Sérum Tan Flash Autobronzant 3 en 1 Tan Flash Serum 3 in 1 Self-Tanning
enSANTÉ
12 COMMUNAUTÉ • COMMUNITY
Le billet de la directrice, Création et contenu |
Letter from the Creative & Content Director
EnBref
Méli-Mélo | Bits & Bites
LOVE : plus grand que tout | LOVE: Greater Than Anything
Olivier Rioux : l’ado le plus grand au monde voit grand |
Olivier Rioux: World’s Tallest Teen Sets His Sights High
30 SANTÉ • HEALTH
Vaccination 101
Au coin des quatre pattes | Pet Corner
Gérer la constipation | Managing Constipation
La santé financière | Financial Health
Santé oculaire des jeunes | Vision Care for Youth
Rapport sur la santé naturelle | The Natural Health Report
Un sourire intelligent | Smarter Smiles
Les ITS en hausse | STIs on the Rise
Dévoiler les dangers du vapotage | Unveiling the Dangers of Vaping
52
LES MEILLEURES ÉCOLES PRIVÉES DU QUÉBEC
QUEBEC’S BEST PRIVATE SCHOOLS
Première de classe | Class Acts
Allergies alimentaires à l’école | Food Allergies in School
Faciliter la transition entre l’école primaire et le secondaire | Easing the Transition from Elementary to High School
Ados, écrans et santé mentale | Teens, Screens, and Mental Health
84 FONDATIONS DU CUSM • MUHC FOUNDATIONS
Améliorer l’expérience des jeunes patients atteints de cancer | Improving the Experience of Young Cancer Patients
Minnie’s Hope Centre de pédiatrie sociale | Minnie’s Hope Social Pediatric Centre
Après avoir passé sa vie sous dialyse, un ado reçoit enfin un rein | After Spending Life on Dialysis, Teen Finally Receives Kidney
L’IA révèle des facteurs déterminants du diagnostic de l’autisme grâce à l’analyse de dossiers médicaux | AI Analysis of Healthcare Records Reveals Key Factors in Autism Diagnosis
La psychiatrie de précision peut-elle transformer les résultats pour les patients? | Can Precision Psychiatry Transform Patient Outcomes?
L’Hôpital de Lachine inaugure sa toute première unité de soins intermédiaires | Lachine Hospital Unveils Its First Intermediate Care Unit
La fondation Carole Epstein | The Carole Epstein Foundation
100 ALIMENTS • NUTRITION
Vive les récoltes d’ici | Local Summer Goodness
FoodTok… Tock… Tock… Boom!
Mangez vos légumes! | Eat Your Vegetables!
106 EN FORME • FITNESS
Sports hors de l’ordinaire | Alternative Athletics
La psychologie du sport | Sports Psychology
Comment traiter les périostites tibiales | Dealing with Shin Splints
Le tonus avec Tina | Toning with Tina
52
100
106
LA JEUNESSE À L’HONNEUR | SPOTLIGHT ON YOUTH
enSANTÉ
Publié par CMS world media avec le soutien des fondations du Centre universitaire de santé McGill
Published by CMS world media with support from the foundations of the McGill University Health Centre
MONTRÉAL enSANTÉ
Éditeurs | Publishers: DAVID ABOUD, TOM JONAS
Directrice création et contenu |
Creative & Content Director: ERIN LAFRENIÈRE
Administrateur | Administrator: ADAM IRWIN
Traduction | Translation: CATHERINE DEFOY
Correctrice (français) | French Proofreader: BRIGITTE BLANCHARD
Correcteur (anglais) | English Proofreader: GEORGE M. WITHERS
Auteurs | Contributors: SHAWNA BIRMAN, LORI BOGDANIS, MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, SARAH EL QUEISI, TOD HOFFMAN, ADAM IRWIN, TINA KISSAVOS, EMMA LECKY, CAMYLLE LECLAIR, Dr YANI LIKONGO, BJILLIAN MacKINNON, LEWIS ROSEN, JASON SANTERRE, JULIA SCALA, DISHANI SINNATHAMBY, DAVID SZANTO
Ventes publicitaires | Advertising Sales: TOM JONAS, tom@montrealensante.com
Abonnement : 4 éditions = 10 $ pour affranchissement
Subscription: 4 issues = $10 for postage subscriptions@montrealensante.com
Imprimé au Canada | Printed in Canada ISSN: 1920-3144
Mission Bon Accueil aide les jeunes
En ce moment, les jeunes de notre ville doivent se soucier de beaucoup plus que l’école et les activités parascolaires. Ils font face à des pressions qui augmentent et qui changent sans cesse.
Montréal est devenue une ville plus animée et plus dangereuse au cours des dernières années, ce qui peut être attribué en partie à l’augmentation marquée du coût de la vie. De nombreuses personnes ont perdu espoir et se tournent vers la criminalité ou vers d’autres façons préoccupantes de régler leurs problèmes, et nos jeunes ne font pas exception à la règle.
Mission Bon Accueil est consciente de ces défis et est déterminée à aller à la rencontre des gens tels qu’ils sont, avant qu’ils se retrouvent dans une situation de désespoir et de précarité. Ouvert en 2021, notre bureau des Services aux jeunes de Montréal-Nord est un excellent exemple de cette approche. Nous avons repéré un besoin de services dans un quartier très vulnérable de la ville, où des jeunes se trouvaient dans des situations à risque. Dans ce bureau, les jeunes peuvent rencontrer nos intervenants, passer du temps avec leurs amis, faire leurs devoirs, travailler sur leur curriculum vitæ ou même chercher un emploi, le tout dans un environnement sécuritaire et exempt de jugement. Des endroits comme celui-là sont nécessaires pour aider nos jeunes à réussir et pour leur éviter de se retrouver dans des situations qui auront un impact négatif sur leur avenir.
Plusieurs jeunes participants nous ont confié que le bureau des Services aux jeunes de Montréal-Nord est un havre de sécurité où ils peuvent recevoir des conseils, et nous sommes très fiers de continuer à offrir ce service, qui sera élargi au cours des prochaines années.
Welcome Hall Mission Helps Youth
These days, youth in our city have to contend with so much more than just school and extra curriculars. Society has made it so that the pressures they face are ever-growing and ever-changing.
Montreal has become a busier and more dangerous city in recent years, which can partially be attributed to the drastic rise in the cost of living. Many people are feeling helpless and are turning to crime and other alarming ways to deal with their troubles and our youth are no exception.
Welcome Hall Mission recognizes these challenges and we are committed to meeting people where they are, before they find themselves in a place of helplessness and precarity. Established in 2021, our Youth Services office in Montreal North is a great example of this. We identified a need for services in a very vulnerable part of the city, where youth were finding themselves in risky situations. Our Youth Services office is a hub for young people to meet with our team, hang out, complete their homework, get started on a CV or even look for a job, while in a safe and non-judgmental environment. Spaces such as these are so necessary to help our youth succeed and to ensure that they don’t find themselves in situations that will negatively affect their future.
We have heard from many of our young participants that the Youth Services office in Montreal North is a sanctuary of safety and guidance for them and we are so proud to continue to offer and expand upon this service in the coming years.
Bienvenue à l’édition d’été de Montréal enSanté. Notre mission est de célébrer le rythme unique de notre ville tout en promouvant une approche holistique de la santé et du bien-être, ici même, dans l’endroit que nous appelons chez nous.
À mesure que Montréal se réchauffe et s’anime au rythme des festivals, des balades à vélo le long du canal, des séances de yoga dans les parcs et des soirées animées sur les terrasses, l’été offre un cadre idéal pour se reconnecter — à la nature, à la communauté, et à soi-même.
Une saison pour s’épanouir
A Season to Thrive
Nous avons rempli ces pages d’articles soigneusement sélectionnés dans les domaines de la communauté, de la santé, de l’alimentation et de la mise en forme, sans oublier les dernières nouvelles du Centre universitaire de santé McGill ainsi que notre vitrine annuelle sur les meilleures écoles privées de la province. Cette édition met la jeunesse à l’honneur et reflète toute l’énergie que l’été promet. Des vaccins aux soins de la vue, en passant par les conseils financiers et les avancées en orthodontie, vous y trouverez des avis d’experts sur tout ce qui touche à votre bien-être sous le soleil — y compris la protection solaire.
Nous sommes ici pour vous accompagner vers un été à la fois agréable et enrichissant, grâce à des conseils pratiques et des idées inspirantes pour en tirer le meilleur. Qu’il s’agisse de parcourir les marchés locaux à la recherche d’ingrédients frais ou de découvrir des façons originales de rester actif en plein air, cette édition regorge d’astuces pour adopter des habitudes qui nourrissent et soutiennent le corps comme l’esprit.
Que vous soyez un nouveau lecteur ou un fidèle de Montréal enSanté, merci de nous permettre de faire partie de votre parcours santé. Votre curiosité et votre engagement envers une vie saine inspirent tout ce que nous faisons.
Nous vous souhaitons une saison de mouvement, de vitalité et de découvertes. Peu importe comment vous choisirez de passer votre été, nous espérons que cette édition vous offrira l’élan nécessaire pour en faire votre saison la plus vibrante.
Restez curieux, restez au frais, et surtout — restez en santé. M
Welcome to the summer edition of Montréal enSanté. Our mission is to celebrate the unique rhythm of our city while promoting a holistic approach to health and wellness in the place we call home.
As Montreal heats up and comes alive with festivals, bike rides along the canal, yoga in the park, and happening terrasse gatherings, summer offers the perfect backdrop to reconnect — with nature, with community, and with your own well-being.
We’ve packed these pages with curated articles in the realms of community, health, nutrition, and fitness, along with the latest out of the McGill University Health Centre, plus our annual feature on the province’s best private schools.
This issue puts youth in the spotlight and brings the energy that summer promises. From vaccines and vision care to investment guidance and advances in orthodontics, you’ll find expert advice on everything under the sun — including sun protection.
We’re here to support a summer that’s both fun and fulfilling with practical recommendations and inspiration to help you make the most of it. From navigating the farmers’ markets for the freshest local ingredients to finding creative ways to stay active outdoors, this issue is filled with tips to help you create space for habits that nourish and sustain.
Whether you’re new to Montréal enSanté or a regular reader, thank you for allowing us to be part of your wellness journey. Your curiosity and commitment to healthy living inspire everything we do.
So here’s to a season of movement, vitality, and discovery. However you choose to spend your summer, we hope this issue brings you the motivation to make it your most vibrant one yet.
Stay curious, stay cool, and most of all — stay well. M
Le billet de la directrice, Création et contenu
Letter from the Creative & Content Director
Erin Lafrenière
Bell Cause, c’est bien plus qu’une journée.
Depuis 2010, Bell Cause pour la cause s’est associée à plus de 1 500 organismes
Bell Let’s Talk is more than a day. Since 2010, Bell Let’s Talk has partnered with more than 1,500 organizations
EnBref
montrealcommunitycares.com
La Fondation Communauté Montréal à cœur construit une jeunesse résiliente grâce au pouvoir du sport, de l’éducation et de la communauté. Le sport est une force de changement. Il unit les communautés, brise les barrières et inspire la prochaine génération de leaders. Le programme Red Rush Basketball enseigne des compétences en leadership, aidant à former des joueurs pour la NCAA et la NBA. Le Sommet du pouvoir du sport et le marchethon soutiennent leurs programmes pour la jeunesse. Leurs événements aident les jeunes à privilégier leur réussite et à devenir des leaders et des acteurs de changement dans leur collectivité. M Montreal Community Cares Foundation (MCCF) builds resilient youth through the power of sports, education, and community. Sport is more than just a game — it’s a force for change. It unites communities, breaks barriers, and inspires the next generation of leaders. MCCF’s Red Rush Basketball program teaches leadership skills and helps develop NCAA and NBA players. Their Power of Sports Youth Summit and walkathon support MCCF’s youth programs, and their events such as the Honour Roll Breakfast help keep kids focused on achieving and becoming leaders, showing them that they can accomplish great things and become changemakers in their communities.
tDCS and language training, researchers hope to slow the progression of symptoms and improve participants’ quality of life. Over the course of six months, participants will complete two rounds of three-week stimulation sessions. For questions or additional information regarding this study, interested individuals may contact Chris Hosein at 514-340-8222, ext. 23621, at chosein@jgh.mcgill.ca
mcgill.ca/neuro
jgh.ca
La stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) est une technique non invasive qui permet de stimuler une zone ciblée du cerveau à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu. Ce programme de recherche vise précisément à améliorer les capacités de dénomination orale et écrite des personnes atteintes d’aphasie primaire progressive. En combinant la tDCS et l’entraînement linguistique, les chercheurs espèrent ralentir la progression des symptômes et améliorer la qualité de vie des participants. Au cours de six mois, les participants effectueront deux séries de séances de stimulation de trois semaines. Pour toute question ou information complémentaire concernant cette étude, les personnes intéressées peuvent contacter Chris Hosein au 514-340-8222, poste 23621, à chosein@jgh.mcgill.ca M Transcranial direct current stimulation (tDCS) is a non-invasive technique that uses weak electrical currents applied via electrodes on the scalp to stimulate a targeted area of the brain. This research program specifically aims to improve the oral and written naming skills of people with primary progressive aphasia. By combining
Le programme de télémentorat en soins de santé du Neuro, soutenu par le Réseau pour transformer les soins en autisme (RTSA), élargit sa portée après avoir obtenu la désignation de Superhub ECHO. Sous la direction de Julie Scorah, Ph. D., une étape importante vient d’être franchie pour garantir que les connaissances spécialisées parviennent dans les communautés mal desservies. Le programme conforme au modèle ECHO (Extension of Community Healthcare Outcomes) noue des liens entre spécialistes et professionnels, stagiaires ou partenaires communautaires au moyen d’ateliers virtuels gratuits. Les participants reçoivent une formation fondée sur des données probantes relatives à des sujets précis, comme la santé mentale ou le diagnostic des troubles du neurodéveloppement. Ils participent à des analyses de cas concrets avec leurs pairs des secteurs public, privé et de la recherche. Les séances, en français et en anglais, qui comprennent des présentations, mais aussi les points de vue de personnes qui défendent les patients et ont une expérience vécue, assurent une approche holistique de l’apprentissage et de la prestation de services. M A healthcare telementoring program housed at The Neuro and supported by the Transforming Autism Care Consortium (TACC) is expanding its reach after achieving designation as an ECHO Superhub. Under the direction of Julie Scorah, PhD, this milestone ensures that specialized knowledge reaches underserved communities. The program follows the Extension of Community Healthcare Outcomes (ECHO) model, which connects expert specialists with professionals, trainees, and community partners through free, virtual clinics. Participants receive evidenceinformed training on specific topics, such as mental health or diagnosis of neurodevelopmental conditions, and engage in case-based discussions with peers across public, private, and research sectors. The sessions, which are offered in French and in English, include presentations and insights from patient advocates and people with living and lived experience, ensuring a holistic approach to learning and service delivery.
LA VOIX DES JEUNES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques fournit des recommandations sur les questions relatives à l’environnement, à la nature et au climat. Selon le gouvernement fédéral, ces recommandations sont prises en compte et contribuent à éclairer sa prise de décision.
Pearl Pique Carpina veut s’assurer que la voix du nord du Canada fait partie du chœur.
Mlle Carpina a récemment été nommée membre du Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques. En tant que seule nordiste au sein du conseil, elle espère partager une perspective nordique sur les changements climatiques.
Mlle Carpina est diplômée du programme des sciences de l’environnement et de la conservation du Nord de l’Université du Yukon. Elle a travaillé avec le
Mlle Ross a également déclaré que, malgré les limites bien réelles du groupe, il y a des moments où les membres du conseil partagent l’urgence qu’ils ressentent dans leurs communautés respectives. Avec la mise en place d’un nouveau gouvernement fédéral, Mlle Ross a déclaré que la nouvelle cohorte du Conseil des jeunes démarre à un moment charnière. « Quel que soit le pouvoir en place, les perspectives et les expériences vécues par les jeunes doivent faire partie de la conversation. »
YOUTHFUL VOICE ON CLIMATE CHANGE
Centre de recherche du Yukon ainsi qu’avec le gouvernement du Yukon sur des projets liés au changement climatique, au pergélisol et à l’utilisation des terres. Elle est aujourd’hui agente d’évaluation au sein de l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon.
Dans une interview accordée à la CBC, elle a déclaré qu’elle était curieuse de savoir comment les décisions étaient prises à Ottawa. « Quel est l’angle environnemental dans la prise de décision politique et comment la science est-elle appliquée? »
Emily Ross, une Yukonnaise qui a fait partie de la première cohorte du conseil de 2022 à 2024, a déclaré que son expérience au sein du groupe avait été incroyable. « J’étais reconnaissante de faire partie d’un groupe aussi déterminé à changer les systèmes et à remettre en question le statu quo, même lorsque cela se heurtait parfois à des résistances et à des obstacles bureaucratiques. »
“What's the environmental lens in political decision making and how is science being applied?”
Emily Ross, a Yukoner who was part of the inaugural cohort of the council from 2022 to 2024, said her time with the group was an incredible experience. “I was grateful to be part of a group that was so committed to systems change and challenging the status quo, even where that was sometimes met with resistance and bureaucratic barriers.”
The Environment and Climate Change Youth Council provides advice on issues about the environment, nature, and climate. According to the Federal government, this advice is taken into consideration and helps inform its decision-making.
Pearl Pique Carpina wants to make sure northern Canada’s voice is part of the chorus. Miss Carpina was recently named a member of the Environment and Climate Change Youth Council. As the only northerner on the council, she hopes to share a northern perspective on climate change.
Miss Carpina is a graduate of the northern environmental and conservation sciences program at Yukon University. She has worked with the Yukon Research Centre as well as the Yukon government on climate change, permafrost, and land-use projects and is now an assessment officer with the Yukon Environmental and Socio-economic Assessment Board.
In an interview with the CBC, she said she’s curious about how decisions are made in Ottawa.
Miss Ross also said that, despite the very real limitations of the group, there are moments where the council members share the urgency they were feeling in their respective communities. With a new federal government in place, Ross said the new cohort of the Youth Council is starting out at a pivotal moment. “Regardless of who is in power, youth perspectives and lived experiences need to be part of the conversation.”
ELTON JOHN ET XAVIER DOLAN
Sir Elton John a beau avoir 78 ans, il continue à enregistrer, à travailler avec des gens qui ont la moitié de son âge et à créer des vidéoclips. La légende du rock britannique s’est associée au Québécois Xavier Dolan pour donner vie au premier extrait de son nouvel album.
Le célèbre réalisateur n’est évidemment pas étranger aux vidéoclips. M. Dolan a réalisé les clips Hello et Easy On Me d’Adele, tous deux tournés dans les Cantons-de-l’Est. Pour la chanson de Sir John, Swing For The Fences, Dolan voulait quelque chose qui sorte de l’ordinaire.
Le vidéo montre un jeune homme qui branche ses écouteurs, danse
dans son appartement en désordre et flirte avec un voisin qui déneige. Sur sa chaîne YouTube, Elton John a qualifié la chanson de « morceau joyeux et optimiste, véritable hymne pour la jeunesse LGBTQ+ ».
M. Dolan s’est exprimé sur les réseaux sociaux pour expliquer que le vidéoclip est une œuvre profondément personnelle, en particulier dans ce climat politique tendu. « La musique et la danse ont toujours été au cœur de la culture queer », a-t-il déclaré. « Elles sont un acte ultime d’expression, d’abandon, d’altruisme. »
Il a également déclaré qu’il éprouvait encore de la honte vis-à-vis de sa propre sexualité et de son rapport à la masculinité — « ou de son absence » — mais qu’il incluait toujours des scènes où ses personnages dansaient, car il leur souhaitait la forme la plus pure de liberté.
« J’espère que cette histoire trouvera des jeunes queers, des personnes queers et toute personne en quête de liberté », a écrit M. Dolan. « Puisse-t-elle rappeler sans équivoque que, malgré l’agression flagrante que nos communautés subissent actuellement, malgré l’invitation à la haine, à l’aliénation, à l’intimidation et à l’exclusion, nous restons forts si nous ne nous inclinons pas devant l’ignorance et l’abus. »
L’album d’Elton John, Who Believes in Angels?, est déjà sorti. Il s’agit d’un effort collaboratif enregistré avec Brandi Carlile.
ELTON JOHN AND XAVIER DOLAN
Sir Elton John might be 78 years of age, but he’s still making records, working with people half his age,
and creating music videos. The British rock legend teamed up with Quebec’s own Xavier Dolan to bring the first single off his new album to life.
The famed director is no stranger to music videos, of course. Mr. Dolan directed Adele’s Hello and Easy On Me videos, both filmed in the Eastern Townships. For Sir John’s song, Swing For The Fences, Dolan wanted something out of the norm.
The video shows a young man plugging in his headphones, dancing around his trashed apartment, and flirting with a male neighbour shoveling snow. On his YouTube channel, Elton John called the song a “a life-affirming, joyous track and an anthem for LGBTQ+ youth.”
Mr. Dolan took to social media to explain that the music video is a deeply personal work, especially in this charged political climate.
“Music and dancing have always been central to queer culture,” he said. “They are an ultimate act of expression, abandonment, selflessness.”
He also said he still feels shame regarding his own sexuality and relationship to masculinity — “or lack thereof” — but always includes scenes where his characters dance since he wishes for them the purest form of freedom.
“I hope this story finds young queer people, and any queer people, and any person in search of freedom,” Dolan wrote. “May this be an unequivocal reminder that, in spite of the blatant aggression our communities currently endure, in spite of the invitation to hate, alienate, intimidate, and exclude, we remain strong if we don’t bow down to ignorance and abuse.”
Elton John’s album, Who Believes
in Angels?, is out now. It was a collaborative effort recorded with Brandi Carlile.
DONNER AUX JEUNES LES MOYENS D’AGIR
KPMG fait don de 150 000 $ sur trois ans à la Pinball Foundation, qui aide les jeunes « défavorisés » à travers le Canada. Ce don contribue à fournir une éducation, des ressources, un mentorat et un développement aux jeunes marginalisés.
« Nous sommes ravis de soutenir l’engagement de la Pinball Foundation à fournir aux jeunes les ressources et le mentorat dont ils ont besoin pour réussir », a déclaré Benjie Thomas, chef de la direction et associé principal de KPMG au Canada, un cabinet d’audit, de fiscalité et de conseil en affaires depuis plus de 150 ans. « Cette initiative aide les individus à se développer et encourage l’innovation, créant ainsi des opportunités pour les générations futures. »
La Pinball Foundation, fondée en 2007 par le demi offensif de la Ligue canadienne de football Michael « Pinball » Clemons et son épouse Diane, travaille avec les jeunes pour les aider à sortir de l’exclusion et à s’intégrer.
La fondation apporte un soutien financier pour les frais de scolarité, les manuels et la technologie, ainsi que pour le mentorat de groupe, l’accompagnement individuel à la préparation à la carrière et le placement après l’obtention du diplôme. Avec le soutien de KPMG, la fondation prévoit d’étendre considérablement son programme, en offrant un soutien complet à un plus grand nombre d’étudiants. « Le fait d’avoir KPMG comme
partenaire communautaire nous aidera à exploiter le pouvoir de l’éducation et du mentorat pour préparer nos jeunes en vue de leur avenir », a déclaré M. Clemons.
EMPOWERING YOUTH
KPMG is donating $150,000 over three years to the Pinball Foundation, which helps empower “underserved” youth across Canada. The donation helps provide education, resources, mentorship, and development for marginalized youth.
“We are excited to support the Pinball Foundation’s commitment to providing young people with the resources and mentorship they need to succeed,” said Benjie Thomas, CEO and Senior Partner at KPMG in Canada, an audit, tax, and advisory firm with over 150 years in business. “This initiative helps individuals grow and encourages innovation, creating opportunities for future generations.”
The Pinball Foundation, founded in 2007 by Canadian Football League running back Michael “Pinball” Clemons and his wife Diane, works with young people to help them move from the margins to the mainstream.
The foundation provides financial support for tuition, textbooks, and technology, as well as group mentorship, one-on-one career-readiness coaching, and job placement after graduation. With KPMG’s support, the foundation plans to significantly expand its program, offering comprehensive support to more students.
“Having KPMG as a community sponsor will help us harness the power of education and mentorship to prepare our youth for their futures,” said Mr. Clemons. M
Votre enfant a entre 6 et 12 ans et a reçu un diagnostic de TDAH ou est soupçonné d’en avoir un?
Participez à une étude innovante au Centre de recherche Douglas visant à mieux comprendre le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et son impact sur le cerveau en développement des enfants.
Is your child between the ages of 6 and 12 and has been diagnosed with or is suspected of having ADHD?
Join a groundbreaking study at the Douglas Research Centre designed to better understand attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) and its impact on the developing brain of children.
• Interventions familiales et individuelles personnalisées pour les participants qualifiés
• Suivi régulier avec des psychiatres expérimentés pendant 2 ans
• Évaluations du QI et de la compétence académique (à des fins de recherche)
• La médication pour le TDAH n’est PAS obligatoire
• 3 IRM sur une période de 2 ans pour contribuer à la recherche sur le TDAH
• Les participants recevront une compensation pour leur implication
Comment participer? Une référence d’un médecin de famille, d’un pédiatre ou d’une clinique sans RDV est requise.
Nous recrutons également des enfants sans diagnostic de troubles mentaux pour participer au groupe témoin de notre étude.
Contactez-nous pour vérifier votre admissibilité et en savoir plus :
• Personalized family and individual interventions for qualifying participants
• Ongoing follow-ups with experienced psychiatrists for 2 years
• IQ and academic achievement assessments (for research purposes)
• ADHD medication is NOT mandatory
• 3 MRI scans within 2 years to contribute to ADHD research
• Participants will receive compensation for their involvement
How to apply? A referral from a family doctor, pediatrician, or walk-in clinic is required.
We are also recruiting children without a mental health diagnosis to participate in the control group of our study.
Contact us to check eligibility criteria and learn more:
saba.saglikerkose@mail.mcgill.ca
Coordonnatrice du projet/
Project Coordinator:
Saba Sagliker Kose
Votre enfant…
• A du mal à rester concentré sur les tâches
• A des difficultés à prêter attention aux détails ou fait des erreurs d’inattention
• A du mal à attendre son tour
• Perd fréquemment ses affaires
• N’écoute pas ou est souvent dans la lune
• Remue ou gigote fréquemment
• Court ou grimpe dans des situations inappropriées
• A des difficultés à organiser ses tâches et ses activités
Your
child…
• Has issues staying focused on tasks
• Has difficulty paying attention to details or makes careless mistakes
• Has trouble waiting their turn
• Frequently loses things
• Doesn’t listen or daydreams
• Frequently fidgets or squirms
• Runs or climbs when inappropriate
• Has difficulty organizing tasks and activities
Investigateur principal/ Principal Investigator: Dr. Sherif Karama
AIDER LES JEUNES À DÉVELOPPER LEUR INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE DEPUIS 1993
Si, comme on le dit, une photo vaut mille mots, alors imaginez le pouvoir de donner un appareil photo à un jeune et de l’inviter à vous montrer comment il voit le monde.
À une époque où les téléphones intelligents et les médias sociaux dominent la façon dont les jeunes communiquent, LOVE Québec (anciennement Projet LOVE : Vivre sans violence) invite les adolescents à s’engager dans des formes d’expression traditionnelles: la photographie, l’écriture créative et la tenue d’un journal pour explorer leur identité et trouver leur voix intérieure.
Depuis 1993, LOVE a aidé des milliers de jeunes marginalisés à renforcer leur intelligence émotionnelle et leur résilience grâce à des programmes artistiques offerts dans les écoles et les organismes communautaires de Montréal. L’objectif est de soutenir leur santé mentale, de les encourager à poursuivre leurs études et de les aider à faire des choix sûrs afin de réduire la violence chez les jeunes.
De nombreux participants ont été victimes de violence, d’intimidation, d’abus, d’idées suicidaires ou de discrimination, et ont besoin d’un soutien social pour surmonter leurs difficultés et établir des liens avec leurs pairs. Alors que l’anxiété, la dépression et la solitude augmentent, LOVE leur offre un espace sûr où ils se sentent vus, entendus et valorisés. g
HELPING YOUTH BUILD EMOTIONAL INTELLIGENCE AND RESILIENCE SINCE 1993
If, as they say, a photo is worth a thousand words, then imagine the power of giving a young person a camera and inviting them to show you how they see the world.
In an era where smartphones and social media have dominated the way young people communicate, LOVE (formerly Leave Out Violence Everywhere) Quebec invites teens to engage with traditional (read old school) forms of expression. Photography, creative writing and journaling help them explore their identity and find their inner voice.
Since 1993, LOVE has helped thousands of marginalized youths strengthen their emotional intelligence and resilience through arts-based programs offered in schools and community organizations across Montreal. Their goal is to support their mental health, encourage them to pursue their education, and help them make safe choices to reduce youth violence.
Many of the participants are victims of violence, bullying, abuse, suicide ideation or discrimination. They need social support to work through their challenges and build connections with their peers. With rates of depression, anxiety and loneliness on the rise among teens, LOVE offers a safe space for a young person to feel seen, heard and that they matter, regardless of their past or the difficulties they may face. gg
g Transformer un défi en triomphe est au cœur de l’histoire de LOVE. Un soir à Montréal, Twinkle, la fondatrice, et son mari, Dan, ont assisté à un vol de sac à main. En intervenant, Dan a perdu la vie. L’agresseur, un jeune pris dans un système défaillant, n’avait que 14 ans. Pour honorer Dan, Twinkle a décidé de briser le cycle de la violence. Avec le soutien de la communauté, elle a fondé LOVE, qui, depuis ses débuts dans un sous-sol du Collège Dawson, est devenue une force en prévention de la violence et en santé mentale des jeunes. LOVE fait maintenant sa marque à travers le Canada depuis 30 ans.
Comme l’explique Robyn Dalton, directrice générale de LOVE, « Nous croyons que la prévention de la violence ne consiste pas seulement à empêcher les armes de tomber entre les mains des jeunes, mais aussi à remplir leur cœur. Notre objectif est d’aider chaque jeune à réaliser son plein potentiel. Avec 97 % de nos anciens qui déclarent que LOVE les a aidés à poursuivre leurs études et leurs rêves, nous savons que nous faisons la différence. »
Cette année, LOVE aura soutenu près de 2 000 jeunes dans 28 organisations différentes et a même étendu ses services à la ville de Québec et à la région de la Montérégie grâce à un programme en ligne. L’accent mis sur l’inclusion est présent dans tous les programmes, y compris dans les cours d’éducation sexuelle qu’il offre dans les écoles dans le cadre du programme Culture et Citoyenneté au Québec.
En plus de son travail dans les écoles, le siège social de LOVE est également à la disposition des jeunes qu’il dessert. À travers des activités hebdomadaires et des programmes spécialisés comme le Club photo avancé, l’espace de LOVE agit comme une espace communautaire, où les adolescents peuvent participer à des programmes amusants, obtenir un soutien supplémentaire de la part du personnel et se faire des amis.
gg Turning challenge into triumph is core to the organization’s origin story. One evening in downtown Montreal, LOVE’s founder, Twinkle, and her husband, Dan, came upon a purse-snatching in progress. Seeking to defend the female victim, Dan attempted to step in and ended up losing his life. When Twinkle learned that the perpetrator was a fourteen-year-old boy, she came to see that he was also the victim of a broken system. To honour her husband’s memory, she would need to do something to reverse the cycle of violence. She enlisted the support of passionate members of Montreal’s community to spark LOVE’s first flames. From its humble beginnings in the basement of Dawson College, to a flourishing organization that spans across multiple regions of Canada, LOVE has made its mark in violence prevention and youth mental health over the last 30 years.
As LOVE’s Executive Director, Robyn Dalton, explains, “We have learned that violence prevention goes beyond keeping guns out of their hands, it’s about filling their hearts. Our goal is to help each young person achieve their full potential. With 97 per cent of our alumni saying that LOVE helped them stay in school and pursue their dreams, we know we are making a difference.”
This year, LOVE will have supported close to 2,000 youths in 28 different organizations and has even expanded its services to Quebec City and the Montérégie region with an online program. Their emphasis on inclusivity is present across all programs, including the sexual education courses it provides in schools as part of the Culture and Citizenship in Québec curriculum. In addition to its work in schools, LOVE’s head office space is also available to the young people it serves. From weekly pop-up activities to specialized programs such as its Advanced Photo Club, LOVE’s space acts as a hub where teens can participate in fun programs, get additional support from the staff, and make friends.
L’équipe de LOVE a un impact considérable. Selon Sean, un ancien participant au programme, « Ils ont toujours été là pour moi dans mes pires moments. Aujourd’hui, je suis fier de ce que j’ai accompli, car je n’aurais jamais pensé aller aussi loin. Je ne pourrai jamais rendre à LOVE tout ce qu’il m’a apporté. » M
Pour en savoir plus sur les programmes gratuits d’art et de leadership de LOVE pour les jeunes de 12 à 21 ans, consultez loveorganization.ca/qc
LOVE’s team has a huge impact. According to program alum, Sean, “LOVE’s staff are my shining stars. They’ve always been there for me in my worst moments. Today, I am proud of what I have accomplished because I never thought I would go this far. I’ll never be able to repay LOVE for all it’s given me.” M
To learn more about LOVE’s free art and leadership programs for youth aged 12 to 21, visit loveorganization.ca/qc
La directrice générale de LOVE, Robyn Dalton, avec la fondatrice, Twinkle. LOVE Executive Director, Robyn Dalton, with founder, Twinkle.
EN SEMAINE DE 6H À 18H
OLIVIER RIOUX
L’ADO LE PLUS GRAND AU MONDE VOIT GRAND WORLD’S TALLEST TEEN SETS HIS SIGHTS HIGH
Par | By Jason Santerre
PHOTO: MR.KOA
Olivier Rioux mesure sept pieds neuf pouces. Grand. Ce mot ne semble pas suffisant pour le décrire. Imposant? Colossal? Gigantesque? Quel que soit l’adjectif choisi pour décrire l’adolescent le plus grand du monde, Olivier les a sûrement tous entendus. Ce jeune homme de 19 ans, originaire de Terrebonne, au Québec, est « le grand » depuis un certain temps déjà.
À l’âge de huit ans, Olivier mesurait déjà 6 pi 1 po. En sixième année, il atteignait déjà 6 pi 11 po. Puis l’inimaginable s’est produit : avant même d’entrer à l’école secondaire, Olivier dépassait les sept pieds. À l’âge de 15 ans, il mesurait exactement 7 pieds 5,33 pouces, ce qui lui a valu une place dans le livre des records : l’édition 2022 du Guinness World Records, pour être exact.
Techniquement, au moment où nous écrivons ces lignes, Olivier (Oli pour ses amis et sa famille) est encore adolescent (il aura 20 ans début 2026). Il mesure toujours 7 pi 9 po, ce qui est tout simplement impressionnant. Pour vous donner une idée, Olivier peut regarder un orignal adulte droit dans les yeux. Extraordinaire. Oui, extraordinaire au sens propre du terme : un adjectif qui signifie « au-delà de ce qui est habituel, normal ou établi ». Bien sûr, être extraordinaire comporte son lot de défis.
Gentil géant
« Dès mon plus jeune âge, les médecins m’ont dit que je mesurerais 6 pi 5 po max! Ils se sont trompés juste un peu », confie Olivier lors d’une récente entrevue avec Montréal enSanté. Et il le dit en riant. C’est peutêtre ce qui est vraiment extraordinaire chez cet humain de très grande taille : il est aussi très désarmant. C’est un enfant comme les autres, qui aime les jeux vidéo, les filles et le sport, et qui passe toutes les portes en se baissant, avec le sourire. Un gentil géant, en quelque sorte.
Tout cela rend les regards insistants et les groupes de curieux qui envahissent son espace personnel très difficiles à supporter. Le fait que son équipe de basketball universitaire, les Florida Gators, ait remporté le championnat NCAA au printemps dernier ne l’aide pas à passer incognito.
Et vous avez probablement vu la photo. Tous les lecteurs de la rubrique sportive l’ont vue. Elle immortalise le moment où Olivier a repris la tradition qui veut qu’un membre de l’équipe gagnante coupe le filet du panier du match de championnat. Sauf que cette fois-ci, Olivier l’a fait sans échelle. Mais nous reviendrons un peu plus tard sur sa carrière dans le basketball.
Mission impossible : s’intégrer
Le fait qu’il soit une merveille ambulante rend le simple fait de sortir de chez lui un véritable défi. Ce serait le cas pour quiconque considéré comme extraordinaire. Pour un adolescent timide et sensible qui souhaite simplement s’intégrer parmi ses semblables, cela peut être un véritable cauchemar. Olivier, fidèle à lui-même, assume tout cela avec sérénité. « Quand les gens viennent vers moi, ils ont généralement des questions. Ils veulent une photo. Je vais être gentil avec tout le monde, dit-il. Je suis sûr que je suis intimidant pour certains, mais si je leur montre que je comprends leur curiosité, alors tout se passe généralement bien. Mais si les gens sont impolis avec moi, ma famille ou mes amis, je reste calme, je refuse poliment et je continue mon chemin. » g
Olivier Rioux stands seven feet nine inches tall. Tall. The word doesn’t seem big enough somehow. Towering? Colossal? Gigantic? Whatever adjective one chooses to describe the world’s tallest teen, Olivier’s surely heard them all. The 19-year-old from Terrebonne, QC has been “the tall kid” for a while.
At age eight, Olivier reached 6’1. He hit 6’11 by sixth grade. And then the unthinkable: Before even starting seventh grade, Olivier surpassed seven feet. By the age of 15, he was exactly 7 feet 5.33 inches, earning him a place in the record books: The 2022 edition of the Guinness World Records, to be exact.
Technically, as of this writing, Olivier (Oli to friends and family) is still a teenager (he’ll be 20 in early 2026). He’s holding steady at a jaw-dropping 7’9. To put that in perspective, Olivier can look a full-grown male moose in the eye. Extraordinary. Yes, extraordinary by definition: An adjective meaning “beyond what is usual, regular, or established.” Of course, being extraordinary comes with its challenges.
Gentle giant
“From a young age, I was told by doctors that I’d hit 6’5, max! They were off just a little,” says Olivier during a recent chat with Montreal enSanté. And he says it with a laugh. And perhaps that’s what’s really extraordinary about this super-tall human: He’s also super disarming. Just a regular, video-game-playing kid who likes girls, sports, and happens to duck through every doorway with a smile. A gentle giant, if you will.
All of which makes the constant stares and packs of curious onlookers encroaching on his personal space a lot to handle. The fact that his college basketball team, the Florida Gators, won the NCAA championship this past spring doesn’t help him go incognito.
And you’ve probably seen the photo. Every other sports page reader has. The photo in question captures the moment Olivier took on the tradition of a member from the winning team cutting the net from the championship game’s hoop. Except this time, Olivier did it without the use of a ladder. But more on his life in basketball a little later.
Mission impossible: fitting in
The fact he’s a walking wonder of the world makes the simple act of venturing outside a challenge. It would be for anyone who’s seen as extraordinary. For a shy, sensitive teenager who just wants to fit in amongst his peers, it can be a nightmare. Olivier, as is his nature, takes it all in stride.
“When people come up to me, they usually have questions. They want a picture. I’m going to be nice to everyone,” he says. “I’m sure I’m imposing to some, but if I show them that I understand their curiosity, then things usually go well. But if people are rude to me, my family or friends, I’ll stay calm, politely decline, and move on.” gg
g Peut-être que la maturité d’Olivier s’explique par le fait que la plupart des personnes de grande taille n’ont d’autre choix que de grandir rapidement. Quand tout le monde vous traite comme si vous aviez cinq ans de plus que votre âge réel, vous progressez plus vite, que cela vous plaise ou non.
De plus, Olivier a quitté sa famille à l’âge de 15 ans pour poursuivre son rêve de devenir joueur de basketball professionnel. Cela a également accéléré sa progression. Il a déménagé en Floride afin de fréquenter l’IMG Academy. C’est là que, selon le site Web de l’école, les étudiants-athlètes sont formés et finissent par occuper environ 25 % des places disponibles chaque année dans les équipes universitaires de première année. « Grâce à des expériences de classe mondiale, l’IMG Academy aide les étudiants athlètes à gagner leur avenir en les préparant à l’université et au-delà. »
La famille avant tout Mais rien ne pouvait vraiment préparer le jeune Olivier à la solitude qu’il allait ressentir pendant ses premiers mois loin de chez lui. Quitter le nid familial n’a pas été facile, mais cela a contribué à transformer l’enfant Oli en l’homme qu’il est aujourd’hui. « À l’IMG, presque tout le monde venait d’un autre pays, alors quand on est tous dans le même bateau, on se dit : “Hé, soyons amis”. Cela m’a beaucoup aidé », explique-t-il.
La famille est également une source d’aide précieuse et une constante dans la vie d’Olivier. Ses parents, Anne Gariépy et Jean-François Rioux, ainsi que son frère Émile soutiennent non seulement sa décision de faire carrière dans le basketball, mais ils peuvent aussi mieux que quiconque comprendre ce qu’il vit. Ils savent ce que c’est que d’être plus grand que la moyenne, que ce soit sa mère (6'2), son père (6'8) ou son frère (6'9).
« Ma famille dit que c’est tout naturel pour moi d’être aussi grand, dit-il. Ils me disent d’accepter ça. C’est une bénédiction, c’est un atout. »
Bien sûr, la maison familiale a dû subir de nombreuses modifications pour s’adapter à la taille d’Olivier : des plans de travail plus hauts dans la cuisine, des chaises plus grandes, sans parler du plus grand lit qu’ils ont pu trouver. Il doit encore se baisser pour passer les portes, bien sûr. Toutes les portes, partout!
Et puis, il y a le cauchemar de toutes les personnes de grande taille : les avions. À moins d’être un magnat du pétrole propriétaire d’un jet privé sur mesure, aucun avion au monde ne peut accueillir confortablement une silhouette de 7 pi 9 po. Olivier, comme à son habitude, s’adapte. « Quand je prends l’avion, je choisis toujours une place dans la rangée de sortie de secours, sans siège devant moi, si possible. Cela me laisse généralement assez d’espace. »
Journal de bord
Heureusement, le vol de retour vers la Floride est court. Olivier va s’entraîner et se préparer pour la saison prochaine. Il a commencé à jouer au basketball à l’âge de cinq ans. Certains diront que, vu sa taille, c’était écrit d’avance. Bien sûr, le plus grand enfant du quartier va forcément être attiré par le basketball. Mais ce n’est pas aussi simple que ça.
« Enfant, j’avais beaucoup d’énergie. Peut-être trop. Et, comme tous les enfants, je ne savais pas comment canaliser cette énergie, explique Olivier. Heureusement, le basketball m’a permis de m’épanouir et m’a aidé à mûrir. » g
gg Maybe Olivier’s level of maturity is due to the fact most tall people have little choice but to grow up quickly. When everyone treats you as if you’re five years older than you actually are, it speeds progression along, whether you like it or not.
Plus, Olivier left his family at the age of 15 to pursue his dreams of professional basketball. That pushed his progression along, too. He moved to Florida in order to attend IMG Academy. This is where, according to the school’s website, studentathletes are developed and eventually fill about 25 per cent of all college freshman roster spots annually. “And through world-class experiences, IMG Academy helps student athletes win their future, preparing them for college and beyond.”
Family bonds above all
But nothing could truly prepare young Olivier for the loneliness he would feel those first few months living away from home. Leaving the nest wasn’t easy, but it helped shape Oli the kid into Olivier the young man he is today. “At IMG, almost everyone was from some other country, so when you’re all in the same boat, it’s just like, ‘Hey let’s be friends.’ That helped me a lot,” he says.
Another big help and a constant theme in Olivier’s life is family. His parents, Anne Gariepy and Jean-François Rioux, along with his brother, Émile, not only support his decision to pursue basketball as a career, but they can also empathize better than most. They know what it’s like to be above average in height, whether it’s his mom (6’2), his dad (6’8) or his brother (6’9).
“My family says that it’s just natural for me to be this tall,” he says. “They tell me to just go with it. It’s a blessing, it’s a plus.” Of course, the family home needed many modifications to accommodate Olivier’s height: Taller kitchen counters, bigger chairs, not to mention the biggest bed they could find. He still has to duck through doors, of course. All doors, everywhere!
And then there’s every tall person’s nightmare: airplanes. Unless you’re an oil tycoon with a customized jumbo jet, there’s not a plane in the world that can comfortably accommodate your 7’9 frame. Olivier, as he’s wont to do, just deals with it.
“When I fly, I always take the exit row, the one without a seat in front of me, if possible. That usually gives me enough room.”
Basketball diaries
Luckily, it’s a short flight back to Florida, where Olivier will train and prepare for next season. He started playing basketball at age five. Some might say that, considering his height, it was preordained. Of course the tallest kid anywhere is going to gravitate to basketball. But it’s not that simple.
“As a kid, I had a lot of energy. Maybe too much energy. And, being a kid, I didn’t know how to channel that energy,” says Olivier. “Luckily, basketball was the outlet I needed, and it helped me mature, too.” gg
g À l’université de Floride, le programme Gators s’avère être le défi idéal au moment idéal pour le grand homme du campus. « Mes coéquipiers sont comme des frères. Nous nous amusons tous ensemble et nous sommes très unis, dit-il. Et ils savent que parfois, j’ai juste besoin d’espace, alors ils sont très protecteurs à mon égard. »
Olivier se souvient d’un incident survenu dans un aéroport. L’équipe voyageait en classe économique, et une foule de voyageurs curieux a commencé à se rassembler. « Certaines personnes devenaient un peu agressives avec moi, elles essayaient de prendre des photos et me disaient des choses, raconte-t-il. Les autres ont alors formé un cercle autour de moi pour créer une barrière. Personne ne pouvait passer. »
Gloire aux Gators
Ces coéquipiers, dont la plupart sont bien plus grands que la moyenne, font partie du petit pourcentage de personnes qui savent quels sont les problèmes liés au fait d’être, disons, grand. Ils ont tous fait partie d’une équipe historique qui a disputé une saison et un championnat dont on parlera pendant des générations.
Les Gators, classés 21e au début de la saison, se sont retrouvés en finale du tournoi NCAA. De plus, ils ont réussi à remonter un déficit de plus de dix points en deuxième mi-temps pour finalement s’imposer 65 à 63 contre Houston. Cette victoire a permis à cette jeune équipe et à son jeune entraîneur, Todd Golden, de remporter leur premier titre national depuis 2007.
Même s’il n’a pas joué une seule seconde de toute la saison, Olivier affirme avoir beaucoup appris en s’entraînant avec l’équipe, en voyageant avec elle et en regardant chaque moment palpitant depuis le banc.
Comme c’est le cas dans le sport universitaire américain, Olivier a choisi d’utiliser son « redshirt year », ce qui signifie que, en tant qu’athlète universitaire, il peut pratiquer un sport pendant cinq ans, en utilisant seulement quatre années d’admissibilité. Si le jeune Canadien avait disputé un seul match, il aurait perdu l’une de ces quatre saisons d’admissibilité. Quand il jouera, et l’entraîneur Golden a un plan pour lui, Olivier sera le joueur le plus grand à n’avoir jamais joué au basketball universitaire, détrônant Kenny George, qui mesurait 7 pi 7 po, de l’UNC Asheville en 2008.
Se préparer pour le jeu
Dans une entrevue accordée à la CBC, l’entraîneur Golden a déclaré qu’il se sentait mal pour Olivier l’année dernière. « Il est assis là, à la fin des matchs, et tout le monde lui crie après et essaie de le faire sortir. Ils n’avaient tout simplement pas compris ce que nous avions prévu pour lui. »
« Je lui ai dit : “Écoute, je ne veux pas te manquer de respect, mais je ne vais pas gâcher ton année en te faisant jouer 30 secondes.” » Olivier a bien pris cette décision, selon Golden. « C’est un garçon formidable, qui veut faire plaisir à tout le monde. Il veut faire ce que les autres pensent être le mieux pour lui. Il est réceptif aux conseils. »
Olivier a travaillé dur pour se préparer au basketball de Division I, mais personne ne s’attend à ce qu’il devienne une vedette à ce niveau, du moins pas tout de suite. Une chose est sûre cependant, il est déjà très apprécié des adeptes. g
gg At the University of Florida, the Gators program is proving to be just the right challenge at the right time for the big man on campus. “My teammates are like brothers. We all have fun together and stick together,” he says. “And they know that, sometimes, I just need my space, so they’re very protective of me.”
Olivier recalls one incident at an airport. The team was travelling commercial and a throng of curious travelers started to gather. “Some people were getting a bit pushy with me, trying to get a photo and saying stuff,” he says. “So, the guys formed a circle around me and created a barrier. Nobody was getting through.”
Gator glory
Those teammates, most of them way above average height, are among a small percentage of people who know what kind of big problems come with being, well, big. It helps that they were all part of a historic team that played through a season and championship run that will be talked about for generations to come.
The Gators, ranked 21st overall at the start of the season, found themselves in the NCAA Tournament championship game. Not only that, but they also managed to rally from a second-half, double-digit deficit to a thrilling 65-to-63 victory over Houston. It gave the young team and their young coach, Todd Golden, their first national crown since 2007.
Although Olivier didn’t play a single second all season, he says he learned so much just practicing with the team, travelling with the team, and watching every thrilling moment courtside.
As is the case in U.S. varsity athletics, Olivier opted to use up his “redshirt year,” which means that, as a college athlete, he can play five years of a sport, using just four years of eligibility in doing so. Had the Canadian kid played one game, he would have burned one of those four seasons of eligibility. When he does play, and coach Golden does have a plan for him, Olivier will be the tallest ever to play college hoops, supplanting 7’7 Kenny George of UNC Asheville from 2008.
Getting game-ready
In an interview with the CBC, coach Golden said he felt bad for Olivier last year. “He’s sitting over there at the end of games and everybody’s yelling at him and trying to get him out there. They just hadn’t understood what our plan was for him.
“I told him, ‘Hey, I’m not trying to be disrespectful, I’m just not going to burn your year putting you in for 30 seconds.’” Olivier handled the decision well, says Golden. “He’s a great kid, and he’s a pleaser. He wants to do what others think is best for him. He's coachable.”
Olivier has worked hard to prepare for Division I basketball, but no one expects him to be a star at this level, certainly not right away. One thing for sure, though, he’s already a fan favourite. gg
g « Environ 95 % de mes conversations avec des inconnus au sujet de notre équipe portent sur lui », a déclaré l’entraîneur Golden à la CBC. « C’est la première fois que nous sommes classés depuis 2019, et c’est comme si les gens me disaient : “Hé, coach, nous sommes vraiment impatients de voir Oli sur le terrain cette année.” Et je comprends tout à fait. C’est quelqu’un de vraiment unique. »
Au-delà de la taille
Pour l’UF, il est l’un des six joueurs internationaux de l’effectif de Golden et a encore beaucoup de progrès à faire, même s’il a déjà participé à plusieurs compétitions FIBA avec l’équipe nationale canadienne, notamment l’AmeriCup FIBA U18 2024 et la Coupe du monde U19 2023.
« Ce qui est formidable, c’est qu’il a le potentiel pour jouer à un moment donné, déclare Golden. Il est bien plus qu’un simple joueur de 7'9. Il a montré de très bonnes choses à l’entraînement, et je suis impatient de voir ce que la saison lui réserve, » tout comme les adeptes des Gators, les amateurs de basketball canadiens et ceux qui le connaissent le mieux. Après tout, Olivier est capable de smasher sans décoller les pieds du sol et, selon de nombreux observateurs avertis, son tir en crochet est pratiquement infaillible.
« Je m’entraîne deux fois, parfois trois fois par jour cet été, explique Olivier. Je travaille ma force, ma vitesse, mon agilité et, comme toujours, je tire beaucoup, des milliers et des milliers de tirs. Même si je rate, ce n’est pas grave, l’important c’est de s’entraîner. »
gg “About 95 per cent of my conversations with random people about our team are about him,” Coach Golden said to the CBC. “It’s the first time we’ve been ranked since 2019, and it’s like, ‘Hey, Coach, we’re really excited to see Oli out there this year.’ And I get it, man. He’s a very unique individual.”
Il se voit comme le joueur qui peut entrer en jeu, contrer les tirs, défendre et faire de bonnes passes. « Je ne jouerai peut-être pas autant, mais je suis prêt et je sais ce dont je suis capable, dit-il. Mes points forts : être physique, bloquer les adversaires, prendre les rebonds et être capable de reconnaître les situations et de réagir. » g
Beyond tall
For UF, he’s one of six international players on Golden’s roster and a clear work in progress despite having played in several FIBA events with the Canadian national team, including the 2024 U18 FIBA AmeriCup and 2023 U19 World Cup.
“The great thing is, he has potential to play at some point,” says Golden. “He’s more than just a 7’9 guy. He’s had some really good moments in practice, and I’m excited for the season ahead.” So are Gator fans, Canadian basketball fans, and the people who know him best. After all, Olivier can dunk the ball without leaving his feet and, according to many observers who know plenty about basketball, he has a nearly unstoppable hook shot.
“I’m training twice, sometimes three times a day this summer,” says Olivier. “I’m working on strength, speed, agility and, as always, lots of shooting — thousands and thousands of shots. Even if I miss, that’s okay, it’s just about getting those reps in.”
He sees himself as that player who can come off the bench, block shots, play defense, make good passes. “Maybe I won’t get in as many games, but I’m ready and know what I can do,” he says. “My strengths are being physical, blocking guys out, getting rebounds, and just being able to recognize the situation and react.” gg
PHOTO: MR.KOA
g Rêves de la NBA
Quant à son rêve de jouer un jour dans la NBA, Olivier affirme que cette grande aventure n’est devenue un objectif légitime que récemment. « Je suis nettement plus intéressé qu’il y a un an, avoue-t-il. Je veux me dépasser. Je veux pouvoir dire : “Hé, tu as réussi!” Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais c’est un objectif que je me suis fixé, et je veux tout donner pour l’atteindre, tout en restant aimable avec les gens et en m’amusant. Ainsi, je n’aurai aucun regret. »
Ses parents ne veulent pas qu’il ait de regrets. Quoi qu’il arrive, il restera toujours leur Oli, leur rayon de soleil, avec ses sept pieds neuf pouces et ses 300 livres. « Ma famille est toujours là pour moi, elle voyage avec moi, me soutient, que je gagne ou que je perde », déclare Olivier.
Il dit qu’une citation du nageur olympique médaillé d’or Léon Marchand l’a marqué depuis un certain temps. « Il a dit quelque chose comme : “Je ne ressens jamais de pression, car que je gagne l’or ou non, ma famille continuera de m’aimer et de me soutenir. Alors, comment pourrais-je perdre?” Cela m’a marqué. Pourquoi devrais-je m’inquiéter pour quelqu’un ou quelque chose d’autre? Autant y aller et gagner. »
Shaq partage plus que sa pointure Olivier a également trouvé l’inspiration auprès d’un autre grand homme qui s’y connaît en matière de vie sous les projecteurs. « Shaq (l’ancien champion de la NBA, Shaquille O’Neal) était dans les coulisses d’un concert auquel j’assistais, raconte Olivier. Quand je l’ai rencontré, il m’a dit : “Hé, c’est Olivier!” Nous avons fait un petit sketch pour Instagram qui est devenu viral, mais le plus cool, c’est qu’il m’a donné plein de conseils pour être plus physique et plus discret, moins flagrant. Des trucs très subtils qui peuvent me donner un avantage. Il était cool. »
En ce qui concerne les joueurs actuels de la NBA, Olivier dit admirer Giannis Antetokounmpo, ailier fort nigérian-grec, au nom presque aussi long que son corps. Il joue pour les Milwaukee Bucks et affiche une moyenne de 30 points et 12 rebonds par match. Sa taille, sa vitesse et sa force combinées lui ont valu le surnom de « Greek Freak » (le monstre grec), et il est largement considéré comme l'un des plus grands joueurs de tous les temps. « C’est la personne la plus gentille qui soit, dit Olivier. Il n’est pas très bavard, mais il montre l’exemple et protège ses coéquipiers. »
Ce sont les qualités qu’Olivier admire chez un joueur professionnel. Quant à son rôle avec les Florida Gators pour la saison 2025-2026, Olivier affirme vouloir être ce protecteur, ce gardien. « Pour moi, j’étais un peu perdu quand j’ai changé d’équipe, d’entraîneur, de coéquipiers, alors avoir un rôle m’aide beaucoup et j’adore ça. » M
gg NBA dreams
As for making the NBA one day, Olivier says the big show has only recently become a legitimate goal. “I’m definitely more intrigued than I was even a year ago,” he says. “I want to push myself. I want to say, ‘Hey, you made it!’ It’s not going to happen today or tomorrow, but it’s a goal that I see ahead of me, and I want to give it everything I have while being good to people along the way and having fun. Then, there are no regrets.”
His parents won’t let him have regrets. No matter what happens, he’ll always be their Oli, there big bundle of joy, all seven feet nine inches and 300-plus pounds of him. “My family is always there for me, traveling with me, supporting me, win or lose,” says Olivier.
He says a quote from Olympic gold-medal swimmer Léon Marchand has stuck with him for a while. “He said something like, he never feels pressure because, whether he wins gold or not, his family will love him, support him. So, how can he lose? That stuck with me. Why should I worry about anyone or anything else? I might as well just go out and win.”
Shaq shares more than shoe size
Olivier also found inspiration from another big man who knows a thing or two about living in the spotlight. “Shaq (former NBA champ, Shaquille O’Neal) was backstage at a concert I went to,” says Olivier. “And when I met him, he was like, ‘Hey, it’s Olivier!’ We did a little sketch for Instagram that went viral, but the best part was that he gave me a lot of advice on how to be more physical and be sneaky with it, less flagrant. Very subtle stuff that can give me an edge. He was cool.”
As for current NBA players, Olivier says he admires Giannis Antetokounmpo, a Nigerian-Greek power forward with a name almost as long as his body. Antetokounmpo plays for the Milwaukee Bucks avergaing 30 points and 12 rebounds per game. His combination of size, speed, and strength have earned him the nickname the Greek Freak, and he is widely regarded as one of the greatest of all time. “He’s the kindest person ever,” says Olivier. “He’s not very vocal, but he leads by example, protects his teammates.”
These are the attributes Olivier admires in a pro player. As for his role with the 2025/26 Florida Gators, Olivier says he wants to be that protector, the guardian. “I was a bit lost after changing teams, coach, teammates, so to have a role, it helps, and I love it.” M
Adepte de plein air, de la musique métal et de la sauce piquante, Jason demeure un collaborateur régulier du magazine Montréal enSanté après avoir passé sept ans en tant que rédacteur en chef.
A fan of the great outdoors, metal music, and hot sauce, Jason remains a regular contributor to Montréal enSanté Magazine after spending seven years at its helm as editor-in-chief.
Vaccination 101
UNE LISTE COMPLÈTE POUR LES ÉTUDIANTS DE NIVEAU POSTSECONDAIRE
Pour les jeunes qui s’apprêtent à entrer au cégep ou à l’université à l’automne, l’été peut être une période angoissante. Il y a tant de choses à prendre en considération avant d’entamer ce nouveau chapitre.
Lorsque l’on est plongé dans la réflexion sur une charge de cours importante, des listes de lecture et la logistique du campus, la dernière chose qui vient à l’esprit d’un jeune est la méningite, le papillomavirus humain (VPH) ou l’hépatite B. Nous vous invitons à poser vos manuels scolaires un instant et à penser à votre santé, à vous faire vacciner.
Recommandations en matière de vaccination
Si vous êtes étudiant au cégep ou à l’université, assurez-vous que votre vaccination de routine est à jour avant le début du trimestre d’automne. Vous protégerez non seulement votre santé, mais aussi celle des autres étudiants, professeurs et membres du personnel, parmi lesquels beaucoup peuvent être immunodéprimés.
• Certains ados et jeunes adultes peuvent avoir manqué des vaccins de routine prévus pendant leurs années de secondaire en raison de la pandémie.
• Les étudiants nouvellement arrivés au Canada peuvent ne pas avoir reçu tous leurs vaccins de routine.
• Certaines écoles encouragent les étudiants vivant dans des résidences universitaires (dortoirs) à se faire vacciner contre une multitude de virus, ou leur exigent de le faire.
• Les étudiants qui participent à des programmes à l’étranger peuvent avoir besoin de vaccins précis pour lutter contre toutes sortes de maladies, de la fièvre jaune à la typhoïde en passant par le choléra, etc.
• Certains programmes dans le cadre desquels les étudiants fréquentent des laboratoires scientifiques ou y travaillent, ou effectuent des stages dans des établissements de santé, exigent la vaccination contre de nombreux agents pathogènes.
• De nombreux stages, programmes de bénévolat ou événements sur le campus exigent la vaccination. g
A COMPREHENSIVE CHECKLIST FOR POST-SECONDARY STUDENTS
For young people heading off to Cegep or university in the fall, summer can be an anxious time. There’s so much to consider before starting that next chapter. When in the midst of mulling over a heavy courseload, reading lists, and campus logistics, the last thing on a young mind is meningitis, human papillomavirus (HPV) or hepatitis B. We say, put down the textbook for a moment and think staying healthy, think vaccinations.
Vaccination recommendations
If you’re a college- or university-bound student, make sure your routine vaccinations are up to date before the start of fall semester. You’ll not only be protecting yourself but also the health and wellbeing of other students, professors, and staff, many of whom may be immunocompromised.
• Some teens/young adults may have missed routine vaccinations scheduled during their high school years due to the pandemic
• Students who are new to Canada might not have all their routine vaccines
• Certain schools encourage or insist that students living in campus housing (dorms) be vaccinated against a variety of viruses
• Students who take part in semester-abroad programs may need specific travel vaccines to battle everything from yellow fever and typhoid to cholera and more
• Certain programs whereby students attend or work in science labs or have rotations in healthcare facilities, are required to be vaccinated against numerous pathogens
• Many internships, volunteer programs, or campus events require vaccination gg
Présenté par | Presented by
Pourquoi se faire vacciner?
Les vaccins stimulent les cellules de défense et aident à produire des anticorps. Les anticorps nous protègent contre la maladie. La vaccination est la meilleure protection contre plusieurs maladies. Demandez à votre professionnel de la santé les meilleurs vaccins pour vous et tous les membres de votre famille.
Why get vaccinated?
Vaccines stimulate defense cells and help produce antibodies. Antibodies shield us against disease. Vaccination provides the best protection against several illnesses. Ask your healthcare professional about the best vaccines for you and all the members of your family.
Cette pièce d’information vous est présentée par les partenaires et sociétés pharmaceutiques suivants This informational piece is brought to you by the following partners and pharmaceutical companies
modernatx.com
ca.gsk.com
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pfizer.ca
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sanofi.ca
astrazeneca.ca
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g L’Université McGill, par exemple, impose des exigences en matière de vaccination pour ses programmes de soins de santé. Selon son site Web, les étudiants inscrits à un programme de soins de santé peuvent être tenus de se faire vacciner avant d’être admis à un programme d’études ou affectés à un milieu clinique.
Et si vivre en résidence universitaire fait partie du plan, les étudiants sont encore plus exposés. Pensez au partage de boissons, aux baisers ou à d’autres contacts intimes qui augmentent lorsque des jeunes vivent dans une telle promiscuité pendant des mois.
Même sur les campus, des épidémies de maladies évitables par la vaccination surviennent à chaque session au Canada, qu’il s’agisse de la rougeole, des oreillons, de la coqueluche, de la varicelle, de la méningite, du VPH et, bien sûr, de la COVID-19. L’Université Concordia, par exemple, recommande à tous les étudiants de vérifier leur dossier vaccinal auprès d’un professionnel de la santé et de se faire vacciner si nécessaire avant le début de la session d’automne.
Services de santé pour les étudiants
La plupart des campus offrent aux étudiants des services de santé sur place dans le but de promouvoir la santé, de prévenir les maladies et de fournir des soins médicaux primaires aux étudiants à temps plein et à temps partiel. L’Université de Guelph, par exemple, encourage les étudiants à se faire vacciner contre :
• Rougeole, rubéole, oreillons (RRO)
• Diphtérie, coqueluche, tétanos (dcaT)
• Hépatite B
• COVID-19
• Papillomavirus humain (VPH)
• Méningite B
Selon Santé Canada, le risque de maladie invasive à méningocoque (MIM) augmente chez les personnes âgées de 15 à 24 ans; par conséquent, la vaccination est recommandée pour les personnes âgées de 12 à 24 ans, même si elles ont déjà été vaccinées pendant leur enfance.
Quant au VPH, environ 75 % des Canadiens sexuellement actifs le contracteront à un moment donné. Certaines souches provoquent des verrues génitales, d’autres sont plus dangereuses et peuvent entraîner un cancer. Le corps élimine souvent le VPH de lui-même, mais les infections persistantes peuvent présenter des risques graves. La vaccination est un moyen simple et efficace de prévenir les cancers liés au VPH chez les hommes et les femmes.
Les élèves et leurs parents ont certainement beaucoup de choses en tête à l’approche d’une nouvelle année scolaire et d’un nouveau campus. Les vaccinations apportent tranquillité d’esprit et santé physique, ce qui est synonyme de réussite pour l’année scolaire à venir. M
Protégez votre avenir. Faites-vous vacciner! Immunisation Canada encourage toute la population canadienne à se mettre à jour en recevant les vaccins dont elle a besoin. Visitez immunize.ca/fr
gg McGill University, for one, has vaccine requirements for its healthcare programs. According to their website, students registered in a healthcare program may need to complete a series of immunizations prior to being admitted to a program of study or placed in a clinical setting.
And if living in a dorm is part of the plan, students are at a higher risk. Think of the sharing of beverages, kissing or how other intimate contact increases when young people are living in such close proximity for months on end.
Even on campus, outbreaks of vaccine-preventable illnesses happen every term across Canada, whether measles, mumps, whooping cough, chicken pox, meningitis, HPV, and of course, COVID-19. Concordia University, for one, suggests that all students review their vaccine history with a healthcare provider and update any missing vaccines before the start of fall term.
Student health services
Most campuses offer students health services on site with the aim of providing comprehensive health promotion, disease prevention, and primary medical care to full-time and part-time undergraduate students. The University of Guelph, for instance, encourages students to get vaccinated against:
• Measles, mumps, rubella (MMR)
• Tetanus, diphtheria, pertussis (Tdap)
• Hepatitis B
• COVID-19
• Human papillomavirus (HPV)
• Meningitis B
According to Health Canada, the risk of Invasive Meningococcal Disease (IMD) increases among people aged 15 to 24 years of age; therefore, vaccination is recommended for individuals 12 to 24 years of age, even if they have previously been vaccinated as an infant or toddler.
As for HPV, about 75 per cent of sexually active Canadians will contract it at some point. Some strains cause genital warts; others are more dangerous and can lead to cancer. The body often clears HPV on its own, but persistent infections can pose serious risks. Vaccination is a simple and effective way to prevent HPV-related cancers in both men and women.
Students and their parents certainly have a lot on their minds going into a new school year and on a new campus. Vaccinations bring peace of mind and health of body, and that spells success for the upcoming school year. M
Protect your future. Get immunized! Immunize Canada encourages everyone in Canada to get up to date on the vaccines they need. Visit immunize.ca
Lave
Nettoyage intérieur Interior Cleaning
Nettoyage moteur Engine Wash
Restauration (composés, polissage, peinture)
Restoration (Compound, Polish, Paint Touch Up)
Réparation des
Au coin des quatre pattes Pet Corner
Par | By Camylle Leclair, TSA
LA PRÉVENTION DES TIQUES ET DES PUCES
L’été est finalement arrivé, mais qui dit température chaude dit retour des petites bestioles indésirables.
Tout d’abord, il y a les puces. Ces insectes sauteurs se nourrissent du sang de nos compagnons. Leurs piqûres provoquent occasionnellement des démangeaisons et, en cas de grosse infestation, peuvent engendrer de l’anémie. Ils peuvent même piquer les humains.
Les tiques, parasites très connus et pouvant être très nocifs pour la santé de nos chiens, peuvent transmettre des maladies graves comme la maladie de Lyme, la babésiose et l’anaplasmose.
Le ver du cœur, quant à lui, est transmis par piqûre de moustique. À travers la circulation sanguine, il ira se loger au niveau du cœur, s’y reproduira et pourrait mettre la vie de votre animal en danger.
Finalement, les vers intestinaux peuvent être contractés par l’ingestion d’une proie, de selles contaminées ainsi que par les piqûres de puces.
Avec nos hivers plus chauds, il est fortement recommandé d’administrer les traitements préventifs chez nos chiens tout au long de l’année. Il est aussi important d’effectuer un dépistage annuellement pour les maladies transmises par les tiques, mais surtout pour les vers du cœur.
Pour nos félins, il est plutôt suggéré de les traiter lorsqu’ils vont à l’extérieur, même si c’est uniquement sur le balcon.
Bref, il est primordial de protéger mensuellement nos amis poilus avec des produits complets prescrits par votre vétérinaire, assurant également la santé des humains qui les côtoient. M
FLEA AND TICK PREVENTION
Summer has finally arrived, but warm weather also means the return of unwanted little critters.
First off, there are fleas. These jumping insects feed on the blood of your pet. Their bites occasionally cause itching and, in cases of severe infestation, can cause anemia. They can even bite humans.
Ticks are well-known parasites that can be very harmful to your dog’s health since they can transmit serious diseases such as Lyme, babesiosis, and anaplasmosis.
Heartworm, on the other hand, is transmitted by mosquito bites. Transported via the bloodstream, it will lodge in the heart, reproduce there, and could endanger your pet’s life.
Finally, intestinal worms can be contracted through the ingestion of prey, contaminated feces, or flea bites. With our warmer winters, it’s strongly recommended to administer preventative treatments to your dog throughout the year. It’s also important to perform annual screenings for tick-borne diseases, but especially for heartworm.
As for cats, it’s recommended to treat them if they go outside, even if it’s just on the balcony.
In short, it’s essential to protect your furry friends monthly with comprehensive products prescribed by your veterinarian. This also ensures the health of the humans who live with them. M
Camylle est technicienne en santé animale diplômée en 2019. Elle affectionne particulièrement la chirurgie, la dentisterie et les soins d’urgence. En dehors de son travail chez Royal Vet (royalvet.com/fr), Camylle adore passer du temps avec son chien ainsi que ses quatre chats. Camylle is an animal health technician who graduated in 2019. She is particularly fond of surgery, dentistry, and emergency care. Outside of her work at Royal Vet (royalvet.com), Camylle loves spending time with her dog and her four cats.
Présenté par | Presented by
Gérer la constipation Managing Constipation
Présenté par | Presented by
La constipation est inconfortable, mais souvent gérable avec les bons outils. Voici quelques moyens clés pour aider à relancer le mouvement :
Mangez plus de fibres. Les fibres ajoutent du volume aux selles et aident à les faire passer dans le système digestif. En particulier, de nombreux aliments végétaux entiers comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les haricots, les lentilles et les noix contiennent des fibres et peuvent aider à faciliter le passage des selles dures. Ajouter plus de fibres à votre alimentation d’un coup peut causer des ballonnements et des gaz, alors essayez d’inclure de petites quantités à la fois pour réduire le risque de ces symptômes. Les nutritionnistes diplômés sont qualifiés pour fournir des recommandations diététiques personnalisées et peuvent vous aider à trouver le bon équilibre en fibres pour vos besoins.
Restez bien hydraté. Boire de 8 à 10 tasses d’eau par jour aide les fibres à faire leur travail et empêche vos selles de devenir trop dures.
Bougez. Une activité physique de faible intensité comme la marche ou les étirements stimule les mouvements intestinaux en activant vos muscles abdominaux et la motilité intestinale.
Considérez les laxatifs — avec prudence. Si les changements alimentaires et de mode de vie ne suffisent pas, les laxatifs en vente libre peuvent aider. Les laxatifs stimulants activent l’intestin; les osmotiques hydratent le côlon; les types formant du volume ajoutent de l’eau aux selles, les rendant molles et volumineuses, tandis que et les émollients attirent l’eau dans les selles pour faciliter leur passage. Lisez toujours et suivez l’étiquette. Ces produits peuvent ne pas convenir à tout le monde.
Sachez quand demander de l’aide. Parlez à votre professionnel de la santé si votre constipation dure plus de sept jours même avec l’utilisation de laxatifs, si vous avez des douleurs abdominales sévères ou si vous remarquez du sang dans vos selles.
Avec la bonne approche, la constipation peut souvent être gérée efficacement, vous aidant à vous sentir mieux et à reprendre votre routine. M
Pour en savoir plus, visitez cdhf.ca/fr
Constipation is uncomfortable but quite manageable with a little know-how. We’ve outlined a few key ways to help get things moving:
Eat more fibre. Fibre adds bulk to stool and helps it move through the digestive system. In particular, many whole-plant foods like fruits, vegetables, whole grains, beans, lentils, and nuts contain fibre and may help ease the passage of hard stools. Adding more fibre to the diet at once may cause bloating and gas, so try including small amounts at a time to reduce the risk of these symptoms. Registered dietitians are qualified to provide personalized dietary recommendations and can help you find the right balance of fibre for your needs.
Stay well hydrated. Drinking eight to 10 cups of water daily helps fibre do its job and keeps your stool from becoming too hard.
Get moving. Low-intensity physical activity like walking or stretching stimulates bowel movements by activating your abdominal muscles and gut motility.
Consider laxatives — carefully. If diet and lifestyle changes aren’t enough, over-the-counter laxatives may help. Stimulant laxatives activate the gut; osmotics hydrate the colon; bulk-forming types add water to stool, making it soft and bulky; and stool softeners draw water into the stool to ease passage. Always read and follow the label. These may not be right for everyone.
Know when to seek help. Talk to your healthcare provider if your constipation lasts longer than seven days (even with the use of laxatives), you experience severe stomach pain, or notice blood in your stool.
With the right approach, constipation can often be managed effectively, helping you feel better and get back to your routine. M
Learn more at cdhf.ca
Canadian Digestive Health Foundation
La santé financière Financial Health
Présenté par Lewis Rosen de | Presented by Lewis Rosen of
GARDER LES YEUX RIVÉS SUR L’OBJECTIF
Il n’y a rien de passionnant dans l’investissement, si ce n’est le fait de se lancer et de savoir que cette « première étape » est essentielle pour réaliser ses rêves.
Comme la plupart des gens lorsqu’ils commencent à investir, ils se concentrent principalement sur le rendement de leurs placements et s’attendent à ce que ce ne soit qu’une question de temps avant de pou voir profiter des fruits de leur travail.
Petite nouvelle : si vous cherchez à devenir riche rapidement, vous n’êtes certainement pas au bon endroit. En fait, lorsque vous commen cez, votre réussite en tant qu’investisseur dépend beaucoup plus de vous que du marché boursier.
Oui, vous avez bien lu.
Pourquoi en est-il ainsi?
Imaginez que vous investissiez 500 dollars par mois pendant un an et que l’indice S&P 500 termine l’année en hausse de 8 %.
Cela équivaudrait à un bénéfice de 480 $. Vous avez investi 6 000 $ et le marché n’a rapporté que 480 $. Cela ne semble plus très intéres sant, n’est-ce pas?
Eh bien, devinez quoi? Il y a pire.
Vous allez devoir continuer à investir et à rester investi, en particulier pendant les années où le marché boursier semble moins performant.
Alors, quelle est la bonne nouvelle?
Si vous continuez à travailler, vous aurez d’autant plus d’argent qui travaillera pour vous, et c’est là que la magie commence à opérer.
Comment cela?
Eh bien, lorsque ces 6 000 dollars de cotisations annuelles attein dront 500 000 dollars, ces mêmes 8 % passeront de 480 dollars à 40 000 dollars!
Comme pour toute récolte, le travail des premières années doit être effectué par l’agriculteur. Ce n’est qu’avec le temps qu’il récoltera ce qu’il a semé.
Ainsi, lorsqu’il s’agit de votre argent et de votre réussite en tant qu’investisseur, n’oubliez jamais qu’en travaillant dur aujourd’hui, votre argent finira par travailler beaucoup plus dur pour vous que vous n’aurez à le faire. M Cet article est à titre informatif et ne constitue pas une offre de vente ou une sollicitation d’achat, ni ne constitue un conseil d'investissement, financier ou autre. Rosen Group Private Wealth Management Ltd. estime que les informations sont fiables, mais ne garantit pas leur exactitude ou leur exhaustivité et n’assume aucune responsabilité pour toute erreur ou omission.
Santé oculaire des jeunes Vision Care for Youth
Par | By Tod Hoffman
ÊTRE PROACTIF EST ESSENTIEL
Tant dans sa pratique clinique que dans ses recherches, le Dr Robert Koenekoop, chef du service d’ophtalmologie pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants, s’intéresse aux yeux les plus fragiles, ceux qui sont encore en développement, lorsque les problèmes naissants ont les meilleures chances d’être détectés et traités.
À l’instar de nombreux aspects de la santé, la génétique peut jouer un rôle dans la détection précoce de troubles potentiels de la vision. Lorsque des affections comme le glaucome, la myopie, les dégénérescences rétiniennes, l’amblyopie ou la cataracte sont présentes dans la famille, il est important que l’enfant passe un examen ophtalmologique dès son plus jeune âge.
« Les antécédents familiaux sont souvent incomplets et ne révèlent donc pas toujours l’importance des facteurs génétiques. Certains gènes sont récessifs, ce qui signifie que les parents sont porteurs de mutations, mais ne présentent eux-mêmes aucun symptôme », explique le Dr Koenekoop. « Il est important de noter les signes indiquant une anomalie de la vision dès qu’ils apparaissent. Des progrès sont réalisés dans le domaine des traitements et de l’identification des marqueurs génétiques des maladies oculaires. Il est donc important de consulter un médecin dès que possible. »
On pourrait penser que les problèmes de vision sont objectifs et qu’un enfant peut signaler à ses parents tout changement. Cependant, si un seul œil présente une anomalie de croissance, cela peut ne pas être immédiatement perceptible. Dans ce cas, lorsque les yeux ne sont pas correctement alignés, la vision binoculaire ne se développe pas correctement. Grâce à une intervention et un traitement précoces, cette situation peut être corrigée. De même, en ce qui concerne les cataractes génétiques, si elles ne sont pas détectées à temps, elles peuvent entraver le développement de l’œil et doivent donc être retirées rapidement. L’héméralopie est un autre symptôme précoce important dont les parents doivent être conscients et pour lequel ils doivent consulter un médecin dès qu’ils le remarquent. g
BEING PROACTIVE IS KEY
In both his clinical practice and his research, Dr. Robert Koenekoop, Chief of Pediatric Ophthalmology at the Montreal Children’s Hospital, is concerned with the most delicate eyes. Those eyes are still in the process of development, when nascent problems have the best chance of being identified and treated.
As in so many aspects of health, genetics can be a factor in the early recognition of potential vision issues. When conditions like glaucoma, myopia (near-sightedness), retinal degenerations, amblyopia, or cataracts run in the family, it’s important for a child to have an early eye exam.
“Family histories are often incomplete and, therefore, don’t always reveal the extent of genetic factors. Some genes are recessive, where parents are carriers of mutations, but don’t exhibit symptoms themselves,” says Dr. Koenekoop. “It’s important to take note of clues that indicate vision abnormality as early as they are observed. Progress is being made in therapies and in identifying genetic markers of eye disease, therefore it’s important to seek diagnosis as soon as possible.”
You might think that vision problems present objectively and that a child can let their parents know when they experience a change. However, if only one eye is growing abnormally, it might not be immediately apparent. In these cases, when the eyes are not correctly aligned, binocular vision will not develop properly. With early intervention and treatment, this situation can be correctible. Similarly, with regard to genetic cataracts, if not caught soon enough they could hamper development of the eye and, thus, need to be removed promptly. Night blindness is another important early symptom of which parents should be aware and seek medical help when it comes to their attention. gg
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Le Dr Robert Koenekoop est directeur du laboratoire de génétique oculaire McGill à l’Institut de recherche du CUSM. En collaboration avec des chercheurs aux Pays-Bas et aux États-Unis, il a mené des travaux novateurs visant à identifier les gènes responsables de la mort des cellules photoréceptrices (dégénérescence rétinienne) chez les enfants et a transposé ces recherches dans des essais cliniques de thérapies médicamenteuses et géniques à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Son équipe participe aux premiers essais cliniques sur l’homme de traitements (dont la thérapie génique) qui s’avèrent prometteurs pour réactiver les photorécepteurs dormants et efficaces pour inverser certains des effets de la progression de cette catégorie de maladies pouvant entraîner la cécité.
Dr. Robert Koenekoop is Director of the McGill Ocular Genetics Laboratory at the Research Institute of the MUHC. Along with collaborators in the Netherlands and United States, he has done groundbreaking work on identifying the genes responsible for photoreceptor cell death (retinal degeneration) in children and translating this research into clinical trials of drug and gene therapies at the MCH. His team is participating in the first human trials of treatments (including gene therapy) that have shown promise in reviving dormant photoreceptors and have been shown to be effective in reversing some of the effects of the progression of this class of diseases, which can lead to blindness.
g Il est recommandé de consulter un optométriste dès le plus jeune âge, car la formation de l’œil n’est achevée qu’à l’âge de 15 ou 16 ans. « Nous sommes en mesure d’examiner tous les yeux, quel que soit l’âge, mais nous recommandons à tous les enfants de passer un premier examen à l’âge de trois ans, lorsqu’ils sont capables de lire un tableau et de communiquer ce qu’ils voient », explique le Dr Koenekoop. « Si tout est normal, il n’est pas nécessaire de faire un suivi régulier chez un ophtalmologiste, sauf si les antécédents familiaux l’exigent. »
Souche
Les recherches actuelles indiquent que la lumière bleue émise par les écrans n’est pas nocive pour les yeux (les lecteurs les plus âgés se souviendront peut-être d’une idée fausse similaire selon laquelle il était dangereux de s’asseoir trop près de la télévision). Cependant, l’utilisation d’appareils numériques est considérée comme un « travail de près », qui fatigue les yeux, car cela nécessite une concentration visuelle intense.
Pendant la pandémie de COVID-19, une épidémie de myopie a été observée chez les enfants du monde entier. Chez les enfants présentant une prédisposition génétique à la myopie, les médecins ont constaté une progression plus rapide qu’auparavant, ce qui s’explique en partie par le fait qu’ils ont effectué davantage de tâches nécessitant une vision de près, leur journée scolaire se déroulant entièrement à l’intérieur, devant des écrans.
Le Dr Koenekoop propose des conseils faciles à suivre pour réduire la myopie. Selon la règle 20-20-20, les enfants doivent sortir à la lumière naturelle toutes les vingt minutes et regarder à au moins vingt pieds (environ six mètres) devant eux pendant au moins vingt secondes. Cela permet de détendre les yeux et de réduire la fatigue visuelle. Il est bénéfique d’augmenter l’exposition à la lumière du soleil et le temps passé à regarder l’horizon, tout en réduisant le temps passé devant les écrans. Il existe également des traitements prometteurs pour la myopie progressive. Le premier est un traitement à base de gouttes d’atropine diluée, le second est une paire de lunettes spéciales (« verres à défocalisation ») qui atténuent la croissance de la rétine, l’empêchant ainsi de s’étirer et d’aggraver la myopie. g
gg It’s a good idea to see an optometrist from an early age given that the eye isn’t fully formed until around 15 or 16. “We’re able to examine any eye at any age, but we advise that every child have an initial exam at three years of age, which is when they are old enough to read a wall chart and communicate what they see,” says Dr. Koenekoop. “If everything is normal, there’s no need for regular follow-up by ophthalmology unless the family history dictates so.”
Strain
Current research indicates that so-called blue light radiation emanating from screens is not, in fact, harmful to the eyes (readers who are old enough might remember a similar fallacy that sitting too close to the television was dangerous). However, viewing digital devices constitutes “near work,” which does cause eye strain because it requires close focus.
During the COVID-19 pandemic, an epidemic of myopia was observed in children worldwide. Among children with a genetic predisposition for myopia, doctors noted a more rapid progression than before, which is at least partly attributable to their engaging in more near work due to the fact that their entire school day was spent looking at screens indoors.
Dr. Koenekoop offers easy-to-follow guidance to reduce myopia. Known as the 20-20-20 rule, children should go outside in natural light every twenty minutes and look at least twenty feet to the horizon for a minimum of twenty seconds. This relaxes the eyes and reduces strain. Increasing sunlight and horizon viewing along with decreasing screen time is beneficial.
There are also promising treatments for progressive myopia. One is a diluted atropine drop and another is a special prescription eyeglass (“myopia defocus”), that attenuates the growth of the retina, which prevents it from stretching and worsening the myopia. gg
g Trauma
Les blessures aux yeux sont fréquentes chez les jeunes qui pratiquent des sports. Un traumatisme violent, comme celui causé par une rondelle de hockey qui frappe l’œil, peut avoir des conséquences dramatiques. L’introduction des visières intégrales dans le hockey sur glace junior s’est avérée extrêmement efficace pour réduire ce type d’accidents. Le Dr Koenekoop souligne que même un lancer de balle de tennis à l’œil lors d’une partie de hockey de rue peut causer des lésions graves. Les effets d’un coup violent à l’œil peuvent être dévastateurs et nécessiter une intervention d’urgence.
Les blessures pénétrantes où l’œil est réellement ouvert sont les plus graves. Les enfants qui portent des lunettes risquent d’aggraver une blessure à l’œil avec des coupures causées par des éclats de verre. Ce type de traumatisme nécessite généralement une intervention chirurgicale. Les lentilles de contact sont préférables aux lunettes pour la pratique d’un sport.
Hygiène
Les lentilles de contact nécessitent des soins appropriés. Le Dr Koenekoop déconseille généralement le port de lentilles de contact aux enfants de moins de 10 ans. Ce n’est pas pour une raison médicale particulière, mais parce qu’elles doivent être portées de manière responsable. Les lentilles doivent être insérées avec précaution afin de ne pas rayer l’œil, ce qui peut provoquer une abrasion cornéenne douloureuse, mais généralement bénigne. Il est très important de ne pas s’endormir sans retirer ses lentilles, car cela peut entraîner une infection de la cornée. Les lentilles doivent également être nettoyées quotidiennement ou jetées à la fréquence recommandée dans le cas des lentilles jetables. M
Une lésion blanche, douloureuse et cotonneuse indique un ulcère cornéen. A white, fluffy, painful lesion indicates a corneal ulcer.
gg Trauma
Injuries to the eyes are common among youth who play sports. Blunt trauma, for instance that which is caused when a hockey puck strikes the eye, can prove devastating. The advent of full face shields in youth ice hockey has been extremely effective at reducing such incidents. However, Dr. Koenekoop points out that even a slap shot tennis ball to the eye during a casual street hockey match can cause serious damage. The effects of any full-force blow to the eye can be devastating and requires emergency intervention.
Penetrating injuries where the eye is actually opened are the most serious type. Children who wear glasses are at risk in the event that a wound to the eye is compounded by cuts from broken glass. This type of trauma would likely require surgery. Contact lenses are preferable over glasses for sports.
Hygiene
Contact lenses demand proper care. Dr. Koenekoop generally doesn’t recommend that contacts be worn by children under the age of 10. Not for any particular medical reason, but because they must be worn responsibly. Contacts have to be inserted carefully so as not to scratch the eye, which can cause a painful, though usually benign, corneal abrasion. It’s very important not to fall asleep without removing contacts because that can lead to corneal infection. Contacts must also be cleaned daily or discarded at the proper interval in the case of disposable lenses. M
Tod Hoffman est un professionnel de la communication chevronné et un écrivain acclamé. Tod est titulaire d’un baccalauréat et d'une maîtrise en sciences politiques de l’Université McGill. Tod Hoffman is a seasoned communications professional and a critically-acclaimed writer. Tod holds Bachelor and Master of Arts degrees in political science from McGill University.
Une couche de sang dans l’œil. A layer of blood in the eye.
Une pupille en pointe indique une pénétration. A peaked pupil indicates a penetration.
PHOTO: DR. ROBERT KOENEKOOP
PHOTO: DR. ROBERT KOENEKOOP
PHOTO: DR. ROBERT KOENEKOOP
Rapport sur la santé naturelle The Natural Health Report
Par | By Emma Lecky, ND.A.
LES ALLIÉS NATURELS DE L’ÉTÉ
Pour profiter pleinement d’une escapade en forêt, d’un après-midi au bord du lac ou d’une soirée autour du feu, mieux vaut prévoir quelques indispensables. Voici un guide pratique pour composer votre trousse estivale, avec un focus sur des solutions naturelles, sûres, efficaces… et respectueuses de l’environnement.
La protection solaire
Le soleil favorise la production de vitamine D, régule notre horloge interne et soutient le moral. Ce sont surtout les UVB qui stimulent cette synthèse, bénéfique pour l’immunité, les os, l’équilibre hormonal et cardiovasculaire. Profitez de 10 à 15 minutes d’exposition en dehors des heures de pointe (11 h-15 h).
La crème solaire a une place primordiale dans une routine de soins quotidienne. Toutefois, il vaut mieux comprendre ce qui se cache derrière les étiquettes afin d’éviter d’exposer involontairement les enfants (et nousmêmes!) à des substances dont l’innocuité n’est pas confirmée. La peau, bien plus qu’une simple barrière, est un organe vivant doté d’une forte capacité d’absorption. Cela signifie que certains ingrédients appliqués en surface peuvent se retrouver dans la circulation sanguine.
Privilégiez un écran solaire minéral adapté (à base d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane non nano). Ces filtres minéraux forment un véritable bouclier à la surface de la peau, réfléchissant et dispersant les rayons UVA et UVB sans pénétrer l’épiderme. De plus, gardez à l’esprit que les formats aérosols, bien que pratiques, dispersent des microparticules facilement inhalables, pouvant irriter les voies respiratoires, en particulier chez les enfants. Il est donc plus prudent de privilégier des formules à appliquer manuellement.
Finalement, sachez aussi qu’un FPS de 30 bloque 97 % des UVB et est suffisant pour la plupart des activités en plein air. L’utilisation du FPS 50 ou 60 apporte peu ou pas de protection supplémentaire si on ne renouvelle pas régulièrement l’application. L’essentiel est de remettre de la crème solaire toutes les deux heures, ainsi qu’après la baignade, une séance de sport ou toute transpiration abondante. Complétez votre protection avec des vêtements légers, un chapeau à larges bords et des pauses à l’ombre pour allier confort et sécurité. g
SUMMER’S NATURAL ALLIES
To fully enjoy a forest getaway, an afternoon by the lake, or an evening around the fire, it’s best to pack a few essentials. Here’s a practical guide to building your summer kit, with a focus on natural, safe, effective, and ecofriendly solutions.
Sun protection
The sun promotes vitamin D production, regulates our internal clock, and boosts our mood. It’s mainly UVB rays that stimulate this synthesis, which benefits immunity, bones, and hormonal and cardiovascular balance. Enjoy 10 to 15 minutes of sun exposure outside of peak hours (11 am to 3 pm).
Sunscreen is an essential part of a daily skincare routine. However, it’s wise to understand what’s behind the labels to avoid inadvertently exposing children (and ourselves!) to substances whose safety is not guaranteed. The skin, much more than a simple barrier, is a living organ with high absorption capacity. This means some surface-applied ingredients can enter the bloodstream.
Choose a suitable mineral sunscreen (non-nano zinc oxide or titanium dioxide). These mineral filters create a true shield on the skin's surface, reflecting and scattering UVA and UVB rays without penetrating the epidermis. Also, keep in mind that aerosol formats, though convenient, release micro-particles that are easily inhaled and can irritate the respiratory tract, especially in children. It’s safer to opt for lotions that are applied by hand.
Finally, know that SPF 30 blocks 97 per cent of UVB rays and is sufficient for most outdoor activities. Using SPF 50 or 60 adds little or no extra protection unless reapplied regularly. What matters most is reapplying sunscreen every two hours, as well as after swimming, sports, or heavy sweating. Complete your sun protection with lightweight clothing, a wide-brimmed hat, and breaks in the shade for both comfort and safety. gg
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Le chasse-moustique
L’été rime souvent avec insectes, et les piqûres peuvent rapidement gâcher une belle soirée. Heureusement, la nature a aussi prévu des alliés efficaces. L’huile d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) est l’un des rares répulsifs naturels ayant démontré une efficacité comparable au DEET. Son composé actif, le PMD, est reconnu pour repousser efficacement les moustiques.
D’autres plantes utiles comme la citronnelle, le géranium rosat, la lavande vraie et la menthe poivrée peuvent être utilisées en synergie, car elles créent une barrière olfactive désagréable pour les insectes. Les vaporisateurs composés d’hydrolats et d’huiles essentielles diluées sont pratiques, doux et parfaits pour toute la famille. Pour une utilisation plus sûre, vaporisez d’abord les vêtements et les mains, avant d’appliquer sur la peau.
gg Insect repellent
Summer brings bugs, and bug bites can quickly ruin a lovely evening. Fortunately, nature also provides effective allies. Lemon eucalyptus oil (Eucalyptus citriodora) is one of the few natural repellents proven to be as effective as DEET. Its active compound, PMD, is known to repel mosquitoes effectively.
Other helpful plants like citronella, rose geranium, true lavender, and peppermint can be used together to form an olfactory barrier unpleasant to insects. Sprays made from hydrosols and diluted essential oils are practical, gentle, and perfect for the whole family. For safer use, spray onto clothing and hands before applying to skin.
Les soins après-soleil et après-piqûres
Et malgré toutes les précautions, il peut arriver que notre peau réagisse après une exposition prolongée au soleil ou une piqûre d’insecte. Heureusement, la nature offre aussi des solutions douces pour apaiser l’enflure, les rougeurs ou les démangeaisons. Le gel d’aloe vera, appliqué pur, procure un effet rafraîchissant immédiat en cas de coup de soleil. L’hydrolat de lavande vraie et les crèmes à base de calendule calment et soutiennent la cicatrisation des zones irritées. Pour les piqûres, on peut tamponner une goutte d’huile essentielle de lavande aspic (diluée) ou un gel à base de plantain pour calmer les démangeaisons et réduire l’inflammation.
L’écoresponsabilité
En nature, chaque geste compte. Une partie des produits que nous appliquons ⎯ crèmes, huiles, savons ⎯ se retrouve tôt ou tard dans l’environnement. Nombre d’entre eux contiennent des substances qui s’accumulent dans les sols, se dispersent dans les eaux ou perturbent la vie microscopique pourtant essentielle à l’équilibre des écosystèmes. Privilégiez toujours des produits :
• Naturels ou à base d’ingrédients végétaux
• Sans microplastiques, silicones ou filtres chimiques
• Biodégradables et sans danger pour la faune et la flore
En choisissant des soins sains pour vous et pour la planète, vous contribuez à préserver votre santé, ainsi que la beauté et l’équilibre des milieux naturels. M
After-sun and bite care
Despite all precautions, skin can still react to prolonged sun exposure or insect bites. Fortunately, nature also offers gentle solutions to soothe swelling, redness, or itching. Pure aloe vera gel provides instant cooling relief for sunburns. True lavender hydrosol and calendula-based creams calm irritation and support healing. For bites, dab diluted spike lavender essential oil or use plantain-based gel to ease itching and reduce inflammation.
Eco-responsibility
In nature, every action matters. A portion of the products we apply — creams, oils, soaps — ends up in the environment. Many contain substances that accumulate in soil, spread into water systems, or disrupt vital microscopic life in ecosystems. Look for products that are:
• Natural or plant-based
• Free of microplastics, silicones, or chemical filters
• Biodegradable and safe for flora and fauna
By choosing products that are good for you and the planet, you help protect your health as well as that of nature. M
Emma Lecky est membre de l’Association des naturopathes agréés du Québec. Elle pratique de son bureau privé à Rosemère et offre également des consultations en ligne. Pour plus d’information, visitez naturotheque.ca
Emma Lecky is a member of the Association des Naturopathes Agréés du Québec. She practices from her private office in Rosemère and also offers online consultations. For more information, visit naturotheque.ca
Un sourire intelligent Smarter Smiles
Par | By Julia Scala
COMMENT LES OUTILS NUMÉRIQUES TRANSFORMENT L’ORTHODONTIE
L’orthodontie a toujours été à la croisée de l’art et de la science, mais au cours de la dernière décennie, les technologies de pointe ont propulsé cette spécialité dans une nouvelle ère. Des diagnostics numériques qui remplacent les moulages en pâte désagréables aux prévisions de traitement basées sur l’IA, les patients et les praticiens en tirent tous des avantages : des délais plus courts, une plus grande précision et une transition plus confortable vers un sourire parfait. La Dre Janick Decoste, présidente élue de l’Association des orthodontistes du Québec et ancienne étudiante de l’Université McGill, dévoile les outils qui transforment l’orthodontie aujourd’hui et donne un aperçu des innovations qui se profilent à l’horizon.
Diagnostics numériques
Fini le temps des empreintes en pâte désagréables et nauséabondes : les scanners intra-oraux portables modernes génèrent des modèles 3D ultras précis en moins de 10 minutes, tout en servant d’outils visuels intuitifs qui permettent aux cliniciens et aux patients d’avoir une vue d’ensemble du plan de traitement. Par exemple, ils produisent un modèle 3D précis et entièrement rotatif des dents et de la mâchoire. Au-delà de la visualisation, ces numérisations permettent de mesurer la largeur des arcades, l’angulation des dents et les distances entre les dents, des données qui nécessitaient auparavant un travail manuel fastidieux à l’aide d’un compas. « Les fichiers numériques nous permettent de simuler les résultats afin que les patients puissent voir les problèmes et comprendre nos solutions », explique la Dre Decoste.
Plans de traitement basés sur l’IA
L’intelligence artificielle est passée du statut de mot à la mode à celui d’alliée clinique à part entière, en particulier dans le domaine des traitements par aligneurs transparents. Une fois que la numérisation 3D d’un patient est téléchargée dans le cloud, les moteurs exploitent des millions de cas antérieurs pour « offrir une simulation du résultat final », dit la Dre Decoste. Cette prévision numérique permet aux cliniciens de g
HOW DIGITAL TOOLS ARE TRANSFORMING ORTHODONTICS
Orthodontics has always sat at the intersection of art and science — but in the past decade, cutting-edge technologies have catapulted the specialty into a new era. From digital diagnostics that replace messy putty molds to AI-driven treatment forecasts, patients and practitioners alike are reaping benefits: faster turnaround, greater precision, and a more comfortable journey to the perfect smile. Dr. Janick Decoste, President-elect of the Quebec Association of Orthodontists and McGill University alumna, reveals the tools transforming orthodontics today — and previews the innovations just over the horizon.
Digital diagnostics
Gone are the days of messy, gag-inducing putty impressions — modern handheld intraoral scanners generate ultra-precise 3D models in under 10 minutes, doubling as intuitive visual tools that bring clinicians and patients into full view of the treatment plan. For example, it produces an accurate, fully rotatable 3D model of the teeth and jaw. Beyond visualization, these scans enable measurements of arch widths, tooth angulations, and inter-tooth distances — data that once required laborious manual caliper work. “Digital files let us simulate outcomes so patients can see issues and understand our solutions,” says Dr. Decoste.
AI-driven treatment plans
Artificial intelligence has transitioned from buzzword to genuine clinical ally — especially in clear-aligner therapy. Once a patient’s 3D scan is uploaded to the cloud, the engines mine millions of past cases to “offer a simulation of what the end result will be,” says Dr. Decoste. This digital forecast lets clinicians preview how malocclusions gg
g visualiser à l’avance comment les malocclusions pourraient se résoudre sous l’effet de différentes séquences de forces et donne aux patients un aperçu alléchant de leur sourire après le traitement. Cependant, l’IA ne remplace pas l’expertise. « Le logiciel aligne les dents comme des blocs Lego, dit la Dre Decoste, mais il ne tient pas compte de la densité osseuse, de la santé gingivale, des dents manquantes ou des mouvements propres à chaque bouche. » En d’autres termes, l’IA fournit une feuille de route idéalisée, mais seul un orthodontiste peut naviguer entre les nuances biologiques qui garantissent des résultats sécuritaires et réalistes.
Télé-orthodontie et surveillance à distance
Les plateformes de surveillance sur téléphone intelligent invitent les patients à télécharger régulièrement des photos de l’évolution de leur traitement. En arrière-plan, des algorithmes d’IA comparent ces images à la position prévue des dents et avertissent l’orthodontiste lorsque les dents ne bougent pas comme prévu, ce qui permet d’intervenir rapidement au cabinet. La surveillance à distance est conçue pour compléter les rendezvous traditionnels. « Elle ne doit pas remplacer les rendez-vous chez l’orthodontiste », dit la Dre Decoste. Les visites au cabinet restent essentielles pour l’évaluation et les ajustements.
Les frontières du futur
Pour l’avenir, la Dre Decoste envisage une ère d’hyperpersonnalisation grâce à l’automatisation. « Notre objectif est d’offrir le meilleur traitement possible à chaque patient, de la manière la plus efficace qui soit », dit-elle. Elle cite l’exemple d’une entreprise qui utilise des modèles 3D pour analyser les mouvements individuels des dents, puis imprime en 3D des bagues sur mesure (petites attaches métalliques ou céramiques collées sur chaque dent qui guident et maintiennent le fil métallique) plutôt que d’utiliser du matériel standardisé et universel. « Le traitement sera véritablement adapté à chaque sourire, dit-elle, La technologie est puissante, mais la rigueur scientifique et l’expertise pratique de l’orthodontiste restent indispensables. »
Chaque avancée technologique, de la numérisation intra-orale à la planification assistée par l’IA en passant par la surveillance à distance, vise en fin de compte à rendre les traitements plus confortables et plus fiables. « Notre priorité reste le confort du patient », dit la Dre Decoste. Mais aucune quantité de données ni aucune automatisation ne peuvent remplacer les compétences et la compassion d’un orthodontiste. L’avenir de l’orthodontie ne sera pas seulement défini par les outils que nous utilisons, mais aussi par la manière dont nous les combinons avec l’expertise humaine. M
gg might resolve under different force sequences and gives patients a tantalizing glimpse of their post-treatment smile. Yet, AI isn’t a substitute for expertise. “The software aligns teeth like Lego blocks,” Dr. Decoste says, “but it doesn’t account for bone density, gum health, missing teeth, or each mouth’s unique envelope of movement.” In other words, AI delivers an idealized roadmap — but only an orthodontist can navigate the biological nuances that ensure safe, realistic outcomes.
Teleorthodontics and remote monitoring
App-based monitoring platforms prompt patients to upload progress photos on a regular schedule. Behind the scenes, AI algorithms compare those images to the planned tooth positions and notify the orthodontist whenever teeth aren’t moving as expected, triggering timely in-office troubleshooting. Remote monitoring is designed to complement traditional appointments. “It shouldn’t replace the appointment you have with the orthodontist,” Dr. Decoste says. Office visits remain vital for assessment and adjustments.
Future frontiers
Looking ahead, Dr. Decoste envisions an era of hyper-personalization through automation. “Our goal is to deliver the best treatment to each patient as efficiently as possible,” she says. She points to a company that uses 3D models to analyze individual tooth movements and then 3D-prints custom brackets — the small metal or ceramic attachments bonded to each tooth that guide and hold the archwire — rather than relying on standard, one-size-fits-all hardware. “Treatment will become truly tailored to each smile,” she says. “Technology is powerful, but scientific rigor and the orthodontist’s hands-on expertise remain indispensable.”
Every technological advance — from intraoral scanning and AI-driven planning to remote monitoring — is ultimately about making treatment more comfortable and reliable. “Our priority remains patient comfort,” says Dr. Decoste. But no amount of data or automation can substitute for an orthodontist’s skill and compassion. The future of orthodontics will be defined not just by the tools we use, but by how we combine them with human expertise. M
Julia Scala est étudiante en soins infirmiers cliniques, rédactrice indépendante et animatrice de « STEMM Chat with Julia » (stemmchatwithjulia.com). Avec une spécialisation en leadership et en gestion à Harvard, elle combine une expertise pédagogique et des compétences en communication pour simplifier les sujets complexes de santé et de sciences pour tous.
Julia Scala is a clinical nursing student, freelance writer, and the host of “STEMM Chat with Julia” (stemmchatwithjulia.com). With a Harvard specialization in leadership and management, she combines academic expertise and communication skills to simplify complex health and science topics for all.
Les ITS en hausse STIs on the Rise
Par | By Dishani Sinnathamby, RN
UNE PRÉOCCUPATION CROISSANTE EN MATIÈRE DE SANTÉ PUBLIQUE
Les infections transmissibles sexuellement (ITS) sont en hausse à Montréal, reflétant une tendance inquiétante qui correspond à celle observée à l’échelle nationale au Canada. Les autorités sanitaires et les chercheurs s’alarment de plus en plus de cette augmentation des ITS, en particulier chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans.
Statistiques alarmantes
Selon un rapport récemment publié par l’Institut national de santé publique du Québec, les infections à gonorrhée, syphilis et chlamydia sont en hausse, et le nombre de nouveaux cas d’hépatite B et C et d’infection par le VIH augmente également. Le rapport de la Direction régionale de santé publique de Montréal de 2023 indique une augmentation de 120 % des diagnostics de VIH au cours des dix dernières années. Le Conseil des médecins hygiénistes en chef a publiquement fait part de ses préoccupations concernant l’augmentation du taux de syphilis au Canada, constatant que le nombre de cas a presque doublé ces dernières années. Largement considérée comme éradiquée avant la pandémie grâce à la pénicilline, cette infection bactérienne connaît une recrudescence. Selon la Direction régionale de santé publique de Montréal, les cas de syphilis ont augmenté de 49 % entre 2021 et 2022, avec 691 cas signalés en 2022 seulement.
Tests et sensibilisation
La Dre Stephanie Moynihan, directrice médicale adjointe chez Dialogue et médecin généraliste, partage son point de vue. Elle met en garde contre le fait que, malgré l’augmentation des tests et de la sensibilisation, la perception du public à l’égard des ITS a également changé : « Elles sont de plus en plus considérées comme traitables, ce qui peut réduire la peur ou l’urgence qui entourait autrefois ces infections. »
De nombreux jeunes Canadiens sous-estiment leurs propres facteurs de risque, ce qui peut les amener à faire preuve d’un manque de jugement en matière de prévention des ITS. Selon une enquête nationale menée en 2024 auprès de jeunes âgés de 18 à 24 ans par l’organisme sans but lucratif LetsStopAids, plus de 60 % des répondants ont déclaré utiliser le préservatif de manière « irrégulière », et un sur cinq a déclaré ne jamais utiliser de préservatif.
Parmi les personnes diagnostiquées avec une ITS, près de 34 % n’ont pas cherché à se faire soigner, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2022.
« La meilleure prévention, c’est la compréhension », affirme la Dre Moynihan. « Il est important de savoir quelles sont les ITS qui circulent et quels types d’activités sexuelles vous exposent à un risque plus élevé. » g
A GROWING PUBLIC HEALTH CONCERN
Sexually transmitted infections (STIs) are on the rise in Montreal, reflecting a concerning trend that mirrors national patterns across Canada. Health authorities and researchers are increasingly alarmed by the uptick in STI infections, particularly among youth aged 15 to 29.
Alarming statistics
According to a report recently published by the Institut national de santé publique du Québec, gonorrhea, syphilis and chlamydia infections are on the rise, and the number of new cases of hepatitis B and C and HIV infection is also increasing. A 2023 report from the Direction régionale de santé publique de Montréal states there was a 120 per cent increase in HIV diagnoses over the past decade. The Council of Chief Medical Officers of Health publicly raised concerns about the rising rates of syphilis in Canada, and observed that cases have nearly doubled in recent years. Largely considered eradicated before the pandemic, thanks to penicillin, the bacterial infection has shown an uptick in cases. According to the Direction régionale de santé publique de Montréal, syphilis cases surged by 49 per cent between 2021 and 2022, with 691 cases reported in 2022 alone.
Testing and awareness
Dr. Stephanie Moynihan, Associate Medical Director at Dialogue Health Technologies and a primary care physician, shares her insights. She warns that despite increased testing and awareness, public perception of STIs has also shifted, “They are increasingly seen as treatable, so this may reduce the fear or urgency that once surrounded these infections.”
Many young Canadians underestimate their own risk factors, which can lead to poor judgment when it comes to STI prevention. According to a 2024 national survey of youth aged 18 to 24, conducted by the non-profit organization LetsStopAids, over 60 per cent of respondents reported “inconsistent” condom use, with one in five saying they never use a condom. Among those diagnosed with an STI, almost 34 per cent did not seek treatment, a seven per cent increase from 2022.
“The best prevention is understanding,” says Dr. Moynihan. “It’s important to know which STIs are circulating as well as the types of sexual activity that put you at higher risk.” gg
g La Dre Moynihan, qui travaille en étroite collaboration avec les membres de la communauté LGBTQ2S+, observe que certains groupes, en particulier les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, sont plus exposés aux ITS. Cependant, beaucoup prennent désormais des mesures préventives précoces, telles que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) ou la prophylaxie post-exposition (PEP), à titre de précaution.
Drogues et intimité numérique
Les réseaux sociaux et les applications de rencontre ont facilité plus que jamais la rencontre de partenaires sexuels grâce à un simple clic. À l’ère numérique actuelle, où l’anonymat règne en maître, il n’est pas surprenant que la communication adéquate sur les antécédents sexuels ne joue pas un rôle clé dans la « culture du sexe occasionnel » et les « aventures d’un soir ».
Une tendance particulièrement préoccupante soulignée par la Dre Moynihan est la montée du « chemsex ». « Lorsqu’ils ont des relations sexuelles sous l’influence de drogues, les individus sont moins enclins à faire preuve de prudence. » Selon un reportage de CTV News, entre 7 et 12 % des hommes s’identifiant comme homosexuels ou bisexuels ont pratiqué le « chemsex » au Québec en 2022. Cette pratique, qui vise à améliorer les expériences sexuelles, comporte des risques importants pour la santé, non seulement en raison du risque de transmission des ITS, mais aussi en raison d’une plus grande vulnérabilité à la dépendance et à des troubles mentaux, tels que l’anxiété et la psychose.
Stigmatisation et obstacles
La stigmatisation, la honte et la peur qui entourent les ITS sont souvent alimentées par la désinformation et la crainte du jugement social. Les stéréotypes sur les personnes susceptibles de contracter des ITS et les préjugés fondés sur la race, l’identité de genre et l’orientation sexuelle peuvent encore accentuer la stigmatisation. De plus, les difficultés d’accès aux services de santé entravent davantage les efforts de prévention et de traitement. Selon Action Canada pour la santé et les droits sexuels, de nombreux jeunes ont déclaré se sentir honteux, confus ou frustrés lorsqu’ils ont essayé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des soins. Ces obstacles, combinés au fait que de nombreuses ITS ne présentent aucun symptôme, conduisent souvent les personnes concernées à retarder ou à éviter complètement le dépistage. Il en résulte une transmission continue, souvent silencieuse, des infections au sein des communautés.
Faire face à la crise
La hausse des ITS, tant au niveau local que national, est un problème de santé publique urgent qui nécessite une attention immédiate. En luttant contre les causes sous-jacentes et en mettant en œuvre des interventions ciblées axées sur l’amélioration de l’éducation et l’accès facile aux soins, il est possible d’inverser cette tendance et de promouvoir un avenir plus sain pour tous. Il est également essentiel que chacun prenne en main sa propre santé sexuelle, se tienne informé, identifie les facteurs de risque et normalise les conversations honnêtes sur son histoire sexuelle. Avoir des rapports sexuels protégés et se faire dépister régulièrement sont des mesures importantes pour protéger son intégrité physique et mentale. M
gg Dr. Moynihan, who works closely with members of the LGBTQ2S+ community, observes that certain groups, particularly men who have sex with men are at higher risk of exposure to STIs. However, many are now taking early preventive steps such as pre-exposure prophylactic (PrEp) or postexposure prophylactic (PEP) as precautionary measures.
Drugs and digital intimacy
Social media and dating apps have made it easier than ever to meet potential sexual partners with a simple swipe. In today’s digital era, where anonymity is king, it’s no surprise that adequate communication about sexual history may not play a key role in “hookup culture" and “one-night stands.”
A particularly concerning trend that Dr. Moynihan highlights is the rise of ‘chemsex:’ “When engaging in sexual activity under the influence of drugs, individuals are less likely to be cautious.” According to a CTV News report, between seven and 12 per cent of men identifying as gay or bisexual engaged in chemsex in Quebec in 2022. The practice — done to enhance sexual experiences — carries significant health risks, not only the potential transmission of STIs, but also greater susceptibility to substance dependence and mental health issues such as anxiety and psychosis.
Stigma and barriers
Stigma, shame, and fear surrounding STIs are often fueled by misinformation and concern about societal judgment. Stereotypes about who gets STIs and prejudice based on race, gender identity, and sexual orientation can further increase stigmatization. Moreover, challenges in accessing healthcare services further hinder prevention and treatment efforts. According to Action Canada for Sexual Health & Rights, many youth reported feeling ashamed, confused, or frustrated when they tried to reach out to a healthcare professional for care. These obstacles — combined with the fact that many STIs present with no symptoms — often lead individuals to delay or avoid testing entirely. The result is the ongoing, often silent, transmission of infections across communities.
Addressing the crisis
The rise in STIs — both locally and nationally — is a pressing public health issue that demands immediate attention. By combatting the underlying causes and implementing targeted interventions focused on enhanced education and easy access to care, it’s possible to reverse this trend and promote healthier futures for all.
It’s also essential for individuals to take charge of their own sexual health, stay informed, recognize potential risk factors, and normalize honest conversations about sexual history. Practicing safe sex and getting tested regularly are important steps in protecting one’s body and peace of mind. M
Dévoiler les dangers du vapotage Unveiling the Dangers of Vaping
Par | By Marie-Hélène Dufays Marinescu
DONNÉES ÉMERGENTES ET PRÉOCCUPATIONS À LONG TERME
Les chiffres indiquent une augmentation du vapotage, surtout auprès des jeunes. Bien que des modèles de recherche permettent déjà d’en révéler les dangers, les risques de santé associés à cette consommation restent néanmoins encore partiellement méconnus.
Le vapotage a gagné en popularité auprès des jeunes Québécois au cours de ces dernières années. Les données suggèrent que l’usage de la cigarette électronique est passé de 4,1 % en 2020, à 7 % en 2023, selon l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ). Toujours selon l’ISQ, plus d’un jeune Québécois sur cinq, âgé de 18 à 24 ans, vapote.
Pourtant, les cigarettes électroniques ne sont pas sans danger, rappelle la Dre Carolyn Baglole, professeure associée au département de médecine de l’Université McGill. Vapoter, ce n’est pas simplement inhaler de l’eau aromatisée, prévient-elle. Bien que leur composition diffère de celle de la fumée de cigarette traditionnelle, les produits inhalés lors du vapotage restent des composés chimiques. g
EMERGING EVIDENCE AND LONG-TERM CONCERNS
Figures indicate a rise in vaping, particularly among youth.
Although research models have already revealed potential dangers, the health risks associated with vaping remain partially unknown.
Vaping has gained popularity among young Quebecers in recent years. Data suggests that e-cigarette use increased from 4.1 per cent in 2020 to 7 per cent in 2023, according to the Institut de la Statistique du Québec (ISQ). The ISQ also reports that more than one in five young Quebecers aged 18 to 24 vape.
Electronic cigarettes or e-cigarettes are not without danger, points out Dr. Carolyn Baglole, associate professor in the Department of Medicine at McGill University. Vaping is not simply inhaling flavoured water, she says. Although their composition differs from that of traditional cigarette smoke, the products inhaled during vaping remain chemical compounds. gg
g Les risques associés à la cigarette électronique sont sans doute différents de la cigarette traditionnelle et encore partiellement méconnus. Pour une personne qui ne fume pas, il n’existe pas de consommation sans danger de cigarette électronique, met en garde la Dre Baglole. La spécialiste est catégorique, « la seule chose que nous devrions respirer, c’est de l’air propre », car les poumons ne sont pas conçus pour inhaler des concoctions chimiques. La seule situation dans laquelle l’utilisation de la cigarette électronique peut être envisageable chez un adulte serait la cessation tabagique.
En 2019, ce qui a été qualifié d’épidémie de « maladie pulmonaire associée au vapotage » (MPAV, aussi connu sous le nom de Vaping-associated lung illness, soit VALI, en anglais) a causé 2 688 cas aux États-Unis, dont 68 décès, selon le Centers for Disease Control. Ces cas ont été associés à l’utilisation de certaines marques de produits contenant du tétrahydrocannabinol (THC), et probablement à la vitamine E acétate, précise la Dre Baglole. La situation était quelque peu différente au Canada, où une vingtaine de cas avaient également été rapportés.
Pour le moment, il est difficile de se prononcer sur les conséquences à long terme de l’utilisation de la cigarette électronique. Des modèles dits expérimentaux ou précliniques peuvent cependant déjà en suggérer les effets néfastes sur la santé, avance la Dre Baglole. Cette méthode permet d’obtenir des informations de façon plus rapide, sans devoir attendre plusieurs décennies l’apparition de maladies chroniques à un âge plus avancé.
Des études émergentes utilisant ces modèles précliniques suggèrent ainsi que le vapotage serait associé à des effets secondaires respiratoires et pourrait prédisposer à certaines maladies chroniques, révèle la Dre Baglole. Selon ses recherches, le « vapotage chronique commençant à l’adolescence est lié au développement de maladies cardiovasculaires chez les hommes. »
Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de produits à base de nicotine, il y a un risque de dépendance qui peut s’installer « à vie », explique la Dre Baglole.
D’autres aspects inhérents au vapotage sont encore moins bien compris, déplore la professeure. C’est le cas du vapotage passif, qu’elle qualifie de « risque existant », mais aussi des cigarettes électroniques contenant des produits à base de cannabis. L’un des axes de recherche de son laboratoire consiste d’ailleurs à déterminer si les effets des cigarettes électroniques contenant du cannabis sont similaires aux produits à base de nicotine.
Il est possible que, d’ici 20 ans, des signes de danger jusqu’alors négligés commencent à être reconnus. Cependant, il est déjà possible de tirer la sonnette d’alarme quant à certains risques de santé liés au vapotage en communiquant ce que montrent déjà certaines preuves scientifiques, estime la professeure. M
gg The risks associated with e-cigarettes are undoubtedly different from traditional cigarettes and are still partially unknown. For a non-smoker, there is no safe way to use an e-cigarette, warns Dr. Baglole. The specialist is adamant, saying, “The only thing we should be breathing is clean air,” because the lungs are not designed to inhale chemical concoctions. The only situation in which e-cigarette use would be appropriate for an adult would be to quit smoking.
In 2019, what was described as an epidemic of Vapingassociated Lung Illness (VALI) caused 2,688 cases in the United States, including 68 deaths, according to the Centers for Disease Control. These cases were linked to the use of certain brands of products containing tetrahydrocannabinol (THC), and likely vitamin E acetate, explains Dr. Baglole. The situation was somewhat different in Canada, where around twenty cases were reported.
At the moment, it is difficult to assess the long-term consequences of using e-cigarettes. However, so-called experimental or preclinical models can already suggest their harmful effects on health, says Dr. Baglole. This method allows for faster access to information, without having to wait several decades for the appearance of chronic diseases at an older age.
Emerging studies using these preclinical models suggest that vaping may be associated with respiratory side effects and could predispose individuals to certain chronic diseases, says Dr. Baglole. According to her research, “chronic vaping starting in adolescence is linked to the development of cardiovascular disease in men.”
Moreover, when it comes to nicotine-based products, there is a risk of addiction that can last “for life,” explains Dr. Baglole.
Other aspects inherent to vaping are even less understood. This is the case with passive vaping, which she describes as an “existing risk,” but also with electronic cigarettes containing cannabis-based products. One focus of her lab’s research is to determine whether the effects of cannabis-containing e-cigarettes are similar to those of nicotine-based products.
It’s possible that in 20 years, previously overlooked warning signs may begin to be recognized. However, the professor believes it’s already possible to sound the alarm about certain vaping-related health risks by sharing what some scientific evidence already shows. M
Marie-Hélène Dufays Marinescu est une journaliste indépendante qui a un intérêt marqué pour la santé, le vieillissement et les enjeux sociaux. Elle est diplômée en journalisme international de l’Université Laval et en études féministes de l’Université de Montréal.
Marie-Hélène Dufays Marinescu is a freelance journalist with a keen interest in health, aging, and social issues. She holds degrees in international journalism from Laval University and feminist studies from the University of Montreal.
LES MEILLEURES ÉCOLES PRIVÉES DU QUÉBEC QUEBEC’S BEST PRIVATE SCHOOLS
PREMIÈRE DE CLASSE CLASS ACTS
ALLERGIES ALIMENTAIRES À L’ÉCOLE FOOD ALLERGIES IN SCHOOL
FACILITER LA TRANSITION ENTRE L’ÉCOLE PRIMAIRE ET LE SECONDAIRE EASING THE TRANSITION FROM ELEMENTARY TO HIGH SCHOOL
ADOS, ÉCRANS ET SANTÉ MENTALE TEENS, SCREENS, AND MENTAL HEALTH
Première de classe Class Acts
Qu’est-ce qui différencie les meilleures écoles? Les meilleures écoles stimulent les jeunes esprits, instaurent la confiance et offrent un excellent mélange d’activités parascolaires, des arts à l’athlétisme. Des enseignants qui inspirent et font ressortir le meilleur de votre enfant? Cela n’a pas de prix. Pas étonnant que de trouver la bonne école peut devenir une tâche ardue.
Chez Montréal enSanté, chaque été, nous sommes fiers de pouvoir faciliter un peu la tâche des parents. Nous sommes là pour vous aider à prendre des décisions éclairées. Nous savons que le volet scolaire du magazine vous aidera, vous et votre enfant, à choisir une école qui répondra à tous vos critères. Nous souhaitons également aborder des sujets importants auxquels les élèves et les parents peuvent faire face à l’aube d’un nouveau calendrier scolaire.
La préparation est primordiale si votre enfant souffre d’une allergie alimentaire. Allergies Québec offre des ressources aux parents et au personnel, notamment une liste de vérification pour assurer une intégration sécuritaire au milieu scolaire.
Votre enfant fait le saut vers le secondaire? Tout est nouveau, tout est étrange ⎯ et ce ne sont que les hormones! Il y a aussi des amitiés modifiées, de nouveaux enseignants et une nouvelle façon globale d’exceller au secondaire. Aidez votre préadolescent à prendre confiance en lui. La première étape consiste à consulter notre guide pour préparer les enfants à leur prochaine étape scolaire.
Et peut-être est-ce l’année où vous inciterez votre adolescent à réduire son utilisation des médias sociaux. Ce n’est pas une tâche facile, certes, mais avec une conversation ouverte et honnête, c'est possible. Après tout, les médias sociaux sont problématiques pour beaucoup de nos jeunes. La « consommation problématique » se caractérise par des symptômes généralement associés à la dépendance : incapacité à contrôler sa consommation, symptômes de sevrage, négligence des responsabilités, et plus encore. Cela vous semble familier? Lisez ce qui suit pour découvrir comment votre ado peut réduire son utilisation des médias sociaux et éviter une surdose.
Nous espérons que vous apprécierez, et nous souhaitons savoir ce que vous aimeriez retrouver dans les prochaines éditions. Merci de votre lecture, et bon apprentissage! M
What separates great schools from the rest of the pack? Great schools challenge young minds, instill confidence, and offer that special blend of extra-curricular activities — from the arts to athletics. Teachers who inspire and draw out the best in your child? Priceless. No wonder finding the right school is such a daunting task.
At Montréal enSanté, every summer, we strive to make a parent’s job a little easier. We’re here to help inform your decision-making. We know that the articles in this scholastic section of the magazine will help you and your child choose the right school that checks all the boxes. We also want to delve into important topics both students and parents alike want covered before the next academic calendar.
Preparation is paramount if your child suffers from a food allergy. Allergy Quebec offers resources for parents and staff including a checklist to ensure their safe integration into the school environment.
Is your child making the leap to high school? Everything is new, everything is strange — and that’s just the hormones! There are also altered friendships, new teachers, and a new, all-encompassing way of excelling at the high school level. Help your pre-teen help themselves with confidence. The first step is gleaning our guide for preparing kids for their next scholarly step.
And maybe this is the year you get your teen to cut back on social media. No easy task, to be sure, but with open and honest conversation, it is possible. After all, social media is problematic for many of our young people. “Problematic use” is characterized by symptoms typically associated with addiction: inability to control use, withdrawal symptoms, neglecting responsibilities, and more. Sound familiar? Read on to learn some ways your teen can cut back and avoid social media overdose.
We hope you enjoy, and we hope you let us know what you want to see more of in future editions. Thanks for reading, and happy learning! M
ACADÉMIE MARIE-CLAIRE
Choisir bien plus qu’une école...
Nichée dans un écrin de verdure, l’Académie Marie-Claire est une référence incontournable de l’éducation privée au Québec. Dès octobre 2025, le REM facilitera son accès, plaçant l’excellence à portée des familles visionnaires. Fondée en 1995, l’Académie forme des élèves brillants, confiants et trilingues, prêts à penser, agir et rayonner dans un monde en mouvement.
Devenir trilingue naturellement
Dès la première année, les élèves suivent un programme unique au Québec :
• 60 % des cours en français, 40 % en anglais
• Espagnol ou mandarin en langue tierce
Révéler tous les talents...
Les élèves s’épanouissent par les arts, les sports et les sciences : piano, violon, arts plastiques, théâtre primé à New York, programme de soccer, ski et planche hebdomadaire à Saint-Sauveur, hip-hop, ateliers scientifiques et conseil des élèves.
Bien manger pour bien apprendre...
Repas chauds et collations équilibrés préparés sur place par des chefs, à partir de produits locaux. Cette gastronomie scolaire fait partie intégrante du projet éducatif.
Accompagner chaque enfant comme un futur leader...
Suivis personnalisés, encadrement des devoirs inclus, enseignants spécialisés dans leur domaine : un cadre exigeant et bienveillant pour nourrir l’autonomie, la persévérance et le plaisir d’apprendre.
Viser l’excellence dès la garderie...
De la petite enfance à la sixième année, chaque étape du parcours est pensée pour éveiller et développer le plein potentiel de chaque élève.
Choisir l’Académie Marie-Claire : le meilleur investissement pour l’avenir de votre enfant.
ACADÉMIE MARIE-CLAIRE
Choosing more than just a school...
Nestled in a verdant setting, Académie Marie-Claire is a benchmark for private education in Quebec. Starting in October 2025, the REM will make it easier to access, bringing excellence within reach of visionary families. Founded in 1995, the school prepares bright, confident, trilingual students who are ready to think, act, and shine in our ever-changing world.
Becoming trilingual naturally...
Starting in the first grade, students follow a program that is unique in Quebec:
• 60 per cent of classes in French, 40 per cent in English
• Spanish or Mandarin as a third language
Bringing out their best...
Students thrive in arts, sports, and science: piano, violin, visual arts, award-winning theatre in New York, soccer program, weekly skiing and snowboarding at Saint-Sauveur, hip-hop, science workshops, and student council.
Eating well, the key to learning well...
Balanced hot meals and snacks are prepared on-site by chefs using local produce. School catering is an integral part of the curriculum.
Supporting every child as a future leader...
Personalized follow-ups, complimentary homework supervision, teachers specialized in their field: a structured and caring environment that nurtures autonomy, perseverance, and the joy of learning.
Excellence starting at daycare...
From early childhood through sixth grade, each step of the journey is designed to awaken and develop the full potential of every student.
Choosing Académie Marie-Claire: the best investment in your child’s future.
Apprentissage
Concentrations
ALEXANDER VON HUMBOLDT
École internationale allemande
Préparer des citoyens du monde, de la prématernelle à l’université
Fondée en 1980, l’école internationale allemande Alexander von Humboldt (AvH) Montréal est un établissement scolaire privé d’enseignement général. AvH offre un programme multilingue en allemand, français et anglais et accueille des élèves de la prématernelle à la 12e année.
Nos programmes répondent aux exigences du Québec et de l’Allemagne, avec un accent particulier sur les langues, les mathématiques et les sciences.
Notre mission
À AvH, les enseignants cultivent un environnement d’apprentissage holistique dès le plus jeune âge, encourageant les enfants à devenir des penseurs, des explorateurs, des athlètes et des citoyens engagés pour l’environnement.
Communauté
L’AvH est une communauté internationale qui apprend ensemble, grandit ensemble et s’épanouit ensemble. La contribution active des parents renforce le lien entre la maison et l’école, et permet à la communauté d’enrichir l’expérience éducative des enfants.
Programme d’immersion en allemand (1re à 5e année)
Aucun prérequis linguistique n’est nécessaire. Ce programme permet aux enfants sans connaissance préalable de l’allemand de s’intégrer pleinement et de progresser dans un environnement immersif.
Un accès aux universités du monde entier
En plus d’obtenir leur diplôme d’études secondaires du Québec, les élèves d’AvH ont la possibilité d’obtenir leur Abitur international allemand (DIA) à la fin de la 12e année. Ce diplôme reconnu internationalement leur ouvre les portes des universités du monde entier.
ALEXANDER VON HUMBOLDT
German International School
Shaping global citizens from preschool to university
Founded in 1980, the Alexander von Humboldt (AvH) German International School Montreal is a private, general education institution. AvH offers a multilingual program in German, French, and English, welcoming students from preschool to grade 12. Our curriculum meets the academic requirements of both Quebec and Germany, with a strong focus on languages, mathematics, and science.
Our mission
At AvH, teachers foster a holistic learning environment from an early age, nurturing students to become thinkers, explorers, athletes, and environmentally conscious citizens.
Community
AvH is an international community that learns, grows, and thrives together. The active participation of parents enhances the connection between home and school, which allows the community to enrich the children’s educational experience.
German immersion program (grade 1 to 5)
This program, offered from grades 1 to 5, allows students with little or no prior knowledge of German to fully integrate and thrive in an immersion environment.
Direct access to universities worldwide
In addition to earning their Quebec high school diploma, AvH students may complete the German International Abitur (DIA) at the end of grade 12. This internationally recognized diploma opens doors to universities worldwide.
Découvrez l’école AvH!
Préparer des citoyens du monde, de la prématernelle à l’université
Discover AvH School!
Shaping global citizens from preschool to university
COLLÈGE INTERNATIONAL MARIE DE FRANCE
Élever le potentiel humain
Le Collège international Marie de France (CiMF), installé à Montréal depuis 1939, se distingue par sa large ouverture internationale, son approche laïque de l’éducation et son ouverture à la culture locale. Ces caractéristiques sont uniques au Québec. Les familles viennent chercher chez nous, non seulement cette ouverture internationale, mais aussi et surtout un programme scolaire spécifiquement français, menant à l’obtention de diplômes français reconnus par le Canada. De plus, dans le cadre de l’entente internationale franco-québécoise, nos élèves suivent de nombreux cours québécois complémentaires. Ils obtiennent ainsi les équivalences avec les diplômes québécois et peuvent intégrer facilement les plus prestigieuses universités nord-américaines. Le CiMF forme des citoyens du monde avec un esprit critique développé, aptes à être pleinement eux-mêmes, à reconnaître les autres et à relever des défis. Le CiMF est un établissement du réseau mondial de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger), dont la mission est la diffusion de la culture et de la langue française, par le biais d’un enseignement d’excellence, permettant à chacun d’accéder à la réussite scolaire et personnelle. Implanté au Québec, le CiMF respecte et partage les valeurs de la France et celles du pays d’accueil. Ainsi, la devise de la France « Liberté, Égalité, Fraternité » comme celle du Québec « Je me souviens » se retrouvent dans les objectifs fixés par l’école :
• La réussite pour tous, au plus haut niveau, à travers la culture générale développée dans les programmes français, enrichie des compléments québécois qui permettent l’accès aux plus prestigieuses universités.
• La richesse et la réussite du multiculturalisme au quotidien, illustré par plus de 60 nationalités qui se côtoient dans la connaissance et le respect de l’autre.
• La dimension humaine et chaleureuse d’un établissement qui, malgré plus de 1800 étudiants, conserve dans ses relations comme dans ses structures une ambiance harmonieuse et valorisante pour tous et pour chacun.
COLLÈGE INTERNATIONAL MARIE DE FRANCE
Elevating human potential
Collège International Marie de France (CiMF), established in Montreal in 1939, is known for its global-mindedness, secular education, and its understanding of local culture –– all of which are unique features of Quebec culture. Families look to our school to provide their children with a high quality education, allowing them to obtain French diplomas that are recognized by the Canadian government. As part of the Franco-Quebec International Agreement, our students also take several complimentary courses to earn the equivalent Quebec credentials. This gives them the opportunity to seamlessly integrate into North America’s most prestigious universities. CiMF shapes global-minded citizens with excellent critical thinking skills. Students are equipped to face new challenges and reach their fullest potential.
CiMF is a member of the Agency for French Education Abroad, whose missions it is to spread French language and culture abroad through a commitment to academic excellence, and to help all students achieve both personal and academic success. Established in Quebec, CiMF respects and shares our province’s values, as well as those of France. France’s motto “Liberté, Égalité, Fraternité” like Quebec’s “Je me souviens” are thus both a part of our school’s mission and vision:
• Success for all, at the highest level, through the general culture developed in the French programs, and further explored in the complimentary Quebec programs, which allow access to the most prestigious universities.
• The benefits of daily multiculturalism, as exemplified by over 60 nationalities that respectfully interact.
• The warm and human dimension of an establishment that, despite having over 1,800 students, maintains a harmonious and rewarding environment for each and every one.
Élever le potentiel humain
par la rencontre des cultures, des sciences et des arts
JOURNÉE PORTES OUVERTES
Venez nous rendre visite le 27 septembre, de 9 h à 13 h
Nous offrons un programme académique d’excellence conjuguant les forces du système éducatif français à celles du modèle québécois et préparant les élèves à devenir des acteurs éclairés face aux profondes transformations de notre monde.
VAllergies alimentaires à l’école
Food Allergies in School
Présenté par | Presented by
otre enfant commence l’école avec des allergies alimentaires ou bien ses allergies se déclarent alors qu’il a amorcé son parcours scolaire? Vous trouverez ci-dessous les principales recommandations pour favoriser son intégration en toute sécurité.
Tout d’abord, notons que, au Québec, aucune législation n’encadre la prise en charge des enfants allergiques en milieu scolaire. Chaque centre de service scolaire ou commission scolaire doit donc élaborer ses propres directives en matière de gestion des allergies, et les établissements scolaires les intègrent ensuite au meilleur de leurs capacités. Dans ce contexte, il est d’autant plus important d’avoir une bonne communication avec l’école de votre enfant et que ce dernier cultive de bonnes habitudes en ce qui a trait à sa sécurité.
Allergies Québec travaille à sensibiliser les élus pour faire cheminer les politiques publiques et mieux répondre aux préoccupations des parents d’enfants allergiques et des intervenants en milieu scolaire.
De plus, notre association a collaboré à la rédaction d’un guide de bonnes pratiques, destiné aux écoles primaires, avec de nombreux représentants montréalais du réseau scolaire public et privé et du réseau de la santé, tous regroupés par la Direction de santé publique de Montréal. Allergies Québec offre également des formations destinées aux écoles et services de garde. g
Is your allergic child about to start school or already in school? Here are some recommendations to facilitate their integration and make it safe.
First of all, it should be noted that there is no legislation in Quebec governing the care of allergic children in schools. Therefore, each school board must develop their own allergy management guidelines that their schools will implement to the best of their ability. In this context, it is all the more important to communicate with your child’s school and to establish good safety habits.
Allergy Quebec works to raise awareness among elected officials to advance public policy and better respond to the concerns of school employees and parents of children with allergies.
In addition, our association collaborated in the drafting of a best practices guide intended for primary schools, with many Montreal representatives of the public and private school and health networks, grouped together by the Public Health Department of Montreal. Allergy Quebec also offers training for schools and daycare services. gg
Ce moment aurait pu tout changer.
Heureusement, il avait son EPIPEN
C’EST UN MOMENT QU’IL N’OUBLIERA JAMAIS. C’EST UNE MARQUE À LAQUELLE IL FERA
TOUJOURS CONFIANCE.
Image d’un patient fictif fournie à titre indicatif seulement.
EpipenMD et Epipen JrMD sont indiqués pour le traitement d’urgence des réactions anaphylactiques chez les patients qui présentent des risques accrus d’anaphylaxie, y compris les personnes ayant des antécédents de réactions anaphylactiques, et sont conçus pour une autoadministration immédiate pour le traitement d’urgence de réactions allergiques graves (de type I)1.
Veuillez consulter la monographie de produit à l’adresse https://produits-sante.canada.ca/dpd-bdpp/index-fra.jsp pour obtenir de plus amples renseignements sur les conditions d’usage clinique, les contre-indications, les mises en garde, les précautions, les effets indésirables, les interactions et la posologie. La monographie de produit peut également être obtenue en communiquant avec BGP Pharma ULC au 1 844 596-9526.
Référence : 1. Monographie de produit de EpiPen, https://produits-sante.canada.ca/dpd-bdpp/index-fra.jsp
EpiPenMD and EpiPen JrMD sont des marques déposées de Mylan Inc., utilisées avec permission par BGP Pharma ULC, une société de Viatris. VIATRIS et VIATRIS & Design sont des marques déposées de Mylan Inc., utilisées avec permission par BGP Pharma ULC, une société de Viatris.
g Directives et outils visant une bonne intégration de votre enfant dans son milieu scolaire
Avant la rentrée
• Renseignez-vous sur les politiques de votre école en matière d’allergies alimentaires.
• Faites signer un plan d’urgence individualisé par votre allergologue.
• Contactez l’école pour discuter de ce plan.
• Assurez-vous que votre enfant sache ce qu’il doit faire et ne doit pas faire pour éviter une réaction (par exemple, laver ses mains avant et après avoir mangé, utiliser un napperon de la maison pour prendre son repas, ne consommer que les aliments en provenance de la maison, éviter non seulement le partage d’aliments, mais de boissons, de vaisselle, d’ustensiles, de bouteilles, éviter l’utilisation du microondes de l’école, etc.).
• Assurez-vous que votre enfant soit en mesure de reconnaître les symptômes d’une réaction allergique et qu’il sache qu’il est important d’aviser quelqu’un immédiatement, si de tels symptômes survenaient.
• Procurez-vous une pièce d’identité médicale, comme MédicalertMD
• Procurez-vous un thermos et un napperon pour l’école. Les microondes et tables mal nettoyés peuvent être sources de contamination.
• Identifiez bien la boîte à lunch de votre enfant, son thermos, sa gourde, etc., afin de vous assurer qu’il consomme bel et bien son propre repas.
Dès le premier jour d’école…
• Fournissez au moins un auto-injecteur (non périmé) à votre enfant. Si votre enfant est trop jeune pour le porter à la taille, l’école pourra l’entreposer dans un endroit accessible.
• Notez la date d’expiration de l’auto-injecteur et remplacez-le au bon moment.
• Discutez des allergies de votre enfant avec l’enseignant et le personnel du service de garde. Assurez-vous que ce personnel sache reconnaître les symptômes d’anaphylaxie et utiliser l’auto-injecteur d’épinéphrine. Établissez également avec eux les dispositions à prendre pour les activités, fêtes et sorties organisées au cours de l’année. Prévoyez des solutions de rechange, telles que des collations non périssables conservées en classe, pour les occasions spéciales.
• Demandez à la direction de l’école de vous aviser lorsqu’il y a un remplaçant en classe ou au service de garde afin que vous puissiez confirmer qu’il ou elle a pris note des allergies de votre enfant.
• Si votre enfant a l’âge et la maturité nécessaires, faites-lui porter son auto-injecteur à la taille; cela permettra une intervention plus rapide en cas de réaction.
• Dès qu’il a l’âge et la maturité nécessaires, montrez-lui à utiliser son auto-injecteur.
• La communication avec votre enfant et son milieu est souvent le meilleur outil pour assurer sa sécurité.
• Visionnez ce webinaire : youtube.com/watch?v=RoUCzoFXpEc M
Pour plus d’informations, veuillez visiter allergiesquebec.ca
gg Tools and guidance for your child’s safe integration into a school environment
Before the start of the school year...
• Find out about the school’s food allergy policies.
• Have your allergist sign an individualized emergency plan.
• Contact the school to discuss said plan.
• Make sure your child knows how to avoid an allergic reaction (for example, washing hands before and after eating, using a placemat from home, only eating food that was prepared at home, not sharing food, drinks, dishes, utensils, or bottles, not using the school’s microwave, etc.).
• Make sure your child is able to recognize the symptoms of an allergic reaction and knows how important it is to immediately notify someone if these symptoms occur.
• Obtain medical identification, such as a Medicalert® bracelet or necklace.
• Purchase a thermos and a placemat for school, since poorly cleaned microwaves and tables can be a source of contamination.
• Be sure to identify your child’s lunch box, thermos, water bottle, etc., to ensure that your child is eating their own meal.
From the very first day of school...
• Provide at least one auto-injector (un-expired). If your child is too young to wear it at the waist, the school should store it in an accessible place.
• Take note of the auto-injector’s expiry date and replace it at the right time.
• Discuss your child’s allergies with the teaching and daycare staff to make sure they know how to recognize the symptoms of anaphylaxis and how to use the epinephrine autoinjector. Also, discuss with them any special arrangements that have to be made for activities, celebrations, and field trips during the year. Plan alternative solutions, such as non-perishable snacks kept in class for special occasions.
• Ask the school principal to notify you when there is a substitute (in the classroom or at daycare) so that you can confirm that they have taken note of your child’s allergies.
• If your child is of adequate age and maturity, have them carry their auto-injector at their waist; this will allow for a faster response in case of an allergic reaction.
• As soon as your child is of adequate age and maturity, teach them how to use their auto-injector themselves.
• Communication with your child and with those in their environment is often the best way to ensure their safety.
• Watch this webinar (only in French): youtube.com/ watch?v=RoUCzoFXpEc M
For more information, please visit allergiesquebec.ca
That moment could have changed everything.
Fortunately, he HAD EPIPEN.
IT’S A MOMENT HE WILL NEVER FORGET. IT’S A BRAND HE WILL ALWAYS TRUST.
Not a real patient; for illustrative purposes only.
EpiPen® and EpiPen Jr® are indicated for the emergency treatment of anaphylactic reactions in patients who are determined to be at increased risk for anaphylaxis, including individuals with a history of anaphylactic reactions, and are intended for immediate self-administration for the emergency treatment of severe allergic reactions (Type I).1
Consult the Product Monograph at https://health-products.canada.ca/dpd-bdpp/index-eng.jsp for more information about conditions of clinical use, contraindications, warnings, precautions, adverse reactions, interactions and dosing. The Product Monograph is also available by calling BGP Pharma ULC at 1-844-596-9526.
Fabrique ta nature : apprendre, s’épanouir, réussir
Et si le véritable succès scolaire consistait à révéler le plein potentiel de chaque élève? Au Collège Beaubois, éduquer, c’est guider chaque jeune vers l’excellence scolaire tout en nourrissant sa croissance personnelle et émotionnelle.
Établi à Pierrefonds depuis 1967, le Collège Beaubois est une institution qui offre les programmes préscolaire, primaire et secondaire. Son projet éducatif repose sur deux piliers essentiels : la réussite éducative et le bien-être des élèves, dans un environnement humain, stimulant, respectueux et axé sur le développement de chacun. Grâce à un encadrement rigoureux et par ses taux de réussite remarquables, Beaubois est un véritable tremplin vers les études supérieures.
À Beaubois, chaque élève est invité à façonner son identité, à explorer ses passions et à se dépasser.
Notre pédagogie est personnalisée, notre approche est novatrice et notre équipe éducative est pleinement engagée dans le développement harmonieux du jeune.
Parce qu’apprendre, c’est aussi s’élever, s’ouvrir au monde et grandir avec confiance, le Collège Beaubois forme des élèves équilibrés, engagés et ouverts sur l’avenir.
Offrir un enseignement de qualité supérieure qui amènera nos élèves à se dépasser, à s’épanouir et à repenser le monde de demain, c’est dans notre nature.
COLLÈGE BEAUBOIS
Create your own nature: learn, thrive, succeed
What if true academic success consisted of unlocking each student’s full potential? At Collège Beaubois, education means guiding each student toward academic excellence while nurturing their personal and emotional growth.
Established in Pierrefonds in 1967, Collège Beaubois offers preschool, elementary, and secondary programs. Its educational approach is based on two essential pillars: academic success and student well-being, in a humane, stimulating, and respectful environment focused on individual development. Thanks to rigorous supervision and remarkable success rates, Beaubois is a true springboard to higher education.
At Beaubois, each student is encouraged to shape their identity, explore their passions, and excel.
Our teaching is personalized, our approach is innovative, and our educational team is fully committed to the harmonious development of each student. Because learning also means elevating oneself, opening oneself to the world, and growing with confidence, Collège Beaubois helps students become well-rounded, engaged, and open to the future.
It’s in our nature to provide a high-quality education that inspires our students to excel, thrive, and reimagine the world of tomorrow.
Enseigner autrement,
6 septembre 2025 c’est dans notre nature.
Portes ouvertes
Guider vers la réussite,
c’est dans notre nature.
COLLEGE PREP INTERNATIONAL
Rassembler des élèves du monde entier
Rejoindre une école dans un pays étranger peut être une expérience intimidante, mais College Prep International vise à faciliter la transition vers une nouvelle routine éducative, sans stress pour ses élèves.
L’école est située à Montréal, et l’on y parle plus de 25 langues différentes. Les étudiants parlent deux ou trois langues, puisque l’apprentissage d’une langue supplémentaire est considéré comme un atout.
Philosophie
College Prep International est une école privée mixte fière d’offrir de petites classes où des professeurs hautement qualifiés enseignent. Notre famille scolaire compte 135 élèves, à raison de 10 à 15 élèves par classe. Ce ratio élève/professeur idéal, et l’attention personnelle accordée à chacun, sont des facteurs clés pour répondre aux besoins des élèves étrangers. Tous les efforts sont faits pour rendre l’environnement d’apprentissage confortable et faire en sorte que la transition soit aussi douce que possible. Chaque classe est dirigée par un professeur titulaire, et les bureaux maintiennent une politique de porte ouverte où les élèves sont encouragés à demander des conseils en cas de besoin ou simplement à passer pour une conversation amicale.
De vastes possibilités
Grâce à un programme scolaire solide, de nombreux élèves excellent en anglais, en français, en sciences, en mathématiques et en études sociales. Des installations supplémentaires sont également prévues pour améliorer l’expérience d’apprentissage, comme un espace informatique avec des connexions à haute vitesse, un laboratoire scientifique et une salle de musique. Toutes les salles de classe sont équipées de tableaux intelligents. Les élèves passent un après-midi par semaine dans un gymnase externe pour pratiquer diverses activités sportives afin de compléter leur programme scolaire. Notre objectif est de mener notre mission avec passion afin de créer des possibilités illimitées et des perspectives d’avenir pour nos jeunes. Aider nos jeunes à comprendre le sens et le but de la vie tout en leur donnant une éducation formelle équilibrée est notre passion.
COLLEGE PREP INTERNATIONAL
Bringing students together from around the world
Joining a school in a country other than your homeland can be a daunting experience, but College Prep International aims to make settling into a new educational routine welcoming and stress-free for its students.
Based in Montreal, more than 25 different languages are spoken at the school. Students speak two or three languages since learning an additional one is seen as an asset.
Guiding ethos
College Prep International is a private co-educational school that prides itself on offering small classes taught by highly qualified teachers. There are 135 students within our school family with 10 to 15 students per class. The low student-toteacher ratio, combined with the personal attention given, is ideal for the needs of international students. Every effort is made to make the learning environment comfortable and ensure the transition is as smooth as possible. Each grade is governed by a homeroom teacher. Offices maintain an open-door policy where students are encouraged to seek advice when needed or simply pop in for a friendly chat.
Broad opportunities
By providing a strong academic program, many students excel in English, French, science, math and social studies. Additional facilities are provided to enhance the learning experience, such as a computer area with high-speed connections, a science lab, and a music room. All classrooms are equipped with smart boards. Students spend one afternoon per week at an external gym engaging in various sports to complement their academic program.
Our goal is to carry out our mission with passion by creating unlimited opportunities and future possibilities for our students. Our passion is to help our youth understand the meaning and purpose of life while giving them a balanced, formal education.
ÉCOLE BILINGUE NOTRE-DAME DE SION
Engagée à offrir à nos étudiants une éducation bilingue de haut niveau et basée sur de solides valeurs
L’École bilingue Notre-Dame de Sion (ÉBNDS) se démarque par son approche unique mariant la rigueur académique, un programme bilingue incomparable, et un environnement bienveillant et humain qui valorise beaucoup plus que les seuls standards d’enseignement élevés. En plus de recevoir chez nous une formation de qualité exceptionnelle qui leur donne ensuite accès aux écoles francophones et anglophones les plus réputées de la région montréalaise, nos élèves s’imprègnent pour la vie de valeurs telles que le respect, la coopération et l’inclusion.
Fondée par la Congrégation des sœurs de Notre-Dame de Sion en 1963, l’ÉBNDS de Montréal fait partie d’un solide réseau qui compte des écoles sur cinq continents.
Nous sommes l’un des seuls établissements d’enseignement primaire au Québec qui privilégie l’apprentissage du français et de l’anglais comme langues maternelles.
Chaque jour, dans nos classes et ailleurs dans l’école, nous accomplissons notre mission en mettant de l’avant l’excellence scolaire et les principes d’humanisme et de compassion à partir desquels les écoles de Sion ont été créées.
Nous connaissons tous nos élèves par leur prénom; nous les soutenons et les accompagnons de la maternelle (4 et 5) jusqu’à la sixième année. Leur succès fait notre succès.
Pour plus d’information : ebnds.com
ÉCOLE
BILINGUE NOTRE-DAME DE SION
Committed to offering students an outstanding bilingual, values-based education
École bilingue Notre-Dame de Sion (ÉBNDS) stands out for its unique approach combining academic excellence, an incomparable bilingual program, and a caring and human environment that values much more than just high academic standards. In addition to receiving an exceptional quality education that gives them access to the most reputable French and English schools in the Montreal area, our students are imbued with lifelong values such as respect, cooperation and inclusion.
Founded by the Congregation of the Sisters of Notre-Dame de Sion in 1963, ÉBNDS of Montreal is part of a solid network that includes schools on five continents.
EBNDS is one of the only elementary schools in Quebec that emphasizes the learning of French and English as a mother tongue language.
Every day, our school community lives out our combined mission of academic excellence and principles of openness and compassion on which Sion was founded.
We know all our students by name; we support them and guide them through kindergarten (4 & 5) to sixth grade. Their success is our success.
For more details, visit ebnds.com
Maternelle à partir de 4 ans
DIVERSITÉ CÉLÉBRÉE INSPIRING DIVERSITY
VRAI BILINGUISME TRUE BILINGUALISM
Kindergarten starting at age 4
À L’ÉBNDS,
JE
SAIS QUE JE PEUX
• accroître mon développement physique et moteur
• développer l’estime de soi
• vivre des relations harmonieuses avec les autres
• communiquer en explorant le langage oral et écrit
• découvrir le monde qui m’entoure
• atteindre l’excellence académique
AT ÉBNDS, I KNOW I CAN
• increase my physical and motor development
• build my self-esteem
• maintain harmonious relationships with others
• communicate by exploring spoken and written language
• explore the world around me
• achieve academic excellence
Faciliter la transition entre l’école primaire et le secondaire
Easing the Transition from Elementary to High School
Par | By Bjillian MacKinnon
Le changement peut être amusant, mais aussi stressant, et le passage au secondaire ne fait pas exception. En tant que parent qui fait face à cette étape importante avec mon propre enfant, je sais qu’il est facile de s’inquiéter lorsqu’ils se lancent dans l’inconnu. Nos enfants doivent également composer avec des changements hormonaux et physiques, et des relations amicales qui évoluent. Il est donc important de rester calme et de les rassurer pendant que nous les préparons pour le secondaire.
Se préparer pour réussir
Un préadolescent bien préparé entrera au secondaire avec confiance. J’ai commencé à préparer mon fils en 5e année en visitant les écoles secondaires locales afin d’explorer ses options. Nous avons dressé une liste des avantages et des inconvénients de chaque école afin de déterminer ses préférences et d’orienter notre décision finale. Il peut être difficile de choisir une école, mais cela peut aussi être amusant.
Si le premier choix de votre enfant nécessite un examen d’entrée, aidez-le à se détendre et gardez toutes les options ouvertes en lui faisant passer des tests préparatoires dans différentes écoles. Insistez sur le fait que ces évaluations permettent de déterminer le type d’enseignement le mieux adapté à son style d’apprentissage et ne testent pas son intelligence.
Une fois que mon fils a été inscrit, j’ai appris tout ce que je pouvais sur l’école et le programme scolaire afin de pouvoir répondre à ses questions. Nous avons examiné son emploi du temps et visité l’école pour repérer les endroits importants, comme les casiers et les toilettes. Si vous ne pouvez pas visiter l’école, rassurez simplement votre enfant en lui disant que le personnel l’aidera lors de la journée d’orientation. Nous avons également tracé l’itinéraire qu’il empruntera pour se rendre au secondaire afin de le répéter cet été. Que votre préadolescent passe du bus scolaire aux transports en commun, qu’il marche avec ses amis ou qu’il fasse du vélo seul, s’entraîner ensemble renforcera sa confiance tout en garantissant sa sécurité. Pour apaiser davantage la nervosité du premier jour, entraînez-vous à utiliser les cadenas à combinaison à l’avance. Vous trouverez en ligne des exercices pour apprendre à utiliser les cadenas et d’autres jeux amusants sur le site GoSecondaire.ca g
Change can be fun but nerve-wracking, and the transition to high school is no exception. As a parent facing this milestone with my own child, I know it’s easy to worry as they leap into the unknown. Our kids are also juggling hormonal and physical changes and altered friendships, so it’s important to remain calm and offer reassurance while we prepare them for high school.
Prep for success
A well-prepared preteen will enter high school with confidence. I started preparing my son in Grade 5 by visiting local high schools to explore his options. We created lists of both pros and cons for each school to reveal his preferences and guide our final decision. Finalizing a top choice can be challenging, but also fun.
If your child’s top choice requires an entrance exam, ease their nerves and keep their options open by having them sit through practice tests at various schools. Emphasize that these assessments gauge the best fit for their learning style and do not test their intelligence.
Once my son was enrolled, I learned as much as possible about the school and curriculum to enable me to answer his questions. We reviewed his schedule and toured the school to locate key areas like lockers and bathrooms. If a visit isn’t possible, simply reassure your child that staff will help them on orientation day. We also mapped out his route to high school to rehearse this summer. Whether your preteen is switching from the school bus to public transit or walking with friends to biking solo, practicing together will boost their confidence while ensuring their safety. To further shake off some first-day jitters, practice using combination locks in advance. You can find lock practice and other fun prep games online at ReadyForHighSchool.ca gg
g Enfin, si votre enfant doit porter un uniforme scolaire, notez la date de la journée d’essayage dans votre agenda et ne la manquez pas. Sinon, vous pouvez créer une ambiance festive en faisant ensemble les achats pour la nouvelle garde-robe d’automne et même les fournitures scolaires. Pour être encore mieux organisé, vous pouvez classer les fournitures par couleur en fonction des matières.
Calcul mental
Préparer mentalement votre préadolescent au secondaire est tout aussi important que la préparation logistique. Discutez ouvertement des changements auxquels il fera face. Par exemple, les écoles secondaires comptent généralement plus d’élèves, les classes changent régulièrement, la charge de travail à la maison est plus importante et les cours sont séparés par des pauses plutôt que par des récréations.
Certains des amis de votre enfant fréquenteront d’autres écoles secondaires, alors rassurez-le en lui disant qu’il pourra maintenir ces liens. Votre enfant passera également du statut de leader à celui de petit dernier du groupe. Reconnaissez et validez ses inquiétudes face à ces changements tout en soulignant les aspects positifs, comme les options de restauration amusantes sur le campus, les sports et les activités passionnantes à essayer et les nouvelles amitiés à nouer.
Favoriser l’indépendance
Nous ne pouvons pas demander à nos enfants de devenir indépendants du jour au lendemain. Nous devons leur inculquer des habitudes saines et responsables avant leur entrée à l’école secondaire. Encouragez-les à avoir un espace d’étude calme, un rangement organisé pour leurs affaires scolaires et une routine structurée à la maison. En motivant votre enfant à gérer son temps et ses autres responsabilités pendant l’été, vous le préparerez à affronter les journées plus longues et la charge de travail plus lourde qui l’attendent sans le submerger.
gg Finally, if uniforms are required at your child’s future high school, set a reminder for the try-on day so you don’t miss it. No uniform required? Shopping together for a new fall wardrobe and school supplies can be fun and exciting. Get extra organized with your kid by colour-coding supplies by subjects.
Mental math
Mentally preparing your preteen for high school is as important as logistical prep. Openly discuss the changes they will face. For example, high schools typically have more students, rotating classes, a larger homework load, and breaks between classes instead of recess.
Some of your preteen’s friends will attend different high schools. Reassure them that those connections can be maintained going forward; it’s just going to take a little extra work. Your child will also go from being top dog to the baby of the bunch. Acknowledge and validate their concerns about these changes while highlighting the positive aspects, like fun campus dining options, exciting sports and activities to try, and new friendships to form.
Avant tout, écoutez, soyez présent et encouragez-les constamment. Ce dont nos enfants ont le plus besoin lorsqu’ils se lancent dans cette aventure, c’est de savoir que vous serez toujours là pour eux. M
Pour obtenir de l’aide supplémentaire afin de faciliter cette transition, consultez Alloprof Parents (alloprof.qc.ca/fr/parents) ou Parents Québec (parents. quebec/fr).
Foster independence
We can’t expect our kids to be independent overnight. We need to foster healthy, responsible habits ahead of high school. Encourage them to maintain a quiet study space, an organized school storage area, and a structured routine at home. Motivating your child to manage their time and other responsibilities over the summer will prepare them for the longer days and heavier workload ahead without overwhelming them.
Above all, listen, be present, and offer steady encouragement. What our children need most as they embark on this journey is to know you will always be there for them. M
For extra support to ease this transition, check out Alloprof Parents (alloprof.qc.ca/en/parents) or Parents Québec (parents.quebec/en).
Bjillian MacKinnon est une défenseure des patients passionnée avec un diplôme en écriture. Elle travaille en collaboration avec des patients, des organisations à but non lucratif et des services de soins de santé pour aider à faire connaître divers problèmes de santé chroniques.
Bjillian MacKinnon is a passionate patient advocate with a degree in writing. She has worked closely with patients, nonprofits, and healthcare organizations to help spread awareness about various chronic health conditions.
ÉCOLE TRAFALGAR POUR FILLES
L’avantage d’une petite école
Située au cœur du centre-ville de Montréal, l’école Trafalgar pour filles cultive des jeunes filles indépendantes depuis près de 140 ans. Nous créons un environnement chaleureux et propice à l’apprentissage, où chaque personne est mise au défi de découvrir et de grandir. Trafalgar offre une excellente formation en arts libéraux, un programme STIAM complet, un programme de sports varié et dynamique, et une foule d’occasions de développer son leadership en participant à des clubs et à des activités. Avec un ratio élève-enseignant optimal et des classes moyennes de 10 à 15 élèves, chaque étudiante est vue et trouve sa voix.
La différence TRAF : notre approche de prise de décision basée sur la recherche
• Approches ciblées pour le développement des élèves des deux cycles
• Début des classes à 8h50
• Programmes phares :
- Périodes consultatives quotidiennes
- Programme de leadership intégré au système de maisons
- Séances JAHM
- Mon Montréal et le Forum international
- Programme UPLIFT pour la préparation aux études postsecondaires
Le CoLab Trafalgar et McGill : un partenariat unique pour l’innovation en éducation
Trafalgar et McGill ont formé un partenariat unique afin de façonner l’avenir de l’éducation grâce à la recherche de pointe, à l’innovation et à la collaboration. Ce partenariat incarne une vision transformatrice de l’éducation, où la recherche rencontre la pratique et où les éleves, les enseignants et les chercheurs se réunissent pour explorer de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Le CoLab reflète l’engagement durable de Trafalgar et de McGill à réinventer l’apprentissage et témoigne de ce qu’il est possible de réaliser lorsque des institutions travaillent ensemble pour apporter des changements significatifs.
« NOUS CONNAISSONS LES ADOLESCENTES. »
– Katherine Nikidis, Directrice générale
TRAFALGAR SCHOOL FOR GIRLS
The small school advantage
Located in the heart of downtown Montreal, Trafalgar School for Girls has been fostering independent girls for almost 140 years. We create an intimate learning environment where every individual is challenged to learn and grow. Trafalgar offers a strong liberal arts education, a comprehensive STEAM program, a broad and dynamic athletics program, and a host of leadership opportunities through clubs and activities. With an optimal studentteacher ratio and an average class size of 10 to 15 students, each student is seen and learns to finds their voice.
The TRAF difference: Our research-based approach to decision-making
• Focused approaches for middle and senior student development
• Late start (8:50 am)
• Signature Programs:
- Daily Forum Periods
- Leadership Program integrated into a House System
- JAHM Sessions
- Mon Montréal and World School Forum
- UPLIFT Post-secondary Prep Program
Trafalgar and McGill CoLab: A unique partnership for innovation ineducation
Trafalgar and McGill have formed a unique partnership to shape the future of education through cutting-edge research, innovation, and collaboration. It represents a transformative vision for education, one where research meets practice, and where students, educators, and researchers come together to explore new ways of teaching and learning. The CoLab is a reflection of Trafalgar and McGill’s enduring commitment to reimagining learning, and a testament to what’s possible when institutions work together to drive meaningful change.
“WE KNOW ADOLESCENT GIRLS.”
– Katherine Nikidis, Head of School
OPEN HOUSE PORTES OUVERTES
September 16 septembre
September 24 septembre October 9 octobre
ÉCOLE LE SOMMET
Éveiller le potentiel
Le Sommet est une école privée anglophone à Montréal subventionnée dans l’intérêt public par le ministère de l’Éducation. Fondée en 1963, elle accueille plus de 650 jeunes et jeunes adultes en créant un environnement d’apprentissage individualisé et enrichissant pour tous. Les élèves, dont l’âge varie de quatre à 21 ans, présentent divers troubles du neuro-développement.
Le Sommet adopte une philosophie éducative innovante axée sur la création d’un environnement d’apprentissage enrichi pour tous les élèves. Le personnel de soutien, les enseignants, les parents et les professionnels de la communauté collaborent en permanence pour déve-lopper et améliorer les programmes de compétences sociales, éducatives et comportementales de nos élèves, qui répondent à leurs styles d’apprentissage uniques et à leurs besoins individuels, tout en favorisant leur indépendance. De plus, l’école Le Sommet s’est engagée dans le développement professionnel, comme en témoignent les formations régulières du personnel sur les derniers développements en matière de théories, de pratiques et de recherches pédagogiques.
De son programme d’arts créatifs renommé à ses initiatives révolutionnaires de formation professionnelle, l’innovation est encouragée dans la culture d’enseignement du Sommet, offrant aux étudiants toutes les expériences possibles pour renforcer leur confiance et leur sentiment d’identité. Cette approche novatrice a été reconnue par la désignation du Sommet comme École distinguée Apple, un honneur prestigieux soulignant son leadership en matière d’intégration technologique et de pratiques éducatives avant-gardistes.
L’école abrite également le Centre du Sommet pour l’éducation, la recherche et la formation (SCERT) propulsé par la fondation Azrieli et affilié à McGill. Fondé en 2016, le SCERT a servi de plateforme pour simplifier les projets de recherche entrepris à l’école Le Sommet, et de centre d’enseignement et d’apprentissage des meilleures pratiques dans les domaines pertinents pour l’éducation des jeunes avec des troubles du neuro-développement. En effet, à chaque étape, Le Sommet se concentre sur « l’éveil du potentiel » de chaque élève qui franchit ses portes.
SUMMIT SCHOOL Awaken the potential
Montreal’s Summit School is a private, English-language school subsidized in the public interest by the Ministry of Education. Founded in 1963, it services more than 650 neurodiverse youth and young adults by creating an individualized and enriching learning environment for all. The students, ranging in age from four to 21, present with various neurodevelopmental conditions.
Summit adopts an innovative educational philosophy focused on creating an enriched learning environment for all students. Support staff, teachers, parents, and community professionals are continually collaborating to develop and improve social, educational, and behavioural skills programs for our students that meet their unique learning styles and individual needs, as well as foster their independence. Moreover, Summit School is committed to professional development, as demonstrated through their regular in-services for staff on the latest developments in educational theories, practices, and research.
From its renowned creative arts program to its groundbreaking job training initiatives, innovation is encouraged in Summit’s teaching culture, giving neurodiverse students as many experiences as possible to foster confidence and sense of identity. In recognition of its leadership in technology integration and progressive educational practices, Summit was named an Apple Distinguished School — one of the few institutions in Canada to earn this prestigious designation.
Summit is also home to the McGill-affiliated Summit Centre for Education, Research and Training (SCERT) powered by the Azrieli Foundation. Founded in 2016, SCERT has served as a platform that has streamlined research projects undertaken at Summit School, and as a hub for teaching and learning bestpractices in the fields relevant to the education of neurodiverse youth. Indeed, every step of the way, Summit School keeps its focus on “awakening the potential” of each student who passes through its doors.
Programmes éducatifs
Programme pré-scolaire
Primaire modifié - CAPS
Secondaire modifié 1er cycle
Défis – WOTP
Educational Programs
Pre-School Program
Modified Primary - CASP
Modified Secondary Cycle 1
Challenges – WOTP
Herman Erdogmus, Directeur général / Director General
Bena Finkelberg, Directrice principale / Senior Principal
Entrez dans l’excellence à l’Académie Kells, une école privée anglaise de la maternelle à la 12e année qui compte trois campus dynamiques à NDG et qui est fièrement reconnue parmi les meilleures écoles indépendantes de Montréal depuis près de 50 ans. En constante expansion et évolution pour répondre aux besoins de ses élèves, Kells est fière d’annoncer le lancement d’un nouveau programme de bourses visant à rendre notre enseignement personnalisé de haute qualité plus accessible.
Kells propose un programme rigoureux qui allie un enseignement innovant à des parcours d’apprentissage personnalisés. L’enseignement du français va du niveau débutant au niveau avancé, tandis que son programme accéléré de mathématiques obtient régulièrement les meilleures notes. Cette année, les élèves de Kells se sont distingués dans les plus grandes compétitions, se classant premiers à Montréal et troisièmes au Québec au concours canadien de mathématiques de l’Université de Waterloo, et premiers parmi toutes les écoles indépendantes de Montréal au concours canadien de mathématiques par équipe.
Après avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires du Québec en 11e année, de nombreux élèves poursuivent leurs études dans les meilleurs cégeps, tandis que d’autres continuent le programme de 12e année de Kells afin d'obtenir le diplôme d’études secondaires de l’Ontario, qui leur ouvre les portes des universités d’Amérique du Nord et d’ailleurs. Les diplômés de cette année ont reçu plus de 500 000 dollars en bourses d’études et ont été acceptés dès le début par des établissements prestigieux comme McGill, l’Université de Toronto, Concordia et California State. Les anciens élèves se lancent dans des domaines variés, allant de l’ingénierie et du commerce à la mode et aux sciences médicales, ce qui souligne l’engagement de Kells à former de futurs leaders polyvalents.
Kells favorise un environnement dynamique et inclusif où les talents de chaque élève sont célébrés. Notre programme « Flex » unique en son genre offre aux élèves du temps pendant la journée scolaire pour explorer leurs centres d’intérêt, tels que les échecs, le théâtre, la robotique et le yoga. En combinaison avec des sports de compétition, des clubs et des opportunités de leadership, Kells permet aux élèves d’explorer leurs passions, de prendre des initiatives et de réussir selon leurs propres termes.
KELLS ACADEMY Step into excellence
Step into excellence at Kells Academy — a private English K–12 school with three vibrant campuses in NDG, proudly recognized among Montreal’s top independent schools for nearly 50 years. Constantly expanding and evolving to meet the needs of our students, Kells is proud to announce the launch of a new bursary program aimed at making our highquality, personalized education more accessible.
Kells delivers a rigorous program that blends innovative teaching with customized learning paths. French instruction ranges from beginner to enriched levels, while our accelerated math program regularly earns top honours. This year, Kells students excelled in top competitions — placing first in Montreal and third in Quebec in the University of Waterloo Canadian Mathematics Contest, and taking first place among all Montreal independent schools in the Canadian Team Math Competition.
After earning the Quebec high school diploma in Grade 11, many students succeed at leading CEGEPs, while others continue with Kells’ Grade 12 program to earn the Ontario secondary diploma — opening doors to universities across North America and beyond. This year’s graduates received over $500,000 in scholarships and early acceptances from top institutions including McGill, University of Toronto, Concordia, and California State. Alumni pursue diverse fields — from Engineering and Business to Fashion Design and Medical Science — highlighting Kells’ commitment to preparing versatile future leaders.
Kells fosters a dynamic, inclusive environment where every student’s talents are celebrated. Our unique “Flex” program provides time during the school day for students to explore interests like chess, drama, robotics, and yoga. Combined with competitive sports, clubs, and leadership opportunities, Kells empowers students to explore their passions, take initiative, and succeed on their own terms.
Discover a Future Filled With Opportunity at Kells
At Kells Academy, we offer an inspiring and inclusive environment designed for academic success and personal growth.
Advanced Learning Streams: Enriched programs in Mathematics and French
Exceptional ESL Support: Three levels of intensive ESL instruction
Pursue Passions: Robotics, chess, art, athletics, and more!
Conveniently Located: Just a 10-minute walk from Montreal West Station
Global Community: 50% Canadian, 50% International student body
No English eligibility required.
Bursaries available.
Our students consistently place in the top 5% of national math competitions, a testament to the academic rigour and personalized attention that define the Kells experience.
Join a school that values curiosity, creativity, and connection. Discover a future filled with opportunity at Kells Academy.
Ados, écrans et santé mentale Teens, Screens, and Mental Health
Par | By Lori Bogdanis
LA DÉPENDANCE AUX RÉSEAUX SOCIAUX EST LIÉE À UNE AUGMENTATION DE L’ANXIÉTÉ ET DE LA DÉPRESSION
Il existe de plus en plus de preuves que l’utilisation excessive des réseaux sociaux par les jeunes s’accompagne d’une augmentation des taux de dépression et d’anxiété, de niveaux élevés de stress perçu et d’une mauvaise qualité et quantité de sommeil. Les réseaux sociaux ont également un impact négatif sur l’image que les jeunes ont d’eux-mêmes et sur leurs relations interpersonnelles, ils augmentent la solitude, facilitent le cyberharcèlement et glorifient les comportements autodestructeurs.
Le marché de la dépendance
Selon Statistique Canada, plus de 91 % des Canadiens âgés de 15 à 24 ans utilisent les réseaux sociaux. En moyenne, les jeunes utilisent trois ou quatre plateformes par semaine et passent entre 1,5 et 2 heures par jour sur les réseaux sociaux. Ceux qui passent trop de temps devant un écran (plus de six heures par jour) sont deux fois plus susceptibles d’être déprimés, 2,5 fois plus susceptibles d’être anxieux et trois fois plus susceptibles de présenter des symptômes graves de détresse mentale.
Une enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire a révélé que l’utilisation problématique des réseaux sociaux chez les adolescents au Canada, en Europe et en Asie centrale est passée de 7 % en 2018 à 11 % en 2022. Une utilisation problématique se caractérise par des symptômes généralement associés à une dépendance, tels que l’incapacité à contrôler son utilisation, des symptômes de sevrage lorsqu’on ne l’utilise pas, la négligence de ses responsabilités et les conséquences négatives d’une utilisation excessive.
La propagation de ces comportements addictifs est favorisée par les plateformes de réseaux sociaux conçues pour maintenir l’engagement et l’activité des utilisateurs; plus un individu passe de temps sur une plateforme, plus celle-ci est susceptible de générer des revenus.
Renforcer l’insécurité
Le fait que les plateformes de réseaux sociaux permettent aux utilisateurs de savoir qui a vu leurs publications et qui a réagi, ou non, conduit les adolescents à rechercher continuellement l’approbation et l’acceptation. « J’ai vu des amis supprimer des photos sur Instagram parce qu’ils n’avaient pas reçu suffisamment de likes de la part des bonnes personnes », explique Briana McPherson, 15 ans. « C’est ainsi que l’insécurité commence à s’installer. » g
ADDICTION TO SOCIAL MEDIA LINKED TO INCREASED ANXIETY AND DEPRESSION
There is growing evidence that excessive use of social media by youth is accompanied by increased rates of depression and anxiety, high levels of perceived stress, and poor sleep quality and quantity. Social media has also shown to negatively affect young people’s self-image and interpersonal relationships, increase loneliness, facilitate cyberbullying, and glamorize self-harming behaviour.
The business of addiction
According to Statistics Canada, over 91 per cent of Canadians aged 15 to 24 use social media. On average, youth engage with three to four platforms a week and spend 1.5 to two hours per day on social media. Those with excessive screen time (over six hours daily) were twice as likely to report being depressed, 2.5 times more likely to report being anxious, and three times more likely to report severe symptoms of mental distress.
A Health Behaviour in School-aged Children study reported that problematic social media use among adolescents in Canada, Europe, and Central Asia rose from seven per cent in 2018 to 11 per cent in 2022. Problematic use is characterized by symptoms typically associated with addiction, such as the inability to control social media use, having withdrawal symptoms when not using it, neglecting responsibilities, and facing negative consequences from overuse.
The propagation of these addictive behaviours is fostered by social media platforms engineered to keep users engaged and active; the more time an individual spends on a platform, the higher its ability to generate revenue.
Reinforcing insecurity
The fact that social media platforms allow users to track who has seen their posts and engaged or not, leads to a cycle of adolescents continually seeking approval and acceptance. “I’ve seen friends pull down photos on Instagram because they didn’t get enough likes from the right people,” says Briana McPherson, age 15. “This is how insecurities start to form.” gg
g Les vidéos idéalisées et soigneusement sélectionnées sur les réseaux sociaux peuvent également alimenter les comparaisons négatives. « Quand on ne voit que des choses positives — moments entre amis, voyages, achats —, on oublie que ce n’est pas la réalité et on peut finir par se sentir mal dans sa peau », explique Luisa Greco, 15 ans.
Les algorithmes des réseaux sociaux déterminent ce que les utilisateurs voient et ce qu’ils ne voient pas. Chaque clic, chaque « j’aime » et chaque commentaire permet à l’algorithme d’en savoir plus sur l’utilisateur. « Le contenu est tellement accessible qu’on peut trouver tout ce qu’on veut. Si tu es dans un état d’esprit négatif ou que tu manques de confiance en toi, tu verras du contenu qui renforcera ce sentiment, dit Greco. Plus tu interagis avec ce type de contenu, plus l’algorithme te proposera du contenu similaire. »
Le manque de conscience de soi
Une récente enquête menée par le Pew Research Center auprès d’adolescents américains a révélé que 48 % considéraient que les réseaux sociaux avaient un impact négatif sur leurs camarades, contre 32 % en 2022. Cependant, seuls 14 % estimaient que ces réseaux avaient un impact négatif sur eux-mêmes.
Selon la Société canadienne de pédiatrie, les trois quarts des parents canadiens s’inquiètent du temps que leurs enfants passent sur les réseaux sociaux. « Leur cerveau ne se repose jamais, ils ne peuvent pas être seuls et profiter d’un moment de calme », explique Lorelle Hedley, mère de deux adolescentes.
« Si vous leur retirez leur téléphone, ils paniquent immédiatement. »
Un rapport récent d’un comité spécial au Québec a étudié les effets des écrans sur les jeunes et a conclu que les téléphones cellulaires distraient les élèves et nuisent à leur capacité d’apprentissage. Cela a conduit à l’interdiction totale de l’utilisation des téléphones cellulaires et autres appareils pendant les heures de classe dans les écoles primaires et secondaires à compter de cet automne.
Une intervention précoce est essentielle
La plupart des problèmes de santé mentale apparaissent avant l’âge de 24 ans, et ceux qui surviennent pendant la jeunesse persistent souvent tout au long de la vie. Identifier et traiter rapidement les problèmes de santé mentale peut aider les jeunes à développer des stratégies d’adaptation qui leur permettront d’être plus résilients et de réduire le risque de souffrir de troubles mentaux tout au long de leur vie. Parmi les pistes à explorer pour améliorer la santé mentale des jeunes, on peut citer une utilisation plus équilibrée des réseaux sociaux et une meilleure maîtrise des outils numériques, ainsi qu’un soutien solide de la part des parents, des amis et des éducateurs. Une meilleure compréhension de la manière d’utiliser les réseaux sociaux de façon mesurée et réfléchie peut aider les jeunes à profiter des avantages de la connexion sans subir les inconvénients potentiels qui peuvent l’accompagner. M
gg Curated, idealized “highlight reels” on social media platforms can also fuel negative comparison. “When you only see positive things — time with friends, travel, purchases — you forget that isn’t reality and you can end up feeling bad about yourself,” says 15-year-old Luisa Greco.
Social media algorithms are constantly at work, shaping what users see and what they don’t. Every click, like, and comment teaches the algorithm more about the user. “Content is so accessible, you can find anything. If you’re feeling negative or insecure, you will see content that reinforces that,” says Greco. “The more you engage with that type of content, the algorithm will continue to give you more of the same.”
Lack of self-awareness
A recent survey of American teens conducted by the Pew Research Center found that 48 per cent viewed the impact of social media on their peers as negative, up from 32 per cent in 2022. However, only 14 per cent felt that they negatively affect them personally. According to the Canadian Paediatric Society, three quarters of Canadian parents are concerned about the amount of time their children spend on social media. “Their brains never rest, they can’t be by themselves and embrace quiet time,” says Lorelle Hedley, a mother of two teen girls. “If you take away their phones, they’re suddenly in panic mode.”
A recent special committee report in Quebec studied the effects of screens on young people and found that cellphones were distracting and infringing on students’ ability to learn. This has led to a full ban on the use of cellphones and other devices during school hours in both elementary and high schools starting this fall.
Early intervention is key
Most mental health issues first manifest before the age of 24, and issues that begin in youth often persist throughout an individual’s lifespan. Identifying and treating mental health issues early can help young people develop the coping strategies that will allow them to be more resilient and mitigate the risk of having lifelong mental health challenges.
Some of the paths toward better mental health outcomes for youth include a more balanced use of social media and an increase in digital literacy, along with strong support from parents, friends, and educators. A better understanding of how to consume social media in a measured, thoughtful way can help youth benefit from the positive benefits of being connected without the potential harms that can accompany it. M
Lori Bogdanis est une journaliste indépendante passionnée depuis toujours par le fitness, la nutrition, le bien-être et la santé mentale. Elle croit au pouvoir de la prévention, à la prise en charge de sa santé et à l’adoption d’une approche holistique du bien-être physique et mental. Lori Bogdanis is a freelance journalist with a lifelong passion for fitness, nutrition, wellness, and mental health. She believes in the power of prevention, taking ownership of your health, and embracing a holistic approach to physical and mental well-being.
ÉCOLE SAINT-JOSEPH
L’épanouissement global et le bien-être personnel d’abord
« Chaque enfant mérite une éducation qui célèbre son unicité, alimente sa curiosité et renforce son sens de la responsabilité. » C’est ce que l’on peut lire au sujet de l’École Saint-Joseph, établissement privé primaire situé au cœur du Plateau-Mont-Royal. Et cette phrase illustre bien ce que l’école représente.
Depuis 1929, l’École Saint-Joseph propose un environnement chaleureux, humain et inspirant, qui privilégie l’épanouissement global et le bienêtre personnel, et célèbre la singularité de chaque enfant, culture que l’école surnomme CRÉAH (curiosité, responsabilisation, épanouissement, amour-propre, humanisme).
À l’École Saint-Joseph, l’excellence n’est pas seulement atteinte à travers une éducation de qualité agissant comme tremplin vers les meilleures écoles secondaires de Montréal, mais aussi par l’entremise d’un milieu accueillant et d’un accompagnement personnalisé, notamment avec le programme ID+, ainsi qu’avec l’approche innovante également ancrée dans les programmes préscolaire et primaire enrichis.
En effet, l’école prend en charge différents types d’élèves et fait preuve d’une grande ouverture envers les élèves neuroatypiques, notamment les enfants à haut potentiel intellectuel. Il ne fait aucun doute que la diversité règne à l’École Saint-Joseph.
Une atmosphère positive et encourageante ainsi qu’une éducation primaire privée, francophone et de qualité supérieure afin que chaque enfant apprenne et réussisse dans un cadre captivant. Voilà ce que propose l’École Saint-Joseph dans le but d’éduquer l’esprit et de former le caractère des enfants pour établir les piliers d’une société prospère. Une éducation édifiante et inspirée pour une réussite scolaire et personnelle.
Visitez stjoseph.qc.ca pour en savoir plus sur l’école, obtenir les dates des prochaines portes ouvertes ou prendre rendez-vous pour une visite personnalisée.
ÉCOLE SAINT-JOSEPH
Prioritizing personal development and well-being
“Every child deserves an education that celebrates their uniqueness, fuels their curiosity, and strengthens their sense of responsibility.” This is the motto of École Saint-Joseph, a private elementary school located in the heart of Montreal’s Plateau neighbourhood.
Since 1929, École Saint-Joseph has offered a warm, caring, and inspiring environment that prioritizes holistic growth and personal well-being. The school celebrates the uniqueness of each child via its culture of embracing curiosity, responsibility, fulfillment, self-esteem, and humanism.
At École Saint-Joseph, excellence is achieved through quality education that serves as a springboard to Montreal’s best high schools. The school offers a welcoming environment and enriched personalized support, paired with its signature ID+ program as well as an innovative approach anchored in both the preschool and elementary programs.
The school supports different types of students and demonstrates great openness towards neuroatypical students, particularly children with high intellectual potential. There is no doubt that diversity reigns at École Saint-Joseph.
A positive and encouraging atmosphere, as well as a highquality, private, French-language elementary education ensure that each child learns and succeeds in a captivating environment. This is what École Saint-Joseph offers with the goal of educating the mind and shaping the character of children to establish the pillars of a prosperous society. An uplifting and inspired education for academic and personal success.
Visit stjoseph.qc.ca to learn more about the school, find upcoming open house dates, or schedule a personalized tour.
L'ÉCOLE SACRÉ-CŒUR DE MONTRÉAL
THE SACRED HEART SCHOOL OF MONTREAL EST 1861
SACRED HEART NAMED BEST PRIVATE HIGH SCHOOL IN MONTREAL FOR SECOND YEAR IN A ROW!
INSPIRING GIRLS & IGNITING DREAMS
SINCE 1861
SPANISH LANGUAGE PROGRAM
UNLOCK YOUR POTENTIAL WITH SACRED HEART’S
SIGNATURE PROGRAMS
SCHOLARS DISTINCTION PROGRAM
OFFERING HANDS-ON LEARNING, ATHLETIC GROWTH, AND OPPORTUNITIES FOR GLOBAL EXCHANGE.
SACRED HEART ELITE (SHE) PROGRAM
The Sacred Heart School of Montreal is a private English high school for girls, from grades 7 to 11, leading to a Quebec Secondary School Diploma. Certificate of Eligibility is not required. Grade 12 also available.
Améliorer l’expérience des jeunes patients atteints de cancer
Improving the Experience of Young Cancer Patients
LE FONDS DE SARAH DES CÈDRES PROPOSE UNE
NOUVELLE TECHNOLOGIE «RAD»ICALE POUR
LES ENFANTS RECEVANT DES TRAITEMENTS DE RADIOTHÉRAPIE
AU CHILDREN
L’unité d’hémato-oncologie pour les patients hospitalisés (appelée « l’Unité de soins de Sarah ») de l’Hôpital de Montréal pour enfants (Le Children) traite chaque année quelque 80 nouveaux patients atteints de cancer. Bon nombre d’entre eux sont hospitalisés pendant des semaines, alors qu’ils subissent une chirurgie et reçoivent des traitements. Cette expérience peut s’avérer extrêmement stressante pour ces jeunes patients et pour leurs familles.
La raison d’être du Fonds de Sarah des Cèdres est de rendre la vie de ces enfants, et celle de leurs familles, un peu plus confortable, plus normale et plus amusante.
« Jusqu’à ce que le cancer soit chose du passé, nous devons continuer à soutenir les personnes qui vivent actuellement l’expérience de cette maladie. Il s’agit de leur offrir les meilleurs soins ⎯ aujourd’hui », explique Sarah Cook, qui a créé le Fonds de Sarah des Cèdres en 2001, après avoir elle-même été hospitalisée et avoir été traitée au Children pour un sarcome d’Ewing. « La mission du Fonds est de rendre la vie de ces jeunes un peu plus facile. Même les choses les plus simples peuvent faire toute une différence. »
Depuis sa création, le Fonds de Sarah des Cèdres a recueilli presque 15 millions de dollars dans le but d’améliorer l’expérience des enfants traités à l’Unité de soins de Sarah. En plus de financer des rénovations, de la g
SARAH’S FUND FOR CEDARS BRINGS “RAD”ICAL NEW TECHNOLOGY TO PEDIATRIC PATIENTS UNDERGOING RADIOTHERAPY AT THE CHILDREN’S
The hematology-oncology patient care unit (also called “Sarah’s Floor”) at the Montreal Children’s Hospital (The Children’s) treats approximately 80 new cancer patients each year. Many of them are hospitalized for weeks, while they undergo surgery and treatment. The experience can be extremely stressful for these young patients and their families.
Sarah’s Fund for Cedars exists to make the lives of these children and families a bit more comfortable, normal, and fun.
“Until cancer is a thing of the past, we have to continue to support people going through this now. It’s about the best care for them — today,” says Sarah Cook, who founded Sarah’s Fund for Cedars in 2001, after undergoing treatment and hospitalization at The Children’s for Ewing’s sarcoma. “The fund exists to make their lives a little easier. Even the simplest things can mean a world of difference.”
Since it was founded, Sarah’s Fund has raised almost $15 million to improve the experience of children being treated for cancer on Sarah’s Floor. In addition to gg
PHOTO: RADFLIX
g recherche et des programmes comme la zoothérapie et Dr Clown, ce fonds s’efforce de rendre l’unité aussi confortable que possible pour les enfants et pour leurs familles. Pour ce faire, cette unité offre gratuitement le Wi-Fi, une cuisine entièrement approvisionnée, une buanderie, une bibliothèque ainsi que des téléviseurs et des jouets dans la salle familiale. Le Fonds de Sarah soutient aussi des programmes qui aident les parents à composer avec la maladie de leur enfant.
Le Fonds de Sarah des Cèdres a récemment pris des mesures pour acquérir une nouvelle technologie novatrice qui aidera les jeunes patients à composer avec la radiothérapie. Appelé Radflix, ce dispositif semblable à une tablette permet aux enfants de regarder leurs films préférés pendant leurs traitements, ce qui peut réduire une partie de l’anxiété qu’ils éprouvent. Le dispositif Radflix ne fait pas que distraire les jeunes patients, il leur donne aussi un sentiment de contrôle et leur donne l’impression que le temps passe plus rapidement.
« Subir des traitements de radiothérapie est très effrayant pour les enfants. Ils doivent rester allongés, parfaitement immobiles, seuls dans une pièce assombrie, entourés de grosses machines bruyantes, commente la Dre Catherine Vézina, directrice de la Division d’hématologie-oncologie au Children. L’avènement de Radflix marquera un tournant pour les jeunes patients et pour leurs familles, et nous sommes très heureux de l’acquérir. »
La Division de radio-oncologie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) traite chaque année entre 50 et 90 patients pédiatriques. Bien que certains d’entre eux n’aient besoin que d’un seul traitement, d’autres doivent recevoir un traitement tous les jours pendant une période pouvant durer jusqu’à sept semaines. La durée de chaque séance peut varier entre 30 minutes et deux heures. Il est extrêmement difficile pour les patients de rester immobiles pendant tout ce temps ⎯ plus particulièrement pour les plus jeunes. « Plus souvent qu’autrement, nous devons administrer une anesthésie générale aux enfants ayant moins de huit ans, car il est impossible pour eux de rester immobiles », explique la Dre Carol Oliveira, radio-oncologue au CUSM. « Grâce aux distractions que propose Radflix, nous n’aurons pas nécessairement besoin de toujours recourir à l’anesthésie ⎯ plus particulièrement chez les enfants ayant entre quatre et sept ans ⎯ ce qui est une très bonne nouvelle, tant du point de vue de l’utilisation des ressources de santé que de celui des patients. »
« Nous sommes extrêmement fiers que Le Children soit le premier hôpital au Québec à offrir la technologie Radflix à ses patients, poursuit Jeff J. Shamie, président-directeur général de la Fondation du cancer des Cèdres, qui finance la recherche, la formation et les soins au CUSM. « Si nous pouvons aider les enfants et les parents à se sentir moins stressés pendant les traitements oncologiques, nous faisons notre travail et réalisons la mission du Fonds de Sarah des Cèdres. » M
Pour en savoir plus sur le Fonds de Sarah des Cèdres, et pour faire un don susceptible de changer la vie d’un patient pédiatrique atteint de cancer, visitez sarahsfund.ca/fr
Radflix est un programme de la Fondation Morgan Adams. Pour plus d’informations, visitez radflix.org
gg funding renovations, research, and programs like pet therapy and Dr. Clown, Sarah’s Fund strives to make Sarah’s Floor as comfortable as possible for children and families by providing free Wi-Fi, a kitchen stocked with essentials, a laundry area, a library, as well as TVs and toys for the family lounge. Sarah’s Fund also raises money for programs that help parents cope with their child’s illness.
Sarah’s Fund recently put the wheels in motion to acquire an innovative new technology to help young patients cope with radiation therapy. Called Radflix, it’s a tablet-like device on which kids can watch their favourite movies while they undergo radiation treatment. It’s been shown to reduce some of the anxiety that children feel when they have their radiotherapy treatments. It not only distracts them from the procedure — it also gives them a sense of control and makes the time pass more quickly.
“Undergoing radiation therapy is very frightening for children. They have to lie perfectly still, alone in a darkened room, surrounded by large, noisy machines,” explains Dr. Catherine Vézina, Director of Pediatric Hematology-Oncology at The Children’s. “Radflix will be a game-changer for young patients and their families, and we’re very grateful to be getting it.”
The McGill University Health Centre (MUHC)’s Division of Radiation Oncology treats between 50 to 90 pediatric patients every year. While some require just a single treatment, others require daily treatments for up to seven weeks. Each session can last anywhere from 30 minutes to two hours. It’s extremely difficult for patients to stay still for that length of time especially the youngest ones. “More often than not, we have to administer general anesthesia to children under the age of eight, because it’s impossible for them to remain motionless,” explains MUHC Radiation Oncologist Dr. Carol Oliveira. “With the distraction that Radflix provides, we’ll be able to reduce the need for anesthesia especially in patients between the ages of four and seven, which is great news from both a health utilization and patient experience perspective.”
“Cedars is extremely proud that The Children’s will be the first hospital in Quebec to offer Radflix to its patients,” says Jeff J. Shamie, President and CEO of the Cedars Cancer Foundation, which funds cancer research, education and care at the MUHC. “If we can help kids and parents feel less stressed about cancer treatments, then we’re doing our job and fulfilling the mission of Sarah’s Fund.” M
To learn more about Sarah’s Fund for Cedars, and to make a donation that could change the life of a pediatric cancer patient, visit sarahsfund.ca
Radflix is a program of the Morgan Adams Foundation. For more information, visit radflix.org
Minnie’s Hope Centre de pédiatrie sociale Social Pediatric Centre
Par | By Lisa Dutton
UN NOUVEAU DÉPART POUR LES JEUNES AUTOCHTONES DU GRAND NORD QUÉBÉCOIS
En janvier dernier, Minnie’s Hope a inauguré son nouveau Centre de pédiatrie sociale, marquant une avancée majeure dans l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux services sociaux pour les jeunes Cris et Inuits des communautés de Whapmagoostui et Kuujjuaraapik. Construit selon des normes écoresponsables, le nouveau bâtiment est près de deux fois plus grand que le précédent. L’inauguration, célébrée lors d’une cérémonie officielle, a couronné plusieurs années d’efforts visant à remplacer l’ancien centre, dont certaines sections étaient devenues inutilisables. Grâce à une campagne de financement menée par La Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, la nouvelle installation ⎯ dont l’espace a doublé ⎯ peut désormais accueillir plus de 300 enfants et adolescents chaque année dans le Grand Nord québécois.
Le centre comprend une clinique modernisée, une salle polyvalente pouvant accueillir de grands rassemblements ⎯ et se transformer en aire de jeu pour les enfants de tous âges ⎯ ainsi qu’une cuisine spacieuse et contemporaine.
Un engagement de longue haleine
La Dre Johanne Morel, pédiatre, ancienne directrice du Programme de santé des enfants autochtones et du Nord à l’Hôpital de Montréal pour enfants, et cofondatrice de Minnie’s Hope, se réjouit de tourner la page après avoir lutté pendant des années contre le manque d’espace et de ressources. « Maintenant que Minnie’s Hope peut compter sur une source de financement stable, nous élargissons notre offre afin de fournir une gamme complète de services et de soutien, y compris la défense des droits des enfants autochtones. » g
A NEW BEGINNING FOR INDIGENOUS YOUTH IN QUEBEC’S FAR NORTH
This past January, Minnie’s Hope Social Pediatric Centre (Minnie’s Hope) opened the doors to its new buildng, a major step toward bringing health, education, and social services to Cree and Inuit youth in the Nunavik communities of Whapmagoostui and Kuujjuaraapik located on James Bay.
The centre’s newly constructed, environmentally sustainable building — nearly twice the size of its predecessor — was unveiled in a grand ceremony marking the culmination of several years of planning to replace the original structure, which had deteriorated to the point where sections were condemned. Built thanks to a fundraising effort led by The Montreal Children’s Hospital Foundation, the new centre offers twice the space to serve more than 300 children and teens annually.
It features an enhanced clinic area, a multi-purpose room for large group gatherings that transforms into a play area for children of all ages, and a spacious and modern kitchen.
A long-term commitment
Dr. Johanne Morel, pediatrician, former Director of the Northern and Indigenous Child Health Program at The Montreal Children’s Hospital and one of the founders of Minnie’s Hope, is happy to turn the page after wrestling for years with a lack of space and human resources. “Now that Minnie’s Hope has a stable source of funding, we are expanding our offering to provide a full range of services and assistance, including advocating for Indigenous children’s rights.” gg
g Le Centre Minnie’s Hope offre une gamme complète de services :
• Soins médicaux pédiatriques : pédiatrie du développement, orthophonie, psychologie et ergothérapie.
• Programmes éducatifs et thérapeutiques : éducation de la petite enfance, jeux de sable, art-thérapie et musicothérapie.
• Programmes axés sur la communauté : soutien prénatal et postnatal, activités pour les mamans et les tout-petits, et programmes parascolaires.
• Recherche : un pôle de recherche et d’enseignement est en cours de développement pour inspirer des initiatives similaires dans tout le Canada.
Un héritage de compassion
Parmi les enfants ayant bénéficié des services de Minnie’s Hope, Legend Iserhoff, âgée de 10 ans, a reçu un soutien essentiel pour mieux vivre avec son eczéma chronique. Cette condition lui a longtemps causé de l’anxiété, mais grâce à l’équipe du centre, elle a retrouvé confiance en elle et leur donne cinq étoiles. « Les thérapeutes m’ont aidée à m’ouvrir au monde, à être à l’aise, à ne plus avoir honte. Merci de m’avoir aidée à surmonter mon anxiété. »
Un refuge sécurisant
gg Minnie’s Hope offers a comprehensive range of services:
• Pediatric medical care: Developmental pediatrics, speech-language therapy, psychology services, and occupational therapy.
• Educational and therapeutic programs: Early childhood education, sand play, and art and music therapy.
• Community-focused programs: Prenatal and postnatal support, moms-and-tots’ activities, and afterschool programs.
• Research: A research and teaching hub is in development to inspire similar initiatives across Canada.
La restructuration du centre s’est réalisée en étroite collaboration avec les aînés cris et inuits, qui ont intégré leurs savoirs traditionnels afin de créer un environnement culturellement sécurisant. Les intervenants prennent régulièrement le temps de partager un thé et du pain banique avec les jeunes et leur famille, établissant ainsi des relations fondées sur la confiance.
La directrice du centre, Marianne Martin, souligne l’importance de cette approche chaleureuse pour apaiser les craintes liées aux consultations médicales. « La confiance est essentielle. Il s’agit de bâtir cette relation et de prendre le temps de la développer. »
Un modèle pour l’avenir
L’impact de Minnie’s Hope dépasse les frontières de Whapmagoostui et Kuujjuaraapik. Renée Vézina, présidente de La Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants, estime que cette transformation constitue un modèle de changement systémique. « Minnie’s Hope est un exemple lumineux de la manière dont des partenariats significatifs peuvent favoriser la guérison et encourager les générations futures. » M
Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien pour garantir que les enfants et les adolescents gravement malades, et les femmes enceintes à haut risque, bénéficient des soins vitaux dont ils ont besoin pour s’épanouir. Faites un don à La Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants dès aujourd’hui à fondationduchildren.com
et son père, Matthew. Legend and her father, Matthew.
A legacy of compassion
10-year-old Legend Iserhoff, a young girl affected by eczema, is among the children who have found comprehensive support at Minnie’s Hope. Legend struggled with the trauma of her chronic skin condition. She gives the centre’s team five stars for their work to help her through the challenges. “The therapists helped me come out to the world by being comfortable and not feeling ashamed. Thank you for helping me conquer my anxiety.”
A safe haven for growth
The community-wide effort to redevelop the programming at Minnie’s Hope was supported by Cree and Inuit elders who embraced traditional knowledge to help foster trust through culturally safe services. Experts at the centre will often take a half-hour, an hour or more around a pot of tea and a plate of Bannock, traditional flat bread, to connect with young visitors and their families.
The centre’s Director, Marianne Martin, is conscious of the need to promote comfort and eliminate fear often associated with clinical visits in social pediatrics. “Trust is so important. It’s about building that relationship and taking the time to let it grow.”
A model for the future
The impact of Minnie’s Hope extends beyond Whapmagoostui and Kuujjuaraapik. Renée Vézina, President of The Montreal Children’s Hospital Foundation, sees the revamped centre as a blueprint for systemic change. “Minnie’s Hope stands as a shining example of how meaningful partnerships can foster healing and empower future generations.” M
Today more than ever, we need your support to ensure seriously sick children, teens, as well as expectant moms with a high-risk pregnancy get the life-transforming care they need to thrive. Please donate to The Montreal Children’s Hospital Foundation today at childrenfoundation.com
Legend
IL S’AGIT DE LA GREFFE RÉNALE LA PLUS COMPLEXE À AVOIR ÉTÉ RÉALISÉE À L’HME
Le quotidien de Mario, 14 ans, a radicalement changé en janvier dernier. Après avoir attendu toute sa vie, le patient de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) a finalement reçu avec succès une greffe rénale particulièrement complexe, qui constitue une première au Canada.
Mario est né prématurément avec une malformation rénale congénitale. Ses deux reins n’ont jamais fonctionné normalement. Dès la naissance, il a dû recevoir des traitements de dialyse pour nettoyer son sang, traitements qu’il avait à la maison.
À l’âge de trois ans, il a reçu une première greffe de rein. Malheureusement, son corps a rejeté l’organe et Mario est devenu entièrement sensibilisé, c’est-à-dire qu’il a développé des anticorps contre pratiquement tous les donneurs de rein possibles. Trouver un donneur allait être difficile. Il a dû se tourner de nouveau vers la dialyse, cette fois reçue à l’HME.
Ce fut le début d’une attente qui a duré près de 12 ans.
« J’allais à l’hôpital trois ou quatre fois par semaine pour la dialyse. Pendant les traitements, je n’avais rien d’autre à faire qu’attendre que la journée finisse », explique l’adolescent.
N’allant à l’école que deux jours par semaine, il estime que sa maladie a limité ses interactions avec les autres enfants. g
Après avoir passé sa vie sous dialyse, un ado reçoit enfin un rein After Spending Life on Dialysis, Teen Finally Receives Kidney
Par | By Christine Bouthillier
THE MOST COMPLEX KIDNEY TRANSPLANT EVER PERFORMED AT THE MCH
The daily life of 14-year-old Mario changed radically last January. After waiting all his life, the patient at the Montreal Children’s Hospital (MCH) finally received a particularly complex kidney transplant, a first in Canada.
Mario was born prematurely with a congenital kidney malformation. Both his kidneys never functioned normally. From birth, he had to undergo dialysis treatments at home to clean his blood.
At the age of three, he received his first kidney transplant. Unfortunately, his body rejected the organ and Mario became fully sensitized, meaning that he developed antibodies against practically all possible kidney donors. Finding a donor was going to be difficult. He had to turn to dialysis again, this time at the MCH.
This was the beginning of a wait that lasted almost 12 years.
“I went to the hospital three or four times a week for dialysis. During the treatments, I had nothing else to do but wait for the day to end,” explains the teenager. gg
Mario
g « Les enfants sous dialyse sont là à Noël, à Pâques Ils doivent venir à l’hôpital quand même pour recevoir leurs traitements, car leur vie en dépend. Ils développent une forte connexion avec le personnel », dit la Dre Indra Gupta, néphrologue à l’HME.
À l’adolescence, Mario a commencé à se décourager, pensant qu’il ne recevrait sans doute jamais de rein et qu’il allait devoir rester sous dialyse jusqu’à ce que les avancées de la science permettent une autre solution.
L’appel qui a tout changé
Quelques jours avant Noël, Mario et sa famille ont reçu une terrible nouvelle : l’oncle de Mario a fait un arrêt cardiaque et était dans le coma. L’équipe médicale a annoncé peu après qu’on ne pouvait plus rien pour lui. En plein cœur de ce drame, Mario a reçu un cadeau inattendu qui a changé sa vie : un rein, offert par le fils de son oncle.
« Parce qu’il s’agissait d’un membre de la famille, il y avait moins de risques de rejet », dit la Dre Gupta. « Mais l’HME n’avait jamais fait de greffe sur quelqu’un d’aussi sensibilisé auparavant. »
Mario avait tout de même des anticorps contre ce donneur, mais c’était la meilleure correspondance qu’il avait eue jusqu’à maintenant. L’équipe médicale a décidé d’aller de l’avant. C’était la première fois au Canada qu’on allait procéder à une greffe rénale chez un enfant qui avait des anticorps contre le donneur.
Après avoir consulté la littérature scientifique et plusieurs experts mondiaux sur ces cas très rares, l’équipe a mis au point un protocole de désensibilisation, puis a procédé à la greffe. C’était aussi la première fois que l’HME acceptait un don après une mort cardiaque, dit la Dre Mallory Downie, néphrologue à l’HME.
« Comme j’étais à l’hôpital, je n’ai pas pu aller aux funérailles de mon oncle. La situation m’a laissé des sentiments doux-amers », raconte Mario, heureux d’avoir enfin reçu un rein tout en étant triste d’avoir perdu un membre précieux de sa famille.
L’adolescent se dit fier d’avoir participé à une chirurgie unique et au développement de connaissances qui pourraient potentiellement aider d’autres patients dans sa situation.
Une nouvelle vie qui commence
Aujourd’hui, Mario va bien. Son nouveau rein fonctionne et on ne constate pour le moment aucun signe de rejet.
« Je peux manger davantage de mes aliments préférés! » dit-il, heureux d’enfin pouvoir déguster une crème glacée cet été. M
gg Attending school only two days a week, he feels that his illness has limited his interactions with other children.
“Children on dialysis are there at Christmas, at Easter... They still have to come to the hospital to receive their treatments because their lives depend on it. They develop a strong connection with the staff,” says Dr. Indra Gupta, nephrologist at the MCH.
As a teenager, Mario began to lose hope, thinking he would probably never receive a kidney and he would have to remain on dialysis until scientific advances provided another solution.
The call that changed everything
A few days before Christmas, Mario and his family received terrible news: Mario’s uncle had suffered a cardiac arrest and was in a coma. The medical team soon announced that nothing more could be done for him. Amid the heartbreak, Mario received an unexpected and life-changing gift: a kidney, offered by his uncle’s son.
“Because it was a family member, there was less risk of rejection,” says Dr. Gupta. ”But the MCH had never performed a transplant on someone with such high sensitization before.”
Mario still had antibodies against this donor, but it was the best match he had so far. The medical team decided to go ahead. It was the first time in Canada that a kidney transplant had been performed on a child who had antibodies against the donor.
After consulting the scientific literature and several world experts on these very rare cases, the team developed a desensitization protocol and then proceeded with the transplant. It was also the first time that the MCH accepted a donation after cardiac death, says Dr. Mallory Downie, nephrologist at the MCH.
“As I was in hospital, I couldn’t go to my uncle’s funeral. The situation left me with bittersweet feelings,” says Mario, happy to have finally received a kidney but sad to have lost a cherished family member.
The teenager says he’s proud to have participated in a unique surgery and in the development of knowledge that could potentially help other patients in his situation.
A new life begins
Today, Mario is doing well. His new kidney is working and there are no signs of rejection at the moment.
“I can eat more of my favourite foods!” he says, while looking forward to finally being able to enjoy ice cream this summer. M
L’équipe de la Division de néphrologie de l’HME The MCH Nephrology Division team
L’IA révèle des facteurs déterminants du diagnostic de l’autisme grâce à l’analyse de dossiers médicaux AI Analysis of Healthcare Records
Reveals Key Factors in Autism Diagnosis
Par | By Shawn Hayward
LES SCIENTIFIQUES PRÉCONISENT UNE
RÉVISION DES CRITÈRES DE DIAGNOSTIC
En l’absence de tests biologiques évidents et fiables fondés sur les gènes ou des paramètres cérébraux ou sanguins, le diagnostic de l’autisme repose encore aujourd’hui en grande partie sur l’évaluation clinique. La méthode habituelle consiste à observer la personne pour voir si elle répond aux critères de l’autisme énoncés dans les manuels de référence, tels que le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition (DSM-5).
Ces critères se répartissent en deux catégories : d’une part, les comportements, les intérêts ou les activités restreints ou répétitifs; d’autre part, les déficits en communication et en interactions sociales. Toutefois c’est le clinicien, fort de ses années d’expérience, qui finalement pose le diagnostic d’autisme. Néanmoins, chez une personne qui a reçu un diagnostic d’autisme, le degré de conformité aux critères du DSM-5 peut grandement fluctuer. g
SCIENTISTS ARGUE THE CRITERIA WE USE FOR DIAGNOSING AUTISM MAY NEED REVISION
Without clear and effective biological tests for autism based on genes, brain or blood measurements, diagnosis today still largely depends on clinical assessment. The standard way of doing this is by observing how the individual fits the criteria for autism listed in gold standard manuals like the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition (DSM-5).
These criteria are divided into two categories: one for restricted or repetitive behaviours, actions, or activities, and another for differences in social communication and interaction. In the end, however, it is the clinician, relying on years of experience, who decides whether the individual is given an autism diagnosis. The degree to which an individual diagnosed with autism fits the DSM-5 criteria can vary considerably. gg
g Pour valider empiriquement les critères souvent observés par les cliniciens chez les personnes autistes, les chercheurs ont analysé au moyen de l’intelligence artificielle (IA) plus de 4 200 comptes-rendus cliniques d’observation provenant d’une cohorte d’enfants francophones de Montréal. En se fondant uniquement sur ces données, ils ont adapté et mis en œuvre des méthodes de modélisation du langage considérables pour prédire une telle décision de diagnostic. Les chercheurs ont trouvé, en particulier, le moyen de déceler les phrases clés les plus pertinentes dans un rapport pour poser un diagnostic positif, permettant ainsi une comparaison directe avec les critères de diagnostic.
L’analyse a révélé que les critères de socialisation, notamment la réciprocité émotionnelle, la communication non verbale et l’établissement de relations, ne jouent pas un rôle déterminant dans le diagnostic d’autisme. En d’autres termes, ces critères n’étaient pas considérablement plus présents chez les personnes recevant un diagnostic d’autisme que chez celles qui en étaient exemptées. En revanche, les critères associés aux mouvements répétitifs, aux intérêts nettement restreints et aux comportements fondés sur la perception étaient fortement liés à un diagnostic d’autisme.
Au vu de ces résultats, les scientifiques pensent que le monde médical pourrait être amené à reconsidérer et réviser les critères établis pour diagnostiquer l’autisme. Il semblerait, entre autres, que l’importance accordée depuis plusieurs décennies à la socialisation dans l’évaluation de l’autisme contribue aussi à une hausse des diagnostics d’autisme dans les pays développés. Elle pourrait donc être réduite en se centrant sur certains comportements répétitifs et intérêts particuliers. On optimiserait ainsi l’efficacité et l’efficience du diagnostic, car l’évaluation des facteurs sociaux s’avère assez longue, fastidieuse et peu précise par rapport aux traits comportementaux plus évidents.
L’obtention d’un diagnostic d’autisme prend parfois des années, ce qui retarde d’autant les interventions pour améliorer l’issue. Un processus d’évaluation mieux ciblé et plus rationnel présenterait des avantages considérables pour les personnes autistes, tout comme pour le système de santé.
« À l’avenir, les grands modèles de langage pourraient devenir indispensables pour repenser ce que nous nommons actuellement l’autisme », avance Danilo Bzdok, neuroscientifique au Neuro et à Mila (l’Institut québécois d’intelligence artificielle), et coauteur principal de l’étude.
Laurent Mottron, clinicien et chercheur au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, et coauteur principal de l’étude, souligne que cette révision des critères de l’autisme fondée sur des données vient compléter les travaux historiques des groupes d’experts et l’intelligence humaine.
Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Cell le 26 mars 2025. L’étude a été financée par la Fondation Brain Canada, Santé Canada, les National Institutes of Health, les Instituts de recherche en santé du Canada, le Fonds d’excellence en recherche Apogée du Canada et l’Institut canadien de recherches avancées. M
Pour plus d’informations, veuillez visiter mcgill.ca/neuro/fr
gg To empirically test which criteria clinicians most often observed in people diagnosed with autism, scientists performed artificial intelligence (AI) analysis on more than 4,200 observational clinical reports from a French-speaking child cohort from Montreal. They tailored and carried out large language-modelling approaches to predict the diagnosis decision based solely on these reports. In particular, the investigators came up with a way to identify key sentences in the reports that were most relevant in a positive diagnosis, allowing direct comparison with the diagnostic criteria.
The analysis found that criteria related to socialization, such as emotional reciprocity, nonverbal communication, and developing relationships, were not highly specific to an autism diagnosis, meaning they were not found much more in individuals diagnosed with autism than those in which a diagnosis was ruled out. Criteria related to repetitive movements, highly fixated interests, and perception-based behaviors, however, were strongly linked to an autism diagnosis.
Their findings led the scientists to argue that the medical community may want to reconsider and review the established criteria used to diagnose autism. Specifically, the heavy weighting of socialization — for several decades now — in assessing autism, which may also contribute to the increase of autism diagnosis in developed countries, may have to be reduced, with increased focus on certain repetitive behaviours and special interests. This would make diagnosis more effective and efficient, since social factors are relatively time consuming, labour intensive, and imprecise to assess compared to more obvious behavioural traits.
Receiving an autism diagnosis can take years, delaying interventions that improve outcomes. Making the assessment process more focused and streamlined may provide vast benefits to autistic people and the healthcare system.
“In the future, large language-model technologies may prove instrumental in reconsidering what we call autism today,” says Danilo Bzdok, a neuroscientist at The Neuro and Mila (the Quebec Artificial Intelligence Institute), and the study’s co-senior author.
“Such a data-driven revision of autism criteria is a complement to what has historically been done by expert panels and human judgment alone,” says Laurent Mottron, a clinicianresearcher at the Department of Psychiatry of Université de Montréal, and co-senior author of the study.
Their findings were published in the journal Cell on March 26, 2025. The study was funded by the Brain Canada Foundation, Health Canada, the National Institutes of Health, Canadian Institutes of Health Research, Canada First Research Excellence Fund, and the Canadian Institute for Advanced Research. M
For more information, please visit mcgill.ca/neuro
La psychiatrie de précision peut-elle transformer les
résultats pour les patients?
Can Precision Psychiatry Transform Patient Outcomes?
AVEC SA BIOBANQUE SPARK, LE CPP-Q MONTRE LA VOIE
Imaginez s’il existait un processus plus simple pour diagnostiquer les troubles psychiatriques complexes, prédire l’évolution d’une maladie et déterminer rapidement le meilleur traitement pour chaque patient, en se basant, entre autres, sur ses données biologiques. Imaginez toute la souffrance qui pourrait être remplacée par l’espoir et la guérison pour les patients psychiatriques et leurs familles, y compris les jeunes patients qui vivent un premier épisode de psychose ou de dépression, par exemple. g
Le fondateur du CPP-Q, Dr Simon Ducharme, neuropsychiatre et clinicien-chercheur (CUSM). CPP-Q founder Dr. Simon Ducharme, neuropsychiatrist and clinician-researcher (MUHC).
WITH ITS SPARK BIOBANK, THE CPP-Q IS LEADING THE WAY
Imagine if there were a simpler process to diagnose complex psychiatric disorders, predict disease progression, and swiftly determine the best treatment for each patient — based on their unique biological data, among other factors. Imagine how much suffering could be replaced by hope and healing for psychiatric patients and their families, including younger patients experiencing a first episode of psychosis or depression, for example. gg
g C’est là qu’intervient le Centre pour la psychiatrie de précision ⎯ Québec (CPP-Q). Soutenu par la Fondation de l’Hôpital général de Montréal (FHGM), le CPP-Q est fondé et dirigé par le Dr Simon Ducharme, neuropsychiatre et clinicien-chercheur au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il a pour mission d’améliorer le diagnostic et le traitement des troubles de santé mentale en facilitant l’avancement de la recherche en psychiatrie de précision.
« En psychiatrie, on utilise certaines formes de traitement qui vont s’appliquer, par exemple, à tous les patients avec un diagnostic de maladie bipolaire. Ici, on veut développer la capacité d’utiliser des données surtout biologiques et génétiques afin d’adapter les traitements pour obtenir de meilleurs résultats pour les patients », dit le Dr Ducharme, en précisant que la médecine de précision « c’est de pouvoir ajuster les traitements pour une maladie selon les données spécifiques du patient ».
Les données ouvertes du SPARK
Grâce au projet de biobanque SPARK du CPP-Q, ces données sont sur la bonne voie. Étant une plateforme unique et trans-diagnostique, SPARK a pour objectif de recueillir les données cliniques, biologiques et de neuroimagerie de 1 000 patients en psychiatrie. Créée selon une approche longitudinale et de « science ouverte », les données de SPARK sont accessibles gratuitement à tous les chercheurs qualifiés en santé mentale afin de poursuivre leurs recherches.
Ces patientes et patients sont suivis pendant 10 ans par l'équipe du CPP-Q. Pendant cette période, ils rentrent quatre fois pour des analyses sanguines, des examens d’imagerie cérébrale ainsi que des prélèvements de cheveux. Combinées à des données cliniques, à des entretiens et à des questionnaires, ainsi qu'à des informations sur leurs diagnostics et leurs traitements, ces données biologiques complètent un tableau complexe et permettent à l’équipe du CPP-Q de mener des analyses très détaillées des biomarqueurs.
Alors que les patients proviennent principalement de la Mission en santé mentale du CUSM, le Dr Ducharme collabore aussi avec d’autres institutions, dont l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (le Douglas), pour optimiser le recrutement. Le soutien de la FHGM a permis d’embaucher une coordonnatrice de projet au Douglas.
La psychiatrie de demain : un avenir plein d’espoir Après avoir partagé ses premières données plus tôt cette année, la biobanque SPARK du Dr Ducharme aide déjà les chercheurs à construire la psychiatrie de demain. « Je tiens à remercier la Fondation de l’Hôpital général de Montréal et ses généreux donateurs pour leur soutien inestimable. Merci de donner aux chercheurs les moyens de changer la manière dont nous faisons les choses. J’espère que, en 2050, lorsque je prendrai ma retraite, je pourrai dire que je ne reconnais pas la façon dont on traite les maladies psychiatriques parce que ça aura tellement évolué, pour le mieux! » M
Aidez l’équipe du CPP-Q à construire la psychiatrie de demain, en transformant le diagnostic, le traitement et les soins aux patients : fondationhgm.com
gg That’s where the Centre for Precision Psychiatry — Quebec (CPP-Q) comes in. Supported by the Montreal General Hospital Foundation (MGHF), the CPP-Q was founded by McGill University Health Centre (MUHC) neuropsychiatrist and clinician-researcher Dr. Simon Ducharme. His goal is simple: improve the diagnosis and treatment of mental health disorders by facilitating the advancement of precision psychiatry and research.
“In psychiatry, we use certain therapies and treatments for all patients with, for example, a diagnosis of bipolar disorder. Now we’re trying to increase the utility of biological data – genetics and so on — to adapt and personalize these treatments for improved patient outcomes with fewer side effects and better prognoses,” says Dr. Ducharme, explaining that precision medicine is “the idea of adjusting treatments for a disease according to specific data we have for each person.”
Open science with SPARK
Thanks to the CPP-Q’s SPARK biobank project, this data is well on its way. A unique transdiagnostic platform, SPARK’s goal is to gather clinical, biological, and neuroimaging data of 1,000 participating psychiatry patients. Created with a longitudinal and “open science” approach, SPARK’s data is freely available to all qualified mental health researchers to further their work.
Participating patients are followed for 10 years by the CPP-Q team. During this decade, they come in four times for blood work, brain imaging, and hair sampling. Combined with clinical data, interviews, and questionnaires, as well as information on their diagnoses and treatments, this biological data completes a complex picture and enables the CPP-Q team to conduct very detailed biomarker analyses.
While most of the biobank’s patients come from the MUHC Mental Health Mission, Dr. Ducharme is also collaborating with the Douglas Mental Health University Institute (Douglas) and other institutions to optimize recruitment. In fact, support from the MGHF enabled the hiring of a project coordinator at the Douglas.
The psychiatry of tomorrow: a hopeful future
After sharing their first data release earlier this year, Dr. Ducharme’s SPARK biobank is already helping researchers build the psychiatry of tomorrow. “Thank you to the Montreal General Hospital Foundation for their support. Thank you for giving researchers a chance to really change the way we do things, so that in 2050, when I retire, I’ll be able to say, ‘I don’t recognize the way we treat mental illnesses, because things have changed so much, and for the better!” M
Help the CPP-Q team build the psychiatry of tomorrow, transforming diagnosis, treatment, and patient care: mghfoundation.com
Membres de l’équipe de l’USI lors de la célébration d’ouverture en mars 2025. Members of the IMCU team at the opening celebration in March, 2025.
L’Hôpital de Lachine inaugure sa toute première unité de soins intermédiaires
Lachine Hospital Unveils Its First Intermediate Care Unit
Par | By Stefanie Sweeney & Eric Prince
En mars, l’Hôpital de Lachine a franchi une étape importante avec l’ouverture officielle de sa toute première unité de soins intermédiaires (USI). Cette unité de cinq lits est destinée aux patients qui nécessitent des soins plus spécialisés que ceux offerts à l’unité de soins généraux, mais qui ne requièrent pas des soins intensifs. Cet ajout permettra à l’hôpital de traiter plus de patients localement, tout en leur offrant des soins spécialisés.
La planification de l’USI est en cours depuis le printemps 2024. Une unité temporaire a ouvert ses portes au rez-de-chaussée en janvier 2025. Maintenant relocalisée au cinquième étage, l’équipe amorce une nouvelle étape dans l’amélioration des soins.
« Des cinq lits, deux se trouvent dans des chambres à pression négative », dit Stephanie Rose Di Nunzio, infirmière-chef du service d’urgence.
« Nous avons travaillé tellement fort au cours des derniers mois avec toutes les équipes, c’était important de souligner ce moment avec une petite célébration. L’équipe clinique, en particulier, a mis énormément d’efforts sans compter les heures. » g
In March, Lachine Hospital reached an important milestone with the official opening of its very first Intermediate Care Unit (IMCU). This five-bed unit is designated for patients who require more acute care than those in the general care unit but do not require intensive care. This expansion will enable the hospital to treat more patients locally and with specialized care.
Planning for the IMCU has been underway since spring 2024, and a temporary unit opened on the ground floor in January 2025. Now relocated to the fifth floor, the team is marking a new chapter in patient care.
“Of the five beds, there are two negative pressure rooms,” says Stephanie Rose Di Nunzio, Nurse Manager of the Emergency Department. “We’ve worked so hard over the last few months with all the teams that it was important to mark this moment with a celebration. The clinical team, in particular, put in a lot of effort and didn’t count the hours.” gg
Membre de la famille de la Fondation du CUSM A Member of the MUHC Foundation Family
g Le succès de ce projet témoigne de l’engagement du personnel de l’hôpital et des médecins, ainsi que du soutien des donateurs et donatrices de la Fondation de l’Hôpital de Lachine.
« L’Hôpital de Lachine est au cœur de sa communauté, et cela n’a jamais été aussi évident que lorsque les gens s’unissent pour créer un changement significatif », dit Marie-Hélène Laramée, la présidentedirectrice générale de la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). « Nous célébrons aujourd’hui une nouvelle ère en matière de soins accessibles et de qualité, rendue possible grâce à la générosité de nos donateurs et donatrices. »
L’USI est dotée d’une équipe de médecins de famille possédant une formation spécialisée en soins intensifs, ainsi que d’infirmiers et d’infirmières (dont plusieurs nouvelles recrues) et de membres du personnel formés en soins critiques et en soins d’urgence. Ce niveau d’expertise permet que chaque patient reçoit les bons soins, au bon endroit, au bon moment.
« L’unité nous permet de prendre en charge la majorité des patients qui se présentent à l’urgence de l’Hôpital de Lachine », dit Myriam Ménard, la directrice adjointe de l’Hôpital de Lachine et du CHSLD Camille-Lefebvre. « Depuis l’ouverture de la nouvelle unité, nous observons déjà une réduction importante des transferts interhospitaliers, et ce n’est qu’un début. »
Non seulement l’USI améliore la qualité et la continuité des soins à l’Hôpital de Lachine, mais elle a aussi un impact positif sur l’ensemble du réseau de la santé. L’hôpital est maintenant en mesure de traiter davantage de patients sur place, ce qui réduit les transferts vers d’autres établissements et libère des lits dans les centres spécialisés pour les cas complexes.
« C’est la première unité de soins intermédiaires à Lachine. Nous sommes fiers d’introduire ce modèle de soins dans notre communauté », dit Mme Ménard. « C’est la preuve de notre engagement à offrir les meilleurs soins à nos patients. »
Et ce n’est qu’un début. En 2026, l’USI déménagera une fois de plus, cette fois dans le tout nouvel hôpital à la fine pointe de la technologie, actuellement en construction. Ce projet est rendu possible grâce à la campagne Osez rêver : Hôpital de Lachine ⎯ une initiative de cinq millions de dollars menée conjointement par la Fondation du CUSM et la Fondation de l’Hôpital de Lachine. Cette campagne soutient l’achat d’équipement essentiel et vient compléter l’investissement de 220 millions de dollars du gouvernement du Québec pour la modernisation de l’hôpital.
« L’unité de soins intermédiaires est un des nombreux projets qui démontrent à quel point notre communauté est mobilisée et engagée.
Ensemble, nous bâtissons quelque chose d’exceptionnel — pour aujourd’hui et pour les générations à venir », dit Mme Ménard. M
Vous pouvez faire partie de ce moment historique pour l’Hôpital de Lachine. Faites un don à la campagne Osez rêver : Hôpital de Lachine dès aujourd’hui et aidez-nous à offrir des soins de calibre mondial à toute la population québécoise : muhcf.akaraisin.com/ui/lachinefr/donations/start
gg Indeed, the success of the project is a testament to the dedication of the hospital’s staff, physicians, and support from donors to the Lachine Hospital Foundation.
“Lachine Hospital is the heart of its community, and this is never more apparent than when people come together to create meaningful change,” says shares Marie-Hélène Laramée, President & CEO of the McGill University Health Centre (MUHC) Foundation. “We’re celebrating this new era for accessible and quality patient care at Lachine Hospital, thanks to the generosity of our donors.”
The IMCU is staffed by family physicians with fellowship training in intensive care, as well as nurses (including several new recruits) and team members trained in critical and emergency care. This high level of expertise ensures that patients receive the right care, in the right place, at the right time.
“The IMCU makes it possible for us to care for the majority of the patients who come through the Lachine Hospital's emergency department,” says Myriam Ménard, Associate Director of Lachine Hospital and Camille-Lefebvre CHSLD. “With the opening of the new unit, we are already seeing a significant decrease in inter-hospital transfers, and things will only get better from here.”
Not only does the IMCU improve the quality and continuity of care at Lachine Hospital, but it also benefits the broader health care network. By reducing the need to transfer patients to other hospitals, Lachine Hospital can treat more individuals on-site, while freeing up space in specialized centres to focus on patients with highly complex needs.
“This is the first intermediate care unit for Lachine Hospital, and we’re proud to bring this model of care to our community,” says Ménard. “It shows our commitment to offering the best care to our patients.”
The new unit is only the beginning. In 2026, the IMCU will move once again — this time into the brand-new, state-of-the-art hospital currently under construction. This is made possible by the Dream Big: Lachine Hospital campaign — a $5 million collaboration between the MUHC Foundation and the Lachine Hospital Foundation. The campaign supports the purchase of essential equipment and complements the Quebec government’s $220 million revitalization project.
“The intermediate care unit is one of many projects that demonstrates how mobilized and committed our community is. Together, we’re building something truly exceptional — for today and for generations to come,” says Ménard. M
You can be a part of this historic moment for Lachine Hospital. Donate to the Dream Big: Lachine Hospital campaign today, and ensure that all Quebecers have access to world-class care: muhcf.akaraisin.com/ui/lachine/donations/start
20 ANS D’ENGAGEMENT ET DE GÉNÉROSITÉ
Carole Epstein est née à Montréal à l’hiver 1945. Passionnée de mode, de voyages et d’arts, elle passait souvent ses samedis après-midi à savourer un thé en bonne compagnie, entourée d’un groupe d’amis aussi varié que fidèle. Ce groupe, dont les membres sont encore proches aujourd’hui, est devenu son précieux réseau de soutien lorsqu’elle est tombée malade.
« Carole était une femme aux multiples facettes qui aimait profondément la vie », se souvient une amie proche, aujourd’hui administratrice de la Fondation Carole Epstein. « Son énergie était contagieuse et les gens étaient naturellement attirés par elle. »
Carole a reçu un diagnostic de cancer de l’ovaire à 51 ans. Elle est décédée en 2004, malgré un combat mené avec un courage remarquable pendant près de dix ans.
Même pendant ses traitements, Carole n’a jamais ralenti. N’écoutant que sa passion, elle s’est lancée dans l’écriture de Perilous Friends: A Barbara Simons Mystery, un roman mêlant meurtre et scandale se déroulant dans un quartier huppé de Montréal. Ce roman qu’elle a publié témoigne de son amour pour Montréal, de sa vie bien remplie et de son esprit créatif — resté vif jusqu’à la fin.
Avant son décès, Carole a créé la Fondation Carole Epstein. Elle s’assurait ainsi que son héritage allait se poursuivre grâce à une mission ambitieuse : améliorer la vie des femmes. Cette mission est portée à ce jour par ses plus proches amis.
En 2007, par l’entremise de la Fondation du Centre universitaire de santé McGill, la Fondation Carole Epstein a commencé à soutenir le projet DOvEEgene de la Dre Lucy Gilbert ⎯ un test de dépistage révolutionnaire qui détecte les cancers de l’ovaire et de l’endomètre à un stade précoce. Ces cancers sont souvent asymptomatiques jusqu’à ce qu’ils soient très avancés, d’où leur surnom de « tueurs silencieux ».
Le projet DOvEEgene est sur le point de transformer les normes en matière de soins pour les cancers gynécologiques. Des partenaires comme la Fondation Carole Epstein sont essentiels à l’avancement de cette recherche vitale. g
La Fondation Carole Epstein The Carole Epstein Foundation
Par | By Stefanie Sweeney
A 20-YEAR LEGACY OF GIVING
Carole Epstein was born in Montreal in the winter of 1945. A lover of fashion, travel, and the arts, she could be found on Saturday afternoons enjoying the tradition of high tea and lively conversation with an eclectic group of friends — friends who formed a mighty support group when she fell ill, and who remain close today.
“Carole was a multi-faceted woman who loved life,” recalls a dear friend and Carole Epstein Foundation Trustee. “Her energy was contagious, and people were naturally drawn to her.”
Carole was diagnosed with ovarian cancer at 51 years old, and despite an almost decade-long battle fought with extraordinary courage, passed away in 2004.
Even during treatment, Carole never slowed down. She followed her passion and established herself as a writer, publishing Perilous Friends: A Barbara Simons Mystery — a novel set in an upscale Montreal neighbourhood entangled in murder and scandal. The book stands as a testament to her love for Montreal, her life, and her creative spirit — never dulled, even by cancer.
Prior to her death, Carole established the Carole Epstein Foundation, ensuring her legacy lives on through its incredible mandate to improve the lives of women, brought to life by her closest friends. gg
Marie-Hélène Laramée (présidente et chef de la direction de la Fondation du CUSM/ President and CEO of the MUHC Foundation), Dre Lucy Gilbert et Dr Reitan Ribeiro
g « Le projet DOvEEgene nous touche particulièrement », dit une amie de Carole. « C’est une preuve éloquente des progrès réalisés en recherche sur le cancer. Pour Carole, empêcher ne serait-ce qu’à une seule femme de vivre ce qu’elle a traversé aurait tout changé. »
La Fondation Carole Epstein a récemment joué un rôle clé dans l’ajout d’une expertise de calibre mondial au CUSM, en contribuant au recrutement du Dr Reitan Ribeiro, un gynécologue-oncologue de renom originaire du Brésil.
Grâce à sa double formation en oncologie chirurgicale et en oncologie gynécologique, le Dr Ribeiro possède une expertise pointue dans le traitement des cancers gynécologiques métastatiques et dans la réalisation d’interventions chirurgicales novatrices qui augmentent considérablement les chances de rémission chez les femmes.
Il est reconnu à l’échelle internationale pour avoir été un pionnier de la transposition utérine, une chirurgie révolutionnaire qui consiste à déplacer temporairement l’utérus plus haut dans l’abdomen, hors du champ de radiation, afin de le protéger pendant les traitements. Cette technique donne aux femmes une meilleure chance de concevoir après avoir vaincu le cancer. Le Dr Ribeiro lancera bientôt le tout premier programme de transposition utérine au Canada, ici même au CUSM.
« Sans le soutien de la Fondation Carole Epstein, le recrutement du Dr Ribeiro n’aurait pas été possible. Grâce à ce soutien, les femmes du Québec pourront maintenant profiter de son expertise et de ses soins », dit la Dre Gilbert, directrice du service d’oncologie gynécologique du CUSM et fondatrice de DOvEEgene.
Pour le Dr Ribeiro, le CUSM est un endroit où il sent qu’il peut avoir un véritable impact. « Cet hôpital est l’endroit idéal pour faire avancer les choses, dit-il. La combinaison de la science de pointe et des soins directs aux patientes crée un environnement où le changement devient possible. Je ne peux pas opérer des millions de femmes, mais grâce à la recherche, nous pouvons faire des découvertes qui aideront des millions de vies. »
L’impact de la Fondation Carole Epstein se fait sentir dans chaque vie transformée par DOvEEgene, chez chaque femme qui a accès au dépistage précoce et chez chaque chercheur, chercheuse et médecin ⎯ comme le Dr Ribeiro ⎯ qui se joint à la lutte contre ces maladies mortelles.
« Je suis extrêmement reconnaissante envers la Fondation Carole Epstein et la Fondation du CUSM pour leur soutien constant au projet DOvEEgene. Chaque dollar donné nous rapproche d’une véritable révolution dans le dépistage précoce des cancers de l’ovaire et de l’endomètre et contribue à sauver des vies », dit la Dre Gilbert. M
Joignez-vous à nous pour honorer l’héritage de Carole Epstein. Faites un don dès aujourd’hui pour soutenir le projet DOvEEgene et contribuer à transformer les soins contre les cancers gynécologiques : fondationcusm.com/travaux/arretez-le-tueur-silencieux
gg In 2007, through the McGill University Health Centre Foundation, the Carole Epstein Foundation began supporting Dr. Lucy Gilbert’s DOvEEgene project — a revolutionary screening test that detects ovarian and endometrial cancers in the early stages. These cancers often present with little to no symptoms until they’ve spread, which is why they’re referred to as the ‘silent killers.’
DOvEEgene is on the brink of transforming the standard of care for gynecologic cancers, and supporters like the Carole Epstein Foundation are a lifeline for this vital research.
“DOvEEgene feels especially close to home,” says a friend of Carole’s. “It’s a powerful reminder of how far cancer research has come. I know that for Carole, preventing even one woman from facing what she endured would have meant everything.”
The Carole Epstein Foundation recently played a key role in bringing world-class expertise to the MUHC by helping recruit Dr. Reitan Ribeiro, a renowned gynecologist oncologist from Brazil.
With dual training in both surgical oncology and gynecologic oncology, Dr. Ribeiro is highly skilled in treating metastatic gynecological cancers and performing cutting-edge, innovative surgeries for women that substantially increase their chances of remission.
He is internationally recognized for pioneering uterine transposition, a groundbreaking surgery that temporarily moves the uterus out of the radiation field and higher into the abdomen, in order to keep it from being damaged during therapy. This technique gives women a better chance of having children after cancer treatment. Dr. Ribeiro will soon launch the first uterine transposition program in Canada, right here at the MUHC.
“Without the support of the Carole Epstein Foundation, Dr. Ribeiro’s recruitment would not have been possible. Now, women in Quebec will benefit from his expertise and care,” says Dr. Gilbert, Director of Gynecologic Oncology Cancer Service at the MUHC and Founder of DOvEEgene.
For Dr. Ribeiro, the MUHC is a place where he could make a real difference. “This hospital is a perfect storm for meaningful work,” he says. “The combination of cutting-edge science and hands-on patient care creates an environment where real change happens. I can’t operate on millions of women, but through our research, we can make discoveries that will help millions.”
The impact of the Carole Epstein Foundation is evident in every life touched by DOvEEgene, in every woman who gains access to early detection, and in every researcher and physician — like Dr. Ribeiro — who joins the fight against these deadly diseases.
“I’m so grateful to both the Carole Epstein Foundation and the MUHC Foundation for their continuous support of DOvEEgene. Every dollar donated brings us closer to revolutionizing early detection for ovarian and endometrial cancers and helps save lives,” says Dr. Gilbert. M
Join us in honouring Carole’s legacy. Donate today to support DOvEEgene and help transform cancer care for women: muhcfoundation.com/works/stop-ovarian-cancer
Vive les récoltes d’ici Local Summer Goodness
Par | By Adam Irwin
MANGER EN SAISON ET DE MANIÈRE RÉFLÉCHIE
L’été au Québec est court. En clignant des yeux, vous risquez de le manquer. Mais si vous choisissez le bon moment, quelque part entre les derniers tas de neige fondante du printemps et les premières chemises en flanelle de l’automne, vous découvrirez quelque chose d’éphémère et de presque sacré : la saison des produits locaux.
Le mois de juillet commence avec les framboises : acidulées, parfumées et empilées sur les étals des marchés fermiers comme ceux de JeanTalon et d’Atwater. Le brocoli, les courgettes, les betteraves et le chou frisé suivent rapidement, preuve que même les légumes les plus modestes peuvent être exceptionnels lorsqu’ils sont cueillis quelques heures avant d’être consommés.
Le mois d’août arrive comme un deuxième service. Les bleuets, les cantaloups et les carottes comblent les espaces entre les tomates qui sentent bon le soleil et les haricots qui craquent sous les doigts. Les aubergines prennent une couleur pourpre éclatante pendant que les poireaux s’épaississent et s’adoucissent.
Lorsque le mois de septembre arrive, les pommes et les poivrons occupent le devant de la scène, croquants et sucrés, avec juste ce qu’il faut d’acidité pour signaler le lent changement de saison.
Manger ainsi, localement, selon les saisons et avec un peu d’urgence, relève moins de l’idéologie que du bon sens. Les aliments ont meilleur goût lorsqu’ils ne passent pas une semaine dans un camion. Ils sont également plus nutritifs. Et au-delà de la cuisine, les répercussions sont importantes. Soutenir les agriculteurs locaux permet de maintenir les économies rurales, de faire circuler l’argent au Québec et de réduire les émissions liées au transport alimentaire sur de longues distances. g
EATING IN SEASON AND WITH PURPOSE
Summer in Quebec is short. Blink, and you might miss it. But if you time it right, somewhere between the last soggy spring snow pile and the first fall flannel shirt, you’ll find something fleeting and damn near holy: the season of local produce.
July begins with raspberries: tart, fragrant, and piled high at farmer’s markets like Jean-Talon and Atwater. Broccoli, zucchini, beets, and kale follow in quick succession, proof that even the humblest vegetables can feel special when they’re picked just hours before being eaten.
August arrives like a second course. Blueberries, cantaloupes, and carrots fill the gaps between tomatoes that smell like sun and beans that snap between your fingers. Eggplants deepen into a glossy purple, while leeks thicken and sweeten.
By the time September shows up, apples and peppers take center stage, crisp and sugar-bright with just enough acidity to signal the season’s slow turn.
Eating this way — locally, seasonally, and with a little urgency — is less about ideology and more about common sense. Food tastes better when it doesn’t spend a week on a truck. It’s more nutritious, too. And beyond the kitchen, the ripple effect is significant. Supporting local farmers sustains rural economies, keeps money circulating within Quebec, and reduces the emissions tied to long-distance food transport. gg
g Il y a également des avantages pour l’environnement. Les petites exploitations agricoles qui produisent pour les marchés fermiers locaux ont souvent recours à la rotation des cultures et utilisent moins d’intrants synthétiques. Ce type d’agriculture ne se contente pas de réduire les dommages environnementaux, il améliore activement la santé des sols, favorise la biodiversité et contribue à préserver la viabilité des terres agricoles pour les générations futures.
Les marchés fermiers du Québec sont une vitrine de cette philosophie en action. Les acheteurs se côtoient devant des caisses de produits fraîchement cueillis, discutent avec les producteurs et font de petits choix qui, mis bout à bout, font toute la différence : choisir une tomate du Québec plutôt qu’une tomate importée, ou attendre que les bleuets soient vraiment de saison plutôt que de se contenter d’une pâle imitation en juin.
À la maison, cuisiner devient une sorte de rituel. Des courgettes coupées en fines tranches et frites jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes. Des poireaux braisés jusqu’à ce qu’ils soient tendres et fondants, servis dans des quiches. Des tomates mangées nature avec un peu de sel et peut-être une tranche de pain. Ce ne sont pas des plats compliqués, mais ils n’ont pas besoin de l’être. Les ingrédients font tout le travail.
Il y a aussi le plaisir de conserver les aliments. Les Québécois connaissent bien le rythme des provisions : mettre les tomates en conserve, congeler les haricots, ranger la compote de pommes et les betteraves marinées pour quand la neige reviendra. C’est une façon de prolonger la saison, de s’accrocher à cette semaine dorée d’août où l’été semble pouvoir durer éternellement.
gg There are environmental gains as well. Smaller-scale farms that grow for local farmers’ markets often use crop rotation and fewer synthetic inputs. That kind of agriculture doesn’t just reduce environmental harm, it actively improves soil health, supports biodiversity, and helps farmland remain viable for future generations.
Farmers’ markets across Quebec are a showcase for this philosophy in action. Shoppers brush shoulders over crates of just-picked produce, speak with the vendors who grew it, and make small choices that add up: choosing a Quebec tomato over an imported one, or waiting until blueberries are truly in season instead of settling for a pale imitation in June.
At home, cooking becomes a kind of ritual. Zucchini sliced thin and fried crisp. Leeks braised until tender and tucked into quiches. Tomatoes eaten simply with a bit of salt and maybe a slice of bread. These aren’t complicated meals, but they don’t need to be. The ingredients do most of the work. There’s also the pleasure of preserving. Quebecers are no strangers to the rhythm of stocking up: canning tomatoes, freezing beans, tucking away applesauce, and pickled beets for when the snow returns. It’s a way of extending the season, of holding onto that one golden week in August when it seems like summer might last forever.
Bien sûr, les produits locaux peuvent être plus chers. Mais ce prix reflète le coût réel des aliments : des salaires équitables, des pratiques durables et une bonne gestion des terres. Et pour beaucoup, ce coût en vaut la peine, non seulement pour le goût, mais aussi pour les valeurs qu’il représente.
En octobre, la récolte ralentit. Les étals des marchés fermiers se font plus rares. Mais pour ceux qui ont fait leurs courses, cuisiné, mis en conserve et croqué dans une tomate encore chaude, le souvenir reste. Les délices estivaux locaux ne se limitent pas à ce qui se trouve dans l’assiette. Ils sont liés à l’attachement à son lieu de vie.
Alors, profitez-en tant qu’il en reste. Parce qu’au Québec, la récolte, c’est comme une grande fête : ça fait du bruit, ça rassemble les gens et ça passe trop vite. M
Of course, local food can come with a higher price tag. But that price reflects the real cost of food: fair wages, sustainable practices, and land stewardship. And for many, that cost is worth it, not just for the flavour but for the values it represents.
By October, the harvest has slowed. The stalls at the farmers’ markets thin out. But for those who took part, who shopped, cooked, pickled, and bit into a still-warm tomato, the memory lingers. Local summer goodness isn’t just about what’s on the plate. It’s about being rooted in the place you live.
So, get it while it lasts. Because in Quebec, the harvest is like a good party: loud, local, and over way too soon. M
Inspiré par les tendances émergentes en matière de loisirs, Adam Irwin aime le vélo, la nage et le tennis. Collaborateur régulier de Montréal enSanté, il a obtenu un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia en 2021.
Inspired by emerging trends in recreation, Adam Irwin enjoys cycling, swimming, and tennis. A regular contributor to Montréal enSanté, he earned his bachelor’s degree in Urban Studies from Concordia University in 2021.
FoodTok… Tock… Tock… Boom!
Par | By David Szanto, PhD
Le top model qui prépare des beignets fourrés à la confiture. La jeune femme incroyablement mince qui nous explique que son espace entre les cuisses est le résultat d’un jeûne à base de kombucha. Le mec tatoué qui fait griller des sandwichs au fromage en 4… 3… 2… 1 ! Les nutritionnistes du « bon sens » qui sèment la panique à propos des colorants alimentaires tout en donnant des informations erronées sur l’indice glycémique. Si vous passez du temps sur les réseaux sociaux, vous avez sûrement déjà vu de nombreuses vidéos de ce genre, présentant des recettes, des recommandations, des remèdes et beaucoup trop de fausses informations.
TikTok, Instagram, YouTube et Facebook regorgent de vidéos et d’images de personnes qui cuisinent et discutent de nourriture. Elles sont à l’origine de nombreuses informations erronées, certaines bénignes, d’autres très problématiques. Les créateurs de contenu numérique et les influenceurs g
The fashion model in couture making jelly-filled donuts. The impossibly thin young woman telling us her thigh gap is thanks to kombucha fasting. The tattooed bro grilling cheese sandwiches in 4... 3... 2... 1! jump cuts. The “common-sense” dietitian spreading panic about food colouring while miscommunicating glycemic index figures. If you have spent time on social media, you have likely seen numerous videos like this, depicting recipes, recommendations, remedies, and too many falsehoods.
TikTok, Instagram, YouTube, and Facebook abound with clips and images of people making, talking about, and eating food. They are sources of much misinformation, some of it benign, some of it highly problematic. Digital content gg
g sont souvent tellement motivés par le besoin de renouveler constamment leurs flux médiatiques et d’acquérir de nouveaux abonnés qu’ils génèrent ou répètent des informations alimentaires incomplètes, infondées ou manifestement incorrectes.
Néanmoins, ce contenu visuel continue d’être consommé et perçu comme légitime et utile. En effet, il est souvent cité comme l’une des raisons pour lesquelles les jeunes se sont intéressés à la cuisine, à la fermentation, à l’infusion et même au jardinage. Ces vidéos simples (et simplistes) dépeignent les pratiques alimentaires comme quelque chose de facile et d’agréable, et même, pour certains, comme un moyen d’accéder à la célébrité en ligne. Cependant, la manière dont les réseaux sociaux occultent les réalités plus complexes de la politique, de la santé, de l’identité, de la science et des questions sociales vaut également pour l’alimentation. Il est impossible d’aborder en profondeur les questions du goût, des troubles alimentaires, de la nutrition ou de l’histoire culinaire dans une vidéo de 45 secondes.
En 2008, Signe Rousseau, spécialiste de l’alimentation, écrivait à propos des médias culinaires et concluait avec perspicacité que les émissions de cuisine à la télévision ne faisaient qu’augmenter l’appétit des téléspectateurs pour davantage d’émissions de cuisine, plutôt que de satisfaire réellement leur faim. (À l’époque, YouTube n’existait que depuis trois ans et Instagram n’était pas encore apparu.) Aujourd’hui, on peut en dire autant de tous les médias culinaires, qu’ils soient sociaux ou commerciaux. Le problème plus complexe réside dans le fait que les FoodToks (et leurs équivalents sur d’autres plateformes) ne se contentent pas de susciter l’envie de voir davantage de vidéos chez leurs spectateurs, mais semblent également laisser un vide chez leurs créateurs, un vide qui ne peut être comblé (du moins temporairement) qu’en créant davantage de FoodToks. Le résultat est similaire à celui de la restauration rapide (fast food) ou de la mode fast fashion : une perception selon laquelle le produit fabriqué est immédiatement jetable. En fin de compte, cela signifie que de nombreux créateurs de contenu ne se soucient pas de savoir si leur contenu est exact, sans danger ou utile : tout ce qui compte, c’est qu’il existe pendant quelques instants avant que quelqu’un ne passe à la vidéo suivante. Ce cycle n’est pas sans rappeler d’autres formes de dépendance, et ses effets sont tout aussi durables.
À l’instar de nombreux aspects de notre vie sociale, l’univers des médias numériques consacrés à l’alimentation regorge de merveilles et de dangers. Ces espaces permettent aux gens de trouver une communauté et de s’exprimer, ce qui constitue une forme importante d’émancipation. Malheureusement, ils y trouvent également des micro-célébrités qui font la promotion de produits d’entreprise ou colportent des mensonges pour gagner des abonnés et de l’adulation. La prochaine fois que vous consulterez votre compte #yummy #foodie préféré, posez-vous la question suivante : est-ce que j’ai vraiment envie d’avaler ça? M
gg creators and influencers are often so driven by the need to constantly refresh their media streams and acquire new followers that they either generate or repeat food facts that are incomplete, unfounded, or explicitly incorrect. Nonetheless, this visual content continues to be consumed and perceived as legitimate and useful. Indeed, it is often cited as one of the reasons that young people have taken up new interest in cooking, fermenting, infusing, and even gardening. The simple (and simplistic) videos portray food practices as easy and enjoyable, as well as, for some, a path to online fame. At the same time, however, the ways in which social media skips over the more complex realities of politics, health, identity, science, and social issues also holds true for food. You can’t really unpack taste, eating disorders, nutrition, or culinary history in a 45-second reel.
Food scholar Signe Rousseau, writing about food media in 2008, insightfully concluded that TV cooking shows perpetually generate an appetite for more TV cooking shows, rather than actually satisfying their audiences’ hunger. (At that time, YouTube had been on the scene for just three years, and Instagram was still two years away.) Today, the same can be said about all food media, whether social or commercial. The more complicated problem is that FoodToks (and their analogs on other platforms) not only generate the hunger for more videos among their watchers, but they also seem to leave their makers feeling a void — one that can only be filled (temporarily, at least), by making more FoodToks. The result is like that of fast food, fast furnishings, or fast fashion: a perception that the product made is instantly disposable. Ultimately, it means that many content creators don’t care if their material is accurate or safe or helpful — all it needs to do is exist for the few moments before someone swipes up and moves on to the next video. The cycle is not unlike other forms of addiction, and the effects are equally lasting.
Like a lot of our social landscapes, the world of digital food media is full of wonders and terrors. People find community and voice in these spaces, an important form of empowerment. Unfortunately, they also find micro-celebs shilling for corporate products or touting untruths to gain followers and adulation. So, the next time you’re checking in on your favorite #yummy #foodie, ask yourself: Do I really want to swallow this? M
David Szanto est un chercheur en alimentation basé à Montréal, un consultant et un collaborateur de longue date de ce magazine. Son balado, « Making a Meal of It » (makingamealofit.com), traite des complexités et des plaisirs de la nourriture et de l’alimentation. David Szanto is a Montreal-based food researcher, consultant, and long-time contributor to this magazine. His podcast, “Making a Meal of It” (makingamealofit.com) deals with the complexities and pleasures of food and eating.
Mangez vos légumes! Eat Your Vegetables!
Par | By Shawna Birman, Dt.P.
Les légumes sont une excellente source de fibres, de vitamines, de minéraux et d’antioxydants qui aident à lutter contre les maladies et à rester en bonne santé et en forme. Mais en consommez-vous suffisamment dans votre alimentation? La plupart d’entre nous n’atteignent pas les apports quotidiens recommandés. Voici quelques conseils pour vous aider à augmenter votre consommation de légumes.
Frais, congelés ou en conserve?
Les légumes frais sont excellents, mais il peut être difficile de se rendre souvent au supermarché ou de les consommer rapidement avant qu’ils ne pourrissent dans le réfrigérateur ou le garde-manger. Les légumes frais ne sont pas toujours accessibles; ils peuvent être chers et difficiles à trouver s’ils ne sont pas de saison ou s’ils proviennent de régions lointaines. Les légumes surgelés et en conserve constituent d’excellentes solutions économiques. En fait, ils peuvent même être plus nutritifs, car ils sont cueillis et emballés à maturité, contrairement à certains produits qui doivent être récoltés avant d’être mûrs afin d’arriver intacts. Les gens s’inquiètent souvent de la teneur en sel des légumes en conserve, mais en les rinçant à l’eau, vous pouvez éliminer une grande partie du sodium. Généralement coupés, les légumes surgelés ou en conserve vous permettent d’économiser du temps et de l’argent.
Chaque légume compte
Souvent, nous nous sentons obligés de manger certains légumes « ultrasains » comme le chou frisé. Même si le chou frisé est extrêmement nutritif, ce n’est pas grave si vous ne l’aimez pas. Il est plus facile de manger plus de légumes si vous vous concentrez sur ceux que vous aimez vraiment, qui sont disponibles et abordables. Certaines personnes aiment la laitue iceberg, mais finissent par ne pas manger de salade parce qu’elles pensent qu’elle a peu de valeur nutritive, alors qu’en réalité, elle g
Vegetables are an excellent source of fibre, vitamins, minerals, and antioxidants, all of which help fight disease and keep us healthy and strong. But are you getting enough in your diet? Most of us don’t meet the minimum daily requirement. Here are some tips to help you boost your veggie intake.
Fresh, frozen, or canned?
Fresh vegetables are great, but it can be difficult to get to the grocery store often enough or use them up fast enough before they rot in the fridge or pantry. Fresh vegetables may not always be accessible; they can be expensive and hard to find if they’re out of season or brought in from faraway places. Frozen and canned vegetables are great budget-friendly alternatives. In fact, they may even be more nutritious since they’re picked and packaged at their peak as opposed to some produce that needs to be harvested before it’s ripe in order to arrive unspoiled. People are often concerned about the amount of salt in canned vegetables, but by rinsing with water, you can remove a significant amount of the sodium. Typically pre-cut, frozen or canned vegetables can save you both time and money.
Every veggie counts
Often, we feel pressure to eat certain “super” vegetables like kale. Although kale is extremely nutritious, it’s fine if you don’t like it. It’s easier to eat more vegetables if you focus on choosing the ones that you actually like, are available, and affordable. Some people like iceberg lettuce, but end up passing on the salad since they think it’s of little nutritional value when, in reality, it offers fibre and many vitamins. Others think that gg
g contient des fibres et de nombreuses vitamines. D’autres pensent que les légumes blancs sont moins bons car seuls les légumes colorés sont nutritifs, mais les champignons sont en fait l’un des seuls légumes qui contiennent de la vitamine D. En réalité, tous les légumes sont bons pour la santé. Plus il y a de variété, mieux c’est, alors n’hésitez pas à manger tous les légumes que vous trouvez. Ils sont tous bons pour vous.
Cru vs cuit
Une idée fausse courante est que les légumes ne fournissent des nutriments que lorsqu’ils sont consommés crus. Bien que les légumes crus soient excellents en salade ou en crudités, ils peuvent devenir ennuyeux et répétitifs à la longue. Les légumes peuvent être dégustés de nombreuses façons : cuits à la vapeur, rôtis ou sautés. Les nutriments varient en fonction du mode de préparation. Par exemple, une tomate crue est très riche en vitamine C, mais lorsqu’on la cuit, on perd une partie de cette vitamine C. Cependant, la chaleur augmente la teneur en lycopène, ce qui facilite l’absorption de cet antioxydant. Les deux méthodes présentent des avantages et des inconvénients.
Faites preuve de créativité
Les légumes nature peuvent être fades et ennuyeux. N’hésitez pas à ajouter des épices et des arômes. Cela rend les légumes plus appétissants et plus faciles à manger. Vous pouvez ajouter une vinaigrette à votre salade : celle-ci n’annulera pas les bienfaits nutritionnels des légumes qu’elle contient, mais vous aidera à l’apprécier et à en manger davantage. Vous pouvez également ajouter un peu de fromage ou de trempette, dans la limite du raisonnable. Essayez différentes saveurs et vous pourriez apprécier quelque chose que vous n’aimiez pas auparavant. Par exemple, les choux de Bruxelles bouillis sont rarement populaires, mais cuisinez-les avec un peu d’huile d’olive, du vinaigre balsamique et du parmesan, et ils disparaîtront en un clin d’œil.
Instaurez une routine
Si vous voulez vraiment commencer à manger plus de légumes, vous devez en faire une priorité. Cela commence à l’épicerie. Assurez-vous de remplir votre panier avec beaucoup de légumes. Prenez 30 minutes par semaine pour préparer vos légumes à l’avance afin qu’ils soient prêts à cuire lorsque vous cuisinez. Épluchez les carottes, coupez les poivrons en lamelles, tranchez le brocoli ou le chou-fleur en bouquets, lavez la laitue, etc. Ajoutez des légumes là où vous le pouvez : ajoutez des épinards surgelés dans une omelette, des carottes et du céleri coupés en morceaux dans une sauce pour pâtes, ou des bouquets de brocoli et des lamelles de poivron dans votre sauté de poulet. Essayez de consommer un à deux légumes à chaque lunch et souper. M
gg white vegetables are inferior because only colourful vegetables are nutritious, but mushrooms are actually one of the only vegetables that contain vitamin D. The fact is, every type of vegetable offers good nutrition. The more variety, the better, so feel confident to include any vegetable that you come across. They all count.
Raw vs cooked
A common misconception is that vegetables only provide nutrients when eaten raw. And while raw veggies are great in salads or as crudités, they can get boring and repetitive over time. Vegetables can be enjoyed in so many ways: steamed, roasted, or sautéed. The nutrients will differ depending on the preparation method. For example, a raw tomato is very high in vitamin C. When you cook the tomato, you lose some of the vitamin C, but the heat increases lycopene levels, making the antioxidant more absorbable. There are pros and cons to both methods.
Get creative
Plain vegetables can be bland and boring. Don’t be shy to add spices and seasonings. This helps make vegetables more palatable and easier to eat. It’s okay to add dressing to a salad: it won’t cancel the nutritional benefits of the veggies in the salad, and it will help you enjoy and eat more of it. Adding a little cheese, sauce, or dip within reason is also okay. Experiment with different flavours and you might find yourself enjoying something you never liked before. For example, boiled Brussels sprouts are rarely a crowd favourite, but cook them with some olive oil, balsamic vinegar, and Parmesan and they might just disappear.
Make it routine
If you really want to start eating more vegetables, you must make it a priority. This starts at the grocery store. Be sure to load up your cart or basket with plenty of vegetables. Take 30 minutes a week to pre-prep veggies so they’re ready to go when you cook. Peel carrots, cut bell peppers into strips, chop broccoli or cauliflower into florets, wash lettuce, etc. Add veg where you can: toss frozen spinach into an omelet, chopped carrots and celery into a pasta sauce, or broccoli florets and pepper strips into your chicken stir fry. Aim for one to two vegetables at every lunch and dinner. M
Shawna Birman est une diététiste possédant de l’expérience avec le diabète, la santé cardiaque, la médecine gériatrique et d’autres spécialités. Elle travaille actuellement en médecine familiale au GMF MDCM au sein du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Shawna Birman is a registered dietitian with experience in diabetes, heart health, geriatrics, and other specialties. She currently works in family medicine at GMF MDCM, part of the CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
Sports hors de l’ordinaire Alternative Athletics
Par | By Tina Kissavos
ACTIVITÉS ATYPIQUES POUR LES JEUNES
L’été est l’occasion idéale pour encourager vos enfants à sortir et à faire de l’exercice, mais tous les adolescents ne sont pas enthousiastes à l’idée de courir après un ballon ou de lancer au panier. Pour certains jeunes, les sports traditionnels comme le football ou le basket-ball ne suscitent tout simplement pas beaucoup d’intérêt. Heureusement, il existe un large éventail d’autres activités sportives qui offrent les mêmes avantages physiques, mentaux et sociaux, sans la pression des sports d’équipe classiques.
Vélo de montagne
Le vélo de montagne allie aventure et activité physique, offrant aux adolescents la possibilité de se dépasser, de sortir de chez eux et d’explorer la nature. Que ce soit sur une piste cyclable dans le quartier, sur une piste de BMX ou sur les sentiers d’une station de ski, le vélo de montagne développe l’endurance, la force et l’équilibre. Selon l’International Mountain Bicycling Association, le vélo en pleine nature favorise le bien-être physique et mental, ce qui en fait une excellente option pour les enfants qui aiment être à l’extérieur ou qui préfèrent les activités individuelles aux sports d’équipe. De nombreux sentiers à travers le Québec sont conçus pour les débutants, et les clubs de vélo locaux organisent souvent des événements adaptés aux jeunes et des randonnées d’initiation pour aider les enfants à se familiariser avec ce sport. g
ATYPICAL ACTIVITIES FOR YOUTH
Summer is the perfect opportunity to encourage your kids to get outside and be active, but not all teenagers get excited about kicking a ball down a field or shooting hoops on the court. For some youth, traditional sports like soccer or basketball just don’t spark that much interest. Thankfully, there’s a wide world of alternative athletic activities that offer the same great physical, mental, and social benefits minus the pressure of typical team sports.
Mountain biking
Mountain biking combines adventure with fitness, offering teens the chance to challenge themselves while getting out of the house and exploring nature. Whether it’s on a neighbourhood bike path, local pump track, or vast network of trails at a ski hill, mountain biking builds endurance, strength, and balance. According to the International Mountain Bicycling Association, biking in nature supports both physical and mental well-being, making it a great option for kids who enjoy being outdoors, or prefer individual activities over team sports. Many trails across Quebec are designed for beginners, and local bike clubs often host youth-friendly events and introductory rides to help kids get started. gg
g Ultimate frisbee
L’Ultimate frisbee gagne rapidement en popularité partout au Canada. Il s’agit d’un sport rapide, sans contact, qui met l’accent sur le travail d’équipe plutôt que sur la compétition intense. C’est le choix idéal pour les adolescents qui aiment être actifs et sociables, mais qui peuvent se sentir intimidés par les sports traditionnels. Alliant forme physique, agilité et coordination, l’Ultimate frisbee nécessite très peu d’équipement, ce qui en fait un sport accessible à tous. Mais surtout, il est réputé pour être incroyablement amusant, ce qui en fait une activité estivale idéale à pratiquer en famille ou entre amis.
Escalade
L’escalade est un entraînement complet qui met à l’épreuve le corps et l’esprit. En plus de développer la force physique, cette activité exaltante fait appel à la stratégie, à la concentration et à la persévérance. Ce sport peut être pratiqué à l’extérieur comme à l’intérieur. De l’escalade de bloc à l’escalade en moulinette ou de premier de cordée, il y en a pour tous les goûts. La plupart des salles d’escalade accueillent tous les niveaux et proposent des programmes pour débutants spécialement conçus pour les jeunes. Ceci est particulièrement avantageux pour les adolescents qui cherchent à vivre une expérience communautaire forte, à participer à des événements sociaux et à bénéficier de programmes de mentorat.
Wakeboard
Pour les jeunes qui aiment l’eau et qui ont un tempérament un peu cassecou, le wakeboard est un sport passionnant et gratifiant. Il combine des éléments du snowboard et du ski nautique, où les adeptes sont tirés derrière un bateau en gardant leur équilibre sur une planche spécialement conçue. C’est un entraînement complet qui améliore l’équilibre, la coordination et la force musculaire tout en procurant une montée d’adrénaline. Avec un équipement adapté et une surveillance adéquate, le wakeboard peut être à la fois stimulant et sécuritaire. Une fois que la température de l’eau est suffisamment chaude, ce sport peut être pratiqué dans de nombreux lacs, des Laurentides aux Cantons-de-l’Est.
Si votre ado ne s’est pas intéressé aux sports traditionnels, cela ne signifie pas qu’il n’aime pas être actif; il a peut-être simplement besoin d’autres opportunités. Explorer d’autres possibilités et encourager l’expérimentation peut aider les adolescents à développer de nouvelles compétences et à gagner en indépendance. Les aider à trouver un sport qui correspond à leur personnalité et à leurs aptitudes peut leur permettre d’acquérir une confiance en soi et des habitudes saines pour toute la vie. Tout le monde y gagne. M
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Ultimate frisbee
Ultimate frisbee, or simply “ultimate,” is rapidly gaining popularity across Canada as a fast-paced, non-contact sport that emphasizes teamwork over intense competition. It’s the perfect choice for teens who love being active and social but may find traditional sports environments overwhelming. Combining aerobic fitness with agility and coordination, ultimate requires minimal equipment, making it an easy sport to get into. Above all, it’s known to be incredibly fun, which makes it a perfect summertime activity for family and friends.
Rock climbing
Rock climbing is a full-body workout that challenges the body and mind. In addition to building all-over body strength, strategic planning, concentration, and persistence are all a part of this exhilarating experience. This sport can be enjoyed both outdoors and indoors. From bouldering to top-rope and lead climbing, there’s something for everyone. Most climbing gyms cater to all skill levels and offer beginner programs specifically for youth. This is especially advantageous for teens looking to experience a strong sense of community, social events, and mentorship programs.
Wakeboarding
For youth who love the water and have a bit of a thrill-seeking personality, wakeboarding is an exciting and rewarding sport. It combines elements of snowboarding and waterskiing, with riders being towed behind a boat while balancing on a specially designed board. It’s a full-body workout that improves balance, coordination, and core strength while providing a major adrenaline boost. With the right gear and supervision, wakeboarding can be both challenging and safe. Once the water’s warm enough, this sport can be enjoyed in many lakes, from the Laurentians to the Eastern Townships.
If your teen hasn’t connected with traditional sports, it doesn’t mean they aren’t interested in being active; they may simply need different opportunities. Exploring alternatives and encouraging experimentation can help teens develop new skills and gain independence. Supporting them in finding a sport that suits their personality and skillset can help build lifelong confidence and healthy habits. That’s a win-win. M
Professionnelle de l’exercice certifiée CanFitPro et propriétaire de « Busy Mom Bootcamp », Tina « Toner » Kissavos aide les gens à adopter un mode de vie plus sain depuis plus d’une décennie. Visitez son site Web TinaToner.com pour avoir plus de renseignements sur ses services de mise en forme/nutrition et plus encore.
CanFitPro-certified trainer and owner of the online ‘Busy Mom Bootcamp’, Tina ‘Toner’ Kissavos has over a decade of experience in helping people switch to a healthier lifestyle. Visit her at TinaToner.com to request information about her training/nutrition services and more.
La psychologie du sport Sports Psychology
Par | By Yani Likongo, PhD, MPA, BSc
UN DOMAINE EN CROISSANCE
La psychologie du sport gagne en popularité autant au niveau professionnel qu’au niveau amateur. La gymnaste Simone Biles, considérée par plusieurs experts comme la meilleure athlète dans toute l’histoire de la gymnastique, s’est retirée en pleine compétition olympique en 2021 à Tokyo à cause d’un blocage mental. Noah Lyles, présentement le sprinter le plus rapide au monde, a discuté ouvertement de ses propres enjeux avec l’anxiété. Il y a quelques années, Ron Artest, ancien joueur professionnel de basketball, a remercié publiquement en direct devant les caméras son psychiatre alors qu’il venait tout juste de remporter le championnat de la NBA.
Les jeunes athlètes font souvent face à des craintes ou des distractions à la fois internes et externes qui viennent nuire à leur concentration et à leur performance. La psychologie du sport permet, entre autres, d’apprendre à se recentrer sur le moment présent. De plus, elle ne se limite pas seulement à l'amélioration des performances sportives, mais elle joue un rôle clé dans le bien-être global et la santé mentale du jeune athlète.
Dans mon rôle de consultant en psychologie du sport auprès d’équipes de basketball de niveau secondaire et collégial, j’ai eu la chance depuis plusieurs années de travailler étroitement avec des jeunes athlètesétudiants sur leur performance et leur préparation mentale grâce à plusieurs stratégies :
La gestion du stress
Le stress est une réaction à un ou des stresseurs. Contrairement à la croyance populaire, le stress n’est pas toujours négatif. Il existe même la notion du « eustress » qui réfère au stress positif, c’est-à-dire un stress qui motivera et donnera l’envie à l’athlète de se dépasser. Un peu de stress qui mobilise, de façon ponctuelle et au bon moment peut donc être bénéfique.
Par contre, le stress devient un enjeu lorsqu’il vient perturber l’athlète. La gestion du stress se fait autant en situation de match qu’avant g
A GROWING FIELD
Sports psychology is gaining popularity at both the professional and amateur levels. Gymnast Simone Biles, considered by many experts to be the greatest athlete in the history of gymnastics, withdrew mid-Olympic competition in Tokyo in 2021 due to a mental block. Noah Lyles, currently the fastest sprinter in the world, has openly discussed his own struggles with anxiety. A few years ago, former professional basketball player Ron Artest publicly thanked his psychiatrist live on camera after he had just won the NBA championship.
Young athletes often face both internal and external fears or distractions that hinder their concentration and performance. Among other things, sports psychology helps them learn to refocus on the present moment. Moreover, it’s not limited to improving athletic performance, but plays a key role in the overall well-being and mental health of young athletes.
In my role as a sports psychology consultant for high school and college basketball teams, I’ve had the opportunity for several years to work closely with young student athletes. Said work deals with their performance and mental preparation by using several strategies:
Stress management
Stress is a reaction to one or more stressors. Contrary to popular belief, stress is not always negative. There’s even the concept of “eustress,” which refers to positive stress, that is, stress that motivates and inspires the athlete to excel. A little stress that surfaces, occasionally and at the right time, can therefore be beneficial.
However, stress becomes a challenge when it disrupts the athlete. Stress management is carried out during a game, gg
g la performance et pendant les entraînements. Il est aussi important de distinguer les outils de gestion du stress de traitement thérapeutique. En effet, les outils de gestion du stress comme la respiration profonde sont aidants, mais à eux seuls, ils ne représentent pas un traitement contre l’anxiété par exemple. Si jamais l’anxiété est pathologique chez le jeune athlète, il est alors recommandé de consulter un médecin, un psychologue ou un psychothérapeute afin d’approfondir la situation.
La visualisation
La visualisation consiste à se représenter des images mentales spécifiques et précises de situations réelles. La visualisation peut impliquer l’utilisation de plusieurs de nos sens pour rendre l’expérience plus réelle. La visualisation consiste à entraîner le cerveau à voir et vivre le succès. Il est important en visualisation de se fixer des buts qui sont élevés, mais à la fois atteignables et réalistes. L’objectif est d’habituer l’athlète à vivre l’expérience de la réussite. Cette technique permet aussi de vivre des émotions de bien-être dans le succès, ce qui sera utile lorsque l’athlète sera ensuite en situation réelle. On peut ainsi réduire la peur d’échouer et augmenter la performance.
La remise en question des pensées négatives
Lorsque les pensées négatives deviennent envahissantes, il est important de prendre un moment pour les remettre en perspective. Peu importe la situation présente, l’athlète n’a pas toujours et à tout moment mal performé dans son parcours. Il a également eu des réussites. Le consultant en psychologie du sport travaillera avec l’athlète pour lui faire réaliser qu’il y a eu des périodes positives et du succès dans le passé. Il est dont primordial de ne pas laisser des pensées négatives faire croire qu’elles représentent l’athlète dans son entier. Dans le sport, comme dans toutes les autres sphères de la vie, il existe des hauts et des bas. Avoir des bas n’enlève pas l’ensemble des accomplissements de l’athlète.
Le but n’est pas d’éliminer de façon absolue les pensées négatives. Avoir des pensées négatives de temps en temps est tout à fait normal. Cela devient un enjeu lorsque ces émotions prennent toute la place et viennent définir l’athlète. Les athlètes doivent apprendre à apprivoiser leurs pensées négatives afin de pouvoir vivre avec et de ne pas les laisser prendre tout le contrôle de l’individu.
L’importance de la psychologie du sport chez les jeunes athlètes va bien au-delà de l’amélioration des performances physiques. En offrant des stratégies et des mécanismes d’adaptation, cette discipline devient un pilier central dans leur développement sur et en dehors du terrain. M
gg before a performance, and during training. It’s also important to distinguish between stress management tools and therapeutic treatment. Indeed, stress management tools like deep breathing are helpful, but they alone do not constitute a treatment for anxiety. If anxiety is pathological in a young athlete, it is recommended to consult a doctor, psychologist, or psychotherapist to further investigate the situation.
Visualization
Visualization involves conjuring up specific and precise mental images of real-life situations. Visualization can involve using several of our senses to make the experience more realistic.
Visualization involves training the brain to see and experience success. It’s important to set goals that are ambitious, but achievable and realistic. The objective is to accustom the athlete to experience success. This technique also allows them to experience feelings of well-being through success, which will be useful when the athlete is subsequently involved in a real-life situation. This can reduce the fear of failure and increase performance.
Challenging negative thoughts
When negative thoughts become overwhelming, it’s important to take a moment to put them into perspective. Regardless of the current situation, the athlete hasn’t always performed poorly throughout their career. They’ve also had successes. A sports psychology consultant will work with the athlete to help them realize that there have been positive periods and successes in the past. It is therefore essential not to let negative thoughts lead them to believe that they represent the athlete as a whole. In sports, as in all other areas of life, there are ups and downs. Having downs doesn’t negate the athlete’s accomplishments.
The goal isn’t to completely eliminate negative thoughts. Having negative thoughts from time to time is completely normal. It becomes a challenge when these emotions take over and come to define the athlete. Athletes must learn to tame and reframe their negative thoughts so they can live with them and not let them take complete control of the individual.
The importance of sports psychology for young athletes goes far beyond improving physical performance. By providing strategies and coping mechanisms, this discipline becomes a central pillar in their development on and off the field. M
Enseignant à l’UQAM et à l’Université de Montréal depuis plus de 15 ans, le Dr Yani Likongo détient un doctorat en psychologie et un post-doctorat de l’École de santé publique de la City University of New York. Il est aussi consultant en psychologie du sport depuis plusieurs années auprès d’équipes de basketball de niveau secondaire et collégial à Montréal. Adjunct professor at UQAM and the University of Montreal for over 15 years, Dr. Yani Likongo has a PhD in psychology and a post-doctoral degree from the City University of New York’s School of Public Health. He has also spent several years working as a sports psychology consultant with high school and college basketball teams in Montreal.
Comment traiter les périostites tibiales Dealing with Shin Splints
Par | By Sarah El Queisi, MSc(A)PT, FCAMPT, pht
Les périostites tibiales sont des blessures liées à un effort excessif souvent associées aux sports à fort impact qui nécessitent de courir ou de sauter. Fréquentes chez les athlètes, en particulier lors de la préparation physique avant une saison ou une compétition, on estime qu’environ 20 % des coureurs et des danseurs développeront des périostites tibiales à un moment ou à un autre de leur carrière.
Le terme « périostite tibiale » est en fait un terme générique qui désigne plusieurs affections douloureuses du bas de la jambe. Dans la pratique, il fait référence à tout problème causant une douleur (sensibilité, courbatures, raideurs) le long du côté interne ou externe du tibia (l’os long de la jambe). Cela peut être causé par une surcharge de l’os, du fascia, des tendons ou des muscles due à une faiblesse ou à un stress répétitif. Quel que soit le type de tissu affecté, la douleur qui en résulte le long du tibia peut être invalidante, que vous soyez un marathonien ou un joueur de pickleball amateur.
Avez-vous remarqué une légère sensation de tension ou de brûlure au niveau des tibias lorsque vous courez, faites de l’exercice ou pratiquez un sport? Avez-vous du mal à faire des sprints ou des sauts? Les périostites tibiales doivent être traitées rapidement afin d’éviter qu’elles ne s’aggravent et ne vous obligent à renoncer aux activités que vous aimez.
Causes
Plusieurs facteurs contribuent au développement des périostites tibiales :
• Augmentation de l’activité : une augmentation rapide de la fréquence, de la durée ou de l’intensité de l’entraînement peut solliciter excessivement la zone du tibia.
• Chaussures inadaptées : des chaussures usées ou qui ne soutiennent pas correctement le pied peuvent ne pas absorber efficacement les chocs, ce qui transfère la tension vers les tibias.
• Surfaces dures ou irrégulières : courir ou sauter sur la chaussée ou d’autres surfaces dures peut contribuer à des forces d’impact répétées qui exercent une pression sur le tibia.
• Mauvaise biomécanique ou muscles faibles : les déséquilibres de la posture et de la démarche peuvent entraîner une pression inégale sur les jambes. g
Shin splints are an overuse injury often associated with high-impact sports that involve running or jumping. Common among athletes, especially when ramping up pre-season or pre-competition training, it’s estimated that about 20 per cent of runners and dancers will develop shin splints at some point during their careers.
‘Shin splints’ is actually a blanket term that covers several painful conditions of the lower leg. In practice, they refer to any problem that causes pain (tenderness, soreness, aching) along the inner or outer edge of the tibia (the long bone in the lower leg). This can be caused by overload of the bone, fascia, tendons, or muscles due to weakness or repetitive stress. Regardless of which tissue type is affected, the resulting pain along the shin bone can be debilitating whether you’re training for a marathon or playing in a weekly pickleball league. Have you noticed a mild tightening or burning sensation in your shins when running, working out, or playing sports? Do you have a tough time tolerating sprints or jumps? Shin splints should be managed quickly to avoid them from worsening and forcing you to sit out the activities you enjoy.
Causes
Several factors contribute to the development of shin splints:
• Increase in activity: A rapid rise in the frequency, duration, or intensity of training can strain the shin area.
• Improper footwear: Worn-out or unsupportive shoes can fail to absorb shock effectively, transferring stress to the shins.
• Hard or uneven surfaces: Running or jumping on pavement and other hard surfaces can contribute to repeated impact forces that stress the tibia.
• Poor biomechanics or weak muscles: Posture and gait imbalances can cause uneven stress on the legs. gg
g Gestion
La première étape pour traiter une blessure liée à un surmenage, comme la périostite tibiale, consiste à examiner la gestion de vos efforts. Souvent, il suffit de réduire de moitié le temps d’entraînement pour atténuer la douleur à un niveau supportable et aider votre corps à s’adapter à votre charge actuelle. Par exemple, si vous avez l’habitude de courir 5 km trois fois par semaine, réduire chaque course à 2,5 km pourrait vous permettre de maintenir une activité régulière tout en laissant la douleur s’estomper. Un entraînement varié comprenant des activités à faible impact, telles que la natation ou le vélo, peut également vous aider à rester actif tout en réduisant le stress répétitif. N’oubliez pas de toujours vous échauffer et de vous étirer avant et après l’exercice.
Prévention
Pour prévenir l’apparition des périostites tibiales, il est important de veiller à ce que tous les muscles du bas de la jambe soient bien renforcés. Placez une bande de résistance autour de votre pied et tirez vos orteils vers l’intérieur, l’extérieur et le haut pour renforcer les muscles plus importants autour de la cheville. Tenez-vous debout sur une jambe, sur le sol ou sur une surface instable comme un ballon BOSU ou un coussin d’équilibre pour améliorer votre équilibre et cibler les petits muscles du pied et de la cheville.
Quand consulter un physiothérapeute
Être attentif aux signes avant-coureurs et adopter des habitudes d’entraînement intelligentes peut grandement contribuer à garder vos tibias en bonne santé et à éviter les douleurs pendant vos séances d’entraînement. Si la douleur au tibia persiste malgré ces stratégies simples de gestion et de prévention, il est important de consulter rapidement un physiothérapeute. Étant donné que les périostites tibiales peuvent être causées par divers facteurs, allant du stress osseux à la douleur musculaire en passant par le syndrome du canal tarsien, une évaluation plus approfondie est parfois nécessaire pour en déterminer la cause sous-jacente. Ensuite, un plan de traitement personnalisé comprenant des étirements, des exercices de renforcement et une augmentation progressive du niveau d’activité peut être élaboré pour vous aider à reprendre vos activités, que ce soit sur la route, sur le terrain ou sur la piste de danse. M
gg Management
The first step in dealing with an overuse injury like shin splints is to look at your load management. Often, cutting training time in half is enough to reduce pain down to a manageable level and help your body adapt to your current load. For example, if you’re used to running 5km, three times a week, reducing each run to 2.5km might allow you to maintain regular activity while letting the pain subside. Crosstraining with low-impact activities like swimming or cycling can also help you stay active while reducing repetitive stress. Always remember to warm up and cool down before and after exercise.
Prevention
To prevent shin splints from developing in the first place, it’s important to ensure the muscles in the lower leg are strong. Place a resistance band around your foot and pull toes inward, outward and upward to strengthen the larger muscles around the ankle. Stand on one leg on the floor or an unstable surface like a BOSU ball or balance cushion to improve balance and target smaller muscles in the foot and ankle.
When to see a physiotherapist
Paying attention to early warning signs and adopting smart training habits can go a long way in keeping your shins — and your workouts — healthy and pain-free. If shin pain persists despite these simple management and prevention strategies, it’s important to consult a physiotherapist quickly. Since shin splints cover everything from bone stress to muscle pain and nerve entrapment syndrome, sometimes a more detailed evaluation is needed to pinpoint the underlying cause. Then, a personalized treatment plan including stretching, strengthening, and a gradual increase in activity levels can be put together to help you get back on the road, field, court, or dance floor. M
Sarah El Queisi est une physiothérapeute certifiée CAMPT spécialisée dans la réadaptation vestibulaire et orthopédique avec une expertise dans les soins post-commotion et les blessures sportives. Triathlète accomplie, elle a fondé Physiothérapie Avantex (physioavantex.com) en 2019, où elle combine l’expertise clinique avec l’expérience athlétique directe pour offrir des soins exceptionnels aux patients.
Sarah El Queisi is a CAMPT-certified physiotherapist specializing in vestibular and orthopaedic rehabilitation with expertise in post-concussion care and sports injuries. An accomplished triathlete, Sarah founded Physiothérapie Avantex in 2019 (physioavantex.com), where she combines clinical expertise with firsthand athletic experience to provide exceptional patient care.
Le tonus avec Tina Toning with Tina
Par | By Tina Kissavos
VARIANTES DE PLANCHE
La planche est l’un des meilleurs exercices utilisant le poids du corps pour renforcer les muscles abdominaux, la posture et la condition physique générale. Mieux encore, elle est facile à faire à la maison, car elle ne nécessite aucun équipement. Si vous êtes prêt à passer à la vitesse supérieure, voici quelques variantes amusantes de la planche à essayer :
Planche standard
Commencez en position de pompes, les bras tendus et les mains au sol, directement sous vos épaules. Idéalement, votre corps doit former une ligne droite de la tête aux talons. Contractez vos abdominaux en rentrant le nombril vers la colonne vertébrale et serrez les fessiers. Maintenez la position pendant de 20 à 30 secondes, en augmentant progressivement la durée à mesure que vous gagnez en force.
Planche sur avant-bras
La planche sur les avant-bras s’effectue comme une planche classique, à la différence que vous vous appuyez sur vos avant-bras plutôt que sur vos paumes. Vous pouvez joindre les mains, poser les paumes à plat sur le sol ou les poser en position « pouces vers le haut ».
Planche latérale
Commencez par vous allonger sur le côté, les jambes tendues et les pieds superposés. Placez votre avant-bras inférieur sur le sol et soulevez vos hanches afin que votre corps forme une ligne droite. Gardez vos hanches superposées et tournées vers l’avant. Évitez de tourner le corps. Placez votre main supérieure sur votre hanche ou levez-la vers le ciel. Maintenez la position pendant 20 secondes de chaque côté et sentez vos obliques travailler. Pour plus de difficulté, essayez la planche latérale surélevée (placez la paume de la main d’appui directement sous l’épaule inférieure).
Planche pendule
À partir d’une planche standard, déplacez doucement une jambe sur le côté, puis ramenez-la vers l’intérieur, en gardant les hanches surélevées pendant toute la durée du mouvement. Alternez les jambes et contractez les muscles abdominaux pour éviter de vous affaisser ou de cambrer le dos. Essayez d’effectuer 20 pas latéraux contrôlés pour vous sentir comme un pro. M
Consultez cette vidéo exclusive (https://youtu.be/TGzCxdr7OSY) pour voir la démonstration des mouvements mentionnés ci-dessus.
PLANK VARIATIONS
Planks are one of the best bodyweight exercises to build core strength, improve posture, and boost overall fitness. Best of all, they’re easy to do at home since they don’t require any equipment. If you are ready to step up your workout game, here are a few fun plank variations to try:
Standard plank
Start in a push up position with arms extended and hands on the floor directly under your shoulders. Ideally, your body should form a straight line from your head to your heels. Tighten your abdominals by pulling your belly button up toward your spine and squeeze your glutes. Hold the position for 20 to 30 seconds, gradually increasing the time as you get stronger.
Forearm plank
A forearm plank is performed just like a standard plank, except you support your weight on your forearms instead of your palms. You can clasp hands together, place palms flat on the floor, or rest them in a thumbs-up position.
Side plank
Start by lying on your side with your legs straight and feet stacked atop one another. Place your bottom forearm on the ground and lift your hips so your body forms a straight line. Keep your hips stacked and facing forward. Try to avoid rotating your body. Place your top hand on your hip or extend it up toward the sky. Hold for 20 seconds on each side and feel your obliques working. Try an elevated side plank (place palm of supporting hand directly under lower shoulder) for an extra challenge.
Pendulum plank
From the standard plank position, gently step one leg out to the side, then back in again, keeping your hips elevated for the duration of the movement. Alternate legs and keep your core tight to avoid any drooping or raising of your back. Aim for 20 controlled side steps to make you feel like a fitness pro. M
Check out this exclusive video (https://youtu.be/TGzCxdr7OSY) for a demonstration of each exercise mentioned above.
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SA SILHOUETTE PARLE D’AGILITÉ. SA CONDUITE, DE MAÎTRISE.
À partir de 62 360,40 $*
* Le prix du véhicule reflète le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) en dollars canadiens et inclut les frais de livraison et de destination 2 205 $, les frais de climatisation de 100 $, les droits sur les pneus de 22,50 $, et les frais du concessionnaire allant jusqu’à jusqu’à 595 $. Le prix du véhicule ne comprend pas la TPS, la TVQ, l’assurance, l’immatriculation, la surtaxe sur les biens de luxe (le cas échéant) et, si le véhicule est loué ou financé - des frais d’inscription au RDPRM pouvant aller jusqu’à 52,40 $ et des frais d’administration du RDPRM pouvant aller jusqu’à 4 $ (le montant varie selon la location, le financement, le terme et la province). Un concessionnaire Lexus est libre d’établir son propre prix de vente pour les produits et services Lexus. Contactez Lexus Gabriel St-Laurent pour tous les détails.