WORKSHOP LUMIÈRE Expérimentation et narration, 2020

Marouen Hammami

WORKSHOP LUMIÈRE Expérimentation et narration

04-06 FÉV 2020

Les Grands Ateliers

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Arnaud MISSE et Justin NAHON le 04/02/2020, Grands Ateliers

WORKSHOP LUMIÈRE Expérimentation et narration

Présentation : Date / du 04 au 06 février 2020 Lieu / Les Grands Ateliers de L’Isle d’Abeau Boulevard de Villefontaine, 38092 Organisation / DPEA DIPA de L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble Enseignants / Hervé AUDIBERT, Concepteur lumière Milena STEFANOVA, Architecte et designer Arnaud MISSE, Architecte et graphiste Justin NAHON, Éclairagiste

L’objectif pédagogique de ce workshop est de se saisir de la lumière en tant que matériaux de transformation des ambiances spatiales, et de l’expérimenter en le manipulant in situ. L’approche narrative et poétique est mise en avant, le but est donc de capter une ambiance instantanée.

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Sommaire Le lieu 5 Les espaces 6 L’équipe 7 HaÏku 1 8 HaÏku 2 14 HaÏku 3 20 Résumé 26

Le lieu Les Grands Ateliers / C’est une plateforme scientifique, technologique et pédagogique. Ils permettent aux élèves architectes et ingénieurs de concevoir et de réaliser, dans le cadre de modules pédagogiques intégrés à leur cursus, des prototypes de bâtiments, la plupart du temps à l’échelle 1. Cette pédagogie met en œuvre une véritable mixité culturelle associant, chaque fois que possible, l’architecture, les arts, le design, les sciences de l’ingénieur, les sciences sociales et le monde industriel.

Les Grands Ateliers ont également vocation à développer la recherche française en architecture et à diffuser largement la culture scientifique, technique et industrielle autour de l’habitat écoresponsable et de la ville durable pour mieux faire face aux changements qui touchent notre société.

Source : Le site officiel du ministère de la Culture

de gauche à droite : Vue d’ensemble © Lipsky + Rollet, l’intérieur du lieu

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Les espaces Un HaÏku, un espace / D’abord le Haîku est un poème composé de trois vers. Il retranscrit la beauté fugace d’un instant de vie.

Chaque espace, en fonction de ses spécificités spatiales (gabarit, rapport, couleur...), est dédié à un HaÏku.

Les équipes à travers leur mise en lumière, créent une atmosphère évoquant des sensations éprouvés à la lecture de la poésie.

Une cinquantaine de panneaux préfabriqués (1,2 X 2,4 m) préparés et peints sont assemblés dans la grande Hall pour créer les trois espaces : L’espace statique / Largeur : 3,60 m, profondeur: 3,60 m, hauteur : 3,60 m L’espace de circulation / Largeur : 1,20 m, profondeur: 7,20 m, hauteur : 2,40 m L’espace théâtral / Largeur : 3,60 m, profondeur: 4,80 m, hauteur : 3,60 m 6

Illustration de l’espace statique, vue en axonométrie et en plan

Illustration de l’espace tunnel, vue en axonométrie et en plan

Illustration de l’espace théâtral, vue en axonométrie et en plan

L’équipe

Thao Vy NGUYEN de Biên Hòa, Vietnam

Ngoc Quan TRINH de Long My, Vietnam

Marouen HAMMAMI de Tunis, Tunisie

Thanh Mai TRAN de Nha Trang, Vietnam 7

HaÏku 1

Photos de la réalisation

‘Brise printanière Blancheur des hérons Dans la pinède’ 8

Inspirations et intentions /

© Photo / Wynil Wallpaper + art

Cette couleur de l’aube élégante et polyvalente se marie à merveille avec de nombreuses teintes, choisies dans une palette de tons. Douceur de l’aube se situe entre le blanc, le bleu et le jaune. Dans une pinède déserte telle l’éphémère beauté d’un ciel matinal. On a voulu transposer cet instant-là à travers notre scénographie.

Ci-contre une image qui exprime ce moment.

Croquis d’intention 9

Scénographie / Une interprétation réalisée dans un espace statique. Un espace fermé peint en gris pour garder la neutralité. En abordant ce volume comme un espace de création «Figure 1», on a commencé par expérimenter la lumière «Figure 2» avant de rajouter un autre élément «Figure 3» qui est la fumée pour arriver au résultat souhaité.

Ci-contre : Illustration de la mise en scène du HaÏku 1

1.

Ci-dessus : Le processus par étape 10

2.

3.

Matériel de manipulation de la lumière / Gobos : On a utilisé deux feuilles en aluminium, découpées afin de dessiner les motifs. On a inséré les deux gobos dans les deux projecteurs en bas.

Feuilles de gélatine : On a utilisé deux feuilles en plastique coloré ‘jaune et bleue’, pour créer l’ambiance souhaitée. On a placé les feuilles sur le porte-filtre de deux projecteurs qui sont posés sur le sol.

Projecteur à découpe: On a utilisé deux projecteurs suspendus pour jouer avec la lumière blanche et deux projecteurs au sol pour jouer avec la lumière colorée.

Oburateur à Iris : Pour rétrécir le faisceau lumineux ou lui donner une forme circulaire, ou le réduire à un point. On a expérimenté cela pour avoir une profondeur.

Générateur de fumée : Pour disperser la lumière et vivre la beauté du ciel matinal du printemps.

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Le dernier essai pour le HaĂ?ku 1

HaÏku 2

Photos de la réalisation

‘Je lève la tête Je contemple le ciel Rien que des magnolias en fleurs’ 14

Inspirations et intentions /

© Photo / Canalblog, forum en ligne

Fenêtre ouverte sur l’infini, vous relier à l’univers, prendre conscience du caractère extraordinaire de la vie, et vous recentrer sur l’essentiel. Également le magnolia est sans doute l’un des plus beaux genres d’arbustes. De très belles fleurs à caractère exotique décorent la plante au printemps. C’est ce qu’on a voulu transposer à travers notre scénographie.

Ci-contre une image qui exprime ce moment.

Croquis d’intention 15

Scénographie /

1.

2.

Illustration de la mise en scène du HaÏku 2

Le processus par étape

Une interprétation réalisée dans un espace de circulation. Un espace tunnel peint en couleur blanche. En abordant ce volume comme un espace d’expérimentation «Figure 1», on a commencé de mettre en place la toile et de dessiner la forme des nuages «Figure 2» avant d’étudier la lumière.

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Matériel de manipulation de la lumière / Gobos : On a utilisé 4 feuilles en aluminium, trouées afin d’obtenir un effet assez naturel . On a inséré ces gobos dans les projecteurs de dessus.

Feuilles de gélatine : On a utilisé plusieurs feuilles en plastique coloré ‘rose’, pour créer l’ambiance souhaitée. On a placé les feuilles sur le porte-filtre de chaque projecteur placé sous le toit du tunnel.

Projecteur à découpe: On a utilisé 4 projecteurs suspendus pour jouer avec la lumière colorée et un projecteur au sol pour jouer avec la lumière blanche.

Oburateur à Iris : Les nuances intermédiaires sont possibles grâce au jeu de l’iris, qui mettent la lumière « au net » ou « au flou ».

La toile : Grâce à l’ondulation et les courbes naturelles de la toile on a donner forme aux nuages du ciel.

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Le dernier essai pour le HaĂ?ku 2

HaÏku 3

Photos de la réalisation

‘Un papillon blanc Sort Entre les rayures d’un zèbre’ 20

Inspirations et intentions / Un papillon blanc, ballet inces-

© Photo / Wynil Wallpaper + art

sant, d’une fleur à l’autre, leur couleur chatoyante dans le soleil...

Le zèbre est ainsi dénommé, non pas à cause de sa rapidité mais à raison de ses zébrures.

Le papillon se fond littéralement dans ses rayures et c’est à nous de le chercher. C’est ce qu’on a voulu transposer à travers notre scénographie.

Ci-contre une image qui exprime ce moment.

Croquis d’intention 21

Scénographie / Une interprétation réalisée dans un espace type scène de théâtre. Un espace fermé peint en noir.

En abordant ce volume comme un espace d’expérimentation «Figure 1», ensuite on a commencé par installer la toile par des crochets «Figure 2» avant d’étudier la lumière.

Ci-contre : Illustration de la mise en scène du HaÏku 3

1.

Ci-dessus : Le processus par étape 22

2.

Matériel de manipulation de la lumière / Gobos : On a utilisé 6 feuilles en aluminium, sur lesquelles on a dessiné les rayures d’un zèbre. On a inséré ces gobos dans tous les projecteurs.

Feuilles de gélatine : On a pas utilisé les feuilles de gélatine, la lumière blanche été adaptée pour la scénographie.

Projecteur à découpe: On a utilisé tous les projecteurs qui ont été mises à notre disposition dans le but d’augmenter l’effet désiré.

Oburateur à Iris : On a manipulé l’Iris pour avoir une variété au niveau de la lumière, des bords flous et d’autres nettes.

La toile et la fumée : Le mélange de ces deux éléments nous a permis de communiquer la confusion ressentie lorsque on entre dans cet espace.

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Le dernier essai pour le HaĂ?ku 3

Résumé

Ce workshop constitue une expérimentation à grande échelle de la lumière comme mode d’expression.

De par sa nature immatérielle le matériau lumière est appréhensible essentiellement à travers l’expérimentation et sa manipulation.

On a pu expérimenter en conditions réelles la lumière.

C’est un premier pas vers sa compréhension et la maîtrise.

Mot renvoyant à une notion importante : Immersion, exploration, signe & sens, symbolique, perception, abstraction, ambiance lumineuse, couleur de la lumière, signalétique, identité.

Ci-contre : Une photo des étudiants au cours du premier jour du workshop

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ENSAG DPEA Design et innovation pour l’architecture Mars 2020