Magazine
Édition de printemps 2022
6/ DOSSIER
Fonds pour la nature d’ici : des projets locaux qui changent la donne
16/ SUR LE TERRAIN
Mission à la découverte des joyaux du Bassin du Congo
18/ FOCUS
La criminalité financière, aire de jeux des pilleurs de la planète
N° 100 – MARS AVRIL MAI 2022 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Dossier
ÉDITO
© WE HAVE HEART
« Permettre au plus grand nombre de prendre conscience de la préciosité de la biodiversité qui nous entoure »
Alors que l’actualité est à nouveau sombre, que nos cœurs se serrent et que toutes nos pensées vont à la crise humanitaire en Ukraine et à nos équipes sur place – nos équipes qui s’inquiètent aussi d’une crise écologique à venir -, je vous invite à découvrir dans ce 100ème numéro du WWF magazine une petite poussée d’optimisme. Parce que ça se bouge dans nos villes et nos campagnes. A l’occasion de son 60ème anniversaire, le WWF avait lancé le « Fonds pour la nature d’ici ». Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter quelques-uns des 47 projets que ce fonds a rendu possible. Des projets locaux, concrets, portés par des citoyen·nes qui ont l’envie et le besoin de protéger la nature qui les entoure. Laissons-nous un instant inspirer par ce mouvement de gens qui se retroussent les manches pour plonger les mains dans la terre. Car la nature a besoin de nous, mais nous avons aussi besoin d’elle ; et agir pour protéger le vivant près de chez soi, c’est aussi décider de se laisser émerveiller par la beauté de la vie qui nous entoure. Et c’est plus important qu’on le croit : permettre au plus grand nombre de prendre conscience de la préciosité de la biodiversité qui nous entoure, c’est ce qui nous permettra d’amorcer le bon tournant en tant que société. Une société au cœur de laquelle la nature aura repris la place qui lui est due. Notre but est que ce mouvement prenne de l’ampleur, que l’initiative continue et grandisse. Que se créent des groupements de gens forts, des cellules de citoyen·nes qui continuent à échanger autour de la protection de la nature, qui se renforcent les un·es les autres en termes de moyens et de motivation. Que ces exemples inspirants donnent des idées aux voisin·es, aux communes, aux écoles... Et pourquoi pas créent à terme un véritable réseau de projets de protection de la nature en Belgique. Ce mouvement pour la protection de la nature, il commence par vous : merci à tous et à toutes pour votre soutien au fil de ces 100 numéros du WWF Magazine. Nos projets, c’est votre fidélité qui les rend possibles ! Antoine Lebrun Directeur général du WWF-Belgique
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Magazine - ÉDITION DE PRINTEMPS 2022
© YAKAPLANTER
6/ DOSSIER
© NIKLAS WEBER
© JAMES MORGAN / WWF
Fonds pour la nature d’ici : des projets locaux qui changent la donne
18/ FOCUS
La criminalité financière, aire de jeux des pilleurs de la planète
16/ SUR LE TERRAIN Mission à la découverte des joyaux du Bassin du Congo
SOMMAIRE 4 20 22
En bref Kids Merci
Vous avez une question, un commentaire, vous voulez faire part d'un changement d'adresse ou vous préférez recevoir la version numérique de ce magazine ? Appelez le 02 340 09 22 ou envoyez un message à supporters@wwf.be. COLOPHON : Le WWF Magazine est une publication du WWF-Belgique Communauté française asbl. Tous droits réservés au WWF. Le logo et les initiales WWF sont des marques déposées du World Wide Fund for Nature. Reproduction des textes autorisée, à condition qu’il soit fait mention de la source. • Ont collaboré à ce numéro : Alison Avanzini, Ioana Betieanu, Delphine Delire, Pauwel De Wachter, Mona Fias, Anse Mercken, Steven Van den Panhuyzen, Emilie Van der Henst • Coordination : Esther Favre-Félix • Rédaction : Esther Favre-Félix, Catherine Renard, Nicky Cremers • Traduction : Bart Holsters • Design : www.inextremis.be • Impression : imprimé de façon neutre en CO2 par zwartopwit.be sur du papier recyclé cyclus silk 90 gr. • Photo de couverture : © Philippe Moës • E.R. : Antoine Lebrun, Bd E. Jacqmain 90, 1000 Bruxelles.
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©SHUTTERSTOCK
EN BREF
UN LIVRE DE RECETTES GRATUITES POUR UNE ALIMENTATION DURABLE Prêt·es pour le changement ? Retrouvez via ce QR code une foule de conseils ainsi qu’un e-Book gratuit plein de recettes originales et durables pour chaque saison, coécrit avec Amandine Poli.
#EAT4CHANGE : 5 RÈGLES D’OR POUR UN PANIER PLUS DURABLE
Comment adopter une alimentation plus durable ? • En mangeant plus d'aliments locaux et de saison : cela permet de soutenir les agricultrices et agriculteurs locaux, et de suivre le rythme de la nature. • En consommant moins de protéines animales - plus de la moitié des Belges consomment trop de protéines - mais de meilleure qualité (élevages extensifs, en plein air, nourris à l’herbes dans des pâturages locaux…) • En utilisant le guide du poisson du WWF, pour connaître les espèces de poissons à éviter (par exemple celles qui font l’objet de surpêche ou sont élevées de manière non durable) • En évitant de gaspiller la nourriture • En achetant des produits équitables et biologiques, qui respectent la nature et rétribuent équitablement les producteurs et productrices.
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DÉJÀ UN PREMIER BÉBÉ DAUPHIN D'IRRAWADDY DU MÉKONG EN 2022 ! L'enquête photographique réalisée par le WWF en coopération avec le département cambodgien de l’administration des pêcheries a capturé l’image d’un nouveau bébé dauphin d'Irrawaddy âgé d'un jour, nageant avec 8 autres animaux adultes dans les eaux profondes de Koh Phdao, dans la province de Kratie. Six delphineaux ont été enregistrés en 2021. Chaque nouveauné est une nouvelle cruciale pour la survie de la petite population de dauphins du Mékong, et rappelle l’importance de nos projets pour les protéger contre les effets nocifs des activités humaines.
© WWF-CAMBODIA
Notre alimentation a un impact clair sur l’environnement : la production alimentaire est responsable d’environ 25% des émissions de gaz à effet de serre, et l’agriculture est la principale cause de la perte de biodiversité dans le monde. Mais en adoptant de simples réflexes, on peut réduire l’empreinte carbone de notre alimentation de 50% ! Et l’enquête « panier durable » du WWF révèle que ce n’est pas forcément plus cher : en consommant davantage de légumes, de fruits, de légumineuses, de noix et de céréales tout réduisant les produits transformés et les produits d’origine animale, le prix du panier baisse de 9% !
Tylototriton phukhaensis
Leptobrachella neangi
Trachypithecus popa
© WWF-MYANMAR
© THY NEANG
© BOGOMAZ CONSERVATION PHOTOGRAPHY/ WWF-UKRAINE
NOS PENSÉES VONT À NOS COLLÈGUES EN UKRAINE
155 plantes, 16 poissons, 17 amphibiens, 35 reptiles et un mammifère : un rapport du WWF répertorie pas moins de 224 nouvelles espèces qui ont été découvertes par des scientifiques dans la région du Grand Mékong en 2020. Le rapport documente le travail de centaines de scientifiques du monde entier. Leurs découvertes démontrent que la région est toujours une zone cruciale en termes de diversité des espèces et un haut lieu pour l'exploration scientifique. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent avant même d'être découvertes, en raison de la destruction de leur habitat, de maladies propagées par les humains, d’espèces envahissantes, ou encore du trafic d'espèces sauvages. Le WWF continue de travailler d’arrache-pied pour protéger cette zone précieuse et appelle les gouvernements de la région à renforcer la protection de ces espèces rares.
Le WWF est profondément attristé par la crise humanitaire causée par la guerre en Ukraine, et toutes nos pensées vont au peuple ukrainien et à tous ceux et celles qui se trouvent dans les régions touchées. Le niveau de violence extrême et de destruction contre les civils est déchirant. Nous espérons que nos collègues, qui travaillent à la conservation de la nature en Ukraine depuis 1990, resteront en sécurité. Certain·es se sont réfugiés dans d’autres pays d'Europe, mais la plupart sont encore en Ukraine, où ils tentent d’assurer leur propre sécurité et celle de leur famille. Nous sommes en contact quotidien avec eux et elles et leur apportons le soutien que nous pouvons. Nos collègues nous impressionnent par leur acharnement à continuer dans des circonstances tellement difficiles à travailler à leur mission de protection de la précieuse nature ukrainienne.
© WWF-BELGIUM
© PORRAWEE POMCHOTE
224 NOUVELLES ESPÈCES DÉCOUVERTES DANS LA RÉGION DU GRAND MÉKONG
UNE FRESQUE CONTRE LA DÉFORESTATION Une gigantesque fresque a été dévoilée par le WWF au cœur du quartier européen en mars dernier. L’œuvre a pour but de sensibiliser aux effets destructeurs de la consommation européenne sur la nature et la vie sauvage dans le monde. Située sur la Chaussée d'Etterbeek, la fresque a été inspirée par les 1,2 million de citoyen·nes – dont près de 87 000 Belges – qui ont uni leurs forces dans la campagne #Together4Forests et se sont mobilisés en faveur d'une législation européenne forte pour freiner la déforestation mondiale. Réalisée par l’artiste militant pour le climat Carlos Alberto GH via l'organisation à but non lucratif Street Art for Mankind, elle prendra vie grâce à l’application gratuite "Behind the Wall®".
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DOSSIER Fonds pour la nature d’ici : des projets locaux qui changent la donne
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À l’occasion de son 60e anniversaire, le WWF a lancé en 2021 le « Fonds pour la nature d’ici ». Le concept ? Soutenir des petits projets portés par des citoyen·nes et des organisations locales à travers le pays pour protéger et restaurer la nature près de chez nous. 47 projets ont ainsi pu bénéficier d’un financement afin de développer leurs initiatives, qui rivalisent en créativité : pollution, changement climatique, biodiversité, agroécologie… elle sera belle notre nature !
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Dossier
Un fonds pour la nature en Belgique Parce que la nature autour de nous a besoin de notre aide, et parce que les projets réussissent avant tout lorsqu’ils sont portés par les habitant·es, le WWF a créé le « Fonds pour la nature d’ici ». Ce fonds vise à soutenir les initiatives d’associations et de citoyen·nes qui se bougent pour la protection de la nature en Belgique. Delphine Delire du WWF et Melissa Bongi de notre partenaire Be Planet nous en disent plus sur ce projet…
QU’EST-CE QUE LE « FONDS POUR LA NATURE D’ICI » ? Delphine Delire, gestionnaire du projet au WWF : Le WWF a lancé ce fonds pour soutenir financièrement des petites organisations et des volontaires passionnés par la protection de la nature en Belgique. Nous avons reçu 115 dossiers éligibles proposant des projets locaux concrets ayant un impact positif pour la nature autour de nous. Un jury indépendant – composé de 8 membres issus du monde académique et associatif – a ensuite sélectionné 47 gagnants qui ont reçu entre 2 500 et 5 000 euros pour financer leur projet.
COMMENT A-T-ON DÉPARTAGÉ LES GAGNANTS ? Melissa Bongi, gestionnaire du projet chez notre partenaire Be Planet : La sélection a été difficile mais le retour des membres du jury est très positif. Tous les projets soumis devaient avoir un impact direct sur la nature en Belgique, que ce
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soit sur l'agriculture durable, la pollution, la sécheresse, le climat ou la biodiversité. Ils devaient aussi avoir, autant que possible, un impact social, être inclusifs, participatifs, réalistes, originaux ou innovants. Nous étions à la recherche de projets très concrets, pouvant être mis en œuvre directement, mais il était aussi essentiel que ces projets soient durables dans le temps.
ET MAINTENANT ? Melissa Bongi : Les lauréats reçoivent 85% de la somme à la signature d’une convention, et ils ont ensuite 11 mois pour réaliser leur projet. Ils doivent à terme nous remettre un rapport avec le détail de leurs dépenses, avant de recevoir les 15% restants. Cette procédure est importante, car nous devons bien sûr vérifier que l’argent ait été bien investi, mais cela nous permet également de garder le contact avec les porteurs de projet pour voir s’ils arrivent à bien le faire évoluer. En cas de blocages, Be Planet peut les mettre en contact avec des personnes ressources ou d’autres porteurs de projets afin qu’ils s’inspirent d’autres actions ou d’actions similaires. Entre-temps, des réunions d’échange leur sont proposées.
© DÉFENSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PAYS DES COLLINES
Sécheresse & Climat 19,6%
Pollution 10,7%
Agriculture 22,3%
Nature & Biodiversité 47,3% Les 47 projets lauréats
D’OÙ EST VENUE L’IDÉE DE CRÉER CE FONDS ? Delphine Delire : Nous avons lancé le « Fonds pour la nature d’ici » pour soutenir une tendance qu'on remarquait beaucoup : de nombreuses personnes veulent vraiment agir pour prendre soin de la nature proche de chez eux… mais ils ont besoin d’un coup de pouce pour se lancer. Que ce soit face au changement climatique - on pense notamment aux sècheresses et aux inondations des étés passés - ou suite à la pandémie de Covid-19 : il y a une prise de conscience qu’on a besoin de notre nature, et qu’on doit la protéger. Avec ce fonds, nous avons voulu donner un élan concret à toute cette créativité.
L’ACTION INDIVIDUELLE A-T-ELLE VRAIMENT UN IMPACT ? Melissa Bongi : La pression sur les ressources, la dégradation de nos écosystèmes et les menaces liées aux changements climatiques, appellent des réponses collectives sans précédent. Et le changement ne vient pas que d’en haut (gouvernements, entreprises...), il peut aussi venir « d’en bas » : tous ces petits projets locaux et citoyens, ensemble, vont
aussi favoriser le changement. Et en termes d’initiative citoyennes, cet appel à projet a été florissant : c’est très inspirant d’avoir eu autant de projets soumis. Cela montre que la problématique environnementale est vraiment dans l’esprit des gens. J’ai été impressionnée par la quantité des actions que certains collectifs de volontaires parviennent à réaliser. Plus y aura de petits projets « verts et solidaires », plus les mentalités vont changer, plus les choses vont bouger.
couvrent 9 provinces et se répartissent en 4 thèmes principaux
QUEL BILAN POUR CETTE PREMIÈRE ÉDITION ? Delphine Delire : Quand on regarde le nombre et la qualité des projets participants, cette première édition a été un franc succès. Nous ne nous attendions pas du tout à avoir autant de dossiers soumis et nous sommes très heureux de voir l’enthousiasme des candidats : on a senti une réelle envie de changer les choses en Belgique ! Et ce fonds permet aussi de partager les idées créatives des citoyen·nes : en mettant en contact ces associations les unes avec les autres, nous espérons que ces idées se renforcent et créent un véritable mouvement citoyen pour la protection de la nature en Belgique.
Découvrez l’ensemble des lauréats sur : fonds.wwf.be
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© CANAL IT UP
© CANAL IT UP
Dossier
Nom de l’association : Canal it up VZW Thèmes d’action du projet :
Lieux du projet : Canal de Bruxelles Budget octroyé par le Fonds : 5 000 euros
www.canalitup.org
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En kayak contre la pollution du canal de Bruxelles L’aventure Canal it Up a commencé en 2019, lorsque le fondateur Pieter Elsen, riverain du canal de Bruxelles, a eu un déclic en regardant les déchets qui polluent ses eaux. « Deux semaines plus tard j’ai acheté un kayak et je suis descendu repêcher des déchets moi-même dans le canal », nous raconte-t-il. Semaine après semaine il réitère l’expérience, accompagné d’autres personnes à qui il fait découvrir le problème. « Très vite on remarque qu’il y très peu de biodiversité et que l’eau n’est pas propre ». Le mouvement a pris de l’ampleur et une ASBL de 12 bénévoles s’est constituée, avec pour but de transformer le canal de Bruxelles en un espace propre où la nature retrouve sa place. Aujourd’hui, tout le monde peut gratuitement participer à leurs sorties de sensibilisation en kayak et ramasser avec eux les déchets qu’ils y trouvent. « Plus de 2 000 personnes se sont déjà inscrites : c’est très chouette de voir que tout le monde veut aider à améliorer la situation. »
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UNE INITIATIVE QUI PREND DE L’AMPLEUR Le but de l’association va plus loin : ils ont par exemple lancé une pétition pour imposer une consigne sur les canettes et les bouteilles en plastique, qui représentent 40% des déchets sauvages en Belgique. Ils ont aussi développé un concept de barrière filtrante pour bloquer les déchets flottants au niveau d’une écluse. Et pour remettre la nature au cœur du canal, ils ont également développé des « îles » végétalisées qui viennent d’être installées dans le port de Bruxelles. Enfin, ils sont actifs dans des actions de lobbying concernant le problème des débordements des égouts. « Quand il pleut, les égouts bruxellois débordent à hauteurs de plusieurs millions de mètres cubes par an, on parle de 10 débordements vers la Senne chaque mois, et 1 à 2 fois par mois vers le canal. » Le financement qu’ils ont reçu du Fonds pour la nature d’ici va permettre à ces bénévoles de poursuivre leurs actions de lobbying, d’entretenir les îles végétalisées, de mettre en place des initiatives de recyclage des déchets récupérés (notamment via des œuvres d’art !), mais aussi de développer des projets de sensibilisation plus aboutis auprès des écoles. « Il ne faut jamais sous-estimer l’effet de ses propres actions, » conclut Pieter, fier de l’ampleur que prend petit à petit ce projet parti d’une simple motivation individuelle.
© FOREST FARM
© HILDE LENAERTS © HILDE LENAERTS
Une forêt comestible pour une alimentation vraiment durable
Le rêve de l’ASBL Forest Farm ressemble à un jardin d’Eden : un potager collectif en permaculture qui serait complètement autonome – sans engrais ni même d’apports externes d'eau et de compost – poussant à l’ombre d’arbres fruitiers qui captent du carbone et protègent les cultures. Un jardin d’Eden qui serait aussi un refuge pour de nombreuses espèces animales (insectes, amphibiens, oiseaux, mammifères...), espèces qui auraient elles aussi droit à une part de la récolte. Le point de départ de son lancement : une réflexion sur l’agriculture durable et le changement climatique. « Je me suis intéressée au rôle des arbres dans l’agriculture : pourquoi n’y a-t-il pas plus d’arbres dans les champs ? » s’interrogeait Laurence Claerhout, une des fondatrices de Forest Farm. « C’est comme ça qu’on a découvert le concept des forêts-jardin. » Une forêt-jardin comestible peut contenir jusqu’à 7 différentes strates : arbres, vignes, arbustes, couvre sols… Les arbres retiennent l’eau avec leurs racines, leurs feuillent enrichissent la terre, leurs racines peuvent améliorer la structure du sol, et leurs branches protègent les cultures de la chaleur.
INSPIRER UNE AUTRE AGRICULTURE Après avoir récupéré un terrain près de chez eux, les bénévoles ont commencé par planter des pommiers et des poiriers, avant de s’essayer aux amandiers, abricotiers, lauriers... « C’est très expérimental ! » raconte Laurence. « On a suivi quelques formations et on a visité énormément de projets, mais chaque situation est différente.
Nom de l’association : Forest Farm VZW C’est chouette aussi d’apprendre par nos erreurs ». Et dans cette aventure, l’ASBL a la chance de pouvoir compter sur toute une communauté. « Notre projet a vraiment généré de l’enthousiasme : beaucoup de gens sont venus nous voir et nous aider à planter. Le volet ‘alimentation’ est très fédérateur. » Avec le financement du Fonds pour la nature d’ici, l’ASBL veut doubler la taille de son terrain actuel (5ha) et y faire de petits aménagements, notamment pour pérenniser l’apport d’eau (petits oueds, marres.). Mais ce qu’ils veulent avant tout, c’est renforcer leur collaboration avec des agriculteurs. « L’idée est de démontrer qu’une production alimentaire économiquement rentable est possible dans ces circonstances de respect de la nature au sens le plus pur du terme. » Leur projet pourrait ainsi devenir un exemple qui motiverait des agriculteurs professionnels à reproduire la même chose, et à terme inspirerait un mouvement pour repenser notre alimentation. Laurence est optimiste : « On a donné la première impulsion et on espère un effet boule de neige… ou même une avalanche ! »
Thèmes d’action du projet :
Lieux du projet : Asse, BrabantFlamand Budget octroyé par le Fonds : 5 000 euros
www.forestfarm.be
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Dossier
© JORN VAN DEN BOGAERT
Lorsque l’association Beverwerkgroep s’est constituée dans les années 2000, les castors avaient disparus de Belgique pendant plus d’un siècle. Aujourd’hui, la situation de ce petit architecte de la nature est plus réjouissante : on compte près de 500 individus en Flandre et plus de 2 000 en Wallonie. Mais les zones de rivières sauvages dont ils ont besoin pour s’épanouir restent rares. C’est ce qui a amené l’association à racheter un terrain privé en 2014, via un financement participatif. Ce terrain, situé près d’Houffalize, risquait d’être transformé à terme en terrain de chasse. Au lieu de cela, c’est une petite réserve naturelle de 1,4 hectare qui est née, et une famille de castors y vit en toute sécurité. Et ils ne sont pas seuls… « La présence des castors ellemême bénéficie beaucoup à la biodiversité, » explique Jorn Van Den Bogaert, membre de l’association. « Par exemple, si la cigogne noire est de retour en Belgique, c’est notamment grâce aux castors. Par leurs barrages, ils créent des zones humides riches en poissons, amphibiens, insectes...
© JORN VAN DEN BOGAERT
Cela en fait de véritables réservoirs de nourriture pour d’autres espèces ». Les barrages des castors retiennent aussi l’eau en été, empêchant le sol de se dessécher lors des vagues de chaleur. Et de nombreux animaux apprécient la végétation dense en buissons et en bois mort du territoire des castors. « Nous avons déjà repéré des muscardins, des martins pêcheurs, des pies-grièches écorcheurs... On voit aussi régulièrement des chats sauvages, » raconte Jorn.
© JORN VAN DEN BOGAERT
Une réserve naturelle pour les castors dans les vallées ardennaises
LAISSER LES CASTORS RESTAURER EUX-MÊMES LA NATURE Avec le financement alloué par le Fonds pour la nature d’ici, l’association compte acheter d’autres terrains afin d’agrandir la réserve naturelle. « Nous avons déjà repéré la présence de castors dans un autre terrain et nous espérons qu’il s’agit d’un couple ». Le financement leur permettra aussi d’installer une nouvelle tour d'observation et de faire des petits aménagements pour encourager encore plus la biodiversité : planter des versants boisés, installer des nichoirs et des hôtels à insectes ou encore aménager des lieux optimaux pour que les couleuvres à collier puissent pondre leurs œufs. Certains arbres précieux doivent aussi être clôturés pour les protéger de l’appétit des castors. « Mais une fois le terrain protégé, ce sont les castors qui font eux-mêmes les meilleurs travaux de restauration de la nature, » conclu Jorn. Et ils sont bien partis ! L’association espère continuer d’agrandir la réserve au fil des ans, et y laisser les castors se construire leur paradis en paix.
Nom de l’association : Beverwerkgroep Thèmes d’action du projet :
Lieux du projet : Tailles, province du Luxembourg Budget octroyé par le Fonds : 5 000 euros
www.beverwerkgroep.be
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C’est ainsi que la première mini forêt de l’association a vu le jour en 2020, à Bonlez, sur un terrain privé dont les propriétaires étaient enthousiastes à l’idée de créer un refuge de biodiversité. « On a planté trois longues bandes de 100 mètres de long de forêt Miyawaki, puis on a installé des arbres fruitiers tout autour. On a choisi ce design original car techniquement, il n’est pas autorisé de planter une forêt sur une terre agricole sans faire rezoner le terrain ; en revanche, il est autorisé d’y planter des "haies" de 10 mètres d’épaisseur !... » raconte Quentin. Et avec le financement du Fonds pour la nature d’ici, c’est un
Thèmes d’action du projet : autre terrain privé près de Gembloux qui va accueillir une deuxième mini forêt sur le même modèle. Entourée de champs de culture intensive, cette forêt sera un refuge très utile pour la biodiversité. Le financement va permettre aux bénévoles d’acheter les plants des arbres ainsi que du matériel (bâche en amidon de maïs, paille...). « On essaie avant tout de créer un modèle simple qui puisse être réplicable par un maximum de groupes motivés, » explique Joseph. Et Quentin de préciser qu’avoir de l’expérience en plantation n’est pas nécessaire. « Et en plus c’est super chouette, et on voit l’impact de notre travail directement ! »
Lieux du projet : Ottignies, Brabant Wallon Budget octroyé par le Fonds : 3 500 euros © YAKAPLANTER
UN MODÈLE FACILE À RÉPLIQUER
Nom de l’association : Yakaplanter
© YAKAPLANTER
Le confinement de mars 2020 a fait réfléchir beaucoup d’entre nous sur notre rapport à la nature. C’est à ce moment-là que Quentin Douillet a décidé de lancer un projet de plantation. « Cela faisait des années que j’avais envie d’agir à mon échelle et de planter des arbres », explique-t-il. « J’ai effectué des recherches et j’ai découvert les forêts Miyawaki. » Cette technique consiste à planter de manière très dense plusieurs dizaines d’espèces indigènes très bien adaptées au biotope qui les entoure. Les pousses d’arbres se retrouvent en concurrence les unes avec les autres pour atteindre la lumière du soleil : certaines espèces ne survivront pas, mais leurs restes enrichiront le sol, permettant aux arbres les mieux adaptés de s’épanouir durablement. Ce système de « mise en concurrence » permet d’obtenir une petite forêt très résistante en seulement 3 ou 4 ans, mais aussi de fixer 30 fois plus de carbone qu’une forêt classique, et d’abriter jusqu'à 100 fois plus de biodiversité. « Le but est de créer une forêt dense au point d’être inaccessible par l’humain, » explique Joseph Vaessen, membre de l’association.
© YAKAPLANTER
Une micro-forêt à Gembloux, refuge de biodiversité
yakaplanter.be Magazine - ÉDITION DE PRINTEMPS 2022
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© YVES ADAMS / VILDA
© NATUURPUNT GENT
Dossier
Haematopus ostralegus Nom de l’association : Natuurpunt Gent VZW Thèmes d’action du projet :
Lieux du projet : Gand, Flandre occidentale Budget octroyé par le Fonds : 3 975 euros
www.natuurpuntgent.be
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Aythya ferina
Une îleparadis pour les oiseaux nicheurs Le lac artificiel qui entoure l’île de Leeuwenhof est situé près d’une zone humide de 200 hectares, juste en bordure de la ville de Gand. Cette zone d’intérêt pour de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs est gérée par des bénévoles de la section locale de Natuurpunt (le pendant flamand de Natagora). Cependant, au fil des années, les bénévoles observent que la situation de ces oiseaux se dégrade. « Les zones où les oiseaux nicheurs peuvent se reproduire diminuent de plus en plus. Nous sommes en train de les perdre, » explique Geert Spanoghe, bénévole de Natuurpunt. En cause ? Une nature de plus en plus fragmentée et la disparition des zone humides qui étaient sources de nourriture pour les oiseaux (larves, insectes...), mais aussi la prolifération des digues et de l’urbanisation : les nids à même le sol deviennent trop faciles d’accès pour des prédateurs « urbains » tels que les corbeaux, les renards ou même les chats domestiques. Un seul renard peut ainsi détruire tous les nids d’une colonie en une nuit ou tuer plus de 100 jeunes d’un seul coup !...
Magazine - ÉDITION DE PRINTEMPS 2022
Vanellus vanellus
Charadrius dubius
UN HAVRE HORS DE PORTÉE DES PRÉDATEURS Pour s’épanouir, les oiseaux spécialistes auraient idéalement besoin de grandes réserves naturelles, interconnectées et très riches en biodiversité. « Malheureusement il n’existe plus de tels d'écosystèmes en Flandre... Alors nous essayons au moins de leur créer des refuges, et plus particulièrement des habitats sûrs pour s’y reproduire. » Et justement la petite île de Leeuwenhof - où l’on rencontre encore des oiseaux aquatiques rares comme comme la sterne pierregarin, la mouette rieuse ou le petit gravelot - a le potentiel de devenir un véritable havre pour de nombreuses espèces d'oiseaux nicheurs, à condition de la protéger des prédateurs. Grâce au financement du Fonds pour la nature d’ici, les bénévoles vont donc installer une clôture saisonnière dans l’eau qui l’entoure. Montant à un mètre au-dessus du niveau de l’eau, et prévoyant un passage sous l’eau pour les oiseaux plongeurs, cette clôture garantira la sécurité de l’île. Et quand un endroit est favorable, les oiseaux se passent souvent le message entre eux. « Par exemple lorsque des goélands s’installent quelque part, cela attire d’autres oiseaux qui viennent se reproduire avec eux et profitent de la protection qu’ils leur offrent face aux buses et aux hérons cendrés. Nous sommes donc certains que d’autres espèces plus rares que nous avons déjà observées viendront s’y reproduire : le vanneau, l'huîtrier pie, le fuligule milouin et morillon, la sarcelle d'été... » conclut Geert avec optimisme.
Avez-vous déjà songé à votre succession ? En plus de vos proches, vous pouvez inclure la nature dans votre testament. Une manière concrète de donner un avenir aux espèces menacées et à leur milieu de vie. Les expert·es du WWF travaillent dans plus de 100 pays pour protéger nos plus précieux joyaux naturels. Chaque année, les legs en faveur du WWF contribuent de manière significative au financement de ces projets : sans l’engagement de nos testateurs et testatrices, nous ne pourrions pas mener à bien notre mission. Ensemble, faisons la différence ! En léguant une partie ou l’ensemble de vos biens au WWF, vous transmettez aux générations futures une planète vivante.
COUPON-RÉPONSE : Je souhaite être contacté pour plus d’informations sur la manière d’inclure le WWF dans mon testament. Le WWF figure déjà dans mon testament. Je souhaite recevoir des informations sur les projets du WWF. Désormais, vous pouvez également établir votre testament en ligne, gratuitement. Dans ce cadre, le WWF collabore avec des conseillers juridiques et des experts de Legacio. Plus d’info sur : wwf.be/testaments Mme M.
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© TOMAS HULIK
LE WWF DANS VOTRE TESTAMENT
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SUR LE TERRAIN Mission à la découverte des joyaux du Bassin du Congo Le WWF-Belgique travaille depuis des années dans la région du Bassin du Congo pour y protéger les bonobos sauvages. Mais cette région recèle bien d’autres richesses, jamais étudiées jusqu’à présent. Le Bassin du Congo est l'immense cœur vert du continent africain. Dans les forêts congolaises du Mai Ndombe (voir carte ci-contre), des bonobos, mais aussi des crocodiles nains, buffles, éléphants de forêt, ainsi que de nombreux oiseaux et d'innombrables invertébrés évoluent dans un paysage relativement préservé. Cependant, il est difficile de prioritiser nos actions au mieux sans bien connaitre l’état de sa biodiversité. C’est pourquoi, à notre demande, sept scientifiques ont mené une mission d’étude d’un mois sur place. RÉPUBLIQUE D'AFRIQUE CENTRALE
SOUDAN DU SUD
CAMEROUN
GABON
RÉPUBLIQUE DU CONGO
Goma Kinshasa
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
OCÉAN ATLANTIQUE
ANGOLA ZAMBIE
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« À un moment, la route s’est arrêtée : le reste du chemin devait se faire à pied jusqu’à l’endroit du campement. Nous étions une trentaine à porter ce matériel. »
EN MISSION 24H/24 Une fois sur place, chaque membre de l’équipe s’active de son côté. « Le campement ne dort littéralement jamais », explique Merlijn. Quatre heures du matin, l’ornithologue se réveille : les premiers chants d’oiseaux qu’il devra immortaliser dans son tableau de bord se feront bientôt entendre. Lorsque le jour commence à se lever, l’herpétologue (qui étudie les amphibiens et les reptiles) entre dans la forêt : les reptiles commencent à rechercher les premiers rayons de soleil qui pourront les réchauffer. L’entomologue quant à lui cherche en journée des papillons et autres insectes. Sa mission se prolonge en soirée, lorsque les yeux des araignées brillent dans le noir. Le soir enfin, les mammifères s’activent, occupant les zoologues.
UN PARADIS DIFFICILE D’ACCÈS
UNE TECHNIQUE RÉVOLUTIONNAIRE POUR L’ÉTUDE DES BONOBOS
C’est la région de Malébo, entre forêt et savane, qui a été le focus de ces scientifiques. Cette région est difficilement accessible et il faut plusieurs jours de trajet pour y parvenir. « Nous avons rassemblé les 600kg de matériel dont nous avions besoin », se souvient Merlijn Jocque, qui a dirigé la mission de BINCO (Biodiversity Inventory for Conservation). Il est biologiste à l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique.
Le Bassin du Congo est le seul endroit au monde où des bonobos vivent à l’état sauvage. Depuis des années, le WWF travaille à la conservation de ce singe fascinant. Pour suivre l’état de sa population, nous utilisions jusqu’à présent la méthode dite des « transects » : sur une partie du territoire, nous comptons le nombre de nids de bonobos et extrapolons pour le reste de la
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FAIRE L’INVENTAIRE D’UNE BIODIVERSITÉ EXCEPTIONNELLE forêt, en prenant en compte un grand nombre d’éléments. Cette méthode est compliquée, et prend énormément de temps. Pendant leur mission, les scientifiques ont testé une méthode innovante via un drone : en utilisant l'imagerie thermique, ils ont détecté pour la première fois des bonobos dormant dans leur nid. « Nous avons réussi à démontrer que la technique fonctionne ! Il faudra désormais l’étendre pour obtenir les résultats complets », se réjouit Merlijn. Cette technique prometteuse devrait nous aider à avoir une vue plus précise sur l’état de la population des bonobos.
CONCESSIONS FORESTIÈRES COMMUNAUTAIRES Après un mois sur place, l’équipe de scientifiques conclut que la région semble relativement préservée par son éloignement. « Désormais, nous aurons un point de comparaison », conclut Merlijn. « Nous avons découvert d’énormes pans de forêt encore en bon état et une biodiversité très riche. Mais la déforestation et la chasse les menacent sévèrement. C’est maintenant qu’il faut agir. » Afin de lutter contre la déforestation et de promouvoir
le bien-être des communautés rurales, le WWF a soutenu les dernières années la création et la gestion de huit concessions de forêts communautaires (31 725 ha) dans la province de Mai Ndombe. Ces concessions renforcent les droits des communautés sur leurs terres et permettent d’y règlementer la chasse, de protéger certaines espèces clé telles que les bonobos, et d’éviter l'exploitation forestière industrielle, tout en promouvant l'écotourisme et en permettant aux habitants de bénéficier des services de la forêt de manière durable. Cette approche va maintenant être étendue par le WWF à de nouvelles zones forestières à Mai Ndombe.
LE POINT DE DÉPART D’ÉTUDES ET DE RECHERCHES « Pour cette expédition, BINCO a mobilisé une expertise de haut niveau, enregistrant ainsi des résultats de grande valeur scientifique, » ajoute Ménard Mbende, coordinateur des aires protégées du WWF en RDC. « Le WWF a l'intention de développer une station de recherche à Malebo et de poursuivre ce type d'expédition dans d'autres paysages ou aires protégées que nous soutenons en RDC ».
27 espèces de mammifères ont été identifiées, dont certaines espèces en voie d’extinction, comme l’éléphant de forêt, le buffle de forêt, et bien sûr le bonobo. 158 espèces d’oiseaux ont été repérées. Les résultats devraient aussi bientôt confirmer la présence d'une nouvelle espèce pour la RDC : l’hirondelle de forêt. 40 espèces d’amphibiens et de reptiles ont été identifiées, dont le crocodile nain, une espèce classée comme vulnérable. Le nombre d'espèces d'invertébrés repérées reste encore à confirmer. Ces résultats incluent plusieurs espèces potentiellement nouvelles pour la science.
Retrouvez le rapport préliminaire de l’expédition : wwf.be/fr/binco-bonobos
Ce projet reçoit le soutien financier de la Direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) Magazine - ÉDITION DE PRINTEMPS 2022
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FOCUS La criminalité financière, aire de jeux des pilleurs de la planète Jusque 281 milliards de dollars : c’est le montant qui serait empoché chaque année par les criminels qui s’attaquent aux richesses environnementales. Pour participer à démanteler ces réseaux, le WWF, TRAFFIC et leurs partenaires, viennent de démarrer un vaste projet d’investigation financière en Europe, appelé UNITE1, et financé par le fonds pour la sécurité intérieure de l’UE.
Le crime environnemental - c’est-à-dire le trafic d’espèces sauvages, l’exploitation illégale des forêts, la pêche illicite et le trafic de déchets - pèse lourd. Il gagne même le triste record du troisième secteur criminel le plus lucratif au monde, après la drogue et la contrefaçon. Et pour parvenir à démanteler le centre névralgique de ces vastes réseaux criminels, il faut s’enfoncer dans les tréfonds d’opérations financières douteuses... Un défi d’une complexité vertigineuse, que le consortium du projet UNITE entend bien adresser lors de sa nouvelle mission de deux ans à travers le continent européen.
DES MILLIARDS DE DOLLARS ENVOLÉS ET NOTRE NATURE DÉTRUITE Les opérations financières qui permettent à ces réseaux de rester invisibles sont variées : transactions en espèces, blanchiment d’argent, corruption des agents publics pour obtenir des permis illégitimes, transferts bancaires internationaux via des entreprises légales… Le tout, assorti d’un manque d’impunité : aujourd’hui, seules 1% des recettes criminelles sont saisies. « Pour le moment, les autorités ne font presque aucune enquête financière en lien avec le crime environnemental. Ils arrêtent les braconniers pris sur le fait, mais il y a peu d’investigations qui permettent de remonter le réseau criminel et d’atteindre les piliers de ces réseaux. Pourtant, si les enquêtes financières étaient faites sérieusement, les charges judiciaires pourraient prendre le blanchiment d’argent en compte et là, les punitions sont très lourdes. En plus, les États pourraient récupérer cet argent et ainsi affaiblir ces réseaux criminels », explique Emilie Van der Henst, gestionnaire du projet UNITE pour le WWF-Belgique et TRAFFIC.
1 UNITE est un projet coordonné par la Gendarmerie française, en partenariat avec le WWF, TRAFFIC (soutien technique sans subvention), la Guardia Civile espagnole, les Carabiniers italiens, les polices slovaques et hongroises, et IFAW. Le projet est financé par le fonds pour la sécurité intérieure de l’Union européenne.
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PERSONNE NE NAÎT BRACONNIER Des centaines de braconniers sont toutefois arrêtés chaque année à travers le monde, et ils écopent souvent de sentences lourdes, censées dissuader la relève. Mais c’est sans compter l’état désespéré dans lequel la plupart de ces personnes se trouvent avant d’accepter ces missions illégales. Visité en prison, un jeune condamné africain expliquait : « Je voulais seulement que mon fils puisse aller à l’école. Qu’on lui offre une chance qu’on m’a refusée, quand j’étais petit. Je savais que ce que je faisais était illégal, mais j’ai pris le risque en me disant que la fin pour ma famille justifiait les moyens. » Sans minimiser l’acte illégal et grave du braconnage, il est nécessaire d’apporter de la nuance quant aux intentions criminelles des personnes dans son cas. En effet, 70% des dizaines de braconniers interrogés depuis la prison dans le cadre d’une étude de TRAFFIC2 relatent la même chose : qu’ils ont agi par manque d’alternatives économiques, afin de subvenir aux besoins de leur famille. Et ces malfaiteurs improvisés ne récoltent souvent qu’une infime partie du fruit de leur méfait.
REGARDER AU-DELÀ DU BRACONNIER En marge de ces témoignages, le constat est indiscutable : le fléau du braconnage ne s’atténue pas. Le cœur du problème se situe donc ailleurs, dans des sphères obscures et difficiles à démanteler. « Les braconniers sont juste de tout petits maillons dans la chaîne. Et s’ils vont en prison, personne ne s’en soucie », soutient Emilie Van der Henst. Enlever les pièges des forêts et arrêter les braconniers pris sur le fait est donc nécessaire, mais largement insuffisant pour faire face à l’énormité du crime environnemental. Car entre ces petits braconniers et l’acheteur du produit illégal (ivoire, « viande de brousse », bois, poisson…), la chaîne d’approvisionnement est longue… Et les personnes qui s’enrichissent le plus sont souvent celles qui se salissent le moins les mains. « C’est comme pour un tueur à gage : c’est bien plus facile de retrouver celui qui appuie sur la gâchette que celui qui l’a
commandé. C’est beaucoup plus difficile de capturer les gros poissons, parce qu’ils sont cachés derrière diverses opérations financières », conclut Emilie Van der Henst.
UNE ACTION DRASTIQUE NÉCESSAIRE POUR L’AVENIR Aujourd’hui encore, piller la planète est une activité lucrative qui entraine trop peu de risques pour les responsables. Et pendant ce temps, la planète se vide petit à petit : en 2020 le Rapport Planète Vivante du WWF montrait un déclin de 68% des populations de mammifères, d'oiseaux, d'amphibiens, de reptiles et de poissons depuis 1970. Et le trafic en est pour partie responsable. Une situation que le projet UNITE compte bien travailler à stopper. Le projet UNITE étudiera d’abord le modus operandi de ces réseaux criminels en Europe. Ces cas d’étude serviront ensuite à former les parties prenantes qui pourraient bénéficier de ces connaissances pour arrêter ces réseaux criminels : police, procureurs, banques…
Le manque d’impunité des
crimes environnementaux affecte avant tout la planète, dont les ressources naturelles sont grignotées à grande échelle. Pangolins (photo), éléphants, tigres, rhinocéros, reptiles, oiseaux exotiques, forêts tropicales, espèces endémiques d’Europe : tout y passe. Et pendant ce temps les criminels s’enrichissent, et réinvestissent une partie de leurs gains dans le trafic.
Plus d’informations sur le projet UNITE :
Clause de non-responsabilité : le contenu de cet article représente uniquement le point de vue de l'auteur et relève de sa seule responsabilité. La Commission européenne décline toute responsabilité quant à l'utilisation qui pourrait être faite des informations qu'il contient.
2 Retrouvez cette étude TRAFFIC complète sur le site de l’ONG : www.traffic.org
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KIDS
COMME UN AIR DE PRINTEMPS… Le printemps est de retour et la nature est en effervescence... tout comme le Ranger Club ! Le travail du WWF est avant tout basé sur des connaissances scientifiques pointues et le Rangerclub ne fait pas exception ! Nos Rangers découvrent la nature dès leur plus jeune âge, à travers les articles passionnants de notre magazine adapté aux enfants. S’y ajoutent de nombreux dossiers sur les animaux, les écosystèmes et les thématiques environnementales qu'ils peuvent retrouver sur notre site internet. Nous y avons rajouté de nouvelles sections sur le commerce illégal d'espèces sauvages, la déforestation et les inégalités environnementales, ainsi que des « fiches animaux » sur le wombat, la hyène tachetée et le diable de Tasmanie.
DIS-MOI QUI TU ES… Tu as entre 6 et 12 ans et tu veux nous aider à protéger la nature ? Le Rangerclub est là pour toi !
Retrouve toutes les infos ici : rangerclub.be Vous êtes enseignant du primaire ou du secondaire et à la recherche de supports pédagogiques pour discuter de la perte de biodiversité et du changement climatique avec vos classes ?
Découvrez nos outils gratuits ici : wwf.be/fr/ecoles Quant à tous les jeunes citoyen·nes engagés (16-25 ans), vous êtes les bienvenus dans notre communauté : ensemble, donnons vie à vos idées pour une Belgique plus verte et plus durable via :
wwf.be/fr/youth-jeunes
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PARI RÉUSSI POUR LES WWF YOUTH AWARDS ! La première édition des WWF Youth Awards touche déjà à sa fin… L'année dernière, 21 jeunes ont monté leur propre projet. Le WWF les a soutenus en leur proposant des formations en gestion de projet, prise de parole en public et communication, et en organisant des sessions mensuelles de coaching. Au total, nous avons travaillé ensemble sur 7 projets sur le climat, la biodiversité et l'alimentation durable. Vous pouvez retrouver certains de ces projets sur les réseaux sociaux : avec Project Echos (@projectechos) Emilien montre via des vidéos youtube comment il construit son potager urbain, le Bgang (@thebgangcom) inspire ses followers sur instagram à cuisiner vegan, et Climate Conscious (@climate_conscious_) organise des ateliers pédagogiques dans les écoles de Bruges. Et n'oubliez pas de voter pour l'Initiative Citoyenne Européenne proposée par les jeunes motivés d'European Ecoscore (@ecoscore.be) !
Vous avez entre 16 et 25 ans et vous avez envie d’agir pour construire un monde durable avec le WWF ? Alors retrouvez vite nos prochaines activités sur wwf.be/youth-jeunes !
Apprendre plein de chose sur la nature, c’est aussi ludique ! Pendant les vacances de Pâques, de nombreux enfants ont rejoint les camps du Rangerclub. Tout en jouant, ils ont beaucoup appris sur le travail du WWF, la conservation de la nature et les espèces menacées. Mais ce n'était qu'un avant-goût : des vacances d'été bourrées de camps du Rangerclub approchent à grands pas. En bord de mer, dans les Ardennes et même dans les Alpes… en route les Rangers !
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EN CAMP AVEC LE RANGERCLUB
CONCOURS VISION DU FUTUR : PLUS DE 200 CANDIDATURES ! Pour la deuxième année consécutive, nous avons lancé le concours « Vision du futur » - à destination des élèves de la 4e primaire à la 7e secondaire. Plus que jamais, nous devons non seulement réfléchir à l'état actuel de la planète, mais aussi avoir une vision optimiste de l'avenir. C'est pourquoi nous avons invité cette année encore les jeunes à écrire leur vision de l'avenir dans un texte slam et à l'enregistrer de manière audio ou vidéo. Et cette année, nous collaborons avec NRJ et les lauréats de la catégorie des plus âgés (4e à 7e secondaire) seront invités dans leurs studios ! Les classes gagnantes des deux autres catégories d'âge recevront la visite d'une équipe de tournage professionnelle dans leur école ! Plus de 200 classes se sont portées candidates et nous avons hâte d’annoncer les gagnants !
Plus d'infos : rangerclub.be
PLONGEZ DANS LE MONDE DE LA LOUTRE !
Plus d'infos : wwf.be/fr/ecoles/loutre
© MICHEL D'OUTREMONT
La loutre est de retour en Belgique depuis peu ! C'est une bonne nouvelle, car la loutre est notamment une espèce indicatrice de la bonne qualité de l'eau. Et en protégeant l'habitat de la loutre, nous protégeons de nombreuses autres espèces. Nous proposons aux écoles un grand poster d’une loutre au cœur de son habitat, ainsi qu’un « Dossier loutre » où les élèves peuvent faire connaissance avec cet animal joueur à travers différentes activités ludiques.
ET SI VOUS ALLIEZ À SA RENCONTRE ? Si vous allez vous promenez en forêt en famille ce mois-ci, vous pourriez bien avoir la chance de croiser un adorable renardeau comme celui-ci, capturé par le photographe belge Michel d’Outremont.
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© ELISSA POMA / WWF-US
TROIS LIONCEAUX SONT NÉS À LIUWA En tant que fidèle donateur ou donatrice, le nom de « Lady Liuwa » ne vous est certainement pas étranger. Cette lionne solitaire était la seule survivante de son espèce dans le parc national des Plaines de Liuwa en Zambie, jusqu’à ce que nous réintroduisions une petite population de lions dans le parc, en partenariat avec African Parks. La lionne fatiguée a ainsi pu terminer sa vie en paix, entourée de ses pairs, et son héritage perdure encore à ce jour. La petite troupe de lions de Liuwa se porte bien et elle s’est même encore agrandie ! Trois lionceaux sont nés de la lionne « Lli-282 », amenant le nombre de lions à 17 dans les plaines de Liuwa. Les trois jeunes lionceaux sont en bonne santé et ils ont quitté leur tanière pour rejoindre le reste de la troupe.
MERCI ! © CHRISTINA MULLIN
Merci d’être à nos côtés pour nous permettre de les protéger !
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EN CAMPAGNE CONTRE LE FLÉAU DES PIÈGES À COLLET AU CAMBODGE On estime à 12,3 millions le nombre de collets qui menacent la faune sauvage dans les zones protégées du Cambodge, du Laos et du Viet Nam. Ces pièges, souvent rudimentaires, sont utilisés par les braconniers pour capturer des animaux et alimenter le commerce illégal de viande de brousse. Et ils tuent aveuglément des éléphants d’Asie, bantengs, léopards, pangolins ou tout autre animal ayant le malheur d’y poser une patte... Notre rapport publié en 2020 exigeait une série d’actions fortes devant être entreprises par les gouvernements pour résoudre ce grave problème. C’est ainsi qu’en mars dernier, le ministre de l’Environnement cambodgien et le WWF ont lancé conjointement une grande campagne nationale de sensibilisation et de renforcement des mesures contre ce fléau. Il s’agit d’un premier pas prometteur vers la mise en place d’une législation efficace contre le commerce illégal des espèces sauvages et l’utilisation de pièges à collets au Cambodge. Et c’est vous qui nous permettez par votre soutien d’agir à la fois sur le terrain et dans la sphère politique, pour mettre un terme au braconnage d’espèces sauvages. Merci !
Dans le centre de réhabilitation des oursons que vous contribuez à soutenir en Roumanie, les 32 jeunes pensionnaires ont quitté depuis plusieurs semaines la douce torpeur de l’hivernation. L’hiver dernier, vos dons ont notamment permis à Léo et Gabriel de mettre au point un système de tyrolienne pour acheminer la nourriture dans les recoins les plus escarpés des enclos. Grâce à cela, ils pourront nourrir tout ce petit monde en ayant un minimum de contact avec les oursons, afin de préserver au maximum leur instinct sauvage. Les deux bienfaiteurs des oursons ont travaillé d’arrache-pied pour terminer le premier circuit avant le printemps. Le travail a été lent et difficile en raison de la neige et des basses températures, mais ils ont tout mis en œuvre pour que la tyrolienne soit finie au réveil des oursons. Pari réussi !
En février dernier, le WWF lançait une pétition internationale pour exiger un traité global qui mette un terme définitivement à la pollution plastique de l’océan. Le plastique reste dans notre environnement pendant des centaines, voire des milliers d'années, affectant à la fois les humains et la nature. Presque toutes les espèces marines sont susceptibles d'avoir ingurgité un jour du plastique, et de nombreux écosystèmes, tels que les récifs coralliens et les mangroves, sont menacés par le phénomène. Les stocks de poissons sont empoisonnés en masse, et nous en ingérons aussi. Mais aucun pays ne peut résoudre seul cette crise mondiale. C’est pourquoi tous les yeux étaient tournés vers l’Assemblée des Nations unies pour l’Environnement, le 1 et 2 mars 2022. Une décision historique a finalement été prise : les représentant·es des 175 nations présentes ont approuvé à l'unanimité l'élaboration d'ici 2024 d'un traité juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique. Cette décision historique n'aurait pas été possible sans vos voix : plus de 2,2 millions de personnes dans le monde ont signé la pétition internationale du WWF contre la pollution plastique. Ensemble, tout est possible !
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© HANNELE LAHTI / NATIONAL GEOGRAPHIC CREATIVE
© BEAR AGAIN / WWF
DES NOUVELLES DE L’ORPHELINAT DES OURSONS EN ROUMANIE
2,2 MILLIONS DE VOIX CONTRE LA POLLUTION PLASTIQUE DE L’OCÉAN
WWF-Belgique C.F. asbl Bd Emile Jacqmainlaan 90 1000 Bruxelles - Brussel 02 340 09 22 www.wwf.be
PANDA magazine
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BELGIE(N) - BELGIQUE
Panda
PANDA magazine
n° 16 – Hiver 2001
magazine
n° 18 – Eté 2001
DOSSI ER “Inondations : catastrophes ou bénédictions ?”
WWF-BELGIUM : Au secours du lynx ibérique
Un jeune gorille victime des braconniers !
WWF-BELGIUM : La présidence belge de l'UE : les attentes du WWF
Schinias : menacé par les Jeux Olympiques
“Vivons lʼeau !” : des résultats encourageants
Natura 2000 : des records de lenteur
DOSSIER : La disparition des espèces : les listes rouges
n° 24 - jan - févr - mars 2003 Trimestriel Bureau de dépôt Gent X P 309290
DOSSIER : La Méditerranée
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DOSSIER :
Numéro spécial anniversaire
Le commerce des espèces sauvages
Numéro spécial :
MERCI À TOUS Le FSC fête ses 10 ans: où en est-on ?
Le WWF au coeur du bassin du Congo
Tsunami 3 mois plus tard
Panda Junior :
●
REACH va-t-il suffisamment loin?
●
L’Escaut, plein de vie
ZOOM : les fossiles vivants
Anecdotes animales
●
La Belgique et Kyoto
●
Jengi, l'esprit de la forêt
ZOOM : Vivre dans le désert
4 septembre - journée membres
Orangs-outangs : c'est maintenant ou jamais ! ● Les cigognes noires et les merveilles naturelles de l'Europe
Générations
ZOOM : La vie dans les récifs de coraux
ZOOM : L'Arctique
Offrez un avenir au jaguar
Sauvons le gorille de montagne
●
Gérer la terre et la faune en Namibie
Les cétacés de la mer du Nord
●
Nature et développement, main dans la main en Équateur
Les océans ravagés
●
L'Amazonie
Cohabitation hommes-animaux…parfois difficile, mais pas impossible
Pan Parks
ZOOM : Les requins, prédateurs de la mer
ZOOM : les tortues marines
ZOOM : L'Himalaya
Qui cherche trouve : du matériel de pêche qui sauve des milliers de vie
Campagne bois durable
'Climate Savers'… pour des entreprises en faveur du climat !
ZOOM: L'Amazonie - la loutre géante
n° 31 - octobre - novembre - décembre 2004 Trimestriel Bureau de Dépôt Gent X P 309290
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En plus:
à toutes vos - Les réponses le changement questions sur climatique émissions de - Réduisez vos CO 2 avec le 'Climate Impact Reducer'
ZOOM : Madagascar
Le WWF redonne espoir aux tortues de mer
Le WWF travaille aussi en coulisse
ZOOM : Les animaux et le climat - La mésange charbonnière
N° 41 - avril - mai - juin 2007
N° 42 - juillet - août - septembre 2007
N° 43 - octobre - novembre - décembre 2007
Fiche : L'aye-aye
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DOSSIER : L’ANTARCTIQUE
RECIT DE VOYAGE : A la recherche des bonobos
RAPPORT PLANÈTE VIVANTE 2008 CLIMAT : QUI VA RÉPONDRE À L’APPEL ? n° 47 - octobre - novembre - décembre 2008
n° 46 - juillet - août - septembre 2008
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for a living planet
Le temps d’agir
Copenhague et après?
La biodiversité est en jeu
n° 51 - octobre - novembre - décembre 2009
n° 52 - janvier - février - mars 2010
n° 53 - avril - mai - juin 2010
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MaGazine
Dossier
N° 57 JUILLET, AOÛT, SEPTEMBRE 2011 TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X - P309290
Focus café
Le WWF et alpro soja
BornÉo
Dossier
Nº 62 AOÛT - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2012 TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X - P309290
Dossier Focus : À Malebo, sur la piste des Bonobos WWF et Danone
Dossier
LES CARPATES :
OCÉANS :
Focus : Sur les traces des tortues de mer
WWF et Delhaize
UN COLOSSE AUX PIEDS D’ARGILE
QUAND CONSERVATION ET DÉVELOPPEMENT S’ALLIENT
Focus poivre du Sichuan
Le WWF et Tetra Pak
n° 45 - avril - mai - juin 2008
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Dossier
Nº 63 NOVEMBRE - DÉCEMBRE - JANVIER
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Focus : À la rescousse des tamarins-lions-dorés
LE COMMERCE ILLÉGAL D’ESPÈCES SAUVAGES : UN FLÉAU À COMBATTRE
MAGAZINE
2013
Dossier
Nº 64 février - mars - avril 2013
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Focus : 45 étudiants offrent leur énergie au WWF
l’Arctique : Dernier reFuge De l’ours polAire
MAGAZINE
2013
Nº 65 MAI – JUIN – JUILLET 2013
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2013
Nº 66 AOÛT – SEPTEMBRE – OCTOBRE 2013 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Dossier Focus : Sept pionnières pour notre programme ‘Énergie renouvelable’
Dossier
L’AMAZONIE
PARC NATIONAL DES VIRUNGA :
UN JOYAU À PROTÉGER
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2013
Nº 67 NOVEMBRE – DÉCEMBRE – JANVIER
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Focus : Louise au pays des tortues
Focus : Le miel du Nord Kivu – les abeilles veillent sur les Virunga
Dossier
L’AVENIR DES MERS EST ENTRE VOS MAINS
NON À L’EXPLORATION PÉTROLIÈRE
MAGAZINE
2014
Dossier
Nº 68 FEVRIER – MARS – AVRIL 2014
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Dossier
Focus : Earth Hour, Faites la fête pour le climat
RÉGION DU GRAND OURS : LA MENACE DE L’OR NOIR
© Jürgen Freund / WWF-Canon
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2014
Nº 69 MAI – JUIN – JUILLET 2014
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Stop au bois illégal sur le marché européen !
REPORTAGE
EARTH HOUR 2009 DOSSIER CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ESPÈCES n° 48 - janvier - février - mars 2009 Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X – P309290
n° 50 - juillet - août - septembre 2009
n° 49 - avril - mai - juin 2009
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N° 54 octobre, Novembre, décembre 2010 trImeStrIeL - bUreAU de déPÔt ANtWerPeN X - P309290
Dossier
Focus Tigre X 2
Le WWF & Delhaize
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OFFERT AVEC VOTRE MAGAZINE Le consoguide WWF pour bien choisir votre poisson
une année noire pour les cétacés
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N°76 – FÉVRIER, MARS, AVRIL 2016 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
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N°77 – MAI, JUIN, JUILLET 2016 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
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ÉDITION D’AUTOMNE
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N°78 – AOÛT, SEPTEMBRE, OCTOBRE 2016 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
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N°79 – NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2016, JANVIER 2017 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Dossier
Focus : Rencontre avec les bonobos
L’OR VERT DES GUYANES
N°70 – AOÛT - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
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Xxxxxxxxxxxxxxx Au-delà des Arbres Pour une planète vivante
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2012
N° 59 DÉCEMBRE 2011 - JANVIER - FÉVRIER 2012 TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X - P309290
2012
N° 60 FÉVRIER, MARS, AVRIL 2012 TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X - P309290
31/03/2012 20:30 SWITCH OFF THE LIGHTS FOR EARTH HOUR Focus poivre du Sichuan
Le WWF et Tetra Pak
Dossier
Focus : Voyage au Congo
Le WWF et EXKi
FORÊTS
LEUR AVENIR EST ENTRE NOS MAINS
MAGAZINE
2014
Dossier
Focus : Le Parc national de la Haute Campine
CARPATES : L’OURS SANS FRONTIÈRES
dossier Xxxxxx
N° 55 xx JANvIER, xxxx-xxxx-xxxxx févRIER, MARS 2010 2011 TRIMENSTRIEL- BUREAU TRIMESTRIEL - BUREAUDE DEDéPÔT DéPÔTANTWERPEN ANTWERPENx x- P309290 - P309290
Pour une planète vivante
MAGAZINE
2014
2011
N°71 – NOVEMBRE - DÉCEMBRE - JANVIER TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
WWF et ENECO
Focus : Sommet de Durban
MAGAZINE
2015
N°72 – FÉVRIER, MARS, AVRIL 2015
TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Dossier
Focus : Pour une planète vivante
OBJECTIF TIGRES !
Dossier
ENERGIE RENOUVELABLE 100% D’ICI 2050
2015
Dossier
Sur le terrain : Un an dans les Virunga
CHANGEMENT CLIMATIQUE La biodiversité en péril
N°73 – MAI, JUIN, JUILLET 2015 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Sur le terrain : Les gardiens de la forêt
DÉFORESTATION
Halte à la destruction des forêts
© Jürgen Freund / WWF-Canon
Génération planète vivante
N°75 – NOVEMBRE, DÉCEMBRE, JANVIER 2015 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
AGENDA : Fête du WWF, le 21 juillet, à Bredene !
n° 44 - janvier - février - mars 2008
Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X - P309290
Le BaSSin Du Mékong
MAGAZINE
2012
MAGAZINE
2015
N°74 – AOÛT, SEPTEMBRE, OCTOBRE 2015 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
DOSSIER / ZOOM : Le tour du monde avec le WWF CAMPAGNE CLIMAT : 1 million de kilos de CO2 épargnés !
Dossier: Les communautés locales et la nature gagnent sur toute la ligne
N° 43 - octobre - novembre - décembre 2007
Là où TouT eST encore PoSSiBLe
6/ DOSSIER
MAGAZINE
2015
La campagne climat du WWF : 5500 personnes limitent déjà leurs émissions de CO2 ZOOM : Les animaux et leurs petits ... histoires surprenantes ACTION : Action Junior pour le climat
ZOOM : Les animaux et le climat - La mésange charbonnière
100 NUMÉROS !
© naturepl.com / Vivek Menon / WWF-Canon
MAGAZINE
Le changement climatique
2011
N° 58 septembre, octobre, Novembre 2011
Dossier
for a living planet
En plus:
Numéro spécial :
trImestrIeL - bUreAU De DépÔt brUxeLLes x - p309290
MAGAZINE
2012
for a living planet
Magazine
2011
Là où TouT eST encore PoSSiBLe
MAGAZINE Nº 61 MAI - JUIN - JUILLET 2012 TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X - P309290
N° 40 - janvier - février - mars 2007 Trimestriel - Bureau de dépot Antwerpen X - P309290
for a living planet
Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X – P309290
Le BaSSin Du Mékong
Bien pLus qu’une ÎLe
2012
n° 39 - octobre - novembre - décembre 2006 Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X - P309290
n° 53 - avril - mai - juin 2010
For a living planet
MAGAZINE
n° 38 - juillet - août - septembre 2006 Trimestriel - Bureau de Dépôt Gent X - P309290
La biodiversité est en jeu
Magazine
2011
N° 56 AVRIL, MAI, JUIN 2011
n° 37 - avril - mai - jun 2006
Trimestreil - Bureau de Dépôt Gent X - P309290
Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X – P309290
for a living planet
TRIMESTRIEL - BUREAU DE DÉPÔT ANTWERPEN X - P309290
n° 36 - janvier - février - mars 2006 trimestriel - Bureau de Dépôt Gent X - P 309290
n° 48 - janvier - février - mars 2009
Trimestriel - Bureau de dépôt Antwerpen X – P309290
for a living planet
n°35 octobre - novembre - décembre trimestriel - Bureau de Dépôt Gent X - P 309290
POUR VOTRE SOUTIEN AU WWF AU FIL DE CES
for a living planet
ZOOM : Les records olympiques des animaux DOSSIER : Chine. Sur le terrain, le WWF marque des points
n° 34 - juillet - août - septembre 2005 trimestriel - Bureau de Dépôt Gent X - P 309290
Le changement climatique
ZOOM: Les perroquets et les perruches - Fiche: L'Ara Ararauna
●
n°. 33 - avril - mai - juin 2005
trimestriel - Bureau de Dépôt Gent X - P 309290
à toutes vos - Les réponses le changement questions sur climatique émissions de - Réduisez vos CO 2 avec le 'Climate Impact Reducer'
Numéro spécial :
Le bois de Meerdael aux couleurs de l'Amazonie
Le changement climatique menace 10 'perles' de la nature
n° 32 - janvier - février - mars 2005 Trimestriel - bureau de dépôt Gent X - P 309290
18/ SUR LE TERRAIN
Des ingénieures solaires apportent la lumière dans leur village
21/ FOCUS
Poisson : un guide pour éclairer nos choix de consommation
MAGAZINE
ÉDITION DE PRINTEMPS
2017
N°80 – FÉVRIER, MARS, AVRIL 2017 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
ÉDITION D’ÉTÉ
2017
N°81– MAI, JUIN, JUILLET 2017
Magazine
TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Magazine
Édition d'hiver 2018
Magazine
Édition de printemps 2018
Magazine
Édition d’été 2018
Édition d’automne 2018
Édition d'automne 2017
Dossier
Sur le terrain : Des pêcheurs aux commandes de leur écosystème
Des poissons, toujours des poissons
© Brent Stirton / Getty Images
Dossier
MERS ET OCÉANS EN PÉRIL
Sur le terrain : agir, au péril de sa vie
ATTENTION, DANGER ! Comprendre et agir
Dossier Carpates
Dossier
Focus : l’accord climat de Paris en bref
LA PLUS GRANDE RÉGION SAUVAGE D’EUROPE Un joyau à préserver
Sur le terrain : protection totale pour la nature en mer Égée
PLONGÉE AU CŒUR DE LA MÉDITERRANÉE
Dossier
Interview : Sary Tre, chasseur devenu ranger
Dossier
L’AVENIR DU TIGRE SE JOUE DANS LE GRAND MÉKONG
Focus : Allons-nous vers une 6e extinction de masse ?
MYSTÉRIEUX HIMALAYA
Dossier
Dossier
Merci : Grande victoire pour la nature en Europe
Sur le terrain : Cap sur les terres sauvages de Zambie
LA MENACE UNIVERSELLE DU BRACONNAGE
NÉS EN AMAZONIE
6/ DOSSIER
Le loup : entre mythe et réalité
N°82 – AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE 2017 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Magazine
Édition d’hiver 2018-2019
Magazine
Magazine
Édition de printemps 2019
Magazine
Édition d'été 2019
Magazine
Édition d'automne 2019
Magazine
Édition d'hiver 2019-2020
Magazine
Édition de printemps 2020
Magazine
Édition d’été 2020
Magazine
Édition d’automne 2020
16/ SUR LE TERRAIN
Les dinosaures du Danube
21/ FOCUS
Le WWF appelle la ministre Marghem à renforcer sa politique environnementale
N° 83 – NOVEMBRE DÉCEMBRE JANVIER 2017-2018 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Magazine
Édition d’hiver 2020-2021
Édition de printemps 2021
6/ DOSSIER
Sur les traces de la faune en Équateur
16/ SUR LE TERRAIN
18/ FOCUS
Mfari, pisteur de bonobos au Congo
Du bois illégal entre-t-il encore en Belgique ?
6/ DOSSIER
Les trésors cachés de la mer du Nord
N°84 – FÉVRIER MARS AVRIL 2018 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
16/ SUR LE TERRAIN
Tétras lyres : mission de la dernière chance
18/ FOCUS
Relions nos réserves naturelles !
6/ DOSSIER
Climat et biodiversité : un équilibre fragile
N° 85 – MAI JUIN JUILLET 2018 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Magazine
Magazine
60
Édition d’été 2021
16/ SUR LE TERRAIN
Mission au cœur d’un paradis en danger
18/ FOCUS
Cinq vérités sur la viande de brousse
N° 86 – AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE 2018 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Magazine
Édition d’automne 2021
Édition d’hiver 2021-2022
ANS D’ACTION POUR LA NATURE
ET L’HUMAIN Spécial anniversaire
6/ DOSSIER
Réintroductions : des missions pas comme les autres
16/ SUR LE TERRAIN
Opération lion en Zambie
18/ FOCUS
Élections 2019 : nos voix pour la planète
N° 87 – NOVEMBRE DÉCEMBRE JANVIER 2018-2019 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
MA VOIX POUR LA PLANÈTE Spécial élections
N° 88 – FÉVRIER MARS AVRIL 2019 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Écotourisme : quand évasion rime avec conservation
16/ SUR LE TERRAIN
Ensemble pour un océan en bonne santé
18/ FOCUS
Nos ressources en péril : l’humanité en cause
N° 89 – JUIN JUILLET AOÛT 2019 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
L’éléphant d’Afrique : mobilisons-nous pour prendre sa défense
16/ SUR LE TERRAIN
Amazonie : de la catastrophe à l’espoir
18/ FOCUS
Le climat sous le feu des projecteurs
N° 90 – SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2019 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
De l'espoir après les feux
16/ SUR LE TERRAIN
Parc des Virunga : 10 ans d’action contre la déforestation
18/ FOCUS
Des animaux sauvages en vente sur Internet
N° 91 – DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER 2019-2020 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
À la rencontre de la nature en Belgique
16/ SUR LE TERRAIN
Un refuge pour les oiseaux dans le port d’Anvers
18/ FOCUS
Ce lien invisible entre santé et biodiversité
N° 92 – MARS AVRIL MAI 2020 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Protéger nos forêts, protéger notre santé
16/ SUR LE TERRAIN
Défendre les dernières forêts sèches d’Asie du Sud-Est
18/ FOCUS
Rapport Planète Vivante : la nature en Belgique
N° 93 – JUIN JUILLET AOÛT 2020 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Carpates sauvages, royaume des ours
16/ SUR LE TERRAIN
À Liuwa, le miel t’aidera
18/ FOCUS
Le point sur l’état de la nature en 2020
N° 94 – SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2020 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Australie : soutenir la résilience de la nature après les feux
16/ SUR LE TERRAIN Éléphants en danger en Thaïlande
18/ FOCUS
Urgence climatique : la crise oubliée
N° 95 – DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER 2020-2021 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Le jaguar, symbole de la protection de l’Amazonie
16/ SUR LE TERRAIN
Sur les traces du loup en Belgique
6/ DOSSIER
18/ FOCUS
Climat : sortir du chaos
Étude du WWF : manger plus durable au même prix, c’est possible !
N° 96 – MARS AVRIL MAI 2021 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
N° 97 – JUIN JUILLET AOÛT 2021 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
14/ SUR LE TERRAIN
En 20 ans, près de la moitié des lions ont disparu
18/ FOCUS
Le grand retour du bison
N° 98 – SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE 2021 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
6/ DOSSIER
Déforestation : cette nature précieuse qui ne s’appelle pas « forêt »
16/ SUR LE TERRAIN
Un havre pour la loutre en Wallonie
18/ FOCUS
COP26 : les promesses climatiques doivent être tenues
N° 99 – DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER 2021-2022 – TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290