MNHA - 100 objets

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Éditeur : Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg Direction d’ouvrage : Michel Polfer Coordination éditoriale : Sonia da Silva Lectorat: Simone Feis Auteurs : Cécile Arnould (CA), Malgorzata Nowara (MN), Régis Moes (RM), Fabienne Pietruk (FP), Michel Polfer (MP), François Reinert (FR) Traduction : Aude Virey-Wallon (p. 156-182) Design, mise en page et couverture : Cropmark Crédits photographiques : MNHA / Tom Lucas et Ben Muller Sauf : Albert Biwer (p. 14, 29, 33, 37, 41, 95, 125, 133), Christof Weber (p. 49, 69, 73, 75, 81, 87, 97, 113, 232) Copyright : © Adagp, Paris, 2017 (p. 189, 191, 193, 195, 197, 201, 203, 205, 207, 209, 211), © Succession Picasso 2017 (p. 199), © The Estate of Patrick Caulfield. All rights reserved, DACS 2017 (p. 201), © H. Craig Hanna / Laurence Esnol Gallery (p. 215), © Michel Majerus Estate (p. 235) Légendes et crédits des ouvertures de chapitre : p. 21 : Visière d’un casque d’apparat de Hellange, photo : Albert Biwer ; p. 65 : Bulle d’or de l’empereur Sigismond, photo : MNHA / Tom Lucas et Ben Muller ; p. 109 : Boîte à thé par Jean-Michel Kutzer, photo : MNHA / Tom Lucas et Ben Muller ; p. 153: Couples de tigres royaux marchant par Auguste Trémont, photo : MNHA / Tom Lucas et Ben Muller Imprimerie : Print Solutions Spécifications techniques : 248 pages 214 x 274 mm, impression en quadrichromie sur Luxoart Samt 150 g/m² Tirage : 2.000 exemplaires ISBN 978-2-87985-425-0 Publications du Musée national d’histoire et d’art – Luxembourg, 30


SOMMAIRE

PRÉFACE 7 AVANT-PROPOS 9 INTRODUCTION 10

ARCHÉOLOGIE

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L’empreinte de l’homme sur le sol luxembourgeois, de la Préhistoire à la fin du Moyen Âge

CABINET DES MÉDAILLES

64

L’histoire monétaire du Luxembourg, de la Grèce antique à l’euro

ARTS DÉCORATIFS ET POPULAIRES

108

Les manières de vivre au Luxembourg, de la Renaissance à nos jours

BEAUX-ARTS

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L’art dans toutes ses couleurs, au Luxembourg et ailleurs, du Moyen Âge à aujourd’hui

BIOGRAPHIE DES AUTEURS

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INDEX 243


ARCHÉOLOGIE

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L’empreinte de l’homme sur le sol luxembourgeois, de la Préhistoire à la fin du Moyen Âge

Les collections archéologiques comptent parmi les plus anciennes collections du musée. En effet, c’est en 1845 que des historiens et des archéologues amateurs créent la « Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg », appelée par la suite « Société archéo­ logique », en vue de rassembler et de préserver le patrimoine archéologique national pour la postérité. Un réseau de correspondants à travers le pays permet de suivre les découvertes fortuites et d’acquérir des objets importants. Au milieu du XIXe siècle, la Société archéologique entreprend sa première fouille sur le site de l’agglomération gallo-romaine de Dalheim-Pëtzel. Parallèlement à ces initiatives, de nombreux particuliers lui donnent ou lèguent des objets trouvés. En 1927, les collections de la Société archéologique, devenue entretemps la Section historique de l’institut Grand-Ducal, sont déposées au musée dont l’État entreprend alors la mise en place.

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Après la Deuxième Guerre mondiale, le musée commence à effectuer des sondages et des fouilles. Malgré cela, pendant plusieurs décennies encore, l’archéologie continue de rester au Luxembourg l’affaire d’amateurs plus ou moins éclairés. C’est seulement en 1972 qu’un service archéologique du musée voit le jour avec l’embauche du premier archéologue professionnel. Depuis, ce sont avant tout les fouilles de recherche et de sauvetage, conduites et effectuées par le service archéologique du musée lui-même, qui devient en 2011 le Centre national de recherche archéologique, qui fournissent de nouveaux objets. Aujourd’hui les collections archéologiques du MNHA comptent parmi les plus riches de la Grande région. Elles constituent un témoignage unique de l’activité humaine sur le territoire luxembourgeois. M P


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LE CABINET DES MÉDAILLES

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L’histoire monétaire du Luxembourg, de la Grèce antique à l’euro

La collection numismatique est la plus ancienne du musée et trouve son origine dans la Société Archéologique, fondée en 1845. Plus exactement, elle l’a précédée. Dès 1839, Jean Ulveling, conseiller de gouvernement, donne 99 monnaies à la collection numismatique de l’Athénée de Luxembourg, qui sera par la suite prise en charge par la Société Archéologique. Très modeste à ses débuts, cette collection s’agrandit rapidement grâce aux dons et aux découvertes réalisées sur le territoire du pays. À partir de 1927, ses collections sont déposées au Musée de l’État « qui réunit des collections archéologiques, numismatiques, folkloriques, une collection d’armes, des collections de tableaux et d’objets d’art ». Un arrêté grand-ducal consacre leur caractère inaliénable. Plusieurs collections privées et prestigieuses sont acquises grâce à des dons ou à des achats. À titre d’exemple, citons la collection de Théodore-Ignace de la Fontaine (1787-1871). Gouverneur du Grand-Duché de Luxembourg et grand amateur d’antiquités, il avait rassemblé une imposante collection de monnaies dont 690 pièces romaines datant de la période républicaine.

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En 1966, une exposition permanente numismatique est inaugurée dans deux petites salles des Musées de l’État grâce à l’engagement de Raymond Weiller, conservateur chargé de l’étude et de la mise en valeur de la collection. En 2002, les collections numismatiques se voient attribuer 300 m2 de surface d’exposition lors de la réouverture du MNHA. Le parti pris est d’intégrer les collections numismatiques à la mise en contexte des objets archéologiques. Depuis cette date, non seulement les collections se sont accrues - elles comportent à présent plus de 200.000 objets - notamment grâce à de très belles acquisitions sur le marché de l’art, mais le MNHA a également changé de visage ! En 2015, le parcours « histoire métallique », nouvellement mis en scène, expose pour la première fois un grand nombre de pièces et d’objets précieux, à l’exemple de la collection des billets de banque ou bien du matériel de frappe des premières monnaies luxembourgeoises.


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A R T S D É C O R AT I F S ET POPULAIRES

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Les manières de vivre au Luxembourg, de la Renaissance à nos jours

La section Arts décoratifs et populaires dispose d’une collection très variée, dont les bases ont été posées dès l’entre-deux-guerres par la collection dite « de folklore ». Rebaptisée « Vie luxembourgeoise » dans les années 1980, la section a accumulé au fil des ans des centaines de meubles et d’objets retraçant la vie quotidienne, l’industrie et l’artisanat au Luxembourg, liés à la pro­ duction de céramiques, à l’agriculture traditionnelle, aux métiers anciens, à la sidérurgie et à l’industrialisation. La section possède notamment une remarquable collection de taques de cheminée. Une autre partie de la collection est dédiée au culte de Notre-Dame de Luxembourg à travers les siècles, aux rites de protection et au culte des saints populaires. Le musée possède par ailleurs une collection très importante de faïences fines produites par Boch Luxembourg entre 1767 et 2010. Plus récemment, une collection d’orfèvrerie luxembourgeoise du XVIIIe siècle a été constituée. Dans leur ensemble, les collections historiques couvrent une période allant du XIVe au XXIe siècle.

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L’exposition permanente « De Mansfeld au Design (1500-2014) », installée dans l’Aile Wiltheim, présente uniquement une petite partie de cette vaste collection. Ce parcours permanent ouvert en 2015 est axé sur les manières d’habiter et les arts appliqués au Luxembourg, en posant la question de savoir si ceux-ci suivent une voie originale par rapport aux régions voisines. Près de deux cents objets permettent de se faire une idée de l’évolution du cadre de vie des différentes classes sociales dans nos régions sur plusieurs siècles, en accordant aussi une place importante aux productions du XXe siècle. Les trois anciennes maisons de ville qui forment l’Aile Wiltheim et qui furent rénovées entre 2009 et 2014, forment un écrin parfait pour cette exposition dont les objets dialoguent avec le patrimoine architectural. R M


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Archéologie |

Cabinet des médailles

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Arts décoratifs et populaires

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Beaux-Arts

HORLOGE ASTRONOMIQUE

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Jean Rahier

D AT E

1744 M AT É R I A U X

Laiton, acier, argent, bois de noyer POIDS

53 kg DIMENSIONS

62,5 x 39,1 x 35,9 cm PROVENANCE

Ancienne abbaye de Münster, confisquée par les troupes révolutionnaires françaises en 1795 N ° I N V E N TA I R E

1854-SH 001

L’horloger Jean Rahier, originaire du village d’Olne, dans la région de Verviers (actuelle Belgique), avait offert cette horloge en 1751 à Célestin de Jonghe, abbé de Saint-Hubert, pour le remercier de l’avoir admis comme frère convers et domestique dans son abbaye. Rahier avait alors 56 ans et le mécanisme complexe qu’il réalisa montre une longue expérience comme horloger. L’horloge indique en effet l’heure du jour, le jour de la semaine, le jour du mois, les signes du zodiaque et les cycles lunaires. Lors de l’avancée des troupes révolutionnaires françaises dans le Duché de Luxembourg, les religieux de Saint-Hubert avaient mis l’horloge en sécurité à l’abbaye de Münster dans la ville de Luxembourg. Or, après la prise de la ville le 7 juin 1795, les autorités françaises ordonnèrent la confiscation et la vente publique de nombreux biens ecclésiastiques. L’horloge astronomique ne fut cependant pas vendue, puisque les autorités décidèrent le 11 ventôse an IV (1er mars 1796) de la déposer provisoirement dans la salle des séances du département qui se trouvait dans l’actuel Palais grand-ducal.

Les autorités françaises avaient en effet choisi cet objet pour l’intégrer dans le musée qu’ils voulaient créer dans ce qui était alors le Département des Forêts. Celui-ci ne vit cependant jamais le jour. En 1854, le gouvernement grand-ducal ordonna que l’horloge soit déposée au musée de la Société archéologique, ancêtre de notre Musée national d’histoire et d’art. Il s’agit du seul objet conservé aujourd’hui dont nous pouvons dire avec certitude qu’il était destiné dès la fin du XVIIIe siècle à être exposé dans un musée public au Luxembourg. Exposée depuis 1978 au Marché-aux-Poissons, l’horloge astronomique de Jean Rahier est aujourd’hui le premier objet que les visiteurs rencontrent dans leur parcours à travers le prologue du MNHA. R M

BIBLIOGRAPHIE

Jean-Luc Mousset, Un musée pour le Département des Forêts et l’horloge astronomique de l’abbaye de Saint-Hubert, in: Unter der Trikolore. Trier in Frankreich - Napoleon in Trier, tome II, Katalog-Handbuch Stadtisches Museum Simeonstift Trier, Trier 2004, pp.844-853 Jean-Luc Mousset, Un début de constitution de collections publiques au Luxembourg. Le musée du Département des Forêts non réalisé, in: Empreintes : Annuaire du Musée national d’histoire et d’art Luxembourg, 2015 N° 5(2014), p. 16-19.

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BEAUX-ARTS

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L’art dans toutes ses couleurs, au Luxembourg et ailleurs, du Moyen Âge à aujourd’hui

Les collections Beaux-Arts du musée illustrent des disciplines aussi variées que la peinture, la sculpture, le dessin, la gravure et la photographie. Leur origine est plus récente que celle des collections archéologiques, numismatiques ou historiques. En effet, les premières œuvres artistiques à entrer dans les collections - apports de la Section historique de l’Institut Grand-Ducal - sont collectionnées moins pour leur valeur esthétique propre que pour leur valeur documentaire et historique. Il s’agit essentiellement de portraits de personnages historiques luxembourgeois. Ce n’est qu’en 1922 que le Gouvernement se met à acheter des œuvres d’artistes luxembourgeois en vue du futur musée. Il faut attendre l’ouverture du musée en 1946 pour voir la collection internationale elle aussi s’enrichir progressivement, grâce à des acquisitions propres du musée mais aussi par des dons et des legs. Renfermant des œuvres datant du XIIe au XXIe siècle, les collections Beaux-arts présentent donc aujourd’hui par la force des choses un visage éclectique. Leur présentation permanente s’efforce d’offrir aux visiteurs un aperçu de l’histoire de l’art européenne aussi bien que luxembourgeoise. La collection d’art ancien présente des exemples de peinture italienne du XIIIe au XVIe siècle, des tableaux des Écoles du Nord, des œuvres flamandes des XVIe et XVIIe siècles, ainsi que des représentants des Écoles hollandaise, française et italienne des XVIIIe et XIXe siècles. Le point de départ a été donné par quelques collections privées luxembourgeoises. Plus récemment, le musée a pu consolider cette collection par une série d’acquisitions et de dons importants.

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La collection d’art moderne et contemporain présente des œuvres de représentants des principaux courants artistiques du XXe siècle, en mettant l’accent sur l’École de Paris et la Nouvelle Figuration. Les origines de la collection remontent à l’année 1958, quand le Gouvernement autorisa le musée à constituer une collection d’art contemporain. Elle est en large partie constituée d’acquisitions du musée et de quelques dons importants. La collection d’Art luxembourgeois renferme des œuvres d’artistes de nationalité luxembourgeoise. En font partie également des œuvres d’artistes qui pendant une période de leur vie ont résidé et exercé leur activité sur le territoire du Grand-Duché. Accroché de manière chronologique, l’ensemble entend donner un aperçu de l’histoire de l’art sur le territoire luxembourgeois, du XIXe au XXIe siècle. La collection de photographie d’art moderne et contemporaine joue un rôle de plus en plus important au sein de la section des Beaux-Arts. Un legs très important d’Edward Steichen (1879-1973) en constitue le noyau de départ. M P / M N


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INDEX

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ARCHÉOLOGIE Biface de Remich 24 Lame de hache polie de Junglinster 26 Dépôts d’objets en bronze du lit de la Moselle 28 Tombe à char de Grosbous 30 Tombe à incinération d’Altrier 32 Chambre funéraire de Clemency 34 Chambre funéraire B de Goeblange-Nospelt 36 Petit sanglier du Titelberg 38 Visière d’un casque d’apparat de Hellange 40 Chapiteau corinthien du Titelberg 42 Pompe foulante de Bertrange 44 Bas-relief représentant Vitis de Remerschen et Émerange 46 Peintures murales de Vichten 48 Mosaïque de Vichten 50 Bas-relief représentant Épona de Dalheim 52 Autel dédié à la déesse Fortune de Dalheim 54 Tombe aristocratique mérovingienne de Bertrange 56 Ambon de l’église mérovingienne d’Echternach 58 Vaisselle de table en bois de Luxembourg-Ville 60 Tombeau de Claude de Neufchâtel du Plateau du Saint-Esprit 62

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LE CABINET DES MÉDAILLES Première monnaie Trévire 68 32 statères d’Altrier 70 Poinçon monétaire du Titelberg 72 Bague en cristal de roche 74 Aureus de Laelianus 76 Bague en argent avec intaille 78 Multiple du trésor de Machtum 80 Denier de Thiofrid, abbé d’Echternach 82 Grosso de Jean l’Aveugle 84 Bulle d’or de l’empereur Sigismond 86 Noble d’or de Waleran III 88 Florin d’or de Philippe le Bon 90 Le Changeur 92 Médaille de Charles Quint 94 Coins monétaires du siège de Luxembourg 96 Pierres lithographiques 98 Coins monétaires grand-ducaux 100 Plaque d’impression du premier billet de banque 102 Projet d’un billet de banque par Trémont 104 Décorations de Joseph Bech 106

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A R T S D É C O R AT I F S E T P O P U L A I R E S Horloge astronomique 112 Plat à barbe aux joyeux buveurs déguisés en polichinelles 114 Chien couché 116 Cabinet sur table 118 Mobilier de la Käercher Stuff 120 Boîte à thé 122 Cafetière et pot à lait 124 Terrine ovale 126 Salière-poivrière en forme de Turc 128 Horloge murale de type Kappauer 130 Encoignure à gaine d’horloge 132 Voiture Benz, type Velo 134 Machine à laver de la marque Zuang 136 Pièce-montée en sucre filé 138 Vitrail de cage d’escalier 140 Buffet-Vitrine Art Déco 142 Chaise de salon Art Déco 144 Ensemble de meubles de salon 146 Elément de cuisine de demain « Blossom » 148 Officine du pharmacien Nicolas Lechen 150

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BEAUX-ARTS Croix-staurothèque à double traverse (Atelier mosan inconnu) 156 Vierge à l’Enfant entourée d’anges et de saints, Giacomo del Pisano 158 Panneaux d’un retable à volets, Giovanni Ambrogio Bevilacqua 160 Bacchus, Vénus et Cupidon, Rosso Fiorentino 162 Caritas, Lucas Cranach l’Ancien 164 Christ couronné d’épines et Mater dolorosa, Albrecht Bouts 166 Caritas, Vincent Sellaer 168 Cupidon visitant Psyché la nuit, Abraham Bloemaert 170 Bacchus et un disciple, Jacob Jordaens 172 Le repos pendant la fuite en Égypte, Michele Desubleo 174 L’enlèvement d’Hélène, Antonio Molinari 176 Portrait de Carlo Gastone delle Torre di Rezzonico, Élisabeth Vigée Le Brun 178 Deux Vues de la ville de Luxembourg, Joseph Mallord William Turner 180 Vue sur le château de Larochette, Barend Cornelis Koekkoek 182 Portrait de Laure Flé, Théodore Van Rysselberghe 186 Femme assise, Louis Valtat 188 Espaces bleus, Jean Hélion 190 Le modèle vivant, René Magritte 192 Gris et violet (Composition 342), Roger Bissière 194 Danse Zen I, Jean-Michel Atlan 196 Paysage de Cannes au crépuscule, Pablo Picasso 198 Bend in the Road, Patrick Caulfield 200 Meurtre n° XVIII, Jacques Monory 202 Piazza d’Italia, De Chirico Giorgio 204 Sans titre, Claude Viallat 206 La grande faille, Pierre Alechinsky 208 Dix portraits, Imi Knoebel 210 Sans titre, Markus Lüpertz 212 Arrangement of Dancers, H. Craig Hanna 214 Moonrise - Mamaroneck, New York, Edward Steichen 218 Le barrage, Dominique Lang 220 Couple de tigres royaux marchant, Auguste Trémont 222 Dragueur sur la Moselle, Nico Klopp 224 Tête de Clown, Joseph Kutter 226 Composition E 10/58, Michel Stoffel 228 Le noyau rouge, Joseph Probst 230 Enlacement, Lucien Wercollier 232 Sans titre (Motivation grün), Michel Majerus 234 Ciel n°3, Jean-Marie Biwer 236 Remember (what is missing), Marco Godinho 238

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