Courrier 2025 / 40.1

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Courier Correo Courrier

Volume 40, numéro 1

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Inspiration et réflexion

Le courage d’aimer

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Perspectives

• L’Église Frères en Christ (Brethren in Christ Church, BICC) en Afrique du Sud

• Hmong District 20th of the Church of Christ en Thaïlande

• Igreja dos Irmãos Menonitas de Portugal

• Convención Evangélica Hermanos Menonitas

Nivaclé au Paraguay

• Réseau d’églises Rosedale aux États-Unis

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Ressources

• Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale

• Communiqué de nos responsables

• Célébrons notre anniversaire !

• Venez prier avec nous

Photo de couverture :

L’une des églises membre de la CMM, Iglesia Mennonita del Perù, a accueilli l’évènement « Celebrar, equipar, adorar » à Cusco, au Pérou, du 18 au 22 janvier 2025, pour marquer les 500 ans du début de l’anabaptisme.

Des membres de communautés originaires de seize pays d’Amérique se sont joints à l’évènement.

Le mot de la rédactrice

Courier Correo Courrier

Volume 40, numéro 1

Courier/Correo/Courrier est publié par la Conférence Mennonite Mondiale. Il paraît quatre fois par an et contient des réflexions, des études bibliques, des documents pédagogiques et des articles de fond. Cette publication parait en anglais, espagnol et français.

César García Responsable de la Publication Elina Ciptadi Responsable de la communication par intérim Karla Braun Rédactrice en chef Yosephine Sulistyorini Designer Traducteurs

Diana Cruz anglais  espagnol

Karen Flores Vindel anglais  espagnol

Corentin Haldemann anglais  français

Relecteurs

Marisa Miller espagnol Sylvie Gudin-Koehn français

Courier/Correo/Courrier est disponible sur simple demande.

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Les citations bibliques proviennent de la Traduction œcuménique de la Bible.

Courier/Correo/Courrier (ISSN 1041-4436) paraît quatre fois par an : en version imprimée en avril et octobre ; en version numérique uniquement pour février et juillet.

Conférence Mennonite Mondiale, Courier, 50 Kent Avenue, Suite 206, Kitchener, Ontario N2G 3R1 Canada.

T: (519) 571-0060

Un défi toujours d’actualité

C’est un double, voire un triple, anniversaire pour la Conférence Mennonite Mondiale cette année. Depuis cent ans, les unions d’églises anabaptistes se réunissent pour affirmer qu’elles ne forment qu’un seul corps en Christ, et pour s’encourager et s’aider mutuellement dans la communion, le culte, l’entraide et le témoignage.

Depuis cinq cents ans, les personnes qui s’identifient comme anabaptistes lisent ensemble les Écritures, affirmant que nous suivons Jésus par volonté et non par simple hasard de naissance, que nous entendons la voix de Dieu lorsque nous servons ensemble la communauté et que l’œuvre de réconciliation de Jésus est pour tous, individus et communautés spirituelle, afin d’agir en tant qu’artisans de paix rejetant la violence sous toutes ses formes.

Outre cela, depuis mille sept cents ans, malgré les schismes et les divisions, les chrétiens ont affirmé le Credo de Nicée, un résumé de la foi chrétienne qui est récité dans les cultes à travers le monde.

À l’heure où les différences créent de profondes divisions et des hostilités, le moment est venu de prendre conscience de la manière dont nous avons trouvé des points communs dans le passé.

Le thème choisi par la CMM pour cette année est « Le courage d’aimer ». Cette expression fait référence à une citation célèbre, non pas de Menno Simons ou de Pilgram Marpeck, mais d’Ulrich Zwingli, le responsable de l’Église réformée qui a appelé les disciples du Christ à « faire quelque chose de courageux, pour l’amour de Dieu ! ».

Nous nous interpelons donc les uns les autres, et nous-mêmes, à être courageux. Comme les premiers anabaptistes qui ont défié les autorités et même les traditions pour suivre la loi supérieure de l’amour, nous nous mettons au défi d’agir.

L’amour de Dieu pour nous nous transforme et nous libère de la peur. Nous pouvons pardonner courageusement à ceux qui nous ont offensés. Nous pouvons prendre position avec audace contre l’injustice qui rend la paix impossible. Nous pouvons franchir avec courage les divisions qui transforment les êtres humains en ‘différents de nous’. Nous pouvons prendre soin avec compassion de ceux qui ont été blessés. Nous pouvons nous repentir humblement des moments où nous avons fait fausse route et où nous nous sommes rendus complices du mal.

Ce numéro de Courrier contient des réflexions sur cet anniversaire et sur son thème, écrites par le secrétaire général César García, et nous vous offrons des aperçus de l’origine des églises membres qui font partie de notre communion centenaire.

Nous prions pour que vous soyez encouragés à la lecture de ce numéro. Nous vous invitons à témoigner en réfléchissant aux anniversaires : comment votre paroisse vit-elle la fidélité dans votre contexte ? Comment vivezvous le courage d’aimer dans notre époque troublée ?

Karla Braun est rédactrice en chef de COURRIER pour la Conférence Mennonite Mondiale. Elle vit à Winnipeg (Canada).

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

Nous avons posé ces questions aux délégués du Sommet mondial de la jeunesse. Leurs réponses — ou celles qu’ils ont recueillies auprès d’un mentor — figurent tout au long de ce numéro.

Courrier est intéressé par vos contributions. Envoyez-les à photos@ mwc-cmm.org pour une éventuelle utilisation dans Courrier. Assurez-vous que les images sont en pleine résolution. Indiquez le nom de l’artiste et l’assemblée locale. Incluez une brève description de l’œuvre d’art.

Photo : Andrew Bodden

Le courage d’aimer

La Conférence Mennonite Mondiale a 100 ans !

Secrétaire General de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) depuis 2012, César García, mennonite colombien et canadien s’est entretenu avec la rédactrice de Courrier, Karla Braun, à propos des 100 ans de la CMM et du Courage d’Aimer. Cet entretien a été édité pour des raisons de concision et de clarté.

Nous avons parfois tendance à penser qu’il faut commencer par définir une doctrine juste et, de là, passer à la pratique.

D’abord l’Écriture, ensuite l’action. Mais à bien des égards — dans notre histoire et dans notre réalité actuelle — l’expérience nous pousse à faire de la théologie pour donner un sens à ce qui est en train de se passer.

Prenons l’exemple du Concile de Jérusalem. Ses participants se posaient la question suivante : « Pouvons-nous inclure les païens ou non ? »

La Bible de l’époque n’était pas claire à ce sujet.

Mais en voyant que des païens recevaient le SaintEsprit, l’Église a été poussée à réfléchir d’une nouvelle manière, sans pour autant contredire ses fondements.

Leur expérience les a amenés à interroger les Écritures et à développer de nouvelles compréhensions.

En tant qu’anabaptistes, notre histoire a mis l’accent sur l’assemblée locale et sur sa centralité en tant qu’avant-goût du royaume de Dieu.

Mais cela ne nous aide pas à répondre à la question de savoir s’il est nécessaire d’avoir une union d’églises régionale ou mondiale.

Au début de la CMM, c’est le vécu qui a poussé les églises mennonites à imaginer un organisme mondial.

Toutes les églises mennonites de Corée se sont réunies en février 2025, à Chuncheun, en Corée du Sud, pour un culte commun et une commémoration du 500e anniversaire de l’anabaptisme.

Jeremiah Choi

Peux-tu nous donner des exemples de points communs entre aujourd’hui et les tendances d’il y a 100 ans, lorsque la CMM a été créée ?

Il y avait une pandémie mondiale à l’époque. De nombreux pays venaient de traverser la Première Guerre mondiale. Il y a bien sûr eu des répercussions financières qui ont poussé les gouvernements à chercher un bouc émissaire : qui allons-nous blâmer pour cela ? Cette situation a donc joué un rôle important dans la montée du nationalisme en Europe.

Nos églises furent également touchées par la révolution russe et les violentes persécutions qui s’ensuivirent dans la région de l’Ukraine, où se trouvait une grande partie d’entre elles à l’époque.

Avec ce mélange de nationalisme, de différences culturelles, de langues, de violences récentes et plus anciennes entre leurs pays, il était difficile pour les responsables des églises mennonites en 1925 de penser à l’unité.

Certains spiritualisent l’idée d’unité et disent : Nous serons un au ciel…

Ou encore : Oui, nous nous battons violemment les uns contre les autres, mais nous restons unis dans l’esprit.

Aujourd’hui comme hier, certaines églises se méfient des autres chrétiens,

même à l’intérieur d’une même famille dénominationnelle.

Mais ce n’est pas ce que dit la Bible.

La Bible parle de l’unité d’une manière très pratique, visible même pour le monde. Il y a un degré d’unité qui relève du miracle.

Le fondateur de la CMM, Christian Neff et d’autres ont parlé et écrit sur le besoin de créer un organisme mondial déjà avant 1925, mais il n’a pas été facile de surmonter la méfiance.

Finalement, Christian Neff trouva une bonne excuse pour rassembler les gens : célébrons les 400 ans du mouvement anabaptiste !

C’est dans ce contexte que l’église d’Ukraine envoya une lettre aux participants de ce premier rassemblement mondial anabaptiste, demandant la création d’un organisme mondial qui coordonnerait le travail de formation et de mission, et aussi soutiendrait les Églises persécutées et souffrantes.

Lorsque les responsables d’églises se sont réunis, cette expérience d’être ensemble leur a ouvert les yeux sur la nécessité d’une communion qui montrerait que notre identité essentielle n’est pas

Si nous voulons que la CMM continue, elle doit être plus qu’un rassemblement mondial. Elle doit être une partie de la mission à laquelle les mennonites sont appelés dans ce monde, un lieu où ils clarifient le sens de la foi dans leurs divers contextes culturels.

politique, ni un État national, ni même une culture. La source de notre identité est Jésus.

Le contexte d’alors était très similaire à celui d’aujourd’hui, après une pandémie, dans un contexte de montée du nationalisme et de la souffrance due à la violence et à la persécution.

Il est intéressant et triste à la fois de voir comment l’histoire se répète.

Ce qui a changé, c’est que cette expérience nous a invités à réfléchir sur le plan théologique. Voulons-nous être unis uniquement pour des raisons pragmatiques ou parce que la manière dont nous comprenons l’Évangile l’exige ?

Quels ont été les moments clés où nous avons cherché à devenir réellement mondiaux ?

Pour être une famille mondiale, nous avons besoin de différents niveaux de réconciliation et de pardon pour les divisions que nous avons connues dans le passé. Nous n’étions pas prêts à penser de cette manière il y a 80 ans.

Au début, les responsables ont dit qu’il fallait se contenter d’une Assemblée. Et c’est ce qui s’est passé pendant les 40 ou 50 premières années.

Mais de plus en plus d’Églises du Sud sont devenues membres. Et les églises qui souffrent voient avec plus de clarté la nécessité d’une Église mondiale. On ne

Des représentants régionaux de la CMM visitent le Mennonite Heritage Museum à Abbotsford, B.C., Canada, après Renouveau 2023.
Karla Braun

peut pas faire face seul à une persécution violente ou à une catastrophe naturelle.

Dans les années 1970, des présidents issus du monde entier ont commencé à être nommés. Au sein du Comité Exécutif, C. J. Dyck dit que, si nous voulons que la CMM continue, elle doit être plus qu’un rassemblement mondial. Elle doit être une partie de la mission à laquelle les mennonites sont appelés dans ce monde, un lieu où ils clarifient le sens de la foi dans leurs divers contextes culturels.

Cette vision est le résultat, entre autres, de l’apport des églises du Sud qui demandaient plus d’interdépendance.

Ces expériences ont fait évoluer la compréhension théologique d’une Église qui dépasse les portes de notre assemblée locale.

Sommes-nous là où nous devrions être ?

Je pense que nous allons dans la bonne direction, mais nous sommes confrontés à des défis théologiques dès lors que nous parlons de l’Église mondiale.

De nombreux responsables et pasteurs de notre Église mondiale commencent tout juste à avoir une idée claire de l’unité.

Trop souvent, notre compréhension de la pureté dans notre tradition anabaptiste nous a poussés à nous fragmenter parce que nous pensons que, pour être saints ou purs, nous devons nous séparer de ceux que nous estimons ne pas l’être.

Notre histoire de divisions exige une véritable réconciliation. Certaines blessures historiques n’ont pas été guéries et nous continuons à observer certaines divisions au quotidien.

Les problèmes du racisme et du colonialisme sont toujours présents. Certains pans de l’Église ont tendance à prendre des décisions sans consulter les autres et à imposer leur point de vue.

Le fait de privilégier nos propres intérêts au détriment de ceux des autres pose problème, comme de dire que nous devons d’abord protéger notre budget avant de penser aux autres églises.

En outre, nous avons des ambitions et le désir de contrôler, de dominer et de conquérir les autres.

Les royaumes du monde nous attirent beaucoup. Nous aimons nous sentir supérieurs aux autres groupes.

Mais Dieu nous invite à avoir une vie qui

contraste avec les royaumes du monde. Le royaume de Dieu est une véritable alternative. Nous devons reconnaître que nous avons besoin de la puissance de l’Esprit Saint.

Qu’entendons-nous par unité ?

Nous devons comprendre que l’unité ne signifie pas nécessairement l’absence de conflit. La véritable unité implique que différents fragments et différents modèles forment un tout.

Par définition, l’unité implique la diversité, car s’il n’y a pas de diversité d’opinions, de culture, de théologie ou de vécu, il n’y a pas lieu de parler d’unité puisque tout le monde croit la même chose. Le contraire de l’unité n’est pas la diversité, c’est l’uniformité. En tant qu’Église de paix, nous savons que le problème n’est pas d’avoir des conflits. Le problème, c’est la façon dont nous gérons ces conflits.

Il est impossible d’avoir une relation saine sans conflit.

Aujourd’hui, beaucoup d’églises de la CMM sont le résultat d’une scission avec d’autres églises. Le fait que le temps ait passé ne change rien au fait qu’il s’agissait d’une division interne.

Au sein de la CMM, nous essayons d’encourager les églises à rester ensemble autant que possible et à ne pas se diviser.

Cependant, la séparation est parfois nécessaire parce qu’il y a un degré de désaccord tel qu’il n’est pas possible de le résoudre, en raison de la nature de notre cœur. Dieu nous permet un certain niveau de distanciation, et nous pouvons toujours faire partie de la famille mondiale à condition de respecter nos différences, même si nous ne partageons pas la même position sur un sujet donné.

Cela implique la volonté de guérir les blessures. Les deux parties doivent s’efforcer de guérir les rancœurs et d’éviter de se haïr.

Là encore, ce sont nos expériences qui nous poussent à réfléchir théologiquement à l’unité.

En quoi le thème ‘Le Courage d’Aimer’ guide-t-il notre réflexion autour de cet anniversaire ?

Je pense qu’il s’agit là d’un sujet crucial et pertinent pour le monde politique d’aujourd’hui, où tant de gens sont

brutalisés et intimidés et brutalisent les autres.

Il y a beaucoup de causes, d’actions et de revendications justes. De nombreuses personnes disent : « Nous avons le droit de défendre notre terre. Nous avons le droit d’exiger que ces agresseurs cessent leurs agressions. »

Mais existe-t-il une possibilité de faire autre chose que de revendiquer ses droits ?

Je pense que Jésus nous invite à emprunter un autre chemin.

Dire « Je veux mettre mes droits de côté et aimer » demande un rare courage.

Ce n’est pas une attitude passive. Cela implique d’avoir une réponse très intentionnelle, voire assertive, qui cherche le bénéfice de l’autre, qui cherche même le bien-être de l’agresseur.

Le courage d’aimer que nos prédécesseurs ont découvert il y a 500 ans n’était pas nouveau. Dieu nous invite à le faire depuis le début de l’histoire de l’humanité.

Le courage d’aimer implique également de se libérer de la peur (1 Jean 4.18).

Je perçois que de nombreux responsables agissent par peur : peur d’être contaminés, peur d’être influencés, peur du changement.

Nathan Mudiji, pasteur de la Communauté des Églises Frères Mennonites au Congo (CEFMC) et directeur de la Mission au niveau national, baptise une jeune fille batwa. Lors de cet événement, 229 personnes ont été baptisées.

Nathan Mudiji Makumbi

Lorsque l’amour est parfait, on peut parler de n’importe quel sujet difficile sans craindre de perdre quelque chose.

Il n’y a pas de fragmentation, d’excommunication ou de condamnation mutuelle, mais du respect pour les convictions fortes.

Comme l’a dit Augustin d’Hippone, le péché peut se définir comme l’égocentrisme. L’amour est donc le contraire de cela.

Quand on aime, on s’ouvre aux autres et il n’y a pas de place pour la peur.

Une partie de la mission de la CMM est d’établir des relations avec d’autres communions. En quoi cette expérience t’a-t-elle façonné ?

Si vous n’avez pas de relations avec d’autres chrétiens, vous risquez d’avoir une idée très étroite de ce qu’est l’Église chrétienne.

Étant un organisme mondial, la CMM a la capacité de nous représenter en tant qu’entité auprès d’autres Églises.

Lorsque vous avez une identité claire et que vous vivez vos valeurs, les expériences avec d’autres Églises peuvent être

immensément riches et transformatrices. Vous pouvez alors apprendre des autres et partager vos valeurs.

Cela ne veut pas dire que c’est facile. Par exemple, à la Conférence des secrétaires des communions chrétiennes mondiales, il y avait 21 entités mondiales représentées. Comme vous pouvez l’imaginer, la diversité est énorme.

Pour certaines d’entre elles, il existe un passé compliqué de persécutions et de condamnations mutuelles. Pour d’autres, il n’y a même pas de relations.

Et bien sûr, la compréhension qu’ont ces Églises sur de nombreux sujets, tels que la gouvernance et la hiérarchie est très différente.

C’était donc un défi de réfléchir à la manière de représenter la CMM. Comment est-ce que je dois réagir face aux défis ? Il y a des réunions où les sujets sont si controversés que les discussions deviennent très vives.

Mais avec le temps, j’ai commencé à voir que les défis que présente une communion sont très similaires à ceux d’une autre communion.

Et les relations ont commencé à s’approfondir. Cela m’a aidé à apprécier les personnes avant les doctrines ou les différences doctrinales.

Je me souviens d’une réunion où il y avait plusieurs secrétaires généraux à un repas.

L’un d’eux a dit à l’autre : « Vous connaissant, je pense de manière tellement similaire à vous que je serais d’accord pour faire partie de votre Église » et l’autre a répondu :« Je pourrais aussi être membre de votre Église ».

Ces expériences façonnent donc votre façon de comprendre les Écritures et vous transforment en cours de route.

Comment la CMM peut-elle évoluer fidèlement pour devenir une communion forte et revivifiée, capable de relever les défis d’un avenir qui pourrait être très différent ?

Je dirais que, si nous continuons sur la même voie, nous serons résilients :

• construire une communion mondiale,

• rechercher l’interdépendance,

• prendre des décisions par consensus,

• se consulter les uns les autres,

• avoir de bons responsables,

• entretenir de bonnes relations avec les autres membres de la famille anabaptiste,

• établir de bonnes relations avec d’autres communions mondiales,

• guérir les mémoires à l’intérieur et à l’extérieur.

Mais, bien sûr, nous devons aussi avoir le courage de reconnaître nos propres faiblesses.

Nous avons parfois une approche triomphaliste de la mission et de l’implantation d’églises, de l’action sociale et du développement, de notre impact sur le commerce et de la construction de la paix.

Bien sûr, il est bon de reconnaître le travail que nous avons accompli. Mais il est également bon de reconnaître toutes nos faiblesses.

Nous devons nous rendre compte de la quantité de travail qui fait double emploi en matière d’implantation d’églises, de l’omniprésence du colonialisme dans notre travail et du paternalisme qui subsiste dans nos organismes missionnaires.

Et être conscient aussi du bien accompli par notre engagement et, tout en sachant combien de personnes nous avons blessées dans ce processus.

Il est également crucial de nous regarder avec humilité et de voir à quel point nous sommes petits par rapport aux autres communions mondiales.

Ainsi, pour être une Église résiliente et pleine d’espoir pour l’avenir, nous devons reconnaître les domaines sur lesquels nous devons travailler.

Une communion forte est une communion capable de parler de ses différences avec amour.

‘Le courage d’aimer’ : l’amour nous donne l’ouverture d’esprit et le courage de faire des choses difficiles.

César García, secrétaire général de la CMM, originaire de Colombie, vit à Kitchener, Ontario (Canada).
Freddy Barrón, représentant régional de la CMM pour l’Amérique Latine – Cône Sud, lors de la réunion annuelle des églises mennonites régionales à Choele Choel (Argentine), en 2024.
Freddy Barrón

Afrique du Sud

Aperçu des débuts d’une église anabaptiste

L’Église Frères en

en Afrique du Sud

Christ (Brethren in

Christ Church,

BICC)

L’Église Frères en Christ (BICC) d’Afrique du Sud a été fondée en 1988 par feu le pasteur Hamilton Madlabane à Soshanguve, au nord de Pretoria. Bien que ce soit un Sud-Africain qui ait créé la BICC en Afrique du Sud, celle-ci était largement inconnue de la plupart des Sud-Africains à l’époque (au Zimbabwe voisin, en revanche, la BICC existait depuis presque un siècle).

Dans les années 1980, Hamilton Madlabane a rencontré Anna Engle, des Frères en Christ des États-Unis, qui avait besoin d’interprétation de l’anglais vers le zoulou. À la fin de son séjour en Afrique du Sud, elle l’a invité à se rendre en Amérique du Nord. Hamilton Madlabane a été impressionné par la manière dont la BICC organisait et animait ses cultes.

À son retour en Afrique du Sud, il tenta de persuader les anciens de son église, le Body of Christ Church de Soshanguve, d’adopter le nom de BICC. Cependant, ses efforts n’ayant pas abouti, il décide de créer une branche BICC indépendante.

Au début, l’assemblée se réunissait sous une tente.

Au fil du temps, Hamilton Madlabane a reçu le soutien du conseil des Frères en Christ d’Amérique du Nord pour des actions missionnaires. Malheureusement, ce financement était insuffisant pour mener à bien leur projet. Afin de générer des ressources supplémentaires, il a vendu son camion. Finalement, il a reçu l’aide d’un avocat qui a favorisé la participation d’une entreprise de construction, permettant ainsi l’achèvement d’un bâtiment pour l’église.

paroisse de Soshanguve et de celle de Hillbrow, grâce aux efforts du pasteur Albert Gegana et de l’évêque Jack Shenk en particulier.

L’église a tenu sa première conférence générale annuelle en tant que paroisse unifiée pendant les vacances de Pâques 2007 à Blue Hills, après avoir réussi à unifier la BICC Soshanguve et la BICC Hillbrow.

Au fil du temps, l’union d’églises s’est développée et a tenu sa première conférence nationale des années plus tard en 2011 et s’est vue conférer le statut d’Association par l’Association internationale des Frères en Christ (IBICA). En 2014, BICC SA est devenue une église membre de la CMM. En 2024, BICC SA comptait 1 988 membres baptisés dans 24 assemblées.

Sakhile Mashiri, administrateur, Église des Frères en Christ d’Afrique du Sud (BICCSA) Brian Maphosa, superviseur national, Frères en Christ Church South Africa (BICCSA)

Siaka Traoré

Au début, l’assemblée se réunissait sous une tente. Des membres d’églises anabaptistes d’Afrique du Sud et de RDC participent aux réunions de l’AIMM en octobre 2022.

En 1990, des membres de la diaspora zimbabwéenne, dont beaucoup avaient été membres de l’Église des Frères en Christ au Zimbabwe, ont décidé, avec les encouragements d’un membre de l’assemblée BICC du Zimbabwe, de fonder une assemblée à Hillbrow, Johannesburg. Ce Zimbabwéen a ensuite encouragé et soutenu l’union de la

 Pour en savoir plus (en anglais) : Brethren in Christ Church in South Africa celebrates conference status

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

LAURA

RODRIGUEZ-REYES

Faire partie aujourd’hui de ce mouvement anabaptiste vieux de 500 ans, me rappelle le courage et la conviction de ceux qui ont cherché à vivre les enseignements radicaux de Jésus, m’encourageant ainsi à vivre ma foi de manière authentique. Mennonite Church Canada Canada

Thaïlande

Aperçu des débuts d’une église anabaptiste

Hmong

District 20th of the Church of

Christ en Thaïlande

La Hmong District 20th of the Church of Christ en Thaïlande a commencé par trois assemblées : Khek Noi, Khun Klang et Pa Kluai.

Plus tard, à partir de 1987, l’Évangile a été annoncé et s’est répandu parmi les tribus montagnardes Hmong. Un centre d’évangélisation a été créé et plusieurs églises ont été fondées.

Les membres des paroisses Hmong sont deux fois minoritaires : ils constituent un groupe ethnique distinct au sein de la société thaïlandaise et sont chrétiens dans une société majoritairement bouddhiste.

Ce ne sont pas par des missionnaires, mais c’est grâce à l’influence de chrétiens Hmong qui s’étaient installés aux États-Unis qu’ont démarré ces communautés de foi.

En 1989, le réseau des églises Hmong a décidé de créer un comité chargé de coordonner [les activités] du district afin qu’il devienne le centre de la mission des différentes paroisses Hmong relevant de la Seventh District Church of Christ et qu’il unisse ses efforts à d’autres paroisses ainsi qu’avec d’autres personnes ou organisations. (Cela inclut le Mennonite Mission Network, réseau missionnaire mennonite.)

Les membres des paroisses Hmong sont deux fois minoritaires : ils constituent un groupe ethnique distinct au sein de la société thaïlandaise et sont chrétiens dans une société majoritairement bouddhiste.

Il nous semble important de vivre l’évangélisation à travers des actions sociales dans nos communautés. Nous aidons les membres de la communauté en réparant leurs motos, en leur coupant les cheveux, en soignant les maladies, en proposant des formations technologiques, en distribuant de la nourriture, etc.

Chaque année, nous encourageons les assemblées locales à participer au développement et aux actions sociales en nettoyant les ordures et en désherbant les bords des routes.

Toutes ces actions nous offrent l’occasion de partager l’Évangile de Jésus-Christ.

La popularité des célébrations de Noël en Thaïlande est également une occasion d’évangélisation. Les assemblées Hmong organisent un culte commun. Avant le culte, nous distribuons des tracts dans les foyers, où nous témoignons de Jésus-Christ et invitons la communauté à se joindre à nous.

Nous sommes attachés à la paix prônée par Jésus dans notre évangélisation, notre ministère pastoral, l’implantation d’églises, la formation de responsables et notre vie communautaire.

Nous prenons également soin les uns des autres : environ la moitié de nos églises peuvent rémunérer leurs pasteurs de manière indépendante, tandis que l’autre moitié reçoit des dons de HD20 (Hmong District 20th) ou des dons alimentaires.

En 2016, la 34e Assemblée générale de la Church of Christ en Thaïlande a décidé de devenir le Hmong District 20 th (HD20) de la Church of Christ en Thaïlande.

En 2017, nous avons été acceptés comme membres de la Conférence Mennonite Mondiale. En 2021, HD20 comptait 2 534 membres baptisés dans 38 assemblées, toutes sauf deux situées dans des zones rurales du nord de la Thaïlande.

En savoir plus :

Hmong committed to Jesus despite persecution

La vie renait dans un cimetière !

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

Je suis vraiment impressionné de voir à quel point les valeurs anabaptistes sont pertinentes et modernes dans le monde d’aujourd’hui ! Je suis fier de constater que des principes comme la hiérarchie horizontale, la lecture communautaire de la Bible, l’intérêt réel pour l’écologie et le travail pour la paix continuent de résonner et de nous guider.

Association des Églises Évangéliques Mennonites de France France BENOIT NUSSBAUMER

Rencontre annuelle de la Hmong District 20th of the Church of Christ in Thailand en 2024. Agus Mayanto

Portugal

Aperçu des débuts d’une église anabaptiste

Igreja

dos

Irmãos Menonitas de Portugal

Une série de couples missionnaires nord-américains se sont succédés au sein de l’agence missionnaire des Frères mennonites tout au long des années 1980 et 1990. Cependant les graines semées dans une église de maison de la banlieue de Lourés, à Lisbonne, ont continué à germer et ont donné vie à une Église de Frères mennonites.

Les premiers missionnaires canadiens sont arrivés en 1984 et ont commencé à fréquenter une école biblique locale pour se familiariser avec la culture régionale. Des petites annonces ont été affichées dans le quartier pour annoncer des cours d’anglais afin d’encourager les gens à franchir la porte d’une petite maison où se réunissait la communauté.

Parmi les premiers membres de l’assemblée, il y avait deux couples catholiques qui en sont devenus les piliers. Ils assistaient à la messe le matin et venaient au culte des Frères mennonites l’après-midi.

La communauté est devenue trop grande pour l’appartement et a acheté un bâtiment. De 10 à 20 puis à 40, les fidèles se réunissaient l’après-midi pour prier, ainsi qu’ils le font encore aujourd’hui.

En 1989, l’assemblée Igreja dos Irmãos Menonitas de Portugal a été officiellement créée et un bâtiment a été acheté à Lourés pour accueillir les rassemblements de plus en plus nombreux.

Elle s’est développée en se rapprochant d’une communauté de croyants venus d’Angola et de République démocratique du Congo. Lorsque les mennonites suisses qui accompagnaient la communauté sont rentrés chez eux, le groupe africain a rejoint les Frères mennonites (MB).

Un groupe organisé par le Bund TaufGesinnter en Allemagne avait fondé une paroisse parmi les peuples de langue slave. Il a également rejoint l’église des Frères mennonites portugais.

Pendant un certain temps, le Portugal a été considéré comme une étude de cas d’une église diversifiée dans un petit pays.

Elle avait une prédication centrée sur Jésus, de la musique évangélique entraînante pour le culte, des enseignements sur la manière de prier et des activités le dimanche pour les enfants.

Pendant plusieurs années, il y a eu un ministère auprès des enfants et des jeunes en difficulté. Les jeunes recevaient une formation professionnelle de base ainsi qu’un accompagnement dans leur vie de disciple.

Deux assemblées géraient une boutique d’occasion qui fournissait un revenu et un point de rencontre de la communauté. Il y avait des repas communautaires où tout le monde pouvait se sentir bienvenu et socialiser. Les personnes qui se sentaient rejetées ont trouvé un foyer dans le réseau des églises Frères mennonites.

En 2017, l’association a rejoint la CMM après avoir été présentée à la famille mennonite mondiale par l’intermédiaire de l’ICOMB. Une série de changements dans les relations et le soutien financier de l’agence missionnaire nord-américaine, ainsi que des problèmes liés aux responsables locaux, ont amené à ce qu’il ne reste qu’une seule paroisse en 2025. Cependant, l’esprit d’accueil et d’inclusion des deux premiers couples catholiques demeure et l’assemblée à confiance qu’elle grandira à nouveau.

Comment prier pour l’Igreja dos Irmãos Menonitas de Portugal :

• Priez pour des occasions de mener de nouvelles activités pour atteindre la communauté avec la Bonne Nouvelle.

• Priez pour les responsables qui doivent exercer leur ministère à côté d’un autre emploi.

• Priez pour la force et l’unité du Christ dans l’assemblée.

José Arrais, responsable laïc de longue date de l’IIMP et représentant régional de la CMM pour l’Europe.

 Pour en savoir plus (en anglais) : Missional Frontier : Portugal

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

Bien que je ne vive pas dans un contexte de persécution comme celui de la réforme radicale qui signifiait perdre sa vie pour le Christ et la Parole de Dieu, je suis encouragée à donner ma vie pour le Christ dans les choses que je vis en tant que membre d’une société qui nie Jésus-Christ et l’Évangile.

Sol Silva, Argentine Iglesia Evangélica Menonita Argentine Argentine SOL SILVA

Une rencontré de la paroisse de Loures.

Aperçu des débuts d’une église anabaptiste

Convención Evangélica Hermanos Menonitas Nivaclé au Paraguay

Un peu plus de 6 200 anabaptistes du monde entier se sont rassemblés pendant six jours pour prier, étudier et se rencontrer dans le Centro Familiar de Adoración, un lieu de culte sur trois étages à Asunción (Paraguay) pour la 15e Assemblée en 2009.

Àaucun moment nous n’avons entendu le mot ‘responsables’, nous parlions plutôt de missionnaires. Les premiers responsables de la paroisse étaient des Frères mennonites : Jakob Franz dans les années 1930, puis Gerhard Hein. Ceux-ci sont partis, mais ils ont répandu la Parole dans la communauté. C’est d’abord à Filadelphia qu’une assemblée a été implantée, puis à Cayin ô Clim (aujourd’hui Neuland). Au début, le plus important pour les responsables était de proclamer la Parole à d’autres communautés. Ils le faisaient au moyen de cultes, d’études bibliques et par la traduction de chants dans la langue locale. En 1960, un groupe de personnes a été baptisé par les missionnaires. L’organisation Luz a Los Indígenas (Lumière pour les peuples autochtones) nous a donné, à nous, peuples autochtones, la possibilité de faire partie de l’Église, de devenir des croyants en Dieu. Depuis 2006, elle s’appelle ACoMeM (Asociación Civil Obra Misionera Evangélica Menonita). Nous avons rejoint l’Église mennonite lorsque nous avons pris conscience de la présence des mennonites dans notre communauté.

Aujourd’hui, nos points forts sont notre amour pour la Bible et notre école qui aide les membres à étudier la Parole. L’important est d’avoir la foi et de ne pas la perdre.

L’organisation Luz a Los Indígenas (Lumière pour les peuples autochtones) nous a donné, à nous, peuples autochtones, la possibilité de faire partie de l’Église, de devenir des croyants en Dieu.

Notre défi est d’aider d’autres personnes à faire confiance à Dieu.

Vers 2018, nous comptions 2 600 membres baptisés dans 12 assemblées.

Elsa Pérez est membre de Iglesia Hermanos Menonitas Malaquías, située dans la Comunidad Campo Alegre, au Paraguay. Elle est membre de la tribu indigène des Nivaclé. Paraguay

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

Dans ma vie quotidienne, le fait d’être anabaptiste m’a appris (Ubuntu) qu’une personne est une personne grâce aux autres. Cela signifie faire partie d’une communauté qui se soutient et s’encourage mutuellement à suivre les enseignements de Jésus.

de l’église Frère en Christ de Pumula North Zimbabwe

Les élèves de l’école primaire dirigée par des mennonites Colegio Gutenberg au Paraguay.

Culte de la Enlhet au Paraguay, 1940. G. B. Giesbrecht est debout à gauche.
NONTOKOZO MOYO

États-Unis

Un aperçu des débuts d’une église anabaptiste

Réseau d’églises Rosedale aux États-Unis

Un jour glacial de Thanksgiving, en novembre 1910, cinq anciens ordonnés se sont réunis avec d’autres invités dans la salle de Pigeon River Conservative Amish Mennonite, comté de Huron, au Michigan (États-Unis), pour travailler ensemble sur la mission de l’église. De cette réunion est né le réseau d’églises Rosedale (appelé à l’époque Conservative Amish Mennonite Conference). Les anciens à l’origine de cette réunion étaient l’évêque Solomon J. Swartzentruber et le pasteur Michael S. Zehr. L’évêque Joshua King du comté de Stark, dans l’Ohio, était présent, ainsi que l’évêque John L. Mast et le pasteur Jonas D. Yoder du comté de Mifflin, en Pennsylvanie. Bien qu’elles n’aient pas assisté à cette réunion, d’autres paroisses de la vallée de Casselman en Pennsylvanie et dans le Maryland, du comté de Lewis dans l’État de New York et du comté de Johnson dans l’Iowa se sont identifiées à ce groupe émergeant.

L’assemblée mennonite de Pigeon River, où s’est tenue la première réunion, est toujours aujourd’hui membre du réseau d’églises de Rosedale.

Priorités

Cinq priorités ont été définies lors de cette toute première réunion : le maintien de l’unité, la non-conformité, la préservation de la langue allemande, le devoir de diffuser l’Évangile et la réponse à la division.

La première action de ce nouveau groupe est née de sa conviction de diffuser l’Évangile et de son souci des pauvres et des orphelins.

Lors de leur deuxième réunion en 1912, des plans ont été mis en place pour créer un foyer pour les orphelins. Ce projet a reçu un soutien important de la part des assemblées de la vallée de Casselman (Pennsylvanie et Maryland). Ainsi en 1914, le foyer a été fondé à Grantsville, dans le Maryland.

Aujourd’hui

Aujourd’hui, le Réseau d’Églises Rosedale comprend 119 assemblées réparties à travers les États-Unis qui travaillent ensemble pour s’édifier mutuellement et multiplier les assemblées au niveau local et mondial.

Lors de sa fondation, ce même engagement a été pris envers les Écritures en tant qu’autorité pour la vie et pour que l’accomplissement de la mission de Dieu dans le monde se poursuive encore aujourd’hui.

Le Réseau Rosedale ne serait pas ce qu’il est sans son bras éducatif (le Rosedale Bible College) et son bras missionnaire (Rosedale International). Ces organisations aident énormément les églises à accomplir leur mission. Une autre force du Réseau Rosedale est le soutien qu’il offre à ses pasteurs par le moyen de groupes de pairs, de formations, de cours et de rassemblements annuels qui offrent des occasions de fraternité, d’encouragement, d’inspiration et de ressourcement.

Comme peuvent en témoigner d’autres groupes d’églises en Amérique du Nord, le Réseau Rosedale doit faire face à de grandes difficultés, notamment l’influence omniprésente du matérialisme et celle, croissante, du nationalisme.

Le Réseau Rosedale a rejoint la CMM en tant que membre associé en 2000. En 2025, il compte 119 églises avec 13 403 membres baptisés.

Brian Hershberger, directeur, Rosedale Network of Churches

Les participants représentent une variété d’assemblées du réseau Rosedale à la conférence annuelle Multiply en 2024.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous aujourd’hui, chez vous, de faire partie de famille spirituelle mondiale vieux de 500 ans ?

Aujourd’hui, c’est une fierté pour moi de faire partie de la famille spirituelle plus grande, c’est-à-dire la famille spirituelle anabaptiste mondiale… [d’] être capable d’y cheminer et de participer à la communion fraternelle, à la louange et au culte.

Mennonite Church in India Dhamtari C G Inde

AMAN GANJBOIR

Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale

Le courage d’aimer ceux qui sont différents

« L’amour de Jésus-Christ nous inspire et nous motive à surmonter toutes sortes de peurs », dit Sushant Nand. Le coordinateur du programme d’échanges internationaux et chargé de projet au Comité central mennonite (Inde) a parlé du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale à la Mennonite Church Korba, une église rattachée à la Bhartiya General Conference Mennonite Church (Inde).

« Les premiers anabaptistes étaient des gens remplis de l’amour de Dieu et profondément attachés à Jésus parce qu’ils avaient fait l’expérience de son amour et de sa grâce au plus profond de leur cœur », déclare Sushant Nand à l’assemblée, qui a 110 ans. « Le Courage d’Aimer » est le thème retenu pour la célébration mondiale annuelle du culte (AWSF), ainsi que pour la commémoration du 500e anniversaire qui se tiendra à Zurich en mai.

L’église de Korba a été agrandie à trois reprises pour accueillir l’assemblée grandissante. Kabra et sa femme Manmati ont été les premiers fruits de la mission mennonite à Korba. Ils ont été baptisés le 8 octobre 1915, suivis par 15 autres personnes le 9 décembre 1915. Aujourd’hui, Korba compte 400 familles et plus de 8 000 membres.

« Les personnes qui aiment Jésus de tout leur cœur, de tout leur esprit et de toute leur âme, ne s’inquiètent plus des contraintes internes et externes.... L’amour de Jésus nous donne le courage d’aimer les gens qui sont différents de nous, qui sont contre nous ou qui nous persécutent », déclare Sushant Nand.

« Grandissons dans l’amour du Christ afin d’être libérés de toutes nos peurs pour pouvoir partager l’amour de Dieu avec le monde entier. ”

Le conseil de l’Église néerlandaise (ADS) prévoit de rendre visite à autant d’assemblées que possible en 2025 pour s’informer de leur évolution et définir les prochaines orientations.

Les membres de la BIC Community Church (Zimbabwe), ont pris la Cène ensemble lors du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale. L’évêque Danisa Ndlovu, représentant régional de la CMM pour l’Afrique australe, a prononcé le sermon, suivi d’une leçon d’école du dimanche donnée par l’évêque Sindah Ngulube, représentant au Comité Exécutif de la CMM pour l’Afrique.

Les assemblées mennonites du district IMC North Luzon (Philippines) se sont réunies pour célébrer le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025 : Binuangan Mennonite Christian Church, Teggep Mennonite Christian Church, Tamuyan Mennonite Christian Church et Carolotan Mennonite Christian Church.

La paroisse mennonite Camino de Santidad, à San Pedro Sula (Honduras), a célébré le 500e anniversaire lors du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale.

Des jeunes de l’église mennonite de Basna (Inde) ont interprété un sketch sur le thème « Le Courage d’Aimer » dans le cadre de la célébration du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025.

Des femmes ont dansé pendant le culte du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale à l’Église Évangélique Mennonite de Orodara, Burkina Faso.

Cliquez ici pour accéder aux documents concernant le culte de l’AWFS.
Kubra and Manmatti, first Christians of Korba, India. Copyright © Bethel College

Communiqué de nos responsables

Au cœur de la CMM : les commissions

Diacres

La Commission Diacres a notamment pour responsabilité de superviser le Fonds de Partage de l’Église mondiale (GCSF), de favoriser la prière au sein de la communion anabaptiste (envoi du courriel du Réseau de prière, animation de l’Heure de Prière virtuelle et collaboration avec le président pour les lettres pastorales) et les visites de diacres.

De 2022 à fin 2024, la Commission Diacres a approuvé 20 propositions du GCSF pour un montant d’environ 239 000 USD, après un discernement et un examen minutieux. « Le GCSF montre que les églises d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ne sont pas seules et que la communauté spirituelle mondiale est unie dans le partage et le soutien », dit Tigist Tesfaye, secrétaire de la Commission Diacres.

Souvent en collaboration avec d’autres spécialistes de la CMM, les diacres ont envoyé une délégation visiter les églises membres en difficulté pour les écouter, être en communion, prier et célébrer avec elles. « Cela permet de renforcer l’église locale et son lien avec la communauté mondiale », dit Tigist Tesfaye.

En 2024, aux côtés de la Commission Paix, la Commission Diacres a rencontré en Thaïlande17 pasteurs du Myanmar. Les membres ont aussi effectué une visite non officielle à d’autres églises membres en Thaïlande.

Tous les deux mois, la Commission Diacres invite tous les membres à un rassemblement en ligne. L’Heure de Prière virtuelle se déroule en quatre langues — anglais, espagnol, français, hindi — avec 60 à 80 participants qui prient ensemble en temps réel.

Foi & Vie

La Commission Foi & Vie cherche à aider les églises membres de la CMM en offrant et en recevant des recommandations (développant ainsi la responsabilité mutuelle) sur des questions liées à la foi et à la pratique chrétiennes, ainsi

qu’à l’identité et à l’action anabaptistemennonite dans le monde d’aujourd’hui. Foi et Vie a promu l’enseignement, des débats et des ressources lors de la publication d’un guide d’étude concernant le Rapport sur le Baptême. Il a été distribué aux délégués du Conseil Général avec une invitation à le faire connaître, à l’utiliser et à l’étudier dans leurs unions d’églises. Les membres de la Commission ont échangé leur expérience de baptême sur le site Internet de la CMM, afin de susciter l’intérêt pour l’étude de nos convictions en matière de baptême.

La Commission a continué à discuter et à fournir des ressources à la CMM sur les thèmes de la communion mondiale, de l’unité et de la protection de la création.

Lorsque la Conférence Mennonite Mondiale est invitée à établir des relations avec d’autres communions mondiales, la Commission Foi & Vie est appelée à la représenter. Outre les dialogues avec la Communion mondiale des Églises réformées, qui ont abouti à une importante déclaration de réconciliation pour 2025, elle a aussi envoyé Anne-Cathy Graber pour représenter les anabaptistes à un synode du Vatican sur la synodalité.

Structurellement, les nouveaux Réseaux d’Éducation anabaptistes mondiaux relèvent de la Commission Foi & Vie. Ces réseaux émergents concernent l’enseignement primaire, secondaire et les séminaires et apprennent ensemble à former des étudiants afin qu’ils deviennent pasteurs et responsables dans le monde entier.

Commission Mission

Les rencontres — en ligne et en personne — ont constitué une part importante du

travail de la Commission Mission au cours des trois dernières années. La réunion de 2023 à Harrisonburg, Virginie, a été cruciale pour la CM et ses deux réseaux, car nous avons eu l’occasion de nous réunir en personne pour un temps de communion et de ressourcement. Environ 60 délégués des réseaux y ont participé. La Commission Mission a soutenu le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide et la Fraternité Missionnaire Mondiale en proposant de nombreux webinaires qui furent à la fois une occasion de se connaître mieux et d’apprendre. Ce travail a été souligné dans le numéro précédent de Courrier

Pour 2025, nous nous réjouissons de publier une bibliographie actualisée en ligne sur l’anabaptisme et la mission. Vous la trouverez sur le site de la CMM.

Commission Paix

Chaque année, la Commission Paix produit les documents concernant le Dimanche de la Paix qui sont distribués dans les églises membres de la CMM du monde entier. Les photos et les rapports que les assemblées envoient de leur célébration témoignent de notre travail de construction de la paix.

La Conférence mennonite mondiale sur le Travail pour la Paix est parrainée par la Commission Paix. Organisée par Eastern Mennonite University en 2023, elle a rassemblé 160 théologiens, artisans de la paix, pasteurs, activistes et artistes de 20 pays à Harrisonburg, en Virginie (ÉtatsUnis). Ils ont participé à des conversations sur la théologie et la pratique du travail pour la paix anabaptiste/mennonite et ont échangé sur la Déclaration sur l’Objection de Conscience (publiée en 2022).

Les membres de la Commission Paix se sont joints aux Diacres pour une visite de solidarité au Myanmar afin d’encourager les pasteurs en ce temps de guerre.

La Commission Paix s’est également engagée, avec d’autres partenaires, à élaborer un plan de conversation avec les Old Colony Mennonites, qui font partie de la famille des croyants anabaptistes mais ne font pas partie de notre association formelle en tant que Conférence Mennonite Mondiale. Les préoccupations concernant les pratiques agricoles ont fourni des occasions de travailler à la paix dans les conversations avec d’autres organisations, les partenaires de la CMM et les Old Colony Mennonites.

Les présidents et les secrétaires des commissions ont participé à des rencontres et à des sessions de discernement au Brésil en 2024.
Irma Sulistyorini

Faites un don dès aujourd’hui ! 2025 est une année mémorable.

Cette année marque une grande étape dans l’anabaptisme mondial : débordez de générosité ! Soutenez la famille anabaptiste mondiale par un don à la Conférence Mennonite Mondiale.

Ensemble, nous pouvons faire une différence ! Nous vous remercions pour votre soutien.

Parlez-en !

« Merci pour l’envoi ! »

« Les nouvelles de Courrier renforcent notre foi et nos connaissances. »

Ce sont quelques réponses reçues après que Courrier vous ait apporté des témoignages, des articles de fond et des nouvelles de la famille mondiale anabaptiste-mennonite à travers le monde.

Comment les témoignages que vous avez lus dans Courrier vous touchent-ils ? Les avez-vous communiqués avec votre communauté ?

Dites-nous ce que vous avez appris – et ce sur quoi vous voudriez en savoir davantage !

Vos commentaires sont les bienvenus. info@mwc-cmm.org mwc-cmm.org/fr/ parlez-en/

Célébrez notre anniversaire avec nous.

Des photos, de la musique, des arbres et bien plus encore pour célébrer 100 ans d’unité au sein de la CMM

Suivre Jésus, Vivre l’unité, Construire la paix. Un nouveau slogan pour exprimer la mission que nous avons toujours eue en tant qu’anabaptistes.

Cette année est une année charnière, avec deux anniversaires pour la Conférence Mennonite Mondiale : cinq cents ans pour le mouvement anabaptiste, et cent ans pour la CMM, une communion d’églises anabaptistes liées les unes aux autres dans une communauté spirituelle mondiale dans la communauté, le culte et le témoignage. En tant qu’organisation — koinonoia — notre objectif est de nous réunir et nous relier, de faire grandir notre foi anabaptiste et de favoriser les relations avec d’autres communions.

Défis bimensuels

Nous invitons nos membres du monde entier à fêter l’événement avec nous en participant à une campagne de défis bimensuels. Chaque action sera annoncée sur les médias sociaux avec un rappel dans chaque numéro de CMM Infos. Toutes les contributions peuvent être envoyées à photos@mwc-cmm.org. La campagne de défis se poursuivra tout au long de l’année. Suiveznous sur Facebook et Instagram ou abonnez-vous à CMM Infos, notre lettre d’information électronique mensuelle, pour découvrir le prochain défi.

S’enraciner

Pour marquer nos 100 ans d’églises anabaptistes unies comme un torrent d’eau vive, nous invitons les assemblées à planter un arbre.

« La foi grandit non pas comme une équation mathématique, mais plutôt comme un organisme vivant. Un arbre peut être un monument, un marqueur de l’histoire. C’est aussi un signe d’attention à la création, qui ajoute à la biodiversité et à ses habitats. Un arbre est un cadeau pour la communauté, car il fournit de l’ombre, stabilise le sol et régule le cycle de l’eau », explique Tigist Tesfaye, secrétaire de la Commission Diacres.

En 1997, Larry Miller, alors secrétaire général, a suggéré qu’un arbre soit planté à chaque fois qu’une réunion du Comité Exécutif a lieu. Cela n’a pas toujours été possible, mais depuis, la CMM s’est enracinée dans au moins huit endroits.

MennoniteWorldConference mwcmm

avec notamment un dialogue entre mennonites et catholiques. Cliquez ou scannez ici pour obtenir le guide de la plantation d’arbres du Groupe de travail pour la protection de la création.

Photo : Liesa Unger
Liesa Unger
Liesa Unger et Ebenezer Mondez visitent ‘l’arbre de la CMM’ planté au Thomashof (Allemagne), par le Comité Exécutif en 2001 lors de réunions,

Construisez sur la fondation de l’amour.

Rejoignez le mouvement de la CMM ! Soyez solidaires des sœurs et frères anabaptistes du nord au sud, de l’est à l’ouest. Lorsque nous travaillons ensemble, nous apprenons les uns des autres tout en étant une bénédiction pour le monde.

Vous pouvez faire une différence : investissez vos dons (financiers) dans la mission mondiale de la Conférence

Mennonite Mondiale et prions ensemble que Dieu nous donne le Courage d’Aimer dans un monde troublé.

Lorsque vous apportez votre contribution, vous construisez sur les fondations de ce qui a été accompli par des disciples de Jésus pendant 5 siècles, et aujourd’hui dans plus de 61 pays.

• Vous apportez vos ressources et votre soutien aux responsables anabaptistes

• Vous encouragez les assemblées à vivre leur foi anabaptiste

• Vous développez la communion mondiale grâce aux rassemblements de la CMM en personne et en ligne

• Vous aidez les commissions, les réseaux et les YAB (jeunes) de la CMM à être eu service des églises

Visitez mwc-cmm.org/fr/faire-un-don pour faire un don maintenant, ou envoyer votre contribution à

• Conférence Mennonite Mondiale 50 Kent Avenue, Suite 206 Kitchener, ON N2G 3R1 Canada

• Conférence Mennonite Mondiale PO Box 5364 Lancaster, PA 17606-5364 USA

Merci de partager vos dons avec la CMM !

Venez prier avec nous

Le prière est une manière de soutenir notre famille mondiale.

Au cours des derniers mois, nous vous avons appelés à la prière par le biais de lettres pastorales et d’appels urgents à la prière. Nous vous invitons à les faire connaître avec vos assemblées locales.

Ajoutez votre propre message de prière et de solidarité par courriel à prayers@mwc-cmm.org ou sur le site web.

Lettre pastorale des anabaptistes d’Équateur

• Les trois unions d’églises mennonites d’Équateur – Iglesia Evangélica Menonita Ecuatoriana (IEME – église membre de la CMM), Iglesia Cristiana Anabautista Menonita de Ecuador (ICAME), Iglesia Cristiana Menonita (ICME) – appellent notre famille anabaptiste mondiale à la prière.

• Nous appelons à la prière car nous savons que Dieu désire le shalom et le bien-être pour le peuple équatorien et pour nos églises mennonites.

• Lire la suite

Prière urgente : tremblement de terre au Myanmar

• Un tremblement de terre d’une magnitude 7,7 a frappé le centre du Myanmar, suivi d’une réplique d’une magnitude 6,4. Le tremblement de terre a touché la région jusqu’à la Thaïlande, la Chine et l’Inde.

• « Merci de prier pour le Myanmar. Vos prières sont la seule solution aux problèmes du Myanmar », écrit le responsable de l’Église missionnaire biblique mennonite du Myanmar.

• Lire la suite

S’abonner aux mises à jour du Réseau de Prière

Participer à l’Heure de Prière en ligne

Lettre pastorale pour l’action en justice pour la protection des libertés religieuses

• Nous vous appelons à prier pour nos frères et sœurs aux États-Unis qui intentent une action en justice visant à rétablir le droit des personnes de confession religieuse à se réunir, à pratiquer leur culte et à servir sans ingérence du gouvernement. Mennonite Church USA (Église mennonite des États-Unis) se joint à plus de 20 communautés chrétiennes et juives dans cette action.

• Lire la suite

Lettre pastorale pour les anabaptistes en RD Congo

• Le Pasteur Jean-Pierre Muya, président de l’union d’églises membre de la CMM : la Communauté Mennonite du Congo (CMCo), nous écrit : « c’est un moment difficile pour notre pays. Continuez à prier pour le rétablissement de la paix ainsi que pour les personnes blessées. »

• Lire la suite

Lettre pastorale à l’intention des personnes touchées par les incendies de Los Angeles

• Les incendies qui ont fait rage dans le sud de la Californie ont touché de nombreuses communautés. Prions pour les responsables et les membres des églises anabaptistes qui répondent aux grands besoins des assemblées et de toute la région.

• Lire la suite

Photo : Nathan Mudiji Makumbi
Iglesia
Menonita
Casade
Oracion Jacuatas
Rhoda Shirk
Siaka
Traoré
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La colonne des responsables de la CMM

Le Comité Exécutif est élu au sein du Conseil Général, et se réunit annuellement. Deux membres de chaque région continentale sont élus au sein du Conseil ; un président et un vice-président sont également élus par le Conseil. Le trésorier et le secrétaire général sont membres du Comité Exécutif.

Lisa Carr-Pries est vice-présidente de la Conférence mennonite mondiale (2023-2025). Elle est codirectrice de l’accompagnement spirituel et de la culture au Parkwood Mennonite Home et membre de l’église mennonite de Nith Valley, à New Hamburg (Ontario), au Canada.

*Les paroles de « There’s Enough for All » © 2004 Bryan Moyer Suderman/SmallTall Music. Trouvé dans le hymne Voices Together #757, en anglais uniquement.

Photo : Irma Sulistyorini

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