Ce projet met en œuvre une démonstration autour du partage de la santé par la pratique de l’herboristerie. Il propose un mécanisme de santé qui pourrait faciliter l’accès aux soins primaires dans l’hyper-ruralité. Inspiré de l’expérience zapatiste, ce projet tire sa force du territoire par l’usage des plantes endémiques comme un moyen de rapprocher l’offre de soins primaires. Il permettrait une réappropriation des savoirs faire
vernaculaire. L’herboristerie de proximité a pour objectif de répondre à des besoins immédiats et ponctuels. Au cas de non-disponibilité de médecin ou d’éloignement de l’offre de soins, la pratique de l’herboristerie pourrait soulager les habitants de l’hyper-ruralité et estomper le sentiment d’être démuni face à la fragilité du système de santé rural, souvent due à la géographie du territoire.