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leur participation » (p. 300). Une partie du problĂšme vient du fait que la programmation Ă©tablie par « des autoritĂ©s institutionnelles centralisĂ©es » pour « des communautĂ©s distantes sur le plan gĂ©ographique et distinctes sur le plan culturel » risque dâaboutir Ă des rĂ©sultats dĂ©sastreux (Norman et al., 2018, p. 145). Norman et ses collaborateurs ont montrĂ© que la passation Ă des organismes de services centralisĂ©s « a Ă©tĂ©, et est encore intensifiĂ©e par des politiques nĂ©olibĂ©rales qui Ă©tablissent des liens entre le dĂ©veloppement des zones rurales et Ă©loignĂ©es et la viabilitĂ© du marchĂ© » (p. 143).
ĂlĂ©ments favorables Ă lâactivitĂ© physique Exemples positifs et soutiens communautaires, familiaux et sociaux. La documentation rĂ©vĂšle que lâapport accru de soutiens communautaires, familiaux et sociaux favorise la pratique dâactivitĂ© physique dans les populations autochtones 16
(Akande et al., 2021; Ironside, 2019; McHugh, 2011; McHugh et al., 2015; Mansfield et al., 2012; Schinke et al., 2010). Cela comprend le soutien communautaire propre aux Autochtones pour la pratique dâactivitĂ©s physiques culturelles, comme les pow-wows (McHugh, 2011) et les Jeux autochtones de lâAmĂ©rique du Nord (LavallĂ©e et al., 2009/2010). Une Ă©tude a mentionnĂ© que les activitĂ©s physiques traditionnelles (p. ex. danse traditionnelle) resserraient les liens familiaux (Mansfield et al., 2012). La mĂȘme Ă©tude mettait en Ă©vidence lâimportance dâun « centre dâamitiĂ© autochtone » (p. 14) qui dispose de programmes structurĂ©s pour accroĂźtre la participation Ă des activitĂ©s physiques durant le temps libre. La documentation a aussi montrĂ© que les programmes doivent comprendre un Ă©ventail dâexemples autochtones positifs (Forneris et al., 2016; McHugh et al., 2019), allant des membres de la famille Ă©largie (LavallĂ©e et al., 2009/2010; Mason et al., 2019) et des entraĂźneurs (LavallĂ©e et
al., 2009/2010) jusquâaux athlĂštes autochtones dâĂ©lite (Blodgett et al., 2011; Hall, 2016; Jacko, 2014), en passant par tout membre exemplaire de la communautĂ© (Indigenous Wellness Group, 2012; Mansfield et al. 2012; Pulla, 2013). Certaines Ă©tudes soulignent Ă©galement lâimportance des amis, des membres de la famille et de la communautĂ© pour que les jeunes autochtones en particulier aient des expĂ©riences positives dans le cadre dâactivitĂ©s physiques (Coppola et al., 2020; Hudson et al., 2020; Mason et al., 2019; McHugh et al., 2019; McHugh, Kingsley, et al., 2013; Schinke et al., 2010; Wicklum et al., 2019). Dans la mĂȘme veine que ces constatations, le Centre de gouvernance de lâinformation des PremiĂšres Nations (2018) a Ă©tabli des liens entre un accroissement de lâactivitĂ© physique et les adultes des PremiĂšres Nations qui partagent des aliments traditionnels avec dâautres membres du foyer ou qui Ă©prouvent de profonds sentiments dâappartenance envers la communautĂ©. ActivitĂ©s de groupe. Une Ă©tude a montrĂ© que les participants prĂ©fĂ©raient les activitĂ©s physiques de groupe aux autres formes dâactivitĂ©s parce quâelles stimulent « un sentiment dâappartenance et de communautĂ© » (Kerpan & Humbert, 2015, p. 1412). LâĂ©tude mentionnait Ă quel point lâappartenance et la communautĂ© sont « dâimportantes valeurs culturelles pour les peuples autochtones urbains » (p. 1412).