Numéro 39 - Juillet/Septembre 2008 by Malandain Ballet Biarritz

BALLET BIARRITZ THIERRY MALANDAIN

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL

BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ / THIERRY MALANDAIN JUILLET – AOÛT – SEPTEMBRE 2008

ÉDITO En septembre 1998, « On s’était dit rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, mêmes pommes »*. On se retrouvera donc le 12 septembre prochain à 21 heures dans le cadre du Festival Le Temps d'Aimer pour fêter cette première décennie d'existence. S'agissant de nos trognes, elles auront évidemment un peu changées, car danser dix ans sur la pointe des pieds n'use pas que les souliers. Mais, danser fortifiant aussi les cœurs, cet anniversaire sera célébré avec allégresse et pompes de circonstances. Un chemin se construit en marchant, et nous reviendrons prochainement sur ce parcours à l'occasion d'un Numéro spécial, mais disons maintenant que la meilleure façon de marcher fut de mettre un pied devant l’autre et de recommencer. Veillant à ne pas écraser nos rêves, sans trop afficher la grimace de nos efforts, nous fîmes comme il se doit des pas en avant, des pas en arrière et des pas sur le côté comme la fermière qui allait au marché. Et, ça a marché, puisque soutenus par nos partenaires institutionnels, par nos mécènes, par les scènes qui nous accueillirent, le public suivit toujours plus nombreux. L'important n'étant pas qu'il vienne au spectacle, mais qu'il revienne. En attendant, cette saison anniversaire, n'ouvrira pas le 12 septembre par une soirée de « gars-là », puisque les femmes y seront présentes autant par la grâce que par le nombre. Il y aura aussi de la musique et à voir. En l'occurrence une rétrospective chorégraphique hâtivement troussée faute

SOMMAIRE

L’Amour sorcier. © Olivier Houeix

ÉVÉNEMENTS À BIARRITZ ACTIVITÉ LA DANSE EN CÔTE BASQUE N°34 SENSIBILISATION EN BREF CALENDRIER

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de temps, mais suivant Jacques Offenbach : « de nature à plaire aux intelligences cultivées et à la masse des spectateurs ». Elle s'intitulera : Pièce de circonstance. Plus tard, en décembre, nous reprendrons Carmen, le spectacle qui décida de ma nomination à la tête du Centre Chorégraphique National. Enfin, la parution d'un ouvrage est également prévue. Signé par Jacqueline Thuilleux, critique chorégraphique et musicale, il reviendra sur ces dix années avant que ne les emporte le vent. Après quoi, considérant que passé cet âge on n'est plus vraiment un enfant, nous continuerons d'aller de l'avant, presque comme des grands. Thierry Malandain, juin 2008. * Place des Grands Hommes / paroles de Bruno Garcin.

ÉVÉNEMENTS À BIARRITZ

Miyuki Kanei et Giuseppe Chiavaro dans Le Portrait de l’infante © Olivier Houeix

Le Portrait de l’infante et l’Amour sorcier Jeudi 7 et vendredi 8 août à 21h à la Gare du Midi de Biarritz Musique Maurice Ravel & Manuel de Falla Chorégraphie Thierry Malandain Décor Manolo Valdès & Jorge Gallardo Costumes Jorge Gallardo Conception lumière Jean-Claude Asquié Réalisation costumes Véronique Murat

Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastián, Opéra Théâtre de Saint-Étienne, Grand Théâtre de Reims, l'Onde de Vélizy-Villacoublay, Opéra de Vichy et CCN-Ballet Biarritz Remerciements à Pierre Levai – Marlborough Gallery – New York

La presse en parle

Billetterie Office du Tourisme de Biarritz Javalquinto, Square d’Ixelles 64200 Biarritz (Accueil 10h-18h / dimanche 10h-17h) – Réservations par téléphone tous les jours de 8h à 18h Tél : 05 59 22 44 66 – www.biarritz.fr • Ticketnet / Virgin-Leclerc www.ticketnet.fr Tél. 0 892 390 100 (0,34 €/min) • France Billet / Fnac-Carrefour / Géant www.fnac.com Tél. 0 892 683 622 (0,34 €/min) Informations Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19 Plein tarif : 27 € • Tarif réduit : 20 € (Carte Biarritz Culture, Les Amis du Théâtre, Les Amis du Musée de Guéthary, Synergie 2000, Les Amis d’Arnaga, Scène nationale de Bayonne, Tournées Charles Barret, groupe de 10 personnes, parents d’élèves des écoles de danse, des scolaires sensibilisés par le CCN et du Conservatoire national de région de Bayonne) • Tarif jeune : 10 € (moins de 18 ans, Carte étudiant, Carte jeune, demandeurs d’emploi, élèves écoles de danse, du Conservatoire national de région de Bayonne et scolaires sensibilisés par le CCN) • Amis du Ballet Biarritz : 18 €

Diptyque sensuel couleur de printemps et de deuil tout à la fois, Le Portrait de l'infante et L'Amour sorcier évoquent l'amour, la mort, le sexe, autant de sentiments forts qui rendent le propos universel, efficace, sans pour autant l'alourdir. Dans ce joli mélange des genres, Thierry Malandain fait intervenir la figure imposante de trois Ménines du sculpteur Manolo Valdès. Après leurs étranges déambulations dans les jardins du Palais-Royal en 2005, elles hantent la scène du Portrait de l'infante et offrent leurs gigantesques formes en pâture aux danseurs, ces enfants qui tour à tour s'y cachent, les escaladent ou s'en défient. Style classique et moderne se rencontrent dans des ensembles parfaits, confrontation de l'académisme d'un Vélasquez et de l'insolence d'un Mats Ek. Portés et sautillements, duos classiques et ensembles grouillants, la danse de Malandain explore toutes les facettes du corps, transformant le ballet de cour en un carnaval grotesque et lubrique. Complices ou aveugles, les Ménines veillent hiératiques sur cette assemblée dissipée : l'effet n'en est que plus imposant. L'Amour sorcier reprend quant à lui de manière plus symbolique l'antagonisme homme / femme qui plane depuis le début du spectacle. Mais cette fois, conformisme et bienséance sont bannis au profit d'une rage dionysiaque enivrante. À l'image du Sacre du printemps de Pina Bausch, L'Amour sorcier traite l'immédiateté des relations, heurtant les corps et déchirant les costumes. Dans ce jardin d'Eden reconstitué, les danseurs peu à peu dénudés recréent le couple originel, incarnant avec passion un tourbillon humain qui dit l'envie, le plaisir de l'amour et le danger du passé. Ce langage chorégraphique qui vise « au dialogue entre l'art contemporain et le patrimoine historique » pouvait sembler hermétique. Il est au contraire évident et, même s'il ne révolutionne pas la danse, reste généreusement ouvert à la compréhension de chacun. Evène, Mathieu Laviolette-Slanka, mai 2008

Esthétique et expressivité Quel que soit le spectacle signé par Ballet Biarritz, il est toujours synonyme de qualité, de pureté de mouvement, d'exécution impeccable. À chaque fois la rigueur, la parfaite synchronie, l'harmonieuse musicalité, la technique épurée et la danse dans sa forme la plus authentique sont au rendez-vous. Cette fois, Thierry Malandain proposait en coproduction avec le théâtre Victoria Eugenia, un programme composé de deux œuvres d'inspiration espagnole que le chorégraphe met en valeur à travers sa façon de recréer les œuvres classiques dans une perspective actuelle. Le Portrait de l'Infante ouvre la soirée, escorté par les sculptures de Manolo Valdés, en présentant une œuvre élaborée à partir d'une écriture chorégraphique abstraite qui se détache tout particulièrement de la scénographie formelle. La danse élégante et raffinée s'y déploie progressivement en duo, trio et quatuor, accompagnée parfois d'ensembles donnant lieu à des mouvements fantasques inspirés de divers tableaux de Velázquez. L'Amour Sorcier qui suit, amène une proposition chorégraphique en contraste total avec la première pièce. Enchâssée dans une surprenante et magnifique scénographie, cette œuvre s'engouffre dans les émotions suivant un processus perméable, un sens et un contenu plus dramatique dans lequel les protagonistes de l'histoire se voient multipliés sur scène produisant un effet très émouvant. La lumière à la fois originale et juste enveloppe pour sa part à la perfection des séquences chorégraphiques d'un contenu esthétique remarquable et de grande valeur expressive. Il faut également mentionner, en ce qui concerne la scénographie, le moelleux tapis de pétales de rose gris qui adoucit les pas puissants des interprètes dont les mouvements sensuels sont, en plus, habillés d'une remarquable élégance. Une belle, merveilleuse et intense chorégraphie applaudie avec enthousiasme et beaucoup de ferveur par le public. El Diario Vasco, Ana Remiro, mai 2008

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ÉVÉNEMENTS À BIARRITZ

Soirée Anniversaire des 10 ans Le 12 septembre 2008 à 21h00 à la Gare du Midi, dans le cadre du Festival Le Temps d'Aimer

Pièce de circonstance « Gravez votre nom dans un arbre Qui poussera jusqu’au nadir Un arbre vaut mieux que le marbre Car on y voit les noms grandir. » Pièce de circonstance, Jean Cocteau (1922)

La classe de danse ou l’entraînement journalier du danseur est rarement montré en public peut-être par pudeur de se mettre à nu ou crainte de dévoiler ses rides. Pourtant chacun sait que le cœur n’en a jamais et que tout âge porte ses fruits. À l'occasion du dixième anniversaire de Ballet Biarritz, plutôt qu'une rétrospective aux intentions commémoratives, Pièce de circonstance se propose de mettre en lumière ce quotidien de la troupe et de l'associer à quelques fragments des chorégraphies créées ou présentées à Biarritz depuis 1998. Au final, une célébration de circonstance empreinte de « solennité intime ».

Frederik Deberdt et Cédric Godefroid dans Ballet Mécanique © Olivier Houeix

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Chorégraphie Thierry Malandain Au piano Miyuki Brickle et Alberto Ribera Décor et costumes Jorge Gallardo Conception lumière Jean-Claude Asquié Vidéo Georges Florès et Frédéric Néry Avec Ione Miren Aguirre, Véronique Aniorte, Giuseppe Chiavaro, Annalisa Cioffi, Frederik Deberdt, Cédric Godefroid, Mikel Irurzun del Castillo, Miyuki Kanei, Fabio Lopez, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Florent Mollet, Audrey Perrot, Magali Praud, Thibault Taniou, Nathalie Verspecht et Daniel Viscayo.

RÉSERVATIONS Gare du Midi Accueil du Festival et Billetterie du 12 au 21 septembre de 11h à 17h30, et le soir des spectacles à la Gare du Midi de 19h à 21h. Office de Tourisme de Biarritz Tél. 05 59 22 44 66 www.biarritz.fr Rubrique accès direct : Billetterie en ligne Ticketnet / Virgin-Leclerc www.ticketnet.fr Tel. 0892 390 100 Fnac / Carrefour / Géant (www.fnac.com) Tél. 0892 686 622 (0,34 €/min) RENSEIGNEMENTS Biarritz Culture Tél. 05 59 22 20 21 / www.letempsdaimer.com

ACTIVITÉ

Le 20 juin dans le cadre de l'Exposition Internationale Zaragoza 2008, Ballet Biarritz soutenu par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques a présenté Mozart à 2 et La Mort du cygne lors de la cérémonie d'ouverture de la journée de la France. En soirée, avant une réception offerte dans l'enceinte du pavillon français, Ballet Biarritz présenta Le Portrait de l'infante et l'Amour sorcier. Miyuki Kanei et Cédric Godefroid dans l’Amour sorcier © Olivier Houeix

Du 24 au 28 juin dans le cadre du French Dance Spring, avec le concours de DLB-Spectacles – Didier Lebesque et le soutien de l'Ambassade de France et de CulturesFrance, Ballet Biarritz s'est produit à New York donnant six représentations du Portrait de l'infante et de l'Amour sorcier au Joyce Theater. Chaleureusement applaudi du public et gratifié d'une « standing ovation » lors de la dernière représentation, Ballet Biarritz sera réinvité au Joyce Theatre en 2010.

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Don Juan, vues d'ailleurs au cinéma le Royal de Biarritz le 11 septembre 2008 (voir brève page 11)

En vente 20 € à : Biarritz Danse 9 r Maison Suisse 64200 Biarritz Tél. 05 59 24 43 26 Nazeyrollas Disques Photos 10 av Mar Foch 64200 Biarritz Tél. 05 59 24 00 18

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Plages d’histoires

La danse en Côte Basque

# 34

La Pamperruque Compagnie Maritzuli

Selon, Curt Sachs, musicologue allemand, c’est à partir du XVIe siècle que les danses de cour et les danses populaires prirent des chemins divergents. Cependant, les deux genres vont continuer à s’influencer mutuellement comme le montre une danse originaire de Bayonne dénommée : la Pamperruque. Danse de plein air, la Pamperruque voit le jour à l’aube du XVIIIe siècle. Gracieuse et raffinée, elle serait l’aboutissement d’une farandole populaire qui alla en se perfectionnant pour aboutir à une danse précieuse, attirant l’attention de tous. Pour René Cuzacq, qui lui consacre une étude en 1942, l’étymologie du nom n’est pas assurée. Certains l’écrivent en deux mots pan-perruque, pan évoquerait alors le bruit du tambour, tandis qu’en un seul mot, il faudrait le rapprocher de per les arrues, locution gasconne signifiant par les rues. Car la Pamperruque déroule son cortège à travers les places et les rues au son du tambour. Plus fantaisiste, celle qui veut y voir une allusion à la richesse des costumes, laissant les demoiselles apparaître comme des perruches. « Elles portaient un casaquin de droguet blanc, ornés de rubans couleur de rose découpés, la jupe de même avec le falbala ; un tablier de gaze bordé et garni de souci d’hanneton, l’écharpe, le nœud d’épaule et celui des cheveux en couleur de rose. Elles étaient coiffées en cheveux avec

des fleurs artificielles ; elles avaient un petit chapeau de carton couvert de rose et de blanc, avec des rubans ondés et bouillonnés qui tombaient sur un côté. Dans le même goût, les cavaliers avaient une veste de droguet blanc garnie sur toute la taille de taffetas de couleur rose, l’écharpe, le nœud d’épaule et la cadenette comme les demoiselles » ainsi s’exprime le Mercure de France en 1742. D’autres hypothèses s’offrent encore, mais rien n’est sûr. Il en est de même pour l’origine du mot « dabe-dabe ». Les dabe-dabes forment la partie savante de cette danse ambulatoire, et sont exécutés devant les maisons des personnes à honorer. Les participants forment alors un cercle en se tenant par la chaîne d’un ruban, tandis que les tambours qui accompagnaient la marche, se taisent pour laisser place aux instruments. Parfois, la personne célébrée prend place au milieu de la ronde, comme le fera le Comte d’Artois en 1782 lors de son séjour à Bayonne. On note que le « chef de danse » appelé aussi « roi de la danse » est armé d’un bâton enrubanné avec lequel il marque les pas et les temps qu’il fallait observer. « Tout s’exécutoit avec une précision et d’une manière si uniforme qu’on auroit cru qu’un seul corps faisoit tous ces mouvements » rapporte un témoin. À l’origine peu de danseurs participent à la Pamperruque, ainsi le 20 décembre 1781 pour célébrer la naissance du dauphin. Elle comprenait huit cavaliers et sept demoiselles, « fils >> BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ – NUMÉRO 39 PAGE 7

et filles des magistrats et des notables » note Blay de Gaïx. Mais d’autres sources témoignent d’événements où la farandole initiale se déroule sans fin. Comme le rapporte le Mercure de France à propos d’une fête donnée en 1744 par M de Roll Montpellier, maire de Bayonne, aux fins d’honorer la convalescence de Louis XV. La nation entière faisait de même, mais au château de Montpellier* sur les bords de l’Adour « La fête fut terminée par une danse générale de pays, nommée la Pamperruque, les tambours battant un air extrêmement gay : toutes les dames, les cavaliers, les paysans et les paysannes faisait une chaîne qui tenait tout l’enclos ». Cette danse semble être liée à la douceur du XVIIIe siècle ,et là, où elle évoluait gracieuse, le tumulte de la révolution va ensanglanter les rues et les places. « Fruit d’un art achevé, la Pamperruque pouvait s’incliner sous la dureté des temps ou céder aux volte-face de la mode. Qui maintenant consacrerait de minutieuses préparations à cet amusement, sinon à cette amusette ? Les nouveaux riches apparus n’ont pas au cœur ce qu’il faudrait pour apprécier cette œuvre aux lentes préparations » constate René Cuzacq. Toutefois, en 1802, avec la paix revenue, le maire de Bayonne fait paraître cette ordonnance : « La jeunesse est invitée à danser la Pamperruque pour rappeler l’ancien usage où étaient les bayonnais de célébrer leurs fêtes pour cette danse qui aura lieu de 8 heures jusqu’à 10 heures du soir » En 1808, l’Empereur est en visite à Bayonne, il s’installe au château de Marracq et on relate que dix hommes et sept femmes dansèrent la Pamperruque sous ses fenêtres. L'empereur resta jusqu'à ce que la danse fût terminée ; il envoya ensuite complimenter les danseurs sur

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leur talent. Selon René Cuzacq, sans doute pour donner quelque couleur exotique, les danseurs sont décrits s’accompagnant de tambourins et de castagnettes. L’auteur y voit le signe du déclin de cette danse, car comment jouant de ces instruments, les danseurs pouvaient-ils se tenir par la main, former une ronde pour danser les dabe-dabes avec les rubans ? Six ans plus tard, l’Empire s’est écroulé et au passage du Duc d’Angoulême, on offrit des sauts basques et la Pamperruque : « ces danses locales si expressives, si pittoresques et si simples à la fois » rapporte un contemporain. Pour René Cuzacq, il s’agit là du dernier témoignage relatant officiellement d’une interprétation de la Pamperruque. Il faudra attendre presque deux siècles et l’initiative de Claude Iruretagoyena* pour que cette danse, ressurgissant du passé, déroule son cortège à travers les rues de Biarritz. C'était en septembre 2001. *Directeur artistique de la Compagnie Maritzuli, professeur de danse traditionnelle et chorégraphe, Claude Iruretagoyena est accueilli en résidence au CCN. Sources : La Pamperruque – René Cuzacq – 1942 Remerciements à Madame Fouquet, Château de Roll Montpellier, Saint-Laurent de Gosse : Bâti en face de la commune d'Urt, il appartenait à la famille de Roll Montpellier (négociants bayonnais). Le 20 Septembre 1744, dans ses jardins à la française fut donnée une fête champêtre, à l'occasion de la convalescence du Roi de France. Les de Roll ont eu leur importance dans l'histoire de Bayonne et la vie municipale de Saint Laurent.

SENSIBILISATION

Biarritz Transmission

Biarritz Option Art Danse

Le 7 juin dernier, en conclusion des ateliers chorégraphiques animés par Dominique Cordemans à l'École de Ballet Gillet Lipszyc de Biarritz (professeurs Véronique Lipszyc et Carole Philipp) et au Conservatoire Musique et Danse à Rayonnement Départemental Pau-Pyrénées (professeurs Nathalie Michaud et Laurence Bernatas), une cinquantaine d'élèves de ces deux écoles de danse ont présentés sur la scène de la Gare du Midi des extraits du ballet Casse Noisette (les cadeaux de Noël et la Valse des Fleurs) dans la chorégraphie de Thierry Malandain.

Le 22 mai au théâtre du Colisée de Biarritz, l'Option Art Danse et la 1re L du Lycée André Malraux présentaient Aller-Retour au cœur de la Danse et du Théâtre. Après une résidence artistique à Saint-Jean le Vieux, les élèves de 1re L sous la conduite de Célia Thomas (danse) et Joxelu Berassategui (théâtre) présentèrent Rêves de femmes, femmes de rêve ou Emma, Nana, Georges et les autres. Animée par Agnès Baty (professeur) et Gaël Domenger (Ballet Biarritz), l'Option Art Danse qui possède maintenant trois niveaux (2de, 1re et terminale) se retrouva pour danser ensemble. L'occasion d'observer pour les unes où elles vont, pour les autres, d'où elles viennent, et pour toutes d'établir des correspondances.

Biarritz T'es toi quand tu danses…

Artigues-près-Bordeaux Tutorat Danse

Parallèlement, issus de plusieurs établissements scolaires du département (l’École Malégarie de Bayonne, Itsas Argi Ikastola de Biarritz, les Écoles Edouard Herriot et Stella Maris d’Anglet et l’École Jean Verdun d’Hasparren) 130 élèves se sont retrouvés sur la scène de la Gare du Midi pour présenter en public le travail réalisé durant l'année scolaire. Pour la première fois, un projet commun intitulé T'es toi quand tu danses… associait Ballet Biarritz, représenté par Dominique Cordemans, responsable de la sensibilisation et Maritzuli Konpainia, compagnie de danse traditionnelle dirigée par le chorégraphe Claude Iruretagoyena. Aux côtés des professeurs des écoles intervenaient également Céline Duperou et Jon Iruretagoyena de l’Institut de la Danse Basque (Ipparaldeko Dantzarien Biltzarra). À cette occasion, Casse Noisette fut présenté dans une relecture originale s'inspirant du folklore basque. « Quelle aventure ! Bien sûr cela ne fut pas simple. Autant pour les élèves que pour les professeurs (nous avoueront-ils…), mais tout le monde s’accrocha aux wagons du projet et la machine alla bon train. D’interventions en interventions, les futurs danseurs se familiarisèrent avec la musique de Tchaïkovski, les pas de danse et la prise de l’espace se fit de plus en plus sûrement… Mais que c’était dur ! Dur de ce taire, d’écouter, de regarder, de faire, de refaire, d'inventer. Quel chantier ! Les enfants commencèrent par s'approprier le conte, on imagina ensuite des attitudes, des costumes… on créa même un blog. Un jour, profitant de l’absence des danseurs du Ballet Biarritz, on travailla dans le grand studio de la Gare du Midi. Super ! Les enfants s’identifièrent alors aux « pros » ! Cependant l’espace était différent, il fallut tout repenser, encore du travail… peu importe, c’est ça la danse. Mais, aujourd'hui après ce grand voyage au pays de Hur Autskailua / Casse Noisette que de beaux souvenirs ! » Claude Iruretagoyena

Dans le cadre du dispositif Danse en Amateur et Répertoire initié et soutenu depuis 3 ans par le Ministère de la Culture et de la Communication (dispositif s’inscrivant dans la volonté de transmettre une œuvre de répertoire en relation avec l’histoire et la culture chorégraphique), Dominique Cordemans s’est vue confiée pour la seconde fois un Tutorat Danse en qualité d'artiste professionnelle. De décembre 2007 à mai 2008, au Centre de Développement Chorégraphique d’Aquitaine – le Cuvier de Feydeau situé à Artigues-près-Bordeaux, elle a ainsi travaillé auprès d'un groupe de dix jeunes danseurs amateurs, âgés de 15 à 25 ans encadrés par leur professeur Lise Saladain. Durant deux week-end et une semaine, après des master-classes, elle leur transmit Le Beau Danube Bleu, extrait du ballet Le Sang des Étoiles de Thierry Malandain. Parallèlement, auprès de Romain Panassié, ils reçurent six heures d’initiation à la notation de la danse Benesh à partir de la partition du Sang des Étoiles notée par Sandrine Leroy. Ils furent également accueillis deux jours à Biarritz, assistant à cette occasion à une représentation de Casse Noisette, aux classes et aux répétitions des danseurs, tout en étant initiés par Oswald Roose à la régie technique de la scène. L'engagement de ces jeunes danseurs fut récompensé le 17 mai dernier par un franc succès remporté lors de la 2e Rencontre Nationale des Tutorats Danse qui se déroulait à la Ferme du Buisson / Scène Nationale de Marne la Vallée, mais aussi le lendemain, lors d'une présentation au Centre de Développement Chorégraphique d’Aquitaine dans le cadre du Festival La Part des Anges.

Montpellier Transmission Le 7 juin, lors du spectacle des classes de danse classique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier, 21 élèves, de fin de 2e et 3e cycle de Manuella Descamps et Véronique Laparède, ont présenté à l'Opéra Comédie de Montpellier des extraits de Sextet, Les Petits Riens et Le Sang des étoiles de Thierry Malandain remontés par Dominique Cordemans au cours de 40 heures d’ateliers. Au programme figurait également des passages de Light Fandango de Robert North transmis par Eliane Mirzabekiantz, tandis que Manuella Descamps revisitait la Valse du 1er acte du Lac des cygnes de Marius Petipa.

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EN BREF

Disparition de Paul Barrière Président d'honneur du Centre Chorégraphique National, Paul Barrière, qui allait fêter ses 88 ans est décédé le 29 mai dernier à Biarritz. Il aura marqué l'histoire de la Résistance où il entra à 19 ans, devenant responsable du bureau de renseignements et d'action à Alger, avant d'intégrer le maquis de Picaussel dans l'Aude. Père de la Coupe du monde de rugby à XIII, dont il refusa qu'elle porte son nom, il fut l'artisan de la réhabilitation du « Jeu à XIII » après son interdiction par le régime de Vichy. Vice-président de la Fédération, il en prend la présidence en 1947 jusqu'en 1955. Durant près d'un demisiècle, comme producteur et organisateur de spectacles, il aura aussi marqué l'histoire de la chanson française, du théâtre et de la danse. Directeur du casino d'Hossegor puis de Biarritz où il s'installe en 1962, il est également l'homme de la renaissance du Festival de la Cité de Carcassonne qu'il dirige de 1990 à 2004. Au Pays Basque, il développera une autre de ses passions, celle de la tauromachie, née lorsqu'il dirigeait les arènes d'Oran. Homme de cœur, en communion avec toute notre équipe, « Monsieur Barrière » accompagnait de ses bons conseils, de ses encouragements le développement du Ballet Biarritz depuis dix ans. Sa droiture, sa fidélité, et son extrême gentillesse resteront un exemple. À son épouse Jeanine et à sa fille, Babette nous souhaitons dire toute notre tristesse en leur présentant nos très sincères condoléances. TM Depuis 10 ans toujours à mes côtés et auprès de mon

enseignait se souvient encore du temps où elle avait des feuilles ? En tous les cas, je n'oublierai pas les années accrochées à y pousser bien droit. La meilleure posture pour décrocher la lune ou se faire entendre du ciel, là où à cette heure, Monique Le Dily doit donner la classe aux anges. TM

Visite officielle Le 10 mai, à l'occasion de la visite officielle en France, de la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, un déjeuner offert par Alain Rousset, Président du Conseil régional d’Aquitaine a permis de réunir plusieurs artistes aquitains parmi lesquels Thierry Malandain et Jean-Marie Broucaret, directeur à Biarritz du Théâtre des Chimères.

Remerciements à Jean Duverdier et au Journal Sud-Ouest.

prédécesseur André Dacharry d’abord comme Secrétaire Général, véritable cheville ouvrière, puis comme Président d’honneur après ses problèmes de santé, Paul Barrière a été la vision d’Avenir du Ballet Biarritz. Homme de spectacle, il avait tout de suite vu l’énorme potentiel de Thierry Malandain chorégraphe d’exception et su guider le conseil d’administration dans sa tâche d’accompagnement. Très observateur de la vie locale et régionale, il fut pour moi un guide précieux et un appui permanent dans le développement du Ballet. Merci Paul, toujours auprès de moi. Pierre Durand, Président du Ballet Biarritz

Disparition de Monique Le Dily La Danse est une manifestation lumineuse de l'âme… quelque chose d'inoubliable que certains

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transmettent avec passion jusqu'au moment ultime. Ce jourlà, ils nous rappellent aussi que la Danse est éphémère, condamnée à mourir chaque soir sans cérémonie pour renaître aux accords matinaux d'un piano. Monique Le Dily qui dirigeait l'Académie de Danse de Rambouillet est décédée le 5 avril dernier à l'âge de 64 ans. Professeur de mes débuts, elle forma plusieurs générations de danseurs parmi lesquels Isabelle Guérin, étoile de l'Opéra de Paris, Marie-Geneviève Massé, chorégraphe de la Compagnie l'Éventail, et d'autres attachés au Ballet de Hambourg, au Ballet du XXe siècle, au Ballet du Rhin, au Ballet National de Marseille, à l'Opéra de Paris, etc… jusqu'au jeune Julien Mathieu qui remporta en avril dernier une médaille d'or au Concours International de Danse de Biarritz. J'ignore si la barre en chêne du studio de danse où elle

Gaël Domenger À l'invitation de l'Opéra de Nice, les 6, 7 et 8 juin, Gaël Domenger a signé Le Songe d'une nuit d'été de Félix Mendelssohn pour les danseurs du Ballet de Nice.

Superbe Songe d'une nuit d'été : Gaël Domenger, « corpsrégraphe » absolu ! Ce fut un moment exceptionnel. Parmi ceux qui font découvrir et aimer le ballet aux plus réticents des néophytes. C’est dire tout le fabuleux travail accompli par le chorégraphe, humble sous les ovations chaleureuses du public. Un public profondément touché par la puissance émotionnelle et charnelle, scéniquement insufflée à l’œuvre musicale de Félix Mendelssohn. Dans le sillage de Thierry Malandain, directeur du Centre chorégraphique national de Biarritz où il est responsable de la formation, Gaël Domenger, auquel le directeur de l’Opéra de Nice, Paul-Emile Fourny a

Saison 2008 / 2009 intelligemment fait appel pour cette production, n’est pas un chorégraphe ordinaire. Quelques minutes d’entretien à l’issue de la représentation suffisent pour saisir la richesse d’un homme au parcours pétri – intriqué serait plus exact – de multiples influences culturelles et artistiques, susceptibles d’apparaître contradictoires au profane. Mais l’ancien élève à l’École de danse de l’Opéra de Paris sait parfaitement les articuler, à l’image des corps de danseurs et de danseuses dont il développe, orchestre et harmonise les complexes évolutions sur la scène. (…) Sous l’impulsion de Gaël Domenger, les évolutions scéniques du corps de ballet de l’Opéra de Nice suggèrent des processus ininterrompus, mais toujours fluides dans l’expressivité, d’articulation, d’imbrication et de désintrication des corps. Ni entièrement confondus, jamais complètement autonomes, ces derniers se meuvent et se laissent saisir afin de conserver à la chair sa dimension sensuelle, voire érotique. (…) Point n’est besoin de féliciter Gaël Domenger pour cette production : non seulement le public s’en est largement chargé et l’effacement de l’artiste derrière les danseurs et le chef d’orchestre lors des salves d’applaudissements en dit long sur sa modestie et son caractère intimiste : plus l’arbre a de fruits, plus les branches tendent vers le sol ! Jean-Louis Vannier, Nice Premium, juin 2008

Don Juan, vues d'ailleurs au cinéma le Royal Coproduit par Les Films Figures Libres et Ballet Biarritz, le film Don Juan, vues d'ailleurs, réalisé par Sonia Paramo et Patrick

Lauze d'après le Don Juan de Thierry Malandain sera présenté en avant-première à Biarritz au cinéma le Royal le 11 septembre à 20h30 dans le cadre du Festival Le Temps d’Aimer. www.lesfilmsfigureslibres.com

Planning en cours d’élaboration

12 septembre 2008 8 octobre 22 octobre 25 octobre

Résidence Chorégraphique UPPADanse 2008 Pour la 4e année consécutive, Ballet Biarritz accueillera du 7 au 14 septembre en résidence chorégraphique les 12 lauréats sélectionnés lors des Rencontres Chorégraphiques Interuniversitaires UPPADanse 2008. Durant cette semaine, Ils travailleront auprès de Dominique Cordemans des extraits de ballets de Thierry Malandain, qui seront ensuite présentés à Biarritz sur l'Esplanade du Casino, le dimanche 14 septembre à 12h00 dans le cadre des Rendez-vous de Midi du Festival Le Temps d’Aimer. Par la suite, ajoutés aux 12 lauréats de l'édition 2007, ils se produiront le 25 octobre à Pau, à La Maison de l’Étudiant de la Faculté de Pau, le 26 octobre au Théâtre de Bayonne – Scène Nationale Bayonne Sud Aquitain et le 27 octobre à la Maison des Arts du Campus Universitaire de Pessac.

Ballet Biarritz sur Dansomanie.net Sur son site internet, Dansomanie consacre actuellement un reportage sur les danseurs de Ballet Biarritz suivis à l'occasion d'un spectacle donné à Pampelune.

Du 12 au 22 novembre 2 décembre 13 décembre 19, 21 et 22 décembre 26 et 27 décembre 13 janvier 16 et 17 janvier 22 janvier 24 janvier 29 janvier 31 janvier 6 février Du 11 au 28 février Du 5 au 12 mars 03 mars 14 et 15 mars 19 mars 21, 22 et 23 mars 24 mars 26 et 28 mars 31 mars 4 et 5 avril 7 et 8 avril 18 avril 21 avril Du 22 au 28 avril 4 et 5 mai 7 mai 12 mai 14 mai 16 mai 19 mai 26 mai 28 mai

Biarritz Canada / Québec Allemagne / Neuss Espagne / Gijon Tournée Espagne Allemagne / Friedrichshaffen Marseille Biarritz Espagne / San Sebastián Arcachon Suisse / Winterthur Suisse / Vevey Le Creusot Courbevoie Noisy le Grand Fleury les Aubrais Tournée Mexique et Colombie Tournée Liban et Chypre Sète Suisse / Villars sur Glane Belgique / Hasselt Reims Beauvais Vélizy Villacoublay Espagne / Grenade Espagne / Saint Sébastien Italie / Bolzano Biarritz Espagne / Sant Cugat Tournée Espagne Biarritz Bergerac Mont de Marsan Périgueux Thiers Blagnac Bezons Laval

BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ – NUMÉRO 39 PAGE 11

Gare du Midi 23, avenue Foch F-64200 Biarritz Tél. : +33 5 59 24 67 19 Fax : +33 5 59 24 75 40 ccn@balletbiarritz.com Président Pierre Durand Vice-Président Pierre Moutarde Trésorier Marc Janet Directeur / Chorégraphe Thierry Malandain Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc Artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Véronique Aniorte, Giuseppe Chiavaro, Annalisa Cioffi, Frederik Deberdt, Cédric Godefroid, Mikel Irurzun del Castillo, Miyuki Kanei, Fabio Lopes, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Florent Mollet, Audrey Perrot, Magali Praud, Thibault Taniou, Nathalie Verspecht, Daniel Viscayo Professeur invité Angélito Lozano Pianistes Alberto Ribera, Miyuki Brickle, Corinne Vautrin Sensibilisation et transmission du répertoire Dominique Cordemans Formation et accueil studio Gaël Domenger Directeur délégué Yves Kordian Comptable principale – chargée du mécénat Rhania Lacorre Chargée de communication Sabine Lamburu Secrétaire-comptable Arantxa Lagnet Chargée de l’accueil et de la logistique – secrétariat technique Lise Saint-Martin Directeur de production / Concepteur Lumière Jean-Claude Asquié Régisseur général Oswald Roose Régisseur lumière Frédéric Eujol Régisseuse plateau Chloé Bréneur Technicien lumière Christian Grossard Techniciens son Jacques Vicassiau, Éric Susperregui

CALENDRIER / JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2008

Techniciens chauffeurs Xavier Pedelucq, Thierry Renault Costumière Véronique Murat Régie costumes / Couturière habilleuse Karine Prins

REPRÉSENTATIONS EN FRANCE 18 juillet Vichy 19 juillet Vichy 2 août Hyères 5 août Montauban 7 août Biarritz 8 août Biarritz 12 septembre Biarritz

Le Portrait de l’infante, l’Amour sorcier Mozart à 2, la Mort du cygne, Ballet mécanique Mozart à 2, la Mort du cygne, Ballet mécanique Mozart à 2, Don Juan Le Portrait de l’infante, l’Amour sorcier Le Portrait de l’infante et l’Amour sorcier Pièce de circonstance / Soirée Anniversaire des 10 ans

Techniciennes de surface Annie Alegria, Ghita Balouck Attaché de presse Yves Mousset / MY Communications Consultant en communication Frédéric Néry Projet transfrontalier – Fonds européen Interreg IV Partenariat Teatro Victoria Eugenia, Ville de San Sebastián, CCN Ballet Biarritz/Thierry Malandain Responsable – Directeur délégué Yves Kordian Coordination ACG Productions Numéro Directeur de la publication Thierry Malandain Création graphique Jean-Charles Federico Imprimeur SAI (Biarritz) ISSN 1293-6693 - juillet 2002

www.balletbiarritz.com Le Cercle des mécènes de Ballet Biarritz apporte son soutien aux nouvelles productions, aux tournées internationales de prestige, aux projets à caractère évènementiel.