NORDIC MAGAZINE n°22

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AVEC LE SOUTIEN DE :

Pour sa première coupe du monde, Mickaël Philipot a bien failli marquer ses premiers points.

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Commune Ormont-Dessous

pour la suite. Je travaille dans la bonne direction. » En tout cas, tous auront pris un immense plaisir. Et côtoyer les stars de leur discipline dont ils suivent les exploits à la télévision depuis des années, leur a donné des idées. « Voir le relais masculin français ou les sourires des Norvégiennes sur le podium, ça donne envie d’y goûter aussi », dit, avec gourmandise, la Vosgienne Delphine Claudel qui a retrouvé, mi-janvier, la coupe du monde lors des sprints de Toblach, en Italie. « On a envie d’être à leur place, même si on sait qu’il reste encore beaucoup de travail », confirme Flora Dolci. Quelle que soit la suite de leur carrière, La Clusaz restera à jamais la première fois de cette génération, celle que l'on n’oublie pas. Dix ans plus tôt, au même endroit, Maurice Manificat a lui aussi goûté à l'ivresse des sommets au pied des Aravis. « Je les invite à prendre cette première étape comme une expérience et non un but en soi. Il faut de la persévérance pour construire sa carrière, année après année. Notre sport nécessite de la maturité. S’ils s’impliquent dans le temps, ils peuvent aller loin ». |

ARISTIDE BÈGUE : « LE MÉTIER RESTE LE MÊME SUR LA PISTE » Victorieux en décembre de la poursuite de Val Ridanna en IBU Cup, le biathlète Aristide Bègue a vécu sa première sélection en coupe du monde lors de l’étape de Nove Mesto, en République Tchèque. C'était le même week-end que La Clusaz. Sans complexe, il livre : « Je n’avais rien à prouver. J’ai essayé de rester dans ma routine, en faisant abstraction de l’ambiance, de la foule nombreuse. Le métier reste le même sur la piste. Quand je me suis installé entre Schempp et Bjoerndalen à l’entraînement, j’ai quand même senti que je changeais de monde. C’était 100 % plaisir ». Le Pyrénéen a partagé sa chambre avec Martin Fourcade et se souvient des paroles du maître de la discipline, la veille du départ : « C’est simple. Tu tires à dix, c’est bien. Neuf, c’est moyen, huit ou au-dessous, c’est nul ». Finalement 62e à l’arrivée du sprint avec un 8/10, il rate sa première poursuite d’une petite seconde. « Je n’ai aucun regret même si j’aurais pu être plus performant. »

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