Chomérocks 4 = Compléments

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comp Sommaire

l e m e n ts 1. en lien avec l’intro.

le développement durable le monde rural vivre ensemble un écoquartier

2. grand territoire un territoire à porté de main

influence de la vallée du Rhône un axe fort, Privas/Loriol Chomérac et les bourgs voisins Chomérac et sa commune

3. l’arène de la Vialatte détermination d’un U-bat

Cep max et Bbio max composition paroi simple composition paroi complexe panneaux solaires thermiques

4. les terrasses de la Vialatte

6 12 18 24 30 36 40 46 50

60 62 64 65 66

travail en terrasses dessiner la pierre références trame 1,95 m composition de parois U-bat et besoins de chauffage calculs des besoins &co

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bibliographie

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COMP

1. en lien avec l’intro.

léments


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Le développement durable

l e m e n ts

1) Définition : développement durable L’expression « sustainable development » vient de l’anglais. Cela signifie mot pour mot, un développement soutenable, c’est-à-dire une action qui dure dans le temps, que notre environnement peut supporter sur le long terme, sans trop de dommage. Traduit en français par le mot durable, l’accent est mis sur la cohérence de nos besoins avec les ressources disponibles. Depuis quelques années, le terme de développement durable est sur toutes les lèvres. Notamment employé quand on aborde les questions de construction, et donc d’architecture, il est surtout associé aux sujets qui traitent de l’économie, du transport, de l’industrie, de l’agriculture, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, des habitants ... De manière plus générale, c’est un modèle de développement qui aborde la notion d’intérêt public sous un angle nouveau, en interrogeant notre croissance économique, dans l’optique de préserver la planète d’une mondialisation grandissante et néfaste pour l’environnement. Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le rapport Brundtland[1], le développement durable

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est : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, ainsi que l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ». En effet, les multiples crises écologiques des dernières années ont engendré des dégâts tant au niveau social qu’au niveau économique et ce sur la majorité des continents. Le temps de requestionner le développement à l’échelle mondiale s’est donc imposé. La priorité est de recentrer l’homme au cœur des actions et réflexions, afin d’améliorer sa qualité de vie et de lui permettre d’évoluer dans des conditions sociales de meilleures qualités. L’attention est portée en particulier aux populations défavorisées et en marge de la société. Cette approche est efficace si l’on agit à la fois dans le temps et dans l’espace, c’està-dire utiliser les ressources disponibles de manière raisonnée et équitable, par tous et pour tous, en pensant aux générations futures. Il faudra désormais prendre en compte les impacts futurs de nos actes et éviter les effets néfastes et destructeurs sur la planète afin de réguler et de répondre aux besoins d’une croissance économique à venir. Concrètement, cette démarche est basée sur trois piliers que sont : l’économie, l’environnement et le social. On peut aller jusqu’à dire que ces trois mots se complètent, en parlant de développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Afin d’œuvrer égalitairement et démocratiquement, il faut effectuer un travail à toutes les échelles (internationale, nationale, régionale, locale...), en sollicitant les compétences et la rencontre de multiples acteurs. En résumé, un leitmotiv connue illustre parfaitement cette manière de penser, innovante et ambitieuse : Agir local, penser global.

2 )Historique Pour mieux comprendre le commencement et l’évolution de cette démarche, il faut regarder les faits historiques. Bien que la liste qui suit ne soit pas exhaustive, elle tente de retracer les événements majeurs, qu’ils soient positifs ou non. Parmi eux, quelques actions ou catastrophes, ont été marquants et ont grandement participé et influencés l’élaboration de la pensée et de la réflexion autour du développement durable. En effet, certains d’entre eux ont engendré de graves conséquences, longues à réparer voire irrémédiables, pour l’environnement ou les différents systèmes économiques internationaux. La prise de conscience s’est révélée tôt pour certains, et a permis de mieux contrôler l’appréhension du futur. En 1907, le président des Etats-Unis, T. Roosevelt, faisait déjà le constat « Nous pensons que les ressources de notre pays sont inépuisables ; ce n’est pas le cas [...] ».

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Aujourd’hui, nous pouvons donc retracer l’émergence du concept de développement durable, qui a été longue : 1968 : Création du Club de Rome A cette occasion, quelques personnalités qui occupaient des postes importants dans leurs pays respectifs ont souhaité que la recherche s’intéresse de plus près au problème de l’évolution démographique dans le monde. L’enjeu était de considérer la planète comme une entité et de chercher ensemble les réponses d’une future croissance démographique, celle qui succèdera aux Trente Glorieuses. 1972 : Publication du rapport intitulé Halte à la croissance par le Club de Rome Pour la première fois, on a tenté d’évaluer l’évolution des populations en conservant l’utilisation des ressources en matières premières mises à disposition à l’époque. Et ce jusqu’en 2100. Le constat est alarmant car il annonce une diminution conséquente des qualités de vie au regard de l’appauvrissement des ressources. La cadence effrénée avec laquelle nous consommons la planète tend, si ce n’est à notre perte, à des faiblesses au niveau énergétique, agricole... Juin 1972 : Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain, Stockholm. Ce premier sommet « de la Terre » expose une problématique nouvelle en plaçant l’environnement au centre des préoccupations mondiales. La notion d’écodéveloppement apparaît ainsi que l’héritage à transmettre aux générations futures afin qu’ils vivent dans des conditions optimums. 1973 : Premier choc pétrolier. Au mois d’octobre, pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l’OPEP, alors réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël ». Leurs revendications portent notamment sur une forte augmentation du prix du brut des matières premières et un contrôle total sur la production. Ses effets se font sentir jusqu’en 1978. D’autres politiques énergétiques sont valorisées, pour favoriser une diversification des sources d’énergie. Notamment la France qui établira un programme conséquent en matière de construction de centrales nucléaires, qui représentent alors une réelle alternative à la production d’énergie en limitant la dépendance aux autres états. 1979 : Deuxième choc pétrolier. Déclenché à la fois par la révolution iranienne et la guerre Iran-Irak, cette deuxième crise pétrolière contraint une nouvelle fois les populations à payer le prix fort pour l’accès aux énergies. Les conséquences d’une telle spirale de la hausse des prix des énergies ont eu longtemps des conséquences sur les politiques tant au niveau des pays industrialisés que pour les pays en voie de développement. La gestion en amont des ressources énergétiques devient alors prépondérante pour veiller à en faire de meilleures répartitions et consommations. Juin 1992 : Deuxième sommet de la Terre, Rio de Janeiro. Le terme «développement durable» est très couramment employé et le concept est

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de plus en plus connu par le grand public. Ce sommet est l’occasion de la création de l’Agenda 21, qui accentue la nécessité de la préservation de l’environnement et la consommation intelligente des ressources naturelles non renouvelables. Les trois piliers que sont l’économie, l’environnement et le social, servent à définir cette notion et à expliciter concrètement ces leviers d’actions. Décembre 1997 : Troisième Conférence des Nations Unies, Kyōto. La question des changements climatiques est au cœur de ce nouveau débat. Les états membres arriveront à un accord commun qui visera à réduire les émissions à effets de serre, tout du moins en Europe. La France, quant à elle, affirme son engagement en adoptant par la même occasion une charte de l’environnement, qui est axée sur le principe de précaution. 2007-2008 : Troisième crise pétrolière La hausse des cours du pétrole a été qualifiée de tel car il s’avère que le monde était en train de vivre une nouvelle crise énergétique. Contrairement aux deux précédents chocs pétroliers qui ont éclatés suite à des conflits, cette pénurie est liée à la hausse de la demande ainsi qu’à une forte spéculation. Les ressources disponibles étaient également à un stade de stagnation, au vu des limitations requises pour leur préservation. 2009 : Conférence de Copenhague de 2009 sur le climat Réunissant près de 190 pays, cette conférence était le moment de renégocier un accord international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto et visant à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à celles de 1990 (et tente de limiter une hausse des températures de 2°C). Malheureusement, l’issue a été périlleuse et même les accords chiffrés (sur les objectifs de chaque pays par exemple) n’ont pu aboutir. Pour beaucoup, ce sommet n’a pas eu l’utilité escomptée et les pays ne se sont pas engagés de manière significative. 2010 : Conférence de Cancún de 2010 sur le climat Cette 16e conférence devait prolonger et compléter l’accord de Copenhague de 2009, afin qu’il ai une application concrète. La ministre mexicaine des affaires étrangères a obtenu des pays présents qu’ils signent un consensus chiffré. Ce texte fixe désormais des objectifs quantifiés à atteindre pour 2050. Bien que plus concluant que les dernières conférences internationales, le chemin est encore long avant de pouvoir parler librement d’environnement sans se heurter à des contraintes économiques imposantes.

3) Le développement durable et l’architecte Dans le milieu de la construction, le terme de développement durable est couramment employé. Cela se comprend quand on sait que les principaux domaines pollueurs, et donc qui dégagent des quantités importantes de gaz à effet de serre, sont le transport et la construction. Si l’on regarde les chiffres de plus près, seulement 10 % des terres construites dans le monde consomment 30 % des matières premières

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et produisent 30 à 40 % des déchets. On peut alors se rendre compte des impacts environnementaux causés par ce secteur, depuis la construction jusqu’à l’utilisation des bâtiments. Pour le cas précis de la France, la construction est à l’origine de 25 % des émissions de CO2 et consomme 42 % de l’énergie finale. Il y a donc un fort enjeu pour s’inscrire dans une démarche plus responsable au niveau de la transformation des matériaux comme dans l’usage des bâtiments. D’autres chiffres montrent comment sont utilisées la majeure partie des énergies dans l’habitat, et ce sont les domaines de l’eau chaude sanitaire et du confort de vie (climatisation...) qui priment. Contrairement à d’autres pays, moins développés, nos sociétés de consommation entraîne une consommation de l’énergie limitée et puise d’ores et déjà dans des stocks non inépuisables. Des pays comme la France doivent alors avoir recours à des énergies renouvelables et produire de l’énergie de flux grâce à de l’éolien, du solaire... En ce qui concerne l’échelle de l’habitat plus précisément, et donc l’action des architectes entre autre, des normes comme la RT 2012 voient le jour afin de tendre vers des constructions intégrant des notions de développement durable, en prenant des mesures quantitatives. Par exemple, les bâtiments neufs du tertiaire doivent atteindre une consommation inférieure à 50 kWh/m²/an avant fin 2011. Ces règles illustrent une volonté plus générale, explicité par D. Gauzin-Muller « Un habitat ancré dans un territoire et sa culture doit être socialement équitable, écologiquement soutenable et économiquement viable ». Elles sont complétées par une volonté de lutter contre l’étalement urbain en ce qui concerne les constructions neuves, en réfléchissant à une urbanisation maîtrisée du sol, mais aussi une gestion du parc existant importante, car les nouveaux édifices ne représentent que 300 000 bâtiments par an (pour un parc existant d’environ 30 millions de logements soit 1%), et ne sont pas concernés par la réglementation thermique. L’idée est de favoriser une rénovation saine au niveau thermique sur les logements qui sont des «passoires thermiques». En écho avec le leitmotiv cité précédemment, «Agir local, penser global», les politiques de valorisation de l’économie et des savoirs-faire locaux sont promues. Elles concernent donc tant les ressources en matériaux que les entreprises et les artisans. Par ce biais, on vise bien sûr une réduction des gaz à effets de serres (transports et déplacements moindres) mais on privilégie surtout le contexte humain proche. La présence d’artisans et de main d’œuvre sur place est un atout quand on veut réinterroger les pratiques et les cultures locales. La part sociale du développement durable passe aussi par la concertation avec les futurs habitants au moment de la conception. L’usager doit retrouver une place centrale dans la production de l’habitat car il en est le bénéficiaire direct. Sa participation, par exemple pour la construction, doit être encouragée et rendue possible par un travail en amont entre l’architecte et les habitants. Le travail de l’architecte dans ce domaine ne concerne bien évidemment pas uniquement la question de la maison individuelle. De plus en plus, il est amené à

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coopérer et à réfléchir à des projets à plus grande échelle afin de faciliter une pensée globale en agissant au niveau local. Lors de travaux multidisciplinaires, la complémentarité et le partage des compétences des acteurs aident à avoir une vision plus générale des problèmes rencontrés et des solutions à y apporter. De ce fait, il acquiert aujourd’hui à reprendre une place de chef d’orchestre, en se plaçant comme coordinateur dans de nombreux projets. La vision globale exigée dans ce métier (de la gestion des énergies à l’échelle territoriale au détail constructif, en passant par la forme et l’usage du bâti) est un atout qu’il faut mettre au profit d’une transversalité entre conception et réalisation, entre commanditaires et usagers.

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comp Le monde rural

l e m e n ts 1) De l’exode rural à l’exode urbain L’exode rural est le mouvement de population qui s’est opéré depuis le monde rural vers les villes. Ce n’est pas un mouvement continu dans le temps, et il s’est déroulé en plusieurs phases. Pour revenir sur la question il est bon de faire un point historique. Le premier mouvement connu d’exode rural accompagne l’industrialisation naissante et la hausse de l’emploi dans les villes. Il a lieu dès la fin du XVIIIème siècle en Angleterre, et le reste du continent européen le connaitra dès les débuts du XIXème. Plusieurs exodes suivent ces premiers exodes, ayant pour cause soit des crises agricoles soit des avancées sociales pour les ouvriers auxquelles ne bénéficient pas les exploitants agricoles. Toutefois ce mouvement est contrebalancé par une réelle hausse démographique des populations, et ne dépeuple pas les zones rurales. L’équilibre entre population urbaine et rurale passera en faveur du premier au début des années 1930. Le mouvement s’accélère alors, et prend de l’ampleur au sortir de la seconde guerre mondiale et au cours des trente glorieuses. L’attractivité de l’emploi et l’accès aux services ainsi qu’à la culture ont poussé beaucoup de ruraux à quitter la campagne pour habiter des nouvelles résidences situées en ville. Le développement des techniques agricoles (hausse de la production, des rendements...) à la même époque a joué un rôle dans l’augmentation de la taille des exploitations en milieu rural. Les terres agricoles devenant plus importantes pour chaque exploitant, le nombre de ces derniers s’est réduit ainsi que la présence de main d’œuvre agricole partie chercher du travail dans les bassins d’emplois à proximité. Au final, il s’est opéré de manière rapide une baisse d’activité en milieu rural.

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Sur le long terme (environ trente années plus tard), on constate que la venue de tous ces nouveaux arrivants a nécessité une demande de logements plus importante, et donc la raréfaction de terrains disponibles pour les nouvelles constructions. S’en est suivie une hausse du prix du foncier et en même temps une perte au niveau de la qualité de vie. En effet, cette urbanisation grandissante a eu pour conséquence l’augmentation du pourcentage de surface bâtie au détriment des espaces verts situés en ville. S’est alors produit un revirement et un exode que l’on peut qualifier d’inversé. Les déplacements (utilisation de la voiture mais aussi développement des transports en communs) se sont vus facilités, rapprochant ainsi les habitants du monde rural aux activités des zones urbaines. La hausse du prix du foncier à proximité des villes devenait telle qu’il était parfois plus économique d’habiter loin de celle-ci. En effet, il revenait moins cher de vivre en zone rurale et d’effectuer les trajets entre l’habitat et l’emploi. Les nouvelles technologies et la mobilité dans l’emploi comme la rapidité des échanges entre personnes via internet (possibilité et développement du télé-travail par exemple) ont incité certaines personnes à privilégier une certaine qualité de vie, en se rapprochant de la nature. Cette idée de retour au vert, à la terre, en harmonie avec la nature environnante et le calme ressenti dans ces espaces, a nourri le rêve de la maison individuelle à la campagne, poussant les populations à s’éloigner de l’agitation citadine. Ce nouvel exode et les constructions qui en découlent sont souvent qualifiés de « rurbanisation ». Si l’on se penche de manière plus précise sur les raisons de cet exode, on remarque tout de même une ambivalence. Un article du Monde diplomatique, explique ce phénomène d’ « exil rural » par plusieurs raisons. Bien évidemment, pour certains, c’est l’accomplissement du rêve de la vie à la campagne. Le retour à la nature, à une tranquillité par rapport à l’agitation et à l’oppression des villes. Malheureusement pour d’autres, ce n’est pas un choix et l’installation en milieu rural devient une contrainte qui se fait par défaut et par manque de moyen. Pour des raisons économiques et des prix trop élevés en ville, nombreux sont les foyers ayant été contraints de déménager afin de pouvoir conserver une certaine qualité de vie (arrivée à la retraite ou après un licenciement par exemple). Dans ce cas présent, l’exode est mal vécu car subi. Le parc immobilier, parfois vétuste car construit généralement avant 1949, ne répond néanmoins pas aux attentes de ces populations qui cherchent des loyers plus bas et des charges moins importantes. Les conditions de vie sont parfois « désastreuses ». Attirés par la possibilité d’une vie meilleure, en accord avec leurs moyens, leurs espoirs se réduisent, complétés parfois par le manque d’activité économique. Malgré tout, l’installation de ménages dans les petites communes continue de s’accroître car le foncier y reste moins cher. Aujourd’hui, les populations arrivantes se diversifient et offrent un nouveau visage aux communes rurales. Ces territoires, de moins en moins tournés vers l’agriculture, accueillent désormais des activités secondaires et tertiaires. Récemment implantées dans les zones artisanales constructibles autour des villages, certaines entreprises offrent des emplois

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d’ouvriers ou salariés, reflétant ainsi une nouvelle attractivité dans le milieu rural. Un dynamisme se crée autour de ces petits pôles, attirant des personnes de tout âge, des familles avec des enfants... La population se rajeunie donc et insuffle des modes de vie contemporains. Pourtant, certaines pratiques restent encore trop citadines et la « consommation » du territoire rural continue. Elle est majoritairement de deux sortes : soit liée au mouvement, c’est-à-dire au fait de traverser les espaces ruraux pour se déplacer d’un point à un autre, soit liée au logement individuel, à l’image des lotissements et des communes devenant des «dortoirs».

2) Un nouveau mode d’urbanisation La croissance et le mouvement migratoire venu des villes, décrits ci-dessus, concernaient au départ la première couronne autour des villes. Mais ce phénomène de périurbanisation s’est diffusé et touche depuis plusieurs années, des territoires de plus en plus ruraux. Si l’on préfère employer le terme d’étalement urbain quand on étudie ce phénomène appliqué à la ville, on parle aussi de « rurbanisation » quand on qualifie l’extension disséminée des villes en milieu rural. Ces espaces limitrophes, jouxtant les métropoles, sont envahis par les constructions, tendant à devenir ce qu’on appelle la ville éparpillée. Ce terme de ville éparpillée est applicable au milieu rural car on y observe une dispersion des zones d’habitations comme des zones commerciales ou d’activités. Parallèlement, les règlements d’urbanismes ont autorisé la dissémination de bâti, sans cohérence globale, en ne stoppant pas les effets d’un tel étalement. L’urbanisation des terres vierges, ou arables se répand donc sans logique apparente. Elle s’étend dans des villages de plus en plus reculés. Le monde rural voit se développer un monde d’urbanisation jusque là inconnu. Des parkings imposants attenants des nouvelles zones commerciales ainsi que des lotissements et des voies rapides sont répétés de manière globale sur tout le territoire, sans adaptation au lieu dans lequel ils s’inscrivent. Ce constat est souligné depuis quelques temps déjà, critiquant, non seulement la transformation du paysage mais aussi les effets sur les modes de vie. Comme le souligne André Thévenot (président de la fédération des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural) «l’étalement urbain ne cesse de s’amplifier au détriment des espaces agricoles, forestiers et naturels, au risque de perturber les équilibres écologiques et territoriaux». La question se pose alors de la localisation de ces nouveaux arrivants et de la forme de l’étalement urbain. D’abord attiré par le charme des anciennes bâtisses, certaines personnes ont eu un engouement pour la pierre et la réhabilitation des vieux centres bourg, voire de hameaux plus ou moins à l’abandon. Empli de valeurs historiques et patrimoniales, le bâti existant a suscité beaucoup d’initiatives, quand les moyens personnels ou privés étaient disponibles ou mis à disposition La réappropriation de l’existant a d’ailleurs fait la renommée de certains villages (le village de Torri Superiore en Italie ou encore celui du Viel Audon dans les gorges de l’Ardèche).

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Mais les biens se faisant rares et l’aventure de la rénovation n’étant pas celle de tout le monde, une autre tendance est apparue (vers la fin du XIXème siècle), celle de l’urbanisation en lotissements, très répandue aujourd’hui puisque « 400 000 maisons individuelles sont construites chaque année dont 30 000 à 40 000 en lotissements et 30 000 en opérations groupée.». Reflets de l’étalement urbain et accessibles au plus grand nombre, ces nouvelles constructions répondent à l’attente de beaucoup de français, le rêve de la maison individuelle avec terrain. Leur prix est abordable, elles sont facilement et rapidement constructibles, livrées clef en mains d’où leur profusion rapide et l’intérêt certain qu’elles représentent pour une famille ou un jeune couple par exemple. Cependant aujourd’hui, il ressort de ces installations une multitude de points critiquables. Bien que les lotissements aient un lien privilégié avec le viaire et les réseaux à grande échelle (souvent les terrains proposés sont près des axes importants comme les nationales ou les départementales, aux entrées de bourg), repliés sur eux-mêmes ils deviennent des entités, ne s’intégrant pas aux villages dans lesquels ils se trouvent (la configuration en cul de sac en est un exemple). Leur découpage en lots provoque une consommation élevée de terrains car les parcelles proposées sont grandes et la densité reste faible. La volonté de se « mettre au vert » est aussi remise en question. Quand rêve de la maison individuelle rime avec dépendance à la voiture (pour aller travailler, emmener les enfants à l’école ou faire ses courses) et donc pollution considérable, ainsi que consommation abusive de foncier grignotant peu à peu les terres arables, le bilan environnemental et économique qui se présente est plutôt négatif. Les habitations elles-mêmes sont destructrices de nature et d’environnement. Ensuite, la logique du lotissement est la propriété. Cette privatisation est parfois liée au renfermement des habitants, à leur indépendance par rapport aux centres des villages et les dissocie de manière plus prononcée. Le manque d’espaces publics, ou de lieux appropriables par et pour tous, est un facteur non moins important qui ne crée pas de lien entre les habitants d’un même quartier. Enfin, la solution en lotissements tend vers une spécialisation du territoire. On remarque une « ghettoïsation » des populations par classes socioprofessionnelles selon le budget des ménages. Généralement, plus le lotissement est éloigné d’un centre urbain, moins il est cher mais plus il demandera des dépenses énergétiques notamment dans les transports. De ce fait, les familles à faible revenu se retrouvent loin des villes. Ces faits mettent en cause et questionnent le lotissement, avec son «rôle actif» dans l’étalement urbain. Bien évidemment ce n’est pas la cause première mais cette politique d’aménagement du territoire entre dans le cycle de perpétuation de l’artificialisation des sols, voire l’encourage. C’est un cercle vicieux car les acquéreurs comme les lotisseurs continuent de plébisciter cette urbanisation. Cependant, les alternatives à ce système se développent de plus en plus, malgré la difficulté apparente de remaniement et de réorganisation de ces espaces.

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3) Les enjeux d’une urbanisation maîtrisée De manière plus générale, les conséquences de l’étalement urbain engendrent une déstructuration du territoire et une uniformisation architecturale. Depuis que les notions de développement durable prennent corps dans le secteur du bâtiment et de la construction, la gestion des ressources doit être valorisée, voire est indissociable de la réussite d’un projet. Dans cette optique, cette urbanisation doit être requestionnée afin de répondre aux exigences visées, tant sur un plan environnemental, social, qu’économique. Si l’on regarde les dépenses énergétiques causées par cet éloignement des nouvelles constructions, on peut évaluer le chemin qu’il reste à parcourir avant de réduire les consommations d’énergies, par exemple pendant le chantier ou l’usage des bâtiments, et les temps de déplacements (la mobilité a un coût pour les ménages comme pour l’environnement). Dans un futur où l’économie de moyens, le regroupement des fonctions (habitat, emploi, loisirs) dans une certaine densité, et la préservation des ressources naturelles sont une priorité, l’étalement urbain ne peut être une réponse plausible car on continuera à consommer sans limites jusqu’à épuisement. De plus, il est encore temps de préserver un équilibre entre terres arables, forestières, naturelles et artificielles. D’après les rapports des SAFER (aménagement et développement de l’espace rural) l’urbanisation en milieu rural a tendance à s’essouffler. « Le repli du marché en nombre (- 16 %) et en surface (- 24 %), entamé en 2008, se confirme ». Néanmoins, la vigilance doit rester identique afin de continuer à valoriser les terres agricoles. « A un moment où une course aux hectares s’opère au niveau mondial, où le besoin de régulation réapparaît, il convient que les Safer disposent des moyens pour assurer leur arbitrage pour accompagner efficacement la valorisation des territoires ruraux ». Enfin, la question de l’aménagement du territoire et le rôle des acteurs comme les paysagistes, urbanistes, architectes et élus, doit être clairement identifié et encouragé. L’uniformisation des habitats par les lotissements a amené une décontextualisation des projets. Les cultures et architectures locales identifiables doivent conserver, si ce n’est retrouver, une place prépondérante. Les promoteurs lotisseurs ont beau proposer des maisons dites « régionalisées », les maisons qui s’insèrent dans les lotissements sont sensiblement identiques dans n’importe quel département français. Le résultat est donc un aménagement global du territoire sans souci de rapport au contexte environnant. Les objectifs du développement durable vont dans ce sens, promouvoir l’architecture, les ressources, les techniques et les savoir-faire locaux et/ou respectueux de l’environnement, afin d’œuvrer pour une valorisation locale et le respect d’une multiplicité et d’une diversification des territoires.

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comp Vivre ensemble

l e m e n ts 1) Le partage, vecteur de nouveaux modes d’habiter Le vivre ensemble est une démarche citoyenne qui interroge les territoires urbains et ruraux d’aujourd’hui, où l’individualisme prend le dessus par rapport aux relations sociales, le collectif. En effet, plusieurs publications ont révélé un certain malaise dans la société actuelle, généré par le stress au travail, la rapidité des échanges... Sans avoir la prétention de pouvoir corriger les « défauts » des métropoles, cette débat questionne les relations humaines afin d’intégrer le vecteur social dans les démarches de projets et mener une politique globale d’aménagement basée sur la solidarité. Aujourd’hui cette démarche fait l’objet de bon nombre de réflexions. De plus en plus pesante, la notion d’individualisme a rendu la vie en société plus difficile, voire absente, de certaines conceptions de l’habitat. Comme l’explicite le livre « Vivre ensemble, autrement », il y a une réelle nécessité et volonté de la part des habitants d’aller vers un renouveau des modes d’habiter, en privilégiant à nouveau le chacun pour tous en réponse au chacun pour soi. A l’origine impulsée par des groupes d’habitants (naissance des habitats groupés à la fin des années soixante) soucieux d’une meilleure entraide et solidarité entre voisins, le thème de l’architecture de la rencontre est aujourd’hui repris par de nombreux architectes. Il représente désormais une valeur ajoutée pour la réussite d’un projet d’architecture comme projet de société. Cette architecture vise avant tout à construire du lien entre les habitants d’un même bâtiment, d’un même quartier voir d’une même ville. Patrick Bouchain souligne ces initiatives et les encourage. Il insiste sur l’intérêt de créer des espaces communs, dans lesquels les personnes pourront se rencontrer, valoriser les espaces mutualisés... Bien entendu, pour que cela ait un réel impact sur l’usage de ces espaces ou des bâtiments, une concertation avec les usagers est nécessaire voir indispensable. Le

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fait qu’il y ait un échange lors de la conception comme de la réalisation est un atout dans la compréhension du processus et l’acceptation des systèmes choisis. Les habitants peuvent exprimer leurs attentes, leurs interrogations quant à leur futur lieu de vie. Construire autrement c’est placer l’usager au cœur des préoccupations, par la participation de celui-ci. « Habiter en construisant et construire en habitant, c’est la seule situation permettant l’harmonie démocratique (1) ». Enfin, pour qu’un projet architectural fonctionne dans les détails, il faut qu’il soit pensé et intégré dans un projet global, un maillage et un projet urbain, lui-même axé sur le lien et les espaces publics. Un projet initié seul, en autarcie, n’aura pas l’effet escompté ni la résonnance suffisante pour susciter de l’intérêt aux personnes extérieures, car c’est cela aussi le vivre ensemble. Avoir la conscience de faire partie d’un tout.

2) Définition(s) Avant tout propos, il faut mettre en évidence une chose. L’acte de bâtir n’impliquait jusqu’à présent que les acteurs même du secteur du bâtiment, le principal intéressé, c’est-à-dire l’habitant, restant en dehors du processus. Bien évidemment, ce n’est pas un état de fait a généralisé, car il y avait déjà l’existence de certains mouvements comme les Castors qui défendaient des valeurs d’entraide et de participation lors de la construction. Mais le constat fait du désintéressement de l’habitat par ses usagers, il a fallu rendre possible et réinventer la production de ce dernier en intégrant ces acteurs au même titre que les architectes, artisans... La fabrication du terme vivre ensemble désigne donc une nouvelle manière d’habiter, plus collective, mais aussi un engagement profond de tous les acteurs lors de l’élaboration du projet. « Il s’agit de réinventer la responsabilité collective par la construction de l’habitat (1)». Le terme de vivre ensemble peut ensuite être explicité par plusieurs mots en même temps. C’est l’association de multiples valeurs sociales afin de pouvoir vivre en société. Parmi elles, plusieurs mots-clés illustrer cette notion. Sociabilité : fait d’être sociable, d’être fait pour vivre avec ses semblables, capacité d’un individu ou d’un groupe d’individus à évoluer en société et à pénétrer au sein de nouveaux réseaux sociaux. Entraide : terme d’économie politique qui désigne le concept économique de l’échange réciproque et volontaire de ressources et de services au profit de tous. Facteur dans l’évolution de l’espèce humaine, de la société. Condition de la vie sociale et une garantie contre son contraire, la lutte entre les espèces. Plus l’entraide est pratiquée, plus la société se trouve dans une situation de progrès moral, intellectuel et social... Mutualisation : regrouper (les moyens, les savoirs et savoir-faire) afin d’être davantage économique, principe de partage du résultat des activités (données, biens matériels, etc.). Mise en commun entre acteurs, qui induit une réciprocité et qui implique un refus assumé du droit de propriété sur les biens partagés. Appropriation : contrôle d’un processus ou d’une activité dont on assume la

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responsabilité. Il y a appropriation lorsque les protagonistes locaux s’approprient un projet et le font leur, même si des organismes extérieurs y participent. L’appropriation de l’habitat est définie comme « l’ensemble des pratiques et, en particulier, des marquages qui lui confèrent les qualités d’un lieu personnel « (H. Raymond du courant microsociologique). Engendre des pratiques propres à chaque lieu. Participation : tentatives de donner un rôle aux individus dans une prise de décision affectant une communauté. Associer les utilisateurs dès le début du projet afin notamment de prendre en compte leur avis et faire en sorte que le produit final corresponde à leurs attentes. Le modèle communautaire participatif privilégie la participation active de la population que le projet concerne, le développement de sa capacité d’entraide et de solidarité. Concertation : moyen qui permet l’analyse, la réflexion, les choix, les décisions et les interventions les plus pertinentes par rapport aux attentes de la communauté, méthode inéluctable dans le travail communautaire. Partage : fait d’avoir quelque chose en commun avec d’autres personnes. Le partage est l’action de transformation d’un élément en plusieurs autres, à des fins de mise à disposition à plusieurs personnes ou entités. Implique une communication au sein du groupe pour informer les autres membres et ainsi évoluer en fonction des autres en s’adaptant à la situation. La difficulté résulte dans l’association complexe des modes de vie respectifs. En effet, lorsqu’on regroupe des personnes différentes, il faut pouvoir répondre au plus grand nombre en respectant les particularités et les modes de vie de chacun. C’est un des principaux enjeux à l’heure actuelle, conserver une intimité, une sphère privée, dans un espace et un contexte commun, où il y a la possibilité de rencontre et d’échange avec les personnes voisines, différentes. Enfin il faut faire un aparté sur les connotations négatives, qu’évoquent le terme de « vivre ensemble ». Bien souvent, cette notion est trop rapidement associée à la vie en communauté. Dans les années soixante, des groupes de personnes ont promulgué des valeurs communautaires et prôné un mode de vie où tout est partagé. Avantgardiste mais considérée comme trop frivole, cette façon de vivre, où l’échange et la mutualisation des ressources et des savoir-faire dans un lieu précis était devenue une évidence, est aujourd’hui réinterprété. La globalisation grandissante provoque un regret, chez certains, de l’époque où la mise en commun des biens était naturelle et bénéfique pour la société. Il faut toutefois faire attention à ne pas tomber dans les utopies du début du siècle. La caricature du vivre ensemble, où la place de l’individualité est minimum, peut encore freiner certaines initiatives car la peur de l’autre est encore prononcée et les intérêts personnels sont aussi importants que ceux de la société. Encore une fois, le vivre ensemble est l’équilibre ingénieux entre un cocon personnel et une sphère publique.

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3) Le rôle de l’architecte L’initiation de nouveaux modes de vie contemporains est longue car elle agit sur les mentalités, mais elle est nécessaire. L’architecte doit initier le regard du grand public et des collectivités afin de promouvoir une architecture et une ville plus solidaire. Pour cela, ils doit être à l’initiative d’innovations, d’alternatives... Comme l’explique Patrick Bouchain dans le livre « Construire ensemble le grand ensemble », il faut passer à l’acte d’une production du cadre de vie où travail, habitat et nature doivent être l’expression d’une société démocratique et non celle d’une société bureaucratique. L’architecture elle-même est un vecteur de transmission et d’échange fondamentale car elle concerne tout un chacun. Ensuite, l’architecture et l’urbanisme sont deux disciplines qui ont pour vocation d’organiser le cadre de vie dans un souci de respect de l’environnement des villes et du milieu rural qu’il cherche à aménager et à organiser pour obtenir un meilleur fonctionnement et améliorer les rapports sociaux. De ce fait, l’architecte doit exercer son engagement citoyen, l’amélioration du cadre de vie du plus grand nombre, en garantissant la création de lieux adaptés à chacun. Cet engagement ne peut se réaliser que s’il est conçu et pensé à différentes échelles et initié par le dialogue. L’interdisciplinarité des acteurs et des participants aide à une meilleure compréhension des besoins et des envies des usagers, dans le respect d’un développement global raisonné. Si l’on se penche de plus près sur la conception de l’habitat, l’architecte doit répondre à une demande particulière mais prépondérante, celle de la maison individuelle. Plébiscitée par beaucoup de français, cette envie et ce besoin de propriété illustre une certaine réussite sociale. De nos jours, et en considérant le développement durable et l’étalement urbain, les deus thèmes abordés en amont, il est plus que jamais le moment de réinventer l’habitat en proposant de nouvelles formes et des nouvelles pratiques. L’enjeu est de concilier les atouts de la maison individuelle (accès privatisé, espaces extérieurs généreux, proximité de la nature) et un contexte bâti plus dense (consommation limitée des réserves foncières, mutualisation des espaces de services...). Ce compromis a fait l’objet de recherches et a été mis en application dans beaucoup d’opérations, sous l’appellation d’habitat intermédiaire, éco-quartier, habitat coopératif ou encore habitat groupé. Ces expérimentations sont nécessaires car elles permettent de conforter, ou pas, des idées idéologiques à des actes bâtis.

4) Les objectifs La notion de vivre ensemble est basée sur les trois piliers que sont l’économie, l’environnement et le social. Concrètement, les conséquences d’une telle organisation vont agir sur des domaines très variés. Elle va influencer la forme de l’habitat mais aussi son environnement proche, sa réalisation, son budget... D’abord il faut réduire les coûts de production du logement ainsi que ceux des espaces communs, partagés. Grâce à la valorisation du choix de ressources locales, les entreprises ainsi que les

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matériaux seront choisis dans un secteur proche, limitant les coûts de transport et de transformation, favorisant l’économie locale. Les actions communes, voir l’auto construction/finition de certains éléments par les habitants eux-mêmes, permettent également de limiter les dépenses en utilisant une main d’œuvre diversifiée tout en impliquant les habitants dans la réalisation de leur habitat. Ensuite, la mutualisation de certains équipements ainsi que la création d’espaces collectifs comme des potagers, des jardins, des locaux... permet une certaine économie de moyens mais également de foncier et répond à des attentes diverses selon les personnes. La consommation abusive de terrains explicitée plus haut, doit trouver une réponse intelligente, tout en proposant des espaces extérieurs agréables et suffisamment généreux, notamment dans un contexte rural. Ce gain de place se traduit donc pas une certaine densité du bâti relative au contexte (logements collectifs ou habitas groupés) mais aussi par la collectivisation des services et des équipements qui peuvent profiter au plus grand nombre. La création de ces espaces a encore un autre avantage, celui de créer des espaces de rencontre entre les différents habitants du quartier ainsi qu’une ouverture vers l’extérieur car ces équipements sont la possibilité de s’ouvrir au reste de la ville, de dialoguer avec elle. Les espaces publics ont une place centrale dans les projets d’habitats alternatifs car ils sont l’image de la convivialité et le reflet d’une certaine mixité sociale. Cette nouvelle forme d’habitat est vouée à répondre à la demande du plus grand nombre. Les bailleurs sociaux, les communes comme les particuliers peuvent proposer et installer leurs logements. On retrouve ainsi du logement social, en accession à la propriété, des logements accessibles aux handicapés ou aux personnes âgées... Enfin, l’approche environnementale de ces projets est bien évidemment a soulignée. En plus de respecter le contexte environnant et les restrictions visant à limiter l’étalement urbain, ces nouveaux quartiers où règne une conscience collective, s’appuient souvent sur des techniques constructives et des technologies écologiques. Les questions d’économie, voir de production, énergétique devenant primordiale pour une sauvegarde de l’environnement et du niveau de vie (hausse du prix des énergies), l’installation de systèmes exploitant les ressources naturelles est devenue une évidence pour réfléchir à un habitat plus performant et respectueux de l’environnement.

22


23


comp Un écoquartier

l e m e n ts 1) Qu’est-ce qu’un éco-quartier ? Le terme d’éco-quartier est arrivé en France au début des années 2000. Il engagé la responsabilité des politiques locales avec le support qu’est l’Agenda 21. En 2008, le mouvement s’accélère et institutionnalise une réponse à un nouvel objectif de «ville durable». Le ministère de l’écologie lance en octobre le Plan Ville Durable, adressé aux collectivités locales, et qui comporte deux volets : le concours EcoQuartier pour une action à l’échelle du quartier, et l’appel à projets EcoCité pour l’échelle du territoire. Ces projets pilotes doivent démontrer la faisabilité d’une autre fabrique urbaine, prenant en compte l’environnement, le social et l’économie. Ces expérimentations sont la base de nouvelles réflexions afin de mieux comprendre les notions de durabilité et doivent servir d’enseignement pour le futur. L’éco-quartier est défini comme suit par le MEEDDM « des opérations d’aménagement qui, à l’échelle du quartier, prennent en considération les aspect sociaux, économiques, de gouvernance donc de mixité sociale, fonctionnelle, de participation de la société civile, en ajoutant à cela les performances énergétiques et environnementales liées au bâtiment, à l’eau, aux déchets et à la biodiversité ». Un éco-quartier est donc la retranscription et le choix d’une échelle appropriée à la ville pour l’application des enjeux du développement durable. L’image architecturale quant à elle n’est pas nouvelle mais prend racine dans les cités jardins de Ebenezer Howard. C’est une réinterprétation moderne de l’habitat à tendance collectif et plus en lien avec la nature. Enfin, la France n’est pas à l’origine du mouvement mais suit l’exemple et les premiers essais d’une nouvelle fabrique urbaine à l’échelle du quartier, des pays du Nord.

24


p

s

Malheureusement, ici cette appellation est auto-attribuée par une collectivité lorsqu’elle engage un projet plus écologique dans sa commune. On peut se poser la question de la légitimité de cette désignation et leurs enjeux dans le développement durable. Est-ce davantage une image médiatique ? un objet politique ? une manifestation d’un engagement en faveur de l’environnement ? une prouesse architecturale ?... Très souvent médiatisés, ces projets sont le reflet d’une envie de changement et/ou d’une volonté politique d’avoir « un projet vitrine ». Le choix du terme éco-quartier par le grenelle 2 (octobre 2009), et non quartier durable, doit également être interrogé et mérite une précision. Taoufik Souami (maitre de conférences à l’institut français d’urbanisme) explique cette confusion par une différence de sens. Le premier met un accent sur l’environnement et l’énergétique alors que le deuxième traite, au même niveau, les aspects environnementaux, économiques et sociaux. Malgré tout, les deux notions restent suffisamment proches et sont amenées à revêtir un sens identique. On notera tout de même cette difficulté dans le sens et l’utilisation des mots, que l’on retrouve à plus grande échelle, comme pour le développement durable. Avec en ligne de mire, une légère mise à l’écart des enjeux sociaux, au détriment d’une démonstration technique et technologique.

2) Une échelle de projet parmi d’autres Le choix de l’échelle du quartier ne s’est pas fait par hasard. Cela correspond à une volonté de démarche holistique de traiter une partie comme élément constituant un ensemble sachant que « le tout est plus que la somme des parties » comme l’a affirmé Aristote. Le quartier est censé jouer un rôle initiatique et donner une impulsion à la ville toute entière. Sa construction doit se répandre comme une contagion et servir d’exemple d’urbanisation à grande échelle. Il faut tout de même prêter attention à ne pas transposer ce qui est valable pour la conception d’un quartier à un autre, car les contextes urbains sont très différents. Comme pour l’architecture et le bâti, une certaine culture traditionnelle et locale est présente, influençant de manière forte son implantation, ses connexions, ses fontions... Dominique Gauzin-Müller explique : « [...] je préfère parler de démarche « holistique » pour témoigner du recul que demande cette démarche vis à vis des grilles purement analytiques ». Contrairement aux adjectifs « global » ou « intégré », ce terme exprime une recherche entre rationalité et intuition. Explicitons plus précisément la référence à l’échelle du quartier par ses atouts et son intérêt. D’abord c’est un intermédiaire entre l’urbanisme et l’architecture. Un projet de quartier fait appel à des compétences très variées, mêlant ainsi une organisation spatiale et territoriale ainsi que le souci du détail et des matériaux. Ce travail est une sorte de charnière, se confrontant à la volonté de se diriger vers une ville durable et les objectifs d’une maison BBC. Les exigences sont identiques mais sont applicables à l’un et à l’autre dans une même entité. La conception d’un quartier permet donc l’association de différents acteurs d’un projet, allant de l’urbaniste, aux artisans, en passant par les paysagistes, les élus, les habitants, les architectes... dans une échelle plus maîtrisable. La ville est le résultat d’un processus complexe, édifié

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dans le temps, progressivement. Travailler sur un seul bâtiment, donc un élément ponctuel, n’a que peu de conséquences et de résonances sur une organisation urbaine générale. Ensuite, le quartier est une échelle permettant l’expérimentation. La multitude de paramètres et d’éléments formant un quartier offre autant d’axes de recherche à développer quand on parle de durabilité. L’emprise d’un projet d’éco-quartier illustre l’étendue des réflexions possibles. Bien qu’essentiellement porté sur des réalisations, c’est une démarche de projet, évoluant dans le temps, qui est mise en avant. Le choix de l’échelle du quartier favorise le travail sur une entité définie pouvant accueillir tout type de catégorie sociale et de logements (logement individuel, logement en accession, logement social...). La population nombreuse vivant sur une telle superficie impose un travail sur la gestion du collectif. De ce fait, on s’intéresse à l’individu et son intégration dans un tout, la société. Enfin, le quartier nécessite des interrogations à plusieurs échelles. Ses relations étroites avec les quartiers avoisinants, la ville et le territoire ainsi que le maillage et la juxtaposition d’espaces publics, d’équipements et de logements, en font un projet global et induit une réflexion intrinsèque aux entités qui l’entourent et le composent. « Réduire une politique de ville durable à une politique d’écoquartiers est un non-sens. Il paraît indispensable de pluraliser les démarches, en direction à la fois de la transformation du bâti et des quartiers existants, particulièrement en Europe, et de l’accessibilité social de ce nouvel urbanisme » Cyria Emelianoff. L’image du quartier est le reflet d’une pensée et d’un projet cohérent à tous les niveaux. Toutefois, il faut garder à l’esprit que, si le quartier est à l’origine d’une effervescence urbaine pour certains, il ne doit pas être un raccourci et une réponse aux problèmes liés respectivement à la ville ou à l’habitat. Ce qui fonctionne à cette échelle n’est pas transposable aux autres, c’est la démarche qui importe, plus que le résultat.

3) Un éco-quartier rural ? Cette notion d’éco-quartier a donc trouvé un sens et un engouement en milieu urbain. De par son échelle, il répond aux problématiques de densité, de qualité de vie pour le plus grand nombre, de transports... La facilité de mise en œuvre, la disponibilité de foncier, le nombre important de partenariats envisageables... sont autant d’atouts pour l’implantation de ce type de projet de manière relativement aisée. Le concours Rural et Durable, propose de requestionner le terme d’éco-quartier et son adaptation en milieu rural. Bien qu’il partage certaines des problématiques évoquées ci-dessus, il ne bénéficie pas des mêmes outils afin de proposer et mettre en place une telle démarche. Les enjeux sont nombreux car le travail et la réflexion menés en ville, ne sont pas transposables au monde rural. Les questions d’étalement urbain ou de désir de maison individuelle, explicitées dans les thèmes précédents, doivent trouver une autre réponse, en accord avec un mode de vie qui diverge d’un mode de vie citadin, rapide, en mouvement permanent... Le but est bien évidemment de travailler à plusieurs échelles mais en adaptant les solutions aux besoins propres au contexte. En outre, les problèmes de transports divergent. La proximité de réseaux communs

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n’est qu’occasionnelle et la relation au territoire n’en n’est que plus complexe. L’environnement proche d’un village peut s’étendre à des kilomètres au vue des distances qui séparent les bassins d’emplois, des zones d’habitations, des espaces dédiés aux loisirs, des zones commerciales... La notion de quartier elle-même est à réinterroger car elle représente une greffe surdimensionnée par rapport à l’existant. Les proportions doivent être adaptées afin de ne pas paraître imposantes et incongrues. La densité est une problématique commune mais ne doit pas trouver les mêmes solutions et dispositifs architecturaux. La demande et les attentes ne sont pas comparables à celle des populations urbaines, car l’installation en milieu rural rime pour beaucoup avec maison individuelle et jardin privé. Les espaces mutualisés et l’habitat intermédiaire sont des pistes à envisager sous d’autres formes afin de réinventer la vie à la campagne de manière contemporaine, car les objectifs au niveau du développement durable sont tout aussi pertinents et importants. Le volet social revêt même une dimension autre car les relations entre les personnes sont plus étroites. Peut-on parler d’échelle plus humaine car plus confinée ? Le dialogue avec les habitants sera un des objectifs principaux, dans l’idée de passer du green washing à la concertation. Ce concours d’idée est une étape, un support d’échange, qui aboutira à une présentation aux élus et à la population en vue d’engendrer un débat sur la production de l’habitat et d’un quartier durable en milieu rural. Enfin, les réflexions et recherches menées jusqu’alors, par les habitants comme les acteurs de la construction, parlent de écohameaux. On distingue ici une miniaturisation, qui s’applique au niveau de l’échelle choisie. Peut-on alors suggérer le terme d’écovillage à celui-ci afin de se pencher sur une échelle plus répandue, celle du bourg. Les confusions de sens observées ci-dessus posent la question de la dénomination adaptée à un tel projet. La recherche de nouvelles formes d’habiter passe t’elle aussi par une qualification ?

27



COMP 2.

Grand

territoire

lĂŠments


comp

Un territoire à porté de main

l e m e n ts

Un territoire ardéchois connecté à l’axe intermodal dynamique de la vallée du Rhône Bien que la ville de Chomérac se situe en Ardèche où les axes structurants ne sont pas très présents, elle est connectée rapidement à de nombreuses grandes villes par sa proximité avec la vallée du Rhône (20 min en voiture). Cette dernière offre, par son développement du transport intermodal, une facilité dans les déplacements nord-sud ; et de par sa situation géographique, un lien avec de nombreuses grandes villes telles que Lyon, Marseille et Paris. On remarque alors un grand déséquilibre entre cet axe fort et la pauvreté des connections avec le reste du territoire ardéchois, à l’ouest de Chomérac.

30


p

s

Saint-Etienne

Paris

Annonay 120 min.

Le Puy Saint-Etienne en Velay

Aéroport Lyon Saint-Exupéry Lyon

90 min.

Annonay Lyon Grenoble

60 min.

Grenoble

Valence TGV

Valence Valence

30 min.

Aubenas

Plateau du Vercors

A7 Le Pouzin Privas Le Pouzin Privas CHOMÉRAC

Aubenas

Montélimar Le Teil Montélimar

Aubenas

Marseille Montpellier Montpellier

Avignon

Aéroport Marseille Provence

Avignon

Carte temporelle - voiture / Trains Bus Distances-temps routières et ferroviaires

Marseille destination routière - véhicule particulier destination routière - bus destination ferroviaire (via Valence, trajet routier inclus)

31


120 min.

Le Puy Saint-Etienne en Velay

Aéroport Lyon Saint-Exupéry Lyon

90 min.

Annonay Grenoble

60 min.

30 min.

Valence

Plateau du Vercors

A7 Privas Le Pouzin CHOMÉRAC Aubenas

Montélimar

Aéroport Marseille Provence Montpellier

Avignon Marseille

Carte temporelle - véhicules particuliers Distances-temps routières destination routière

32

temps de parcours (toutes les 30 min.)


120 min.

Paris

90 min.

Saint-Etienne 60 min.

Grenoble Lyon 30 min.

Valence TGV

n mi 2 4 in Valence Gare m 37 CHOMÉRAC

Montpellier

Carte temporelle - Trains Distances-temps et ferroviaires

Avignon

Marseille

gare de dĂŠpart destination ferroviaire temps de parcours (toutes les 30 min.)

33


Annonay 120 min.

90 min.

60 min.

Valence 30 min.

Privas Le Pouzin Aubenas

CHOMÉRAC

Le Teil Aubenas

Carte temporelle - transport en commun (bus) Distances-temps routières (T.C.)

34

Montélimar

destination routière - bus liaisons autocar temps de parcours (toutes les 30 min.)


35


comp

Influence de la vallée du Rhône

l e m e n ts

une évolution continue de la population par agglomération, 1975 / 1990 / 2007

On remarque une évolution continue et proportionnelle entre les trois dates retenues. Dans les 30 dernières années, seule la communauté de communes de Privas a vu son accroissement de population ralentir. %

%

% +8 % 8 +

141 820

Population 1975 (100%) Évolution 1990 (%) Évolution 2007 (%)

Valence

POPULATION 2007

Agglomération

8%

+1 % + 2 11 % +

21 821

30 481

Le Pouzin Loriol / Livron Rhôn e

Privas

9%

+1

1% +1 % +3

33 536

Aubenas

4%

+1

58 554 Montélimar

36

2%

+1


p

3%

+

, 20

s

74 104

Valence

+ 20,6%

+ 7,0 %

12 495

12 375

Le Pouzin Loriol / Livron Rhôn e

Privas

+ 25,1 %

14 570

Aubenas + 22,6

%

27 044

Montélimar

Une évolution soutenue dU NOMBRE D’EMPLOI par agglomération, 1990 / 2007 La vallée du Rhône connaît une évolution marquée du nombre d’emploi dans les agglomérations. Elle est encore plus marqué à Aubenas. Parallèlement l’agglomération de Privas subit une croissance beaucoup plus faible.

%

Nombre d’emploi 2007 Nombre d’emploi 1990 Évolution de la population de 1990 à 2007

NOMBRE EMPLOI 2007

Agglomération

37


87% 4% 9%

73 153 (17%) Valence

66%

91%

16% 18%

2% 7%

16 019 (9%)

13 682 (19%)

Privas

Le Pouzin Loriol / Livron

69%

79%

Rhô ne

15% 16%

23 141 (14%)

8% 13%

Aubenas

34 192 (19%) Montélimar

Un parc logement qui diffère selon la situation géographique logements principaux / secondaires / vacants, par agglomération,1990 / 2007 La vallée du Rhône domine par son nombre de logements et son évolution. Toutefois, Aubenas dispose également d’un impact relativement fort en vue de sa situation géographique. Les agglomérations ardèchoises ont une dominance plus faible des résidences principales. Si la proportion plus forte de résidences secondaires s’explique par une qualité plus «rurale» des conditions de vie, Privas et Aubenas connaissent également un taux assez fort de logements vacants.

38

69% résidences principales 15% 16%

résidences secondaires logements vacants

TOT. logements (évol. 2007/1990 .%) Agglomération


17 % 12 264

Valence

9%

18 %

1 455

2 528

Privas

Rhô ne

Le Pouzin Loriol / Livron

14 %

19 %

3 270

Aubenas

6 354

Montélimar

une dynamique de construction de logements par agglomération, 1990 / 2007 Le dynamisme de la vallée du Rhône se lit également par le nombre de nouveaux logements depuis 1990, et plus particulièrement sur leur rapport avec le nombre total de logement. En comparaison, l’agglomération d’Aubenas se construit légèrement plus modestement. Mais c’est Privas qui connaît une croissance beaucoup plus faible, deux fois inférieure à celle de l’agglomération du Pouzin, Loriol et Livron.

%

Nombre de logements construits Agglomération

Rapport du nombre de logements construits avec le nombre total de logements en 2007 (%)

39


comp

Un axe fort, Privas/Loriol

l e m e n ts 8%

Rhô ne

207

La Voultesur-Rhône

24 % 911

Livronsur-Drôme

14 %

107

26 % 179

Veyras

6%

276

Privas

Le Pouzin

14 %

20 % 504

108

Loriolsur-Drôme

Coux

24 %

17 %

319

126

Chomérac

Saulcesur-Rhône

23 % 277

Cruas

Nombre de logements construits Ville

40

NOMBRE DE LOGEMENTS CONSTRUITS par ville > 1 500 habitants, 1990 / 2007


p

+2%

s

1938

La Voulte sur Rhône Rhô ne

+8%

2424

Livron-sur-Drôme

+ 14 %

8220

+ 34 %

Privas

+ 12 %

+7%

1547

- 14 %

Le Pouzin

100

2463

Coux

385

Loriol-sur-Drôme

Veyras

-6%

483

+10 %

Chomérac

2379

Cruas

%

Nombre d’emploi 2007 Nombre d’emploi 1990 Évolution de la population de 1990 à 2007

NOMBRE EMPLOI 2007

Ville

775

Saulce-sur-Rhône

+ 14 %

évolution dU NOMBRE D’EMPLOI par agglomérations par ville > 1 500 habitants, 1990 / 2007 Chomérac, qui perd des emplois, est au centre de bassins économiques (comme Le Pouzin ou Privas) qui se développent continuellement et de manière significative. La vallée du Rhône est attractive au niveau de l’emploi.

41


(917) 19%

Rhô ne

La Voulte sur Rhône

(1 760) 21%

(500 )

Livron-sur-Drôme

19%

(1 823) (283)

19%

Veyras

22%

Privas

(446)

30%

Le Pouzin

(1 270)

24%

Coux

Loriol-sur-Drôme

(654)

26%

(310)

Chomérac

20%

Saulce-sur-Rhône

(636)

25% Cruas

une migration résidentielle différente de part et d’autre du rhône par ville > 1 500 habitants, 2007

Nombre de personnes arrivées dans la commune depuis 2002

RAPPORT MIGRATION / POPULATION (%) Ville

42

La migration résidentielle s’opère différement dans la vallée du Rhône et dans l’Ardèche. Elle souligne le nombre de personnes arrivées dans la commune récemment et met donc en exergue l’attraction résidentielle des villes. A l’ouest du Rhône, ce sont les petites villes qui ont tendance à séduir. A l’est, l’attrait se fait plus dans les grandes villes.


90 % 1% 9%

2497

La Voultesur-Rhône

93 % 2% 5%

3 786

91 %

85 % 5% 4%

701

Veyras

4 778

Privas

1 279

88 %

91 %

Le Pouzin

8% 4%

2% 7%

763

Coux

2546

Loriol-surDrôme

85 % 7% 8%

90 %

1 305

3% 7%

Chomérac

741

Saulcesur-Rhône 90 %

Rhône

91 %

4% 11 %

Livronsur-Drôme

2% 7%

4% 6%

1 212

Cruas

un taux élevé de résidence principale par ville > 1 500 habitants, 2007 Les logements principaux apparaissent en forte proportion. Le nombre de logements vacants est quand à lui très souvent supérieur à celui des résidences secondaires ! Ces deux derniers types de logements sont légérement plus présents en Ardèche, et plus particuliérement à Privas et Chomérac, deux villes avec un parc de logement assez conséquent.

69% résidences principales 15% 16%

résidences secondaires logements vacants

Total logements Ville

43


1 17 5

42 12 Rhô ne

92 12

La Voulte sur Rhône

1 132

25 889

31

69

60

72

0

5

Le Pouzin

Loriolsur-Drôme

Coux

248

Saulcesur-Rhône

59

8

6

28

Chomérac

38

190

93

3

2

29

8

7 52

Privas

89

14

86 54

74 15

79 3

7 1 19

Livronsur-Drôme 350

2 732

Veyras

56

0

27

18 552

Cruas

attractivité de l’emploi à privas et dans la vallée du rhône par ville > 1 500 habitants, 2007

Ville

44

Proportion de personnes non résidentes travaillant dans la commune Proportion de personnes résidentes travaillant hors de la commune Proportion de personnes résidentes travaillant dans la commune 552 Nombre de personnes actives

25 61

696

La vallée du Rhône trouve un certain équilibre dans la migration entre le domicile et le travail. En effet ces villes accueillent relativement le même nombre de travailleurs habitant dans et hors la commune, ainsi que les personnes habitant dans la commune et travaillant en dehors de celle-ci. les petites villes sont autant attractives que les grands. Alors que dans la zone Ardèche une véritable inégalité s’opère entre les petites et grandes villes : les travailleurs vont en dehors de celles-ci.


43 4

9 43 9 88 1206

Rhô ne

La Voulte sur Rhône

91 2

542

7 25

42 1

22 1

9

35 7

253

4 25

Privas

182

Chomérac

23

1 23

24

3 24

1491

Loriolsur-Drôme

Coux 5 35

Veyras

96

878

Le Pouzin

3

4 25

7

23

85

274

5 39

6 26

Livronsur-Drôme

Saulcesur-Rhône

19

2

9

22 388

Cruas

Déplacement domicile/lieu d’étude par ville > 1 500 habitants, 2007

Proportion de personnes résidentes scolarisées hors de la commune Proportion de personnes non résidentes scolarisées dans la commune Proportion de personnes résidentes scolarisées dans la commune Nombre de personnes scolarisées 552

Ville

45


comp

Chomérac et les bourgs voisins

l e m e n ts

+ 14 % - 23 %

- 23 %

251

142

Alissas

Saint-Symphoriensous-Chomérac

373

Chomérac

+ 23 %

152

SaintLager-Bressac + 25 %

65

+ 14 %

Rochessauve

56

Saint-Bauzile évolution de la population scolarisée par agglomérations 1975 / 1990 / 2007

+ 10 %

On constate qu’il y a près de 1600 enfants, entre 2 et 14 ans, scolarisés sur et aux alentours de Chomérac. C’est pourtant la seule commune possédant des écoles primaires. Son accueil limité pousse les parents à scolariser leurs enfants à l’extérieur.

140

Saint-Vincentde-Barrès

+8%

%

évolution de 1999 à 2007

Population scolarisée en 2007 Agglomération

46

82

Saint-Martinsur-Lavezon


p

s

277

286

Alissas

115

517

76

Saint-Symphoriensous-Chomérac

483

Chomérac

44

45

32

96

SaintLager- Bressac

40

48

Rochessauve

105

112

Saint-Bauzile

Saint-Vincentde-Barrès

48

47

Saint-Martinsur-Lavezon évolution de l’emploi par agglomérations 1999 / 2007 Les trois communes principales ont perdu des emplois sur les 10 dernières années. On remarque que les agriculteurs représentent une maigre part (sauf pour quelquels petits villages) mais que les entreprises ou usines environnantes restent des secteurs d’activités importants.

1999

277

2007

286

Agglomération

nb d’emploi sur l’agglomération Agriculteurs Artisans, Commerçants, Chefs d’entreprise Cadres professionnels intellectuel sup. Professions intermédiaires Employés Ouvriers

47


1230

Alissas

716

2666

Saint-Symphoriensous-Chomérac

Chomérac

850

Saint-LagerBressac

378

Rochessauve

263

Saint-Bauzile

770

Saint-Vincentde-Barrès

435

Saint-Martinsur-Lavezon évolution de la population par agglomérations 1975 / 1990 / 2007 On remarque une évolution continue sur les trois dates retenues. Entre les années 1975 et 1990, les communes de Chomérac et Alissas ont vu leur accroissement de population augmenter.

48

+% % +

population 2007 population 1990 population 1975

POPULATION 2007

Agglomération


5% % + 3 35 + 92 % 4% 4%

501

Alissas

4% + 3 42 % + 86 % 10 % 4%

4% % + 2 25 + 85 % 7% 8%

312

1305

Saint-Symphoriensous-Chomérac

Chomérac

8% % + 2 25 + 88 % 8% 14 % 5% +2 7% + 72 % 23 % 5%

216

358

SaintLager-Bressac

9% + 3 41 % +

83 % 16 % 1%

Rochessauve

113

1% + 3 39 % +

Saint-Bauzile

88 % 8% 3%

326

Saint-Vincentde-Barrès 6% + 1 18 % + 74 % 18 % 8%

237

Saint-Martinsur-Lavezon BATÎMENTS CONSTRUITS par agglomérations 1975 / 1990 / 2007 On remarque que les principales communes autour de Chomérac ont construits de nouveaux logements, bien qu’elles soient de tailles inférieures. Le pourcentage de résidences principales indique que ce sont des communes «attractives», où il fait bon vivre.

1% + 3 39 % +

88 % 8% 3%

+ % d’augmentation du logement de 1990 à 2007 + % d’augmentation du logement de 1975 à 1990 + % Résidences principales en 2007 + % Rés secondaires et logts occasionnels en 2007 + % Logements vacants en 2007

nb de logements 2007 Agglomération

49


comp

ChomĂŠrac et sa commune

l e m e n ts

50


p habitants 3000 2500 2000 1500 1000

2666 habitants surface 19 km²

500 année 1968

1975

1982

1990

1999

2007

densité : 1.4 hab/ha

Chomérac attire chaque année des nouveaux habitants. On constate qu’à partir des années 1975, son évolution démographique ne cesse d’augmenter même si la densité reste faible, comparable à une densité rurale.

...mais des activités économiques tournées vers l’extérieur. Agriculteurs Cadres/Professions intellectuelles Artisans/Commerçants/Chefs d’entreprises

flux domicile/travail

Professions intermédiaires

93

2

3 29 190

Ouvriers

flux domicile/école

7

5

35 253

35

s

Chomérac : une évolution constante de la population ...

Employés

483 emplois sur la commune en 2007 soit -6 % par rapport à 1999

En ce qui concerne le travail, on peut dire que les activités économiques se trouvent en dehors de Chomérac (près de 1000 personnes habitants la commune travaillent à l’extérieur). On remarque que la population est plutôt de classe moyenne (secteurs d’activités).

51


résidences principales HLM louées vides

résidences principales louées gratuit résidences propriétaires

résidences locataires

types d’occupations

Beaucoup de ménages sont installés depuis une dizaine d’années sur la commune, même si il y a des installations régulières (environ 320 depuis 4 ans). Cela entraîne une proportion importante d’habitations «privées», car, au vu du temps passé sur la commune, la majorité des habitants sont propriétaires de leur résidence. Si l’on considère que les nouveaux habitants (par exemple des jeunes couples ou des personnes âgées) n’ont pas les moyens d’acheter immédiatement, peut-être il a t-il un manque dans l’offre de logements locatifs ?

52


une demande forte au niveau du logement

4% % + 2 25 + 85 % 7% 8%

+ % d’augmentation du logement de 1990 à 2007 + % d’augmentation du logement de 1975 à 1990 + % Résidences principales en 2007 + % Rés secondaires et logts occasionnels en 2007 + % Logements vacants en 2007

1305 logements

24,5 % de constructions 319 logements construits

1053

maisons

252

appartements

1 pièce

902 maisons 205 appartements 1107 résidences principales

5 pièces

neuves entre 1999 et 2007

2 pièces 3 pièces

4 pièces types de logements

La population augmentant régulièrement, on comprend la proportion, relativement importante, de constructions neuves sur les 20 dernières années. Néanmoins, on remarque que la plus part des logements sont des maisons individuelles de types T3/T4 (rêve de tout un chacun... surtout en milieu rural). Afin de limiter l’étendue du bâti tout en ayant une offre la plus large possible (afin de toucher un large public), il serait préférable de concevoir des logements de types intermédiaires. Assurer une mixité sociale passe par une diversité de logements : locatifs, en accession à la propriété, du T1 au T5, petits collectifs, habitats groupés...

53


un environnement naturel contraignant

zone de végétation et cours d’eau

La commune de Chomérac est implantée au pied des collines calcaires du Grads, au Nord (à l’abri des contraintes climatiques). Cette zone de végétation dense est traversée par une rivière, La Véronne. On retrouve des espaces végétalisés dans le bourg, les jardins privatifs, le théâtre de verdure et quelques places,.

bâti (dont industriel)

On remarque un coeur de village dense, qui s’est développé à partir du château et selon un axe principal nord/sud (sur un éperon rocheux). Le tissu morcelé qui s’étend autour est issu d’un part des hameaux isolés et d’une autre part des différents lotissements qui ont vu le jour durant les dix dernières années. On remarque également la présence de quelques bâtiments industriels (ancien pour celui de l’usine au nord et plus récents comme ceux de la zone commerciale au sud).

massif calcaire du Grads

54

éperon/château

plaine/terres agricoles


une circulation mono-orientée

réseau de voiries

Les axes est/ouest sont très prononcés (ils représentent également les entrées de Chomérac) alors que la perméabilité nord/sud reste ponctuelle. Le centre bourg a un réseau de voiries organisé mais on aperçoit beaucoup d’impasses, résultantes des lotissements.

chemins de terre

routes secondaires

55


des tissus urbains très divers

écart

centre historique

équipements

lotissement

56

ferme agricole ou domaine isolé


une urbanisation par séquences

urbanisation des collines calcaires vers les plaines agricoles, selon une certaine chronologie

Les écarts (hameaux et fermes isolées) sont souvent implantés à l’extrémité des lignes de crêtes., plutôt sur les collines ou massifs montagneux. Ils font partis du village, représentent une identité, sont considérés comme des quartiers à part entière. Les habitants des écarts viennent dans le centre du bourg pour faire les petites courses, boire un café, amener les enfants à l’école... Bien qu’ils soient liés symboliquement et historiquement à Chomérac, ils doivent avoir un lien physique et visuel plus présents.

Le coeur (c’est-à-dire la partie médiévale du village comportant la tour du château) et le premier accroissement (XVII-XVIIIème) du village ancien ont un tissu dense. On note des parcelles étroites, un front bâti sur rue et un réseau de places. Autrefois abandonné, le quartier du château revit depuis quelques années. Petit à petit, les maisons sont rénovées, réinvesties, et le centre du bourg est animé.

Quelques équipements (notamment le gymnase, le Triolet, et la maison de retraite) commencent à faire leur apparition en périphérie et un axe d’urbanisation s’est développé à l’est (vers le Pouzin) le long de la départementale. Cette zone d’activité est identique à celles que l’on peut trouver en milieu urbain (exemple : les zones commerciales). Retrouvant une implantation type lotissement, elle ne s’accorde pas avec le tissu existant. On retrouve également deux sites importants : l’ancienne usine de fil au Nord et le lycée professionnel au Sud.

Depuis quelques temps, des lotissements apparaissent, et ces entités crées un déséquilibre avec le centre-bourg. Cette urbanisation, autour du centre, a pour conséquence de faire passer l’orientation du bourg de Nord-Sud à Est-Ouest. On remarque donc un étalement de la tâche urbaine vers la plaine, sans organisation générale. Ces nouveaux quartiers paraissent coupés du bourg, non pas par leur éloignement, qui est relatif, mais par la relation qui semble rompue, au niveau des voiries comme de l’architecture.

La plaine, qui s’étend sur le territoire communale de Chomérac, est encore essentiellement utilisée par l’agriculture (32%l). Mais elle est aussi largement investie par l’urbanisation, sous forme de ferme ou domaine isolés. Ce patrimoine, qui fait partie du tissu urbain malgré sa position en recul, doit être préservé afin que la «colonisation» se s’étende pas à tout le territoire.

57



COMP

3. l’arène de la Vialatte

léments


comp Référence gabion

l e m e n ts gabion non structurel «l’immeuble qui pousse» Edouard François Montpellier

gabion

60


p

comp

Panneaux solaires thermiques

l e m e n ts 14/05/2011

Privas, Latitude: 44 43

Donnees meteo

Mois

Janv

Fev Mars

Avr

T exterieure

4,4

5,9

8,9

10,9

T eau froide

8,45

9,2

10,7

11,7

T eau froide : Methode ESM2

Juin

Juil

Aout Sept

Oct

Nov

Dec

15,6

19,3

21,3

21,7

16,5

13,3

7,4

4,8

14,05

15,9

16,9

17,1

14,5

12,9

9,95

8,65

Installation

Capteurs Surface

Mai

32m2

Stockage

Situation

Exterieur

Inclinaison

5 /Horiz

Temperature ECS

Orientation

+60 / Sud

Volume de stockage

Coefficient B

0,73

Coefficient K

4,26W/m2. C

Irradiation capteurs (Wh/m2.jour)

Cste de refroidissement

55 C 2000 Litres 0,0851 Wh/jour.l. C

Type d’installation

Besoins (kWh/mois)

Circulation forcee, echangeur noye

Apports (kWh/mois)

Apports (kWh/jour)

Taux (%)

Volume (litres)

Janvier

1520

2684

612

19,7

22,8

1600

Fevrier

2264

2386

838

29,9

35,1

1600

Mars

3763

2555

1488

48,0

58,3

1600

Avril

4695

2416

1751

58,4

72,5

1600

Mai

5374

2361

1967

63,5

83,3

1600

Juin

6365

2182

1993

66,4

91,3

1600

Juillet

6675

2197

2049

66,1

93,3

1600

Aout

5811

2186

1962

63,3

89,8

1600

Septembre

4403

2260

1656

55,2

73,3

1600

Octobre

2650

2428

1130

36,5

46,6

1600

Novembre

1680

2514

679

22,6

27,0

1600

Decembre

1291

2673

522

16,8

19,5

1600

Taux couverture solaire Besoin annuel

57,7 28842

%

Apport solaire annuel

kWh/an

Productivite annuelle

16647 520

kWh/an kWh/m2.an

calcul realise sur www.tecsol.fr

61


comp

DÊtermination d’un U-Bat Pour un logement en simplex

62

l e m e n ts


p

s

pour un logement en duplex

63


comp

Cep max et Bbio max

l e m e n ts

RT 2012 Résidentiel

Calcul RT 2012 BBio Max et Cep Max en Résidentiel Individue

Mes coordonnées pour un logement en duplex Nom

Prénom

Email

chesneau

anais.chesneau@hotm

Téléphone

anais

1561489456

Données Type de Résidentiel Zone climatique H Situation d'altitude Zone CE1/CE2 Énergie principale du chauffage Surface SHOB Surface à déduire Surface habitable SHAB Nombre total des logements Dont logements PMR

Individuel H2d Entre 0 et 400 m CE1 zone sans climatisation Bois Biomasse m² 127.0 m² 26.0 m² 91.0 1 0

Résultats Surface SHON Surface SHORT Surface SHAB Surface SHORT

96.5 101.0 91.0 101.0

Valeur de base CE1/CE2 Modulation zone H Modulation altitude Modulation Taille SHORT Modulation CO2 énergie Modulation Totale

m² m² m²/logt m²/logt

U BBio

Cep Max

0.80 0.00 0.08

0.90 0.00 0.10 0.30

60.0

50.0

0.88

Valeur de Référence

1.30

52.8

U BBio

5333 6545 4095

U BBio kWhep/logt.an kWhep/logt.an

Rappel Cep label BBC Effinergie RT 2005 Valeur BBio Max par logt moyen Valeur Cep Max par logt moyen Rappel Cep Label BBC Effinergie

Calcul réalisé selon l'arrêté RT2012 du 27 octobre 2012

Graphique

64

64.8 45.0 59.8 %

kWhep/m² an kWhep/m² an


p

s

RT 2012 Résidentiel

Calcul RT 2012 BBio Max et Cep Max en Résidentiel Individue Pour un logement en simplex Mes coordonnées Nom

Prénom

Email

chesneau

anais.chesneau@hotm

Téléphone

anais

fdk,vofjopfnb

Données Type de Résidentiel Zone climatique H Situation d'altitude Zone CE1/CE2 Énergie principale du chauffage Surface SHOB Surface à déduire Surface habitable SHAB Nombre total des logements Dont logements PMR

Individuel H2d Entre 0 et 400 m CE1 zone sans climatisation Bois Biomasse m² 120.0 m² 10.6 m² 96.0 1 0

Résultats Surface SHON Surface SHORT Surface SHAB Surface SHORT

104.6 109.4 96.0 109.4

Valeur de base CE1/CE2 Modulation zone H Modulation altitude Modulation Taille SHORT Modulation CO2 énergie

m² m² m²/logt m²/logt

U BBio

Cep Max

0.80 0.00 0.04

0.90 0.00 0.05 0.30

60.0

50.0

Modulation Totale

0.84

Valeur de Référence

50.7

U BBio

5547 6859 4320

U BBio kWhep/logt.an kWhep/logt.an

1.25

Rappel Cep label BBC Effinergie RT 2005 Valeur BBio Max par logt moyen Valeur Cep Max par logt moyen Rappel Cep Label BBC Effinergie

Calcul réalisé selon l'arrêté RT2012 du 27 octobre 2012

62.7 45.0

kWhep/m² an kWhep/m² an

58.8 %

Graphique

65


comp

Composition Paroi Simple

l e m e n ts

66


p

s

comp

Composition Paroi Complexe

l e m e n ts

67



COMP 3. les terrasses de la V.

lĂŠments


comp

Travail en terrasses

l e m e n ts

70


p

s

71


comp Dessiner la pierre

l e m e n ts D

E G

H

O1

A

F

C

O

B

O2

O3

Anse à trois arcs de cercle

A

O1

O2

B

O3

Anse à trois centres

A

O1

O2

I

B

J K

Anse à cinq centres

recherches sur la construction et le tracé des arcs et voutes en pierre

72


p

s

Essais de différents tracés et modes de tracés pour soutenir une toiture à deux pans

73


comp RĂŠfĂŠrences

l e m e n ts

74


p

s

75


comp Trame de 1,95 m

l e m e n ts T2

T3

T4

T5

47 m2

62 m2

73 m2

89 m2

4 parois

51 m2

66 m2

77 m2

93 m2

1 mur mitoyen

55 m2

70 m2

81 m2

97 m2 2 murs mitoyens

46 m2

60 m2

73 m2

88 m2

76

Mini Sociaux


p

comp

Composition des parois

s

l e m e n ts

Mur ext bois Produit fermacell Ossature bois + isolant Sur-isolation

Mur ext pierre Produit pierres maçonnées Sur-isolation

Plancher haut bois Produit fermacell fermes + isolant Sur-isolation

Plancher haut pierre Produit pierres maçonnées isolant

Plancher bas dalle Produit isolation béton finitions

a1 Murs (sans fenêtres) ep (mm) 15 160 150

a1 Murs (sans fenêtres) ep (mm) 200 170

a2 Toiture (sous combles) ep (mm) 15 120 150

a3 Terrasse ep (mm) 200 170

a4 Sol sur terre-plein ep (mm) 150 100 50

Paroi verticale lambda (W/m.K) 0,36 p complexe 0,039 Equivalent Avec R sup. Uref Gain

Paroi verticale lambda (W/m.K) 0,85 0,039 Equivalent Avec R sup. Uref Gain Paroi horizontale Flux ascendant lambda (W/m.K) 0,36 p complexe 0,039 Equivalent Avec R sup. Uref Gain Paroi horizontale Flux ascendant lambda (W/m.K) 0,85 0,039 Equivalent Avec R sup. Uref Gain Paroi horizontale Flux descendant lambda (W/m.K) 0,039 1,65 p complexe Equivalent Avec R sup. Uref Gain

H3>800ma1 Murs (sans fenêtres) U (W/m².K) R (m².K/W) 24 0,0416666667 0,338 2,9585798817 0,26 3,8461538462 0,146 6,846 0,143 7,016 0,36 -60,41% H3>800m

H3>800m U (W/m².K) 4,25 0,2294117647 0,218 0,210 0,36 -41,70% H3>800m U (W/m².K) 24 0,45 0,26 0,164 0,160 0,2 -20,00% H3>800m U (W/m².K) 4,25 0,2294117647 0,218 0,211 0,27 -21,77% H3>800m U (W/m².K) 0,26 16,5 10,35 0,250 0,237 0,27 -12,10%

H3>800ma1 Murs (sans fenêtres) R (m².K/W) 0,2352941176 4,358974359 4,594 4,764

H3>800ma2 Toiture (sous combles) R (m².K/W) 0,0416666667 2,2222222222 3,8461538462 6,110 6,250

H3>800ma3 Terrasse R (m².K/W) 0,2352941176 4,358974359 4,594 4,734

H3>800ma4 Sol sur terre-plein R (m².K/W) 3,8461538462 0,0606060606 0,0966183575 4,003 4,213

77


comp

U-bat et besoins en chauffage Pour LE T2 isolation & besoins (ENSAG_Boite a outil ROCKS T2)

l e m e n ts

CALCUL DE L’ISOLATION THERMIQUE ET DES BESOINS DE CHAUFFAGE Déperditions enveloppe

Option:à remplir pour connaître svf

Surface de fenêtres par orientation N = 0,46 S = 7,565 E = 0 O = 1,265 Total = 9,29

Surface (m2)

Murs 1 (sans fenêtres) BOIS Murs 2 (sans fenêtres) PIERRE Toiture BOIS Toiture PIERRE Terrasse Sol sur vide sanitaire Sol sur terre-plein DALLE Fenêtres et Portes-fenêtres Portes Somme

50,7 + 10,14 + 0 + 0 + 0 + 0 + 51 + 9,29 + 2,1 = 123,23

% Surface de façade 5% 20,28 81% 20,28 0% 0 14% 20,28 100% 60,84

U (W/m2.K)

Déperditions (W/K)

0,143

x

= a1

0,21

x

= a2

x

0

x

0

= a2

= b

x

0

x

0

x

0,237

x

1,2

x

1,1

%vitrage/façade 2% 37% #DIV/0 ! 6% 15%

= b

= c

= d

= f

= g

% Déperdition/parois

% Déperdition/total

21%

17%

6%

5%

0%

0%

0%

0%

0%

0%

7,2501 + 2,1294 + 0 + 0 + 0 + 0 + 12,087 + 11,148 + 2,31 = 34,9245

0%

0%

35%

28%

32%

26%

7%

5%

100%

81%

Déperditions(W/K)

% Déperditions/PT

% Déperditions/total

3,042 2,106 0 0,832 0 0,828 0,645 0,94 8,393

36% 25% 0% 10% 0% 10% 8% 11% 100%

7% 5% 0% 2% 0% 2% 1% 2% 19%

h=SE

i= DP

Déperditions ponts thermiques Métrés

Mur ext / pl bas Mur ext / pl inter Mur ext / pl haut Parois verticales: angle sortant Parois verticales: angle rentrant Pt appui fenetre Pt linteau Pt tableau

Psi (RT 2005)

23,4 23,4 0 10,4 0 3,45 6,45 9,4

x x x x x x x x

0,13 0,09 0 0,08 0 0,24 0,1 0,1

= = = = = = = =

Total (j) Déperditions totales (W/K)

Détermination de Ubât Isolation: UBAT

43,3175 34,9245 i= DP

+

0,068

0,352 =

W/m².K k=UBAT

123,23

Ubat

0,352

Ubat ref Gain

#VALEUR ! #VALEUR !

h=SE

Déperditions ventilation Ventilation

0,34

x

0,5

Déperditions

0,352

x

123,23

x l=RA

k=UBAT

122

=

20,74

=

64,0575

VOLUME VENTILE

+

20,74

h=SE

W/K m=DR

m=DR

W/K DT

Apports solaires Surface vitrée / Surface sol Surface vitrée Sud / Surface vitrages

16% 81%

0,6 p=GRA

Résultats Besoins de chauffage

64,058

Bref-?

#VALEUR !

x

1

DT

Puissance

64,0575 x (T° consigneDT

Ubatref-?

78

#VALEUR !

x

0,6

n=INT

x

53

p=GRA

= r=DH

2037,0285 kWh/an q=BES

35,242708 B kWh/m2/an -8

) x s=TB

1,2

=

2,075463

kW


p

s

Pour LE T3 CALCUL DE L’ISOLATION THERMIQUE ET DES BESOINS DE CHAUFFAGE Déperditions enveloppe

Option:à remplir pour connaître svf

Surface de fenêtres par orientation N = 0,46 S = 7,565 E = 3,72 O = 0 Total = 11,745 Surface (m2)

Murs 1 (sans fenêtres) BOIS

69,315 + 8,41 + 79,842 + 16,766 + 0 + 0 + 76 + 11,745 + 2,1 = 264,178

Murs 2 (sans fenêtres) PIERRE Toiture BOIS Toiture PIERRE Terrasse Sol sur vide sanitaire Sol sur terre-plein DALLE Fenêtres et Portes-fenêtres Portes Somme

% 4% 64% 32% 0% 100%

U (W/m2.K)

x

0,143

x

0,21

Déperditions (W/K) % Déperdition/parois

= a1

= a2

x

0,16

x

0,211

x

0

x

0

x

0,237

x

1,2

x

1,1

Surface de façade%vitrage/façade 31,723 1% 24,698 31% 35,132 11% 0 #DIV/0 ! 91,553 13%

= a2

= b

= b

= c

= d

= f

= g

9,912045 + 1,7661 + 12,77472 + 3,537626 + 0 + 0 + 18,012 + 14,094 + 2,31 = 62,406491

% Déperdition/total

16%

13%

3%

2%

20%

17%

6%

5%

0%

0%

0%

0%

29%

24%

23%

19%

4%

3%

100%

83%

Déperditions(W/K)

% Déperditions/PT

3,3254 0 5,2975 1,152 0 0,552 0,92 1,56 12,8069

26% 0% 41% 9% 0% 4% 7% 12% 100%

% Déperditions/total

h=SE

i= DP

Déperditions ponts thermiques Métrés

Mur ext / pl bas Mur ext / pl inter Mur ext / pl haut Parois verticales: angle sortant Parois verticales: angle rentrant Pt appui fenetre Pt linteau Pt tableau

Psi (RT 2005)

x x x x x x x x

25,58 0 40,75 14,4 0 2,3 9,2 15,6

= = = = = = = =

0,13 0 0,13 0,08 0 0,24 0,1 0,1

4% 0% 7% 2% 0% 1% 1% 2% 17%

Total (j) Déperditions totales (W/K)

Détermination de Ubât

75,213391

Isolation: UBAT

62,406491 i= DP

+

0,048

Ubat

0,285

Ubat ref Gain

0,528 -46%

0,285 =

W/m².K k=UBAT

264,178 h=SE

Déperditions ventilation Ventilation

0,34

x

0,5

Déperditions

0,285

x

264,178

x l=RA

k=UBAT

297

=

50,49

=

125,703391

VOLUME VENTILE

+

50,49

h=SE

W/K m=DR

m=DR

W/K

DT

Apports solaires Surface vitrée / Surface sol Surface vitrée Sud / Surface vitrages

20% 64%

0,6 p=GRA

Résultats Besoins de chauffage

125,703

Bref-?

43%

x

1

DT

Puissance

125,703391 x (T° consigne- -8 DT

Ubatref-?

x

0,6

n=INT

x p=GRA

) x

1,2

53

= r=DH

=

4,0727898684

3997,3678 kWh/an q=BES

69,158613 B kWh/m2/an

kW

s=TB

46%

79


Pour LE T5 CALCUL DE L’ISOLATION THERMIQUE ET DES BESOINS DE CHAUFFAGE Déperditions enveloppe

Option:à remplir pour connaître svf

Surface de fenêtres par orientation% Surface de façade %vitrage/façade N = 0 0% 0 #DIV/0 ! S = 3,36 21% 35,953 9% E = 4,255 27% 49,361 9% O = 8,025 51% 43,525 18% Total = 15,64 100% 128,839 12%

Surface (m2)

90,576 + 20,19 + 104,34 + 34,397 + 0 + 0 + 106 + 15,64 + 2,1 = 373,243

Murs 1 (sans fenêtres) BOIS Murs 2 (sans fenêtres) PIERRE Toiture BOIS Toiture PIERRE Terrasse Sol sur vide sanitaire Sol sur terre-plein DALLE Fenêtres et Portes-fenêtres Portes Somme

x

U (W/m2.K

0,143

=

a1

x

0,21

x

0,16

x

0,211

x

0

=

a2

=

a2

= b

= b

x

0

x

0,237

x

1,2

x

1,1

= c

= d

= f

= g

Déperditions (W/K)

% % Déperdition/parois Déperdition/total

12,952368 + 4,2399 + 16,6944 + 7,257767 + 0 + 0 + 25,122 + 18,768 + 2,31 = 87,344435

h=SE

15%

12%

5%

4%

19%

16%

8%

7%

0%

0%

0%

0%

29%

24%

21%

18%

3%

2%

100%

83%

% Déperditions/PT

% Déperditions/total

i= DP

Déperditions ponts thermiques Métrés

38,241 0 49,252 12,8 0 6,9 12,5 23

Mur ext / pl bas Mur ext / pl inter Mur ext / pl haut Parois verticales: angle sortant Parois verticales: angle rentrant Pt appui fenetre Pt linteau Pt tableau

x x x x x x x x

Psi (RT 2005)

0,13 0 0,13 0,08 0 0,24 0,1 0,1

= = = = = = = =

Déperditions(W/ K)

4,97133 0 6,40276 1,024 0 1,656 1,25 2,3 17,60409

28% 0% 36% 6% 0% 9% 7% 13% 100%

5% 0% 6% 1% 0% 2% 1% 2% 17%

Total (j) Déperditions totales (W/K)

Détermination de Ubât

104,948525

Isolation: UBAT

87,344435 i= DP

+

0,047

Ubat

0,281

Ubat ref Gain

0,507 -44%

0,281 =

W/m².K k=UBAT

373,243 h=SE

Déperditions ventilation Ventilation

0,34

Déperditions

0,281

x

0,5

x

373,24

x

l=RA

k=UBAT

485

=

82,45

VOLUME VENTILE

+

82,45

h=SE

W/K

m=DR

=

187,398525

m=DR

W/K

DT

Apports solaires Surface vitrée / Surface sol Surface vitrée Sud / Surface vitrages

27% 21%

0,6 p=GRA

Résultats Besoins de chauffage

187,399

x DT

Bref-? Puissance

80

x

0,6

n=INT

x p=GRA

53

= r=DH

41% 187,398525 x (T° consigne-8 DT

Ubatref-?

1

44%

s=TB

) x

1,2

=

6,07171221

kW

5959,273 kWh/an 103,10161 q=BES B kWh/m2/an


comp

Calculs des besoins & co.

l e m e n ts

besoins sur une boucle d’eau chaude sanitaire 31 personnes x 35 litres = 1 085 volume ECS/pers./jour à 55° 1 085 x 1,25 = 1400 litres (volume de stockage)

besoins ECS pour le T2 2 personnes x 35 litres = 70 volume ECS/pers./jour à 55° 70 x 1,25 = 88 litres de stockage soit 4,1 Kwh x 365 / 51 m² = 29,34 KWh/m²/an

besoins ECS pour le T3 3 personnes x 35 litres = 105 volume ECS/pers./jour à 55° 105 x 1,25 = 131 litres de stockage soit 6,1 Kwh x 365 / 76 m² = 29,30 KWh/m²/an

besoins ECS pour le T5 5 personnes x 35 litres = 175 volume ECS/pers./jour à 55° 175 x 1,25 = 220 litres de stockage soit 10,2 Kwh x 365 / 51 m² = 35,12 KWh/m²/an

81


calculs des besoins

T1 T2 T3 T4 Studio

Besoins Chauffage Besoins Nombre kwh/m2/an ECS sur îlot Surface 52,2 31,7 35 52,2 31,7 50 52,2 31,7 65 52,2 31,7 75 26,1 31,7 20 Besoins de chauffage moyen : T2 échantillon 35,24 T3 échantillon 69,16 Moy. 52,2 kwh/m2/an

Surfaces Production Cumulées ECS 1 35 16,7 4 200 16,7 3 195 16,7 4 300 16,7 1 20 16,7 750

Panneaux Viessman SH1A

Besoin en ECS moyen : voir tableau précédent 65,1 x365 23761,5 /750m2 31,682 kwh/m2/an

8 x 2,33m2 Production annuelle /730m2

calcul des panneaux solaires thermiques

Panneaux Viessman SH1A

Besoin îlot

8 x 2,33m2 18m2 67,2 x 730+41,1x20 Production annuelle 12519 /730m2 16,692 kwh/m2/an Rendement distribution 75%

49878 kwh/an

66,504

22,168

66504 kwh/an

Puissance de chauffage nécessaire (Okofen) 25kW Puissance pour cogénération (60% chaleur, 25% élec, 15% pertes) Totale 110840 kWh /750 Chaleur 66504 kWh /750 Électricité 27710 kWh /750 Pertes 16626 kWh

82

147,7866667 kwh/m2/an 88,672 kwh/m2/an 36,94666667 kwh/m2/an 22,168


83



COMP

Bibliographie

lĂŠments


Ouvrages : Bahamon, Alejandro, Perez Patricia, Architecture minérale, Analogies entre le monde minéral et l’architecture contemporaine, l’Inédite, Paris, 2008. Baraona Pohl, Ethel, Piel.skin, auto édition, Barcelone, 2007. Berge, Bjorn, The ecology of building materials, Architectural Press, Londres, 2009. Blanc, Jean-François, Terrasses d’Ardèche, Paysages et patrimoine, auto édition, 2001. Bouchain, Patrick, Construire autrement, Comment faire ?, coll. l’impensé, éd. Actes Sud, Arles, 2006. Bouchain, Patrick (dir.), Construire ensemble le grand ensemble, habiter autrement, coll. l’impensé, éd. Actes Sud, Arles, 2010. CAUE du Lot et Garonne (coll.), Urbanisme raisonné en milieu rural : de nouveaux modes d’habiter, PUCA, Paris, 2008. Charlot-Valdieu, Catherine, Outrequin, Philippe, Écoquartiers, mode d’emploi, Eyrolles, Paris, 2009. Coll., Total Housing, Alternatives to urban sprawl, éd. Actar, Barcelone – New York, 2010. Coll., Pour un habitat dense individualisé, CERTU, MEEDAD, Lyon, 2009. Coll., Habiter autrement, coll. Le Mook , éd. autrement, Paris, 2009. Coll. (PUCA, arc en rêve, Cité de l’architecture et du patrimoine), Voisins – voisines, nouvelles formes d’habitat individuel en France, éd. Le Moniteur, Paris, 2006. Chaljub, Bénédicte, La politesse des maison : Renée Gailhoustet, architecte, Actes Sud, Arles, 2009. Cheverry, Pierre, Paysages ruraux, un perpétuel devenir, Publi-Topex, Paris, 2005. D’Erm, Pascale, Lazic, Patrick, Vivre ensemble autrement : écovillages, écoquartiers, habitat groupé, éd. Ulmer, Paris, 2009. Gauzin- Müller (dir.), Habiter écologique, auelles architectures pour une ville durable ?, Cité de l’architecture et du patrimoine, éd. Actes Sud, 2009. Gauzin- Müller (dir.), L’architecture écologique, éd. du Moniteur, 2001. Hegger, Manfred (dir.), Energy Manual, Sustainable Architecture, éd. Detail, Birkhäuser, Munich, 2008. Hegger, Manfred (dir.), Construire : atlas des matériaux, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2009. Guillot, Xavier (dir.), Espace rural et projet spatial : réflexions introductives / stratégies pédagogiques, Publications de l’Université de Saint-Etienne, SaintEtienne, 2010. Loze, Pierre, Tourneur, Francis, Stone : 30 projects, éd. Le Prisme, Bruxelles, 2010. Magnaghi, Alberto, Le projet local, Madraga éd., Sprimont, 2003.

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Travaux universitaires : Biberon, Mathieu, Architecture et agriculture modernes, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Chesneau, Anaïs, L’habitation éphémère ou comment limiter l’empreinte de l’habitat dans une société où l’homme est en perpétuel mouvement ?, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Giovannini, Yolaine, Pour un habitat pour tous, une utopie confrontée à la précarité et la pauvreté, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Granger, Virginie, La question du lotissement en France aujourd’hui, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Henry, Manuel, Questions d’échelles, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Lapertot, Fanny, Habitants impliqués : acteurs de l’habitat urbain, nouvelle culture du vivre ensemble, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Nirlo, Vanessa, Ecoquartier de Bonne, témoin d’une fabrique urbaine plus durable ?, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010. Vial-Tissot, Alexandre, Territoire rural durable : pour un urbanisme raisonné, mémoire de master, ENSA Grenoble, 2010.

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Autres sources : Rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre, 2010 (15ème), L’état du mal logement en France. Présentation du CSTB, Quénard, Daniel, Vers des bâtiments à faible impact sur l’environnement. Rapport des FNSAFER, 28 mai 2010, Les conséquences de la crise sur le prix des terres. Réaliser un Plan Local d’Urbanisme, édité par le Parc Naturel Régional de Chartreuse. www.europan-france.org - projets Europan 10, Isle d’Abeau. www.urbandesigncompendium.co.uk/ www.urbed.coop/journals_show.php?j_id=129/ - project 664 - Nottingham City Centre Design Guide www.mairieconseilspaysage.net/ www.smartcodecentral.org/ www.cittaslow.net/ www.privas-rhone-vallees.fr/ www.fibois.com/ www.fibra.net/ www.ademe.fr/ http://www.eosphere.fr/ - logiciel de comparaison COCON Bulletins municipaux de Chomérac

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