ON mag - Guide Hifi 2017

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reçues. De l’avis de la marque, c’est le niveau de technologie mis en œuvre qui l’emporte sur celui du nombre de composants d’un appareil et sur ce plan, la marque démontre parfaitement que son savoir-faire légendaire n’est pas qu’une simple vue de l’esprit. Passer à l’écoute nous semble donc bien plus pertinent et un Goldmund Metis 5, équipant notre habituel système d’écoute, va nous permettre de juger de l’apport musical de ce nouveau Metis 7. C’est ce qui prime, n’est-ce pas ?

Ecoute Goldmund Metis 7 : un intégré stéréo qui défit les lois du genre

depuis le début de son introduction. D’après ce que nous avons pu apprendre, il s’agirait d’un circuit tout à fait similaire à celui du bloc de puissance monophonique Telos 360, un montage qui équipe également certaines enceintes actives Goldmund. Cette impression est confirmée par la présence d’inscription : tweeter et woofer sur la carte principale elle-même.

Un traitement numérique de fond Concernant les étages d’entrée, cela se complique un peu. Les entrées numériques sont capables d’accepter des flux jusqu’à 32 bits/384 kHz en PCM et DSD sous PCM (DoP = DSD over PCM). Ces données sont downsamplés en 24 bits/96 kHz grâce à un circuit SRC (Sample Rate Converter) avant d’être traité par un DSP programmable Analog Devices afin de recevoir le traitement numérique acoustique Goldmund qui en fera la signature sonore. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs l’entrée analogique, elle-même, est convertie en numérique afin de bénéficier du même traitement que les flux numériques. Pour les avoir questionnés sur le sujet, c’est un choix partisan des ingénieurs de Goldmund afin obtenir une parfaite continuité dans la qualité du traitement audio du début à la fin de la chaîne, de l’entrée aux étages d’amplification, comme de faire travailler le Metis 7 à ce taux et fréquence d’échantillonnage précis. Nous n’allons pas nous interroger sur l’aspect technique de l’appareil, car le dénuement du Metis 7 par rapport au Metis 5 est difficilement compréhensible au premier abord. Comment cet intégré peut faire mieux en disposant de moins de composants ? Et c’est là que Goldmund va nous prouver toujours qu’il faut se méfier des idées

Après quelques minutes d’écoute, il est évident que le Goldmund Metis 7 dépasse sur la totalité des critères musicaux le Métis 5 d’ancienne génération. Le son est épuré de tout artifice pour en obtenir l’essence la plus pure. La restitution est tellement plus fluide, plus déliée, plus proche de la réalité en fait avec ce nouveau Metis 7 que son prédécesseur devient quelque peu pataud et étriqué à côté. La finesse dans le haut du spectre, pourtant une marque de fabrique Goldmund, atteint des sommets difficilement envisageables pour un ampli intégré. Le son file haut comme s’il était libéré d’une entrave imaginaire, c’est aérien, vif et d’une justesse inouïe. Le médium/grave jouit, lui aussi, d’une aisance et d’une matérialité assez inattendue pour un appareil d’une telle transparence. Et le grave de ce Goldmund Metis 7 est non seulement ferme

Spécifications

•Connectique numérique : 1x USB B, 1x optique Toslink ou 1x coaxiale RCA (SPD/IF 75Ω) Compatibilité format numérique : 32 bits/384 kHz et DSD sous PCM •Connectique analogique : 1x RCA stéréo (conversion A/D pour correction par DSP) •Puissance : 2 x 190 watts sous 8 Ω •Bande passante : 20 Hz à 20 kHz, +/-5 dB •DHT+B : < 0.08% (de 20 Hz à 20 kHz, à 30 Vrms) •Plage dynamique : > 100 dB à 22 kHz •Gain : 35 dB •Facteur d’amortissement : 220 à 1 kHz, 8Ω •Dimensions : 44 x 35 x 10.6 cm (LxPxH) •Poids : 10 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité


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