Irak
Station balnéaire de Taghazout
Pluies de roquettes près de l’ambassade américaine à Bagdad
Plusieurs abus et malfaçons constatés P4
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Directeur : Majdouline EL ATOUABI
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Lundi 17 Février 2020 / 22 Joumada II 1441 Numéro : 19.108 Prix : 4.00 Dh www.lopinion.ma
Rédacteur en chef : Ahmed NAJI
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Editorialiste : Jamal HAJJAM
Rabat, patrimoine culturel et historique du Maroc
Banque Mondiale
La nouvelle destinée de la multimillénaire capitale du Royaume Le 6 novembre 2019, lorsque Sa Majesté le Roi Mohammed VI prononce son discours de la Marche Verte lors duquel il annonce une reconfiguration territoriale du Royaume plus centrée vers le Sud au niveau de la région Souss-Massa, ce déplacement géographique de l’épicentre du Royaume suscite quelques pincements de cœurs au niveau de la capitale administrative du pays réputée très attachée à sa centralité. Quelques mois plus tard, le désistement de Marrakech au profit de Rabat pour l’accueil de l’importante manifestation continentale «Capitale africaine de la culture», tombe à point nommé pour rassurer les Rbatis quant au poids de leur ville sur l’échiquier national. Désormais, la capitale administrative aspire à un statut plus glamour de capitale culturelle et patrimoniale du pays. Vendredi 14 février, l’organisation du Conseil d’Administration de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine de Rabat, sous la présidence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, est venue confirmer cette tendance.
Tableaux rectificatifs définitifs des listes électorales
Le ministère de l’Intérieur met les listes à la disposition du public
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Fonds de lutte contre le cancer
Saâd JAFRI
On kif Il fut un temps où fumer le kif national et snober la cigarette occidentale relevait d’une sorte de résistance, oisive, au colonialisme. Une forme de boycott avant l’heure. Dans les villes, aujourd’hui anciennes médinas, les cafés étaient des lieux enfumés et très conviviaux où le bon peuple se retrouvait pour partager quelques rares moments de plaisir. Autour de ces bonnes vieilles tables rondes et trop basses qui semblaient taillées à la serpe, les théières défilaient, tandis que les autochtones s’affalaient à même les nattes tressées de chanvre et d’alfa, chacun armé de son calumet –sebsi- et de son étui en cuir de chèvre bourré de cannabis mélangé au bon tabac brun et âcre des verdoyantes plaines du Gharb. Dans ces anciennes aires de mixité sociale, on croisait de tout, du notable à l’apprenti. Le kif y était fumé et partagé ouvertement, sans a priori ni culpabilité, jusqu’à être investi de supposées vertus médicinales. La légende populaire voulait qu’une bonne bouffée « mderha » était le remède absolu pour calmer les rages de dent, les douleurs rhumatismales, voire même l’excitation des bébés en proie aux insomnies. Mais ça, c’était avant. Car, entre-temps, on a eu tout le loisir de constater les méfaits du kif, consommé de façon chronique, sur les organismes et les esprits. Notamment lorsqu’il est inhalé sous sa forme affreuse et résineuse. Dernièrement, c’est à une troisième ère de l’histoire du kif au Maroc que nous assistons. Le plaisir innocent d’antan qui a muté en stupéfiant entre-temps, nous est aujourd’hui présenté comme un remède commercialement exploitable et une source de revenu non négligeable. A tel point qu’on en parle sous les voûtes du vénérable Parlement. Signe des temps, même la très scientifiquement orthodoxe Organisation Mondiale de la Santé se débride et semble s’apprêter, après moult tergiversations, à donner son satisfecit à l’usage médicinal de cette plante. Et ce n’est que le début, le kif n’a décidément pas encore dit son dernier mot.
Plus de la moitié des Marocains sont obèses
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Lire en page 5 l’article de
Mohammed SEDRATI
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L’union fait la force
Rabat entre modernité et authenticité.
L’Institut Thomas More souligne les particularités du modèle religieux marocain
Orthodoxie et réformisme contre radicalisme Ce Maroc à la fois rempart contre l’extrémisme par sa modération religieuse, producteur de législations socialement réformistes sans renoncement à l’orthodoxie musulmane et modèle de tolérance ne se
voulant pas exportable mais inspirant, a intrigué Sophie De Peyret, chercheure à l’Institut Thomas More, think-thank libéral-conservateur européen et auteur d’une étude intitulée « Nation et religion : l’expé-
rience marocaine », publiée en décembre dernier. Dans cette singulière alchimie, la chercheure voit le rôle déterminant de la Commanderie des croyants, du concept de « wassatya » et en déduit le rôle stabilisa-
teur du Royaume dans un contexte géopolitique régional marqué par le fondamentalisme. Lire en page 4 l’article de
Ahmed NAJI
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Buzz Life
Arrestation de l’individu qui a dévissé les pneus de Moutouali
Guerre commerciale Chine / Etats-Unis
Le Maroc est-il affecté ? Depuis mars 2018, les Etats-Unis et la Chine se livrent une guerre commerciale, en imposant des tarifs douaniers de plus en plus importants sur une part elle-même grandissante de produits venus du pays concurrent. Depuis le début de ce conflit économique, Washington a imposé des taxes douanières supplémentaires sur l’équivalent de 250 milliards de dollars de biens chinois importés. La Chine, elle, surtaxe plus de 5078 produits américains, à hauteur de plus de 180 milliards de dollars. Cette guerre commerciale ne manquera certainement pas, mondialisation oblige, de se répercuter négativement sur les pays partenaires commerciaux de ces deux puissances économiques mondiales. Surtout ceux qui ne sont pas assez compétitifs économiquement. C’est le cas du Maroc, qui est, selon un nouveau rapport du Fonds Monétaire Arabe (FMA), bel et bien affecté par cette tension commerciale. Lire en page 3 l’article de
A. CHANNAJE
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La VAR fait son apparition dans la Botola Pro
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