Rapport d'Activités du Programme MENA-OCDE pour la Compétitivité 2023-24

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Programme MENA-OCDE pour la Compétitivité

Rapport d'activités 2023-2024

RÉGION MENA, OCDE, COMPÉTITIVITÉ, CROISSANCE INCLUSIVE, DÉVELOPPEMENT DURABLE, DIALOGUE POLITIQUE, RENFORCEMENT DES CAPACITÉS, INVESTISSEMENT, DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ, ENTREPRENEURIAT, AUTONOMISATION DES JEUNES, AUTONOMISATION ÉCONOMIQUE DES FEMMES, INTÉGRITÉ DES ENTREPRISES, RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE, INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER (IDE), FACILITATION DES ÉCHANGES, DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, START-UPS, RÉFORMES JURIDIQUES, DÉCLARATION MINISTÉRIELLE, GROUPE DE PILOTAGE, PROJETS RÉGIONAUX, PROJETS SPÉCIFIQUES À CHAQUE PAYS, PROGRAMME-PAYS DE L'ÉGYPTE, PARTENARIAT STRATÉGIQUE OCDE-MAROC, COOPÉRATION OCDE-ARABIE SAOUDITE, CROISSANCE DURABLE, EMPLOI

Perspectives économiques et vulnérabilités structurelles

La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) continue d'afficher des performances économiques modestes dans un contexte mondial complexe. La croissance du PIB réel a atteint 1 % en 2024, contre 1,7 % en 2023. En 2025, les économies de la région devraient se redresser, avec une croissance du PIB d'environ 3,5 % (FMI, 2025[1]). Toutefois, l'escalade des tensions commerciales et les ajustements des marchés financiers pourraient perturber ces perspectives de croissance. (FMI, 2025[2]). La croissance du PIB réel par habitant continue d'être inférieure aux chiffres du PIB global. Avec une croissance démographique prévue à 1,3 % en 2024, globalement inchangée par rapport à 1,4 % en 2023, les gains de revenus restent modestes dans de nombreuses économies de la région MENA (Banque mondiale, 2024[1]).

Ces résultats restent inégaux dans la région et reflètent les effets cumulés des récents chocs mondiaux et régionauxnotamment la pandémie, l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les conflits en cours au Moyen-Orient et le durcissement des conditions financières mondiales - qui continuent de peser sur le rebond post-pandémique.

Les vulnérabilités structurelles restent élevées dans plusieurs économies de la région MENA. Les coûts des emprunts souverains ont augmenté, les conditions de financement extérieur restent strictes et le sentiment des investisseurs s'est affaibli, en particulier dans les pays fortement endettés et importateurs de pétrole. Ces dynamiques ont contribué à la persistance de sorties nettes de portefeuille - totalisant -4,3 % du PIB en 2022 pour les pays de la région MENA, à l'exclusion des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) - et à un

climat d'investissement plus prudent. La forte dépendance à l'égard des financements nationaux sur des marchés fragmentés a intensifié le lien entre l'État et les banques, augmentant les vulnérabilités du secteur financier et limitant le crédit au secteur privé. Dans la région MENA, l'inflation a diminué, passant d'une moyenne de 17 % en 2023 à 11 % en 2024, bien que de grandes disparités persistent entre les pays. L'inflation est restée bien contenue dans les pays du CCG, grâce à la stabilité des taux de change, alors qu'elle continue d'être élevée dans plusieurs pays de la région MENA (FMI, 2025[4]).

Malgré une amélioration des projections d'inflation, les tensions budgétaires demeurent importantes. Dans plusieurs pays exportateurs de pétrole, la diminution des revenus issus des hydrocarbures, conjuguée à la hausse des dépenses sociales et aux besoins croissants en investissements, risque de compromettre les équilibres budgétaires à moyen terme. Si certains ont réussi à réduire leurs déficits primaires hors pétrole, la soutenabilité des finances publiques reste fragile et pourrait se détériorer davantage en l'absence de réformes structurelles continues.

De nombreux gouvernements prennent des mesures pour renforcer les cadres fiscaux et améliorer les résultats des finances publiques. Les efforts de réforme - qui vont de la rationalisation des subventions et de la modernisation des systèmes fiscaux à l'amélioration de la

Investissement et investissement direct étranger

La dynamique d'investissement reste inégale dans la région MENA. Le durcissement des conditions financières, l'incertitude macroéconomique et la marge de manœuvre budgétaire limitée, en particulier dans les pays importateurs de pétrole et fortement endettés, continuent de peser sur l'investissement intérieur. Les flux d'investissements directs étrangers (IDE) ont également été affectés par les risques géopolitiques persistants, les inadéquations du marché du travail et les cadres réglementaires qui, dans de nombreux cas, constituent des obstacles à l'investissement.

Cependant, un nombre croissant de pays prennent des mesures significatives pour améliorer leur environnement d'investissement. Les questions réglementaires sont de plus en plus reconnues comme un facteur clé influençant les flux d'IDE, et plusieurs gouvernements ont engagé des réformes visant à réduire les obstacles réglementaires et à améliorer la transparence. Par exemple, l'Égypte et le Maroc ont donné la priorité à la modernisation de leur politique industrielle, à la rationalisation de la logistique commerciale et à la réforme de leur législation sur l'investissement afin d'attirer des capitaux diversifiés et de renforcer la compétitivité.

Si le sentiment des investisseurs reste prudent, la dynamique de réforme en cours dans diverses économies, axée sur l'amélioration de l'environnement juridique et réglementaire, la réduction des charges administratives et l'élargissement de l'accès aux marchés, devrait progressivement renforcer l'attractivité de la région pour les IDE et favoriser une plus grande diversification économique.

Commerce et intégration régionale

Les efforts d'intégration commerciale dans la région MENA continuent de progresser progressivement. Plusieurs économies connaissent une réorientation vers des exportations à plus forte valeur ajoutée, notamment de machines et de produits manufacturés, témoignant de signes de transformation structurelle. Des cadres commerciaux plus larges, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et le renforcement des partenariats UE-MENA, offrent un nouvel accès aux marchés clés, une coopération régionale et des investissements transfrontaliers.

Les pays d'Afrique du Nord, notamment l'Égypte et le Maroc, ont réalisé des progrès notables en matière de facilitation des échanges et de modernisation industrielle, se positionnant ainsi pour une meilleure intégration dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Ces initiatives renforcent les programmes de transformation économique plus vastes et contribuent à une compétitivité régionale accrue.

La poursuite des investissements dans les infrastructures transfrontalières, la logistique commerciale et la modernisation réglementaire sera essentielle pour libérer le potentiel d'intégration de la région, favoriser la résilience aux chocs mondiaux et stimuler la croissance économique à long terme.

Transition énergétique

La transition vers une économie bas carbone s'accélère progressivement dans la région MENA, les pays accordant la priorité à la résilience climatique, réduisant leur dépendance aux combustibles fossiles et adoptant des trajectoires de croissance plus durables et diversifiées. La hausse de la demande énergétique, portée par l'expansion économique et les tendances démographiques, combinée à une exposition accrue aux risques climatiques, souligne le besoin urgent de systèmes énergétiques plus propres et plus performants. Cette transition crée d'importantes opportunités d'investissement direct étranger (IDE), notamment dans les secteurs des énergies propres et des infrastructures durables. Alors que les pays de la région MENA accélèrent leurs efforts pour développer leurs capacités en énergies renouvelables et leurs technologies vertes, les investisseurs étrangers sont de plus en plus attirés par ces secteurs émergents, reconnaissant le potentiel croissant de la région en tant que pôle d'innovation bas carbone.

Les investissements dans les énergies renouvelables, l'hydrogène vert et les infrastructures économes en énergie sont en hausse, les flux d'IDE jouant un rôle crucial dans le développement de projets clés et facilitant le transfert de technologies. Le solaire, l'éolien et l'hydrogène vert deviennent des composantes essentielles des stratégies énergétiques nationales, l'Égypte et le Maroc étant en tête du développement des infrastructures d'énergies renouvelables. Soutenus par des partenariats internationaux et des cadres politiques ciblés, ces pays se positionnent comme leaders régionaux en matière d'énergie bas carbone. Parallèlement, les pays du CCG ont récemment lancé des projets d'énergie verte à grande échelle, tirant parti des avancées technologiques et des avantages géographiques stratégiques pour renforcer le rôle de la région comme acteur clé sur les marchés mondiaux de production et d'exportation de produits bas carbone.

L'Organisation de coopération et de développement économiques

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une organisation internationale qui œuvre à l'élaboration de politiques meilleures pour une vie meilleure. Forte de plus de 60 ans d'expérience et de connaissances approfondies, nous élaborons des politiques et des recommandations visant à promouvoir la prospérité, l'égalité et le bien-être.

L’OCDE travaille en étroite collaboration les décideurs politiques, les parties prenantes et les citoyens afin d'établir des normes internationales fondées sur des données probantes et proposer des solutions concrètes aux défis sociaux, économiques et environnementaux. Qu’il s’agisse de stimuler la performance économique, de renforcer les politiques de lutte contre le changement climatique, d’améliorer les systèmes éducatifs ou de combattre la fraude fiscale internationale, l’OCDE constitue un forum unique et un centre de référence en matière de données, d’analyses et de bonnes pratiques en politiques publiques. Notre mission principale est de définir des standards internationaux, d’en accompagner la mise en œuvre, et d’aider les pays à bâtir des sociétés plus inclusives, résilientes et durables.

Programme MENA-OCDE pour la compétitivité

Le Programme MENA-OCDE pour la compétitivité est un partenariat stratégique entre les économies des pays MENA et de l'OCDE, favorisant l'échange de connaissances, d'expertise et de bonnes pratiques. Depuis sa création en 2005, le Programme œuvre à la promotion d'économies inclusives, durables et compétitives dans la région par le dialogue politique et le renforcement des capacités. Alors que nous célébrons son 20e anniversaire en 2025, sa mission reste plus pertinente que jamais : soutenir les réformes qui stimulent la croissance économique, l'investissement et la création d'emplois dans un contexte mondial en pleine évolution.

Dans le cadre du mandat de la Déclaration ministérielle de 2021, le Programme soutient les réformes politiques visant à mobiliser les investissements, à renforcer le développement du secteur privé et à promouvoir l'entrepreneuriat, moteurs essentiels d'une croissance inclusive et durable. En mettant fortement l'accent sur le potentiel des jeunes et des femmes de la région, de plus en plus qualifiés, le Programme continue de jouer un rôle essentiel dans la transformation économique de la région MENA. Alors que le Programme MENA-OCDE pour la compétitivité entre dans sa troisième décennie, son action est plus cruciale que jamais. Les économies de l'OCDE et de la région MENA continuent de relever les défis mondiaux, et le Programme demeure une plateforme essentielle pour favoriser la résilience économique, l'innovation et le développement durable. Grâce à une collaboration continue, il renforce la capacité de la région à attirer les investissements, à créer des emplois et à offrir de nouvelles opportunités et perspectives aux générations futures.

Le Programme MENA-OCDE pour la compétitivité en chiffres 2023-2024

18 PARTENAIRES

MENA

Algérie, Autorité palestinienne, Arabie saoudite, Bahreïn, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Maroc, Oman, Qatar, Tunisie, Yémen

12REUNIONSREGIONALES

Les données de l'OCDE montrent que l'apprentissage entre pairs et l'échange de bonnes pratiques à l'échelle internationale sont très bénéfiques pour la réforme des politiques. Ces échanges peuvent fournir aux décideurs locaux des éclairages tirés de politiques et de programmes testés dans d'autres contextes, ce qui peut éclairer leurs propres décisions politiques futures.

60 ATELIERS DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Le programme collabore avec les fonctionnaires et les chefs d'entreprise pour renforcer les capacités nationales dans les domaines prioritaires. Le renforcement des capacités conduit à des réformes plus efficaces et à une meilleure mise en œuvre.

6

AXES DE PRIORITÉ

Le programme se concentre sur six domaines clés pour la compétitivité dans la région MENA.

Chaque domaine dispose d'un réseau dédié d'experts qui se réunissent chaque année pour partager leurs connaissances et leur expérience, enrichissant ainsi le cycle d'élaboration des politiques.

Structure du programme MENA-OCDE pour la Compétitivité

Co-président MENA Tunisie

Co-président OCDE Turkïye

COMITE DE PILOTAGE

Conseil consultatif MENA-OCDE des affaires

Co-Présidents : Espagne et Tunisie

GROUPE DE TRAVAIL SUR LA RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE

Co-Présidents : Liban, BID et Allemagne

Réseaux régionaux

GROUPE DE TRAVAIL SUR LE COMMERCE ET L'INVESTISSEMENT

Co-Présidents : Jordanie et Japon

FORUM POUR L'AUTONOMISATION

ÉCONOMIQUE DES FEMMES

Co-Présidents : Égypte et France

RÉSEAU D'INTÉGRITÉ DES AFFAIRES

Co-Présidents : la France et le Maroc

GROUPE DE TRAVAIL SUR LA POLITIQUE DES PME ET DE L'ENTREPRENEURIAT

Co-Présidents : Tunisie et Italie

Soutenir les réformes du climat d’investissement pour favoriser une croissance durable et la création d’emplois décents dans le sud de la Méditerranée.

La mobilisation de l'investissement privé est levier essentiel pour renforcer la compétitivité du sud de la Méditerranée, mais aussi stimuler une croissance économique plus large dans la région. Les investissements durables, tant nationaux qu'étrangers, jouent un rôle clé dans la réalisation des objectifs de développement durable, en favorisant la création d'emplois, les gains de productivité, le développement des compétences et la transition vers une croissance verte. Dans le cadre du Programme UE-OCDE pour l'investissement en Méditerranée, l'OCDE a soutenu un large éventail de réformes et d'initiatives politiques visant à améliorer le climat d'investissement et à mieux tirer parti des bénéfices des investissements directs étrangers IDE.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

Le Programme UE-OCDE sur l’investissement en Méditerranée a activement collaboré avec les gouvernements et le secteur privé d’Algérie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban, de Libye, du Maroc, de l’Autorité palestinienne et de Tunisie pour mettre en œuvre des réformes visant à garantir que l’investissement soutienne la création d’emplois de qualité – en particulier pour les jeunes et les femmes –tout en générant de nouvelles opportunités économiques à l’échelle régionale

des conseils stratégiques ciblés et renforcer les capacités en matière de conception et de mise en œuvre des politiques d'investissement

les dialogues public-privé sur les réformes du climat d'investissement dans les secteurs prioritaires

la suivi et évaluation des réformes pour mesurer leur succès

Parties prenantes impliquées : autorités gouvernementales responsables des politiques d’investissement (par exemple, ministères de l’Investissement, du Commerce, de l’Industrie, de l’Économie et des Finances) ; agences de promotion des investissements et secteur privé (par exemple, investisseurs nationaux et étrangers, associations professionnelles et chambres de commerce). Le programme a également bénéficié d’une étroite coopération avec les délégations de l’Union européenne dans la région, ainsi qu’avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Centre du commerce international (CCI).

Promouvoir les dialogues public-privé pour accroître l'investissement dans des fenêtres d'investissement ciblées

Des dialogues public-privé (PPD) plus institutionnalisés et systématiques sur les réformes des politiques d'investissement sont essentiels pour renforcer la compétitivité des secteurs stratégiques et garantir une mise en œuvre efficace des réformes. Le Programme a facilité plusieurs dialogues politiques entre les acteurs privés et publics, issus à la fois des économies bénéficiaires et des pays pairs, renforçant ainsi les capacités institutionnelles, et développer des communautés de pratique et d’élargir les réseaux d’expertise pour discuter des moyens de promouvoir et de mettre en œuvre des réformes visant à attirer les investissements dans les secteurs stratégiques. Ces échanges ont été soutenus par des documents de réflexion stratégiques de recommandations politiques fondées sur les résultats des discussions et des contributions des parties prenantes concernées.

Algérie : Exploiter le potentiel d'investissement dans les énergies renouvelables

Les travaux de l’OCDE avec l’Algérie ont porté sur la promotion des dialogues public-privé (PPD) afin de renforcer le potentiel du secteur des énergies renouvelables. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre du Plan pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique l’horizon 2035 et à l’objectif national de développer 15 000 mégawatts de production d’électricité à partir de ressources renouvelables d’ici 2035. Les activités comprenaient l’apprentissage par les pairs et le partage des pratiques internationales sur l’amélioration des cadres réglementaires pour l’investissement ; la rationalisation du processus d’appel d’offres ; la promotion des partenariats public-privé comme stratégie viable pour mobiliser davantage de ressources financières en faveur de la transition verte. Il y aégalement eu le renforcement des incitations pour stimuler l’investissement, notamment dans la distribution de l’énergie solaire photovoltaïque.

Égypte: Renforcer les capacités pour attirer les investissements privés dans les infrastructures durables de la Zone économique du canal de Suez

L’OCDE a collaboré avec la Zone économique du canal de Suez (ZEC) afin de renforcer ses capacités institutionnelles à dialoguer avec les investisseurs et à mobiliser les investissements privés dans les infrastructures, notamment dans les projets d’énergies renouvelables. Les échanges entre la ZEC et le secteur privé ont porté sur les réformes réglementaires et du climat des affaires clés afin de débloquer les investissements privés ; l’amélioration des infrastructures sociales pour le développement futur de la ZEC ; l’alignement du développement des infrastructures sur la stratégie égyptienne en matière d’hydrogène vert ; et la mobilisation des partenariats public-privé pour maximiser le potentiel d’investissement stratégique de la ZEC.

Maroc : Promouvoir l’investissement durable dans le secteur agroalimentaire

Les travaux de l’OCDE au Maroc se sont concentrés sur l’amélioration du climat d’investissement dans le secteur agroalimentaire afin d’attirer les investissements privés dans ce secteur stratégique, conformément au nouveau modèle de développement du Maroc. Cela comprend un dialogue public-privé organisé, guidé par un document de réflexion, en marge du Salon international de l’agriculture de Meknès en mai 2023. Ce dialogue a porté sur l’amélioration des cadres réglementaires pour les investissements dans le secteur agroalimentaire ; l’élaboration de stratégies pour une gestion plus durable des ressources en eau ; l’accélération de la numérisation et la promotion de la R&D pour répondre aux besoins changeants du secteur, le renforcement du capital humain et des compétences ; et la promotion de pratiques commerciales responsables.

Dialogue régional facilité sur la politique d'investissement et les réformes

Faciliter le dialogue politique régional par le biais de séminaires d'apprentissage entre pairs et des activités de renforcement des capacités sur les réformes réglementaires en matière d'investissement est essentiel pour repenser et remodeler l'environnement des affaires et les cadres réglementaires aux exigences du développement durable.

Dans le cadre du programme, plusieurs séminaires et dialogues régionaux ont été organisés, réunissant des décideurs politiques des économies bénéficiaires et des pays pairs. Ces événements visaient à renforcer les capacités des représentants gouvernementaux et à promouvoir l'apprentissage entre pairs dans divers domaines de la politique d'investissement, des secteurs

Séminaire régional sur l'investissement pour le développement durable : incitations et développement des compétences (Istanbul, juin 2023)

Ce séminaire a exploré les moyens par lesquels les gouvernements de la région MENA peuvent développer une approche globale pour maximiser l'impact positif des IDE. L’accent a été mis sur les différentes politiques et institutions nécessaires pour mobiliser l'investissement pour le développement des compétences. Il a également examiné de près les incitations à l'investissement afin de favoriser une discussion sur la contribution des incitations fiscales et non fiscales aux objectifs de développement durable,

Séminaire régional sur la prévention et la prévention des différends en matière d'investissement (Le Caire, juillet 2023)

Ce séminaire régional a porté sur les stratégies de prévention des différends entre les entités étatiques et les investisseurs, en mettant l’accent sur mise en place de mesures et de mécanismes institutionnels adéquats. Il a également fourni des orientations concrètes sur les actions que les États peuvent entreprendre en cas de conflit pour gérer efficacement les différends une fois survenus, afin de préserver la confiance des investisseurs et la stabilité du climat d’investissement.

Autorité palestinienne : Améliorer l’accès au financement pour les MPME

L’OCDE, en partenariat avec l’Union européenne, le ministère de l’Économie nationale et l’Autorité monétaire palestinienne, a œuvré à l’amélioration de l’accès au financement pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME). Représentant plus de 95 % du tissu entrepreneurial, contribuant à plus de 55 % du PIB et employant environ 85 % de la population active, les MPME jouent un rôle central dans l’économie palestinienne. Les efforts se sont concentrés sur plusieurs priorités dont la création d’un environnement plus favorable à l’accès au financement pour les PME, l’identification de reformes clés pour renforcer l’inclusion financière. Le soutien de la transition verte et numérique, en intégrant les PME dans ces dynamiques et l’amélioration de la disponibilité et la qualité des données, afin de mieux orienter les politiques d’appui au financement des PME.

Tunisie : Promouvoir des réformes pour attirer davantage d’investissements dans le secteur pharmaceutique

L’OCDE a collaboré étroitement avec les autorités tunisiennes pour stimuler l’investissement dans le secteur pharmaceutique, un domaine stratégique pour le développement industriel du pays. Dans ce cadre, l’OCDE a organisé des dialogues public-privé structurés, appuyés par des documents de réflexion contenant des recommandations politiques concrètes.

Ces échanges ont porté sur plusieurs axes clés comme la coopération Tunisie-Europe-Afrique pour renforcer l’intégration du secteur pharmaceutique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Les outils de promotion des investissements directs étrangers (IDE) et les mécanismes de financement adaptés, la protection de la propriété intellectuelle et les transferts de technologies essentiels à l’innovation. Enfin, l'amélioration de l’environnement réglementaire pour une intégration plus forte dans les chaînes de valeur internationales. Par ailleurs, l’OCDE a mobilisé des institutions homologues et des experts de la région MENA et d’autres régions du monde pour partager leurs bonnes pratiques avec la nouvelle Agence tunisienne du médicament, dans le but de soutenir la création d’une Agence nationale du médicament alignée sur les normes internationales.

Jordanie : Mise en œuvre de réformes de la politique d’investissement dans le secteur des TIC

L’OCDE a également contribué au programme de transformation numérique de la Jordanie, notamment par le biais de dialogues entre acteurs privés et publics-privés, ainsi que de séminaires de renforcement des capacités et d’apprentissage entre pairs visant à améliorer le climat des affaires et de l’investissement dans le secteur des TIC, conformément à la Vision de modernisation économique. Les efforts conjoints ont porté sur la promotion des IDE dans le secteur des TIC, en mettant l’accent sur les recommandations politiques visant à améliorer le climat des affaires et de l’investissement dans le secteur ; l’adéquation des compétences de la main-d’œuvre aux besoins de l’industrie ; et le développement d’outils de plaidoyer et de partenariats innovants entre les secteurs public et privé.

Soutenir les réformes politiques qui éliminent les obstacles juridiques, économiques et sociaux à la participation des femmes à l’économie.

L'autonomisation économique des femmes est essentielle à la transformation des économies de la région MENA, libérant ainsi un important vivier de talents et de potentiel. Malgré des progrès notables au cours de la dernière décennie, la région reste confrontée à des défis, notamment les taux de participation des femmes au marché du travail les plus faibles au monde. Le Programme Compétitivité contribue à lever les obstacles et à ouvrir des perspectives aux femmes de la région MENA, en créant une dynamique de changement dans les politiques et les réglementations. Cet objectif est atteint en s'appuyant sur les méthodes de travail de l'OCDE, telles que les dialogues politiques, l'échange de connaissances et l'apprentissage par les pairs, pour dynamiser les actions de plaidoyer.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

Durant la période considérée, le Programme a soutenu les pays de la région MENA aux niveau régional et national, en identifiant les besoins et les priorités de développement de la région et en soutenant la mise en œuvre de réformes à travers les initiatives suivantes :

Le Forum pour l’autonomisation économique des femmes (FAEF) : coprésidé par la France et l’Égypte, le FAEF est une plateforme régionale de dialogue politique qui joue un rôle essentiel dans le soutien des discussions politiques publiques et la définition des priorités en matière de réformes visant à améliorer l’accès des femmes aux opportunités économiques dans les 18 pays de la région MENA. La réunion régionale de 2024 a rassemblé 150 participants de 11 pays de la région MENA et de 7 pays de l’OCDE, dont des représentants gouvernementaux, des institutions financières, des dirigeants du secteur privé, des organisations de la société civile ainsi que des organisations internationales et régionales.

L’Action régionale UE-OCDE pour l’autonomisation économique des femmes dans le sud de la Méditerranée : lancée en novembre 2024, ce projet collabore avec huit économies de la région MENA (Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, l’Autorité palestinienne et Tunisie) afin de promouvoir un cadre politique et réglementaire propice à l’inclusion financière et à l’accès au financement des femmes entrepreneures. Il a réalisé avec succès un bilan régional complet des politiques, initiatives et acteurs en faveur de l'accès des femmes entrepreneures au financement et de l'inclusion financière dans le sud de la Méditerranée ; il a également développé et consolidé un réseau régional unique de champions de projets issus de décideurs politiques, d'institutions financières et de réseaux de soutien aux femmes entrepreneurs.

Des projets et contributions spécifiques à chaque pays ont été menés dans le cadre de cet axe de travail, notamment dans le cadre des programmes pays du Maroc et de l'Égypte.

des feuilles de route régionales et nationales claires pour la contribution de l'OCDE à l'amélioration de l'accès des femmes au financement et à l'inclusion financière dans 8 pays de la région MENA en 2025-2027

un cadre stratégique pour faire progresser l’autonomisation économique des femmes au Maroc

sur une voie collective à suivre, grâce à un dialogue politique régional structuré de haut niveau.

Solutions identifiées pour atténuer les obstacles à l'inclusion financière des femmes

Les activités menées entre 2023 et 2024 ont contribué à l'objectif d'accroître la connaissance et l'utilisation des bonnes pratiques internationales et des outils politiques pour soutenir les PME et l'engagement du secteur privé. Le renforcement des capacités régionales a contribué à améliorer la capacité des décideurs politiques de la région MENA et à concevoir des cadres et des politiques pour le développement des PME, y compris dans des contextes de forte informalité des entreprises et du travail.

Le rapport «De l'engagement à la mise en œuvre : Promouvoir l'autonomisation économique des femmes au Maroc » a eu un impact significatif en proposant un cadre stratégique pour libérer le potentiel économique des femmes. Il évalue les politiques publiques du Maroc conformément à la Recommandation du Conseil de l'OCDE sur l'égalité des sexes, à laquelle le pays a adhéré en 2018. Élaboré dans le cadre de la deuxième phase du Programme-pays de l'OCDE pour le Maroc, le rapport soutient la mise en œuvre du troisième Plan gouvernemental pour l'égalité (PGE III) du Maroc.

Il promeut une approche multisectorielle et inclusive qui privilégie les politiques de soins transformatrices afin de créer des emplois décents, de réduire le fardeau du travail domestique et de soins non rémunérés et de remettre en question les stéréotypes de genre. En s'attaquant aux normes socioculturelles, le rapport favorise une plus grande participation des femmes au marché du travail, contribuant ainsi au développement économique et social durable du Maroc.

Les programmes pays Égypte et Maroc ont intégré des composantes sexospécifiques qui ont eu un impact tangible sur la promotion de l'autonomisation économique des femmes. En complétant les efforts régionaux par un soutien national adapté, les programmes ont fourni des conseils et des recommandations politiques approfondis qui ont éclairé la conception et la mise en œuvre de stratégies, de plans d'action et de réformes en matière de genre. Dans les deux pays, les efforts visant à améliorer les statistiques et les données sexospécifiques ont joué un rôle essentiel dans l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes visant à accroître la participation des femmes au marché du travail et leur accès aux opportunités économiques. Les principales activités menées en 2023-2024, notamment les consultations des parties prenantes à Rabat et au Caire et le lancement de l'Étude sur l'autonomisation économique des femmes au Maroc, ont contribué à ancrer plus fermement l'égalité des sexes dans les programmes politiques nationaux.

Forum MENA-OCDE sur l'autonomisation économique des femmes 2024

Le Forum sur l'autonomisation économique des femmes (WEEF) a servi de plateforme de haut niveau pour promouvoir l'égalité des sexes dans la région MENA. Il a réuni plus de 150 participants venus de 11 pays de la région MENA et de 7 pays de l'OCDE. Inauguré par d'éminents responsables internationaux et régionaux, dont la Secrétaire générale adjointe de l'OCDE et de hauts fonctionnaires égyptiens, français et européens, le Forum a favorisé un dialogue inclusif entre les représentants des gouvernements, les institutions financières, la société civile et le secteur privé. La participation diversifiée et active a souligné la forte volonté régionale d'accélérer l'autonomisation économique des femmes grâce au partage d'expériences et à la coopération stratégique.

Politique des PME et de l'entrepreneuriat

Promouvoir les politiques en faveur des PME et de l'entrepreneuriat pour stimuler l'emploi, l'innovation

et la productivité dans la région MENA

Les micros, petites et moyennes entreprises (PME) sont essentielles à la création d'emplois dans la région MENA, mais elles sont confrontées à des défis majeurs, notamment l'informalité, un accès limité au financement et des obstacles structurels. Le soutien de la croissance et la formalisation des PME est crucial pour parvenir à un développement inclusif et durable. Cela nécessite des politiques coordonnées, l'innovation financière et des transitions écologique et numérique. Le dialogue public-privé joue un rôle indispensable dans l'élaboration de réformes efficaces, en alignant la conception des politiques sur les besoins des entreprises et en libérant tout le potentiel économique du secteur.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

Le Groupe de travail MENA-OCDE sur la politique des PME et l'entrepreneuriat (GT2), coprésidé par la Tunisie et l'Italie, est l'instrument du Programme pour favoriser le dialogue régional et l'apprentissage mutuel entre les économies de la région MENA et les pays de l'OCDE, les organisations régionales et les représentants du secteur privé. Il soutient l'identification des bonnes pratiques et des réformes politiques au niveau régional, en s'appuyant sur la méthodologie de l'Indice des politiques des PME de l'OCDE et d'autres outils institutionnels.

Au cours de la période considérée, le Programme a également dispensé des formations aux professionnels des PME de la région MENA afin de renforcer leurs capacités à concevoir et à mettre en œuvre des politiques axées sur la formalisation du secteur privé, à accroître l'engagement du secteur privé dans le cycle politique par le biais de dialogues public-privé structurés et à exploiter des statistiques relatives aux PME conformes aux normes internationales.

Par le biais d'activités de renforcement des capacités, de dialogues régionaux et de projets nationaux en 2023-2024, le Programme a :

FOURNIFACILITÉ CONTRIBUÉ

Le programme a fourni des réponses politiques ciblées à la population hétérogène des PME de la région pour promouvoir la croissance et des emplois décents.

l’échange d’expériences dans des domaines clés tels que l’accès au financement, les transitions verte et numérique.

à améliorer l’environnement des affaires pour les PME et les entrepreneurs.

Renforcement des capacités d'élaboration de politiques pour soutenir le développement des PME dans les contextes de forte informalité

Les activités menées entre 2023 et 2024 ont contribué à l'objectif d'accroître la connaissance et l'utilisation des bonnes pratiques internationales et des outils politiques pour soutenir les PME et l'engagement du secteur privé. Le renforcement des capacités régionales a contribué à améliorer la capacité des décideurs politiques de la région MENA à concevoir des cadres et des politiques pour le développement des PME, y compris dans des contextes de forte informalité des entreprises et du travail.

Informalité et transformation structurelle en Égypte, en Irak et en Jordanie : Cadre d'évaluation des réponses politiques dans la région MENA

Publiée en 2024, cette publication propose un cadre innovant pour la région MENA, permettant aux décideurs politiques d'évaluer et de sélectionner stratégiquement des politiques favorisant la formalisation de l'économie tout en atteignant des objectifs économiques et sociaux clés. Elle permet d'anticiper les impacts des politiques sur l'informalité, cette publication permet aux gouvernements de mieux appréhender les complexités de l'économie informelle.

13e réunion du Groupe de travail MENA-OCDE sur les politiques relatives aux PME et à l'entrepreneuriat mai 2024

Le Programme a poursuivi la coopération multilatérale afin de promouvoir de meilleures politiques en faveur des PME dans la région, confrontée à un paysage politique complexe. Le Groupe de travail a convenu de la priorité de renforcer la collaboration internationale et l'échange de bonnes pratiques afin de favoriser une plus grande cohérence des politiques entre les pays. Il a défini une orientation unifiée axée sur l'exploitation de cadres de coopération pour améliorer collectivement l'environnement des affaires des PME dans toute la région MENA. Celles-ci comprennent :

• Des actions régionales coordonnées, essentielles pour diversifier l'accès des PME au financement et améliorer leur éducation financière ;

• L'importance d'efforts harmonisés au niveau régional pour simplifier les procédures administratives et favoriser le développement des compétences, soutenant ainsi le processus de formalisation ;

• L'accompagnement des PME dans les transitions verte et numérique par la coopération régionale, notamment la mutualisation des ressources et les initiatives conjointes ;

• Un dialogue public-privé efficace, idéalement soutenu par des mécanismes régionaux, pour garantir la pertinence de l'élaboration des politiques.

Formation des décideurs politiques

Septembre 2023 et 2024

Grâce à l'approfondissement des connaissances et à l'apprentissage mutuel, les formations destinées aux professionnels des PME, en coopération avec le centre de formation du FMI au Koweït, ont permis aux participants d'acquérir des connaissances et des capacités supplémentaires pour élaborer des politiques efficaces visant à soutenir les efforts de formalisation de la région. Ces formations ont renforcé leur capacité à mettre en œuvre des changements spécifiques dans les structures institutionnelles nationales des PME pour la formalisation des entreprises et du travail, notamment en s'attaquant aux cadres réglementaires et juridiques d'accès au financement, à la sécurité sociale et à la fiscalité, et en organisant des dialogues public-privé structurés.

Politique des PME et de l'entrepreneuriat

Promouvoir

des

réformes efficaces contre la corruption dans la région

MENA grâce à une action collective et à des initiatives en faveur de l'intégrité

des entreprises

Malgré l’adoption récente de stratégies et de législations ambitieuses en matière de lutte contre la corruption dans plusieurs pays de la région MENA, la corruption continue d’être perçue comme un obstacle majeur au développement économique. Elle freine la croissance des entreprises, mine la confiance des citoyens dans les institutions publiques et compromet la stabilité politique.

L’intégrité constitue un pilier fondamental pour bâtir des économies ouvertes, compétitives et résilientes, où les bénéfices de la croissance sont répartis de manière équitable et durable. Dans ce contexte, le Programme MENA-OCDE pour la compétitivité s’attache à promouvoir un dialogue public-privé plus transparent et à renforcer l’intégrité des entreprises dans la région. Il s’appuie sur les normes et instruments internationaux de l’OCDE, notamment la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales, afin d’accompagner les pays MENA dans la mise en œuvre de politiques plus efficaces en matière de transparence, de responsabilité et de bonne gouvernance.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

Grâce au Réseau MENA-OCDE pour l'intégrité des entreprises (MOBIN), coprésidé par la France et le Maroc, le Programme a renforcé les efforts régionaux de lutte contre la corruption et de promotion d'une culture d'intégrité des entreprises. En réunissant des entreprises et des responsables publics de la lutte contre la corruption, le MOBIN a sensibilisé, favorisé le dialogue public-privé et formulé des recommandations politiques sur mesure, conformes aux normes de l'OCDE. Ces efforts, coordonnés avec les partenaires de développement et les organisations professionnelles nationales, ont soutenu la conception et la mise en œuvre de mesures anti-corruption efficaces dans la région, consolidant ainsi la stratégie mondiale de l'OCDE en matière d'intégrité et de conduite responsable des entreprises.

Dans le cadre du projet « Conditions de marché équitables pour la compétitivité » de l'OCDE en Algérie, en Afrique du Sud et en Arabie saoudite (projet « Initiative Siemens pour l'intégrité »), l'OCDE a organisé une série d'événements et d'activités visant à sensibiliser aux normes et aux meilleures pratiques de l'OCDE en matière d'intégrité des entreprises et d'action collective, et à renforcer les actions politiques concrètes et la coordination. Cette initiative a abordé la sensibilisation à la base, en collaborant avec les meilleures écoles de commerce de chaque pays afin de sensibiliser les futurs dirigeants d'entreprise aux normes de l'OCDE et aux autres normes internationales.

FOURNIRSOUTENIR

une plateforme multipartite pour l'apprentissage par les pairs, le partage d'outils et de meilleures pratiques, tant sur les politiques gouvernementales que sur les mesures volontaires des entreprises.

la création d'une communauté d'action collective et d'un dialogue public-privé, mobilisant le secteur privé et la société civile dans la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité des entreprises.

et amélioré la compréhension des fonctionnaires publics quant à l'impact négatif de la corruption sur le climat des affaires et sur l'attraction des investissements étrangers.

Fournir aux praticiens de l'intégrité des entreprises les outils nécessaires pour mettre en

œuvre des mesures anti-corruption

La promotion de l'intégrité des entreprises constitue l’un des piliers centraux des actions menés par le Programme dans la région MENA. En Algérie, des tables rondes d'action collective et des ateliers universitaires ont permis de faire progresser les mesures de lutte contre la corruption dans des secteurs clés et de promouvoir l'éducation à l'intégrité. En Arabie saoudite, des dialogues et ateliers initiaux ont mobilisé les acteurs publics, privés et universitaires autour de l'action collective et de la conformité des entreprises. Au Yémen, un dialogue multipartite sur la lutte contre la corruption et l'intégrité des entreprises, ainsi qu'un séminaire sur la lutte contre le blanchiment d'argent, ont renforcé les capacités institutionnelles et favorisé la coopération dans les secteurs à haut risque. Ces initiatives ont posé les fondations d'un environnement des affaires plus transparent et plus responsable.

En Algérie, le Programme a contribué de manière significative à l’avancement de la lutte contre la corruption grâce à l’organisation de tables rondes d’action collective et d’ateliers universitaires. Deux tables rondes ont été organisées à Alger, en mars 2023 et avril 2024, réunissant un large éventail de parties prenantes issues des secteurs public et privé. Ces échanges ont permis de formuler des recommandations concrètes pour lutter contre la corruption dans des domaines clés tels que l’investissement, le commerce et la fiscalité. Ces travaux ont conduit à l’approbation, au plus haut niveau, de principes communs et d’engagements partagés en faveur de l’intégrité.

En parallèle, le Programme a œuvré à l’intégration des normes internationales de lutte contre la corruption dans le milieu académique. Des ateliers ont été organisés à l’École nationale de gestion (HEC Koléa, mars 2023) et à l’Université d’Oran (avril 2024), mobilisant étudiants, enseignants et institutions universitaires autour de la promotion d’une culture d’intégrité et de responsabilité.

Le Programme a démarré ses activités en Arabie saoudite par un événement de lancement à Riyad en janvier 2024, visant à mobiliser les principales parties prenantes nationales autour des enjeux d’intégrité. Cette première étape a été suivie d’une série d’initiatives structurantes en octobre 2024, dont la première table ronde d’action collective, organisée à l’Université Imam Mohammad Ibn Saud en partenariat avec Nazaha, l’agence nationale de lutte contre la corruption. L’événement a réuni des représentants des secteurs public, privé et de la société civile, et a permis d’identifier les priorités et les défis à relever pour favoriser l’émergence d’initiatives d’action collective à l’échelle nationale.

En complément, deux activités clés ont été menées, l’organisation d’un atelier sur l’intégration des thématiques de lutte contre la corruption dans les programmes universitaires, destiné à renforcer l’ancrage académique de la culture d’intégrité. Il y également eu la tenue d’un séminaire de sensibilisation à l’intention des fonctionnaires, axé sur le rôle des institutions publiques dans la promotion de la conformité du secteur privé et le renforcement de l’intégrité des entreprises. Ces actions s’inscrivent dans une démarche globale visant à créer un environnement propice à la transparence et à la responsabilité, en partenariat étroit avec les acteurs locaux.

Dans le cadre du projet UE-OCDE «Promouvoir la résilience économique au Yémen », l'OCDE a renforcé ses efforts de lutte contre la corruption en mobilisant les principales parties prenantes par le biais d'initiatives de renforcement des capacités et de dialogue. Deux événements majeurs ont eu lieu à Amman en septembre 2023 : un dialogue multipartite sur la lutte contre la corruption et l'intégrité des entreprises, qui a réuni les autorités yéménites, des acteurs du secteur privé, la société civile et des experts internationaux pour discuter des risques de corruption dans les secteurs de l'énergie et de la banque ; et un séminaire sur la lutte contre le blanchiment d'argent, où des responsables yéménites, des experts régionaux et des représentants d'institutions internationales telles que le FMI et la Banque mondiale ont partagé des stratégies concrètes pour renforcer la coopération et les capacités institutionnelles.

Favoriser la résilience économique dans la

région MENA pour relever les défis à court terme et construire la stabilité à long terme

Les conflits et les frictions sociopolitiques peuvent engendrer des coûts humains, sociaux et économiques considérables, créant des effets négatifs aux niveaux régional et international ce qui perturbent la stabilité et l'activité économique. L'ampleur et la nature des conflits qui ont sévi dans les économies de la région MENA au cours de la dernière décennie font de la résilience une priorité régionale. Promouvoir la résilience nécessite de s'attaquer aux problèmes à court terme tout en proposant des solutions à long terme capables de minimiser l'impact des chocs futurs.

RÉALISATIONS

DU PROGRAMME Résilience

Le Groupe de travail MENA-OCDE sur la résilience économique (ERTF), présidé par l'Allemagne et le Liban, est la plateforme du Programme qui rassemble les économies de la région afin de relever les défis économiques liés aux conflits et à la fragilité et soutenir une croissance durable. Il constitue un espace de dialogue sur les politiques liées à la fragilité et joue un rôle essentiel dans l'avancement des travaux sur l'investissement dans les contextes fragiles.

En partenariat avec l'Union européenne, l'OCDE mène des projets spécifiques à chaque pays sur la résilience économique dans les contextes fragiles :

Le projet UE-OCDE sur la promotion de la résilience économique au Yémen vise à renforcer la résilience socio-économique du Yémen, en mettant l'accent sur des conditions viables pour la croissance économique et le développement du secteur privé.

Le projet UE-OCDE sur la promotion du dialogue public-privé (PPD) en Libye a soutenu un dialogue économique actif entre les acteurs publics et privés libyens. Le Programme a contribué à un cycle d'élaboration des politiques plus inclusif, mettre en place les premiers jalons des politiques de transformation économique nécessaires au redressement post-conflit et à la diversification de l'économie libyenne.

Grâce à des activités de renforcement des capacités, des dialogues régionaux et des projets spécifiques à chaque pays en 2023-24, le Programme a :

SOUTENUFAVORISÉ SENSIBILISÉ

le fonctionnement de base des institutions économiques centrales au Yémen

un dialogue actif, fondé sur la confiance et l’action collective, entre les décideurs politiques et les représentants du secteur privé en Libye.

aux éléments constitutifs de la stabilité macroéconomique dans les contextes fragiles et post-conflit.

Promotion du dialogue public-privé en Libye

En Libye, en 2023-2024, les activités de dialogue public-privé (DPP) ont concerné cinq secteurs économiques dans quatre villes, aboutissant à la création d'une plateforme nationale de DPP et d'un comité de pilotage. Grâce à de larges consultations infranationales et à des dialogues sectoriels, le projet a mobilisé un large éventail d'acteurs issus du ministère de l'Économie, de la Primature, d'associations professionnelles et d'acteurs municipaux. Plus de 200 acteurs logue.

Dialogue public-privé national

Fort du succès des dialogues public-privé (DPP) menés au niveau local, les conditions ont été réunies pour organiser une session nationale de DPP, rassemblant des décideurs politiques et des représentants du secteur privé issus des quatre villes participantes. Cette rencontre a permis d’approfondir l’analyse de cinq secteurs économiques clés et de proposer des feuilles de route concrètes de réforme, avec un accent particulier sur la simplification du cadre réglementaire et le renforcement des incitations en faveur du secteur privé.

Les recommandations issues de cette session ont été validées par un comité de pilotage technique, composé de représentants des pouvoirs publics et du secteur privé, chargé de superviser et de soutenir la mise en œuvre de ces réformes stratégiques.

Dialogue public-privé local

Des échanges dans le cadre du dialogue public-privé ont eu lieu dans quatre villes : Benghazi, Sebha, Tripoli et Misrata. Cinq secteurs économiques ont été abordés à l'échelle infranationale : la banque, les TIC, les infrastructures, les transports et l'agriculture. Ces réunions ciblées, destinées aux décideurs politiques locaux, aux chambres de commerce et aux chefs d'entreprise, ont permis des échanges objectifs sur la réforme des politiques plus inclusives et durables.

Ateliers de renforcement des capacités

Des échanges d’apprentissage entre pairs sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Jordanie, et sur le secteur agricole en Italie en partenariat avec le CIHEAM, ont offert aux acteurs libyens une plateforme précieuse pour faire avancer les réformes nationales. Ces

Soutien à la résilience économique au Yémen

Au Yémen, de 2023 à 2024, le projet a mobilisé plus de 200 fonctionnaires de 12 institutions économiques par le biais d'ateliers, d'échanges entre pairs et d'une assistance technique. Le ministère de la Planification et de la Coopération internationale (MoPIC) a joué un rôle central dans la mobilisation de l'appropriation nationale, le soutien à la sensibilisation stratégique et l'orientation du programme de réformes.

L'OCDE a apporté un soutien sur mesure au Yémen, contribuant à la conception de politiques plus efficaces et au renforcement de la résilience institutionnelle face aux défis persistants. Un large éventail d'activités de renforcement des capacités –couvrant la gouvernance budgétaire, la gestion des flux de trésorerie souverains, l'accès des MPME au crédit, la protection des consommateurs financiers, l'éducation financière, la lutte contre le blanchiment d'argent et la gouvernance statistique – a permis aux institutions nationales de réaliser des progrès tangibles sur plusieurs fronts. Ce soutien a directement contribué à la création d'un groupe de travail national sur les statistiques et à la validation d'un plan d'action statistique prioritaire, marquant une étape importante vers une gouvernance des données plus solide.

Le projet a également aidé l'équipe économique du Conseil présidentiel de direction (PLC) à élaborer un plan de sauvetage économique, fournissant un cadre essentiel à la reprise et à la coordination économiques. En outre, le projet a fourni une plateforme de partage de connaissances numériques (www.resilience-yemen.org) et des modules d’apprentissage en ligne qui ont soutenu une diffusion plus large de l’analyse des politiques de formation technique auprès des décideurs politiques au Yémen.

Ateliers de dialogue politique et sessions de renforcement des capacités dans des secteurs économiques clés

Dans le cadre du projet UE-OCDE «Promouvoir la résilience économique au Yémen», un large éventail d'activités de renforcement des capacités a été mis en place afin de renforcer les compétences et l'efficacité institutionnelle des principaux acteurs économiques yéménites. Ces activités se sont concentrées sur des domaines clés de l'économie, tels que la gouvernance budgétaire, la politique fiscale et financière, la réglementation bancaire et le soutien aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Menés en coordination avec des experts régionaux et internationaux, ces efforts ont renforcé les capacités d'élaboration des politiques, amélioré la coordination institutionnelle et posé les bases d'un dialogue public-privé et d'un engagement des donateurs plus efficaces dans le contexte fragile du Yémen.

Activités de dialogue public-privé visant à institutionnaliser un engagement structuré

Les efforts de dialogue public-privé (DPP) ont posé les fondations d'un engagement structuré et durable entre les institutions publiques yéménites et le secteur privé. Grâce à des consultations virtuelles et à des séances en présentiel organisées entre 2023 et 2024, les parties prenantes ont exploré ensemble les principales priorités politiques en matière d'énergies renouvelables, d'investissement et de facilitation des échanges. Ces efforts ont abouti à des DPP sectoriels ciblés à Amman en juin 2024, qui ont fait progresser le dialogue sur la viabilité des énergies renouvelables au Yémen et la réforme des cadres d'investissement nécessaires.

Fournir un soutien politique sur mesure et renforcer la résilience institutionnelle grâce

à l'expertise de

l'OCDE

Phase II du projet

La Phase II du projet a été lancée en novembre 2024. Elle s'appuie sur les bases établies lors de la première phase, cette action vise à renforcer les capacités des institutions économiques centrales du Yémen dans des domaines essentiels à la résilience économiques, conformément aux normes et aux meilleures pratiques de l'OCDE. Un soutien continu sera apporté à des entités clés telles que le ministère de la Planification et de la Coopération internationale (MoPIC), la Banque centrale du Yémen à Aden (CBY), le ministère des Finances (MoF), l'administration fiscale, le Premier ministre, l'équipe économique du Conseil présidentiel de direction, le Bureau exécutif pour l'absorption de l'aide, l'Office central des statistiques (CSO) et le ministère de l'Électricité et de l'Énergie.

Gouvernance stratégique et réunions du comité de pilotage pour guider le projet

Les réunions du comité de pilotage de haut niveau ont joué un rôle essentiel pour guider l'orientation stratégique du projet et garantir son alignement avec les priorités nationales du Yémen. La troisième réunion, en octobre 2023, a permis aux parties prenantes d'évaluer les progrès concrets en matière d'inclusion financière, de développement statistique et de dialogue public-privé, tout en validant les priorités de réforme clés dans les domaines budgétaire, monétaire et de gouvernance. La quatrième réunion, en juin 2024, a réuni de hauts représentants de l'Union Européene, du gouvernement yéménite et des directions de l'OCDE afin d'examiner les réalisations et de définir le programme de la phase deux, consolidant l'engagement et la collaboration durable au plus haut niveau décisionnel.

L'UE et l'OCDE dans la ville d'Aden, au Yémen, s'adressent aux entreprises locales sur les priorités de réforme du secteur privé.

Résilience économique

Mobiliser l’innovation du secteur privé pour des économies plus résilientes et intégrées

En exploitant l'impact combiné des solutions de développement et d'affaires, le dialogue public-privé (DPP) permet d'identifier les préoccupations urgentes. Il facilite la mise en œuvre des solutions inclusives et viables, et le renforcement de la compréhension et de la confiance mutuelles entre les acteurs économiques. Le DPP est également particulièrement utile dans les contextes de transition, car il contribue à consolider la paix et la stabilité, ainsi qu'à reconstruire l'économie grâce au développement du secteur privé.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

Le Conseil consultatif des entreprises MENA-OCDE (BAB) est une plateforme régionale dédiée au dialogue public-privé sur les solutions politiques aux défis immédiats et à long terme dans la région MENA. Il est ouvert aux organisations du secteur privé des pays membres du Programme pour la compétitivité MENA-OCDE et de l'OCDE, il s'agit d'un réseau unique d'associations professionnelles créant des opportunités de réseautage, de partage de connaissances et de bonnes pratiques entre les pays de la région MENA et de l'OCDE.

Au cours de la période considérée, le Programme a intégré avec succès les principes et la méthodologie du dialogue public-privé dans l'ensemble de ses axes de travail. Des domaines politiques tels que l'investissement et le commerce à l'intégrité des entreprises, le dialogue public-privé est un outil essentiel pour des réformes inclusives et efficaces.

Par le biais d'activités de renforcement des capacités, de dialogues régionaux et de projets nationaux en 2023-2024, le Programme a :

PROMU RENFORCÉ INFORMÉ

les capacités des organisations commerciales de nouvelles formes de dialogue public-privé efficace le travail du programme de compétitivité MENA-OCDE des besoins du secteur privé

Un dialogue public-privé intégré dans

En 2023-2024, le dialogue public-privé a été un outil essentiel du Programme de compétitivité MENA-OCDE. La méthodologie interne, éprouvée et appliquée à tous les domaines du Programme, a produit des résultats probants.

Amélioration du climat des affaires

Dans le cadre du Programme UE-OCDE pour l'investissement en Méditerranée, des dialogues public-privé régionaux et nationaux ont été organisés afin de sélectionner les réformes clés pour améliorer l'environnement des affaires dans certains secteurs stratégique des économies ciblées, tels que le secteur pharmaceutique en Tunisie, les infrastructures en Égypte, l'agroalimentaire au Maroc, les TIC en Jordanie et les énergies renouvelables en Algérie.

Action collective pour l'intégrité des entreprises

L'action collective rassemble des organisations afin de renforcer les normes d'intégrité et de concurrence loyale dans les entreprises, au sein de certains secteurs industriels ou entre eux, entre les secteurs public et privé, et implique la participation de la société civile et du monde universitaire. Elle est incluse dans la Recommandation anti-corruption de l'OCDE de 2021. Au cours de la période considérée, le Programme a lancé des initiatives d'action collective en Algérie, en Égypte et en Arabie saoudite.

Dialogue public-privé au profit de la résilience économique

Le Programme mise sur le dialogue public-privé comme un outil central pour favoriser l’adoption de politiques de transformation économique, essentielles au redressement post-conflit et à la diversification des économies. Ce dialogue structuré permet de rapprocher les priorités des secteurs public et privé, et d’ancrer les réformes dans les réalités locales.

Il constitue le cœur du projet UE-OCDE en Libye, qui vise à promouvoir une culture de concertation pour soutenir les efforts de relance économique. De même, il joue un rôle clé dans le programme UE-OCDE au Yémen, en contribuant à renforcer la résilience économique à travers une gouvernance inclusive et un engagement accru des acteurs économiques.

Renforcer les institutions et faire progresser la réforme des politiques au Maroc grâce à l'expertise et aux meilleures pratiques de l'OCDE

Depuis 20 ans, l'OCDE soutient l'engagement du Maroc en faveur de meilleures politiques de développement social et économique, en s'appuyant sur sa propre méthodologie, ses outils et ses meilleures pratiques. Ce partenariat de longue date a permis au Maroc de devenir le premier pays de la région MENA à bénéficier d'une forme de coopération aussi avancée.

L'OCDE a mis en œuvre la première phase du Programme-pays entre 2015 et 2018. Suite à l'évaluation positive de cette première phase, le Comité des relations extérieures de l'OCDE a accueilli favorablement la demande du Maroc de s'engager dans une seconde phase. Cette seconde phase du Programme-pays pour le Maroc a eu plusieurs effets transversaux au sein des administrations marocaines, notamment dans les domaines des données, des statistiques et des indicateurs.

RÉALISATIONS

DU PROGRAMME

La coordination interministérielle et la collaboration entre les différents niveaux de gouvernement ont été renforcées, contribuant à une meilleure cohérence des politiques publiques et à une action gouvernementale plus harmonisée et efficace.

Parallèlement, les mécanismes de consultation entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé ont été consolidés, favorisant une participation accrue des parties prenantes et des décisions publiques mieux ancrées dans les réalités socio-économiques du terrain.

L’intégration de la perspective de genre dans la conception des politiques publiques a également progressé, garantissant une prise en compte plus équitable des besoins différenciés des femmes et des hommes, et contribuant ainsi à la réduction des inégalités.

La territorialisation de l’action publique s’est intensifiée, assurant une meilleure adaptation des politiques aux contextes locaux, un développement territorial plus équilibré, et une mise en œuvre plus efficace sur le terrain.

Enfin, l’utilisation stratégique des données et des indicateurs s’est renforcée, permettant d’éclairer la prise de décision, d’orienter les priorités de réforme et de garantir une évaluation rigoureuse des politiques publiques.

SOUTENU

le développement de structures de prévision et d’analyse économiques au sein du Département des études financières et de la prévision et du Département du Trésor.

à la mise en place de systèmes efficaces de suivi et d'évaluation

sur les réformes politiques, en les alignant sur les normes et standards de l'OCDE en matière de politique urbaine

Soutenir des réformes politiques

efficaces alignées sur la vision de développement du Maroc

Croissance économique et investissement

Le Programme Pays a contribué à renforcer le développement économique et le climat d'investissement du Maroc en renforçant les capacités institutionnelles d'organismes économiques clés, tels que la Direction des Études et des Prévisions Financières et la Direction du Trésor, grâce au développement d'outils avancés de prévision et d'analyse économiques. La création d'un bureau économique marocain permanent auprès de l'OCDE, doté de personnel national détaché, a permis d'approfondir la collaboration et de pérenniser les échanges d'expertise. Le Programme a également soutenu l'Observatoire des PME dans l'amélioration des méthodes de collecte de données et d'enquête sur l'industrie, tout en aidant le ministère de l'Économie et des Finances à revoir ses approches en matière de productivité et de capital humain. Les stratégies d'investissement ont été renforcées aux niveaux national et infranational, favorisant une meilleure allocation des ressources et des synergies territoriales. Par ailleurs, la promotion d'une conduite responsable des entreprises a renforcé les pratiques économiques durables et contribué à un environnement des affaires plus éthique et plus cohérent avec les normes internationales.

Capital humain

Développement territorial

Le Programme Pays a également contribué au développement du capital humain, notamment dans les domaines de l'éducation et de l'égalité des sexes. Il a soutenu la création d'un nouveau module de formation des enseignants axé sur l'évaluation des apprentissages, améliorant ainsi la qualité globale du système éducatif Concernant l'égalité des sexes, le Programme a joué un rôle central dans l'élaboration du Plan gouvernemental pour l'égalité 2023-2026 et dans l'intégration des questions de genre dans les politiques publiques. Il a notamment piloté un système d'étiquetage budgétaire sensible au genre dans deux ministères, défini des objectifs et des indicateurs sensibles au genre et réalisé de nouvelles analyses sectorielles de genre. Un comité interministériel a été créé, réunissant les points focaux genre de l'ensemble du gouvernement afin de garantir une action cohérente et coordonnée. Des systèmes de suivi et d'évaluation robustes ont été mis en place, intégrant des indicateurs clairs de performance en matière de genre. De plus, des indicateurs ventilés par sexe ont été élaborés pour mesurer l'éducation, la pauvreté, l'emploi, le chômage et les violences sexistes dans six régions pilotes, posant ainsi les bases d'une élaboration de politiques plus inclusive et fondée sur des données.

Le Programme Pays a contribué à la création d'une nouvelle direction centrale d'observation territoriale et a soutenu l'intégration de l'urbanisme, du logement et du développement territorial au sein d'un ministère unique. L'orientation stratégique a conduit à la formalisation d'une politique urbaine nationale conforme aux normes de l'OCDE, améliorant ainsi la coordination entre les programmes sectoriels. La coopération régionale a été renforcée par le lancement de schémas d'aménagement intercommunaux et le soutien aux programmes de développement régional, notamment par la rédaction de décrets d'application pour leur conception, leur suivi et leur évaluation. Le Programme a également renforcé la déconcentration administrative grâce à la charte nationale de la décentralisation et à la mise en place de mécanismes de gouvernance régionale, tels que le Secrétariat général aux affaires régionales. La facilitation des investissements a bénéficié de la réforme des Centres régionaux d'investissement et de la création d'une Commission régionale unifiée d'investissement. L'efficacité administrative a été renforcée par la simplification des procédures d'investissement et le développement d'outils de gouvernance numérique tels que le SI-Géoportail, qui intègre désormais six indices territoriaux. Un nouveau système de suivi des projets au ministère de l'Intérieur permet désormais un meilleur suivi des projets de développement régional à l'échelle nationale, garantissant une mise en œuvre plus cohérente et efficace des politiques territoriales.

Soutenir les réformes structurelles et le développement durable de l’Égypte grâce au programme-pays de l’OCDE

Le Programme Pays comprend 35 projets répartis sur cinq piliers stratégiques : croissance économique inclusive et durable, innovation et transformation numérique, gouvernance et lutte contre la corruption, statistiques et suivi, et développement durable.

Depuis son lancement, le programme de pays a permis des progrès substantiels dans la promotion des réformes économiques, le renforcement des capacités institutionnelles et l’accompagnement de la transition de l’Égypte vers une économie plus compétitive, inclusive et durable.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

COORDONNÉ

Programme de pays

35 projets dans l'ensemble de l'OCDE, en étroite collaboration avec le gouvernement égyptien.

SOUTENU MAINSTREAMED

la réforme politique conformément au programme de réforme ambitieux de l'Égypte

Résilience économique et réformes structurelles

Le lancement de la toute première Étude économique de l'OCDE sur l'Égypte en février 2024 a constitué une étape majeure du Programme-pays pour l'Égypte. Cette Étude reconnaît la résilience de l'économie face aux chocs mondiaux, aux déficits courants et à la dette publique élevée. Elle souligne également la nécessité d'améliorer le climat des affaires, notamment en réduisant l'empreinte économique de l'État, en améliorant l'accès au financement et en accélérant la transformation numérique. Ses 60 recommandations politiques ont été intégrées au Programme national de réformes structurelles de l'Égypte.

Commerce et intégration régionale

L'initiative de l'OCDE sur les échanges en valeur ajoutée a permis d’apporter un éclairage plus précis concernant le rôle de l'Égypte dans les chaînes de valeur mondiales. Cette approche a permis d'identifier les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et d'élargir les partenariats commerciaux avec l'Union Européenne et les pays du Golfe.

LE GENRE

une approche stratégique qui intègre une perspective de genre dans l'action gouvernementale et les décisions politiques

Inclusion et éducation financières

Le Programme a apporté un appui stratégique à la Banque centrale d’Égypte dans l’élaboration de sa stratégie nationale d’éducation financière, en veillant à son alignement avec les meilleures pratiques internationales et les normes de l’OCDE. Cette initiative vise à renforcer l’inclusion financière, à améliorer la compréhension des produits et services financiers par les citoyens, et à promouvoir une culture financière responsable pour une participation et une sensibilisation plus équitable et informée à la vie économique.

Exploiter

l'expertise de l'OCDE

pour une réforme politique globale alignée sur la Vision 2030 de l'Égypte

Innovation et transformation numérique

L'examen de l'Égypte par l'OCDE sur l'Intelligence

Artificielle fournit des orientations et des recommandations pour la seconde version de la stratégie égyptienne en matière d'IA. Il souligne la nécessité d'un mandat institutionnel clair et d'un budget suffisant pour garantir la mise en œuvre efficace de la stratégie. L’examen recommande également unecollaboration interdisciplinaire avec les acteurs de l'écosystème de l'IA –chercheurs, décideurs politiques, entreprises et société civile – est également essentielle pour comprendre les implications de l'IA et promouvoir ses objectifs stratégiques.

Réforme fiscale

Transition verte et action climatique

Dans le cadre de la Vision 2030 de l'Égypte, le gouvernement égyptien s'engage à transformer les défis environnementaux en opportunités. Il a pris des mesures pour s'orienter vers une gestion plus durable des déchets et lutter contre la pollution atmosphérique, qui demeure un problème de santé publique. L'Égypte dispose d'un potentiel considérable pour accélérer sa transition vers les énergies renouvelables. Bien que la qualité des informations et des données environnementales se soit globalement améliorée, la participation du public aux décisions environnementales reste un axe à renforcer. Cet examen constitue le tout premier bilan de la politique de croissance verte de l’Égypte, évaluant les avancées réalisées au cours de la dernière décennie en matière de développement durable et de transition écologique.

À travers 40 recommandations, il propose des pistes concrètes pour améliorer les performances environnementales du pays, en mettant particulièrement l’accent sur la création de villes intelligentes, résilientes au changement climatique et socialement inclusives.

Le Programme Pays a joué un rôle déterminant dans l'avancement des réformes administratives et des améliorations législatives et réglementaires. L'OCDE a notamment aidé l'Égypte à mettre en œuvre les normes fiscales internationales et à adopter d'importantes réformes fiscales. L'introduction de la TVA sur le commerce électronique et la législation sur les prix de transfert constituent des avancées majeures. L'OCDE a également aidé l'Égypte à renforcer ses capacités à lutter contre la fraude et l'évasion fiscales transfrontalières et à imposer les entreprises multinationales de manière juste et efficace.

Égalité des sexes et croissance inclusive

La promotion de l'égalité des sexes demeure une priorité absolue. Le leadership de l'Égypte au sein du Forum MENA-OCDE pour l'autonomisation économique des femmes (WEEF) témoigne de son engagement en faveur d'un développement inclusif. Le programme-Pays vise à favoriser une croissance économique inclusive, en mettant l'accent sur le renforcement de l'autonomisation économique des femmes et de leur participation au marché du travail en Égypte. Cet effort est soutenu par l'Étude économique de l'Égypte réalisée par l'OCDE, qui aborde les disparités entre les sexes sur le marché du travail. L'intégration d'une perspective d'égalité des sexes dans tous les projets pertinents du programme-pays est essentielle pour promouvoir l'inclusion et la compétitivité de l'économie égyptienne.

de pays Égypte

S'appuyer sur l'expertise de l'OCDE pour

soutenir

les réformes de l'Arabie saoudite dans le cadre de sa Vision 2030

Durant la période considérée, le Programme a servi de point focal pour le Plan d'action OCDE-Arabie saoudite, coordonnant les contributions de l'ensemble de l'OCDE à un plan d'action global.

Alors que l'Arabie saoudite modernise ses institutions, son économie et sa société, grâce à des réformes économiques et sociales transformatrices inscrites dans sa Vision 2030, le Plan d'action OCDE-Arabie saoudite définit des axes stratégiques de coopération qui s'appuient sur l'expertise de l'OCDE pour soutenir l'Arabie saoudite, en ancrant ses réformes politiques dans les normes et meilleures pratiques internationales. Fondé sur l'apprentissage mutuel et des intérêts communs, le Plan d'action permet aux deux parties de s'enrichir mutuellement de leurs expériences et de leurs points de vue.

RÉALISATIONS DU PROGRAMME

SOUTENU

l’Arabie saoudite à définir les domaines clés de collaboration dans le plan d’action.

COORDONNE CONÇU

l’expertise de l’OCDE dans sept directions

Lancement du Plan d'action OCDE-Arabie saoudite pour le renforcement de la coopération

Le 5 décembre 2024, le Plan d'action OCDE-Arabie saoudite pour le renforcement de la coopération a été lancé à Riyad, réunissant des représentants de plus de 20 institutions publiques saoudiennes et de toutes les directions de l'OCDE impliquées dans l'initiative. Cet événement a permis de présenter une vue d’ensemble des travaux de l'OCDE et à permis faciliter des échanges approfondies sur les principaux axes de collaboration, marquant une étape importante dans le développement d’un partenariat stratégiques d’action couverts par la coopération.

un plan d'action complet en collaboration avec le gouvernement de l'Arabie saoudite

Signature d'un protocole d'accord pour des activités de coopération le 17 janvier 2024, en marge du Forum économique mondial de Davos, par le Secrétaire général de l'OCDE et le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, S.E. M. Faisal F. Alibrahim. Ce protocole vise à renforcer la coopération dans plusieurs domaines d'action afin de soutenir la Vision 2030 de l'Arabie saoudite et d'explorer l'alignement potentiel du Royaume sur les normes et meilleures pratiques pertinentes de l'OCDE. Ce protocole d'accord établit une liste non exhaustive de grands domaines de coopération qui

Stimuler une croissance compétitive, inclusive et durable grâce à une expertise mondiale

LE PLAN D'ACTION

Pilier 1 : Bonne gouvernance

La Vision 2030 de l'Arabie saoudite souligne l'importance de la transparence, de la responsabilité et de la bonne gouvernance comme éléments clés des efforts du Royaume pour améliorer l'administration publique, lutter contre la corruption et bâtir un environnement économique équitable et durable.

Projets :

• Soutien au système saoudien d'évaluation de l'impact de la réglementation (AIR)

• Soutien aux efforts de l'Arabie saoudite pour lutter contre la corruption transnationale

• Promotion de la publication des données gouvernementales

• Indicateurs de politique réglementaire et de gouvernance (iREG)

Pilier 2 : Marchés ouverts et intégration économique

Créer des conditions de concurrence équitables est essentiel pour favoriser une concurrence loyale et l'intégration économique. Cela nécessite la mise en place de politiques solides dans des domaines clés tels que la gouvernance d'entreprise, la finance, l'investissement, la concurrence, les petites et moyennes entreprises (PME), l'entrepreneuriat, la facilitation des échanges et la lutte contre la corruption. Le Plan d'action aide l'Arabie saoudite à évaluer ses performances et à identifier les axes de réforme. Il propose des recommandations politiques fondées sur des données probantes et des bonnes pratiques pour des approches systématiques d'élaboration et de mise en œuvre des politiques, conformément aux normes de l'OCDE.

Projets :

• Facilitation des échanges : Analyses, achèvement de l'Indice de restrictivité des échanges de services (IRES) et examen du commerce numérique

• Soutien à la gouvernance et à la finance d'entreprise

• Examen de la politique d'investissement

• Évaluation de la concurrence des lois et réglementations

Pilier 3 : Des sociétés inclusives et durables

L'Arabie saoudite et l'OCDE reconnaissent l'importance de favoriser un développement économique inclusif et résilient. En promouvant des initiatives en matière de durabilité environnementale et de modernisation de l'éducation grâce aux technologies émergentes, le Plan d'action vise à stimuler une croissance économique durable, à renforcer la cohésion sociale et à améliorer le bien-être sociétal global.

Projets :

• Compétences à l'ère du numérique : Impact de la numérisation, de l'IA et des micro-certifications sur l'apprentissage

• Évaluation économique de l'eau

• Soutien à la Commission d'évaluation de l'éducation et de la formation (ETEC) d'Arabie saoudite pour des pratiques d'évaluation et d'appréciation innovantes

Aligner les politiques des Émirats arabes unis sur les outils, les bonnes pratiques et les normes de l'OCDE dans quatre domaines politiques clés

Les grandes tendances telles que les transitions numérique et écologique représentent à la fois des défis et des opportunités pour les Émirats arabes unis. Ils souhaitent ainsi diversifier leur économie, attirer les talents et adopter un modèle de croissance plus inclusif et durable, axé sur la décarbonation et une économie de marché compétitive. Ce projet, mené de 2022 à 2023, visait à aligner les politiques des Émirats arabes unis sur les outils, les bonnes pratiques et les normes de l'OCDE dans quatre domaines : les PME et la politique entrepreneuriale, la politique d'investissement, la gouvernance d'entreprise et la politique de concurrence.

Le projet a été mis en œuvre à travers des dialogues et d'ateliers politiques, au cours desquels des experts de l'OCDE et des décideurs politiques des pays membres ont partagé avec les responsables des Émirats arabes unis leur expérience acquise dans les domaines concernés. Des documents de réflexion ont été rédigés pour chaque domaine afin d'évaluer la réglementation et le cadre institutionnel des Émirats arabes unis par rapport aux normes de l'OCDE, et d'identifier les réformes prioritaires.

RÉALISATIONS

DU PROGRAMME

IDENTIFIÉ

domaines clés de réforme et potentiel d'alignement sur les normes de l'OCDE

ÉLABORÉ

des conclusions et des recommandations clés pour éclairer les réformes politiques.

RENFORCÉ CAPACITÉS

des décideurs politiques à mettre en œuvre des réformes judicieuses

Identifié des recommandations clés pour des

réformes réalisables

PME et entrepreneuriat

Le projet a mis en évidence les progrès réalisés dans l'amélioration de l'accès des PME au financement et au soutien à l'exportation aux Émirats arabes unis, notamment la réduction des obstacles bancaires et un nouveau système de garantie de crédit. Malgré un soutien institutionnel solide, la capacité d'innovation des PME est sous-exploitée, ce qui accentue la nécessité d'un soutien ciblé et de liens plus étroits avec la recherche. L'absence d'évaluations d'impact systématiques limite également l'efficacité des politiques, soulignant l'importance d'un meilleur partage des données et de la clarification des objectifs des programmes.

Investissement

Le projet a identifié quatre domaines clés de développement futur : la réalisation d’un examen des statistiques sur les IDE afin de renforcer la capacité des Émirats arabes unis à compiler des données officielles sur les IDE aux niveaux fédéral et infranational ; l’intégration des Émirats arabes unis dans l’indice de restrictivité réglementaire des IDE de l’OCDE à des fins d’analyse comparative et d’évaluation des réformes ; l’amélioration du climat d’investissement national et infranational en s’alignant sur les meilleures pratiques de l’OCDE ; et l’évaluation des impacts des IDE sur le développement durable, notamment en termes de productivité, d’innovation, de qualité de l’emploi, de décarbonisation et d’égalité des sexes, dans le but d’éclairer les politiques visant à maximiser les avantages des IDE pour une croissance durable.

Gouvernance d'entreprise

Le projet a mis l'accent sur l'alignement de la gouvernance d'entreprise des Émirats arabes unis sur les normes internationales afin de stimuler la compétitivité, la confiance des marchés et la croissance. Il a recommandé de diversifier l'actionnariat, d'attirer les investisseurs institutionnels et d'affiner les pratiques de gouvernance d'entreprise, notamment en clarifiant la mise en œuvre et d'assurer un meilleur suivi. Le solide cadre de développement durable des Émirats arabes unis nécessite un suivi continu pour s'aligner sur les normes mondiales, garantir la résilience et une meilleure gestion des risques. Le renforcement de ces domaines favorisera l'innovation, améliorera la liquidité et renforcera la résilience des marchés à long terme.

Politique de concurrence

L'examen de la politique de concurrence par l'OCDE a mis en évidence des lacunes critiques dans l'application de la loi, des capacités institutionnelles limitées et la nécessité d'un cadre juridique plus solide. Il a recommandé la création d'une autorité de la concurrence indépendante dotée de ressources adéquates et de pouvoirs d'application plus clairs, tout en réduisant les exemptions générales qui compromettent la concurrence loyale. Le rapport a également appelé à moderniser le contrôle des fusions, à renforcer la transparence juridique et à améliorer les procédures judiciaires. Le renforcement de la défense de la concurrence, de l'engagement des parties prenantes et de la coopération internationale est essentiel pour instaurer une culture favorable à la concurrence et aligner les pratiques des Émirats arabes unis sur les normes mondiales.

Alignement des politiques OCDE-EAU

Donateurs du programme

2023-2024

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