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Crise libyenne
Nizar Baraka reçoit Abdelhadi Lahouij
Lundi 9 Mars 2020 / N°19.126 - Prix : 5,00 dh - Directeur de la publication : Majdouline EL ATOUABI
Transport de marchandises
Comment se prémunir contre les risques
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Conjoncture
Contrecarrer les incidences de la pandémie
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Sécheresse
L’étau se resserre sur les éleveurs ? Le taux de remplissage des barrages du Royaume ce 6 mars se chiffrait à 47.3% alors qu’il avait atteint les 63,1% le 6 mars 2019. Le déficit pluviométrique durant ces deux dernières années a causé un énième épisode de sécheresse qui met à mal les agriculteurs et les éleveurs. Le premier jet des « calamités » qu’engendre la sécheresse sous nos cieux semble aussi s’installer : baisse des réserves en eau, diminution de l’activité économique qui dépend des agriculteurs et des éleveurs, spéculation sur les aliments pour le bétail, baisse du prix de la viande et surtout, chute libre du moral de tous ceux dont la survie dépend de la pluviométrie.
Lire en page 2 le fait du jour de
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Capitale Africaine de la Culture
La célébration de Rabat est reportée
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L’Opinion Hajar LEBABI La Journée internationale des droits des femmes, célébrée dans de nombreux pays à travers le monde tous les 8 mars depuis 1977, est une occasion de rendre hommage à la Femme. L’importance de cet événement pourrait être mesurée par l’emballement qu’il suscite avant et pendant cette journée. Les gouvernements, les partis politiques, les ONG, les médias, les boutiques… tout le monde se
Oussama ABAOUSS
Refonte du régime de change
L’effet « Coronavirus » influence-t-il le passage à la seconde phase ? A partir d’aujourd’hui, le Maroc entame une nouvelle étape de la refonte de son régime de change et migre vers plus de flexibilité en élargissant davantage la bande de fluctuation du dirham. Une décision qui a pris de court plus d’un opérateur.Normal, diront certains, dans la mesure où
ce genre de décision requiert, pour pallier toute tentative de spéculation, un maximum de discrétion. D’autres ne peuvent s’empêcher de l’associer au diktat de la conjoncture forte imprégnée de craintes et d’incertitudes dont le spectre dévasta-
teur de l’effet « Coronavirus » qui, outre les pertes de vies humaines, conditionne les flux des biens et la mobilité des personnes.
Le 8 mars est passé, et maintenant ? précipite pour faire part de son engagement et de son soutien fervent aux femmes. Mais que se passe-t-il après ? Le 9 mars, les fleurs commencent à se faner, les boutiques retirent leurs soldes et même le chocolat finit par fondre. Les femmes sont alors abandonnées à leur quotidien souvent cynique, entre harcèlement et misogynie. Inutile d’étaler un chapelet de chiffres sur les violences faites aux femmes,
ils sont aujourd’hui connus. Et ce n’est pas pour dire que les choses n’avancent pas, bien au contraire. La femme dans le monde se libère, et c’est une bonne chose. Mais cette libération se déploie surtout et plus rapidement parmi les couches les plus aisées de la société, laissant à la traîne les plus démunies. Une note publiée par le HautCommissariat au Plan (HCP), à l’occasion du 8 mars, révèle
que le secteur de «l’agriculture, forêt et pêche» représente 46,9% de l’emploi féminin. Cela atteste qu’en 2020, les femmes demeurent surtout employées pour les tâches physiques et que presqu’une Marocaine sur deux travaille dans les champs, avec tout ce que cela présume comme pénibilité, précarité et vulnérabilité à longueur d’année et non pas seulement le 8 mars. Dont acte.
Lire en page 5 l’article de
N. BATIJE
Sport Ligue des Champions
Le WAC et le RCA en demi-finale face aux égyptiens
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