Défendre l’environnement pour lutter contre la pauvreté
La liste rouge de l’UICN : dénombrer pour protéger
L’UICN publie une liste des espèces végétales et animales menacées depuis 1963. Grâce à sa méthodologie applicable à toutes les espèces, cette liste est devenue le document de référence sur l’état des espèces dans le monde et leur risque d’extinction. Mobilisant près de 7 500 experts, elle analyse chaque espèce autour de critères précis : son aire de distribution, son effectif et le degré de fragmentation de sa population.
L’UICN publie une liste des espèces végétales et animales menacées depuis 1963. Grâce à sa méthodologie applicable à toutes les espèces, cette liste est devenue le document de référence sur l’état des espèces dans le monde et leur risque d’extinction. Mobilisant près de 7 500 experts, elle analyse chaque espèce autour de critères précis : son aire de distribution, son effectif et le degré de fragmentation de sa population.
Ces critères permettent de classer les espèces en fonction de leur taux de déclin : « en danger critique d’extinction », « en danger » ou « vulnérables ». Les espèces classées « en danger d’extinction » ont vu leur aire de répartition se réduire de 80 % durant les dix dernières années ; en danger, de 50 % ; vulnérables, de 30 %. D’autres catégories – éteinte, éteinte à l’état sauvage, presque menacée, préoccupation mineure, données insuffisantes – viennent encore affiner le recensement. Certains groupes – les mammifères, les oiseaux et les amphibiens – sont très bien connus.
Ces critères permettent de classer les espèces en fonction de leur taux de déclin : « en danger critique d’extinction », « en danger » ou « vulnérables ». Les espèces classées « en danger d’extinction » ont vu leur aire de répartition se réduire de 80 % durant les dix dernières années ; en danger, de 50 % ; vulnérables, de 30 %. D’autres catégories – éteinte, éteinte à l’état sauvage, presque menacée, préoccupation mineure, données insuffisantes – viennent encore affiner le recensement. Certains groupes – les mammifères, les oiseaux et les amphibiens – sont très bien connus.
Le nombre d’espèces menacées s’accentue parce que les pressions augmentent avec la destruction et la dégradation des milieux naturels, la surexploitation des espèces (chasse, pêche, cueillette, ramassage), la concurrence des espèces exotiques invasives, les pollutions et, enfin, l’accélération du changement climatique menaçant directement certaines espèces comme l’ours polaire. Si la liste est un appel à l’action, elle permet également de signaler des succès, prouvant ainsi qu’il est utile d’agir pour la conservation.
Le nombre d’espèces menacées s’accentue parce que les pressions augmentent avec la destruction et la dégradation des milieux naturels, la surexploitation des espèces (chasse, pêche, cueillette, ramassage), la concurrence des espèces exotiques invasives, les pollutions et, enfin, l’accélération du changement climatique menaçant directement certaines espèces comme l’ours polaire. Si la liste est un appel à l’action, elle permet également de signaler des succès, prouvant ainsi qu’il est utile d’agir pour la conservation.
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3. Revisiter les liens entre l’humain et la nature
La liste rouge de l’UICN : dénombrer pour protéger
© Ghislain Rieb, AFD
Le léopard (panthera pardus), classé comme menacé depuis 1988 par l’UICN, l’est aujourd’hui moins en raison des efforts faits pour sa protection de par le monde.