
*De celui qui créa le monde par le pouvoir et la puissance, Et qui, d’un souffle issu du ciel, anima tout être, ici-bas,
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Mais les yeux de Thinathine se remplirent de larmes. Elle se sentait indigne du trône.
Ne pleure pas, mon enfant…
Tu règnes sur l’Arabie, à présent.
«Ce que tu donnes reste tien, ce que tu gardes tu le perds.»
«Par moi proclamée Souveraine,»
Gouverne avec calme et sagesse. Répands tes largesses…
Sois comme le soleil qui brille pour tous,




«Elle donne sans fin, sa largesse n’a pas de terme.»
Avthandil, seul dans sa chambre, joue de la lyre. Un esclave de Thinathine s’approche de la porte.
« Avthandil ressent le bonheur d’entendre les mots attendus.
Il se lève et revêt l’habit le plus riche et le plus superbe,
Heureux de rencontrer la rose qu’il a seulement entrevue,
Qu’il est doux de voir la beauté, d’être en présence de l’Aimée !»
Par ici...

Approche-toi...
Sais-tu pourquoi je te convoque ?
«La lune en face du soleil décline et disparaît des cieux, Je ne puis former de pensée.»
Faites-le moi savoir.
«Un vêtement fourré d’hermine enveloppe son beau corps nu.

Un voile d’un prix inconnu sur elle est mollement jeté,
Autour de la blancheur du cou roule l’épaisse chevelure.»
Ses longs cils noirs percent le cœur et parachèvent sa beauté,




