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«La Brasserie de Luxembourg vend 50% de plus que son concurrent principal sur le marché luxembourgeois» Simon Wuestenberg (Brasserie de Luxembourg)
Photo: Brasserie de Luxembourg
cats, ne concernera «que» 26 licenciements. Outre les dis positions lĂ©gales prĂ©vues dans ce cas, quelques «avantages» supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© accor dĂ©s aux personnes licenciĂ©es, notamment le versement dâune indemnitĂ© bĂ©nĂ©vole dâun montant de 1.300 euros brut par annĂ©e dâanciennetĂ©. Pour les salariĂ©s ayant moins de deux ans dâan ciennetĂ©, cette indemnitĂ© sera forfaitaire et dâun montant de 2.500 euros brut.
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Luxempart (1)
Luxempart (2)
Chute du rĂ©sultat netâŠ
⊠et absorption dâAudiolux
Publié le 28.03.2011
Publié le 28.03.2011
Avec un recul de 87% sur 2009, la chute du bĂ©nĂ©fice de Luxem part est Ă premiĂšre vue specta culaire. Le rĂ©sultat net consolidĂ© (part du groupe) de la sociĂ©tĂ© dâinvestissement luxembour geoise a atteint 13,15 millions dâeuros seulement en 2010, contre 106,30 millions en 2009. Le rĂ©sultat net global consolidĂ©, qui inclut les variations de valeur du portefeuille, sâĂ©lĂšve pour sa part Ă 70,32 millions dâeuros, contre 162,21 millions en 2009. LâĂ©cart tient nĂ©anmoins essen tiellement Ă une opĂ©ration exceptionnelle rĂ©alisĂ©e en 2009, suite Ă la formation du groupe dâĂ©lectricitĂ© Enovos, nĂ© de la fusion de Cegedel, Soteg et Saar Ferngas. Le rĂ©sultat rĂ©cur rent, constituĂ© de lâensemble des dividendes perçus pendant lâexercice, sâinscrit en revanche en progression, Ă 18,65 millions dâeuros, contre 14,65 millions dâeuros en 2009. «Les principa les participations ont annoncĂ© le paiement dâun dividende en augmentation par rapport Ă lâexercice prĂ©cĂ©dent», explique Luxempart, qui dĂ©tient des par ticipations dans des sociĂ©tĂ©s cotĂ©es ou non (Poweo, Utopia, RTL Group, SES, Foyer, Paul WurthâŠ) Au chapitre des pers pectives, Luxempart indique notamment vouloir accroĂźtre ses investissements en Allemagne.
Quatre ans aprĂšs lâannonce de lâoffre publique de rachat, par Luxempart, des actions de sa filiale Audiolux, la fusion par absorption des deux entitĂ©s a Ă©tĂ© dĂ©finitivement validĂ©e par le conseil dâadministration des deux sociĂ©tĂ©s. A la suite de cette OPA, Luxempart dĂ©tient 99,77% du capital dâAudiolux. Au terme de la fusion par absorpÂÂÂtion, le capital social de LuxemÂpart sera augmentĂ© au maximum de 19.854 actions sans dĂ©signaÂtion de valeur nominale pour un mon tant total maximum de 49.635 euros. LâopĂ©ration se fera sur la base dâun Ă©change de une action Audiolux pour neuf actions Luxempart, ou bien par un rachat direct au prix de 199,89 euros par action Audiolux (un prix fixĂ© sur la base de la valeur dâactif net de la sociĂ©tĂ© au 31 dĂ©cembre 2010).
Imprimerie Centrale
Plan social réduit Publié le 29.03.2011
La casse a Ă©tĂ© limitĂ©e Ă lâImpri merie Centrale. Alors que le projet de restructuration devait initialement toucher une qua rantaine dâemployĂ©s, le plan social finalement signĂ©, aprĂšs quatre rĂ©unions de nĂ©gociations entre la direction et les syndiÂ
Diekirch
Repartir du bon pied Publié le 29.03.2011
Si 2010 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une menace de fermeture et par un recul des volumes de vente, la Brasserie de Luxembourg a bien lâintention dâaller de lâavant en 2011, pour son 140e anniver saire. Si elle ne communique malheureusement sur aucun chiffre financier, la filiale du gĂ©ant belge AB InBev compte notamment sur sa nouvelle Ă©quipe de direction pour redres ser la barre. Aux commandes de la cĂ©lĂšbre marque Diekirch: Simon Wuestenberg, tout juste nommĂ© directeur commercial de la Brasserie de Luxembourg. Le brasseur compte notamment sur ses acquis pour parvenir Ă ses fins: «La Brasserie de Luxembourg vend 50% de plus que son concurrent principal sur le marchĂ© luxembourgeois, grĂące Ă un large portefeuille de marques (Diekirch, Mousel, Leffe, Superbock...)», a expliquĂ© Simon Wuestenberg, ce mardi en confĂ©rence de presse. Si la biĂšre Diekirch nâest pas la plus vendue au Grand-DuchĂ© (elle est devancĂ©e par Boffer ding), elle serait la marque favo rite des Luxembourgeois, selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en novem bre dernier par tĂ©lĂ©phone auprĂšs de 500 consommateurs,
paperjam â|âMai 2011â|âĂ©conomie & finance
a-t-il Ă©galement fait valoir. Pour 2011, il a annoncĂ© la multiplica tion de partenariats sportifs et musicaux au Grand-DuchĂ©, «afin de se rapprocher de ses consommateurs», ainsi que le lancement dâun nouveau pack aging pour Diekirch Grand Cru.
Gardiennage
Menace dâun bain de sang social PubliĂ© le 29.03.2011
«Un bain de sang social est Ă craindre. Les gens ne savent plus quoi faire», avertit Dirk Goethals, administrateur de Cobelguard. La sociĂ©tĂ© belge a remportĂ© le contrat de gar diennage des locaux de la Commission europĂ©enne au Grand-DuchĂ©. SignĂ© le 11 mars, il prend effet le 31 mars Ă minuit et nĂ©cessite lâemploi de 190 agents pour les cinq ans qui viennent. Mais elle reproche Ă G4S, son concurrent direct, de ne pas libĂ©rer le personnel quâelle employait jusquâĂ pré sent pour cette mĂȘme mission. Seuls 80 salariĂ©s ont rejoint Cobelguard, les autres seraient dans lâimpossibilitĂ© de le faire. ContactĂ©, G4S nâa pas encore donnĂ© suite Ă notre demande dâinterview. «G4S qui, Ă lâheure actuelle, est encore en charge du contrat, empĂȘche que ses agents de gardiennage ne soient transfĂ©rĂ©s vers Cobel guard et ceci malgrĂ© plusieurs invitations faites afin de nĂ©go cier le transfert du personnel», insiste Cobelguard. «Personne nâintervient, dĂ©plore Dirk Goethals. Le ministre du Travail et de lâEmploi, Nicolas Schmit, dit quâil veut le meilleur pour les salariĂ©s, mais il refuse dâinterve nir.» La sociĂ©tĂ© prĂ©cise vouloir introduire une plainte auprĂšs du Commissaire europĂ©en Ă la concurrence Joaquin Almunia et auprĂšs des autoritĂ©s de concurrence luxembourgeoises.
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