Dossier de presse 2012

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Aurélie Bornot

Laetitia Fontaine

Marina Kvaskoff

Business developper chez Cellectis (France)

Scientifique en bioinformatique chez AstraZeneca (France)

S’épanouie en tant qu’ingénieur au laboratoire CRATerre (France)

Etudie l’étiologie du mélanome cutané et de l’endométriose à Harvard (Etats-Unis)

Pendant son doctorat en biologie moléculaire, Julia s’est intéressée aux ARN, des molécules qui servent d’intermédiaire à l’ADN pour permettre la synthèse de protéines. Après un stage chez Cellectis, elle y a été embauchée en octobre 2010 en tant que chargée de relations scientifiques externes (évaluation de la faisabilité et du marché potentiel de nouveaux projets thérapeutiques). Depuis le mois de juin 2011 elle a changé de poste pour devenir business développer. Pionnier de l’ingénierie des génomes, Cellectis conçoit et commercialise des outils innovants, les méganucléases, permettant d’intervenir de façon maîtrisée sur l’ADN, au service de trois objectifs : comprendre, produire et soigner. Ces méganucléases ont des applications dans les domaines de la recherche, de la bioproduction, de l’agriculture biotechnologique et dans le domaine thérapeutique.

Les travaux d’Aurélie trouvent une application concrète dans la conception de nouveaux médicaments car ils cherchent à prédire la forme que vont prendre les protéines, essentiellement dans la vie des cellules. Très logiquement, elle a souhaité réaliser un postdoctorat chez AstraZeneca, l’un des premiers laboratoires pharmaceutiques au monde. Désormais engagée en tant que scientifique en bioinformatique, Aurélie fait de la recherche appliquée et participe activement à la découverte de nouveaux médicaments.

Les propriétés physico-chimiques de la terre, véritable « béton naturel », sont inestimables pour la construction. Et pourtant la construction en terre crue est une technique encore trop peu connue par les pays occidentaux alors qu’elle est utilisée par la moitié de la planète. Le sujet de thèse de Laetitia avait comme objectif de réhabiliter ce matériau naturel et énergétiquement avantageux. Actuellement, ses recherches visent à permettre d’envisager des solutions innovantes pour les constructions d’aujourd’hui. Laetitia a publié un bel ouvrage scientifique sur le sujet, « Bâtir en terre ». Elle a également fait part de ses travaux à travers une exposition « Ma terre première » présentée à la Cité des sciences et de l’industrie. Laetitia poursuit aujourd’hui ses études de la terre crue, en tant qu’ingénieur au laboratoire CRATerre à Grenoble. En 2011, elle est devenue maman pour la deuxième fois.

Depuis l’obtention de sa Bourse, Marina a parcouru le monde pendant près de deux ans entre les laboratoires australiens, français et américains. Elle a finalement choisi de s’installer aux Etats-Unis pour effecteur un post-doctorat de deux ans à l’Université de Harvard, à Boston, au sein du laboratoire Channing Laboratory. Actuellement, Marina travaille sur l’étiologie du mélanome cutané et de l’endométriose, et sur la relation entre ces deux maladies.

Myriam Bouslama En poste à l’INRS (France) où elle accompagne les entreprises dans leur lutte contre les risques biologiques Pendant son doctorat en neurosciences, Myriam a étudié le phénomène d’apnée chez les nouveau-nés, souvent à l’origine de troubles d’apprentissage ou de troubles moteurs. Depuis février 2010, Myriam travaille à l’INRS, l’Institut National de Recherche et de Sécurité, organisme qui conduit des programmes d’études et recherches pour améliorer la santé et la sécurité de l’homme au travail. Au sein du département « Etude, veille et assistance documentaire », Myriam conseille salariés et chefs d’entreprise sur les bonnes pratiques à adopter pour se prémunir des risques biologiques qui peuvent intervenir sur le lieu de travail. Pour la suite, elle aimerait travailler dans un laboratoire pharmaceutique.

Armelle Corpet Poursuit ses recherches sur l’ADN et le cancer à Zurich (Suisse) En septembre 2010, après quatre années de travaux de recherche et deux enfants, Armelle a soutenu sa thèse, portant sur l’étude de l’organisation de l’ADN dans le noyau des cellules. Ses recherches sur la compréhension et la maîtrise de la division cellulaire doivent permettre de prévenir un développement cancéreux. En septembre 2011, Armelle débutera un post-doctorat à Zurich où elle travaillera sur le thème de la réplication de l’ADN et le cancer. Entre temps, les succès n’ont pas manqué. En effet, Armelle a reçu un prix international décerné par DSM (entreprise multinationale néerlandaise spécialisée dans les sciences de la vie), elle a vu son article central de thèse publié et a accouché d’un petit Thomas au mois d’avril 2011.

Hannah Hope Communique au plus grand nombre sur les bienfaits de la science à Londres (Royaume-Uni) Hannah travaille pour la British Society for Immunology. A mi-chemin entre la recherche et la communication, son travail consiste entre autre à valoriser la science auprès du grand public : soit sous forme d’articles dans la presse, l’organisation d’événements ou encore la mise en place d’ateliers scolaires sur de nombreux sujets scientifiques. Grâce à ses projets, Hannah souhaite faire tomber les barrières encore existantes entre le grand public et la science mais aussi promouvoir plus généralement la curiosité intellectuelle et les interactions sociales pour en faire profiter la société.

Kinga Igloi En post-doctorat sur la mémoire spatiale chez l’Homme à Genève (Suisse) Kinga est en post-doctorat à Genève. Elle est également une maman comblée.

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2008

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Julia Berreta

PALMARES 2012 d’exception dossier de presse

Pascaline Mary Travaille en tant que consultante en biotechnologie chez GnuBIO (Cambridge) (Etats-Unis) Pendant son doctorat à Paris, puis son post-doctorat à Harvard en Microfluidique, Pascaline a étudié les biofilms, une communauté de microbes qui adhère sur une surface comme une canalisation ou une prothèse humaine. Pour lutter contre ces micro-organismes, Pascaline a mis au point un protocole qui permet l’étude en grand nombre et en simultané de l’expression des cellules individuelles. En 2011, Pascaline a été recrutée comme consultante chez GnuBIO, une start up en biotechnologie localisée à Cambridge (Massachusetts, Etats-Unis).

Cátia Teixeira Se consacre à la modélisation moléculaire à l’Université d’Aveiro (Portugal) 1 à 3 millions de personnes meurent du paludisme chaque année. Efficacement endigué pendant des années, le paludisme est en pleine expansion depuis les années 1990, car le parasite développe des résistances aux médicaments classiques de synthèse. Le défi pour la recherche est d’identifier les mécanismes responsables de ces résistances et de découvrir de nouveaux produits permettant de les surmonter. Cátia, en post-doctorat à l’Université d’Aveiro au Portugal, a souhaité s’investir dans cette grande cause. Son projet de recherche a pour principal objectif l’utilisation de techniques de modélisation moléculaire, développées au long de sa thèse, pour la recherche de nouvelles molécules antipaludiques.

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