MUDRIAM - Guide

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11.. LLaa bbaassee ddee nnoottrree eennggaaggeem meenntt 22.. V Viissiioonn,, m miissssiioonnss,, oobbjjeeccttiiffss 33.. PPoouurrqquuooii ?? 44.. N Noottrree rreessppoonnssaabbiilliittéé 55.. M MU UD DR RIIA AM M,, ccoom mppaaggnniiee dduu ppeettiitt ppeeuuppllee :: qquu’’eesstt--ccee qquuee ççaa ssiiggnniiffiiee ?? 66.. Q Quueell rreeggaarrdd ssuurr llee m moonnddee ?? 77.. M Meettttrree ssoonn ttaalleenntt «« aauu sseerrvviiccee ddee »» 88.. EEnnttrraaiinneem meenntt ddee ll’’eesspprriitt eett iinnssppiirraattiioonn 99.. C Coom mm meenntt nnoouuss aaiiddeerr ?? 1100.. C Coom mm meenntt nnoouuss rreennccoonnttrreerr ?? .. A Annnneexxeess LLaa C Chhaarrttee dduu ppeettiitt ppeeuuppllee R Réésseeaauu eett m meem mbbrreess


L a b a se d e n o tre en g a g em en t

Nous voulons mettre nos talents au service d’un art de vivre. Un art qui vient du cœur. Pour se vivre soi-même et vivre le monde. Pour vivre la vie. Pour transformer la matière qu’il y a à transformer et (re)connecter l’être humain, le relier à sa nature intérieure et son environnement extérieur. La démarche se trouve ainsi personnelle en même temps que collective à très grande échelle. Nous sommes tous reliés. Chaque peuple, chaque culture, chaque être sensible vivant sur la planète, dans cet univers, porte une graine unique qui attend une rencontre, un échange, bref la création d’un lien, pour germer et éclore. Nous sommes responsables de l’entretien de ces liens, de leur fluidité et de leur pérennité. Sans eux, nous sommes coupés du monde et de nous-même. Les liens ne sont pas là pour nous emprisonner, ils sont là pour que nous poursuivions leur fil et que nous nous relions… Puisse chaque être vivant remonter à sa source et (re)libérer ce qu’il y trouve pour (re)créer de l’abondance en lui et autour de lui. A la source, il y a l’amour… … et l’amour est présent partout.

« All Lakota ceremonies end with the words “Mitakuye Oyasin”, meaning “ All my relatives”, which includes every human being on this earth, every animal down to the tiniest insect, and every living plant. » (Richard Erdoes and Alfonso Ortiz, American Indian Trickster Tales, Penguin Books, New York, 1999.)


V is io n , m is s io n s , o b j e c t if s

Vision : Des êtres humains qui aspirent à la sagesse, et qui viennent de villes, de campagnes, de pays différents, sont reliés en réseau de compagnies et de communautés. Grâce à leur courage et à leurs talents réunis, ils manifestent inlassablement la bonté primordiale dans le monde.

Missions : -

Enseigner, transmettre, véhiculer la Danza Duende, l’art de danser sa vie, partout dans le monde. Enseigner, transmettre, véhiculer les savoirs et savoirs-faire en accord avec la Charte du petit peuple. Former un réseau pour créer des ponts, mettre en relation les êtres, et agir ensemble, en synergie. Promouvoir un esprit responsable et une conscience de l’interdépendance (écologie/talent « au service de »). Générer du bien-être, de l’abondance et de la richesse. Célébrer la vie.

Objectifs : -

Organiser une formation « Danza Duende » ainsi que des stages et des cours « Duende ». Organiser des cours et des stages en accord avec la Charte du petit peuple. Fonder des antennes locales de la compagnie et développer des partenariats (personnes, associations, entreprises…). Communiquer avec clarté et efficacité, grâce à nos sites internet, nos différents médias et la protection de nos intérêts. Créer des projets de proximité. Bénéficier de mécénats et de subsides. Créer des emplois. Créer des spectacles avec « le petit peuple Duende ».


P ou rq u oi ?

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous posons la question : qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et en laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. » Nelson MANDELA Extrait du discours d’investiture à la présidence en 1994 « Les conditions menaçantes et mortelles dans lesquelles nous sommes actuellement contraints de vivre, au Sud et au Nord, à l'Est et à l'Ouest, ne sont pas les résultats nécessaires et inévitables du devenir historique de la condition humaine en tant que telle. Elles sont profondément liées à la conception spécifique que les hommes/femmes ont d'eux mêmes, des autres et de la nature, mais aussi de leurs rapports sociaux, culturels et environnementaux, d'où a surgi un type particulier de comportement humain et écologique. Nous avons donc affaire à un phénomène d'interprétation, de pratique discursive, ce que Michel Foucault nomme « les épistémès », qui est l'élément constitutif essentiel de la culture (y compris la religion), du modèle d'interaction sociale, de l'organisation de l'économie et de la gestion de l'environnement. C'est ce que j'appelle « l’invention de l’homme » dans son impulsion vers le pouvoir, le racisme et le sexisme, qui est en jeu actuellement et appelle une évaluation et une réévaluation critiques. » Patrick V. DIAS « La crise écologique et culturelle comme défi à la survie de l’invention de l’homme dans son impulsion vers le pouvoir, le racisme et le sexisme », in Un autre partage : homme, ville, nature, Rencontre Internationale de Rio de Janeiro, 25-27 mai 1992, Edition Eres, Toulouse, 1993, p. 22.


N o t r e r e s p o n s a b ilit é

Nous avons la responsabilité d’être. C’est notre richesse. Et notre richesse est la richesse de tous. Faisons en sorte de générer de la richesse pour toutes et tous, pour des générations et des générations. Notre œuvre est une œuvre de transformation : nous nous mettons à son service pour utiliser la violence que nous portons, celle que nous avons capté de manière plus personnelle, intime, inscrite loin dans notre corps, et celle, immense, que nous captons autour de nous. Avec MUDRIAM, compagnie du petit peuple, nous allons donc dans les mémoires problématiques ou dramatiques, les errances enfouies et par le processus de vie/mort/vie, refaire circuler ce qui était figé. Nous redonnons de l’espace, des couleurs, de l’humour, de la vie. Nous créons de l’abondance au lieu de créer de la pauvreté. En choisissant d’œuvrer ainsi, nous devenons des receveurs, puis des créateurs, et enfin des passeurs, d’abondance. Grâce à cette œuvre, nous renaissons à nous-même, nous nous mettons au monde. A chaque instant… Nous sommes nés pour être au monde, alors allons-y : poursuivons le fil de notre vie, mettons-nous au monde, un monde qui est nôtre, avec le meilleur de la technologie et des savoirs ancestraux. Accouchons de notre talent, de notre denier doré, de nos richesses, c’est notre responsabilité ! « D’après ce que j’ai pu constater, lorsque les gens entrent en contact avec leur pouvoir créatif et agissent en fonction de lui, l’impossible devient possible et les névroses disparaissent. Quels que soient nos talents, nous avons la responsabilité et le privilège de leur donner vie. » Gabrielle Roth, Les voies de l’extase


MUDRIAM,, ccoom mppaaggnniiee dduu ppeettiitt ppeeuuppllee Q u ’ e s t - c e - q u e ç a s ig n if ie ? Le petit peuple, c’est vous, c’est nous. C’est aussi tous les animaux, tous les végétaux, tous les minéraux. C’est nous et tous nos parents. Nous sommes ensemble un petit peuple qui vivons et mourrons sur une grande planète : la Terre. Petit peuple nous amène à « populaire » parce que nos racines, comme les vôtres, sont dans la terre et parmi les peuples de la Terre. Nous venons du peuple et nous agissons pour lui, avec lui. Nous sommes l’écho de ses demandes, de ses besoins profonds de transformation vers une nouvelle forme de liberté. Petit peuple est un choix avec des mots simples, concrets, qui peuvent être traduit dans toutes les langues et qui font sens tout de suite. Parce qu’au-delà du mot « peuple », il y a toute une mémoire à revisiter, à refluidifier, qui demande à aller vers l’amour… En dansant la vie, puisque par un petit jeu de mots et de langues, MUDRIAM pourrait signifier : « I am mudra », « je suis la danse ». MUDRIAM représente ainsi l’esprit de la compagnie, la Danza Duende, l’art de danser sa vie, d’être : « Authentique dans son Art, Artiste dans sa Vie». Compagnie enfin, car en compagnes et compagnons, nous avons décidé d’œuvrer au service de notre projet et de le véhiculer partout où nous pourrons, avec les trésors et les secrets que chacun découvre en chemin. Parce que nous nous sommes rassemblés pour vivre, partager et transmettre le projet de MUDRIAM, compagnie du petit peuple. Nous souhaitons que pour chaque appel du cœur quelque part dans le monde, nous puissions offrir un écho, une expérience vécue, la nôtre, et la partager avec vous dans une (re)création.


Q u e l r e g a r d s u r le m o n d e ?

Notre regard est intimement lié à notre culture, notre société, notre façon fragmentée de percevoir le monde. Comment recréer du lien, du rebond, des connections, des articulations entre les différentes manifestations de la vie ? Il s’agit ici de toutes les altérités: celles que nous entretenons avec notre corps, nos émotions, nos pensées… ou bien… avec les plus âgés, les ancêtres, les morts, la richesse, la hiérarchie sociale, la sexualité, la famille, les frères et sœurs, parents, enfants, adolescents, grands parents, voisins ou étrangers, le langage, le monde des animaux, des végétaux, des minéraux… L’écologie, le rapport à la nature, demande ici un petit développement nécessaire vue la situation actuelle. Quand on parle de nature, il est bien sûr question d’une seule et même nature : celle que l’on porte en soi et celle que l’on perçoit autour de soi sont deux aspects d’une seule réalité, la nôtre. Environnement extérieur et intérieur sont intimement reliés. Les questions d’environnement sont des questions de sociétés à l’échelle planétaire, mais elles sont aussi des questions personnelles qui touchent et concernent chacun et chacune où que nous soyons. Nous oeuvrons avec nos parts d’ombres et de lumières, nos natures sauvages, nos natures civilisées, et nous devons les respecter profondément. Car nous nous respectons profondément. La différence est bienvenue : elle permet l’échange et donc la circulation de l’abondance. L’amour de la richesse et du pouvoir laisse ainsi place à la richesse et au pouvoir de l’amour. « Dans une civilisation, la place des artistes reflète la place de la nature. […] L'ouverture des portes de l'inconscient est confiée à ceux qui en ont l'expérience sur eux-mêmes, pour avoir vécu dans la montagne, manipulé le feu, respiré le vent des steppes ou médité dans la neige. Tous les manipulateurs d'émotions vont vite se retrouver dans le même sac que la nature. C'est-à-dire tous les artistes, musiciens ou non. Le poète sera le premier touché. Musicien des mots, il sera, dans une société anti-nature, considéré comme une aimable décoration superflue. Peintre, romancier, sculpteur, il aura droit à une certaine admiration, mais ne fera pas partie des choses sérieuses. Comme la nature dont il est en quelque sorte une émanation. A chaque fois que les pulsions sensibles se feront jour chez un individu ou un groupe, l'étiquette nature lui sera tatouée sur la peau. » François Terrasson, La peur de la nature. Au plus profond de notre inconscient les vraies causes de la destruction de la nature, page 89, Editions Sang de la terre, Paris, 1988)


M e t t r e s o n t a le n t « a u s e r v ic e d e »

Certains d’entre nous sont allés se former dans des écoles de cirque, de théâtre, de danse ou d’arts martiaux. D’autre se sont expérimentés de manière plus directe par leur parcours personnel. Il y a également celles et ceux qui sont allés explorés les contrées des sciences, du droit, de l’économie, du soin… Dans tous les cas, nous sommes des corps mimeurs du monde qui nous entoure… Toutes les techniques, tous les talents sont bienvenus ! Ils sont un support, un moyen habile privilégié pour interroger la vie, entrer en connexion avec elle. Et comme l’univers est vaste, tout ce qui existe peut être interrogé, utilisé, mobilisé, en fonction de sa pertinence par rapport à soi-même, à tel ou tel projet de MUDRIAM, compagnie du petit peuple… Notre démarche s’inscrit dans un corps vivant et relié, un corps poétique… « C’est à travers les sens que nous recevons des informations sur notre milieu intérieur (nous-même) et sur le milieu extérieur (les autres et le monde). La manière dont nous filtrons, modifions, déformons, acceptons, rejetons et utilisons ces informations fait partie de l’acte de perception. Lorsque nous choisissons d’absorber l’information nous créons un lien avec cet aspect de l’environnement. Lorsque nous bloquons l’entrée de l’information, nous nous défendons contre cet aspect. L’apprentissage est le processus par lequel nous varions nos réactions aux informations compte tenu du contexte de chaque situation. » « En devenant plus aptes à exercer notre conscience au niveau cellulaire et tissulaire, nous devenons plus aptes à nous comprendre nous-mêmes. En augmentant notre compréhension de nous-mêmes nous augmentons notre compréhension des autres et notre compassion. En percevant le caractère unique des cellules dans le contexte de l’harmonie tissulaire nous apprenons ce qu’est l’individualité dans le contexte de la communauté. En devenant plus conscients de nos différents tissus et de la nature de leur expression dans le monde extérieur, nous portons plus loin notre compréhension des autres cultures dans le contexte de la terre comme un tout, et l’appréhension de notre planète au sein de la conscience élargie de l’Univers. » Bonnie Bainbridge Cohen, Sentir, ressentir et agir. L’anatomie expérimentale du Body-Mind Centering®, p. 30-31, Contredanse, Bruxelles, 2002


E n t r a in e m e n t d e l’ e s p r it e t in s p ir a t io n

MUDRIAM, compagnie du petit peuple se base sur un véritable entraînement de l’esprit : « Le terrain de ce développement est la Danza Duende, une école qui envisage l’entraînement de l’esprit comme centre de l’étude. Il est possible de transformer le corps tout en respectant sa nature, il est possible de transformer les émotions sans voiler la nature de l’expérience, il est possible de transformer notre esprit qui est le directeur de toutes nos fonctions. Ces divers aspects de l’entraînement doivent se rencontrer et collaborer dans l’évolution d’un être humain et de la société que nous formons tous ensemble. L’entraînement de l’esprit mobilise toutes les fonctions du corps, des perceptions et de l’intellect, d’une part dans l’action dynamique et d’autre part dans la pratique du calme mental. Cet entraînement consiste à tourner l’attention de l’élève vers la richesse de son propre monde intérieur tout en développant sa capacité d’apprendre, de communiquer et d’agir avec le monde et en groupe. Les vertus qui se développent grâce à un effort continu dans ce sens permettent de valoriser des aspects de la vie, du travail et de l’apprentissage en général. Ces divers entraînements convergent pour favoriser le développement optimal du potentiel humain dans l’harmonie et dans la paix. Une éducation de l’esprit et de la connaissance de soi permet aux individus d’atteindre une plus grande maîtrise de leurs émotions, la satisfaction dans leurs activités ordinaires et le sens de la responsabilité universelle. Le danger que l’être humain représente pour lui-même et pour son environnement prend racine dans la profonde ignorance de son propre sens créatif. Chaque individu est hautement créateur, il est puissant dans le déploiement de ses activités physiques, verbales et mentales. Le gestionnaire de chaque corps humain se doit d’apprendre à maîtriser ce capital, à apprécier la valeur de la vie pour la respecter et la préserver. Un tel apprentissage exige que l’individu soit guidé dans une introspection indispensable au développement des compétences que nous évoquons. Les bienfaits résultants de la maîtrise des aspects internes de notre corps et de notre conscience sont découverts grâce à une pédagogie qui résulte de la convergence entre la connaissance scientifique et le développement individuel d’une intelligence intuitive. Les éducateurs doivent forcément avoir pleinement acquis les méthodes qu’ils enseignent et leur propre expérience de l’entraînement de l’esprit est indispensable pour créer un tel mouvement dans la société.


La Danza Duende propose de former ces éducateurs du futur et ces artistes en appliquant un entraînement interne à leur compétence spécifique. La diversité des méthodes permettra d’offrir un éventail de matières pour que chaque élève trouve le mode d’investigation qui lui convient en fonction de sa propre sensibilité. Cette éducation, basée sur la gestion émotionnelle, le développement de l’empathie naturelle et le discernement entre les causes et les effets des actions doit être acquise de façon empirique, par une expérience personnelle qui est directement accessible. Le concept de « danser sa vie » permet d’impliquer toutes les perceptions, le corps, la respiration et la conscience de l’espace à l’action. Ceci se développe de deux façons : les danseurs apprennent à se transformer eux-mêmes de l’intérieur grâce à leur art, les « non- danseurs » apprennent à reconnaître la nature dansante de la vie et à jouir d’une attitude poétique et généreuse au quotidien. Ces prises de conscience favorise la présence authentique de l’artiste et les mêmes qualités génuines chez les artistes de la vie. Ce projet à long terme contribue à l’institution d’une société pacifique basée sur le plaisir de l’évolution individuelle et sur un sens général de la solidarité entre les êtres vivants. Autrement dit : l’Entraînement Danza Duende propose que toutes nos activités deviennent une danse qui manifeste la bonté fondamentale d’une société spirituellement évoluée. L’œuvre est considérée comme l’union de l’art et de la vie, de l’individu et du groupe, de l’intérieur et de l’extérieur, de l’invisible et du monde phénoménal, des aspects féminins et masculins de notre intelligence. Cette vision est possible grâce à une éducation qui favorise la créativité, la discipline de la pleine conscience et l’empathie. » (Myriam Szabo) « L’inspiration authentique n’est pas particulièrement dramatique. Elle est très ordinaire. Elle est liée au fait de se mettre à l’aise dans son milieu et d’accepter les situations comme étant naturelles. A partir de là, on commence à voir qu’il est possible de danser avec elles. L’inspiration est donc liée à l’acceptation et non à un flash sur une bonne combine qui nous vient à l’esprit. L’inspiration naturelle se résume à avoir quelque chose quelque part avec lequel entrer en relation, avec quelque chose de stable, de solide. L’inspiration se divise en deux parties : l’ouverture et la vision claire [...]. Ces deux parties sont basées sur la notion d’esprit d’origine [...], qui est vide, dénué de territoire et de concurrence et ouvert. » Chögyam Trungpa (Dharma et créativité, p. 159, Guy Trédaniel Editeur, 1999) « Que l’on adopte l’attitude de l’élève ayant encore bien des choses à apprendre sur l’usage de ses matériaux, ou celle du maître accompli, il reste qu’au moment de créer un travail artistique, un sentiment de confiance total règne. Le message se résume à apprécier la nature des choses telles qu’elles sont et à l’exprimer, sans le combat des pensées et des peurs. On laisse tomber l’agression envers soi-même, soit l’obligation de s’efforcer pour impressionner l’autre, et à l’agression à l’égard d’autrui, soit l’intention de le faire marcher. C’est simple, l’art authenthique – l’art dharma – est l’activité de la non-agression. » Chögyam Trungpa (Dharma et créativité, p. 22, Guy Trédaniel Editeur, 1999)


C o m m e n t n o u s a id e r ?

Vous pouvez nous aider, et contribuer ainsi au bien-être de tous, par trois moyens différents : -

par des dons financiers : subsides, mécénats, donations, adhésion de soutien et/ou par des dons en nature : patrimoine immobilier, vêtements, alimentation, matériel informatique, etc. par votre partenariat et/ou votre participation aux projets, activités et évènements, organisés par MUDRIAM, compagnie du petit peuple. par votre pratique de la Danza Duende, votre danse authentique de la vie.

« En tant qu’être humain, notre bien-être dépend, pour une grande part, de celui d’autrui, et notre survie n’est possible que grâce à la contribution d’un grand nombre de personnes. Dès notre naissance et pour un grand nombre d’années, nous dépendons des soins et de l’affection de nos parents. Moyens d’existence, logement, alimentation et même succès, réputation, sont le fruit des efforts directs ou indirects d’innombrables êtres humains. En conséquence, nous leur devons notre survie mais aussi notre bonheur. » Le Dalaï-Lama, prix Nobel de la paix, et Nicolas Vreeland, L’art de la compassion, Editions J’ai lu, Paris, 2004


C o m m en t n o u s ren co n trer ?

Nous choisissons une forme de nomadisme pour aller à votre rencontre et à la nôtre. Notre mobilité s’ancre dans une stabilité fluide et constante, celle de la vie. Nous sommes les nouveaux nomades, ceux qui font bouger leur monde intérieur avec le monde extérieur. Certains d’entre nous sont apparemment plus sédentaires, d’autres plus mobiles, mais tous sont en mouvement… il suffit d’un geste, et ça y est : c’est le départ… le départ vers où ? Qui sait et qu’importe car s’il y a départ, c’est qu’il y a chemin, cheminement, voyage : voyage dans le monde, parmi les autres, avec les autres, vers les autres… les autres c’est soi-même… Se mettre en route, c’est se mettre au monde. Nous sommes présents dans les campagnes, les villes, les pays. Demander autour de vous, regarder sur notre site internet… et si vous le souhaitez, contacter-nous. Nous serons heureux d’échanger ou de vous rencontrer pour vivre un instant avec vous. Nous faisons parti d’un tout. Notre planète, notre univers, c’est nous : « tout est lié, tout est vivant, tout est interdépendant. » (Amadou Hampaté Ba)


Annexes


C h a r t e d u p e t it p e u p le lit t le f o lk ’ s C h a r t e r Ensembles, nous sommes les créateurs de notre présent et donc de notre avenir. Les signataires de la Charte du petit peuple s’engagent à : -

Oeuvrer au service du respect de la planète Terre, de l’être humain et de tous les êtres vivants. Promouvoir le projet et le réseau du petit peuple ainsi que les réseaux d’artistes et d’êtres humains responsables, vivant et véhiculant des valeurs similaires. Soutenir, dans la mesure de ses moyens, les initiatives de MUDRIAM, compagnie du petit peuple, et des réseaux affiliés à la Charte du petit peuple. Proposer des initiatives et des actions concrètes, en partenariat. S’informer des sujets et décisions des Assemblées du petit peuple, les réunions des partenaires signataires de la charte. Publier leur adhésion à la Charte du petit peuple, notamment sur leur site internet. Publier leur partenariat avec MUDRIAM, compagnie du petit peuple.

La Charte est signée en deux exemplaires, pour une durée d’un an, et reconduite automatiquement à chaque échéance, sauf sur demande par envoi postal, au siège social de Mudriam, compagnie du petit peuple (Rue d’Andenne, 73, 1060 Bruxelles, Belgium) ou sur exclusion (voir règlement). Le soussigné, ………………...………………………….….., certifie par la présente signature, précédée des mentions « lu et approuvé », son adhésion à la Charte du petit peuple. Fait à…………………, le……………….. , Signature

Mudriam, compagnie du petit peuple a pour objectif de créer des réseaux d’êtres humains aspirant à la sagesse et manifestant inlassablement la bonté primordiale dans le monde grâce à leur courage et à leur talents réunis. L’association est signataire de la Charte du petit peuple qu’elle a créée.


R éseau et m em b res

Réseau : -

Les partenaires : signataires de la Charte du petit peuple.

-

Les compagnies du petit peuple dans le monde : signataires de la Charte du petit peuple + adhésion (membre adhérent) à MUDRIAM, compagnie du petit peuple avec délégation d’un représentant + intégration dans MUDRIAM, compagnie du petit peuple avec une même base de statuts.

Membres : -

L’adhésion simple (membre adhérent) : cotisation annuelle, accès aux activités de la compagnie pour une année civile.

-

Le petit peuple : signataire de la Charte du petit peuple + adhésion simple (membre adhérent) à l’association (ou une antenne locale)

-

Le petit peuple Duende : signataire de la Charte du petit peuple + adhésion (membre adhérent ou effectif) à l’association (ou une antenne locale) + signataire de la Charte Danza Duende.


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