BALLET BIARRITZ THIERRY MALANDAIN
CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL
BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ / THIERRY MALANDAIN AVRIL – MAI – JUIN 2008
ÉDITO Dans Les Illusions perdues, Balzac montre qu'un idéaliste ne s'affranchit pas sans douleurs des lois du réel et écrira « Qu'il y a deux Histoires : l’Histoire officielle, menteuse ; puis l’Histoire secrète où sont les véritables causes des évènements ». S'agissant de la Danse, il est par exemple notoire que les Ballets russes dont on célèbrera le centenaire en 2009 ouvrirent en France un nouvel horizon. Cela sous les applaudissements d'une élite toujours prompte à aduler la nouveauté et à la soutenir pour elle-même. « Diaghilev s’est servi du snobisme comme un cuisinier se sert du poivre, du sel, des condiments » dira Igor Markévitch*. Avant eux — ou simultanément — d'autres artistes innovaient à leur manière dans une diversité de formes et de lieux, mais l'Histoire relatée du point de vue des vainqueurs fait qu'on les ignore encore. Et, cette inégalité de traitement ne cessera sans doute jamais. Ainsi, après la parution en novembre du Time Magazine titrant : « La Mort de la culture française », la réponse officielle concernant la Danse s'en tint aux artistes convenus. Alors que d'autres participent au rayonnement international de notre pays, mais probablement n'usent-ils pas des bonnes épices ? La mémoire étant sélective que retiendra l'avenir du Ballet Biarritz Junior ? Éclairant le rayonnement euro-régional du CCN, cet ensemble créé en 2005 était représenté à San Sebastián par l'association Dantzaz, fondée à notre initiative en 2002. Son objet était la professionnalisation de jeunes danseurs, et à ce titre, il offrait chaque saison à une dizaine d'entre eux l'opportunité de travailler auprès de chorégraphes et de se produire en scène. Un tiers de ces jeunes étant professionnalisé (Ballet de Lorraine, Ballet national de Marseille, Ballet de l'Europe, Ballet Biarritz, etc.) ou en voie de l'être, l'initiative aura été un succès. Mais, ce projet artistique nous échappant à travers le désir d'autonomie de l'association Dantzaz, la décision d'interrompre cette collabora-
SOMMAIRE
L’Amour sorcier. © Olivier Houeix
ÉVÉNEMENT PRESSE DE TOURNÉE LA DANSE EN CÔTE BASQUE N°33 BILAN EN BREF CALENDRIER
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tion a été prise. En conséquence, l'appétence transfrontalière du CCN s'appuiera sur le partenariat engagé indépendamment avec la ville de San Sebastián et le théâtre Victoria Eugenia, tandis que le Ballet Biarritz Junior s'effacera fin juillet au profit de Dantzaz konpainia. Mais l'espérance n'a pas vocation à être désespérée, puisqu'il arrive aux artistes de pouvoir partager leurs rêves. Ainsi, Casse Noisette présenté durant les fêtes de fin d'année rassembla près de 15 000 spectateurs. Ce qui devrait incidemment satisfaire « l'obligation de résultat », donc de moyens, attendue par l'État, même si nous ne souscrivons pas totalement à cette vision comptable du succès. Autrement, notre Cercle des Mécènes constitué des Amis du Ballet Biarritz, de l'Hôtel du Palais de Biarritz, des Éditions Atlantica, du Casino Barrière de Biarritz, de L'Atelier du Chocolat de Bayonne, de la société 64 et des Créations Jean Vier s'est ouvert au soutien de la Banque Barclays. Tandis que la création du Cercle des Partenaires favorisait d'autres appuis. « L'amour qui économise n'est jamais le véritable amour » disait Balzac. Aussi ces engagements doivent-ils s'entendre comme une déclaration d'amour. Et, même si trop remercier c'est secrètement demander davantage, merci beaucoup ! Merci, également à tout ceux qui auront contribué au succès du Portrait de l'infante et de l'Amour sorcier créés récemment au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Succès qui devrait servir d'avenir à nos illusions. Thierry Malandain, mars 2008. *Compositeur, chef d'orchestre des Ballets russes (Musica, février 1958).
ÉVÉNEMENT
Le Portrait de l’infante, Silvia Magalhaes et Giuseppe Chiavaro. © Olivier Houeix
Le Portrait de l'infante et l'Amour sorcier créés le 18 mars 2008 au Grand Théâtre de de Luxembourg dirigé par Franck Feitler seront accueillis au cours du trimestre par les partenaires du CCN et les coproducteurs de ce nouveau spectacle. Ainsi à l'Opéra Théâtre de Saint-Étienne, au Théâtre de l'Onde de Vélizy-Villacoublay le 17 avril, au Grand Théâtre de Reims les 25 et 27 avril, au Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastián et à la Gare du Midi de Biarritz, avant l'Exposition Internationale Zaragoza 2008 et New York à l'occasion du 25e anniversaire du Joyce Theater. À Saint-Etienne
À Saragosse
Commande de Jean-Louis Pichon, directeur de l'Opéra Théâtre de Saint-Étienne, l'Amour sorcier sera présenté les 4,6 et 8 avril accompagné de l'Orchestre Symphonique de Saint-Étienne dirigé par Maximiano Valdès. La Vida breve, drame lyrique en 2 actes, mis en scène par PaulÉmile Fourny complétera ce programme consacré à Manuel de Falla.
Depuis mars, sous l'impulsion du Conseil général des PyrénéesAtlantiques, une «structure chrono-hydraulique à balancier», œuvre d'Olivier Granger et Jean Baudoin égrène le temps nous séparant du 14 juin, date d'ouverture de l'Exposition Internationale Zaragoza 2008. Le 20 juin lors de la journée de la France outre les manifestations prévues au Pavillon-Pont conçu par l'architecte Zaha Hadid, Ballet Biarritz présentera en soirée Le Portrait de l'infante et l'Amour sorcier.
À San Sebastián et Biarritz (voir aussi page10) Le Portrait de l'infante et l'Amour sorcier seront vus au Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastián les 24 et 25 mai à 19h30 (représentation scolaire le 23 mai à 11h00). Tandis que la Gare du Midi de Biarritz accueillera cette production les 7 et 8 juin à 21h00 et 17h00 (représentations scolaire les 5 et 6 juin à 14h30, 10h00 et 14h30). Billetterie Office du Tourisme de Biarritz Javalquinto, Square d’Ixelles 64200 Biarritz (Accueil 10h-18h / dimanche 10h-17h) – Réservations par téléphone tous les jours de 8h à 18h Tél : 05 59 22 44 66 – www.biarritz.fr • Ticketnet / Virgin-Leclerc www.ticketnet.fr Tél. 0 892 390 100 (0,34 €/min) • France Billet / Fnac-Carrefour- Géant www.fnac.com Tél. 0 892 683 622 (0,34 €/min) • Kutxa www.begira.com, Servikutxa, Telekutxa Tél. 943 00 12 00 Informations Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19 Plein tarif : 27 € • Tarif réduit : 20 € (Carte Biarritz Culture, Les Amis du Théâtre, Les Amis du Musée de Guéthary, Synergie 2000, Les Amis d’Arnaga, Scène nationale de Bayonne, Tournées Charles Barret, groupe de 10 personnes, parents d’élèves des écoles de danse, des scolaires sensibilisés par le CCN et du Conservatoire national de région de Bayonne) • Tarif jeune : 10 € (moins de 18 ans, Carte étudiant, Carte jeune, demandeurs d’emploi, élèves écoles de danse, du Conservatoire national de région de Bayonne et scolaires sensibilisés par le CCN) • Amis du Ballet Biarritz : 18 €
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À New York Du 24 au 28 juin, Ballet Biarritz donnera six représentations du Portrait de l'infante et de l'Amour sorcier dans le cadre du 25e anniversaire du Joyce Theater avec le soutien de CulturesFrance, de Pierre Levai et de la Marlborough Gallery New York. Musique Maurice Ravel & Manuel de Falla Chorégraphie Thierry Malandain Décor Manolo Valdès & Jorge Gallardo Costumes Jorge Gallardo Conception lumière Jean-Claude Asquié Réalisation costumes Véronique Murat Avec Ione Miren Aguirre, Véronique Aniorte, Giuseppe Chiavaro, Annalisa Cioffi, Frederik Deberdt, Cédric Godefroid, Mikel Irurzun del Castillo, Miyuki Kanei, Fabio Lopez, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Florent Mollet, Audrey Perrot, Magali Praud, Thibault Taniou, Nathalie Verspecht.
L’Amour sorcier.
La presse en parle La quête de perfection
L’Amour sorcier.
L’Amour sorcier, Miyuki Kanei et Cédric Godefroid. © Olivier Houeix
C'est par une longue ovation que le public a salué la création en première mondiale de deux nouvelles pièces de Thierry Malandain et du Ballet Biarritz. […] La soirée s'est ouverte sur Le Portrait de l'infante, une pièce née d'une collaboration avec l'artiste espagnol Manolo Valdès. Celui-ci a réalisé trois monumentales « Ménines », version en plâtre de sculptures qu'il réalise en s'inspirant du célèbre tableau de Velasquez. […] La pièce évoque l'univers de la cour espagnole. Une proposition non pas narrative, mais plutôt suggestive, qui fait allusion à certains détails que l'on retrouve dans les tableaux du maître. Comme toujours chez Malandain, la musique est la source qui innerve la danse. […] Il en propose une version littérale où peut s'exprimer sa quête de perfection formelle dans une danse très marquée par le langage classique, même si elle sait s'en libérer. Une chorégraphie faite de raffinement esthétique et d'expressivité sans exubérance. On retiendra en particulier de très beaux mouvements d'ensemble où les danseurs évoquent une somptueuse parade équestre, ou encore le beau duo en miroir de Frederik Deberdt et Arnaud Mahouy, dans la mort du nain. La seconde création, elle aussi hispanisante, s'intitule l'Amour sorcier. Elle explore un registre plus expressif qui amène les danseurs à repousser leurs limites corporelles. Ici, il est question des tourments d'une jeune veuve qui est tombée amoureuse d'un homme, mais qui reste hantée par le souvenir de son premier mari. L'histoire sert de prétexte à Malandain pour décliner une chorégraphie où les danseurs sont poussés aux limites de la rupture d'équilibre. Autre difficulté : le parti pris d'incarner chaque personnage principal à travers l'ensemble du groupe, ce qui impose une synchronisation parfaite des mouvements. Défi relevé dès le soir de la première ! Luxembourg Wort, Marie-Laure Rolland, 20 mars 2008
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Presse de tournée Cannes Les Créatures Prométhée, le Titan qui déroba le feu aux Dieux pour l'offrir aux Hommes et les élever à l'Art et à la Connaissance, ne pouvait qu'inspirer un Titan de la Musique, Beethoven, pour le seul ballet qu'il composa : les Créatures de Prométhée. Pour le Ballet Biarritz dont il a fait l'une de plus belles compagnies nationales, Thierry Malandain, chorégraphe inspiré par cette fabuleuse musique, y préféra voir le Dieu de la Genèse animant ses Créatures du feu sacré de la Danse. Un spectacle qu'il a présenté au théâtre Debussy. Au commencement donc, était Adam. Naquit-il danseur ? C'est le point de départ d'une suite d'enchaînements où Malandain traite son sujet en danseur, en musicien. Porté par la musique, on se laisse captiver par cette suite de tableaux qui contient l'Histoire de la Danse, depuis les origines jusqu'aux modernes. Pas un temps mort, les ensembles ayant le charme du dynamisme et du rythme, et les pas de deux une grâce émouvante. Une belle œuvre reçue dans l'enthousiasme par une salle Debussy comble de festivaliers. Nice Matin, A.B. Novembre 2007
Le Vésinet Les Petits riens et Don Juan Une bouffée d’air pur « Votre danse, disait un maître célèbre à ses élèves, doit procurer allégresse et joie, réchauffer le cœur de ceux qui vous contemplent ». Jamais ces paroles ne se sont
révélées si justes, jamais elles n’ont trouvé un écho aussi profond qu’avec Les Petits riens, ballet poétique de Thierry Malandain. Cette œuvre, qui chante les délices de l’amour sur une partition de Mozart, est en effet vive, fraîche et légère, pleine de gaieté et d’allant ; elle a le pouvoir d’effacer d’un revers de main tous soucis et obscures pensées qui pourraient étreindre le spectateur à son entrée dans la salle. La chorégraphie, qui fait corps avec la musique, coule avec une légèreté sans pareille, d’autant qu’elle est émaillée de gags et de trouvailles du plus heureux effet. Inutile de dire que les danseurs, d’un prodigieux niveau technique, irradient leur générosité, leur bonheur et leur plaisir de danser, malgré une partition truffée de difficultés. Un véritable moment de bonheur. D’une toute autre facture, le Don Juan du même chorégraphe, parodie pleine de verve sur la séduction mais, aussi, réflexion sur le libertinage et les mœurs à l’époque de Molière. Trois dan-
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seurs n’étaient pas de trop pour évoquer toutes les facettes de ce célèbre coureur de jupons, alors que ses conquêtes étaient représentées par douze Elvire, de plus démultipliées par des tablesmiroir triangulaires aux angles acérés dont les déplacements étaient orchestrés par la Mort qui, bien sûr, finit subtilement par attirer le séducteur impénitent aux enfers. Une œuvre qui, sous des aspects légers, donne à réfléchir. J.-M Gourreau, février 2008
Perpignan Les Petits riens et Don Juan Thierry Malandain, fait renaître des ballets loin de toute reconstitution historique, mais avec le désir de s'accrocher aux passions humaines d'aujourd'hui. Une création comme un dépaysement chorégraphique où les mouvements précieux des corps servent une intrigue subtile et sublimée. C'est un chorégraphe hors norme, digne héritier des maîtres classiques. L'Art Vue, janvier 2008
Don Juan © Olivier Houeix
Salle Atalaya © Olivier Houeix
Ballet Biarritz et le mécénat culturel
Depuis la loi Aillagon du 1er août 2003 visant à renforcer l'attractivité fiscale du mécénat culturel, l'engagement au profit de la culture est à la portée de toutes les entreprises leur permettant de déduire de leurs impôts 60 % du don dans la limite de 0,5 % du chiffre d'affaires annuel. Comme l'observe le magazine Danser* dans un dossier consacré au sujet, la danse est encore le parent pauvre de cette disposition. Ainsi se référant à une étude de l'ADMICAL (Association pour le développement du mécénat industriel et commercial) Gwénola David et Ariane Dolfus rapportent que « La danse n'a constitué en 2005 que 3,2 % du nombre total d'actions de mécénat. Loin derrière la musique (33,3 %), les arts plastiques (13,1 %), le patrimoine (8,1 %) et même la photographie (5,9 %). Maigre consolation, elle supplante de justesse le théâtre (3 %) ». Et, de s'interroger : « Est-ce parce qu'elle effraie les décideurs, trop béotiens en matière de danse ? Ou parce que danseurs, chorégraphes, administrateurs de compagnies ou de lieux ne savent pas aborder le monde de l'entreprise ? ». Ballet Biarritz faisant de la sensibilisation chorégraphique est une de ses priorités, conviant les chefs d'entreprises aux représentations ou aux répétitions, la politique de mécénat évolue progressivement depuis l'application de la loi Aillagon. Une action amorcée en 2003 par la création de l'association Les Amis du Ballet Biarritz que préside Colette Rousserie, et qui depuis cette date soutient chaque saison une production à hauteur de 15 000 €. Dans un second temps fut constitué Le Cercle des Mécènes formé de sociétés attribuant chacune annuellement 10 000 €. Enfin, depuis janvier 2008 Le Cercle des Partenaires regroupe des commerçants, des professionnels libéraux offrant chacun 500 €. Il s'agit principalement d'un mécénat de proximité, puisque à travers le rayonnement national et international du Ballet, c'est l'image de Biarritz et de sa région qui est diffusée. Les entreprises y sont particulièrement sensibles et peuvent en tirer avantage. Même si c'est l'association au développement de notre activité et la fidélité qui motivent essentiellement leur engagement. Depuis plusieurs années, un partenariat avec Harlequin, société concevant des sols pour la danse dont la filiale européenne est basée au Luxembourg, permet à Ballet
Biarritz de servir le visuel publicitaire de cette marque à travers le monde. En revanche, après plusieurs tentatives, nous avons pour l'instant renoncé à approcher les grandes entreprises nationales, car trop sollicitées ou en attente d'un retour médiatique que seuls certains évènements chorégraphiques ou le sport peuvent offrir. Justement à Biarritz, le CCN partage la vedette avec une des équipes professionnelles de rugby les plus titrées. C'est le Biarritz Olympique Pays Basque. Naturellement celui-ci profite d'un nombre important de partenaires, vu qu'il exprime une tradition sportive fortement ancrée régionalement et que ses coups d'envoi sont fréquemment retransmis par les télévisions. Mais, ce qui pouvait-être un handicap à toutes les chances de devenir un atout. En effet, grâce au Président du Biarritz Olympique, Marcel Martin et à Rhania Lacorre, chargée du mécénat au sein du CCN, nos deux équipes travaillent actuellement à divers projets. En 2007, suivant le bilan comptable annuel du CCN, les soutiens apportés à Ballet Biarritz se montent à 84 940 €. Ce qui est incontestablement un « plus » au moment où les aides institutionnelles se tassent. Pour autant, il serait dommageable de penser que le mécénat culturel puisse les remplacer. La dimension de « bien commun » attribuée à la culture, appelant un engagement constant de la puissance publique. TM * Danser N°272 / Janvier 2008
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Les Amis de Ballet Biarritz Les Grands Amis Les Galeries Lafayette, Icade Capri, La Société Générale, Jean Sablé, Le Basque Bondissant
Le Cercle des Mécènes Hôtel du Palais de Biarritz, Editions Atlantica, Casino Barrière de Biarritz, l'Atelier du Chocolat de Bayonne, la société 64, Les Créations Jean Vier, la Banque Barclays.
Les Amis Myriam Alstadt, Patricia Althabe, Sandrine Ammar, Graçieuse Arraou Jaureguiberry, Marie-Pierre Azoulay, Jean et Maïté Bailacq, Yves Baillette, Françoise Barate, Jean-Claude Barbier, Antoine et Rolande Battesti, Claude et Anne Bellettre, Yveline Bonnamy, Solange Bousquet, Christine Benoit, Michel Bourie, Jean-Claude et Sonia Boussard, Roland et Chantal Brethous, Gilbert Broche, Noémie Caldas, Jean-Claude et Anne Candelon, Danie Canton, Donina Carena, Michelle Carpentier, Christine Carrere-Gee, Odette Casenave, Josette Cazaux, Francis et Colette Chambon, Alain et Arlette Champion, Pierre et Dany Charles, Christiane Clausse, Yolande Cohen Cadilla, Jeanne Combaudon, Jacqueline Compain Melon, Jacqueline Corret, Arlette Cournollet, Françoise Cuvillier, Pierrette Daguerre, Michèle Dartiguenave, Serge et Suzy De Domingo, Hildegarde De Urresti, Rosine Delmotte, Monique Derouet, Jeannine Dubois, Sido Ducaud, Thierry Dulou, Henri Du Poy, Monik Elgueta, Agnès Flageollet, Philippe et France Gapin, Alain et Bernard Garanger – Vialelle, Berthe Gimon, Arlette Gosselin, Robert et Nicole Goujet, Yves Marie Guerlach, Paul Guicheteau, Jeannine Hargous, JeanPaul et Françoise Hayek, Danièle Hirtz Serralta, Michel Hourcade, Eric Irubetagoyena, Denyse Ithurbide, Ramuntxo Ituralde, Maryse Kerouregan, Nicole Kieffer, Dieter et Ulla Knayer, Josette Labarthe, Annie Labrouche, Cyrille Lafaurie, Simone Lafaurie, Pierre et Danielle Laherrere, Annick Landrieu, Janine Languin, Francis Larroude, Michèle Lataste, Elisabeth Lecoeur, Jean-Claude et Sophie Legrix Decle, Arlette Le Guillou, Jean-Pierre et Arlette Lejeunes, Gisèle Malandain D’Hermilly, Dominique Matton, Gabrielle More, Jean-Pierre Morice, Marie-Aimée Mornay, Gérard et Françoise Mousset, Simone Munduteguy, Eliane et Michel Neuville, Janine Nieva, Rodolfo et Claudette Peña – Hepburn, Alain Peltier, Bertrand Philippart, Maryse Philippe, MarieThérèse et Jean-Jacques Picard, Robert Raspiengeas, Joël et Christiane Reecht, Marie-Agnès Ringeart, Martine Risch Anglade, Jean-Noël et Brigitte Rivoire, Pierre et Ginette Rougé, Anne Rousselle, Marie-France Saint-Germier, Georges et Colette Saint-Mézard, Liliane Salamon, Andrée Salvadori, André Sarrailh, Bruno et Marie-Hélène Schroeder, Fanny Tcherniavsky, Francis et Isabelle Tesson, Robert et Claudy Thomas, Mariane et Bernt Treu, Andrée Pommies Williart, Maïté Zeller.
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Le Cercle des Partenaires ACP 64, AGF Assurances Boutineau Patrice, Alain Afflelou Optique Biarritz, AREA, Aviva Assurances, BAB Ambulance, BAB Motors, Banque Populaire du Sud-Ouest Biarritz, Biarritz Danse, Biarritz Pneus, Burographic, Cabinet médical Alain Campan, Cabinet Claris Conseil, Cabinet médical Colette Brana, Clovis Location, Ostéopathe Romuald Bouschbacher, Papeterie Echeveste, SAR Aquitaine, SARL le Bartocq, Secrets de pains, Salon Flora Ritz, Sud Express, Thomas Cook.
Plages d’histoires
La danse en Côte Basque
# 33
Germinal Casado Germinal ou le sacre du printemps
Germinal Casado dans La Somnambule de Georges Balanchine
Né au Maroc, Germinal Casado découvre le ballet classique en 1952 à travers un spectacle donné par Serge Lifar, Nina Vyroubova, Irène Skorik et Youli Algaroff à Casablanca. Ébloui, il rentrera chez lui en disant « je veux être danseur », sans trop y croire, sachant qu'il fallait commencer tôt et qu'il avait dix-huit ans. Renée Cournand-Delage qui gagnait principalement sa vie dans les boîtes de nuit avec un numéro de claquettes sur pointes sera son premier professeur. Suivront Sonia Bessys de l'Opéra Comique, Nina Leontieff, la première à lui conseiller de se rendre à Paris et Leonide Stokowski, un ancien danseur des Ballets de Monte-Carlo. En 1954, il débarque à Paris muni de recommandations, mais au bout d'une semaine, pris d'une crise de cafard, il décide de retourner à Casablanca. L'année suivante sera plus heureuse puisque à peine arrivé, Paul Goubé l'invite à rejoindre Les Ballets de la Méditerranée à Nice. Après la dissolution de cette compagnie, il est
engagé au Casino de Paris, puis bientôt au Ballet de Wuppertal que dirige Erich Walter en Allemagne. À son retour en France, il auditionne au Grand Ballet du Marquis de Cuevas, et c'est comme danseur de cette troupe qu'il viendra à Biarritz en 1957. Vingt ans après, devenu chorégraphe et directeur de la compagnie Danza Viva au Badisches Staatstheater de Karlsruhe en Allemagne, Germinal Casado sera invité par Jean Sarelli au Ballet du Rhin pour créer Concile Musical sur des musiques de Iannis Xenakis et Giovanni Gabrieli. Un ballet que j'aurai l'occasion d'interpréter en 1979. Plus tard, à Karlsruhe en 1995, avec Pulcinella, Elégie et Danses qu'on croise, il sera l'un des premiers à afficher une soirée consacrée à mes chorégraphies. Nous nous retrouverons à Bayonne en 2002 grâce à Josette Lafitte, faisant tous deux partie du jury au Concours Lucienne Lamballe. À cette occasion, il confiera que Biarritz avait marqué un tournant décisif de sa carrière, acceptant de s'en souvenir pour Numéro.
«
J’ai toujours eu un énorme plaisir, à revenir à Biarritz, car c’est chaque fois un voyage de retour à ma fulgurante jeunesse. J’ai découvert Biarritz, durant l’été 1957, avec Le Grand Ballet du Marquis de Cuevas, où débutant, j’avais été fraîchement engagé quelques temps auparavant par Nicolas Beriosoff à Paris. Nous avions fait la saison à Deauville, Nervi en Italie, quelques villes en France, et ce fût la découverte de Biarritz où une saison était prévue. Ce fut le coup de foudre, pour la ville, et un émerveillement pour la magnificence de la Côte Basque, — que je croyais connaître au travers des lectures de Pierre Loti ! — sa beauté et la gentillesse de ses habitants. Heureusement qu’il y eut cela ; car la compagnie était loin de représenter l’idéal que je me faisais de l’univers de Terpsichore ! À part quelques >> BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ – NUMÉRO 38 PAGE 7
Loreley / Costumes de Germinal Casado / Couple de paysans
>> divines personnalités de la danse comme Nina Vyroubova que j’ai toujours aimée et admirée, comme une des plus grandes ballerines de ce siècle. Serge Golovine, le plus bel Ariel qu’il nous fût permis de voir. Rosella Hightower, admirable exemple de l’humble volonté de travail. Et les quelques autres solistes qui donnaient à cette compagnie son unique valeur. Car avec le recul, je me rends compte combien les chorégraphies que nous dansions étaient loin d’être des chefs-d’œuvre ! Exceptés les classiques comme Giselle, La Somnambule de George Balanchine, quoique la musique de Rieti soit un massacre de l’œuvre de Bellini. Quant au corps de ballet, nous étions un ramassis hétéroclite, un panier de crabes, un vrai guêpier, soi-disant dirigés, mais par des incompétents, une certaine Madame de F influencée par un vieux danseur anglais ; et pour couronner le tout, une espèce d’avorton comme maître de ballet ! Un lèche-bottes qui aussitôt Nicolas Bériosoff parti (il avait quitté la compagnie avant Biarritz) s’était empressé de reprendre la version de Petrouchka de Bronislava Nijinska au lieu de celle de Beriosoff qui était pourtant prévue à Biarritz. La chorégraphie était toujours celle de Michel Fokine, mais naturellement les accents musicaux étaient différents dans chacune des deux versions. Ce « nain de jardin », nous fit répéter comme des damnés ! Je me souviens d’avoir eu un épanchement de synovie lors du Prisonnier du Caucase de George Skibine et d’avoir fait toute une série de spectacles, allant journellement chez le médecin me faire ponctionner ce genou qui ne désenflait pas. Car j’étais obligé par ce brave maître de ballet, à refaire l’enchaînement de nombreuses fois, le même par lequel je m’étais blessé. Il eut la chance que je fusse débutant, car je crois qu’aujourd’hui il la sentirait passer ! C’est le seul être à qui je n’ai jamais pardonné son arrogante bêtise. Lassé de cette ambiance, je quittai Biarritz sous un beau soleil couchant pour retrouver Paris. Regrettant Nina Vyroubova que j’aimais de sincère amitié, Jean-Michel Damase, Maria Rouamova, et le cœur en grand désarroi, ayant toujours voulu faire partie de cette compagnie. Biarritz avait été ce lieu magique où mon rêve ne trouvait pas sa réalité. Cette réalité où l’amertume souvent l’emporte sur la douceur que l’on devrait donner à l’existence de son Art. Mais les destins sont PAGE 8 NUMÉRO 38 – BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ
(1959-Paris) représentation du Sacre du Printemps (Photo PIC, Paris)
comme disent les musulmans : Mektoub ! (écrits). Car ce départ occasionna ma rencontre avec Maurice Béjart, et ce fut le vrai départ de ma carrière artistique. Et comme le dit ce proverbe espagnol : “ Il n’est point de mal, qui pour qu’un bien ne vienne ! ” Germinal Casado
»
Deux ans plus tard, en 1959, le nouveau directeur du Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, Maurice Huisman, invitait Maurice Béjart à créer Le Sacre du printemps de Stravinsky. Le chorégraphe associera au Ballet Royal de La Monnaie, le Western-Ballet et sa propre compagnie, le Ballet Théâtre de Paris signant son premier chef-d’œuvre. Les rôles principaux seront alors tenus par Tania Bari et Germinal Casado qui réalisera aussi la scénographie et les costumes. Soliste du Ballet du XXe Siècle de 1960 à 1971, Germinal Casado créera d'autres œuvres de Maurice Béjart comme À la recherche de Don Juan (1962), La IXe Symphonie (1964), Roméo et Juliette (1966) ou bien encore Bakti (1968). Il dessinera également les décors et costumes de nombreuses créations au Théâtre de la Monnaie, collaborant à la réalisation des Contes d’Hoffmann (1961), de La Veuve Joyeuse (1963) ou de La Tentation de Saint-Antoine (1967) auprès de Maurice Béjart. Il surprendra aussi comme comédien, notamment au Théâtre du Soleil dans son Obéron du Songe d'une nuit d'été (1968) et comme décorateur de Volpone à la Comédie Française. (1972). Enfin, de 1977 à 1998, il exercera ses talents de metteur en scène, de chorégraphe et de décorateur dans plus de soixante productions au Badisches Staatstheater de Karlsruhe. Il publie aujourd'hui Germinal ou le Sacre du Printemps, des mémoires à travers lesquelles il nous fait entre autre revivre l'histoire passionnante des débuts du Ballet du XXe siècle et de Maurice Béjart. Un artiste dont on se souvient à Biarritz, puisqu'en 1998, il y présenta, en avant-première, Le Presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat à l'occasion de trois représentations à la Gare du Midi. Et, avant que le rideau ne s'ouvre, Maurice Béjart montera sur scène et posera cette question au public : « qui n'a pas été touché par la mort, dans sa famille, ses amis, récemment ? ». Germinal ou le Sacre du Printemps France Europe Éditions
BILAN
Bilan 2007 CCN Ballet Biarritz Représentations réalisées • 82 France • 30 l Aquitaine • 32 l étranger • 20 Nombre de spectateurs • 65 000
Sensibilisation / interventions réalisées • 259 France • 135 l Aquitaine • 84
Répertoire en tournée Les Créatures Beethoven / Malandain Le Sang des Étoiles Strauss, Mahler / Malandain Casse Noisette Tchaïkovsky / Malandain Les Petits Riens Mozart / Malandain Don Juan Gluck / Malandain Mozart à 2 Mozart / Malandain La Mort du Cygne Saint-Saëns / Malandain Ballet Mécanique Antheil / Malandain
Pays visités en tournée France l Espagne l Russie l Chine l Indonésie l Thaïlande l Italie l Serbie l Pologne l Suisse
Chorégraphies au répertoire d’autres compagnies Mercure Satie • Malandain / Europa Danse Les Créatures Beethoven • Malandain / Ballet de l’Opéra national de Riga La Fleur de Pierre Prokofiev • Malandain / Ballet Florida Sextet Reich • Malandain / Academy of performing arts Hong Kong Boléro Ravel • Singapore Dance Theater La Mort du cygne Saint-Saëns • Malandain / Singapore Dance Theater Mozart à 2 Mozart • Malandain / Ballet de l'Opéra d'Avignon
Compagnies reçues en accueil studio Compagnie Maritzuli / Claude Irurétagoiena Compagnie Faizal Zegoudhi / Faizal Zegoudhi Compagnie l'Adret / David Rodrigo & Gaël Bovio Compagnie Les Gens d'Uterpan / Franck Apertet & Nathalie Vigier Compagnie l'Espace / Nathalie Adam Compagnie Difé Kako / Chantal Loïal Ballet de la Parenthèse / Christophe Garcia Compagnie Li Sangha / Orchy Nzaba Compagnie 5ème Dimension / Jean Tamba Compagnie Vivid.danse / Isira Makuloluwe Compagnie Mémé Banjo / Lionel Hoche : région aquitaine
Budget global présenté hors taxes Total des subventions Ministère de la Culture / DRAC-DMDTS Ministère de la Culture / accueil studio Ville de Biarritz Conseil régional d’Aquitaine Conseil général des Pyrénées Atlantiques Cultures France / Arts de la scène Total des recettes Recette relative à l’activité présentée Mécénat
2 280 608 € 1 174 450 € 571 865 € 45 735 € 262 000 € 171 000 € 123 850 € 36 000 € 1 106 158 € 1 021 218 € 84 940 €
Bilan 2007 Dantzaz / Ballet Biarritz Junior 3 Représentations réalisées • 55 France • 25 l Pays Basque • 30 Nombre de spectateurs • 5 050
Créations Pays de neige Arze, Aleman, Anaiak / Domenger Schéhérazade Korsakov / Domenger Paradiso Holborne / Grimaldi
Reprises Les Rêveuses Adam / Garcia Ouverture Cubaine Gershwin / Malandain Boléro Ravel / Malandain La Mort du cygne Saint-Saëns / Malandain Blé Noir Musique traditionnelle / Malandain Danses qu’on croise Brahms / Malandain Gnossiennes Satie / Malandain
Pays visités en tournée France l Pays basque espagnol
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L’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour), sur son site de la Côte basque, propose de concilier danse et études supérieures en intégrant la danse dans le parcours de formation en Licence et Master. L’Unité d’Enseignement danse est dispensée en partenariat avec le Centre Chorégraphique National Ballet Biarritz – Thierry Malandain, le Conservatoire de Bayonne, et le réseau des écoles de danse partenaires. Sans droit d’inscription supplémentaire, l’étudiant choisit au minimum trois cours ou ateliers par semaine correspondant à son niveau (débutant à préprofessionnel) dans un ou plusieurs styles parmi : classique, contemporain jazz, modern jazz, hip hop, danse espagnole, africaine, orientale, basque. Pré-inscription avant le 31 mai pour une entrée à la rentrée 2008 en : licence Lettres, Droit, Économie-gestion, biologie, physique-chimie, licence IUP Management du sport, IUT,Master. Renseignements et dossier de pré-inscription sur le site www.univ-pau.fr/uppadanse
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EN BREF
car outre avoir dansé à Biarritz, Claire Sombert était depuis plus de vingt ans, une alliée, une amie précieuse. TM
Répétitions publiques Les prochaines répétitions publiques à Biarritz se dérouleront le mercredi 30 avril, le lundi 19 mai et le mardi 3 juin à 19h00 dans le grand studio de la Gare du Midi. Réservation obligatoire au 05 59 24 67 19
Claire Sombert
Disparition de Claire Sombert Formée par Yves Brieux avant de travailler auprès de Madame Rousanne, Olga Preobrajenska et Victor Gsovski, Claire Sombert se distingua à partir de 1950 dans des créations de Janine Charrat, Roland Petit, Jean Babilée, Maurice Béjart, Serge Lifar, Joseph Lazzini ou encore Milko Sparemblek tout en brillant dans le répertoire académique. En 1956, Gene Kelly la choisit pour son film Invitation to the dance et Hollywood lui propose un contrat de sept ans qu'elle refuse pour mener une carrière d'étoile indépendante qui sera couronnée de représentations au Kirov et au Bolchoï. En 1980, elle est nommée inspectrice de la danse pour les vingt conservatoires de la Ville de Paris, poste qu'elle occupera jusqu'en 1999. Particulièrement attachée au devoir de mémoire,
sous la Présidence de Marcel Landowsky et de Yvette Chauviré, Claire Sombert créera l'Association Terpsychore. En son sein, elle militera en faveur de la Danse, se consacrant entre autre à la réalisation de films pédagogiques, sur l'enseignement des maîtres par exemple. Depuis quelques années, afin de révéler et transmettre au public le patrimoine chorégraphique, avec le soutien de la profession, mais dans l'indifférence des pouvoirs publics, elle se mobilisait pour la création d'un Musée de la Danse. Projet qui verra le jour en Belgique à l'initiative de Gilbert Serres. Claire Sombert s'est éteinte le 26 janvier dernier. Avec émotion nous présentons à ses proches, et notamment à Monsieur Gérard Sayaret nos plus sincères condoléances. Et, pour honorer sa mémoire, notre prochaine rubrique Plages d'histoires lui sera consacrée,
Gaël Domenger chorégraphie Le Songe d'une nuit d'été Ex-danseur au Ballet Biarritz, aujourd'hui encore maître de ballet attaché au Ballet Biarritz Junior, Gaël Domenger à l'invitation du Ballet de l'Opéra de Nice signera Le Songe d'une nuit d'été de Félix Mendelssohn. Premières représentations les 6, 7 et 8 juin à l'Opéra de Nice avec la participation de l'Orchestre Philharmonique de Nice.
Le CEFEDEM à Biarritz Les étudiants du CEFEDEM Aquitaine que dirige Josiane Rivoire ont été accueillis au Conservatoire Maurice Ravel et au CCN du 28 au 31 janvier 2008.
Véronique Aniorte
Femmes du Pays Basque La photographe, Marie Etchegoyen vient de publier Femmes du Pays Basque – Esquisse, un joli hommage à huit femmes parmi lesquelles figure Véronique Aniorte, danseuse au Ballet Biarritz. « Qu’elles soient parties ou restées, ces femmes sont des femmes modernes, de celles qu’on évoque peu au Pays Basque. Lors des prises de vues, j’ai essayé de me faire la plus discrète possible, de me faire oublier pour les donner à voir sans artifices, pour les laisser vivre naturellement leur quotidien ». Marie Etchegoyen Femmes du Pays Basque – Esquisse / Otentik / ISBN 2952989001
Gnossiennes au CNSMDP À l'invitation de Daniel Agésilas, directeur des études chorégraphiques du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, Françoise Dubuc a fait travailler Gnossiennes du 4 au 9 février au Junior Ballet Classique.
Gnossiennes au Ballet Junior de Genève Du 3 au 6 avril, le Ballet Junior de Genève reprendra Gnossiennes à Genève dans un programme associant Clash, une création de Patrick Delcroix et Largo de Lucinda Childs.
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Le Portrait de l’infante, Giuseppe Chiavaro et Miyuki Kanei. © Olivier Houeix
CALENDRIER / AVRIL-MAI-JUIN 2008 REPRÉSENTATIONS EN FRANCE 04 avril Saint-Étienne 06 avril Saint-Étienne 08 avril Saint-Étienne 15 avril Vélizy Villacoublay 15 avril Vélizy Villacoublay 17 avril Vélizy Villacoublay 19 avril Biarritz 20 avril Biarritz 22 avril Angoulême 25 avril Reims 25 avril Reims 27 avril Reims 16 mai Élancourt 20 mai Artigues-près-Bordeaux 21 mai Sarlat 05 juin Biarritz 06 juin Biarritz 07 juin Biarritz 08 juin Biarritz REPRÉSENTATIONS TRANSFRONTALIÈRES 17 avril San Sebastián 18 avril San Sebastián 10 mai Basauri 23 mai San Sebastián 24 mai San Sebastián 25 mai San Sebastián 01 juin Irun BBJ 02 juin Irun BBJ 03 juin Irun BBJ 20 juin Saragosse REPRÉSENTATIONS À L’ÉTRANGER 03 mai Schweinfurt (Allemagne) 06 mai Fulda (Allemagne) 28 mai Furth (Allemagne) 29 mai Furth (Allemagne) 30 mai Furth (Allemagne) 18 juin Andorre 24 juin New York (USA) 25 juin New York (USA) 26 juin New York (USA) 27 juin New York (USA) 28 juin New York (USA)
Gare du Midi 23, avenue Foch F-64200 Biarritz Tél. : +33 5 59 24 67 19 Fax : +33 5 59 24 75 40 ccn@balletbiarritz.com Président Pierre Durand Vice-Président Pierre Moutarde Trésorier Marc Janet
l'Amour Sorcier l'Amour Sorcier l'Amour Sorcier Les Petits Riens (scolaire) Les Petits Riens, Don Juan Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante (extraits) l'Amour Sorcier (extraits) Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier l'Amour sorcier (scolaire) Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Mozart à 2, La Mort du cygne, Ballet Mécanique CDC Programme Jérôme Bel / Thierry Malandain Les Petits Riens, Don Juan Le Portrait de l'infante (scolaire) Le Portrait de l'infante (scolaire) Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier
Directeur / Chorégraphe Thierry Malandain Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc Artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Véronique Aniorte, Giuseppe Chiavaro, Annalisa Cioffi, Frederik Deberdt, Cédric Godefroid, Mikel Irurzun del Castillo, Miyuki Kanei, Fabio Lopes, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Florent Mollet, Audrey Perrot, Magali Praud, Thibault Taniou, Nathalie Verspecht Professeur invité Angélito Lozano Pianistes Alberto Ribera, Miyuki Brickle, Corinne Vautrin Accompagnement artistique et sensibilisation Dominique Cordemans Formation et accueil studio Gaël Domenger Directeur délégué Yves Kordian Assistante administrative / Chargée de diffusion Françoise Gisbert Comptable principale – chargée du mécénat Rhania Lacorre Chargée de communication Sabine Lamburu
BBJ Danses qu'on croise BBJ Danses qu'on croise Mozart à 2, Don Juan Le Portrait de l'infante (scolaire) Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Gnossiennes, Blé Noir, Danses qu'on croise Gnossiennes, Blé Noir, Danses qu'on croise Gnossiennes, Blé Noir, Danses qu'on croise Mozart à 2, la Mort du cygne / Le Portrait de l’infante, L’Amour sorcier
Secrétaire-comptable Arantxa Lagnet Chargée de l’accueil et de la logistique – secrétariat technique Lise Saint-Martin Directeur de production / Concepteur Lumière Jean-Claude Asquié Régisseur général Oswald Roose Régisseur lumière Frédéric Eujol Régisseuse plateau Chloé Bréneur Technicien lumière Christian Grossard Techniciens son Jacques Vicassiau, Éric Susperregui Technicien chauffeur Ben Boudonne Costumière Véronique Murat
Les Petits Riens, Mozart à 2, la Mort du cygne, Ballet Mécanique Les Petits Riens, Mozart à 2, la Mort du cygne, Ballet Mécanique Les Petits Riens, Don Juan Les Petits Riens, Don Juan Les Petits Riens, Don Juan Soirée de Ballets Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier Le Portrait de l'infante, l'Amour Sorcier (2 représentations)
Régie costumes / Couturière habilleuse Karine Prins Techniciennes de surface Annie Alegria, Ghita Balouck Attaché de presse Yves Mousset / MY Communications Consultant en communication Frédéric Néry Projet transfrontalier – Fonds européen Interreg IV Partenariat Teatro Victoria Eugenia, Ville de San Sebastián, CCN Ballet Biarritz/Thierry Malandain Responsable – Directeur délégué Yves Kordian Coordination ACG Productions Numéro Directeur de la publication Thierry Malandain Création graphique Jean-Charles Federico Imprimeur SAI (Biarritz) ISSN 1293-6693 - juillet 2002
www.balletbiarritz.com Le Cercle des mécènes de Ballet Biarritz apporte son soutien aux nouvelles productions, aux tournées internationales de prestige, aux projets à caractère évènementiel.