Programmes et partenariats autochtones dédiés aux sports et loisirs au Canada

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de la documentation parallĂšle pertinente. Étant donnĂ© que chaque rĂ©gion du Canada a des activitĂ©s trĂšs prĂ©cises qui lui sont propres et qui sont adaptĂ©es Ă  cette rĂ©gion, Ă  une communautĂ© ou Ă  un groupe, l’analyse de la documentation gĂ©nĂ©rale est limitĂ©e, dans ce document. De plus, beaucoup de ces activitĂ©s ne sont pas prĂ©sentĂ©es en ligne et n’existent pas dans la documentation parallĂšle. Toutefois, dans la mesure du possible, nous avons privilĂ©giĂ© les voix, les expĂ©riences et les points de vue des communautĂ©s, qui apparaissent autant dans la documentation spĂ©cialisĂ©e que dans la documentation gĂ©nĂ©rale, dans ce rapport. Exception faite de la raretĂ© des articles sur les Autochtones qui s’identifient en tant que LGBTQI2S+6, personnes ĂągĂ©es et personnes ayant des incapacitĂ©s intellectuelles et

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physiques, l’absence d’exhaustivitĂ© des recherches ne nous a pas empĂȘchĂ©s de dĂ©pister un nombre suffisant d’articles et de rapports pour offrir une reprĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de l’ensemble actuel des activitĂ©s physiques, des loisirs et des sports pratiquĂ©s au Canada qui se rapportent aux Autochtones.

Obstacles Ă  l’activitĂ© physique : population gĂ©nĂ©rale (PremiĂšres Nations, Inuits et MĂ©tis) Environnementaux, socioĂ©conomiques, politiques. La documentation a rĂ©vĂ©lĂ© que l’emplacement, la disponibilitĂ© ou la nature des installations rendaient difficile la participation Ă  l’activitĂ© physique ou ne parvenaient pas Ă  intĂ©resser les Autochtones Ă  faire des activitĂ©s, dans les rĂ©serves et hors rĂ©serves, en milieu urbain, en milieu rural

et en zones Ă©loignĂ©es. Entre autres cas mentionnĂ©s se trouvaient ceux comportant peu d’aires de jeu Ă  proximitĂ©, n’ayant pas d’installation polyvalente, offrant des options limitĂ©es en matiĂšre de transport public, freinĂ©s par des tempĂ©ratures froides et n’ayant pas de services de dĂ©neigement (p. ex. Bruner & Chad, 2013; Graham & Stamler, 2010; Mansfield et al., 2012; Rice et al., 2016). Parfois, les participants habitaient Ă  des endroits oĂč ils ne se sentaient pas en sĂ©curitĂ© dans les dĂ©placements entre leur domicile et les installations en raison des taux Ă©levĂ©s de criminalitĂ©, de la prĂ©sence de chiens en libertĂ© ou des routes mal entretenues (p. ex. Joseph et al., 2012; Mansfield et al., 2012; Wicklum et al., 2019). Par ailleurs, de nombreuses communautĂ©s autochtones en zones non urbaines ne disposent pas de sentiers pĂ©destres sĂ»rs et disponibles Ă  l’annĂ©e, mĂȘme si ceux-ci se montrent efficaces pour accroĂźtre la participation de leurs membres aux activitĂ©s physiques (Rice et al., 2016). L’impression de sĂ©curitĂ© dans un cadre bĂąti constituait Ă©galement un facteur important chez les Inuits (Akande et al., 2019; Akande et al., 2021). Une Ă©tude a montrĂ© que des mĂšres dĂ©favorisĂ©es sur le plan socioĂ©conomique (sans s’y limiter, mais en incluant les participants autochtones) voulaient obtenir plus de subventions pour faciliter leur participation Ă  des activitĂ©s

Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queers, intersexuelles, bispirituelles, et le symbole « + » qui englobe les identitĂ©s de genre et les orientations sexuelles qui ne correspondent pas aux lettres de l’acronyme. Programmes et partenariats autochtones dĂ©diĂ©s aux sports et loisirs au Canada : analyse de la documentation et du contexte

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