Programmes et partenariats autochtones dédiés aux sports et loisirs au Canada

Page 16

© Crédit : iStockPhoto.com, ID 172955411

leur participation » (p. 300). Une partie du problĂšme vient du fait que la programmation Ă©tablie par « des autoritĂ©s institutionnelles centralisĂ©es » pour « des communautĂ©s distantes sur le plan gĂ©ographique et distinctes sur le plan culturel » risque d’aboutir Ă  des rĂ©sultats dĂ©sastreux (Norman et al., 2018, p. 145). Norman et ses collaborateurs ont montrĂ© que la passation Ă  des organismes de services centralisĂ©s « a Ă©tĂ©, et est encore intensifiĂ©e par des politiques nĂ©olibĂ©rales qui Ă©tablissent des liens entre le dĂ©veloppement des zones rurales et Ă©loignĂ©es et la viabilitĂ© du marchĂ© » (p. 143).

ÉlĂ©ments favorables Ă  l’activitĂ© physique Exemples positifs et soutiens communautaires, familiaux et sociaux. La documentation rĂ©vĂšle que l’apport accru de soutiens communautaires, familiaux et sociaux favorise la pratique d’activitĂ© physique dans les populations autochtones 16

(Akande et al., 2021; Ironside, 2019; McHugh, 2011; McHugh et al., 2015; Mansfield et al., 2012; Schinke et al., 2010). Cela comprend le soutien communautaire propre aux Autochtones pour la pratique d’activitĂ©s physiques culturelles, comme les pow-wows (McHugh, 2011) et les Jeux autochtones de l’AmĂ©rique du Nord (LavallĂ©e et al., 2009/2010). Une Ă©tude a mentionnĂ© que les activitĂ©s physiques traditionnelles (p. ex. danse traditionnelle) resserraient les liens familiaux (Mansfield et al., 2012). La mĂȘme Ă©tude mettait en Ă©vidence l’importance d’un « centre d’amitiĂ© autochtone » (p. 14) qui dispose de programmes structurĂ©s pour accroĂźtre la participation Ă  des activitĂ©s physiques durant le temps libre. La documentation a aussi montrĂ© que les programmes doivent comprendre un Ă©ventail d’exemples autochtones positifs (Forneris et al., 2016; McHugh et al., 2019), allant des membres de la famille Ă©largie (LavallĂ©e et al., 2009/2010; Mason et al., 2019) et des entraĂźneurs (LavallĂ©e et

al., 2009/2010) jusqu’aux athlĂštes autochtones d’élite (Blodgett et al., 2011; Hall, 2016; Jacko, 2014), en passant par tout membre exemplaire de la communautĂ© (Indigenous Wellness Group, 2012; Mansfield et al. 2012; Pulla, 2013). Certaines Ă©tudes soulignent Ă©galement l’importance des amis, des membres de la famille et de la communautĂ© pour que les jeunes autochtones en particulier aient des expĂ©riences positives dans le cadre d’activitĂ©s physiques (Coppola et al., 2020; Hudson et al., 2020; Mason et al., 2019; McHugh et al., 2019; McHugh, Kingsley, et al., 2013; Schinke et al., 2010; Wicklum et al., 2019). Dans la mĂȘme veine que ces constatations, le Centre de gouvernance de l’information des PremiĂšres Nations (2018) a Ă©tabli des liens entre un accroissement de l’activitĂ© physique et les adultes des PremiĂšres Nations qui partagent des aliments traditionnels avec d’autres membres du foyer ou qui Ă©prouvent de profonds sentiments d’appartenance envers la communautĂ©. ActivitĂ©s de groupe. Une Ă©tude a montrĂ© que les participants prĂ©fĂ©raient les activitĂ©s physiques de groupe aux autres formes d’activitĂ©s parce qu’elles stimulent « un sentiment d’appartenance et de communautĂ© » (Kerpan & Humbert, 2015, p. 1412). L’étude mentionnait Ă  quel point l’appartenance et la communautĂ© sont « d’importantes valeurs culturelles pour les peuples autochtones urbains » (p. 1412).


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
Programmes et partenariats autochtones dédiés aux sports et loisirs au Canada by NCCIH-CCNSA - Issuu