Techni.Cités#282
avril 2015
Techni.cités mensuel édité par Territorial SAS au capital de 1 259 907 euros Siège social : 17 rue d’Uzès, 75108 Paris Cedex 02 Bureaux : 58 cours Becquart-Castelbon, 38500 Voiron RCS PARIS : 404 926 958. N° SIRET : 404 926 958 00020 | Code APE : 5813Z N° TVA intracommunautaire : FR 28 404 926 958 Site internet : www.technicites.fr | e-mail : info@territorial.fr Principal actionnaire : Info Services Holding Président - Directeur de la publication : Christophe Czajka. Directrice générale : Véronique Billaud. Éditeur : Laurent Boidi
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édito Par Noélie Coudurier, rédactrice en chef techni.cités
COMITÉ D’ORIENTATION BARDET Christian, ingénieur principal, secrétaire général de l’ATTF. BELLIOT Marcel, président AdP Villes en développement, BOUCHE Christian, technicien principal de première classe. CERCLET Patrick, ingénieur principal, responsable communication de l’ATTF, FAVENNEC Florent, ingénieur principal, DST. GALLETY Jean-Claude, direction Territoires et Ville, Cerema. GRAINDORGE Joël, ingénieur en chef, DGST. HERON Jean-Marie, DST, président de l’AAP. KOMPANY Soraya, architecte-urbaniste, ministère des Solidarités. LEGRAND Christian, ingénieur en chef, professeur associé, université de Lyon III. LE PORT Fabien, technicien principal de première classe, président de l’ATTF. LESERVOISIER Bernard, chef de projet normalisation, Afnor. MAINPIN Claude, ingénieur principal. MARTIN Caroline, rédactrice en chef, Irstea. MARTIN-GENIER Patrick, rapporteur public, TA de Paris, MILTGEN Luc, ingénieur et consultant. MUNSCH Joël, administrateur territorial, DGA. ORSONI Florent, directeur du centre de design et d’innovation Ville durable, école de design Nantes Atlantique. SALAMON Joseph, ingénieur en chef. STEPHANT Jean‑Paul, ingénieur principal, directeur adjoint.
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Il aura fallu s’armer de patience pour qu’éclosent de nouvelles discussions autour de la protection de la nature. La dernière loi en la matière – mais également la première du genre – datait de 1976, et ne traduisait plus la réalité d’objectifs et de moyens. Après plusieurs mois d’incubation, le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a pris vie les jours passés, l’Assemblée nationale adoptant en première lecture le texte aux 73 articles (1). Dans l’ensemble, cette première avancée parlementaire a été saluée : l’évolution de l’opinion publique et la succession de textes « satellites » (2) intimaient au politique d’agir. Plusieurs chapitres seront à scruter lors du passage prochain devant le Sénat, comme notamment l’interdiction des produits phytosanitaires dans les espaces verts publics au 1er janvier 2016, la réorganisation de la politique de l’eau ou encore la réalisation d’une cartographie de l’aléa d’érosion côtière.
Grandes ambitions, petits moyens ?
(1) Le projet de loi a été voté en première lecture par les députés le 24 mars dernier. (2) Directive-cadre sur l’eau de 2000, directivecadre stratégie pour le milieu marin, lois Grenelle de 2009 et 2010, etc. (3) Agence des aires marines protégées, Parcs nationaux de France, Atelier technique des espaces naturels et Office national de l’eau et des milieux aquatiques. (4) Le rapport de mission de préfiguration de l’Agence remis en 2013 préconisait qu’à son budget initial s’ajoutent « quelque 200 millions d’euros de crédits d’intervention ».
Surtout, difficile de passer à côté de la création de l’Agence française de la biodiversité, pilier de ce projet de loi. Établissement public construit à partir de la fusion de quatre organismes (3), l’Agence pourra compter sur 1 200 agents et un budget prévisionnel de 221 millions d’euros. Trop peu au regard des ambitions diront certains élus, qui espéraient notamment que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et l’Office national des forêts rejoignent les rangs. « Pour que l’agence marche solidement sur deux jambes, son champ d’intervention doit couvrir la biodiversité aquatique et terrestre de façon équilibrée », a regretté Geneviève Gaillard, rapporteur du projet de loi. De son périmètre dépend aussi son budget. Et donc la qualité des services attendus. Positionnée comme un centre « ressource », capable d’apporter à la fois appui méthodologique et soutien financier, l’Agence devra tout à la fois ménager les dispositions législatives avec les attentes de terrain. Nombreuses sont les collectivités et agences locales (de la biodiversité, de l’environnement, etc.) qui s’impatientent à l’idée de cette nouvelle collaboration. À l’image de ce qu’est en mesure d’assurer l’Ademe en matière de maîtrise de l’énergie. Pas sûr que ses moyens le lui permettent (4). Tout ceci devrait s’éclaircir rapidement, si l’on veut que l’Agence pour la biodiversité débute ses travaux au 1er janvier 2016.