Nouvelles N° 2308

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Jeudi 23 mai 2019 - N° 2308 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX - Prix : 0,80 euro

L’EUROPE DES GENS, c’est nous ! Le 26 mai #EuropeDesGens


ACTUALITÉ BLANQUEFORT

COMPLÉMENTAIRES SANTÉ

La CGT attaque Ford devant le Conseil de l’Europe

Résiliation des contrats : de la solidarité au consumérisme

Pour « obtenir devant les tribunaux ce qu’ils n’ont pu obtenir par leur mobilisation, ni par celle des collectivités locales et de l’État », les Ford Blanquefort ouvrent un nouveau front judiciaire. Ils déposaient, lundi, à Strasbourg, un recours devant le Conseil de l’Europe en vue de revenir sur la fermeture du site et le refus du groupe américain de l’offre du repreneur Punch-Powerglide. « Sur les questions de protection contre les licenciements, la législation française est en contradiction avec le droit international », souligne la CGT. « Les licenciements économiques ont besoin d’un motif économique, pas seulement d’une cause “réelle ou sérieuse” mais d’une “cause nécessaire” comme l’indique la Charte Sociale Européenne ou la convention de l’OIT. En cas de licenciement sans cause nécessaire donc abusif, la réparation dans le droit français est là encore en contradiction avec la charte comme la convention pourtant ratifiée par la France. Nous faisons ces recours pour que le Conseil de l’Europe, comme le secrétariat de l’OIT, exige de l’État français qu’il respecte le droit international… » La CGT a également assigné Ford au TGI de Bordeaux, l’audience aura lieu le 4 juin.

FRAIS D’INSCRIPTION DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

Bordeaux Montaigne résiste L’Université Bordeaux Montaigne a décidé d’appliquer une exonération partielle du paiement des droits d’inscription différenciés applicables aux étudiants étrangers extracommunautaires pour les formations préparant aux diplômes nationaux. En clair : ils paieront le même montant de droits que les étudiants français et européens. Le Conseil d’Administration de Bordeaux Montaigne a approuvé, le 17 mai, à l’unanimité, les critères généraux d’exonération des droits d’inscription applicables aux étudiants étrangers pour les formations préparant aux diplômes nationaux de premier et deuxième cycle de l’enseignement supérieur. Le ministère de l’enseignement supérieur avait pourtant maintenu la très contestée, y compris par les présidents d’universités, augmentation générale des droits d’inscription dès la rentrée 2019. Pour les étudiants étrangers extracommunautaires (hors Union européenne, UE), ces frais passent de 170 euros à 2 770 euros par an en licence, et de 243 euros à 3 770 euros en master. Lors de l’année scolaire 2018-2019, l’UBM a accueilli 17 786 étudiants, dont près de 2 000 étrangers (soit 14 %), ce qu’elle semble considérer comme une richesse à conserver, contrairement au gouvernement.

EUROPE

Sauver et renforcer le droit d’asile

Un nouveau rendez-vous citoyen solidaire et festif est organisé au Rocher Palmer le 8 juin prochain en soutien à SOS Méditerranée et pour sensibiliser la société civile au drame des naufrages à répétition.

Le 25 mai, un collectif d’associations appelle à une mobilisation européenne pour sauver le droit d’asile mais aussi pour le renforcer. Le PCF soutient cette mobilisation. Ian Brossat, tête de liste PCF aux élections européennes, a signé la plateforme des revendications des États Généraux des Migrations et a fait des propositions pour renforcer le droit d’asile, modifier le règlement de Dublin et aller vers des voies légales et sécurisées de migrations. Tout le monde s’accorde à dire que les règlements de Dublin sont une hérésie mais il faut rappeler que le « dublinage », c’est à dire le retour d’un demandeur vers le premier pays par lequel il est entré dans l’UE, n’est pas obligatoire mais que la France est le pays qui utilise le plus ce dispositif dans toute l’UE. Les demandeurs d’asile doivent pouvoir choisir le pays de leur demande. Le Parlement européen sortant a voté un dispositif qui va dans le bon sens en créant un mécanisme qui tient compte des demandes et des besoins des demandeurs (langue, famille, relations, études…) et qui assure la protection des plus vulnérables et notamment des mineurs. Les parlementaires de la GUE/NGL ont participé à la construction de la majorité pour cette amélioration mais le Conseil s’est refusé à toute position sur le sujet. 2 • Les Nouvelles 23 mai 2019

Une loi LaREM permettra au 1er décembre 2020 de résilier à tout moment et sans frais son contrat d’assurance. Derrière cette « fausse bonne idée » pour le pouvoir d’achat, les mutuelles craignent un renchérissement de la couverture santé. Les contrats d’assurance complémentaire santé, résiliables sans frais et à tout moment comme un abonnement téléphonique ? Ce sera possible à partir du 1er décembre 2020. Députés et sénateurs se sont entendus en milieu de semaine dernière pour appliquer cette modification de taille inscrite dans une proposition de loi LaREM. La mesure d’apparence technique a beau être passée inaperçue, elle porte un nouveau coup au principe solidaire de notre système de santé. L’inflexion, ressortie du programme du candidat Macron pour répondre aux revendications de pouvoir d’achat des gilets jaunes, est pavée de bonnes intentions. « Cette mesure de simplification donnera plus de liberté aux assurés et leur permettra de bénéficier d’une concurrence accentuée en matière de couverture complémentaire santé », promet l’exposé des motifs de la proposition de loi. À l’en croire, tout le monde sera gagnant. Les particuliers pourront dès la fin de leur première année de contrat tirer les prix vers le bas, d’autant que mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance se sont engagés à une plus grande comparabilité des garanties de leurs contrats d’ici

l’an prochain. Pour les entreprises, il s’agit d’un gain de « compétitivité ». Les employeurs auront la possibilité de renégocier à leur guise les contrats collectifs couvrant leurs salariés, qui représentent 16 milliards d’euros de cotisations, dont 57 % à la charge des patrons. « Un caprice de Macron basé sur des préjugés d’école de commerce »

Quant au système de santé, c’est juré, il en sortira gagnant. L’exacerbation de la concurrence entraînera la baisse des dépenses de santé, puisque la loi oblige les opérateurs à afficher leurs frais de gestion et taux de réversion (ce qui reviendra effectivement à l’assuré en remboursements) avant la signature du contrat. « Alors que les frais de gestion augmentent rapidement et représentent plus de 21 % des cotisations, les économies potentielles sont substantielles, puisqu’elles pourraient atteindre, selon nos estimations, 1,2 milliard d’euros par an pour l’ensemble des assurés », se réjouit UFC-Que choisir, fer de lance de cette concurrence libre et non faussée. Dès lors, comment comprendre que ce sentiment de félicité n’a pas contaminé la Mutualité française, le Centre technique des institutions de prévoyance ni les cinq grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC), impliquées dans la gestion paritaire de ces organismes ? « Parce que c’est l’archétype de la fausse bonne idée prise, comme toujours, au nom de la défense des consommateurs pour casser les systèmes de solidarité,

déplore Jean Sammut, président de la mutuelle les Solidaires. Après avoir séparé les populations les plus fragiles des autres, puis les salariés des retraités, jeunes et chômeurs, nous assistons à un nouveau pas vers la démutualisation et le consumérisme. » Président de la Fédération des mutuelles de France, Jean-Paul Benoît envisage les effets concrets de « ce caprice d’Emmanuel Macron basé sur des préjugés d’école de commerce. Les organismes devront multiplier les systèmes d’ information pour transmettre les droits effectifs des assurés. Les pharmaciens n’accepteront plus aussi facilement de faire le tiers payant à des gens susceptibles de changer de contrat à tout moment. Idem pour les infirmières ou les kinés, qui demanderont à se faire payer à chaque acte. Ça va aussi augmenter les frais de publicité pour attirer des “clients” ou les délocalisations pour “baisser les coûts”. Et il faudra bien faire reporter les risques de résiliation sur les adhérents. Quant aux opérateurs, cette mesure va les pousser encore plus à sélectionner leurs adhérents. Tout cela est ingérable et relève de l’amateurisme politicard ». D’autant que les assurés ont déjà deux possibilités annuelles de résiliation : deux mois avant la date d’anniversaire du contrat, ou dans les quinze jours après la communication des conditions de l’année suivante. Selon des simulations, 10 % des assurés pourraient s’adonner à ce nouveau « nomadisme » assurantiel. Nora Tréhel, présidente de la Mutuelle familiale, envisage une autre évolution possible. « Il faudrait au contraire réévaluer la prise en charge de l’assurance-maladie pour faire en sorte que nos complémentaires santé restent des complémentaires, et qu’elle laisse aux mutuelles leur rôle d’innovation en termes de prise en charge et de services au quotidien. » Stéphane Guérard, L’Humanité du 21/05/2019

AVENIR DE L’ÉNERGIE

La CGT en parle avec les citoyens Le tour de la Fédération Nationale CGT des Mines et de l’Énergie pour rencontrer les citoyens afin de discuter de l’avenir de l’Énergie s’est arrêté à Bordeaux Grand Parc, samedi 18 mai, en partenariat avec le syndicat local CGT Énergies 33. Depuis plusieurs mois, le syndicat CGT Énergies 33 mène des batailles pour la défense des Services Publics et interpelle les élus, des conseillers municipaux aux parlementaires. Samedi 18 mai à Bordeaux, le syndicat local CGT Énergies 33 et la Fédération Nationale CGT des Mines et de l’Énergie organisaient conjointement une initiative de rencontre envers les citoyens, dans le cadre de la campagne

nationale fnme-cgt-tour2019.fr, pour échanger avec la population sur les thèmes relatifs à l’avenir de l’énergie en France. « À l’heure où le gouvernement français fait le choix de privatiser les barrages hydroélectriques, explique le syndicat, nos concitoyens ne peuvent pas rester plus longtemps à l’écart d’un nécessaire débat national, voire dans l’ignorance totale ». « En cette période de fin de trêve hivernale, ce sont cette année encore des milliers d’usagers du gaz et de l’électricité qui, faute de ressources financières, sont ou seront privés de leur accès à l’énergie », la CGT réaffirme qu’il y a, comme pour l’eau, nécessité absolue à maintenir la fourniture des énergies gaz et électricité au-delà de la fin de la trêve hivernale. « C’est tout au long

de l’année que l’électricité et le gaz font partie des fondamentaux, des moyens vitaux de première nécessité ». La disparition des tarifs réglementés de vente (TRV) et la hausse annoncée du prix (+ 5.9 % pour l’électricité) vont contribuer à plonger dans la précarité énergétique de nouveaux et nombreux ménages. Hausse des tarifs de l’électricité et du gaz, précarité énergétique, disparition des tarifs réglementés de vente, fermetures des accueils physiques en local, situation actuelle des entreprises de l’énergie, autant de sujets que le syndicat veut aborder avec toutes et tous comme il l’a fait sur la dernière fête de l’Humanité Gironde, autour de la publication « 100 % public, la vrai information sur l’énergie ».


ACTUALITÉ

Editorial

SERVICES D’URGENCE

La grève gagne la Gironde

Des préavis ont été déposés dans plusieurs services d’urgence en Gironde. Depuis la mi-mars, la mobilisation s’étendait dans l’Hexagone. Les urgentistes demandent des négociations nationales sur les rémunérations, les conditions de travail et les conditions d’accueil du public. Au service des urgences de l’hôpital Saint-André, à Bordeaux, la grève a commencé le lundi 13 mai et se poursuivait en début de semaine, soutenue par une intersyndicale CGT-FO-Sud. « Nous avons rejoint le mouvement initié par les services d’urgence de l’Assistance publiqueHôpitaux de Paris (AP-HP) pour l’obtention d’une prime de 300 € par mois pour tous les personnels des services d’urgence et pour les effectifs, explique Magalie, infirmière. Le mouvement démarre tranquillement mais sûrement, le problème c’est qu’on a 24 % de contractuels qui ne peuvent donc pas faire grève. Sur les stagiaires et les titulaires, on a un bon taux de grévistes malgré les difficultés car après notre dernier mouvement début 2018, le CHU nous oblige à déposer nos demandes 48h à l’avance, dans nos professions ça demande beaucoup d’organisation. On tient quand même un piquet de grève le mardi à 11h avec distribution de tracts aux usagers et aux collègues. Samedi, 2 collègues iront à la première réunion de coordination à Paris ».

C’est un ras-le-bol général qui parcourt les services hospitaliers d’urgence, miroirs grossissant des difficultés de santé en France. Christophe Prudhomme, médecin urgentiste CGT santé, expliquait dans les colonnes de L’Humanité – alors que le syndicat venait de déposer le préavis national de grève reconductible – que le manque de médecins de ville et le manque de lits d’hospitalisation font exploser la charge de travail pour les personnels des urgences et mettent en danger les patients. « Quand un malade ne dispose pas d’un lit adapté à sa pathologie, la surmortalité augmente de 9 %, et de 30 % pour les plus gravement atteints. Au motif qu’il y avait trop de lits dans les hôpitaux, on a fermé 100 000 lits en vingt ans. Et aujourd’hui, on priorise l’ambulatoire. L’ambulatoire est une bonne chose, mais pour une minorité de personnes. Les malades souffrant de pathologies multiples, diabète, insuffisances cardiaques et respiratoires ont besoin d’hospitalisation en médecine, or l’hôpital est organisé par spécialités. Ces malades ne rentrent plus dans les cases. » Une enquête lancée en janvier 2019 par Samu-Urgences de France (SUdF) et le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (Snphare), confirmait en avril la dégradation de la situation des services, en surchauffe d’activité et en sous-effectif grave. Les longues heures d’attente

des patients sur les brancards des services d’urgence, les drames qui s’y nouent enveniment la vie des médecins et des soignants de ces services. Les deux tiers des sondés admettent être confrontés quotidiennement à la recherche de lits « d’aval » pour orienter leurs patients dont l’état de santé ne permet pas un retour à domicile. Le préavis de grève national porte donc sur trois revendications : les salaires, dont l’obtention d’une prime de pénibilité de 300 euros par mois, la fin des hospitalisations brancards, donc l’arrêt de la suppression de lits de médecine, et des recrutements. Ces dernières s’expriment de manière plus locale. Un préavis de grève a aussi été déposé en intersyndicale aux urgences de Pellegrin. Mais l’agitation sociale ne touche pas que les urgences, dans cet établissement, un préavis de grève a aussi été déposé au service des maladies infectieuses. À Libourne, c’est le personnel du bloc opératoire qui s’est mis en grève afin de dénoncer « les dégradations permanentes de leurs conditions de travail » au sein du Nouvel hôpital de Libourne (NHL). Le NHL « n’est pas un cadeau, c’est un moyen de réduire la masse salariale, explique un chirurgien présent sur le piquet de grève. Sauf qu’à force d’en demander toujours plus, le personnel ne tient plus ». Aux soins intensifs et accueil d’urgence de Haut-Lévêque, la grève à l’appel de la CGT n’a pas duré, la mobilisation des agents était telle que, le jeudi 16 mai, la négociation qui n’avait pas aboutie avant le mouvement a permis d’obtenir des remplacements (arrêts de longue durée des aides-soignants, congés d’été infirmiers et aides-soignants, mi-temps thérapeutiques) et la création de 2 postes aides-soignants et de 2 postes IDE. Christelle Danglot

PETITE ENFANCE

Mobilisation contre la réforme des modes d’accueil En réaction à l’annonce par le gouvernement qu’il passerait la réforme des modes d’accueil de la petite enfance par ordonnances avant l’été, le collectif « Pas de bébé à la consigne » appelait parents et professionnel-le-s à une nouvelle journée nationale de mobilisation jeudi. « Suite à l’adoption de la loi pour un État au service d’une société de confiance (loi ESSOC), indique la CGT, la nouvelle réforme de la petite enfance avance à grands

pas, plombant une fois de plus la qualité d’accueil des enfants, mais aussi les conditions de travail des professionnelle-s ». D’après le syndicat, les mesures qui semblent se profiler sont : une

baisse du ratio d’encadrement et augmentation du nombre d’enfants par professionnel-le-s qualifié-e-s, une inflation du nombre d’enfants en micro-crèches passant de 10 à 16, une réduction de la surface d’accueil par enfant passant de 7 m2 à 5,5 m2. Des mesures visant à rendre les structures plus rentables au détriment du bien-être et de la sécurité des enfants, au détriment des conditions de travail des professionnel-le-s.

Un vent nouveau souffle Dans la gauche en ruine issue du quinquennat Hollande, nul ne savait comment elle pourrait se reconstruire. Le principal candidat à l’élection présidentielle issu de ce courant refusait d’ailleurs de s’y référer. Depuis deux ans, cette gauche semble dans l’incapacité de répondre au défi lancé par les courants ultra-libéraux et ultraréactionnaires tant, avec les années Hollande, personne n’a été capable de faire la différence. Tous les éditorialistes se gaussent de cette gauche explosée façon puzzle qui se présente au scrutin européen. Mais à bien y regarder, ce qui a explosé ces dix dernières années ce n’est pas tant la gauche que sa locomotive, le parti socialiste. En effet, trois des formations qui se présentent à ce scrutin sont directement issues de cette explosion : PS, Génération’s, France Insoumise, auxquelles il faudrait rajouter une série de petits partis comme Nouvelle donne, Génération écologie… C’est dans ce contexte qu’est apparu de plus en plus crédible la candidature de Ian Brossat, dans un pays où les gilets jaunes battent le pavé depuis 6 mois pour exprimer leur colère et porter des alternatives à la société de l’argent roi. Ne nous y trompons pas, le vote Ian Brossat n’est pas un vote identitaire, il est celui de femmes, d’hommes qui se cherchent à gauche, qui scrutent un discours clair, sans ambiguïté, qui ne tergiversent pas sur des questions épineuses, quand l’idéologie réactionnaire pèse de tout son poids dans les consciences. S’affranchir des traités cela ne veut pas dire ou je pars ou je me tais, cela signifie construire le rapport de force partout où c’est possible jusqu’au niveau européen. Rien ne doit limiter nos ambitions, pour vivre mieux, vivre dignement. C’est ce message fort que nous voulons porter. C’est une invitation à construire partout où l’on vit, dans son quartier, son entreprise, au conseil municipal comme au Parlement européen, un rapport de force qui permette de transformer le quotidien. C’est une volonté, chevillée au corps, d’articuler en permanence luttes du quotidien aux transformations globales, pour s’emparer des pouvoirs partout où ils se trouvent, pour mieux les partager. À l’heure où j’écris ces lignes nul ne peut pronostiquer le score que fera la liste « l’Europe des gens » conduite par Ian Brossat mais une chose est acquise, c’est celle de la trace qu’aura laissé cette campagne par des hommes et femmes qui sont l’image de la France. C’est sur des traces comme celles-ci que se construit l’espoir, que se bâtissent des victoires futures, que se crée un nouveau type de rassemblement. Tout cela sera d’autant plus facile avec des parlementaires européens communistes. Alors, aux urnes !

Frédéric Mellier membre de l’exécutif du PCF 33

Les Nouvelles 23 mai 2019 • 3


ÉLECTION EUROPÉENNE ÉLECTION LE 26 MAI

Informations pratiques Il n’y a qu’un seul tour : le dimanche 26 mai. Les listes obtenant plus de 5 % auront des élus proportionnellement à leur résultat, avec un minimum de 4 élus. Le vote s’arrête à 18h dans la plupart des communes de Gironde sauf - à Bordeaux et Bègles où l’on peut voter jusque 20h. - dans les communes suivantes, on peut voter jusque 19h : Ambarèset-Lagrave, Blanquefort, Bruges, Cenon, Cestas, Eysines, Floirac, Gradignan, Gujan-Mestras, Le Bouscat, Libourne, Lormont, Mérignac, Pessac, Saint-Médard-en-Jalles, Talence, la Teste-de-Buch et Villenaved’Ornon.

La santé, notre bien commun Années après années, les politiques de l’Union Européenne n’ont fait qu’aggraver la situation sanitaire et sociale pour les peuples, au profit de la finance. Pourtant l’échelon européen pourrait être un échelon efficace pour construire des solidarités, pour relever les grands défis du développement humain, du progrès social, de la recherche, de l’espérance de vie en bonne santé. « Refonder l’Europe », c’est défendre et étendre les services publics de santé en Europe. Financer les investissements hospitaliers, la perte d’autonomie, la recherche. C’est possible en orientant les centaines de milliards déversés par la Banque Centrale Européenne aux banques privées vers un fonds européen de développement social et écologique afin de les financer par des crédits à taux zéro. « Refonder l’Europe », c’est nous engager à faire de l’Europe sociale et de la santé, celle de la solidarité où la santé serait considérée comme un bien commun et non une marchandise négociable entre les individus et les fournisseurs sur un marché commercial. Un droit explicite à la Sécurité Sociale solidaire doit être reconnu. « Refonder l’Europe », c’est mettre un terme à la spéculation sur le médicament et opposer la force publique aux industriels. C’est promouvoir et défendre l’éthique du système transfusionnel français ; le corps humain

n’est pas une marchandise ! Il est urgent de sortir le médicament et les produits dérivés du sang de la logique de profit en mettant en place un pôle public européen du médicament. « Refonder l’Europe » c’est vouloir que l’Europe des droits des femmes devienne une exigence, avec des budgets à la hauteur. Le droit des femmes à disposer librement de leur corps doit devenir la règle dans toute l’Union Européenne. « Refonder l’Europe », c’est garantir l’accès à la santé des personnes exilées en France et en Europe. Toute personne étrangère et exilée en France comme en Europe doit pouvoir avoir accès à tous les soins, de façon inconditionnelle, sans suspicion de fraude. « Refonder l’Europe », c’est porter le projet d’un nouveau pacte social européen, d’une clause de non-régression sociale et d’harmonisation sociale par le haut. Et c’est ce nouveau modèle de développement humain, durable, réellement solidaire et coopératif que porte la liste du Parti Communiste Français conduite par Ian Brossat, celle de « l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent ». Maryse Montangon, membre du CED-CD du PCF33 et membre du CEN-CN (commissions santé)

Des députés européens pour défendre les droits de Palestiniens Comment ne pas croire que ce qu’endure les Palestiniens avec l’étouffement programmé par la politique colonisatrice d’Israël, n’a pas de répercussions dans tout le Moyen Orient. Parmi les multiples raisons qui alimentent ces conflits (ressources pétrolières, hégémonismes confessionnels, …), le sort qui est fait à la Palestine en fait partie. L’Union européenne doit peser de tout son poids économique et politique pour faire appliquer les nombreuses résolutions de l’ONU qui s’opposent à la colonisation et reconnaissent le droit des palestiniens à vivre dans un état souverain. Mais les positions des différents pays européens sont plus qu’ambiguës (à 4 • Les Nouvelles 23 mai 2019

commencer par celle de la France) et même si l’UE finance une partie de l’activité économique de la Palestine, elle laisse faire complaisamment la destruction planifiée du territoire palestinien. Dans ces conditions, élire des députés communistes au Parlement européen, c’est permettre au groupe GUE de faire entendre une voix progressiste, lui donner les moyens d’interpeller les dirigeants européens et d’élargir la solidarité internationale. Jean-Jacques Bordes, membre du CED-CD du PCF33 (commission solidarité Palestine)

Le 26 mai, le sens du vote communiste Le vote pour la liste conduite par Ian Brossat permet d’exprimer 4 choses (au moins). D’abord, le rejet de l’Europe libérale et des traités de casse des services publics et de mise en concurrence des salariés que nous connaissons depuis Maastricht. Ensuite, la volonté de construire une autre Europe en rompant avec les traités existants. Une Europe des peuples souverains, libres et associés où la parole du peuple et ses intérêts sont respectés. C’est l’harmonisation sociale par le haut, c’est la règle de la femme la mieux défendue, c’est le smic basé sur 60 % du salaire moyen qui tirent vers le haut les droits et les acquis. C’est la réorientation de la BCE et créer un fond pour la transition écologique et les services publics.

En votant communiste le 26 mai on adresse aussi un carton rouge à Macron et sa politique. C’est un vote de colère et un vote sanction contre la politique du gouvernement. On permet d’ouvrir le chantier de la reconstruction d’une alternative crédible en se dotant de repères pour cela : justice sociale, justice fiscale, transition écologique, développement des services publics et des solidarités, droits nouveaux pour les citoyens jusque dans l’entreprise. Aujourd’hui aucune force à gauche ne peut prétendre être hégémonique, c’est un contexte politique nouveau et un bon score du PCF serait un repère important dans ce contexte. Enfin en permettant à la liste

conduite par Ian Brossat de dépasser 5 %, on fait élire 4 députés pour défendre les intérêts du monde du travail, de la culture et de la création. Et ce faisant on empêche 1, ou 2 députés du rassemblement national d’être élus, 1, ou 2 députés libéraux de siéger puisque les attributions de sièges sont calculées à la proportionnelle avec les listes ayant dépassé les 5 %. LREM, RN, LR, écologistes et France Insoumise sont certains de dépasser les 5 % au regard des sondages. Nous pouvons être la surprise de ce scrutin. Sébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF 33 et membre du CEN-CN

Un nouveau modèle agricole En glissant son bulletin dans l’urne, il s’agira aussi de répondre aux questions suivantes : qu’est-ce que j’ai dans mon assiette ? Un aliment sain et de qualité ou un aliment imbibé de substances chimiques et produit à des centaines de kilomètres ? Un aliment qui garantit la rémunération et la protection sociale de celui ou celle qui l’a produit, ou un aliment soumis lui-aussi à la spéculation ? Des questions, et surtout des réponses d’autant plus importantes que la politique agricole commune (PAC) représente 37 % du budget de l’Union européenne. La PAC est aujourd’hui à l’image de la construction européenne, acquise à une « libre concurrence » dévastatrice, goinfrée par des traités libéraux que le PCF a toujours refusés. La véritable refonte de la PAC portée par « L’Europe des gens » s’impose, avec une relocalisation des productions favorisant les circuits courts. Cette relocalisation favorisera la traçabilité, accompagnée par l’étiquetage de l’origine pour tous les produits agricoles à l’état brut ou transformé.

Elle sera renforcée par la création d’un Fonds alimentaire européen à l’appui de développement de projets alimentaires territoriaux. La montée en gamme de la qualité de la production (développement du bio, signes de qualité et d’origine) s’accompagne d’un refus net des OGM et d’un arrêt immédiat du glyphosate. Mais pas que. C’est bien en effet un abandon programmé de toutes les substances chimiques, dangereuses pour l’environnement et la santé, qui doit être mis en œuvre. Le sujet de la rémunération est un autre axe fort du programme. Les

communistes, lors des opérations de vente de fruits et légumes à prix juste, portent déjà ce sujet au plus près des consommateurs. Au Parlement européen, « L’Europe des gens » portera la mise en oeuvre d’outils efficaces pour garantir les revenus (prix plancher d’achat, réintroduction des quotas) et une protection sociale de haut niveau pour tou-te-s les travailleurs-euses de l’agriculture. Olivier Escots, CD PCF33 (Commission agriculture/alimentation)

Sortir la construction européenne de la domination des marchés financiers La construction européenne sous domination des marchés financiers, s’est traduite par une dérégulation des économies de chaque pays et la mise en concurrence des salariés européens entre eux. La volonté de Macron, Merkel, Salvini et de la commission européenne est de continuer dans ce sens-là, en détricotant tous les droits acquis par les salariés ces 60 dernières années. Une autre voie est possible, c’est ce que porte la liste l’Europe des gens. L’Europe ne doit pas être un espace économique où la loi de la jungle prédomine au plus grand profit des marchés financiers et du patronat. En articulation avec les luttes qui existent dans chaque pays nous pouvons porter une autre conception de

l’Europe, faite de coopération entre les peuples et salariés de tous les pays. L’Europe doit être un outil pour améliorer les conditions de tous, pour un développement économique qui réponde aux besoins de tous, et à de la transition écologique. C’est ce que défendrons les députés communistes au parlement européen. Harmoniser vers le haut les droits sociaux des travailleurs : • Harmonisation sociale par le haut en instaurant la clause de la nation la plus favorisée. Mise en place d’un système européen de salaire minimum permettant à tous de vivre dignement de son travail. • Fixation au niveau européen d’une date butoir pour la réalisation effective de l’égalité salariale femmes-

hommes. • Interdiction des délocalisations dès lors qu’un site est bénéficiaire, et interdiction des délocalisations intracommunautaires. • Mettre en place un système garantissant une égalité complète entre détachés et locaux et mener dans la durée une bataille pour l’abolition du statut actuel des travailleurs détachés. • Le gouvernement français doit prendre des mesures pour protéger les emplois et les secteurs économiques menacés par le Brexit. Frédéric Mellier, membre du CED-CD PCF33 (commission travail/économie)


E DIMANCHE 26 MAI 2019 Liberté des femmes à disposer de leur corps, lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Voter pour la liste conduite par Ian Brossat aux élections européennes, c’est voter pour la défense de la liberté des femmes à disposer de leur corps et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. À l’heure où le droit à l’avortement est remis en cause dans plusieurs pays d’Europe (Pologne, Irlande, Espagne…) et du monde (plusieurs états des États-Unis, Argentine….), nos député-e-s européen-ne-s se battront pour un véritable droit à l’avortement et à l’auto-détermina-

tion des femmes au niveau européen, une harmonisation des délais légaux d’IVG sur ceux des pays les plus avancés et la garantie d’accès de toutes les femmes à des services d’avortement légaux, gratuits et sûrs. Alors que plus de 50 femmes sont mortes en France sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année, et que les violences envers les femmes sont toujours aussi répandues en Europe, nos députée-s européen-ne-s continueront à se battre contre toutes les formes de

violence envers les femmes. Dans le passé, nos élu-e-s ont défendu et obtenu la ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (dite Convention d’Istanbul). Si elles/ils sont élu-e-s, les candidat-e-s de la liste « l’Europe des gens » continueront ce travail en exigeant, notamment : • la mise en place d’une véritable politique publique européenne d’éradication des violences faites aux femmes ; • la mise en place d’un vaste plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail ; • la requalification du viol comme crime pénal dans toute l’Europe ; une lutte réellement effective contre • le système prostitutionnel, pour la pénalisation des clients et la protection des personnes prostituées ; • une action réelle de l’Union Européenne pour prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la maternité de substitution en Europe et ailleurs et interdire la marchandisation du ventre des femmes.

Pour une société débarrassée des discriminations… Dans le monde entier, des femmes, des hommes sont victimes de discriminations. Discriminer à cause de son sexe, sa couleur de peau, sa culture, sa religion, ses préférences sexuelles,… les discriminations sont malheureusement nombreuses et fondées sur la peur et la haine. Nos différences sont une richesse, un atout pour notre société. La lutte contre les discriminations, toutes les discriminations, est un fondement de l’engagement et du programme du PCF à tous les niveaux. Localement, le PCF est engagé dans le combat pour l’accueil des migrants et des réfugiés, qui fuient leur pays en guerre, la famine et la sécheresse, comme à Bordeaux aux côtés de Drita, à Bègles aux côtés des « sans logements ». Le 11 mai dernier, a eu lieu à Bordeaux, la 1ère Marche pour la Liberté, c’était une évidence pour le PCF 33 de répondre à l’invitation de Mémoires & Partage. Si nous sommes au 21ème siècle, l’esclavage n’est pas terminé. Les déportés, les esclavages d’hier sont, malheureusement, les migrant-e-s d’aujourd‘hui… Il y a urgence à mettre en place

une politique migratoire respectueuse du droit international et de la déclaration universelle des droits de l’Homme. La reconnaissance du mariage homosexuel dans plusieurs pays est un signe encourageant mais la haine et la violence envers les personnes LGBT+ sont une triste réalité. Il est indispensable de s’interroger sur les stéréotypes et d’en faire un atout pour la lutte pour l’égalité des droits quel que soit notre mode de vie, nos préférences sexuelles. Nos différences sont une force, c’est pour cela que cette année encore le PCF 33 appelle à participer à la Marche des Fiertés qui aura lieu en juin à Bordeaux. Nous avons le devoir, pour l’avenir des générations futures, d’élever le débat en portant auprès des citoyenne-s comme auprès des institutions, nos propositions pour une société porteuse d’espoir, de justice sociale, de solidarité, à l’image de la liste mener par Ian Brossat. Marie-Ange Leblanc, membre du CD du PCF33 (commission lutte contre les discriminations)

M.C. Gonzalez, CED-CD du PCF33 (commission féminisme)

ils sont élu-e-s en gironde, ils appellent à voter pour la liste conduite par Ian Brossat « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent » AUGEY Pierre, Maire de Fargues de Langon, ancien conseiller régional et général ; RODRIGUEZ Raymond, Maire de Gauriac, Vice-président de la CDC du Blayais ; MUGRON Josette, Maire de Frontenac, Conseillère communautaire CDC rurales Entre deux mers ; DENOYELLE Stéphane, Maire de St Pierre d’Aurillac ; LAMBROT JeanSerge, Maire de Lados ; MELLIER Claude, Viceprésidente de Bordeaux Métropole, conseillère municipale de Mérignac ; GUICHARD Max, Conseiller métropolitain Bordeaux Métropole, Adjoint au maire de Cenon ; PADIE Jacques, Conseiller métropolitain Bordeaux Métropole, Adjoint au maire de Blanquefort ; BEAULIEU Léna, Conseillère métropolitaine Bordeaux Métropole, Conseillère municipale de Mérignac ; BLEIN Odile, Conseillère métropolitaine Bordeaux Métropole, Conseillère municipale d’Ambarès et Lagrave ; FEUGAS Jean-Claude, Conseiller métropolitain Bordeaux Métropole, Conseiller municipal de Lormont ; DUSSILLOLS Francis, Vice-président CDC du réolais, Adjoint au maire de St Pierre d’Aurillac ; LABORDE Sébastien, Vice-président de la Cali, Adjoint au maire de St Denis de Pile ; ARCARAZ Jean-Louis, Conseiller communautaire délégué à la Cali, Adjoint au maire de Libourne ; JULIEN Monique, Conseillère communautaire à la

CALI, Conseillère municipale de Libourne ; PETIT Jean-Paul, Conseiller communautaire CDC des Portes de l’entre-deux-mers, Conseiller municipal de St Caprais de Bordeaux ; PUJO Pierre, Conseiller communautaire CDC Jalle-eau-bourde, Conseiller municipal de Cestas ; ARMAGNACQ Michel, Adjoint au maire de Cérons ; AYNIÉ Gérard, Adjoint au maire de Bruges ; CAMPISTRE Jean-Pierre, 1er adjoint au Maire de Listrac ; CONTE Jean-Claude, Adjoint au maire de Le Haillan ; CORBANÈSE Jean, Adjoint au maire de St Pierre d’Aurillac ; DURLIN Josette, Adjointe au maire de Floirac ; FAURIE Sylvie, Adjointe au maire de St Denis de pile ; GALAN Jean-Claude, Adjoint au maire de Floirac ; GIRARD Joël, Adjoint au maire de Mérignac ; IGLESIAS Didier, Adjoint au maire de Floirac ; JUSOT Véronique, Adjointe au maire d’Eysines ; LAVAUD Véronique, Adjointe au maire de St André de Cubzac ; MAESTRO Josyane, Adjointe au maire de Bassens ; MALBET Jean-Pierre, Adjointe au maire d’Ambarès et Lagrave ; VASQUEZ Erika, Conseillère Municipale Déléguée du Haillan ; ALVAREZ Patrick, Conseiller municipal de Le Bouscat ; AUZEREAU Pierre, Conseiller municipal de Gradignan ; BARTHELEMY Eliane, Conseillère municipale de Cenon ; BAUDRAIS Christelle, Conseillère municipale de Bègles ; BEAUFILS Daniel, Conseiller

municipal de Libourne ; BELRAIN Lucie, Conseillère municipale de Bruges ; BUQUET Patrice, Conseiller municipal de Cenon ; CHAZEAU Jean, Conseiller municipal de St Louis de Montferrand ; ERB Erick, Conseiller municipal de Bassens ; FORSANS Michel, Conseiller municipal de Bassens ; GIROU Didier, Conseiller municipal d’Ambarès et Lagrave ; LACARRÈRE Claude, Conseiller municipal de Coutras ; LAMAISON Alain, Conseiller municipal de Mérignac ; LE BOT Stéphane, Conseiller municipal de Cussac-Fort-Médoc ; LUSSEAU Angélique, Conseillère municipale de St André de Cubzac ; MARTIN Yvon, Conseiller municipal de St Pierre d’Aurillac ; MICHIELS Alain, Conseiller municipal de Villenave d’Ornon ; MONTAVY Marie-Claude, Conseillère municipale d’Ambarès et Lagrave ; ONG Nicolas, Conseiller municipal d’Eysines ; PENEL Gilles, Conseiller municipal de Blanquefort ; QUELLIER Michèle, Conseillère municipale de Villenave d’Ornon ; RAMIREZ Maria, Conseillère municipale de Lormont ; RINGOT Jérémy, Conseiller municipal de St André de Cubzac ; RUIZ Julien, conseiller municipal d’Hostens ; SARRAT Didier, Conseiller municipal de Pessac ; SEBASTIANI Renaud, Conseiller municipal de Canéjan ; TEXIER Christine, Conseillère municipale de Bègles Les Nouvelles 23 mai 2019 • 5


ÉLECTION EUROPÉENNE DIMANCHE 26 MAI 2019 « La nature de l’homme c’est la culture » (Lévis-Strauss) Une fois encore la thématique de la culture est absente des débats de cette élection Européenne voire des programmes des listes en lice. Victime de la prédation du capitalisme qui d’ailleurs d’une façon symptomatique parle de « biens culturels », elle est soumise elle aussi « aux lois du marché ».

Les eaux glaciales de « la concurrence libre et non faussée » s’appliquent à vendre des divertissements via des plateformes comme Netflix qui confisquent notre imaginaire pour « procurer du temps de cerveau libre » et calibrer uniformément nos émotions. Il est donc urgent de rappeler que la construction européenne ne peut

s’opérer que dans le respect des richesses et diversités culturelles et artistiques des nations et des peuples. À la manière d’un Pablo Almodovar qui a su porter la spécificité du mouvement du renouveau culturel « La Movida » tout en l’offrant à la réflexion des artistes et des spectateurs du monde entier. Le PCF soutient le principe de la diversité culturelle et ses élus au Parlement européen œuvreront à favoriser la circulation des œuvres et des artistes afin de favoriser le dialogue, la coopération artistique et l’échange des savoirs, bases de l’émancipation

humaine. Pour se faire le financement public des arts et de la culture doit devenir une priorité budgétaire de l’Europe (taxation des GAFAM). Les élus communistes appuieront, pour le pérenniser, le programme « Europe Créative » (2014-2020) dont le but est de renforcer la coopération culturelle, le soutien à la création, la diffusion et la formation dans le domaine des arts vivants, du cinéma et de l’audiovisuel. Le sort des travailleurs des arts et du spectacle, souvent en situation précaire, demeure une préoccupation

majeure pour le PCF. L’Europe doit s’attacher à mieux les protéger en se dotant d’instruments sociaux de protection contre le chômage, pour le droit à la formation, l’assurance maladie, la retraite… La liste, « l’Europe des gens » sur laquelle figure Maryam Madjidi, prix Goncourt du premier roman, est celle qui porte ces combats et ces espoirs d’une culture libérée de la « main du marché ».

monde (20 M de morts depuis 1945) en se dégageant de la contrainte de porter le budget des armées à 2 % selon les exigences OTAN-USA-UE. Nous devons poursuivre notre combat dans l’unité la plus large pour que la France signe et ratifie le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) du 7 juillet 2017. La bataille pour la paix et la coopération entre les peuples est dans l’ADN de l’engagement communiste. Le stade actuel du capitalisme et de l’impérialisme ne nous laisse aucune alternative. Que celle d’être très offensifs. Lors de nos réunions publiques, une suggestion a été faite d’avoir dans nos propositions : celle, bien sûr, de faire contribuer le capital (ISF, CICE, fraudes et évasions, justice fiscale…) et d’y ajouter une autre stérilisation de

l’argent. Ce sont les 144 milliards du budget militaire qui sont consacrés à la guerre et non au développement scientifique et social. Il faut avancer la nationalisation du secteur de l’armement avec la participation des travailleurs. Le PCF est le seul à n’avoir jamais soutenu et approuvé les interventions de l’OTAN, comme nous sommes les seuls à gauche à avoir refusé tous les traités européens qui gravaient dans le marbre la domination du capital sur les peuples. La Paix est au centre de notre projet de société. La paix n’est possible que s’il y a souveraineté des peuples.

Bernard Sengayrac, membre du CED-CD du PCF33 (commission culture)

Pour la paix

hervé

Bernard

Auteur, écrivain

Artiste

Le corre

Lubat

soutienent la liste de

ian brossat L’EUROPE DES GENS, PAS L’EUROPE DE L’ARGENT

Le 26 mai

#Europe Des Gens

Syndicalistes et girondins, elles et ils appellent à voter Ian Brossat AUZEREAU Pierre, énergie ; BARBEDETTE Jérémy, secrétaire syndicat des Dockers de Bordeaux ; BECERRO Michel, retraité Crédit du Nord ; BERDOY Dominique, retraité BNP ; BERTHOLOMET Mathilde, SNCF ; BÉZIER Cédric, SNCF ; CERESUELA David, SNCF ; CRUSSIÈRE Servane, CAF ; DARTIGUES Jean, retraité BNP ; DE CARLO Alain, enseignant ; DELOUME Cécile, Crédit Mutuel ; ELORRI Mireille, cadre sociale ; ENNAJHI Nabil, Commerce ; ESCOTS Olivier, Fonction publique ; FARNIER Loic, SNCF ; FAURE Marylène, énergie ; FOSTIER Clément, douanier ; GARCIA Benoît, Finances ; GARCIA Chantal, retraitée BNP ; GARCIA Petri, Fonction publique territoriale ; GASPAROTTO Jean-Philippe, Caisse des dépôts et consignations de la FD des Finances ; GONIN Cédric, SNCF ; GRANEC Jacqueline , énergie ; HOFFMANN Pascal, douanier ; LANAU Ghislain, enseignant ; LARROUDÉ Christophe, douanier secrétaire de la section locale CGT ; MAGUET Christian, énergie ; MARTOS Joseph, SNCF ; MATHIEU Maud, énergie ; MAURAN Cyril, secrétaire syndicat du Port de Bordeaux ; MAURIN Vincent, enseignant ; PELLAREY Michel, énergie ; PLAGÈS David, SNCF ; RIEU David, SNCF ; RUIZ Julien, responsable syndical ; SORCE Olivier, SNCF ; SOUBIRAN Michel, énergie ; TRAVAILLOT Jérôme, SNCF ; VERSIGNY Corinne, infirmière CHU de Bordeaux ; VILLA Corinne, SNCF ; VINET Rémi, SNCF ; VIRY Nadège, Finances publiques 6 • Les Nouvelles 23 mai 2019

Il nous reste quelques jours pour assurer un beau résultat de la liste présentée par le PCF, conduite par Ian Brossat ; elle est à l’image de ceux qui luttent. Plus qu’un carton rouge, nous sanctionnerons la politique de Macron, président des riches au service du pouvoir de l’argent et des diktats de l’UE : pour sortir des traités de Bruxelles, pour la solidarité, pour la paix. Le 26 mai, il n’y a qu’un seul tour et chaque voix compte. Les banquiers et marchands de canons iront voter, eux, à 100 % ! Ne les laissons pas décider ! Notre bataille pour la sortie de la France de l’OTAN et sa dissolution est une priorité pour rompre avec l’hégémonie des USA qui sèment le chaos des guerres coloniales et économiques dans toutes les parties du

Danielle Trannoy, membre CED-CD du PCF33 (commission Paix/International), membre du CN.

EN DÉBAT

L’Europe et le monde du travail

Quand des salariés du Rail, des Ports & Docks, de la Fonction Publique, de l’imprimerie rencontrent un travailleur de la nouvelle économie, cela donne un échange enrichissant. La Fédération de Gironde avait invité, le 16 mai en soirée, Arthur Hay, emblématique représentant du récent syndicat des coursiers à vélos, pour un échange sur l’intérêt de porter au niveau européen l’exigence d’une élévation des droits sociaux. Une trentaine de personne autour d’Arthur Hay, ont suivi avec attention sa présentation de l’univers « ubérisé » et le combat mené par une poignée de

coursiers à vélos, d’abord brocardés ou au mieux regardés d’un œil amusé, puis ayant gagné un certain respect dans leur milieu. S’organiser dans une entreprise n’est déjà pas facile, alors imaginons ce que cela est chez les travailleurs indépendants où l’on peut être remercié par texto ou par une simple déconnexion. On n’en est pas encore là dans les secteurs professionnels représentés ce soir-là, mais les exemples n’ont pas manqué pour déplorer l’individualisation des parcours professionnels, la précarité croissante des contrats de travail, les cascades vertigineuses de sous-traitants. Un cheminot expliquera d’ailleurs à

l’assemblée médusée qu’en Hongrie, les conducteurs de train ne sont pas salariés ; ils se présentent chaque matin pour se positionner sur les trains disponibles à la conduite. L’Europe que l’on nous a construite, à coup de traités libéraux, aboutit à cette situation d’hyper concurrence entre les travailleurs, dans une aspiration vers le bas des acquis sociaux. Cela a donné l’occasion à Arthur Hay de développer certaines propositions qu’entendent porter les futurs députés communistes au Parlement européen : • Un SMIC européen à 60 % du salaire médian dans chaque pays, • Le développement de l’intervention des salariés dans les entreprises et groupes européens, • L’orientation des financements de la BCE vers les investissements dans les services publics et la transition écologique. À coup sûr, la présence de représentants communistes sera un point d’appui pour les travailleurs « ubérisés » qu’Arthur, avec son syndicat CGT, entend organiser au niveau européen. J.J.B.


PCF DÉBAT À LA FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE

PCF GIRONDE

Les élus communistes mobilisés pour les services publics

Info commission paix/international La commission Paix/international se réunira dans les locaux de la fédération du PCF (15-17 rue Furtado) le mercredi 12 juin à 18h.

Réunion publique au Barp !

Le dimanche matin, sur la fête de l’Humanité Gironde (voir notre édition précédente), l’Association des élus communistes et républicains (Adecr) organisait un débat sur le Service public en regard des politiques de l’Union européenne. Citant Ian Brossat, Nicolas Ong, conseiller municipal à Eysines, a rappelé que le service public est au cœur des mobilisations partout dans le pays, que la fermeture des maternités, des hôpitaux, des bureaux de postes, et les lignes de train qui disparaissent permettent de mesurer concrètement les politiques d’austérité appliquées depuis une vingtaine d’années dans notre pays. Un processus de libéralisation qui est bien du ressort de la politique des gouvernements des pays membres. Patrick Alvarez, président de l’Adecr en Gironde et conseiller municipal au Bouscat, est ensuite revenu sur des définitions générales s’appuyant sur l’histoire et le droit. « Les services publics relèvent d’un élément essentiel de l’identité de la Nation française. L’histoire des services publics plonge ses racines dans celle, pluriséculaire, de la France ». L’élu montre qu’une mission d’intérêt général se définit à partir de la conscience politique et sociale du temps et donc qu’elle évolue. Mais le privé envahit de plus en plus la sphère publique, soit par le financement, avec les fameux partenariats public-privé, soit en dévitalisant les services de leurs ressources, de leurs compétences et en faisant de plus en plus appel à du personnel privé, des contractuels. « Le service public est attaqué de l’intérieur ». La vision française du service public n’est pas du tout la vision qui est prônée par l’Europe. À travers les services d’intérêts économiques généraux, cette vision est marquée par les règles de concurrence libre et non faussée. La vision en France est celle d’une vision d’intérêt général qui doit être gérée par une institution publique avec un financement public et des règles de droit administratif. « C’est une notion fondamentale ». « Ce n’est ni du corporatisme ni de l’archaïsme de dire que le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Donc, quand on privatise, on nous vole

notre patrimoine et j’espère qu’on sera très nombreux à signer la pétition contre la privatisation d’Aéroports de Paris. Il faut qu’on se batte nationalement et surtout sur le plan européen même si le rapport de force n’est pas favorable à la vision française du service public. » Claude Mellier, vice-présidente de Bordeaux Métropole et conseillère municipale à Mérignac, renchérit : « c’est vrai que le service public, c’est une culture, une conception de la société. » Elle illustre les transferts au privé par des exemples concrets dans sa commune. Le nouveau stade nautique y est sous concession privée, le maire rétorque aux auxiliaires de la petite enfance en grève que la loi ne lui permet pas de recruter davantage en oubliant de préciser que la seule collectivité concernée en Gironde qui a refusé la contractualisation c’est le Département et que, lui-même, a fait le choix de se mettre sous tutelle. La toute nouvelle Maison de la petite enfance recrute sous statut « d’intérêt général », c’est-à-dire privé. « La réforme de la fonction publique, ajoute Claude Mellier, que Macron veut rendre opérationnelle pour juillet, c’est une nouvelle accélération de la casse avec l’objectif de 120 000 emplois supprimés. La remise en cause des structures de représentation du personnel (le nombre de représentants pourrait diminuer de moitié) n’augure rien de bon, ni pour les personnels ni pour la qualité des services. Ce n’est pas pour rien si le 9 mai, pour la première fois, toutes les organisations syndicales de la Fonction publique appelaient ensemble à la grève et à la manifestation. Ce projet de loi est l’expression de l’autoritarisme du président de la République qui tourne le dos à ce que devrait être la fonction majeure de la Fonction publique : la référence sociale pour tous ». L’élue évoque les luttes au niveau européen comme celle des dockers et personnels portuaires qui ont gagné le maintien de leurs statuts grâce à l’unité syndicale ou celle des députés européens qui, à 24 voix près, ont failli bloquer la directive européenne sur laquelle s’appuie la réforme ferroviaire. Elle engage, en France, à faire du référendum sur Aéroports de Paris « une victoire inédite pour mettre fin au bradage ». Raymond Rodriguez, maire de Gauriac dans le Blayais, dresse une liste

bien sombre de la casse du service public dans son secteur. Le Tribunal d’instance se trouve, désormais, à Libourne, « il faut faire 1h30 de bus jusque Bordeaux, attendre 1h avant de prendre le train jusque Libourne. Or ce tribunal ne concerne pas que les bandits, il traite aussi les affaires familiales ». La trésorerie la plus proche, qui se trouvait à Bourg, a fermé. Il ne reste presque plus de bureaux de poste dans le secteur mais « tous les deux ans on a une attaque de La Poste pour essayer de dévitaliser notre bureau (diminution des créneaux horaires, suppression de service…) ». La CPAM de Blaye est en train de fermer. Pour les Finances publiques, il y a aussi des « attaques repli ». « Par exemple, on annonce la disparation de 2 trésoreries. La députée en Marche intervient, le ministère recule mais le service aux entreprises part sur Saint-André, ce qui était, en fait, l’objectif premier ». La sous-préfecture est restée deux ans sans sous-préfet. « À force de batailler, on récupère un sous-préfet mais il n’y a plus de guichet, juste un ordinateur pour accéder aux services sur internet ». En ce moment, c’est la loi Blanquer qui mobilise, « quand on ferme 1 classe sur 3 dans nos petites communes, ça a un impact énorme ». Le maire de Gauriac décrit des services publics de transport quasi inexistants. « C’était mieux dans les années 50, il y avait deux lignes de trains qui ont disparu. On se bat pour qu’au moins, là où les rails existent toujours sur la ligne Blaye/Saint Mariens, il y ait à nouveau des trains ». Alors l’élu n’a pas été vraiment surpris de la colère qui s’exprime depuis novembre : « il y a un vrai sentiment d’abandon dans le Nord Gironde et ça fait des années que ça dure ». « Macron ne manque pas d’air avec ses “maisons de services”, depuis des années les communautés de communes en ont mis en place pour essayer de palier aux désengagements de l’État sur les territoires, mais ce n’est pas ça le service public ! » Tout au long de ce débat, il a été beaucoup question du transport et de la santé, domaines où la casse du public est criante alors que les besoins augmentent et de tout ce qui pourrait changer si, au niveau européen, des fonds de la Banque centrale étaient orientés vers le service public. C.D.

Le 9 mai, au Barp, les communistes du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre clôturaient une série de réunions publiques organisées sur leurs territoires respectifs. Ian Brossat, au nom du PCF, et sa liste représentative du monde du travail, mènent une campagne dynamique qui permet de replacer les véritables enjeux de l’élection Européenne du 26 mai : • Reconstruire une Europe des peuples dans la paix et la coopération et non dans la guerre économique du libre-échange et de la concurrence. • Défendre les services publics contre les privatisations à but capitaliste prônées par Bruxelles (ADP, FdJ…). Défendre le statut de la fonction publique (statut qui doit beaucoup aux ministres communistes Maurice Thorez et Anicet Le Pors…). • Combattre les traités européens qui sanctuarisent la règle des 3 % en matière budgétaire. • Dénoncer l’UE qui dresse des frontières pour les migrants mais pas pour les capitaux et l’évasion vers les paradis fiscaux, dont certains au sein même de l’UE. • Dénoncer une conception de l’information anti-démocratique, où les sondages servent de référence pour l’attribution des temps d’antenne aux candidat(e)s. Servane, déléguée CGT de la CAF, nous a livré ce soir-là, un témoignage édifiant sur la dégradation du fonctionnement des services de la CAF où par manque d’effectifs, les responsables n’hésitent pas à faire fermer ses services en pleine journée. D’autres témoignent d’un début de combativité des personnels dans certains services publics et trouvent encourageant que le Conseil Constitutionnel ait retenu le RIP contre la privatisation des aéroports d’Orly et de Toulouse. Autant d’initiatives, des gilets jaunes aux parlementaires communistes, qui visent à redonner la parole au peuple ! Notre thème de la soirée « Nos Services Publics, on y tient ! », a tenu sa promesse, le parler vrai des débats est un reflet de la campagne menée par le PCF pour défendre une Europe sociale et solidaire.

BÉNÉVOLAT

Votre hebdomadaire a besoin de vous Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud Ouest sont encartées, pliées et mises sous bande par des militants/lecteurs bénévoles qui se réunissent, en toute convivialité, dans nos locaux (15 rue Furtado à Bordeaux) le jeudi de 9h à 10h30. Venez renforcer leur équipe et participer ainsi à la vie de votre hebdomadaire. Merci de contacter Philippe au 06 75 51 74 10.

SOUSCRIPTION

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ILS ONT DONNÉ 1 084 euros : M. DULHOSTE Michel, Bassens ; M. et Mme VIVIER William, Bordeaux ; M. et Mme DANEY Claude, St Maixant ; Mme PUYET Ginette, Léognan ; M. LUCMARIE Michel, Casseuil ; Mme MUNOZ GARCIA Marcelina, Langoiran ; Section des Deux Rives ; Mme FACCHINETTI Monique, Villenave d’Ornon ; Mme CASTO Sylvette, Le Tuzan ; Section Hautes Landes ; M. SENGAYRAC Bernard, Illats ; M. BERDOY Dominique, Canéjan ; M. CHRISTIANY Daniel, Mérignac

Les Nouvelles 23 mai 2019 • 7


CULTURE & SOLIDARITÉ LE HAILLAN CHANTÉ

1ER JUIN À FLOIRAC

10e édition – du 4 au 8 juin

2e édition du festival des T’RIEN terrasse de L’Entrepôt, gratuit Les Innocents 21h, Entrepôt, 25€ / 20€ Samedi 8 juin Moon – Des miettes d’histoires enchantées. 11h, concert jeune public, bibliothèque, gratuit Paul Roman Brunch musical, 12h30, terrasse de L’Entrepôt, gratuit Partie à Trois : Buridane + Liz Van Deuq + Hildebrandt. 14h, Théâtre de verdure, 12€ / 8€. Pochette Surprise D’anniversaire 15h30, Terrasse de l’Entrepôt, gratuit Volo 18h, Théâtre de verdure 12€ / 8€ Sammy Decoster 19h30, Apéro-concert, Terrasse de l’Entrepôt, gratuit Carte blanche à Oldelaf 21h, Entrepôt, 25€ / 20€ Dani Terreur 23h, terrasse de L’Entrepôt, gratuit

Le festival Le Haillan chanté fête ses 10 ans du 4 au 8 juin à L’Entrepôt du Haillan, 10 ans de chansons, d’alchimie tranquille entre une ville et une asso militante, d’une programmation courageuse, éclectique et curieuse. Pour souffler ses bougies, L’Entrepôt et Bordeaux Chanson ont concocté une programmation exceptionnelle, avec une vingtaine d’artistes qui se produiront sur scène. Rendez-vous à L’Entrepôt, au Théâtre de verdure ou en terrasse pour les apéros-chansons gratuits ! Au programme :

Mardi 4 juin Barthab + les élèves de l’école de musique. 20h, Entrepôt, 12€ / 8€ Mercredi 5 juin Alexis HK & Cyril Mokaiesh « Droit dans les yeux ». 20h30, Entrepôt, 25€ / 20€ Jeudi 6 juin Thomas Fersen 20h30, Entrepôt, 25€ / 20€ Vendredi 7 juin Liz Van Deuq 19h, apéro-concert,

Infos & réservations L’entrepôt Théâtre De Verdure, 13 rue Georges Clemenceau 33185 Le Haillan ; 05 56 28 71 06 ; lentrepot-lehaillan.fr - Fnac et points de vente habituels - www.bordeaux-chanson.org et sur la page Facebook de L’Entrepôt. Les concerts prévus au Théâtre de Verdure seront rapatriés à L’Entrepôt (situé juste à côté) en cas de pluie. Les tarifs réduits s’appliquent sur justificatifs aux : chômeurs, étudiants, bénéficiaires RSA, enfants de moins de 12 ans, groupes de plus de 10 personnes, titulaires de la carte d’invalidité 80 %, personnes retraitées de plus de 65 ans, titulaires du Pass’ Senior de la ville du Haillan, carte MEL/Musiques en Live, adhérents de l’association Bordeaux Chanson.

LOISIRS ET SOLIDARITÉ DES RETRAITÉS

Conférence : « Mettre les Sciences au cœur de notre réflexion citoyenne »

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde, M. Lavallée Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Les nouvelles de bordeaux @nvlbx nbso.fr Commission paritaire de presse : 0123 C 85932

8 • Les Nouvelles 23 mai 2019

L’association Loisirs et solidarité des retraités de Bordeaux organise sa prochaine rencontre sur le thème de « L’intelligence Artificielle » (I.A), le 29 mai à 14h30, salle CEUD au rez-de-chaussée de la Bourse du Travail (44 cours Aristide Briand à Bordeaux). Ivan Lavallée, professeur émérite en informatique et militant communiste viendra y parler de l’IA. De nombreuses questions se posent sur l’IA et nous interpellent. Cette rencontre devrait permettre d’avoir quelques réponses. Evelyne Brouzeng et Jean Louis Monzon (animateur avec Monique Escorne de la sensibilisation à l’informatique pour LSR33), co-animeront cette rencontre ouverte et accessible à toutes et tous.

Cette manifestation culturelle a pour objectif de créer du lien social entre les habitants du haut Floirac, du Bas Floirac et des villes environnantes : Cenon, Bassens, Bègles, Villenave d’Ornon et Bordeaux… Elle propose des rencontres autour de sujets sociétaux, écologiques, économiques et culturels avec la volonté d’engager un dialogue et un brassage social autour de valeurs d’égalité, de partage et de fraternité. Expositions, conférences gesticulées et concerts sont proposés tout au long de la journée. Au programme de cette édition 2019 : Conférences gesticulées : • Alexandre Chauvin - Ces opérateurs qui nous brouillent l’écoute. Commercial en téléphonie repenti, il vous fera voyager autour des techniques utilisées pour manipuler les esprits et qui l’ont conduit au burn out. • Intervention du collectif « Nous voulons des coquelicots » qui a lancé l’appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. • Jean Rolland Tartas, animateur scientifique passionné de robotique pédagogique nous propose sa conférence gesticulée T’es rien ou Terrien ? On reste citoyen ! ou le parcours d’un banlieusard vers la science au rythme du Rap de Keny Arkana. Exposition-rencontres littéraires autour de l’évolution : Comment voyez-vous le futur ? Exposition participative sous forme de jeu, où les participants sont amenés à imaginer le futur autour de thématiques proposées (éducation, justice, religion, démocratie…) Concerts de clôture de la journée Les Humeurs, chanteur, interprète et poète aux textes atypiques Melissmell, l’artiste française à la voix incroyable est investie dans ses textes, à travers lesquels elle vient

nous conter notre quotidien avec une petite lueur d’espoir… Il y a en elle une grande fragilité qui paradoxalement fait sa force. Derrière un air enfantin, c’est l’explosion, un Rock ample, mélodieux mais puissant comme venu des entrailles où l’on ressent bien la douleur sociale et politique mais aussi le don de soi. Une artiste à ne pas manquer ! Beltuner, quartet « expressionniste », au style libre et instinctif dépassant tous les genres, qualifié de jazz swingmusette-gypsy-pop-rock-tango Stands associatifs : • Apeis : association pour l’emploi, l’information et la solidarité. • Nous voulons des coquelicots • Ovale Citoyen • Machine à lire • Le Comptoir • ACTA Gironde • AGIR Autrement • Les maraudeurs • Réseau éducation sans frontières • Agaurep Prométhée Pour venir en transport en commun : Bus n°10 arrêt « Lafargue » ou bus n°28 arrêt « Parc municipal ». En voiture : Salle Lucie Aubrac, 35 rue Leo Lagrange, 33270 Floirac ; rocade sortie 23, direction Floirac Centre, premier rond-point à gauche après l’hôtel de ville, à côté de la piscine. Bar et restauration sur place. Pour acheter vos billets (tarif normal 10€ / tarif réduit 5€) : sur place ou sur www.helloasso.com, « festivaldes-t-rien-2019 ». Plus d’information sur : facebook.com/T.rien.Floirac youtube.com/watch?v=GUF4JTMsPQ


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