Extrait Cérémonie Laïque Paul et Marthe (Introduction en musique, placement des invités, arrivée des mariés) LE MAÎTRE DE CÉRÉMONIE : Bonjour à tous. Les mariés et moi-même tenons à vous remercier de votre présence ici aujourd’hui. Paul et Marthe sont très heureux de partager ce moment important avec chacun d’entre vous. Cette journée est dédiée aux mariés mais elle ne saurait exister sans votre participation. Aussi, vous êtes tous autorisés à m’interrompre si je deviens trop long ou si vous souhaitez dire un mot. Seule exception, quand je prononcerai les mots « Si quelqu’un souhaite s’opposer à l’union des mariés, qu’il se manifeste maintenant ou se taise à jamais ». C’est ici qu’il faut se taire à jamais. Car ces deux-là s’aiment d’un amour profond et sincère. Rien ne les a détourné de leur histoire. Depuis leur rencontre, rien ne les a séparé. (L’officiant se tourne vers les mariés) D’ailleurs, comment vous êtes vous rencontrés ? (Il ne laisse pas le temps de s’exprimer) Vous n’êtes peut-être pas les mieux placés pour en parler. (Il se tourne vers les invités et cherche quelqu’un au hasard). Vous là, venez et racontez-nous les prémices de cette magnifique histoire d’amour. JULIEN : (Un ami du marié se lève, très étonné, fait semblant de refuser dans un premier temps puis se place au pupitre). Oui… Je… Euh… Vous pouvez répéter la question ? LE MAÎTRE DE CÉRÉMONIE : Comment les mariés se sont-ils rencontrés ? JULIEN : Oh ça ! Une histoire merveilleuse. Dans un parc. Je crois. Voilà. (Il repart s’asseoir, l’officiant le retient). LE MAÎTRE DE CÉRÉMONIE : Holà ! Restez là et détaillez ! JULIEN : D’accord. Alors… Euh… (Il sort plusieurs feuillets de sa poche). C’était un jour de novembre, il faisait encore bon. Les couleurs chaudes de l’été plantaient le décor. Paul faisait son footing dans le parc. Marthe rentrait du travail. Ça avait été une dure journée alors elle était passée par l’épicier acheter une boisson et quelques bonbons. Elle se baladait tranquillement dans le même parc, avant de rentrer chez elle. Et on ne sait pas pourquoi, appelez peut-être ça le destin, mais exactement au moment où le jogger allait la dépasser, elle