsque la mariée a la tête à plat, son menton retombe souvent vers son cou, provoquant des problèmes de double menton et une ligne de mâchoire peu définie. Si vous le pouvez, trouvez un moyen pour soutenir la tête légèrement, soit avec une main, quelque chose derrière la tête, ou encore demandez-lui de forcer la mâchoire vers l’avant en poussant le menton plus loin.

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La gravité peut également causer un problème, ce qui donne l’apparence d’un visage trop plat. Si le visage n’est pas mis en valeur (cela variera d’une personne à l’autre) essayez de faire tourner la tête sur le côté ou prendre la photo d’un angle légèrement différent pour aider à remédier à ce problème.

4. Évitez que les membres paraissent plus courts Si le couple est assis ou allongé, faites attention de ne pas créer une impression d’avoir les membres plus courts.

Cela se produit lorsque les membres s’approchent ou s’éloignent de l’appareil photo, les faisant paraître plus courts. Au lieu de cela, essayer d’allonger les bras, les jambes et le corps afin de donner une apparence plus avantageuse et même faire paraître les mariés plus minces. Également, en évitant cette situation, vous créez des lignes et courbes plus agréables dans la pose et la composition.

5. Surveillez votre angle Si vos sujets sont allongés au sol, soyez conscient de

votre propre angle. Tout ce qui est plus près de l’appareil photo paraîtra plus gros tandis que tout ce qui s’en éloigne donnera l’impression d’être plus loin. Si vous prenez votre photo dans un angle et visez au niveau ou au-dessous de la taille, alors que le sujet est allongé, le torse et la tête paraîtront plus petits. Si vous prenez une photo pleine longueur alors que votre appareil est dans un angle et éloigné de la tête, vous créerez l’impression d’un corps plus court et compressé. Il n’y a pas de bon ou de mauvais angle de prise de vue, car cela dépend de votre grandeur, de l’objectif utilisé et de l’effet désiré. Il faut juste être conscient de l’endroit où vous vous tenez pour photographier par rapport à votre sujet. Cela peut faire une énorme différence !

Gardez ces cinq conseils en tête avec quelques photos pour vous inspirer. Sortez et créez quelque chose d’inattendu !

Lindsay donnera une conférence pendant le Congrès canadien de l’image, à Calgary, en avril 2016. www.conference.ppoc.ca

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10 photographes des PPOC qui ont présenté leur travail en Chine et reçus une attestation de leur participation au PIP

L'association des PPOC atterrit en Chine

Article par Brian K. Smith MPA

En septembre dernier, trois membres de l'association des Photographes professionnels du Canada ont vécu l'expérience incroyable d'assister à la plus grande exposition photographique de la Chine (et du monde) à Pingyao, dans la province du Shanxi.

L'exposition internationale de photographie de Pingyao (PIP) a lieu chaque année dans l'enceinte historique de ce site qui fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Avec plus de 3000 photographes participants et plus de 100 000 visiteurs pendant les cinq jours du festival, c'est vraiment un grand évènement. À mon arrivée en Chine, les préparatifs étaient en cours pour l'ouverture officielle prévue le 19 septembre. J'avais organisé deux expositions - la première de mon propre travail appelé Luminous Vancouver, avec 48 photos, et l'autre était celle des PPOC avec 43 photos de dix membres, choisies par le Conseil national des PPOC et le CNE, parmi les photos du Salon national de l'image.

Jason Brown, lauréat du titre photographe de l'année, deux années consécutives (2014-15), est arrivé le même jour que moi. Nous avons eu le plaisir de voir l'exposition des PPOC qui avait déjà été installée la veille. Mon exposition prendra deux jours à installer par un groupe de quatre bénévoles. Un mur supplémentaire a été ajouté afin de répondre aux exigences de mon exposition. Nous avons été très chanceux de pouvoir

obtenir des emplacements de choix - mes photos ont été placées dans le premier bâtiment «A» près de l'entrée officielle. L'exposition des PPOC était dans le quatrième bâtiment "D" et occupait la moitié du bâtiment - un espace impressionnant pour montrer les remarquables photos de nos membres. Les immeubles, situés sur le site d'usines abandonnées de filature de coton et de Diesel, conféraient une atmosphère unique pour une telle exposition, tant pour les photographes nationaux qu'internationaux. Avec plus de 20 000 photos réparties dans trois sites, l'évènement était un plaisir visuel sans cesse renouvelé. La présidente des PPOC, Tina Weltz, est arrivée de Toronto tard dans la nuit du 17 septembre.

Les responsables du PIP ont généreusement couvert les frais de voyage du Canada pour Tina et moi-même. Ils ont de plus défrayé le logement et les repas pour nous trois, ainsi que les coûts d'impression et l'encadrement de nos 91 photos. Pour terminer, les PPOC n'ont rien payé pour leur participation à l'évènement. Quelle superbe occasion offerte grâce à la grande générosité de la part des Chinois!

Le 19 septembre nous avons assisté à la cérémonie officielle d'ouverture qui avait lieu à la nouvelle gare de « l'ancienne cité » de Pingyao. Ce fut au-delà de ce que je j'avais imaginé lors de ma visite éclair une année plus tôt, pour voir en quoi consistait le PIP. À cette époque, j'avais eu l'occasion de rencontrer M. Zhang Guotian, le directeur du PIP, et M. Liu Zengyue, diplomate pour l'ambassade du Canada (Beijing). Cette rencontre marquait le début d'une année extraordinaire.

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Cette année célèbre le 45e anniversaire des relations Chine / Canada et le 10e anniversaire d'un partenariat stratégique entre les deux pays. La cérémonie d'ouverture a souligné autant l'importance des relations Chine / Canada que l'évènement du PIP. Mme Cindy Termorshuizen, chef de mission adjoint, a participé à la cérémonie en compagnie de M. Liu de l'ambassade du Canada. Au cours de cette cérémonie, la présidente des PPOC, Tina Weltz, a été invitée à prononcer un discours, dans lequel elle a remercié le PIP et la Chine pour cette merveilleuse occasion de mettre en valeur les talents des photographes canadiens. Le drapeau canadien flottait fièrement à l'arrière de la scène. Un mélange de formalités et de divertissements (Opéra de Pékin) a rendu cet évènement très émouvant sous le soleil de milieu de matinée. Ensuite, Cindy, de l'ambassade du Canada, nous a invités pour un déjeuner réseautage avant l'ouverture officielle de l'exposition des PPOC. L'ambassadeur adjoint, le directeur du PIP, Tina et Jason ont tous prononcé des discours pour les médias et les participants. L'ambassade avait imprimé une grande bannière pour le 45e anniversaire qui a été présentée sur le site de l'exposition des PPOC. Le lendemain matin, j'ai présenté mon exposition pendant une demi-heure. Nous avons eu de nombreuses entrevues avec les médias et avions l'impression d'être le trio favori! Chaque fois que nous nous arrêtions pour prendre des photos ou blaguer, des collègues photographes et des admirateurs nous prenaient d'assaut pour nous photographier. Ces 15 minutes de gloire ont semblé durer des jours.

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L'hôtel de style traditionnel de Hutong où nous logions était merveilleux. Nous avons partagé nos trois repas quotidiens avec des photographes et des conservateurs de partout dans le monde. Plusieurs avaient assisté au PIP à de nombreuses reprises. Nous avons ainsi acquis une quantité incroyable d'information grâce à cette camaraderie.

Je savais qu'assister au PIP cette année en tant qu'exposant pourrait être un évènement qui changerait ma vie - mais je ne pensais pas que cela ébranlerait mon univers de cette façon. Avoir eu la possibilité d'organiser la participation des PPOC à cet évènement était un double bonus! Depuis que j'ai obtenu mon titre Maître des arts photographiques (MPA), il s'est produit des changements incroyables dans ma vie qui m'ont permis d'atteindre les buts auxquels je rêvais.

Je tiens à remercier les dix photographes des PPOC qui ont présenté leur travail en Chine et reçus une attestation de leur participation au PIP: • • • • • • • • • •

Jason Brown Daphne Carlyle Scott Forsyth Hiroaki Kobayashi Brian Lee Pete Mather Alexandra Morrison Trevor Pottelberg Louise Simone Joseph Simone

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Mon PPOC

Un membre des PPOC partage son histoire

E

n septembre dernier, j’ai eu l’honneur de participer, avec neuf autres membres des PPOC, au Festival international de la photographie de Pingyao, en Chine, qui est le plus grand évènement planétaire dédié à la photographie. Ce fut un voyage mémorable : l’immersion dans une toute nouvelle culture et une diversité photographique incroyable de partout dans le monde. C’était formidable de partager une telle expérience avec Brian K. Smith, membre des PPOC, qui est l’instigateur de notre participation au festival, ainsi qu’avec la présidente des PPOC, Tina Weltz. Être membre des PPOC a eu de nombreux avantages au fil des ans, et ce voyage était certainement un moment inoubliable!

La participation des PPOC au festival mettait en vedette le travail de dix photographes de partout au Canada. Je suis très reconnaissant d'avoir été parmi ces photographes et cinq de mes photos ont été choisies pour faire partie de l’exposition. Le festival a eu lieu dans l’ancienne ville de Pingyao, dont l’origine remonte à plus de 2700 ans, et qui fait maintenant partie du patrimoine mondial historique de l’UNESCO. Nous avons séjourné dans un hôtel de style traditionnel avec plusieurs autres photographes du monde entier.

Pendant notre séjour, nos trois repas quotidiens étaient fournis par l’hôtel, nous donnant ainsi l'occasion de rencontrer plusieurs autres artistes. Je dois dire que la nourriture était incroyable — les mets chinois d’ici ne seront plus jamais les mêmes! Nous pouvions nous promener dans l'enceinte de la ville, entourée d’un mur d’environ 6 km, afin de découvrir ses gens, ses perspectives et ses sonorités uniques. La superficie et la quantité de photos, réparties dans trois sites industriels abandonnés, étaient telles que nous n’avons pas eu le temps de tout voir pendant les trois journées de notre séjour. Une telle variété de styles photographiques dans ce magnifique cadre a été une expérience incroyable et des plus inspirantes.

L’exposition des PPOC occupait la moitié d’un des bâtiments et les visiteurs pouvaient voir l’exposition solo de Brian en entrant sur le site du festival. Chacun de nous a eu l’occasion de présenter et de participer aux discussions informelles sur notre travail. Par la suite, nous étions les vedettes d’innombrables photos et d’entrevues. Nous nous sentions comme des célébrités! Être membre des PPOC a de nombreux avantages, y compris la visibilité lorsque l’on remporte les honneurs à la compétition du Salon de l’image et de nombreuses opportunités de formation — mais participer au Festival international de la photographie de Pingyao a été un privilège inestimable. Ce fut une expérience unique incroyable et je suis reconnaissant envers les PPOC d’en avoir fait parti.

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Jason Brown Membre des PPOC-BC

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Concept de la page couverture La créativité derrière la photo en page couverture

Par : Claude Brazeau, MPA

Dans le numéro de Gallerie de l’été 2015, la talentueuse Louise Simone, MPA et artiste photographique de 2015 des PPOC, offre ce précieux conseil : « trouvez qui vous êtes et créez votre propre signature. » Je suis tout à fait d’accord avec elle. La photographie n’est pas seulement mon gagne-pain mais aussi, ma passion. Et à mes tout débuts, j’ai rapidement trouvé que je suis avant tout un portraitiste : les gens sont tellement fascinants, toute cette gamme de personnalités, d’expressions et d’émotions me parle. Je concentre sur la ou les personne(s), je m’approche et attends pour ces moments lorsqu’elles se laissent aller : perdues dans leurs pensées… un sourire en coin… un échange de regards. J’adore capter ces moments ! Et les portraits « low-key » sont devenus ma signature : j’adore l’effet dramatique, l’atmosphère et le look classique. Ça fonctionne merveilleusement bien avec ces visages burinés tellement intéressants. En ce qui me concerne, le contexte est secondaire et l’emphase est sur la personne, comme vous pouvez observer dans « Unforgiven », image tirée d’une séance avec mon ami de longue date Carl, connu

Photos originales avant retouche

pour son sourire et son rire facile. Mais ce n’est pas ce que je recherchais ici. J’ai donc attendu pour « le » moment et j’adore le résultat.

Après retouche Images par : Claude Brazeau, MPA

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V I STEK . C A