BIBOOK WINTER 2014/2015

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LA NOUVELLE INTENSITÉ



EDITO Cet hiver, optez pour l’optimisme!

O

ui ma p’tite dame, l’hiver est là, le froid s’est installé et les journées se font plus courtes. Est-ce une raison pour tirer la tronche? Que nenni! En effet, nous nous apprêtons à traverser la période la plus festive de l’année, auréolée de fêtes en famille et entre amis, de repas délicieusement gargantuesques et d’innombrables surprises sous le sapin. Car oui ma p’tite dame, jamais dans l’histoire le citoyen lambda n’a eu accès à autant d’idées de cadeaux ainsi qu’à autant de mets en tout genre. De quoi surprendre son prochain, tant sous les épines que dans l’assiette. Puis c’est aussi la saison des bonnes résolutions. Alors en 2015, innovons! Car oser, déranger, être différent, imposer son style et ses idées, telle est la recette du succès. Une voie choisie par les génies du monde entier, qui a donné naissance à des marques aujourd’hui incontournables. Car l’innovation, qu’elle concerne les arts, la science, les nouvelles technologies, les affaires ou encore la culture, a depuis toujours été le facteur de progrès au cœur de toute société. Elle constitue le moteur indispensable à l’évolution et à la croissance, pour, au final, plus de bien-être. Et innover, c’est avant tout le fruit d’un état d’esprit, qui exige de faire fi de toute peur, de surmonter échecs et risques. Une bonne dose de courage et de créativité qui, au final, finit toujours par avoir des retombées positives sur la société. A méditer ma p’tite dame! Bonne lecture, excellentes fêtes de fin d’année et vive 2015!


NOTRE FOLIE EST MÛREMENT RÉFLÉCHIE. Certains considèrent que c’est de la folie de créer une voiture délivrant jusqu’à 550 cv. Mais pour nous, cette débauche de puissance se justifie par le plaisir et l’exaltation intenses qu’elle procure. Et nous n’oublions jamais l’importance de la maîtriser à la perfection. Avec ses technologies avancées comme le répartiteur de couple et le différentiel électronique actif, la F-TYPE assure un contrôle précis de la puissance et de la trajectoire. Car une puissance absolue implique de grandes responsabilités. La F-TYPE Coupé est déjà disponible à partir de € 66.250*. JAGUAR.BE

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SOMMAIRE

GATROnomy

ARTS

ULTIMATE

DESIGN

MODE

ESCAPE

HEALTH

EVENT

HOTEL

p.11

p.35

p.83

p.55

p.97

p.131

p.121

p.139

p.151

MAISON D'EDITION

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The News & Modern Editions 1345 chaussée de Waterloo 1180 Uccle T +32 (0)2 374 67 44 info@nmeditions.com

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L'Autre Grain Laser cut

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GASTRONOMY


“ Ici l’on s’enquière des goûts et, presque, des couleurs préférés de chacun... ”


La convivialité épicurienne par excellence PAR Christophe Hardiques t


La convivialité épicurienne par excellence Chez Bon Bon, l’équilibre d’une assiette simple et personnifiée, n’est pas une vaine intention ; Christophe Hardiquest maîtrise parfaitement en ce sens l’art du bien recevoir les gastronomes.

I

ci l’on s’enquière des goûts et, presque, des couleurs préférés de chacun et l’on va même jusqu’à lui demander s’il a d’éventuelles allergies. Et ce n’est qu’un début ; la personnalisation de l’assiette, pour chaque gourmet, incarne alors le luxe par excellence. Ainsi, la simple réservation téléphonique se fait déjà témoin de cette hospitalité exclusive. Demeure de charme et de passion, la nouvelle maison de bouche de Christophe Hardiquest est ainsi devenue, en moins de quatre ans, l’adresse la plus plébiscitée des épicuriens. Reconnaissances en tous genres et en tous sens, cette enseigne représente aujourd’hui, avec ses deux macarons et le titre de Maître Cuisinier de Belgique de son chef-propriétaire, la table la plus en vue de la capitale. Expérience unique en son genre, c’est dès l’entrée dans cet antre gourmand que l’on découvre un long comptoir-cuisine derrière lequel s’active une brigade menée de main de maître par Christophe Hardiquest. Aux gestes des uns et des autres, le maître des lieux n’hésite jamais à terminer une garniture ou à simplement s’inquiéter du confort de tout un chacun. Ca et là on le verra, tout au long du service, faire des allez-retours entre son piano et la salle. Il y va de son sens de l’hospitalité et de l’humilité comme de celui de la perfection qu’il tient à apporter à son travail. Chez Bon Bon, le luxe s’attarde davantage à magnifier les produits les plus simples. Une simplicité que l’on retrouve, par exemple, dans une préparation de Haddock aux chicons mis en musique d’une façon si personnalisée que le plat, au final, se transforme en composition extraordinaire. Il en est de même avec des produits

plus insolites tels ce paleron de Black Angus (épaule de bœuf) avec son originale déclinaison de maïs ou cette seiche marinée au safran et servie avec son exquise sauce choron. Les classiques, parmi les produits les plus nobles, ne sont pourtant pas laissés en reste et permettent de se souvenir longtemps encore de ce délicat petit bijoux de St Jacques. Inutile de préciser que le superbe grand plateau de fromage comme la carte des vins, brillamment orchestrés par le notoire sommelier qu’est Michel De Muynck, se mettent à leur tour au diapason du talent incommensurable du chef. En bouquet final, impossible de faire l’impasse sur un dessert lui aussi mémorable qu’est la glace au fruit de la passion et au yuzu, accompagnée d’une meringue au sésame noir. Et que dire, sinon saliver à nouveau à l’évocation de ce petit lait de poule au jasmin délicatement servi dans sa coquille d’ œuf ? Chez Bon Bon, œuvre décidément, un grand cuisinier à la hauteur de sa renommée, de ses récompenses et de tout espoir de félicité gourmande qu’aura le gourmet en franchissant le seuil de cette magnifique enseigne.

Avenue de Tervueren 453, 1150 Bruxelles 02 346 66 15 www.bon-bon.be


« Le Bon-bon, deux syllabes qui résument une approche unique et gour mande de la gastronomie. »


« Bon-Bon, le nouveau sommet de la gastronomie belge, une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. »


La convivialité épicurienne par excellence « Reconnaissances en tous genres et en tous sens, cette enseigne représente aujourd’hui, avec ses deux macarons et le titre de Maître Cuisinier de Belgique de son chef-propriétaire, la table la plus en vue de la capitale. »

Christophe 39 Maxence 23

Pier re 32 Catherine 34

Kaneda 33

Jonathan 26

Noë 21

Gillian 26

Charles 19

Michel 54

Quentin 28 Diego 24

Sophie 44

Michaël 28 Daniele 33

Urbain 38

Adrien 26 Kevin 26

Sebath 23

Laure 31 GASTRONOMY / ARTS / ULTIMATE / DESIGN / MODE / ESCAPE / HEALTH / EVENT / HOTEL

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l’amitié au service de la qualité PAR Nicolas Soreil et Florian Delhomme


L’Autre Grain

Ouvert en Juillet 2014, le restaurant l ‘Autre Grain a déjà forgé sa place dans le microcosme gastronomique Bruxellois

S

itue au sein du quartier anime de Flagey a Ixelles, l’Autre Grain a repris l’enseigne d’un restaurant bien connu; pari réussi. La carte propose chaque mois des menus différents et varies. Qualité ,originalité, inventivité sont les caractéristiques des plats concoctés par les 2 jeunes Chefs; leur cuisine parle aux yeux, stimule les narines, émoustille les papilles. Les Chefs respectent les saisons et et les saveurs des aliments. Et puis les écouter parler avec passion de leur cuisine est un vrai plaisir. L’autre Grain c’est une belle réunion, de belles rencontres qui ont abouti à notre philosophie. C’est une mosaïque d’envies, d’expériences, de personnalités et de passions différentes qui ont donnés vie à ce cocon de bois situé non loin la place Flagey . On y vient comme on est, pour passer un moment sans prétention. On vient y trouver de l’honnêteté dans l’échange et dans l’assiette. L’ADN commun est la spontanéité, que ce soit en salle ou en cuisine. C’est ce qui fait tomber les masques et les limites. Tout devient limpide et coule de source. On essaye, on s’amuse, on respecte et on ne brûle pas les étapes. C’est un élément très important pour un resto qui vient tout juste d’ouvrir ses portes. En cuisine, le duo est marqué par deux personnalités différentes

mais efficacement complémentaires. Esprit nordique et méditerranéen font parfaitement bon ménage dans une philosophie qui est propre à la maison. On travaille beaucoup avec les producteurs belges et français responsables qui nous fournissent le meilleur d’eux-mêmes et il ne nous reste plus qu’à effacer face aux produits. Car quand on connaît son histoire, l’inspiration, les saveurs, les couleurs et la précision deviennent naturelles. Nous nous “imposons”. Les assiettes sont dressées au feeling, en instantané. Elles évoluent de jour en jour selon les humeurs. C’est l’avantage d’avoir une cuisine ouverte. Une observation réciproque s’opère avec les clients et y être à l’écoute est un outil précieux. La saison, quant à elle, fournit la palette de couleurs et de saveurs optimales selon nous. Nous la respectons. En conclusion : L’autre Grain, c’est l’amitié au service de la qualité.

Chaussée de Vleurgat 9, 1050 Ixelless 02 648 88 60 www.lautreg rain.be

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En bordure de Forêt de Soignes, il est un lieu épicurien cultivant à mer veille jeunes pousses et talents culinaires, art de recevoir et empathie notoire. Ce lieu est celui qu’orchestre le chef emblématique Pascal Devalkeneer qui, pour nous, a accepté de lever le rideau sur ses discrètes coulisses et ses efficaces collaborateurs.

S

i aujourd’hui, il n’est plus rare d’avoir accès à l’antre gourmand d’un brillant chef de cuisine, il est nettement plus singulier de pouvoir rencontrer ces hommes et ces femmes qui « font » d’une enseigne de restauration, une véritable grande maison de bouche. Une de ces maisons où l’art du savoir-faire gastronomique convole en justes noces avec l’art de recevoir ; où la passion du produit et de l’assiette rivalise avec le sens pointu de l’hospitalité. L’accès à la parole du personnel est donc peu courant. La curiosité, l’intérêt pour ces métiers de l’ombre l’est, en général, tout autant. Et pourtant, la passion de l’excellence anime au même titre ces gens de maison dont les métiers sont rarement autant valorisés que ceux des brigades de cuisine, des producteurs de terroir ou des sommeliers reconnus. Des personnes et des personnalités œuvrant, à leur tour mais en toute discrétion, aux belles destinées gourmandes de tout convive venant s’attabler en si haut lieu. Ici, au Chalet de la Forêt, c’est le chefpropriétaire, Pascal Devalkeneer, qui nous invite à nous entretenir avec son personnel. Une belle occasion de découvrir comment, ici, tout est mis en œuvre pour que le client vive un réel moment d’exception. Un décor planté en superbe environnement forestier

Le Chalet de la Forêt, est de ces enseignes emblématiques où, tant côté cour que côté jardin, côté cuisine que côté salle, l’excellence est de chaque instant. Une excellence déclinée au fil d’un service, d’une saison ou du temps tout simplement pour, immanquablement, composer une partition magistrale. Totalement au diapason, le décor imaginé au cœur de ce bel environnement forestier, offre au regard, non seulement une nature extérieure magnifique mais aussi un cadre intérieur raffiné. Récemment rénové par des architectes d’intérieur fort bien avisés, ce cadre plait tout autant aux clients qu’au personnel qui n’hésite pas à signaler combien il est, lui aussi, privilégié de travailler en tel environnement. Les interprètes d’une partition magistrale Ici, dès les petites heures du matin, côté cour, ce sont les premières livraisons qui sont réceptionnées. Là, côté jardin ou plutôt potager, l’on s’empresse d’aller cueillir toutes les herbes fraîches qui vont servir aux préparations. A l’intérieur, alors que l’on s’active en cuisine, côté salle, Victoria assiste le maître d’hôtel dans l’orchestration d ‘un ballet animé. Bientôt elle accueillera les premiers convives. Chacun vaque à ses occupations avec méticulosité. Les couverts sont lustrés, les verres vérifiés, les nappes une dernière fois repassées et les fleurs fraîches sont joliment agencées dans leur vase. L’ambiance est à l’efficacité mais aussi à la cordialité comme à l’amitié. Et parfois, l’étincelle de la passion s’éclipse de la cuisine et vient s’immiscer au sein du personnel. Ce fût ainsi le cas pour Faycal et AnneFrançoise qui se sont rencontrés au Chalet de la Forêt, il y a huit ans et qui, aujourd’hui mariés, travaillent toujours ensemble dans cette belle maison qui a vu naître leur passion.


LA BELLE VIE

AU CHALET DE LA FORET PAR PASCAL DEVALKENEER

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La belle vie au Chalet de la Forêt

Le Chalet de la Forêt

en 3 portraits

Faycal (34 ans)

V

enant du Maroc, l’école hôtelière je l’ai faite à Marrakech avant de partir en stage dans un grand hôtel, l’Hôtel Impérial à Marrakech puis dans un restaurant de luxe. Ensuite, j’ai quitté le Maroc pour aller travailler « Chez Odette », le restaurant initial à Williers en Ardennes françaises. Après cela, j’ai postulé pour entrer au Chalet de la Forêt et cela fait aujourd’hui huit ans que j’y suis. J’avoue avoir connu une très bonne évolution de mon travail qui m’a amené à être commis, puis demi chef de rang et enfin responsable de la salle en tant que chef de rang. Je dois faire « marcher » les plats, avoir l’œil à tout entre tous mes collègues ce qui me donne parfois l’impression d’être un ballon de football. Je trouve que c’est un poste important car il faut veiller à ce que tout soit parfait et du niveau de l’attente des gens qui viennent ici. Sur le plan humain, j’ai pu faire de vraies belles rencontres avec les clients dont certains sont très sympathiques avec moi et puis personnellement, il y a eu ma rencontre avec Anne-François, il y a huit ans. Elle est aujourd’hui mon épouse et nous avons toujours beaucoup de plaisir à travailler ensemble dans cette très belle maison qu’est le Chalet de la Forêt.

Victoria (24 ans)

J

e suis venue faire un stage au Chalet de la Forêt lorsque j’avais 15 ans. A l’époque, je suivais des cours à l’Ecole Hôtelière du Céria mais la restauration ne me plaisait pas plus que cela. Je me suis alors dirigée vers d’autres secteurs mais, pour finir, c’est tout de même le Chalet de la Forêt qui m’a fait revenir à la restauration. Il faut dire que ce n’est pas le travail dans n’importe quel restaurant qui m’intéresse aujourd’hui mais bien ce travail-ci, dans cette belle maison en particulier. J’y aime tout, de la cuisine du chef, bien sûr, au cadre raffiné et à l’environnement qui sont exceptionnels. Mon travail consiste à seconder le maître d’hôtel, à accueillir au mieux les clients dont les habitués apprécient que je les appelle par leur nom et je suis même, parfois, porte-parole de l’équipe. Nous sommes 10 heures par jours ensemble à vivre la pression des services, alors il est parfois bon qu’une oreille attentive soit à l’écoute des uns et des autres. A mon âge, j’ai beaucoup de chance que le chef m’ait confié ce poste qui n’est pas routinier, à travers lequel je ne m’ennuie jamais et qui m’offre un éventail d’actions très valorisantes.


Fred (39 ans)

C

ela fait treize ans que je travaille en cuisines au Chalet de la Forêt. C’est un travail dans un contexte culinaire de haut niveau qui, pour moi, est du même niveau qu’un travail universitaire. Tout est ici très pointu, très précis et bien sûr extrêmement qualitatif. J’apprécie beaucoup mon travail car il est très varié. Ainsi, au Chalet je suis responsable du garde-manger et j’y coordonne les entrées. Parallèlement, je m’occupe aussi des événements à l’extérieur comme, notamment Dinner in the Sky ou Culinaria. C’est aussi un travail de collaboration entre le chef Pascal mais aussi Kasper Kurdal et moi-même. Il y a beaucoup de recherches et je dois dire que je suis de plus en plus indépendant. Enfin, j’ai personnellement un autre grand avantage à travailler ici car pour moi qui ai deux enfants, ce sont les horaires. Je commence tôt le matin, à 6 h et je termine à 16 h, cela me permet d’avoir une vie de famille. D’un autre côté, outre les événements extérieurs en Belgique, il m’arrive d’accompagner le chef Pascal Devalkeneer à l’étranger, comme par exemple en croisière. Il faut dire que ce n’est pas partout que l’on peut avoir ce genre d’opportunité.

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la belgitude épicurienne d’Antoine Pinto PAR ANTOINE PINTO


A

ujourd’hui en Belgique, s’il est de nombreux cuisiniers affichant leur belgitude à chaque coin de menu, il est à Bruxelles, une enseigne contemporaine interprétant la partition épicurienne la plus singulièrement nationale qui soit, le Belga Queen.

Reine d’une cuisine résolument dédiée aux ingrédients d’ici ou d’ailleurs mais toujours produits par des belges installés juste à côté dans l’Hexagone voisin ou bien plus loin, cette enseigne emblématique est animée par le véritable homme-orchestre qu’est son propriétaire, le très créatif designerrestaurateur, Antoine Pinto. Rencontre entre Bruxelles et Lisbonne, le grand nord d’ici ou celui de Sibérie, à la recherche du temps gagné en y dénichant le produit labellisé belgo-belge. En pistant les producteurs belges aux quatre coins du monde, vous gagnez un temps précieux en composant votre carte de restaurant exclusivement de produits belges ou fabriqués par des belges à l’étranger. La « belgitude » est-elle donc l’ADN du Belga Queen ? A « belgitude », mode ou concept tendance, je préfère parler de la mise en avant de nos plus belles productions belges, ce que nous proposons au Belga Queen depuis bien plus longtemps, justement, que la mode de tout ce qui touche au « terroir ». La cuisine du Belga Queen a toujours été basée sur ce que les producteurs belges créent ici ou dans un autre pays s’ils s’y sont exilés pour y trouver un meilleur terrain de production. Ainsi, vous pouvez aussi bien y boire un vin produit en France par un belge qu’une bière brassée en Belgique ou encore y découvrir le saumon massé à la Rodenbach ou y déguster un caviar produit par un belge installé, pour les besoins de qualité de sa production, en Sibérie. C’est en cela que s’identifie, depuis ses origines, le Belga Queen et c’est aussi en cela que je défends et valorise les producteurs belges. En matière de produits, quels sont vos coups de cœur les plus récents, vos conseils les plus pertinents ? Sans hésitation, je vous donne ici la recette de l’une de mes préparations préférées, le saumon massé à la Rodenbach. C’est un plat que j’ai créé, que j’ai mis à la carte du restaurant et que j’ai réalisé aussi chez moi. Partout, il rencontre toujours un grand succès. En coups de cœur plus récents, je dois vous parler du caviar que j’ai découvert aux frontières périphériques de la Russie. Un producteur belge y élève de façon naturelle dans un environnement ouvert, de beaux esturgeons et j’ai eu la chance de pouvoir aller découvrir ses élevages donnant un caviar de grande qualité. Notre fournisseur « Imperial Heritage Caviar » est donc une maison de caviar belge qui est active dans toute l’Europe et notre sélection se porte sur un caviar d’esturgeon sibérien ou russe mais aussi sur les fameux Ascipenser transmontanus et l’Ascipenser huso huso du fameux caviar Beluga. Et, au fait, saviez-vous que notre caviar est dégusté, non seulement dans de nombreux restaurants gastronomiques à travers le monde mais aussi dans le fameux train le « Simplon Orient Express » ? Nous avons aussi nos propres huîtres élevées en Normandie. Dégorgées dans des bassins d’eau de mer mélangée à de l’eau de pluie, elles sont très charnues et ont un goût plus doux, moins agressif, que j’apprécie par-dessus tout.

Il y a aussi la Vodka Black Queen qui est produite par une jeune société à Waterloo et qui a la particularité d’être très foncée, quasi noire mais composée uniquement de colorants naturels, ce qui est unique au monde dans ce secteur. Elle est une création de la famille Graviluk qui est originaire de Russie mais qui est installée en Belgique depuis longtemps. Avec ses saveurs naturelles et douces elle plaît beaucoup à un public féminin et se présente dans un packaging très luxueux enfermant une carafe logée dans un écrin en cuir ou en bois laqué noir. Parallèlement, nous proposons la Vodka Obey qui est la première vodka belge créé, il y a deux ans, et n’étant autre que le fruit d’une heureuse collaboration entre des russes et le belge, Pieter-Jan Frooninckx qui est installé dans le Brabant Flamand. D’origines portugaises, vous êtes néanmoins un grand défenseur du produit belge. Tentez-vous ainsi de palier à un certain manque de chauvinisme belge ? Les producteurs belges ne savent pas trop comment faire pour se faire connaître. Il y a un manque de label en Belgique contrairement à la France où il y en a de nombreux et où il y a aussi la labellisation du métier qu’est la fameuse reconnaissance des MOF (Meilleurs Ouvriers de France). Aussi, je tente toujours de trouver des nouveautés, des produits et producteurs d’ici qui innovent en travaillant correctement. Il me paraît essentiel d’aider les producteurs qui font de bons produits. J’estime que l’on devrait d’ailleurs s’attacher à vendre davantage la qualité belge. Il nous faut toujours mettre en avant l’excellence de nos produits et ce n’est pas mes origines portugaises qui me freineront en ce sens. D’ailleurs, j’ai toujours eu la même idée en vivant en Belgique que ce soit à Liège, Gand, Anvers ou ici à Bruxelles en 1984 puis en créant le Belga Queen dans cet esprit en 2002. Entre vos voyages de prospection et votre bureau d’architecture et de design, quels sont vos projets pour 2015 ? Au Portugal, je créerai la décoration d’un nouveau restaurant à Lisbonne et celle d’un nouveau chai d’une propriété vinicole très haut de gamme dans le Douro. Dans le Hainaut, j’ai imaginé la décoration du nouveau Chai de Raymond Leroy et sa fameuse cuvée Rufus (crémant de Belgique). Enfin, mais aussi entre autres, à Bruxelles, à côté de la Bourse, quartier du centre ville en pleine expansion où je pense qu’il faut être aujourd’hui, je viens de créer le Café Ponti Corner. Un espace accueillant à l’image des cafés du sud où l’on vient se poser pour déguster un vrai bon café, un apéro, un lunch, une pâtisserie « home made », un sandwiche-barquette comme on les faisait avant à Bruxelles. Tout cela à déguster dans un cadre vintage aux meubles et à la décoration personnalisés. En attendant, les fêtes de fin d’année y seront aussi des plus réjouissantes puisque nous y installerons un luxueux comptoir où l’on pourra venir s’asseoir en terrasse (chauffée) et déguster des huîtres et caricoles, du champagne, un vin chaud. De quoi fixer, en cette fin d’année, un nouveau rendez-vous à tous les amateurs d’esprit vintage, de produits festifs et d’ambiance de fête originale et qualitative. La vraie belgitude en fête, en somme !

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PINTO & CO

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Saumon ■ 1kg de saumon avec peau désarêté​ ■ 500gr de gros sel ■ 50gr de sucre ■ 1 c. à s. d’anis étoilé ■ 1 c. à s. de clous de girofle ■ 1 c. à s. de graines de coriandre ■ 1 c. à s. de graines de fenouil ■ 1 c. à s. de baies de genévrier ■ 1 c. à s. de gingembre en poudre ■ Persil plat ■ 1 botte de coriandre ■ 1 botte d’aneth ■ 10cl de Rodenbach ■ Mélange de 4 poivres SAUCE ■ 1 jaune d’œuf ​■ 1 œuf entier​ ■ 1 c. à s. de miel ■ 1 c. à s. de moutarde ■ 150ml de Rodenbach ■ Huile de soja​ ■ Aneth ■ Sel et poivre du moulin BLINIS ■ 150gr de farine de Froment ■ 130gr de Farine de Sarasin ■ 5 œufs entiers​​​ ​■ 750ml de lait entier ■ 35gr de levure fraîche ■ 3 c. à s. de cannelle​ ■ Sel

Saumon massé à la Rodenbach Saumon Étaler le saumon peau vers le bas dans un plat profond, recouvrir du mélange de gros sel et de sucre. Laisser reposer 24h au frais. Laver ensuite le saumon à l’eau froide et le sécher soigneusement. Mélanger les épices et la bière de manière à obtenir une consistance homogène et masser le saumon avec la préparation ainsi obtenue. Tapisser ensuite le saumon du mélange de manière à former une croûte. Laisser reposer 48h au frais. Rincer le saumon, le sécher soigneusement et le découper en fines tranches avant de le servir.

Sauce à la moutarde douce Mélanger le miel, la moutarde, les œufs, le sel et le poivre. Ajouter l’huile petit à petit en mince filet tout en fouettant la préparation. Quand

la sauce est montée délayer avec la Rodenbach, ajouter l’aneth et rectifier l’assaisonnement.

Blinis Délayer la levure dans 1 c. à s. d’eau tiède. Séparer les blancs des jaunes. Mélanger les farines, ajouter les jaunes d’œufs, la levure délayée et le lait. Bien mélanger et laisser reposer 1h à température ambiante en recouvrant le plat de papier film. Battre les blancs en neige avec une pincée de sel, incorporer délicatement les blancs à la préparation. Faire chauffer une poêle à crêpe légèrement huilée et déposer une cuillère à soupe de la préparation, faire dorer sur les deux faces et réserver au chaud avant de servir avec le saumon et la sauce.

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CORNER Le « Corner » s’est installé à quelques pas de la célèbre Brasserie Belga Queen. Au pied de la Bourse plus exactement, dans un bâtiment situé sur un site classé patrimoine de l’UNESCO, qui a reçu l’âme d’Antoine Pinto pour sa décoration et son concept. Une ambiance chaleureuse est créée grâce au lambris en bois, aux chaises et canapés en cuir Chesterfield ainsi qu’un magnifique comptoir en marbre, le tout surplombé de lustres décorés de tasses à café Ponti. Le café Ponti est une sélection des meilleurs grains de café « pur arabica » en provenance d’Amérique Latine, d’Asie et d’Afrique, torréfiés par un maître torréfacteur Belge, sélectionné par Antoine Pinto. Déjà distribué depuis plusieurs années dans grand nombre d’établissements Belge. Antoine Pinto et Jan Janssen ont ainsi eu l’envie de partager tout le concept de ces cafés avec tous les amateurs de café et autres gourmandises en créant le «Ponti Corner » dans ce lieu trendy et chic où l’on peut dès aujourd’hui déguster les meilleurs produits du terroir belge sous diverses variantes. Le Ponti Corner propose 3 variétés d’Arabica, le Pantera, Rêve d’Amérique et le Diamond ainsi que différentes boissons sur base de ces cafés tel que les Ice Puccino’s et Milk Based. Il présente également son propre thé « Pontea », jus de fruits frais, des smoothies et ses home-made thés glacés aux fruits frais mais aussi une sélection de bières, vins et champagnes. Plusieurs choix de formules breakfast y sont offertes, une large gamme de pâtisseries, une jolie déclinaison de Finger Food en version barquette (petit sandwich), pistolet et toast, mettant en avant nos produits belges tel que les crevettes grises, jambon de la Sûre, fromage de Herve ou encore le Meat & Bread (pistolet au filet pur snacké et crème à la moutarde de Gand) et enfin des salades et plats du jour pour les plus grandes faims. Un service Take Away est disponible proposant des boîtes gourmandes composées de barquettes et diverses pâtisseries maison idéale pour les réunions d’affaires. Du petit déjeuner, au déjeuner, tea time et apéro, même tardif, à tout moment, le Ponti Corner est l’endroit confortable et convivial où l’on a envie de passer du temps. Un endroit ouvert et aéré par son espace parfaitement pensé et puis surtout un nouveau temple du gout.

Henri Mausstraat 39-43 1000 Brussel / T. +32 2 502 88 42 / info@ponticorner.be / www.ponticorner.be

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Chez moi c’est chez vous! PAR Damien Gard


Chez moi c’est chez vous!

Damien Gard est un artiste et un photographe engagé. Il est aussi le fondateur de la galerie Macadam, installée depuis 2013 Place du Jeu de Balle, en plein cœur des Marolles.

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asser du statut d’artiste à celui de galeriste n’est pas courant, d’autant qu’il s’agit là de deux métiers totalement différents. Le premier vit à son propre rythme, taraudé par des éléments avant tout existentiels, le second est soumis par des impératifs économiques auxquels il doit se tenir, sous peine de devoir mettre la clé sous le paillasson. Mais le galeriste n’est pas qu’un vendeur d’art, il peut aussi être un excellent promoteur, aidant de jeunes créateurs à démarrer, puis à se faire connaître. Ceux-ci n’ont en général ni réseau ni fibre commerciale, deux éléments nécessaires pour tenter de s’imposer sur la scène artistique contemporaine. Et c’est cet esprit solidaire que Damien Gard a voulu insuffler à sa nouvelle galerie : « Je suis artiste depuis une petite dizaine d’années. J’ai donc côtoyé beaucoup de monde, j’ai eu la chance d’exposer en de nombreux endroits et de participer à quelques foires d’art contemporain, ce qui m’a permis de constater qu’il y a beaucoup de gens qui ont du talent, mais que généralement, ceux-ci ont du mal à promouvoir leur travail. Du coup, j’ai commencé à exposer des artistes dans mon atelier à SaintGilles. Mais celui-ci s’est rapidement révélé trop petit, ce qui m’a poussé à chercher un endroit plus propice à l’exposition d’œuvres. »

Les Marolles, volontairement Le choix de la Place du Jeu de Balle n’est pas anodin, même si, initialement, Damien Gard a trouvé ce qui allait devenir sa galerie un peu par hasard: « Début 2013, quand je suis arrivé sur le chantier de l’ancienne caserne des pompiers de la Place du Jeu de Balle, l’espace était peu attrayant et peu de gens croyaient au projet. Nous avons “humanisé” et agencé le local à notre goût, avec nos mains, notre expérience en matière d’agencement d’espace et notre cœur. La volonté du bois au sol était un impératif afin de rendre l’image de la galerie plus chaleureuse. En profitant des gigantesques baies vitrées, l’espace reste ouvert sur le monde extérieur et inonde de lumière les œuvres présentées. L’ouverture est un mot important chez Macadam! » Loin des lustres du Sablon, l’ouverture d’une galerie d’art contemporain sur la Place du Jeu de Balle en a fait sourire plus d’un. Des tableaux et sculptures de haut vol qui allaient côtoyer le « brol » débarqué par les brocanteurs et videurs de greniers de la Vossenplein… N’importe quoi! Damien Gard explique la raison de cette démarche pour le moins originale: « En m’installant sur la Place du Jeu de Balle, le but n’a pas été de créer une scission avec le côté populaire du quartier. Que du contraire. L’un de mes désirs est justement d’attirer un public qui ne venait plus dans les Marolles. Je suis persuadé que la place a vocation à créer une certaine mixité sociale. Et ça fonctionne bien vu le succès rencontré par la galerie depuis son ouverture!»

Macadam, kézako? Plus qu’une simple vitrine, Macadam est avant tout un projet, une vision de la société que Damien Gard souhaite promouvoir. Initialement, la galerie Macadam s’était donné pour objectif de mettre en valeur des artistes peu connus du grand public. Aujourd’hui des artistes confirmés viennent légitimer la jeune garde des premières heures. Des plasticiens proches de Damien Gard, mais également des nouveaux venus qui ont tapé dans l’œil du Franco-bruxellois. Le but étant de se faire une place dans un monde culturel ultra-compétitif, dans lequel bien souvent l’artiste lambda, s’il n’est pas épaulé, ne parvient pas à sortir de l’anonymat. La galerie Macadam n’est donc pas seulement un lieu d’exposition, mais aussi un lieu de promotion, visant à ce que le travail des artistes sélectionnés soit au final plébiscité. Les œuvres sont donc d’une part exposées, mais également défendues et promues, en Belgique comme à l’étranger, auprès du grand public, de foires ainsi que d’institutions culturelles. Mais Macadam va encore plus loin: « Notre but n’est pas d’être la meilleure galerie de Bruxelles. Macadam s’est par contre fixé une mission visant à promouvoir nos artistes, mais également à créer des projets avec eux, voire à les mécéner si nécessaire. Un artiste n’a pas une vie linéaire, il a donc besoin d’un soutien sur différents plans afin de l’aider à évoluer et à se faire un nom. »

Portes ouvertes! S’ajoute à cela une dimension d’accessibilité hors du commun. Si beaucoup hésiteront à entrer dans une galerie classique du Sablon, chez Macadam par contre, c’est portes ouvertes! « J’ai voulu ouvrir une galerie abordable “culturellement parlant” et accessible humainement, où toute personne qui rentre se sent la bienvenue. L’émotion et le partage sont les maîtres-mots. La maîtrise technique de l’artiste est primordiale. Quand le temps le permet, les portes de la galerie sont toujours ouvertes. Et c’est aussi pour cela que nous avons installé une bibliothèque récupérée du Bozar Shop, un canapé et une machine à café, à la disposition du visiteur, qu’il soit un client potentiel ou un habitant du quartier. Je veux faire entrer ici des gens qui n’ont pas l’habitude d’entrer dans une galerie, car je suis persuadé que l’art a encore un grand rôle socio-éducatif, dans le sens où une personne non-initiée à l’art peut le devenir en s’y intéressant. D’où la nécessité d’espaces ouverts à tous, comme l’est la galerie Macadam. »

macadamgallery.com 58 Place du Jeu de Balle, 1000 Bruxelles 02/502.53.61 - info@macadamgallery.com


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Macadam

Thomas

Devaux Comment définiriez-vous la galerie Macadam et son projet ? Par sa diversité, entre l’odeur du macadam encore chaud avec des influences de « street art » pour certains, jusqu’à des peintres et des photographes qui font référence aux grands peintres flamands. Une anecdote concernant votre relation à la galerie ou avec son directeur ? Damien Gard est tombé amoureux de mon travail sur une foire d’art contemporain en France. Il m’a d’abord acheté une photographie, puis m’a demandé si j’accepterais d’exposer et de rentrer dans sa galerie. Cette galerie joue-t-elle un rôle dans votre évolution/diffusion, ou sert-elle uniquement de vitrine physique sur Bruxelles ? Personnellement cette galerie me permet de travailler tout au long de l’année sur mes projets artistiques, sans devoir me soucier d’autres choses. Elle me rend libre et me permet de montrer mon travail dans des pays aux cultures différentes au travers des foires auxquelles la galerie participe régulièrement. Quelle relation entretenez-vous avec l'équipe de la galerie ? Très bonne, ici on n’est pas à l’usine, on prend le temps de construire des choses, des projets, c’est évidemment agréable, les gens sont sympathiques et compétents. Brièvement, Depuis quand êtes-vous artiste ? Qu’est-ce qui vous a fait commencer ? J’ai toujours créé des œuvres, depuis que je suis petit. J’ai toujours eu cette passion, en peinture d’abord, puis dans le cinéma expérimental ensuite, puis dans le collage et enfin dans la photographie. Je travaille sérieusement dans l’art depuis maintenant 5 ans environ et je vis exclusivement de mes ventes depuis 4 ans.

Pouvez-vous nous expliquer votre travail ? Mon travail joue des textures et s'articule sur la reconstruction et l'effacement des corps. Une de mes façons de travailler est de prendre de simples clichés de mannequins dans les défilés de mode ou des spectateurs dans des vernissages d'expositions d'art et de les utiliser comme matière première en les transformant grâce à des logiciels de retouches numériques, et ceci pour recomposer des images qui n’ont plus rien à voir avec l’image de base, et qui sont même à l’opposé car souvent proches de l’iconographie religieuse. D’où provient votre inspiration ? Des rencontres que j’ai faites, de mes réflexions, des images que j’aime découvrir dans des expositions. Comment définiriez-vous vos œuvres et les thèmes qui y sont rattachés ? Mes photographies ressemblent à des peintures, avec un travail sur des sujets comme le profane et le sacré. Qu’est-ce que l’art signifie pour vous ? C’est penser en volume. S’interroger en laissant des traces pour les autres. Que peut-on vous souhaiter dans le futur ? Que je continue à pouvoir en vivre et puisse encore voyager en rencontrant à chaque fois des personnes différentes et en vivant des situations enrichissantes. Si vous deviez citer un artiste qui vous a marqué, qui serait-ce ? David Lynch, parce qu’il a réussi aussi bien en cinéma, en peinture ou en musique, tout en nous faisant partager son univers étrange et riche. Un mot pour conclure ? Toujours suivre son instinct !


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Macadam

Emeric

Chantier Cette galerie joue-t-elle un rôle dans votre évolution/diffusion, ou sertelle uniquement de vitrine physique sur Bruxelles ? A mon sens, une galerie et un artiste doivent avancer ensemble pour évoluer correctement et mutuellement, et je pense que c’est ce que nous faisons avec Macadam.

connaît, qui font partie de nous ou de notre culture. Des choses auxquelles nous pouvons nous identifier ou qui nous racontent une histoire.

Quelle relation entretenez-vous avec l'équipe de la galerie ? Excellente ! Je n’y côtoie que des gens de qualité !

Comment avez-vous connu la galerie Macadam? Via une amie qui a parlé de mon travail à Damien Gard.

Brièvement,

Que vous a apporté la galerie Macadam ? Un premier pas.

Depuis quand êtes-vous artiste ? Qu’est-ce qui vous a fait commencer ? Je n’ai pas de dates en tête et je ne sais pas s’il en existe une précise. C’est simplement parti de l’envie de créer de belles choses et puis pourquoi pas glisser des messages dans ce que l’on fabrique… Pouvez-vous nous expliquer votre travail ? Je développe ma série “végétale” depuis plus de 6 ans, j’aime y donner plusieurs lectures possibles, autant dans la forme que dans le discours. Je travaille mes sculptures à l’échelle 1:1, la plupart du temps, en y ajoutant un univers miniature. Je leur donne une autre dimension physique où l’on perd de vue la forme globale. Puis dans le sens qu’elles peuvent prendre, certains me trouvent bien optimiste, quant à d’autres, ils me diront que je suis complètement dépressif ! J’aime cette dualité. Au final c’est le spectateur qui choisira ce qu’il souhaite voir en fonction de sa propre sensibilité. D’où provient votre inspiration ? Autour de moi, de l’actualité, de l’histoire,… Je cherche des thèmes et des sens qui pourraient être mon terrain de jeux. Comment définiriez-vous vos œuvres et les thèmes qui y sont rattachés ? Je choisis des objets qui font partie de notre quotidien, que l’on

Avez-vous d’autres activités en parallèle ? Oui, je suis model-maker. Je fabrique des objets ou décors pour la publicité photographique ainsi que de la décoration de luxe.

Qu’est-ce que l’art signifie pour vous ? Pour moi c’est cela l’art : s’approprier une technique qui va vous servir à vous exprimer, faire ressentir quelque chose ou transmettre une idée, que cela soit conscient ou non, que ce soit positif ou non. Tout ça avec comme seul point de départ une envie. Que peut-on vous souhaiter dans le futur ? Comme pour tout artiste, pouvoir vivre de mes œuvres. Si vous deviez citer un artiste qui vous a marqué, qui serait-ce ? J’ai une vraie admiration pour la maîtrise et la sensibilité de Ron Mueck, il arrive à perturber nos sens et à nous transmettre des émotions tout en nous faisant oublier sa performance technique. De nouveaux projets en vue ? Une longue liste d’idées à realiser pour pouvoir, je l’espère, continuer à étonner. Un mot pour conclure ? « Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le temps est court. » Charles Beaudelaire

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Macadam

Agnès

Baillon Cette galerie jouet-elle un rôle dans votre évolution/ diffusion, ou sertelle uniquement de vitrine physique sur Bruxelles ? Oui elle joue un rôle puisqu'elle me présente dans des foires internationales et qu'elle contribue à me faire connaître en Belgique et en Europe. Elle présente aussi mon travail dans la presse.

D’où provient votre inspiration? Mon inspiration me vient de ce que je vis tous les jours, de ce qui m'émeut, de faits de société, et une grande inspiration tirée de l'histoire de l'art.

Quelle relation entretenez-vous avec l'équipe de la galerie? Très bonne entente avec l'équipe et le fait que Damien soit luimême artiste favorise cela.

Comment avez-vous connu la galerie Macadam? J'ai connu la galerie par la mère du galeriste dans un premier temps qui a vu mon travail sur un Salon à Paris et qui m'a proposé de montrer mon travail à Damien Gard.

Vous imaginez-vous encore dans quelques années chez Macadam ? Oui j'espère continuer à travailler avec la galerie et c'est motivant d'être avec une équipe aussi enthousiaste. Brièvement, Depuis quand êtes-vous artiste ? Qu’est-ce qui vous a fait commencer ? Je suis artiste depuis que je suis toute petite, née dans un milieu artistique, cela m'est apparu comme une évidence et une nécessité vitale. Pouvez-vous nous expliquer votre travail ? Je créé des corps, je travaille sur l'humain, c'est ma façon de lutter contre la mort.

Comment définiriez-vous vos œuvres et les thèmes qui y sont rattachés ? Figuration poétique. Avez-vous d’autres activités en parallèle ? Oui, je suis professeur de sculpture et peinture aux ateliers Terre et Feu à Paris.

Que vous a apporté la galerie Macadam ? De la poésie dans la vie. Que peut on vous souhaiter pour l’avenir? Comme tous les artistes je pense, de la reconnaissance. Si vous deviez citer un artiste qui vous a marqué, qui serait-ce ? Ron Mueck. De nouveaux projets en vue ? Plein de projets avec Macadam dont une expo personnelle fin 2015 et une exposition au Musée Frissiras à Athènes en 2016. Un mot pour conclure ? Je souhaite un bel avenir à Macadam parce qu'elle le vaut bien !


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Macadam

Laurent Dierick Que un rôle dans votre évolution/diffusion, ou sert-elle uniquement de vitrine physique sur Bruxelles ? Elle est, d'une part, une magnifique vitrine, un écrin de choix, mais, d’un autre côté, Damien Gard fait tout ce qu'il peut et s'investit clairement dans la diffusion du travail de chaque artiste pour arriver à obtenir la meilleure visibilité possible. Il n'attend pas que ça arrive, il va chercher. Et souvent il trouve. Pouvez-vous nous expliquer votre travail ? La plupart du temps, je travaille à partir de matériaux images existants, essentiellement des affiches (publicitaires, cinématographiques,...) que je “vitriolle” pour les détourner dans un sens où elles me parlent... Par ce processus de destruction d'images de masse et universelles, j'entreprends un travail de reconstruction intime de moi-même, comme un carnet intime

personnel. J'aime l'idée de raconter des histoires. Comment définiriez-vous vos œuvres et les thèmes qui y sont rattachés ? C'est, pour l'instant, comme une sorte de cri. Non pas contre quelque chose, mais pour quelque chose. Mais je ne sais pas ni pour qui, ni pour quoi. C'est juste que je dois faire ce que je dois, exprimer ce que mes émotions internes me dictent en essayant d'être précis, concis, tout ça dans la spontanéité. Les thèmes que j'y aborde sont ceux qui me sont chers, ceux qui vont amener le spectateur dans un état à la fois imprécis et de certitude, pour le positionner dans un sentiment ambigu. Tous ces thèmes sont aussi fortement liés à ce que je vis et ressens, tout cela est indissociable de mon travail.

FSTN coté illustré dans mon travail. Je m’efforce d’apporter un maximum de références et de documentation à un dessin se situant entre réalisme et surréalisme. D’où provient votre inspiration ? De la rue, de ma vie, du quotidien, de l’actualité,… On ne manque de rien, il suffit d’observer. Comment définiriez-vous vos œuvres et les thèmes qui y sont rattachés ? Je vois mon travail comme une esthétisation populaire de ce qui me fait vomir. Je m’efforce de ne pas tomber dans le cynisme sans pour autant être satirique. Avez-vous d’autres activités en parallèle ? Le dessin est un domaine peu sécurisé au niveau des revenus. C’est irrégulier, incertain et la page blanche vous surprend toujours à un moment. Je dois donc compléter par un job en parallèle pour être tranquille.

Comment définiriez-vous la galerie Macadam et son projet ? Damien et Marc suivent leur coup de cœur sans concession pour proposer une sélection hétéroclite et riche. Ils sont passionnés, les rapports sont honnêtes et francs, j’aime ça. Comment imaginez-vous Macadam dans 10 ans ? Avec une plus grosse machine à café encore. Pouvez-vous nous expliquer votre travail ? Je travaille essentiellement au stylo-bille et dans le détail. Il y a un

Comment avez-vous connu la galerie Macadam? Damien et moi nous sommes rencontrés lors d’un vernissage d’ensemble dans lequel j’étais invité à exposer. Il a accroché à mon travail, m’a donné sa carte et je suis venu à lui le lendemain. On a directement collaboré. Qu’est-ce que l’art signifie pour vous ? C’est une question large… Disons que pour moi c’est un concept aussi difficile à définir que le rouge, par exemple. Si vous deviez citer un artiste qui vous a marqué, qui serait-ce ? Pat Andrea, un illustrateur néerlandais, son travail est magnifique.

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Reproduire

le tumulte du monde PAR Marie- jo lafontaine


 Marie-Jo Lafontaine

La Galerie Triangle Bleu à Stavelot et le décorateur Stéphane Goosse exposent actuellement une sélection d’œuvres réalisées par Marie-Jo Lafontaine. L’occasion de revenir sur le parcours de cette artiste hors du commun.

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hotographe, plasticienne, peintre et réalisatrice, la Bruxello-anversoise Marie-Jo Lafontaine est une grande dame de l’art contemporain belge, mais elle est aussi un infatigable électron libre, qui passe d’une discipline à l’autre et qui multiplie les projets, histoire de tenter de répondre aux questions qui la taraudent. Du coup, depuis bientôt quatre décennies, sa production compte d’innombrables photographies, vidéos, peintures et monochromes, qui constituent une œuvre en constante évolution, et traversant de nombreuses thématiques. Une œuvre en ébullition, dans laquelle elle observe les passions inhérentes à l’homme et qui engendrent, inexorablement, les troubles de l’être. Des élans positifs qui débouchent sur des effusions désordonnées. Un mouvement opposé qui colle à la nature humaine, et que Marie-Jo Lafontaine aime à décoder au travers d’œuvres animées par cette double force. Comme le dit si bien Alexandre Vanautgaerden, « MarieJo Lafontaine ne cesse d’être tirée de son sommeil, perpétuellement réveillée par le vacarme du monde, sans répit poussée à l’extérieur d’elle-même. Condamnée à exprimer les passions et les dérèglements, elle est sans arrêt bousculée, d’un aéroport à l’autre, obligée malgré elle de rendre compte de ce qui s’agit et l’empêche de dormir. Ses insomnies sont nerveuses, traversées par des visions qui l’enchaînent au siècle. »

Une évolution naturelle Comment passe-t-on d’une discipline à l’autre, par exemple d’une série de monochromes à la réalisation de vidéos? Pour Marie-Jo Lafontaine, c’est autant une évolution naturelle dans son parcours que le fruit du hasard: « Quand j’ai eu le Prix de la Jeune Peinture Belge en 1977, pour mes œuvres textiles monochromes, Flor Bex, le directeur de l’Internationaal Cultureel Centrum d’Anvers, m’a approchée et m’a demandé de réaliser une nouvelle œuvre pour une exposition, œuvre sous la forme d’une installation vidéo. J’ignorais tout de cette discipline à l’époque. J’ai alors planché sur un concept visuel, consistant en une installation multi-écrans, multi-sources et sonore, qui a ensuite été matérialisée par une équipe technique spécialisée en la matière. C’est ainsi que j’ai fait mes débuts dans l’univers de l’image en mouvement, avec l’installation de la Batteuse de Palplanches. Puis, à l’invitation du Dr. Schnekenburger, pour la Dokumenta de Kassel en 1987, j’ai réalisé, une nouvelle œuvre vidéo, baptisée cette fois Les Larmes d’Acier. Œuvre monumentale, très controversée, qui a marqué un tournant dans ma carrière. Je considère ce moment comme mon coming out international ! »

passé, ils proposent un nouveau visage à l’éternité de chaque instant. Nous voici face à quelque chose qui s’apparente à une iconostase. Les Enfants de Babylone ne sont pas des anges, mais ils ne sont plus tout-à-fait humains non plus, ils indiquent que l’homme reste encore à faire, toujours à inventer. Ils indiquent la présence invisible d’une narration à l’œuvre, derrière le saint tabernacle des apparences. Ils indiquent la ligne de fuite d’un monde encore à naître, d’un monde toujours à naître. Vous croirez les avoir regardés, mais ce sont eux qui vous auront vus. »

Inspirée par l’urgence Marie-Jo Lafontaine travaille seule dans son atelier. Elle fait partie de ces artistes qui vivent en communion avec leur atelier, à l’image d’un chercheur dans son laboratoire. « Je suis tous les jours dans mon atelier. C’est un moment important dans ma journée. Même s’il est vide, j’ai besoin d’y être et de ressentir ce vide. C’est d’ailleurs ce vide qui me nourrit et m’inspire. Régulièrement, une urgence se manifeste et quand elle est là, je trouve les matières et les éléments nécessaires pour combler ce vide. C’est généralement comme ça que naît un nouveau projet. » Avec son goût prononcé pour l’exploitation de médiums divers (photographie, vidéo, peinture ou encore sculpture), qu’elle parvient à combiner au fil d’associations parfois déconcertantes, Marie-Jo Lafontaine interroge le monde actuel, et génère des réponses empreintes d’une créativité étonnante.

Une œuvre en séries Le parcours artistique de Marie-Jo Lafontaine est jalonné de combats quotidiens, de préoccupations, de questions, que l’artiste se doit d’affronter. Ces corps à corps cycliques sont matérialisés par des créations en séries, exhibant tantôt des photos d’adolescents aux visages juvéniles, détachés sur fond de couleurs quasiment fluo, tantôt à l’aide de vidéos, empreintes du ressenti de l’artiste belge, qui peut être exacerbé ou au contraire serein. C’est ainsi qu’en 2000, elle réalise une série de portraits baptisée Babylon Babies, et conjuguée à un livre, que MarieJo Lafontaine considère comme un important manifeste sur les libertés des jeunes dans la société contemporaine. L’artiste demande à l’écrivain Maurice G. Dantec, un texte fondamental qui, dans Iconostase, a couché en mots son état d’esprit: « Les Enfants de Babylone ne sont ni le futur, ni le présent, ni le

www.marie-jo-lafontaine.com Stéphane Goosse Avenue Louise 288 1050 Bruxelles www.stephanegoosse.be

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Éclectisme et qualité PAR Harold t’Kint et Didier Claes


BRAFA 1/2

Du 24 janvier au 1 er février, la Brafa ouvrira ses portes au grand public, dans le cadre prestigieux de Tour & Taxis. Une 60e édition qui, comme chaque année, s’annonce exceptionnelle.

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n 60 années, la Brafa (pour Brussels Antiques and Fine Art Fair) est devenue l’une des plus prestigieuses foires d’art et d’antiquités d’Europe, avec pour particularité que toutes les œuvres d’art présentées sont à vendre. L’éclectisme est au rendez-vous puisque les pièces présentées balayent une période allant de l’archéologie à l’art contemporain, et ce en incluant toutes les formes artistiques, afin d’offrir au visiteur une expérience globale, au travers des âges. Et Harold t’Kint de Roodenbeke, Président de la Brafa, d’expliquer que « Chaque marchand est spécialisé dans son domaine. Certains vendent des icônes, d’autres de la porcelaine chinoise ou européenne, les tableaux et peintures sont bien entendu aussi au rendez-vous, tout comme l’archéologie, avec des objets provenant d’Amérique du Sud, d’Egypte, d’Asie et d’Europe, et datant de la préhistoire jusqu’à l’Empire romain. La Brafa est donc un voyage dans le temps et dans les formes. »

dans un nouvel univers, en contraste total avec la vocation initiale du site bruxellois. « Nous attachons une très grande importance à l’ambiance et au décor de la foire. Cette année, les visiteurs pourront ainsi admirer un tapis dessiné par une étudiante de la Cambre, doublé d’une décoration imaginée cette année encore par Nicolas de Liedekerke et Daniel Culot, du bureau Volume Architecture. Leur équipe réussit, d’édition en édition, à apporter une touche créative à l’architecture de site exceptionnel » poursuit Harold t’Kint de Roodenbeke.

Actif dans le secteur de l’art primitif depuis une vingtaine d’années, Didier Claes précise que « la Brafa est aussi la foire internationale d’antiquaires dans laquelle il y a le plus de représentants en art africain au monde, même si la Biennale de Paris, le TEFAF de Maastricht et le Frieze de Londres sont également de belles références en la matière. »

La Brafa est un salon de vente, puisque tous les exposants sont avant tout des marchands. 99 % de ce qui est exposé peut donc être acquis par le visiteur.

Mi-janvier, la Brafa envahit le site de Tour & Taxis. Un site industriel de prestige, désormais classé, qui dispose d’un espace généreux, et au sein duquel quelque 130 exposants, originaires d’une douzaine de pays différents, viennent exposer leurs œuvres. Une véritable petite ville est bâtie dans l’enceinte du site de Tour & Taxis, ce qui permet au visiteur, une fois l’entrée de la foire franchie, d’entrer

Une organisation qui mobilise plus de mille personnes à chaque nouvelle édition. Un chiffre impressionnant au regard des 55.000 visiteurs qui seront accueillis durant huit jours, et qui s’explique par la volonté d’offrir un événement d’une qualité exceptionnelle.

Tout est à vendre!

L’invité d’honneur de cette 60e édition est la Fondation Roi Baudouin, avec laquelle la Brafa a mis sur pied une exposition sur la thématique de L’œil du collectionneur belge, nos concitoyens étant réputés dans le monde comme étant de grands collectionneurs d’art : « la presse n’hésite pas à dire que la Belgique est le pays où il y a le plus de collectionneurs au mètre carré, par rapport au nombre total d’habitants. Un fait qui s’explique par le fait que le pays a été traversé par de multiples cultures et courants artistiques, qui ont contribué à une histoire extrêmement riche, et

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éclectisme et qualité 2/2

ce depuis l’Antiquité. Les peinture et tapisserie flamandes, en passant par La Libre Esthétique et le Groupe des XX, ont fait de Bruxelles un centre artistique incontournable. Il est donc logique d’y organiser un grand événement d’art comme la Brafa, et ce d’autant plus que la ville est facilement accessible depuis toute l’Europe. » S’ajoute à cela le fait que la Brafa joue un peu les baromètres du secteur, puisqu’elle se tient en tout début d’année, explique Didier Claes: « Dans le monde de l’art, les dernières ventes publiques sont organisées généralement début décembre. Puis, le secteur s’éteint totalement jusqu’à la mi-janvier, et donc jusqu’à l’ouverture de la Brafa. Du coup, le salon bruxellois lance l’année dans le secteur, et beaucoup de professionnels s’y rendent afin de jauger l’année, certains allant même jusqu’à dire que si la Brafa est bonne, le reste de l’année sera également bon! » Et de poursuivre sur l’aspect « réseau » d’un événement comme la Brafa : « Un salon, c’est bien entendu un endroit où l’on peut faire des ventes, mais, et on a tendance à l’oublier, c’est aussi un moment privilégié où l’on rencontre de nombreux passionnés. Le gain engrangé le temps d’un salon n’est donc pas un bon indicateur puisque des clients rencontrés lors de l’événement reviendront vers vous plus tard, pour acheter ou prospecter. Un salon comme la Brafa a donc des retombées sur plusieurs mois, voire plusieurs années! »

L’art, un secteur en crise? Le marché de l’art recouvre des réalités diverses et parfois contradictoires, les œuvres d’art étant vendues soit par le biais des galeries, soit à travers des ventes aux enchères. S’ajoute à cela une segmentation en périodes et secteurs, avec l’art classique, l’art moderne, l’art primitif, l’art chinois, l’art contemporain ainsi que les objets, qui tous recouvrent des réalités différentes. Enfin, le marché est également segmenté par pays, puisque les droits et réglementations fiscales varient d’un pays l’autre… Pour Harold t’Kint de Roodenbeke, il est donc difficile de dresser un bilan global à propos de la santé du secteur. « Le secteur ne connaît ni crise, ni période faste. Ce que je constate, en tant que marchand, c’est que nos clients procèdent de plus en plus à des achats raisonnés, et ce dans un environnement où des secteurs artistiques sont plus tendance que d’autres. Dans mon domaine, l’art contemporain, on n’est pas dans du spéculatif, ni dans des œuvres hors marché. On se concentre sur ce qui peut être attractif pour le client, et du coup, le marché est plutôt porteur. S’ajoute à cela des produits de placement qui offrent un taux plancher, et une diversification nécessaire du patrimoine, qui pousse les clients à opter pour un ‘investissement plaisir’, l’objet d’art étant avant tout amené à illuminer l’environnement dans lequel il est appelé à prendre place, plus qu’à gonfler le portefeuille de son propriétaire. »

Une clientèle en constante évolution Les visiteurs de la Brafa, et principalement ceux qui s’y rendent pour acheter, connaissent une certaine évolution depuis quelques années. Il n’y a donc pas vraiment de visiteur type : « En tant que marchand d’art primitif, je constate un changement tous les deux à trois ans. Alors qu’il y a encore dix ans, le collectionneur type pratiquait une profession libérale, tout en étant proche de la retraite, et ne s’intéressant qu’à l’art africain, aujourd’hui, les ‘nouveaux’ collectionneurs proviennent de tout bord. Ce sont des amateurs d’art moderne, de design, de décoration ou encore de mobilier. Une clientèle aujourd’hui âgée d’une quarantaine d’années, qui est avant tout intéressée par le style et le charisme de l’objet, dans le but de l’intégrer dans un intérieur contemporain » explique Didier Claes.

Cette année encore, la Brafa a lieu dans les g rands halls de l’ancienne gare de triage de Tour & Taxis. L’espace d’exposition comprend une surface de 15.400 m2, répartie entre les salles 1, 2, 3 et 4 du bâtiment A. Ce bâtiment historique, situé le long du canal Willebroek, constitue un bijou du patrimoine industriel bruxellois. Construit entre 1903 et 1907, en suivant les plans de l’architecte Er nest Van Humbeek, il était initialement utilisé pour les marchandises en transit. Véritable chef-d’œuvre de génie civil, le bâtiment A est techniquement le plus remarquable du site, couvert par une impressionnante char pente métallique autoportante de 17.000 m2. Le complexe est facilement accessible, tant par la route que par les transports en commun, puisque situé non loin de la Place Rogier, de la gare du Nord et de la station de métro Yser.


Didier Claes GASTRONOMY / ARTS / ULTIMATE / DESIGN / MODE / ESCAPE / HEALTH / EVENT / HOTEL

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Joaquin Pecci

JOAQUIN PECCI Tribal Art

JOAQUIN PECCI TRIBAL ART

Tribal Art

23, Rue des Minimes B 1000 Brussels - Belgium By appointment Tel: ( 32 2) 502. 24.16 Mobile: +32 477 439412 Email: joaquin.pecci@skynet.be Website: www.joaquinpecci.net

Lobi Sculpture - Burkina Faso

Wood, organic fibres, cowris Height: 84 cm Provenance: Old Germain Collection

exhibition

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A vision of the woman in African & Himalayan arts catalogue by request

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18/01 - 12/02/2012 Rue des Minimes 38, Bruxelles www.joaquinpecci.be

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JOAQUIN PECCI T RIBAL A RT

SCARIFICATION JOAQUIN PECCI

du 11 au 16 Septembre 2012

Parcours des Mondes 5, rue Jacques Callot - 75006 Paris

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WWW . JOAQUINPECCI . NET

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APPUIS-TÊTE

Sur les traces des Baoulés

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du 6 au 11 septembre 2011

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“ Les Européens, plus que quiconque, continuent à apprécier les belles choses, le luxe et le design, et donc, dans l’automobile, les marques premium... ”


Un salon bien de son temps PAR Pierre Lalmand


Un Salon bien de son temps 1/2

On ne devient pas Directeur Général du Salon de l’Auto si l’on n’est pas un mordu d’automobile. A ce titre, Pier re Lalmand constitue un excellent exemple, le marketing et le sport automobile animant sa car rière depuis plus de quinze ans.

D

e l’agence de communication DDB Brussels, en passant par D’Ieteren et la FEBIAC, Pierre Lalmand a toujours eu un pied dans le monde automobile. Une passion familiale, qui l’habite depuis sa plus tendre enfance, et qu’il pratique au quotidien puisqu’il est depuis trois ans le Directeur Général de l’événement automobile de l’année en Belgique, à savoir le Salon de l’Auto et de la Moto.

Le luxe, juste pour l’Asie et le Moyen-Orient ? Pour Pierre Lalmand, l’automobile de luxe a toujours sa place en Europe, et ce malgré un contexte économique morose : « Les Européens, plus que quiconque, continuent à apprécier les belles choses, le luxe et le design, et donc, dans l’automobile, les marques premium. Et si c’est clair que la conjoncture actuelle n’est pas au beau fixe, les gens ont justement envie de rêver, et, pour ceux qui peuvent se le permettre, d’accéder à des produits hors norme. Il est aussi intéressant de constater que la Belgique est relativement épargnée, en comparaison avec le reste de l’Europe. Le marché absorbe en effet chaque année un peu moins de 500.000 véhicules neufs! J’aurais tendance à expliquer ce succès grâce à plusieurs phénomènes: le rôle de la femme en tant qu’influenceur (dans le choix du véhicule qui est appelé à équiper le ménage), mais également en tant que décideur (les femmes accédant de plus en plus à de hauts postes de direction), l’évolution sociologique des ménages (familles recomposées en forte croissance, divorces,…), un certain exode en dehors des villes, qui impose de disposer d’un ou de plusieurs véhicules, autant de comportements nouveaux qui permettent de booster quelque peu le marché automobile local. »

Un Salon, c’est une année de boulot Un événement d’une telle envergure ne s’organise bien entendu pas quelques semaines avant l’ouverture des palais du Heysel. Concrètement, l’année est rythmée par trois périodes distinctes : une période « commerciale », particulièrement complexe, qui consiste en l’attribution de plus de 150 emplacements (de mars à fin juin), une période de « pré-production » (de septembre à fin novembre) où

l’on prépare toute la communication de l’événement, le ticketing ainsi que l’engagement de dizaines de fournisseurs et de sous-traitants, puis, entre Noël et Nouvel-An, l’équipe, composée d’une quinzaine de personnes, déménage sur le site du Heysel, afin d’entamer la phase de « production » qui court jusqu’à la fin du mois de janvier. La clôture administrative du Salon se fait dans le courant du mois de février, tout comme les ajustements éventuels dans le règlement afin qu’ils puissent être appliqués dès l’édition suivante. Dès le mois de mars, c’est reparti pour un tour!

Bruxelles, un « petit » Salon? Lorsqu’on lui demande comment Bruxelles parvient à se démarquer de grosses machines comme Paris, Francfort ou Genève, Pierre Lalmand met en avant les points forts de « son » Salon: « Le Salon de Bruxelles est avant tout une habitude pour le Belge, un anniversaire que l’on aime fêter chaque année, et qui rythme le monde automobile local. Nous sommes également à l’écoute des exposants ainsi que de nos visiteurs, sans qui il n’y aurait pas de Salon. Chaque nouvelle édition est donc recalibrée en tenant compte, dans la mesure du possible, de leur avis et de leurs remarques, récoltés au travers de notre étude de satisfaction. Ces dernières éditions ont du coup mis le matraquage promotionnel de côté, au profit d’un accueil amélioré, afin que les visiteurs, base même du Salon, puissent bénéficier d’une expérience globale, riche en émotions. »

De l’animation pour créer de l’émotion Ce n’est un secret pour personne, la Belgique est composée de plusieurs communautés. Des Néerlandophones généralement plus rationnels, et des Francophones plutôt en quête d’émotionnel. Il faut donc réunir ces deux dimensions sous un même toit, chose que l’on parvient à réaliser grâce à une série d’animations et d’expériences. On ne se contente donc plus de présenter, passivement, des nouveaux modèles, mais, avec le temps, sont apparus des tests, diverses animations sur les stands et à l’extérieur des palais, de l’initiation à l’écoconduite ou encore des démonstrations de tout-terrain, à bord de 4x4 flambant neufs.


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Un Salon bien de son temps 2/2

Quid de la concurrence? Le directeur du Salon de l’Auto doit bien entendu se tenir au courant de ce qui se passe dans les grands salons internationaux. Pierre Lalmand a donc pris l’habitude de se rendre à chaque édition des salons de Paris, Genève, Francfort, et, occasionnellement, à Chicago ou en Asie. L’occasion de constater que les Belges n’ont vraiment pas à rougir face à la concurrence. En outre, le Salon bruxellois fait partie de l’OICA, l’Organisation Internationale des Constructeurs Automobiles, qui gère l’agenda international de tous les salons. Trois salons de référence sont à l’agenda de l’Europe: Genève, Paris et Francfort. Bruxelles se trouve juste un cran en dessous, mais pourrait bien monter dans ce peloton de tête, d’autant qu’il est très fréquenté, à égalité avec le salon de Genève. Cette position de challenger ne l’empêche pas d’avoir chaque année une poignée de premières mondiales, ce qui prouve la crédibilité internationale du rendez-vous belge.

grâce à trois PopSelfie Zones, le visiteur pourra immortaliser sa visite grâce à un selfie exécuté devant un décor typé Salon, puis l’imprimer sur place via des bornes d’impression.

Du véhicule utilitaire aux marques premium Après la soirée Gala Dream Cars au profit de l’association Make-AWish qui se déroulera le jeudi 22 janvier de 20 à 24h aura lieu, du 23 janvier au 25 janvier, l’exposition Dream Cars, dédiée uniquement aux voitures de rêve, dans un espace totalement réaménagé. Cinquante voitures d’exception seront mises en avant sur des podiums tous identiques. Autour de ces 50 bolides, un « jardin à la française », mêlant un aménagement du sol en pierres naturelles, des barrières et du mobilier en fer forgé, et des petites haies, le tout rappelant un peu le Jardin des Tuileries à Paris. Un décor volontairement en décalage avec le côté high-tech des véhicules exposés.

Du neuf, à chaque édition Pour se démarquer de ses cousins européens, Bruxelles innove chaque année, avec, début 2014, l’arrivée d’une incroyable terrasse, trônant en plein milieu du palais 12, agrémentée de palmiers et d’une piscine. « Nous nous devons d’offrir plus à nos visiteurs. C’est un mot d’ordre que l’on se donne à chaque nouvelle édition. Le Salon, ce n’est plus seulement de la moquette épaisse, des belles hôtesses et des carrosseries rutilantes. Le client est en attente d’émotion et de nouveautés, et ce d’autant qu’il passe en moyenne plus de 5 heures dans les allées du Salon! » Outre la terrasse et sa piscine (que l’on retrouvera en 2016), l’organisation du Salon a planché cette année sur l’idée d’un PitStop Bar (dans le palais 1), un point de chute décalé, dont le décor sera dominé par le bois brut et l’univers des deux-roues. C’est que ce bar sera installé juste à côté d’une piste de moto, où des cascadeurs exécuteront une série de figures sur un gigantesque cylindre de plus de 8 mètres de diamètre! Ambiance garantie! Le visiteur pourra également visiter une exposition de motos anciennes, admirer un show de trial, s’initier à la conduite de véhicules électriques ainsi que de modèles tout-terrain. Cerise sur le gâteau,

Découvrez « MyCatalogs » au Salon Qui dit Salon, dit forcément catalogues, brochures et documentations en quantités astronomiques. Des tonnes de papier qui sont tout sauf écologiques et pratiques. Afin de per mettre aux visiteurs de se promener dans les allées du Salon, sans devoir s’encombrer de dizaines de prospectus, l’application « MyCatalogs » a été développée et sera disponible dès l’ouverture des portes du Salon le 16 janvier prochain. Son utilisation est très simple, puisqu’il suffit de scanner des stickers placés sur les stands des différents constructeurs afin de collecter des infor mations sous for me digitale. Un g rand concours organisé pour le lancement de « MyCatalogs » est également au prog ramme, avec, comme premier prix, une Volkswagen Up! Pour utiliser cette nouvelle application, il suffit de scanner le QR-code ci-dessous à l’aide de votre smartphone ou de votre tablette. Le Salon de l’Auto est également présent sur Twitter et sur Facebook! twitter.com/AutoSalonBe facebook.com/autosalonbrussels www.autosalon.be

Pierre Lalmand

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Le félin a retrouvé son souffle PAR Amaury Nobels


Le félin a retrouvé son souffle Le lancement de la nouvelle XE est l’occasion de revenir sur l’une des plus belles histoires automobiles de ces der nières années: la renaissance du constructeur britannique Jaguar.

Trois questions à Amaury Nobels Brand Manager de Jaguar pour le Benelux

Comment se porte Jaguar aujourd’hui en Belgique?

Depuis quatre années, Jaguar augmente ses ventes de façon constante. On reste une « petite » marque, avec, en gros, mille véhicules vendus par an, ce qui peut paraître dérisoire par rapport à la concurrence allemande, mais nous avons la volonté de rester un constructeur de niche. Néanmoins, à terme, nous comptons évoluer vers des volumes plus importants, tournant autour de 3 à 4.000 voitures, soit un peu moins qu’un pourcent du marché belge.

La XE aura pour mission de vous aider à booster les ventes?

Oui, clairement. La XE, comme la nouvelle F-Type, participe au renouveau de Jaguar. Et c’est nécessaire, car dans certains esprits, notre image de marque est encore un peu vieillotte. Ce qui est actuellement sans fondement vu la gamme de véhicules modernes, technologiquement au top et respectueux de l’environnement que nous proposons. En outre, Jaguar se classe depuis plusieurs années dans le top 3 du classement des véhicules les plus fiables, établi par l’organisme américain J.D. Power. La XE aura également pour mission de rajeunir notre clientèle, tout en s’adressant à un public d’actifs, notre but étant clairement de nous faire une place dans le marché des flottes de sociétés.

Jaguar compte-t-il produire des modèles premium encore plus compacts que la XE?

Actuellement il n’y a pas de projet allant en ce sens, Jaguar privilégiant plus une image charismatique et différente que de gros volumes de production. S’y ajoute une qualité de service optimale et une touche britannique inimitable. Par contre, l’année 2015 sera un tournant important pour Jaguar, puisque nous nous apprêtons à lancer trois nouveaux produits, dont un décliné à partir de la nouvelle XE. Mais je ne peux pas vous en dire plus! En 2008, le secteur automobile est frappé de plein fouet par la crise bancaire et financière. Jaguar et Land Rover, exsangues, sont lâchés par leur propriétaire d’alors, le groupe américain Ford. C’est à ce moment qu’entre en scène le groupe indien Tata, dirigé de main de maître par l’homme d’affaires Ratan Tata.

Mordu d’automobile, ce charismatique septuagénaire va parvenir à offrir un second souffle au groupe britannique, à tel point que depuis sa reprise par Tata, il a plus que doublé ses ventes! Du coup, ce qui est aujourd’hui appelé JLR (pour Jaguar Land Rover) peut donc à nouveau voir grand, ce qu’il a prouvé lors du dernier salon de Paris, avec la présentation de la nouvelle berline XE chez Jaguar, et du Discovery Sport chez Land Rover.

Une berline compacte exceptionnelle

La première entend bien s’attaquer de front au segment D, et plus particulièrement aux modèles premiums, dont la grande majorité sont produits par les constructeurs allemands. Pour ce faire, la nouvelle XE embarque un attirail technologique à la pointe du progrès, doublé d’un charisme inimitable qui évoque le prestigieux passé du constructeur de Coventry. Le modèle embarque ainsi une plateforme modulaire et légère, très rigide, qui combine l’aluminium (à 75 %) et l’acier (à 25 %). Du coup, l’embonpoint du modèle est contenu sous les 1.500 kg. Et grâce à une nouvelle génération de moteurs Ingenium, à la fois performants et économiques, la XE s’inscrit d’ores et déjà comme l’une des berlines les plus efficientes de son segment, répondant à la norme Euro 6. Le 2 litres diesel, fort de 163 ch, parvient ainsi à contenir ses émissions de CO2 sous la barre des 99 g/km, tout en ne réclamant que 3,8 l de carburant aux 100 km! Le modèle sera également disponible avec d’autres motorisations (essence et diesel), dont un impressionnant V6 essence à compresseur de 340 ch!

La nouvelle XE sera dévoilée au Salon de l’auto en janvier, mais peut d’ores et déjà être commandée dans le réseau Jaguar (disponible à partir de 34.990 € TVA incluse). www.jaguar.be

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En 2011, CAMi Centrale a subi un relooking complet en version APR V2, un accès direct aux produits Apple dans une ambiance détendue. Le client peut flâner, tester et rêver en toute liberté. A son gré, il peut aussi bénéficier des conseils personnalisés dune équipe très professionnelle, dynamisée par la gérance sans faille du magasin.

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LaCie Rugged

Le Rugged est l’un de nos disques durs les plus populaires, et ce est la meilleure façon de protéger vos données. Il est conforme à la norme militaire 810-F, et supporte des chutes de jusqu’à deux mètres. Il vous permet de transporter vos fichiers en toute confiance, peu importe où la route vous mène, grâce à ses manches d’absorption des chocs, boîtier aluminium anti-rayures, chocs internes en caoutchouc, et un disque dur résistant aux chocs 1000G.

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L’iPhone 6 n’est pas seulement plus grand en taille. Il est plus grand en tout. Plus large, mais beaucoup plus fin. Plus puissant, mais remarquablement économe en énergie. Sa surface lisse métallique épouse à merveille le nouvel écran Retina HD. Sous son design profilé s’opère une fusion parfaite entre matériel et logiciel. Redessinée, affûtée, perfectionnée, une nouvelle génération d’iPhone est née.

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Avec le selfie stick, plus besoin de tendre le bras pour que tout le monde rentre dans le cadre ! Fixez votre téléphone, connectez au bluetooth, appuyez sur le bouton...et hop ! En un clic réalisez des photos amusantes et fascinantes ! Un indispensable à offrir pour les fêtes !

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L’Apple TV est un minuscule appareil qui vous donne accès à une multitude de contenus HD de grande qualité. Directement sur votre téléviseur haute définition, profitez de films à succès, événements sportifs et actualités en direct, mais aussi de votre musique et de vos photos, entre autres. Vous pouvez même diffuser les contenus de vos appareils iOS ou Mac sur votre téléviseur grâce à AirPlay.

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DESIGN


“ Il nous faut faire preuve de psychologie et pouvoir décoder ses attentes, respecter sa personnalité comme respecter ses meubles ou objets qui, pour les plus anciens, ont souvent une histoire et ne doivent pas nécessairement disparaitre de l’environnement de ses propriétaires... ”


personnalise Le

Home coaching

PAR MIS E EN SCèNE


Personnalise le Home Coaching

A la pointe des nouvelles tendances décoratives, à la « Une » de nombreux magazines de décoration et au sommet de son art de l’aménagement d’intérieur personnalisé, Mise en scène enchante désor mais ses clients avec son nouveau ser vice de home coaching.Axelle Ducamp, venue rejoindre l’équipe de Mise en scène depuis une petite année, évoque déjà ses premières rencontres et ses meilleurs souvenirs d’une année passée en parfaite connivence avec ses clients.

Comment êtes-vous devenue home coacher au sein de Mise en scène ? Julie cherchait à renforcer son équipe pour faire face à la demande sans cesse croissante de ses clients. Elle m’a proposé de m’occuper du home coaching ce qui me convenait parfaitement puisque j’ai une formation d’ensemblier-décorateur et une grand expérience dans les projets et chantiers dans le domaine de la décoration. En quoi consiste le home coaching ? C’est un service de décoration d’intérieur totalement personnalisé à la demande, aux attentes et aux goûts du client. J’accompagne celui-ci de A à Z dans l’aménagement de son habitation et cela se fait main dans la main, sans aucune contrainte ni obligation. Je propose un book étant un support de conseils, un carnet d’idées, une liste de shopping, différentes formules et détails auxquels le client n’aurait peutêtre pas pensé. J’apporte ensuite mes conseils à domicile sur base de ce que je pressens des envies des gens. C’est un travail qui demande de percevoir la sensibilité du client. Il nous faut faire preuve de psychologie et pouvoir décoder ses attentes, respecter sa personnalité comme respecter ses meubles ou objets qui, pour les plus anciens, ont souvent une histoire et ne doivent pas nécessairement disparaitre de l’environnement de ses propriétaires.

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Qu’en est-il du home staging, nouveau concept que vous avez dans vos projets futurs ? Là, il s’agit d’aménager une maison ou un appartement que le client souhaite vendre et qu’il faut épurer, rafraîchir, rendre plus attrayant. Nous imaginerons alors une nouvelle peinture ou un autre agencement des lieux. Nous pourrions même aller jusqu’à un prêt-location de mobilier pour des espaces qui, une fois vides, seraient peu séduisants pour l’acheteur potentiel. Avez-vous déjà dû répondre à des demandes anecdotiques ou impossibles à réaliser ? Impossibles jamais, mais anecdotiques, oui. Une cliente m’a un jour demandé de transformer son intérieur de façon contemporaine. Nous avons beaucoup parlé, j’ai pu décoder ses envies et pour finir elle a conservé ses meubles Napoléon et Empire mais totalement rafraîchis et placés dans un autre aménagement, une toute autre … mise en scène. Elle était ravie mais toujours dans ses meubles ! Un autre couple de sexagénaires m’a fait la même demande et chez eux, à la fin du compte, tout était refait et était totalement relooké en version ultra contemporaine sans plus la moindre trace du passé. Ils étaient tout autant enchantés. Voilà qui, avec de tels retours positifs de la part des clients, me booste pour toute la suite de ma collaboration chez Mise en scène.


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l’immobilier de qualité

au cœur

de l’Europe

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De l’immobilier de qualité au cœur de l’Europe

Baobab Real Estate s’est spécialisée dans la construction et la vente de logements haut de gamme à Bruxelles.

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n Belgique, Bruxelles est un cas particulier à plus d’un titre. En matière de logements, et au contraire des autres grandes villes du Royaume, notre capitale est loin d’avoir atteint son niveau de saturation. Elle est même en manque cruel de logements résidentiels de qualité, répondant notamment aux dernières normes environnementales et énergétiques. S’ajoute à cela un flux sans cesse croissant de fonctionnaires internationaux et de ménages à revenus élevés qui choisissent de s’installer au cœur de l’Europe. Bruxelles a donc un potentiel énorme en la matière, et des acteurs comme Baobab Real Estate entendent bien y répondre avec une offre ciblée, dans des quartiers répondant à des critères bien précis. Une fois ces logements de qualité construits, l’équipe de Baobab Real Estate s’occupe de la vente, tant aux particuliers qu’aux investisseurs privés. Plusieurs projets sont actuellement en cours dans la capitale: deux en phase construction, et deux en phase de développement.

Des projets séduisants et harmonieux Parmi ceux-ci, le projet Barricades est particulièrement remarquable, tant par la beauté du lieu (la Place des Barricades présente l’un des plus beaux ensembles de façades classiques de la ville) que par sa proximité géographique avec la Grand-Place et le quartier européen. Baobab Real Estate offre en outre un degré de finitions

en parfaite cohérence avec le prestige du lieu, le futur propriétaire bénéficiant notamment de superbes poutres en chêne, de murs d’époque, d’impressionnants hauts plafonds et, cerise sur le gâteau, d’une entrée principale tout simplement majestueuse. Vingt appartements ont été conçus dans cet ensemble de la Place des Barricades et seuls quatre sont encore disponibles. Autre projet en cours: Bodu, qui constitue une opportunité d’investissement immobilier exceptionnelle. Situé en plein cœur du quartier européen, entre la Place Schuman et le Square Marie Louise, l’ensemble Bodu comporte trente-deux appartements, dont seulement six sont encore à vendre. A noter que ces appartements sont vendus avec une garantie locative de 4 %, et ce durant 18 mois.

Baobab Housing, qui fait partie du g roupe Baobab Real Estate, est spécialisée dans la gérance et la location d’appartements meublés et de business f lats. Les principaux clients de Baobab Housing sont les ambassades, les multinationales ou encore les universités présentes à Bruxelles. Cette filiale gère les locations à court et moyen ter mes (à partir d’un mois), dans des appartements de qualité (neufs et tout-équipés) situés à Waterloo, Louvain et Bruxelles. Barricadenplein 11 Place des Barricades Brussel 1000 Bruxelles Telephone 02/537.00.00 www.baobabrealestate.be


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Structure Plus

20 ans d’expertise et de passion


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MODE


“ MaasMechelen Village m’a donné le temps d’une journée, l'envie de refaire du lèche vitrine Un accueil irréprochable, des prix attractifs, un service VIP et un encadrement pour les enfants au top…! C’est « The Place to Be » à 1H15 de bruxelles… Je le conseille vivement ” Julie Taton


Destination shopping

PAR Claire BaILLET AVEC JULIE TATON


Destination Shopping Fleuron du Limbourg, Maasmechelen Village est devenu l’une des destinations de shopping les plus prisées de notre pays et de ses voisins limitrophes. Objectif shopping, mais aussi animations et évasions gour mandes y attendent petits et grands dans l’esprit festif le plus recherché de cette fin d’année.

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i l’on ne connaît pas encore Maasmechelen Village, l’interview de Claire Baillet ne peut qu’éveiller la curiosité de tout amateur de bons plans shopping méconnaissant cette précieuse destination en constante évolution.

Avant de nous parler des nouveautés de Maasmechelen Village, pouvez-vous nous dire en quoi nous entrons dans la période idéale pour s’y rendre en famille ? Les congés scolaires comme les fêtes de fin d’année où toute la décoration fait déjà rêver petits et grands sont des périodes particulièrement intéressantes pour les familles. Beaucoup de pères ou mères d’adolescents viennent souvent à deux aussi. Outre les 19 magasins pour enfants et les marques emblématiques destinées aussi bien aux adultes qu’aux enfants, de nombreuses animations sont organisées pour faire le bonheur des plus jeunes. Ainsi, pendant les fêtes, nous avons la visite de la Reine des Neiges, du Père Noël, d’un sculpteur sur glace, des pop up avec gaufres ou crêpes s’ouvrent dans les rues et bien sûr quantité d’avantages en réductions et partout des cadeaux surprises pour les enfants. Nous sommes aussi partenaire de Make a whish. Nous récolterons les dons de nos visiteurs que nous reverserons à l’association et nous réaliserons le vœux d’un enfant qui sera tiré au sort. Ces infos sont détaillées sur notre site.

Vous avez récemment ouvert de nouvelles enseignes et ajouté de nombreux services. Quels sont ces nouveaux atouts ? Ces deux dernières années, plusieurs boutiques et marques prestigieuses se sont ajoutées à celles déjà présentes. Un service de coaching en stylisme est désormais organisé dans notre salon VIP qui, par ailleurs, accueille des groupes et événements thématiques. Le secteur de la restauration, allant du burger haut de gamme tel Ellis Gourmet Burger, au très bon restaurant italien comme G&G Restaurant, s’est lui aussi développé. Parallèlement, les environs étant très riches en activités diverses, il y a vraiment moyen d’envisager Maasmechelen Village comme une réelle destination touristique où séjourner plus d’un jour. Un hôtel verra bientôt le jour à Maasmechelen Village, pouvez-vous nous en parler ? Bien sûr, même s’il est orchestré par un groupe extérieur à notre site. Il ouvrira en mars prochain et sera un réel atout supplémentaire pour le village. Il s’agit d’un hôtel-boutique offrant une expérience unique dans un esprit et un aménagement élégant, inspiré de la mode et destiné à une clientèle féminine raffinée. Un nouvel écrin de détente et d’élégance au cœur de Maasmechelen Village !

Pendant une journée, nous avons pu suivre Julie Taton dans son shopping de fin d’année. Voici la sélection des boutiques qu’elle a visité dans ce paradis du shopping :

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1 MAJE Les Parisiennes sont des inconditionnelles de Maje, et de ses leggings cuir, ses chemisiers romantiques, ses robes en cachemire et ses tee-shirts ajustés en soie. Avec ses jupes en plumes d’autruche et ses délicats chemisiers à jabot, Maje habille la femme avec audace et élégance.

2 ESSENTIEL Cette collection de vêtements créée par les Belges Inge Onsea et son mari Isfandiar Eghtessadi représente la combinaison parfaite entre glamour et charme désarmant. Des looks décontractés aux plus sophistiqués, vous trouverez des pièces pour chaque occasion.

3 MCGREGOR Cette marque de prêt-à-porter allie un côté sportif américain à des influences européennes. Ciblant à l’origine les hommes actifs, McGregor a élargi ses collections et propose également des lignes pour la femme et l’enfant.

4 L’OCCITANE en Provence Chez L’Occitane, il existe une réponse à chaque envie, du gel de douche à l'amande à la crème pour les mains au beurre de karité fabriquée avec de l'huile de lavande et des extraits d'arnica - le tout produit en utilisant des ingrédients naturels, de très bonne qualité.

5 WINTER TERRACE Maasmechelen Village propose aussi une nouvelle terrasse hivernale où vous pourrez déguster de grands vins, acheter des bougies pour les soirées d'hiver qui approchent et explorer une immense variété de thés proposée par la marque Oak Concepts. Un vrai régal!


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Maité : Capes 19 Andrea’s 47 Tricot Bruno Manetti Pantalon Bruno Manetti Chaussures Santoni

Michele : Veston Caruso Cardigan Fedeli Echarpe 19 Andrea’s 47 Jeans Jacob Cohen


Parma Distribution

Le vêtement

« Fatto a mano » pour référence

Davantage qu’un distributeur de vêtements, Par ma Distribution est une agence commerciale interprétant le rôle essentiel d’inter médiaire entre le producteur et le distributeur. A sa tête, de véritables chercheurs de produits et de tendance de la mode italienne jouent les éclaireurs au cœur de la Grande Botte, pays où l’étoffe et l’élégance vestimentaires sont souveraines.

Rencontre avec deux de ses protagonistes, Maïté Caron et Michele Pilon.

Parma Distribution vient de fêter sa première décennie. Quelle est son histoire ?

Voici dix ans que Parma Distribution a repris la société Lhommel. Celle-ci était, en Belgique, la première agence vendant des marques de luxe italiennes. En gardant la même culture d’entreprise, les mêmes valeurs et la même philosophie, Parma Distribution s’est fait connaître par de grandes boutiques qui lui ont fait confiance, lui ont été fidèles et l’ont ainsi aidée à acquérir une solide notoriété dans le secteur tant en Belgique, qu’au Pays-Bas et au Luxembourg.

Quels sont les producteurs italiens qui vous séduisent ?

Notre atout majeur, est le fait de ne travailler que des vêtements haut de gamme. En Italie nous pouvons trouver des produits répondant à ce niveau d’exigence car, nul ne l’ignore, ce pays valorise à merveille ses productions de vêtements d’excellente qualité. Nous cherchons également des vêtements différents, des productions d’artisans et d’entreprises familiales ; des gens qui savent encore travailler manuellement de façon plus élaborée. Actuellement, nous avons une quinzaine de marques différentes. Mais nous sommes constamment à la recherche de nouveautés. Ceci tout en gardant des marques auxquelles nous sommes fidèles comme par exemple Jacob Cohen. Nous avons d’ailleurs été la première agence d’export à proposer cette marque aujourd’hui très connue. Parallèlement, à travers notre travail, nous aidons aussi des marques à se faire connaître, à se faire un nom.

Quels sont vos clients à travers le Benelux ?

Nos clients sont actuellement de quelques 150 distributeurs. Ils sont parfois très connus (Degand, Bouvy, Spirito) parfois moins. Ils nous sont fidèles, nous font confiance et apprécient le rapport très proche que nous avons avec les producteurs et ils savent que nous donnons toujours le meilleur de nous-mêmes. Ils connaissent notre exigence de qualité, notre recherche permanente du meilleur. Parallèlement, ils savent aussi que nous n’avons de cesse de trouver de nouvelles marques, à tout moment et en chaque région de production italienne et de les leur ramener même si elles se trouvent dans les régions les plus éloignées du pays.

Lorsque l’on est jeune dans ce métier, y a-t-il des difficultés supplémentaires ?

N’ayant pas trente ans, nous sommes conscients que nous avons encore beaucoup à apprendre. Mais c’est aussi cela qui fait la beauté de ce métier. Il nous faut rester simples tout en apportant à l’entreprise notre dynamisme et parfois nos grains de folie ! Ceci dit, il faut avouer que notre jeunesse, nos prises de risque, notre « folie » est contrebalancées par la maturité, peut-être aussi la sagesse, de notre aîné qu’est Pierre Schmidt. Et ainsi cela donne une équipe hyper productive qui a toujours à cœur de transmettre, d’entretenir le sens de l’élégance, l’esprit du « chic » à l’italienne, l’éthique d’un travail rigoureux, d’une passion pour l’esthétique et le raffinement.

Fatto a mano, un leitmotiv ?

Un parmi d’autres faisant partie de la philosophie de notre entreprise mais également un atout principal pour l’artisan italien qui n’hésite jamais à mettre ces quelques mots en exergue de son travail ; une référence pour chacun de nous et ce, bien au-delà des frontières.

Par ma Distribution - Tour et Taxis (Royal Dépôt) Avenue du Port, 86C – 1000 Bruxelles – +32 (0)2 513 39 71 – +32(0)485 33 97 93 www.par madistribution.com

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Parma Distribution 1

Bouvy - Depuis 1932, la tradition d’une maison au service du goût et de la mode - Avenue de la Toison d’Or 52, 1000 Saint-Gilles

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Spirito - L’élégance féminine la plus intemporelle - Rue des Minimes 36, 1000 Bruxelles

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Degand - La passion du produit et de l’artisanat - Avenue Louise 415, 1050 Bruxelles

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Bijoux Cedric Charlier Combi DorĂŠ Diane Von Furstenberg Four rure Paule Ka Vison Jean Paul Knott


P h o t o g r a p h e B a s t i a n t r au n f e l l n e r Fa s h i o n E d i t o r G e o f f r e y M a s u r e Model Dorian Et Julie @ IMM H a i r A g at h e F o r g u e M a k e U p Di o r A s s i s t a n t Lu d ovi c S t e l m a s z e w s ki R e m e r c i e m e n t T h e H ot e l e t l a b o u t i qu e C a c h e mi r e C oto n e t S o i e


Toc Inverni Pochette Odile Four rure tricolor Odile Pantalon Cuir Stouls Bottillon Paule Ka Bijoux Swarovsky


Chapeau Zaharia Veste Hugo Boss Chemise Liu Jo Jeans Cheap Monday


Robe Paule Ka Bijoux Swarovsky


Vest , Chemise et Pantalon the Kooples Chaussures Dr Martens


Manteau Cedric Charlier


Combi Doré Diane Von Furstenberg Bijoux Cedric Charlier Escarpin Salvatore Ferragamo


ELLE: Robe Diane Von Furstenberg Lui: Chemise Dior


Robe Diane Von Furstenberg



EVER EST, ON TOP OF YOUR BUSI NES S L e c a b i n e t d ’ a f fa i r e s p o u r l e s e n t r e p r i s e s e t l e s e n t r e p r e n e u r s aya n t s e s b u r e a u x à B r u x e ll e s , G a n d e t B r u g e s

Av e n u e L o u i s e 2 8 3 / 1 9 | B - 1 0 5 0 B r u x e ll e s | t. + 3 2 ( 0 ) 2 6 4 0 4 4 0 0 | w w w. e v e r e s t- law. e u


Les 3 Vallées ®/ David ANDRÉ


ESCAPE


“ Passionné de snowboard et de BMX, son cœur est littéralement scotché à la montagne. ”


Magie nocturne DANS LES 3 Vallées PAR DAVID ANDRé


VAL THORENS pLUS HAUTE STATION d’EUROpE dANS LE pLUS GRANd dOMAINE SKIABLE dU MONdE, VAL THORENS N’EN FINIRAIT JAMAIS d’ACCUMULER LES SUpERLATIFS. SI LE SKI -LE GRANd SKI S’ENTENd- EST BIEN dANS L’AdN dE CE SITE HORS dU COMMUN, C’EST AUSSI pARCE QU’IL EST dESSERVI pAR QUELQUES UNES dES REMONTÉES MÉCANIQUES LES pLUS ÉTONNANTES dE LA pLANÈTE BLANCHE.


Magie nocturne dans les 3 Vallées

Une fois le soleil couché, et plus que nulle part ailleurs, la montagne change totalement de visage. Un nouveau monde que le photographe David André vient d’immortaliser.

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é dans la chaleur de la Nouvelle Calédonie, le photographe David André habite aujourd’hui Méribel. Passionné de snowboard et de BMX, son cœur est littéralement scotché à la montagne. Un environnement qu’il a choisi de fixer sur la pellicule, mais pas de façon classique. En effet, il a opté pour une montagne de nuit, période durant laquelle vallées et sommets adoptent une tout autre nature, pour la plus grande joie de l’œil du photographe. Cette série de clichés exceptionnels nous plonge donc de manière inhabituelle au cœur des 3 Vallées. Une planète uniformément blanche, auréolée de taches de lumière et de traits resplendissants. L’occasion parfaite pour redécouvrir, mieux que jamais, la géographie de lieux connus, qui, dans l’obscurité ou à la lumière de la ville, deviennent sublimement lyriques.

David André

Né en Océanie, dans l’archipel de Nouvelle-Calédonie, David André a passé sa jeunesse à voyager et à étudier. Attiré par la neige, la nature et la montagne, il s’est lancé comme photographe indépendant à Méribel, collaborant d’abord avec des magazines de ski et de snowboard. Sa créativité et sa passion pour les sports de l’extrême l’ont ensuite amené à travailler avec des agences de communication, des marques d’accessoires ainsi qu’avec quelques clients institutionnels. Sa rigueur, sa maîtrise de la lumière en montagne et sa polyvalence en font aujourd’hui un « œil » incontournable dans les Alpes françaises.

www.les3vallees.com

COURCHEVEL MORIOND

LA TANIA

MÉRIBEL MOTTARET

BRIdES- LES-BAINS

les menuires

orelle

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Sois chic et skie!

Il y a encore quelques années, les vêtements et accessoires chics étaient l’apanage d’une poignée de labels de luxe. Ce n’est plus le cas aujourd’hui grâce à une avalanche de nouveautés, tout sauf inaccessibles! Les 3 Vallées ® / David ANDRÉ


Veste ski cuir, col fourrure vison noir, pantalon ski imprimé TONI SAILER, carré de soie A PIECE OF CHIC, casque et masque SCOTT (Hôtel Saint Roch - Courchevel) TONI SAILER leather ski jacket with black mink collar, print ski pants, A PIECE OF CHIC silk scarf, SCOTT helmet and goggles (Hôtel Saint Roch - Courchevel)

Veste-perfecto et micro-short matelassés, gants et bonnet pompon fourrure SOS, chaussures cuir 1907 ROSSIGNOL (Station radio de la Saulire - Courchevel / Méribel) SOS quilted perfecto jacket and micro-shorts, gloves and fur bobble hat, ROSSIGNOL 1907 leather boots (Saulire radio station - Courchevel / Méribel)

Doudoune, pull jacquard, legging imprimé et bandeau jacquard SUPERDRY, polaire bicolore KJUS, bottes fourrées SOREL (hôtel Altapura - Val Thorens) SUPERDRY down jacket, jacquard-print sweater, print leggings and jacquard-print headband, KJUS two-tone fleece, SOREL lined boots (hôtel Altapura - Val Thorens)

Pull jacquard avec intérieur capuche fourrure vison tricoté, fuseau BOGNER, moufles SUPERDRY, plaids et coussins laine ARPIN (hôtel Koh-I Nor - Val Thorens) BOGNER jacquard-print sweater with knitted mink-lined hood, stretch ski pants, SUPERDRY mittens, ARPIN wool rug and cushions (hôtel Koh-I Nor - Val Thorens)

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Freerando:

le ski en mode partage

C’est le meilleur moyen de découvrir les plus beaux paysages, mais aussi des endroits calmes, sereins et purs, loin de l’agitation des stations. Une aventure nommée freerando. Les 3 Vallées ®/ Christian ARNAL


L

ointaine est l’époque où la randonnée en montagne impliquait un matériel encombrant et peu confortable. Aujourd’hui, l’évolution des techniques aidant, l’équipement est à la fois léger et sécurisé, à l’image des skis larges spécialement allégés pour la rando, ce qui permet à tout un chacun de prendre part à l’aventure. Et la discipline plaît, puisque l’ESF (l’Ecole du Ski Français) voit de plus en plus d’adeptes passer au ski de randonnée. D’autant que ce sont de véritables mordus de randonnées qui initient celles et ceux qui ont décidé de se lancer. A l’image de Fred Bouchage, moniteur à l’ESF de Courchevel Village : « A chaque saison, je me réjouis de pouvoir partager ma passion de la montagne avec de plus en plus de monde. Nous emmenons, pas exemple, loin des circuits balisés des familles anglaises ou françaises dont les enfants apprennent le ski avec nous, depuis leur plus jeune âge. Nous leur faisons découvrir nos plus beaux coins, des endroits un peu plus secrets, de belles vallées sauvages desquelles on peut admirer les chamois. C’est ce monde de la montagne que l’on découvre ensemble! »

Le ski convivial Durant ces joyeuses équipées, des liens se créent et des amitiés naissent. Cela rend la montagne plus conviviale, les rapports entre les randonneurs, lancés hors des sentiers battus, étant véritablement authentiques. C’est ainsi que les aventuriers du jour sont amenés à partager quelques diots et pormoniers (saucisses aux choux), confectionnées par le guide, ce qui offre à tous le sentiment de faire véritablement partie d’une même cordée, une valeur typiquement montagnarde que l’on retrouve durant ces randonnées à ski.

atmosphère unique, autant d’éléments qui caractérisent les sorties de freerando. Ceux qui y prennent part partagent également le goût de la découverte, surmonté d’une attirance pour l’effort et le sport. Autant de valeurs qui, elles aussi, tissent des liens entre les participants. A ce titre, Yann Gachet, qui est lui aussi moniteur ESF dans Les 3 Vallées, et entraîneur de skialpinisme (que l’on peut qualifier de version « brute » de la randonnée), aborde un autre aspect de la pratique, la branche un peu plus sportive : « Avec le parcours de la course Dynafit, tracé toutes les semaines à Courchevel, on voit de plus en plus de gens arpenter les bords de piste. Ils les utilisent à l’envers, autrement dit les remontent par la force de leurs mollets! Ce sont majoritairement des amateurs de trail, l’été, qui viennent rechercher des sensations similaires l’hiver, en montagne! Certains n’ont pas de grosse culture montagnarde, alors ils stationnent en bordure de pistes, pour ne pas se perdre. Limitant considérablement les plaisirs que peut procurer la randonnée! » Il n’y a donc pas de secret: rien de tel que de s’assurer les services de professionnels de l’ESF. Ils pourront non seulement vous rassurer sur l’itinéraire, mais également vous garantir les meilleures conditions de neige! Car une chose est certaine, lorsque la météo est clémente, il est parfois difficile de se motiver à sortir seul, alors qu’en bande, épaulé par un mono, l’ambiance seule suffit à gravir la montagne!

www.les3vallees.com

Cet esprit de montagne, ce côté calme, cette

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Š Mireille Roobaert


HEALTH


“ Avec La Cuisine de l’Energie, on ne compte plus les calories. On perd du poids s’il le faut, là où les kilos sont en trop et à son rythme. ”


L'excès pendant les fêtes

PAR MARTINE FALLON

© Nathalie Gabay


L'excès pendant les fêtes

CURE DETOX Depuis toujours, les civilisations ont intégré les rites de la purification, souvent aux changements de saison ou en respectant des critères religieux

POURQUOI UNE CURE DETOX ?

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uand nous mangeons, nous faisons le tri entre ce dont nous avons besoin (nutriments essentiels) et le reste, les déchets. Ces déchets sont expulsés par les organes appelés ‘émonctoires’, soit sous forme aérienne ou liquide (peau-poumons-reins), soit sous forme solide (intestin). Ces organes émonctoires, à la longue et en fonction de notre hygiène alimentaire et hygiène tout court, finissent par saturer et, lorsqu’ils saturent, les déchets s’accumulent. Quand les déchets s’accumulent, c’est un peu comme quand il y a grève des poubelles, plus rien ne va. Dans un premier temps, on n’est juste pas en forme, après cela devient plus grave. Entretemps, les organes font des ratés, la sélection se fait de plus en plus mal et les toxines s’installent. C’est le cercle vicieux. Depuis toujours, les civilisations ont intégré les rites de la purification, souvent aux changements de saison ou en respectant des critères religieux (ramadan, carême, vendredi maigre,..). Nous avons, nous Européens, perdu le sens de ces rites essentiels et nous en souffrons d’autant plus que notre environnement est de plus en plus pollué. Notre moral, notre équilibre émotionnel s’en ressentent aussi et, deuxième cercle vicieux, nos émotions mal digérées participeront à leur tour à cet encrassage. D’où la nécessité d’un bon nettoyage organique pour qu’elles puissent à leur tour se réajuster. La detox dure, c’est bien évidemment le jeûne total à l’eau, au bouillon ou aux jus de fruits et légumes. Pendant 1, 8 ou 15 jours (au-delà de 3 jours, sous contrôle médical). La detox confortable, consiste à y rajouter du riz complet et des légumes cuits vapeur. Quant à la detox gourmande qui peut durer toute la vie, tellement c’est juste, facile et savoureux, c’est la cuisine de l’énergie et les cures qu’elle propose.

ON COMMENCE PAR SUPPRIMER PENDANT 4 JOURS : Pain, produits laitiers, sucre, pâtes, alcool, viandes rouges et grasses, beurre, café si possible, conserves, plats préparés et on les remplace par : Légumes vapeur, poisson, viandes blanches, huile d’olive première pression à froid que l’on ne cuit pas, eau peu chargée en minéraux (type Spa, Volvic, Evian, Mont Roucous à boire en quantité hors des repas), thé vert au gingembre, riz complet, compotes de fruits. Ne pas dépasser 120 grammes de protéines animales par jour, les manger exclusivement avec des légumes

au cours du même repas (si possible le soir). On se réserve riz complet et légumes si possible pour le midi et/ou le matin. Viser les 600 gr de légumes bio par jour, en jus ou à peine cuits (vapeur par exemple), ensuite vinaigrette sauce crue à base d’huile d’olive, citron, tamari, aromates fraîches. On y arrive aussi en se faisant des jus frais, verts si possible. Sinon, on se fait une cure de jus Breuss (magasins bio) On se limite à 6-7 cs de céréales complètes cuites par jour. On commence sa journée par une eau tiède citronnée (citron bio). On mange les fruits loin des repas : 30 minutes avant ou 3 heures après, idéalement en collation à 16 heures, on peut se rajouter quelques amandes blanches ou quelques cajou/noix de pécan ou du Brésil. Après 4 jours, on se rajoute 2 capuchons de sève de bouleau dans une bouteille d’eau que l’on se boit sur la journée. Histoire de se refaire un stock de gentils minéraux et de remonter plus vite la pente, on se prend aussi 2 x 6 comprimés de spiruline d’eau douce par jour. On en profite pour prendre l’air : les organes responsables de l’évacuation des toxines étant la peau, l’intestin, la vessie et…. les poumons. Au plus on se balade en forêt ou en bord de mer, au moins on accumule la cellulite et les humeurs acides, c’est comme ça, allez, tout le monde dehors ! Si on a mal à la tête (normal, c’est le foie qui dégorge), surtout pas d’aspirine, sinon on bloque le processus de résurrection, juste quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes et on masse. Quelques granules de nux vomica tous les quarts d’heure ne feront pas de mal. Une bouillotte sur le foie non plus. On se couche tôt : la detox, au début, c’est fatiguant, il faut récupérer et on tient 10 jours.

www.martinefallon.com/type/detox/ Conditions Happy First - 15% pour toute réservation fer me avant le 10 janvier 2015


L'excès pendant les fêtes

RECETTES de fêtes

© Mireille Roobaert

Truffes amandes et dattes au coco

© Mireille Roobaert

Dinde nature toute crémeuse au curry de Bénarès, purée de potiron aux châtaignes

Passer à l’extracteur, option purée, 2 bols d’amandes blanches pré trempées quelques heures et égouttées avec 1 bol de dattes dénoyautées séchées et 1 cc de poudre de gingembre. Les rouler en boulettes et les passer pour terminer dans des flocons de coco. On peut remplacer les dattes par des figues ou des bananes séchées et les amandes par des noix de cajou ou des noisettes. Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 0

Badigeonner un beau poulet d’un mélange de 4 cs d’huile d’olive/ 3 cs de curry de Bénarès et 1 cs de sel de mer. Le poêler 4 min recto verso dans un filet d’huile d’olive, ensuite en hypocuisson au four 85°C pendant 5 heures. Après cuisson, déglacer les sucss avec 1 verre d’eau bouillante additionnée de 1/2 cube de bouillon végétal. Ajouter 4 cs de crème fraîche de soja ou d’amande. Temps de préparation : 5 min. Temps de cuisson : 5 heures Le curry de Bénarès est un mélange de curry et de cannelle. On le trouve chez Desmecht place St Catherine. On peut le faire soi-même en mélangeant à parts égales curry et poudre de cannelle. Purée potimarron et châtaigne : passer vapeur 8 minutes jusqu’à tendreté 2 bols de cubes de potimarron avec peau, 1 cs de gingembre frais, 1 cc de piments d’espelette en paillette et 1 bol de châtaignes fraîches pelées. Blender ou passer au presse purée avec ½ verre d’eau de cuisson, ½ cube de bouillon végétal, 1 cc de sel de mer et 5 cs d’huile d’olive. Détendre si on veut avec un peu de lait de coco. Temps de préparation : 20 minutes Temps de cuisson : 8 minutes On peut remplacer les châtaignes fraîches par des châtaignes déjà cuites et emballées sous vide. On peut remplacer le poulet par la dinde. Compter 8 heures de cuisson pour une dinde/chapon de 4 kilos.

© Mireille Roobaert

Crème de cresson trop facile Passer vapeur 2 oignons épluchés et grossièrement découpés, 1 demi bulbe de fenouil en morceaux et 2 gousses d’ail jusqu’à tendreté (6 mn). Blender avec 1 bol de feuilles crues de cresson , ½ cube de bouillon végétal, 1 bol de jus de cuisson, 1 cc de sel de Guérande, et 5 CS d’huile d’olive. Temps de préparation : 5 mn Temps de cuisson : 6 mn

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L’importance de l’étirement passif


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Rudi coach S’il y a bien un aspect qui est en général négligé après les séances d’entraînement, ou bien dans notre quotidien, c’est bien l’étirement. Pourquoi s’étirer ? Afin d’améliorer sa souplesse. Dans la vie de tous les jours, certains muscles sont plus sollicités que d’autres, donc ils se renforcent plus que ceux qui ne le sont pas. Ce qui peut créer des déséquilibres musculaires, qui vont entrainer une mauvaise posture, d’où vont résulter des mauvais mouvements pour finir par des blessures. D’où compensation, de nouveaux mauvaise posture, et le cycle recommence. Pour y remédier, il est important de renforcer les muscles les moins sollicités et étirer ceux qui le sont trop. Il y a différents types d’étirement, mais ici nous allons parler de l’étirement passif. Dans ce cas, l’étirement doit se faire de manière progressive et assez longue. On parle de 15 à 20 secondes, mais si ça peut se faire plus longtemps, c’est encore mieux. Que se passe-t-il quand on étire un muscle ? Dans les muscles il y a ce qu’on appelle des mécano récepteurs,qui vont réagir en fonction de la façon dont ils seront étirés .

pieds parallèles, écartés, fléchir une jambe, se déporter 1 Debout sur le côté, jusqu’à ce que la jambe opposée soit complètement

tendue. Les adducteurs (muscles intérieurs de la cuisse) sont ciblés. Maintenir la position 20-30 secondes. Et recommencer de l’autre côté.

pieds parallèles, poser un pied sur un banc ou une 1 Debout marche, la jambe tendue, le bassin aligné et le pied flex.

En gardant le dos le plus droit possible, incliner le tronc vers la jambe qui se trouve sur le banc. Ici les ischios jambiers (muscles postérieurs

■ Il y a les fuseaux neuromusculaires, composés de micro fibres parallèles aux fibres musculaires. Quand on tire trop fort et de manière brusque sur le muscle, l’information est transmise au cerveau par la moelle épinière, les fuseaux neuromusculaires sont en alertes, et contractent automatiquement le muscle pour le protéger; Ce qui peut causer des spasmes(contraction brusque, violente et involontaire du muscle) et un sentiment de raideur

■ L’organe tendineux de Golgi, situé à la jonction musculo tendineuse (le point ou le muscle et le tendon se rencontrent) Quand on tire doucement et progressivement sur le muscle cet organe est stimulé, et permet au muscle de se relâcher. C’est une des meilleures et plus sûre manière de s’étirer.

En conclusion, étirez vous régulièrement, et faites le de manière progressive. www.rudycoach.com

de la cuisse) sont ciblés. Maintenir la position 20-30 secondes. Et recommencer de l’autre côté. Placer le bras contre un mur, en ayant un angle de 90 degrés au niveau du coude et des épaules. Légèrement tourner le tronc vers le côté opposé au bras qui est contre le mur. La partie antérieure de l’épaule, et le muscle pectoral sont ciblés. Maintenir 20-30 secondes. Et recommencer de l’autre côté.

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EVENT


“ une fois par mois, on prend de la hauteur, on emmène le public au 27ème étage pour prof iter d’une magnifique vue hivernale. ”


WORK-A-TONIC

BY THE HOTEL PAR Barbara Schoen



WORK-A-TONIC by THE HOTEL

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vec l’arrivée de la saison des fêtes, le vin chaud et les marchés d’hiver remplacent les cocktails et la corona dans nos after-work préférés. Il en résulte une recherche de lieux intérieurs où la chaleur remplace nos terrasses et prend place dans notre calendrier.

Dirigé par une vibe Cosmopolitaine, notre planning hebdomadaire est chamboulé tous les lundis depuis septembre à The Hotel: le Work-a-tonic attire, tel un aimant, les amoureux d’ambiance lounge à la recherche de beats et festivités - Que ce soit au 27ème étage avec une vue prenante sur la ville, où dans l’élégant « The bar » du rez-de-chaussée. Lorsqu’il est en ville, c’est Attari aux platines, mais vous aurez l’occasion de découvrir d’autres talents. Pour les fringales, des « gastro bites » concoctés par « The Restaurant by Pierre Balthazar ». Nous avons rencontré Barbara Schoen, consultante en RP pour Work-ATonic et The Hotel qui en collaboration avec William van Wassenhove de The Hotel sont derrière le concept, pour trouver si Work-a-tonic est l’antidote des lundis dépressifs… Pourquoi le lundi? Cette journée n’a jamais été exploitée, il n’y avait vraiment rien le lundi à Bruxelles. Néanmoins, on s’est rendu compte qu’il y a une demande importante d’un endroit pour soulager la fin de week end. « The hotel » partageait le même avis, par conséquent, nous avons pu organiser l’évènement dans deux des plus élégants lieux de la ville.

Quelle est l’ambiance? En travaillant avec Pascal & Xavier de « The Brand Embassy », on a découvert un désir commun pour les cocktails et gins lounge de Londres et New York. On trouvait qu’il manquait une ambiance cosmopolitaine: Un endroit où l’on peut boire des cocktails de qualité, avec une belle sélection de musique assurée par un DJ local de renommée. « The bar » au « The Hotel » est l’endroit parfait, surtout accompagné de Renaud Deru (Attari), et nous laisse penser que le concept va rester passionnant. Et une fois par mois, on prend de la hauteur, on emmène le public au 27ème étage pour profiter d’une magnifique vue hivernale. Pour faciliter le tout, le parking est compris et nous avons un partenariat avec Uber pour les conducteurs responsables. C’est qui? Après le lancement de son propre business spécialisé dans le développement de marque de luxe, Barbara Schoen est une femme passionnée avec un oeil aiguisé sur ce qui est actuel. Avec un esprit international, et une vision créative, elle est actuellement responsable du branding de Petrossian Caviar, elle s’assure que « Work-A-Tonic » by The Hotel reste sur la scène Bruxelloise et sponsorise de prometteuses soirées! (consulter LOVE sur la page suivante)

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The best way to discover Brussels is to wake up with her...

T +32 2 504 11 11

www.thehotel.be

book@thehotel.be


LOVE PAR renaud deru


 Love Avec Renaud Deru

L

OVE c’est le nom des nouvelles soirées mensuelles bruxelloises organisées par Renaud Deru, anciennement D.A du mythique Dirty Dancing au Mirano et ensuite des soirées Libertine Supersport au K-Nal. La première édition fût un succès à tous les niveaux, beaucoup de monde, du beau monde,

un service bar irréprochable, des dj’s qui ont retourné la piste de danse, un super soundsystem, tout cela dans le cadre magique du Cercle De Lorraine à Bruxelles. Bruxelles n’avait pas vu ça depuis longtemps et ça fait du bien d’avoir à nouveau un rendez vous festif inmanquable, tous les premiers ou seconds vendredis du mois.

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LES BELGES FONT DU SKI!

PAR Tanguy Van Vlasselaer, Franรงois Houtmans, Miguel Perez et Franรงois Lafontaine


Les belges font du ski !

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our sa troisième édition, les organisateurs de la soirée “Les Belges Font Du Ski” ont encore maîtrisé le planté du bâton !

Grâce au soutien des 3 Vallées, le plus grand domaine skiable au monde, cet événement annuel est devenu immédiatement un incontournable à Bruxelles. Le 17 octobre dernier, Tanguy Van Vlasselaer, François Houtmans, Miguel Perez et François Lafontaine ont donc donné rendez-vous au Jeux d’Hiver, à tous les adeptes de la glisse et amoureux de la montagne.

une soirée un vrai village montagnard grâce aux décors, à la neige ou aux sapins floqués... les shooting photos dans les portes de slalom, la tartiflette géante ou encore les barquettes de charcuterie de savoie... Un vrai régal ! La nuit s’est prolongée jusqu’aux petites heures dans la discothèque complètement enneigée !!! L’ambiance était au rendez vous avec une panoplie de Dj’s comme Dimitri From Paris ou encore DJ Daddy K. Danseuses, pyrotechnie, tourbillons de neige, photos dans un igloo...

Une soirée en deux temps avec, d’une part, le fameux “Apéro Après Ski”, animé par La Folie Douce de Val Thorens et le groupe Cookies & Cream.

Un succès et une atmosphère inoubliables !!!

La terrasse des Jeux d’Hiver est devenue pendant

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Rendez-vous l'année prochaine...

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HOTEL


“ A l’ouverture du Crystal Lounge, on se démarquait déjà en proposant des accompagnements moléculaires à côté de nos cocktails, en étroite collaboration avec la cuisine. ” Trémérie Raphaël


DE SURPRENANTS

MARIAGES PAR Rap haël trémérie


De surprenants mariages

Raphaël Trémérie est un Bruxellois pure souche. Diplômé de la section hôtelière du Collège Cardinal Mercier, il s’est rapidement dirigé vers les meilleurs bars de la capitale, et ce malgré une for mation en cuisine. Conrad (aujourd’hui Steigenberger), Hilton, Belga Queen, Dolce La Hulpe ou encore Grand Casino Brussels, autant d’adresses prestigieuses qui ont per mis au jeune bar man de faire progressivement ses ar mes, avec une consécration en 2013, lorsqu’il a été élu « meilleur bar man de Belgique ».


Le bar du Sofitel Brussels Le Louise n’a rien de commun avec les autres bars d’hôtel de la capitale. A sa tête, Raphaël Trémérie, 29 ans, qui n’a de cesse de faire jouer son imagination pour surprendre sa clientèle.

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epuis cinq ans, Raphaël Trémérie officie au Crystal Lounge, bar-restaurant trendy du Sofitel Brussels Le Louise, qui trône sur l’avenue de la Toison d’Or. « Je suis arrivé un mois après la rénovation du Sofitel. Attiré par le monde du luxe, perfectionniste et à l’écoute de ce qui se fait dans les plus grands bars du monde, j’ai atterri ici avec l’intention d’apporter ma touche personnelle. Le bar est pour moi le lieu idéal lorsqu’on souhaite faire preuve de créativité, un compromis entre la cuisine et la salle où le côté épicurien et inventif rencontre le côté relationnel. »

Une histoire de passion Si l’on veut satisfaire son client, il faut l’étonner, tout en cernant ses désirs et préférences. Pour Raphaël, cela ne peut se faire que s’il l’on est passionné: « Tous mes barmans sont passionnés par leur travail. Ce qui facilite bien entendu la cohésion dans notre équipe, mais également la qualité du service rendu au client. Le bon barman cherche, essaie de nouveaux ingrédients, marie de nouvelles saveurs, et ce, constamment. Personnellement, je suis de très près ce qui se fait à Londres où, actuellement, une vague créative influence grandement les cartes des bars du monde entier. C’est là que la mixologie s’exprime le mieux et de la façon la plus originale. On se doit d’être à l’écoute de ces nouvelles tendances, afin de proposer, à notre clientèle locale, de nouvelles créations, totalement inédites et originales. »

Un étonnant cocktail… à la truffe! Hôtel cinq étoiles oblige, la nouvelle carte du bar rend hommage aux produits nobles de la cuisine. Foie gras, truffe, cacao, safran, vanille, rien ne fait peur à Raphaël qui, au contraire, est en

quête de mariages audacieux histoire de démarquer son bar des établissements concurrents. Le dernier né du Crystal Lounge est l’Alba Alexander, un cocktail qui met la truffe à l’honneur. Celle-ci est d’abord infusée dans du cognac, puis combinée à du cacao brun, de la crème et du caramel. L’effet de surprise est garanti, tout comme l’expérience gustative, ce qui ne fait que renforcer la réputation de « laboratoire » qui colle à la peau du bar du Sofitel Brussels Le Louise. En bouche, l’Alba Alexander se révèle très chaleureux et rond, révélant des qualités sensorielles hors du commun, éveillant plus que tout autre cocktail la curiosité des papilles. Pour rappeler l’eau-de-vie charentaise dans laquelle la truffe a décanté, l’Alba Alexander est servi dans un sniffer à cognac, comblé d’un énorme glaçon sphérique. Outre la surprise visuelle, cette « ice ball » a aussi un intérêt pratique, puisqu’elle fond moins vite qu’un glaçon cubique. Du coup, le cocktail se dilue nettement plus lentement, conservant toutes ses propriétés gustatives. Une lamelle de truffe, elle aussi infusée au cognac, orne le verre, histoire d’ici aussi rappeler les origines de cet étonnant cocktail. « A l’ouverture du Crystal Lounge, on se démarquait déjà en proposant des accompagnements moléculaires à côté de nos cocktails, en étroite collaboration avec la cuisine. Les dernières cartes, et particulièrement notre nouvelle carte hivernale, y ajoute la dimension mixologique, en inaugurant des mélanges hors du commun, à l’image de notre nouveau cocktail à la truffe. Cela ne nous empêche pas de proposer également les grands standards comme le mojito ou le cosmopolitan, afin de satisfaire les clients qui ne souhaitent pas sortir des sentiers battus. »

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Séléction Warwick Hotel

Nouveau look au Barsey Hotel L’espace « séminaires » du Warwick Barsey a subi une profonde transfor mation, pour plus de convivialité et d’efficacité!

L

es bons vivants et autres jet-setteurs le savent, le Warwick Barsey Hotel, situé dans le haut de l’avenue Louise, est un lieu où l’hospitalité rime avec un service sur-mesure. Son atmosphère unique, mêlant plusieurs styles chaleureux, apporte un raffinement et une touche de glamour à tout événement, mais également un confort douillet à tout qui reste y loger. Un écrin, un cocon qui se révèle parfait pour toutes les circonstances de voyage.

Des salles au goût du jour Les salles de réunion attenantes à l’hôtel sont toutes baignées par la lumière du jour. Et depuis leur rénovation, elles sont plus que jamais le lieu idéal pour se retrouver en toute convivialité, pour stimuler sa créativité, pour réfléchir entre collègues, ou encore pour mettre en place de nouvelles stratégies. L’équipe du Warwick Barsey a opté pour des couleurs neutres et douces, ainsi que pour un éclairage particulièrement bien pensé qui apaise et crée une atmosphère propice à la sérénité et aux échanges. S’ajoute à cela des équipements audio et vidéo de dernière génération qui permettent d’envisager tout événement dans les meilleures conditions.

Des pros à votre service Le Warwick Barsey c’est aussi une équipe de professionnels, impliquée et créative, qui se tient à l’entière disposition des hôtes, pour l’organisation de réunions et d’événements surmesure. Trois salons dédiés, à même d’accueillir jusqu’à 130 personnes, offrent des options de configurations multiples. La rénovation de l’hôtel concerne également les chambres et les parties communes des étages. Tout en conservant un style boutique-boudoir, unique sur la place bruxelloise, et propre à l’identité de l’établissement de l’avenue Louise, les espaces ont été réaménagés, certains matériaux modifiés, tandis que la gamme des coloris et des teintes a, elle aussi, été revue. Le tout visant à inscrire le Warwick Barsey dans son temps, en lui insufflant un esprit de renouveau, sans pour autant affecter son côté intime et chaleureux.

Inter net: www.warwickhotels.com/barsey Adresse: Avenue Louise 381, 1050 Brussel


Séléction Warwick Hotel

Vent de fraîcheur au

Royal Windsor Grand Place

Cent chambres viennent d’être rénovées au Royal Windsor, en donnant priorité à la lumière et au confort.

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e confort et le bien-être du client doivent être au centre des préoccupations d’un hôtel. Et c’est encore plus vrai en ville, où l’établissement hôtelier fait office de refuge face aux tumultes urbains. Le groupe Warwick International Hotels l’a bien compris et a donc opéré une profonde rénovation du Royal Windsor Grand Place.

La lumière fuse! Pas moins de cent chambres ont ainsi fait l’objet d’un rafraîchissement, mené en parallèle avec une réflexion sur la lumière. Une nouvelle literie, soigneusement sélectionnée pour offrir un repos d’une qualité encore supérieure, constitue le point d’orgue de chaque suite. Les salles de bain ont ,elles aussi, subi un sérieux lifting, et donnent aujourd’hui une sensation d’espace et de luminosité renforcée.

découvrir à ses hôtes le meilleur de la gastronomie helvétique dans une atmosphère typique et chaleureuse. Un cadre festif et quasiment “d’après-ski”, autour d’une délicieuse fondue au fromage ou d’un vin chaud, avant d’admirer les féeries lumineuses de la Grand Place et de profiter des quelque 200 chalets du Marché de Noël. Et à la fin du repas, l’occasion est offerte au client de remplir un “passeport gourmand” qui lui permettra peut-être de partir en Suisse, pour un séjour pour deux personnes à l’hôtel Warwick Genève, partenaire de l’évènement. Considéré comme l’un des moments clés du séjour du client, le petit-déjeuner a également été repensé, avec une nouvelle formule à 24 €, qui offre désormais davantage de gourmandises typiquement belges.

Un nouveau chef à la barre Du côté de la restauration, le palace bruxellois réserve aussi de délicieuses surprises à ses hôtes, avec l’arrivée du nouveau chef exécutif Grégory Lauwerts à la tête du restaurant Chutney. Et pour cet hiver, l’établissement se met à l’heure suisse pour faire

Inter net: www.warwickhotels.com/royal-windsor Adresse: Rue Duquesnoy 5, 1000 Brussel

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In addition to 5 hotels in Brussels, Thon Hotels also offers 247 apartments spread over 4 properties. And even more coming soon, in March 2015! Thon Residence Florence will increase its offer with 24 new units on the Avenue Louise. For long-term stays our apartments are an excellent solution, designed to get the most out of both business and leisure. Enjoy the extra comfort and feel at home in our fully furnished apartments. Read more on thonhotels.com/apartments


Thon Residence EU

Thon Residence Parnasse

Stanhope

Thon Residence Florence



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NEWS BAOBAB Jungle Safari La collection Jungle Safari se decline en trois imprimés élégants inspirés des somptueux animaux de la savane En plein dans la tendance et sur tous les défilés de cet hiver 2014, Jungle Safari célèbre l’émergence de l’Afrique dans le monde de la mode. Par ses notes épicées et boisées, le parfum est à la fois sauvage et masculin.

LA VILLA IN THE SKY DÎNER DANS LES ÉTOILES La Villa Lorraine et le chef Alexandre Dionisio s’implantent sur le toit de l’ITTower à Bruxelles avec un nouveau restaurant, « La Villa in the Sky ». Du mardi au vendredi. Avenue Louise 480, 1050 Bruxelles. Tél. 0496 80 89 89 - www.lavillainthesky.be

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LOLA

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Depuis 20 ans, Lola affiche sa singularité avec son intérieur contemporain chic, sa cuisine de saison et son attention pour faire de chaque repas un moment rare. Au cœur de Bruxelles, dans le quartier du Sablon, cette institution gourmande mélange ambiance familiale et glamour.

The mad race has begun to look for perfect gifts that will delight our family and offer them a few moments of happiness. By offering the rare commodity that is wellness as a gift, we can strike just the right chord. This is what Dolce La Hulpe Brussels can propose with a Gift Certificate offering a unique sensory experience. Easy to buy on www.dolcelahulpe.com.

Lola, proche et absolument tendance, depuis le premier jour.

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The Dominican The Dominican Grand Lounge is the ideal fine-dining setting in Brussels beckoning you to experience the hotel’s excellent cuisine. Sink back in a comfortable couch, enjoy a trendy cocktail and have a look at the Food Book which will surprise you with its innovative selection of beverages and dishes!

Rue Léopold/ Leopoldstraat 9 1000 Brussels Tel +32 (0)2 203 08 08 www.thedominican.be info@thedominican.carlton.be

Place du Grand Sablon, 33 - 1000 Bruxelles info@restolola.be T.: +32 2 514 24 60

ICE WATCH

ICE-CRYSTAL

Light up the day and night with the Ice-Crystal, an ultra feminine watch that exudes glamour with hundreds of Swarovski® elements crystals that move around the dial. The collection comes with a leather strap, lined with a glossy white to add a touch of elegance to any outfit. Ice-Crystal, fall for the charms of the latest IceWatch model. CHANGE. YOU CAN.

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TOUCAN

Le Toucan, 2 adresses, 2 univers gastronomiques Chaque année, nous mettons tout en œuvre pour vous transporter dans l’atmosphère féerique des fêtes de fin d’année. Nos deux restaurants restent ouverts pendant toute cette période, excepté les soirs du 24 et du 31 décembre où nous proposons des formules «Take Away». Pour que la magie vous accompagne tout au long de votre repas, n’oubliez pas de faire votre réservation: restaurant@toucanbrasserie.com - Toucan sur Mer: 02/340 07 40 - Toucan Brasserie: 02/345 30 17 – www.toucanbrasserie.com

SmoodS

Hotel BLOOM! Start the New Year with a bottle of bubbles, a lovely night in a unique room and a festive breakfast buffet in Hotel BLOOM! Combine you stay with a dinner at € 99 in our restaurant SmoodS. Don’t forget your dancing shoes because after dinner our dance floor will be open for a Golden NYparty.

DOMINIQUE RIGO Cassina announces celebrations for the 50th anniversary of the LC Collection in 2015, the same year Le Corbusier’s death will be commemorated, with ‘green’ innovation More info: Cassina avenue Louise 154 – 1050 Brussels 02/538.00.15 – www.dominiquerigo.be

Le Fruit Défendu

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Pendant que Madame vous sert en salle, Monsieur vous prépare de vraies prouesses culinaires. Il vous présente une carte assez courte, mais propose des suggestions qui changent chaque jour. Toujours surprenant, très savoureux et d’un excellent rapport qualité – prix.

Steigenberger Grandhotel, Brussels winner of the Best Hotel Room for Corporate Traveller Awards 2014.

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Dans la carte des vins, vous trouverez toujours le cru de votre goût et de votre bourse ! L’équipe se tient à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire et fait tout pour que vous passiez un lunch ou un dîner inoubliable ! Rue de Tenbosch 108, 1050 Ixelles 02 347 42 47

Hotels are judged on a number of criteria including room design, comfort, services, innovations and technology. “We wish you continuing ongoing success with the high quality of services you offer to your guests.” said Olaf Leenders, Director of Operations at Amadeus Benelux. 71 Avenue Louise, 1050 Brussels, Belgium www.brussels.steigenberger.be

MANALYS celebrates its 5th anniversary ! On this particular occasion, Moïse Mann creates a unique jewel set with an exceptional and rare precious stone … just imagine a 40 cts diamond, an exceptional yellow color and a perfect emerald cut ! Creativity, know-how and excellence in the choice of the components symbolize this unique creation born in the Manalys workshop :

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There’s a place where the Star always shines.


The Mercedes House, located on the prestigious Grand Sablon in the heart of Brussels, invites you for a wonderful journey. You will discover: - the latest model range of Mercedes-Benz and smart; - WY, a marvellous 1-Michelin-star restaurant run by Chef Bart de Pooter; - exclusive concerts each month; 18/12/2014 The Nordanians (feat. Niti Ranjan Biswas) - a shop with all accessories from the Mercedes-Benz and smart collection.

Grand Sablon, Rue Bodenbroek 22-24 • 1000 Brussels Mo-Sa : 10 am - 8 pm & Su : 10 am - 4 pm 02 400 42 50 • www.mercedeshouse.be Reservations restaurant WY : 02 400 42 63 Mo - Sa for lunch and dinner www.wybrussels.be


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AGENDA 28/11 - 04/01

PLAisirs d’Hiver / Winterpret Place Sainte-Catherine, Grand Place, Marché aux Poissons et autour de la Bourse / SintKatelijneplein, Grote Markt,Vismarkt en rond de Beurs - www.plaisirsdhiver.be - www.winterpret.be Grande roue place Sainte-Catherine, patinoire sur le Marché aux Poissons, spectacle son et lumière sur la Grand Place, Marché de Noël des régions européennes élu par les touropérateurs anglais comme le plus original d’Europe, Plaisirs d’Hiver s’étend sur 2 km, attirant une foule considérable de résidants et de touristes. Un pays européen à l’honneur chaque année, des échoppes de souvenirs et de dégustation, une ambiance chaleureuse, l’attraction des fêtes de fin d’année de la capitale séduit à chaque édition. Et même si vous n’avez plus l’âge des caroussels, vous ne pourrez pas passer à côté des deux manèges baroques absolument superbes qui font l’un des atouts de ce marché chic et choc. Met een reuzenrad aan het Pantsertroepensquare, een ijsbaan op de Vismarkt, een Europese kerstmarkt met kaarsen, glühwein en ander lekkers op en rond de Grote Markt en de Beurs, baadt Brussel tijdens de kerst- en nieuwjaarsperiode in een magische, feeërieke sfeer, die de harten van jong en oud weet te verwarmen. Rest ons alleen nog te dromen van een witte Kerst…

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Retrospective Constantin Meunier

Mark Leckey

Musées royaux des Beaux-Arts / Koninklijke Musea Schone Kunsten – 02-508.32.11 - www.fine-arts-museum.be

voor

Wiels - 02-340.00.50 - www.wiels.org Mark Leckey (né en 1964 à Birkenhead, vivant et travaillant à Londres) aime, comme bon nombre de ses contemporains, avoir recours à la sculpture, l’audio, la performance et la vidéo. Son œuvre, foisonnante, révèle tout autant sa fascination pour la matérialité de l’objet et l’immatérialité de l’image digitale. Pour son exposition au WIELS, sa première en Belgique et l’une des plus complètes à cette date, l’artiste présente une vue d’ensemble de son œuvre passée et récente, de plus qu’une exposition au sein de l’exposition dont il est lui-même le commissaire.

Une grande rétrospective de l'œuvre réaliste du peintre et sculpteur belge du XIXe siècle, Constantin Meunier (1831-1905), la première complète à lui être consacrée depuis 1909. Internationalement connu pour avoir introduit les travailleurs industriels, les mineurs et dockers dans les arts visuels comme des icônes de la modernité, Constantin Meunier est guidé par une vision de l'homme et du monde empreinte de compassion, engagée et inextricablement liée à l'industrie, l'évolution sociale et politique de la Belgique de la fin du XIXe siècle. Une attention particulière est donnée à la peinture des premières décennies de sa carrière, jusqu'ici peu étudiées: des scènes historiques, des portraits de particuliers et des ordres religieux. En plus de peintures et de sculptures en bronze, on peut apprécier une sélection fascinante de dessins et croquis ainsi qu’une grande collection de documents d'archives, de catalogues, de magazines et de différentes impressions. Het is pas de eerste keer sinds 1909 dat er een grote retrospectieve wordt gewijd aan het oeuvre van de negentiende-eeuwse realistische schilder en beeldhouwer Constantin Meunier. Nochtans werd Meunier internationaal bekend met zijn geëngageerde en vooruitstrevende taferelen waarin werklieden, mijnwerkers en havenarbeiders een prominente plaats kregen als iconen van de moderniteit. Maar behalve aan deze symbolen van de industriële revolutie en de sociale omwenteling in het België op het einde van de negentiende eeuw, besteedt deze tentoonstelling ook aandacht aan Meuniers vroege werk: historische scènes en portretten. Naast de schilderijen en de bronzen worden ook tekeningen en andere documenten onder de aandacht gebracht.

Mark Leckey (geboren 1964 in het Engelse Birkenhead) woont en werkt in Londen aan een oeuvre dat zowel sculpturen, geluidsinstallaties, performance en video omvat. Zowel zijn vroegste als zijn meest recente creaties verraden zijn fascinatie voor de materialiteit van het object en de immaterialiteit van het digitale beeld. Deze tentoonstelling in WIELS is zijn eerste in België en een van zijn grootste tot nu toe. Behalve een overzicht van bestaand werk biedt ze ook een tentoonstelling-in-de-tentoonstelling, die wordt gecureerd door de kunstenaar zelf.

06/02 - 08/02 Salon du Chocolat Brussels Expo - www.brussels.salon-du-chocolat.com . A la veille de la Saint-Valentin, près de 30 000 visiteurs ont déclaré leur flamme, l’année passée, à la divine sucrerie lors du premier Salon du Chocolat en Belgique. Véritable lien entre les pays producteurs, les chocolatiers et les consommateurs, l’événement a accueilli plus de 90 participants majoritairement belges mais aussi français et internationaux, pour un moment exceptionnel de découvertes et de plaisirs gourmands. Les visiteurs ont pu se délecter des dernières créations des maîtres chocolatiers et participer à de nombreuses animations. A vos tablettes ! Le Salon du Chocolat revient en Belgique en 2015 du 6 au 8 février sur le site de Brussels Expo. Even voor Valentijn 2014 kwamen maar liefst 29.316 bezoekers opdagen voor het Salon van de chocolade, dat toen voor de eerste keer georganiseerd werd. Ze konden er de knowhow van onze meester-chocolatiers bewonderen en natuurlijk ook chocolade proeven. Daarom krijgt dit evenement, waarop chocolatiers, patissiers, ijsbereiders, koks, journalisten en liefhebbers elkaar vinden een verlengstuk en blijft het grootste salon ter wereld gewijd aan chocolade en cacao in de hoofdstad.

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