Pays Dolois 139

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/ Pays Dolois n°139 - Juin 2012

d r a y o v a S Le petit

Restaurant fromagères s té li ia c é p s e d

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03 84 79 05 16 6, rue de la bière - DOLE Fermé le dimanche et lundi - Ouvert les midis et soirs

Patrimoine

La ligne des hirondelles sera-t-elle classée au patrimoine de l’UNESCO ?

La question se pose suite au dépôt d’un dossier de pré-demande à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) par Franck David, président de l’Office du Tourisme de Dole. La ligne touristique des hiron­ delles, dévoile, le long de son parcours entre Dole et Saint­ Claude, un aperçu des richesses du paysage, du patrimoine humain et architectural du Jura. D’ou l’idée du Président de l’Of­ fice du Tourisme d’envoyer une requête préliminaire à la DRAC, laquelle doit juger si une demande de classement à l’UNESCO est envisageable.

Mise en valeur du Patrimoine humain et architectural Il est aujourd’hui important pour l’Office du Tourisme de trouver des soutiens dans cette démar­

che, notamment de la part des communes traversées par la ligne des hirondelles. “Cela ne devrait pas être trop difficile à obtenir” admet Stéphane Tri­ boulet, directeur de l’Office du Tourisme de Dole. Il est vrai qu’en passant par Salins, en remontant vers le Revermont puis en se frayant un passage proche des vignobles d’Arbois, puis en empruntant entre Morez et St­Claude des ponts et viaducs érigés il y a plus d’un siècle, les atouts de la ligne des Hirondelles ne sont pas négligeables. Malgré tout, Stéphane Triboulet, sait que les réelles chances de classe­

ment au patrimoine de l’UNESCO de la ligne des Hiron­ delles ne pourront émaner que de la constitution d’un réseau des plus belles lignes touris­ tiques de France “parce qu’à elles toutes, elles constituent un patrimoine architectural et humain remarquable”.

Constitution d’un réseau des plus belles lignes touristiques ? Le directeur de l’Office du Tou­ risme sait que de nombreux can­ didats tentent leur chance mais ils ne sont qu’une poignée à se voir attribuer le fameux classe­ ment. “C’est pour cette raison

qu’il faudra nous associer à d’autres lignes touristiques pour mettre toutes les chances de notre côté. L’initiative est là. On attend de voir comment vont réagir les partenaires afin, pour­ quoi pas de créer un réseau”. Si un long chemin reste à parcourir, Stéphane Triboulet a confiance. Il observe depuis plusieurs années un succès grandissant de la ligne des Hirondelles auprès du public et des médias. Un classement au patrimoine de l’UNESCO vien­ drait alors confirmer l’engoue­ ment pour cette ligne, tout comme pour les autres lignes touristiques de France. Les

Métiers de l’industrie - 13 juin

L’industrie en fête… Pour l’emploi Suite au succès de la première édition de la fête de l’Industrie qui avait eu lieu à Besançon l’an dernier et qui avait attiré plus de 750 personnes, l’opération de l’Industrie en fête… Pour l’emploi est renouvelée cette année et élargie à l’échelle régionale. Sa version doloise se tiendra le 13 juin dans les locaux du CFAI.

La première édition “L’industrie en fête… Pour l’emploi” avait attiré plus de 750 personnes à Besançon.

Alors que le taux de chômage en France avoisine les 9,4 %, il y a des secteurs qui recrutent et des entreprises qui peinent à trouver des employés. C’est le cas dans l’Industrie, où l’on est en recherche permanente de personnel qualifié. Pour Stépha­ nie Commot, Chargée de la pro­ motion des Métiers de l’Indus­ trie du Sud Franche­Comté, la base du problème vient des for­ mations dans lesquelles sont orientés les jeunes, celles­ci n’étant pas en adéquation avec le marché du travail. “On cherche plus à remplir des classes qu’à former des tra­ vailleurs dans les domaines en manque de personnel” confie­ t­elle. Du travail, il y en a, dans le secteur industriel, et il y en aura encore plus dans les mois et années à venir avec les départs en retraite de la généra­ tion du baby­boom, comme dans la métallurgie, où la moyenne d’âge des employés

atteint aujourd’hui la cinquan­ taine. Stéphanie Commot, qui part à la rencontre du public tout au long de l’année afin de promouvoir les métiers de l’In­ dustrie, doit aussi faire face aux réticences des jeunes face au monde industriel et dit même devoir batailler contre les idées reçues. Elle les voit intéressés mais beaucoup lui avouent qu’ils voient les métiers de chaudronniers ou de techniciens de maintenance inaccessibles et trop difficiles. D’après elle, ils ont une vision faussée de la réa­ lité et n’intègrent pas le fait que le secteur industriel leur ouvre ses portes.

Un rendez-vous dolois C’est dans ce contexte qu’est organisée l’opération “L’indus­ trie en fête… Pour l’emploi” le 13 juin à Dole, de 10 à 17 h, dans les locaux du CFAI. Ce sera l’occasion de découvrir concrè­ tement l’Industrie, et ce qu’elle

retombées économiques, la reconnaissance et le positionne­ ment à l’international vien­ draient alors parfaire la situation. A l’office du Tourisme de Dole, on attend donc avec impatience la réponse de la Drac. Mais on sait aussi que si sa réponse s’avère positive, le chemin est encore long pour obtenir un clas­ sement. En effet, pour voir un dossier aboutir, il faut, en géné­ ral, patienter entre 5 et 7 ans. Anne­Sophie GIRARD

Edwige Mourot et Stéphane Triboulet, directeur de l’OT de Dole

Excursions à la journée La Ligne des Hirondelles traverse le Jura de part en part, reliant Dole à Saint-Claude. Plus de 120 km de voyage entre ciel et terre, entre plaine et montagne. 2 h 30 de cheminement à travers la forêt de Chaux, les réputés vignobles de l’Arbois, les vastes plateaux du Grandvaux, la Vallée de la Bienne… Les excursions à la journée sont possibles cette année en juin, septembre et octobre (des travaux sont prévus sur la ligne en Juillet-Août), les mardis, mercredis et samedis. Les tarifs sont de 55 € pour les adultes, 32 € pour les enfants de 4 à 12 ans. Les moins de 4 ans ont droit à un tarif préférentiel de 5 €. Ce tarif comprend : le train aller/retour de Dole à St Claude, l’accompagnement, le déjeuner dans un restaurant de St Claude, l’entrée au musée de la Pipe et du Diamant ou au musée de l’Abbaye (sauf les mardis), visite de la cathédrale St Pierre et de ses stalles, un pot convivial accompagné de produits régionaux. Contact : Edwige à l’Office du Tourisme du Pays de Dole, 6 Place Grévy. Tél. 03.84.72.11.22 ou par internet : info@tourisme-paysdedole.fr

a à proposer à Dole et dans la zone jurassienne. Comme le rappelle Stéphanie Commot, “Il y a de l’emploi et ça doit se fêter”. Les participants seront accueillis dans une atmosphère festive (avec magicien, quizz et cadeaux au programme), avant d’être pris en charge par une coach qui boostera les candidats avant qu’ils ne rencontrent des recruteurs. L’objectif principal de la journée est bien entendu de faire se rencontrer les employeurs et les candidats, dans une ambiance conviviale. A Stéphanie Commot d’ajouter que grâce à “ce type d’entretien express, on sait tout de suite si on a envie de revoir tel ou tel candidat. Tout simplement parce que les gens se vendent mieux en face à face”. Cela per­ mettra effectivement à certains de franchir le cap souvent rédhi­ bitoire du dossier de candida­ ture. Si la liste des profession­ nels participants à l’opération devrait s’allonger d’ici le 13 juin, certains ont déjà confirmé leur présence comme Bouvard Alina, Cabri Développement, SKF, Sol­ vay ainsi que plusieurs agences d’Interim. L’IUMM fera aussi du pré­recrutement pour les employeurs qui ne pourraient pas se déplacer. Anne­Sophie GIRARD

L’industrie en fête… Pour l’emploi CFAI 5 rue Bougauld à Dole, le 13 juin de 10 h à 17 h

Plaine Jurassienne LES JACHÈRES FLEURIES SE SÈMENT À TOUT VENT

M. Lagalice, président de la fédération des chasseurs et viceprésident de la communauté de communes de la Plaine Jurassienne est fier d’annoncer l’instauration, pour la première année, d’un programme de jachères fleuries. A l’échelle des 21 communes de la Plaine Jurassienne, l’objectif est de couvrir 3 à 4 hectares. C’est à la fédération de chasse que revient la tâche de fournir les semences qui seront alors gratuitement distribuées aux particuliers par la communauté de communes et fin mai, les graines devraient être plantées. Comme le précise M. Lagalice, “l’objectif est de concilier l’esthétique et les questions environnementales”. En effet, si les jachères fleuries participent à l’embellissement des communes, elles permettront aussi de fertiliser les sols et de booster la chaîne alimentaire, notamment via le rôle des abeilles. En ensemençant des terrains de jachères avec des variétés florales riches en pollen et nectar, les abeilles trouveront alors un approvisionnement constant et varié. Certain du futur succès de l’opération, M. Lagalice espère pouvoir convaincre d’autres Communautés de communes de suivre son exemple.


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