Écho des Caps N° 1473

e r e i P t n i a Vil e de S

N° 1473 • 9 mars 2017

“ET LES MISTRALS GAGNANTS” Au CCS ce mardi 14 mars à 20h30

DÉCHARGE DU CAP NOIR : LES CONDITIONS D’ACCÈS MODIFIÉES p. 5

UNE FÊTE DES NORMANDS À SPM ? APPEL AUX INITIATIVES p 8 & 9

ENVIE DE LIRE : DE MOUSSE À CAPITAINE SUR LES BANCS p. 14 & 15

TUGDUAL

Le 14 mars au CCS à 20h30

CHARLES

© Chantal Briand

IMAD

© Production Incognita Films

AMBRE

ÉVÈNEMENT

“ ET LES MISTRALS GAGNANTS” “Une leçon de vie bouleversante” Anne-Dauphine Julliand a réalisé le film documentaire intitulé "Et les Mistrals gagnants", une histoire poignante retraçant le parcours d'enfants malades et leur rapport indéfectible avec l'instant présent. "Il nous raconte la vie, tout simplement. La vie vue à travers des regards d'enfants et en l’occurrence d'enfants malades", déclare la réalisatrice. Le film plonge donc dans le regard de cinq enfants âgés entre 5 et 9 ans. Tous sont malades depuis longtemps, avec des pathologies différentes et résident dans cinq endroits de France différents. Cinq portraits croisés qui mettent en avant le quotidien des enfants. "Ils nous prennent par la main pendant toute la durée du film", poursuit Anne-Dauphine Julliand.

"Ce film est une invitation pour le spectateur à retrouver son âme d'enfant". Pour réaliser le documentaire "Et les Mistrals Gagnants", Anne-Dauphine a rencontré les acteurs de son film par l'intermédiaire de plusieurs associations et de personnel soignant. "C'est sur ses réseaux de confiance que je me suis appuyée pour rencontrer ces enfants", explique-t-elle avant de confier : "C'était la partie la plus délicate du documentaire et finalement j'ai rencontré six enfants au total, dont cinq font partie du projet."

Le documentaire évoque certes le quotidien d'enfants atteints de maladies incurables, mais Anne-Dauphine Julliand s'est refusée à réaliser un film pesant et dramatique. "Je me suis vraiment focalisée sur les enfants [...] Ils sont capables de rire, de pleurer..." insiste la réalisatrice.

Parmi les caractéristiques qui frappent : la maturité des enfants.

"Ce qui est fort chez l'enfant, c'est qu'il n'y a pas de tabou, ils n'ont pas peur de la vie." « ET LES MISTRALS GAGNANTS » À VOIR AU CCS CE MARDI 14 MARS À 20H30 « ET LES MISTRALS GAGNANTS » - UN FILM SUR LA VIE, TOUT SIMPLEMENT !

Tarif unique : 5€ (Les bénéfices, une fois les droits de diffusion réglés, seront reversés aux associations partenaires du film).

LES ENFANTS CAMILLE La passion de Camille s’affiche jusque sur les murs de la chambre qu’il partage avec son grand frère : le foot. Comme bon nombre de garçons de son âge. Il fait partie d’un club dans sa ville, en région parisienne, et ne manquerait pour rien au monde les entraînements avec son papa.

Sur le terrain, il court, dribble, attaque, redouble d’efforts et repousse ses limites. Des limites imposées par sa maladie. “ Neuroblastome, c’est ça, ma maladie, neuroblastome ”, expliquet-il. Une maladie qui ne lui laisse pas de répit depuis qu’il est tout petit. Mais Camille sait rebondir, s’adapter et continuer à sourire à la vie.

AMBRE Jamais elle ne quitte son petit sac à dos à l’effigie de la Fée Clochette. Jamais. Pas par coquetterie - et pourtant Dieu sait qu’Ambre est coquette ! Mais parce qu’il lui est essentiel pour vivre, ce petit sac rose qui abrite une pompe reliée à son cœur.

Ambre a une maladie cardiaque sévère. “ Je ne devrais pas faire de sport, mais j’en fais quand même, parce que j’aime la vie ”, confie-

t-elle en souriant. Oui, Ambre aime la vie ! Et cet amour de la vie rayonne avec une force étonnante chez une fille de 9 ans.

TUGDUAL Dans le regard de Tugdual, quelque chose intrigue et accroche.

Quelque chose d’indéfinissable de prime abord, avant d’y regarder de plus près : il a un œil vert et l’autre marron. Des yeux vairons, mais pas depuis sa naissance. Tugdual raconte qu’ils sont devenus comme cela à la suite de son opération pour retirer la tumeur qui logeait contre son aorte, quand il avait 3 ans. “ Une tumeur grosse comme ça ”, montre-t-il en formant un rond impressionnant avec ses mains.

Tugdual vient de fêter joyeusement ses 8 ans. Un anniversaire particulier avec plus de copains qu’il ne pouvait l’imaginer.

IMAD Il parle avec les mains et une pointe d’accent qui rappelle le chemin qu’il a parcouru. Du haut de ses 6 ans, Imad raconte son histoire avec des mots qu’un enfant de son âge ne connaît pas normalement. Des mots que la vie lui a appris.

Il parle d’insuffisance rénale sévère, de dialyse, d’espoir de greffe ” même si c’est risqué ”. Il se rappelle son bled en Algérie, quitté à la hâte il y a deux ans pour être soigné en France, un pays qu’il ne connaissait pas, “ et prendre l’avion ”, dit-il, des étoiles dans les yeux.

Ce baptême de l’air précipité, c est peut-être ce qui l’a le plus marqué. Un rêve d’enfant qui devient réalité. Car au-delà de sa maturité et de ses gestes de petit homme, Imad reste un petit garçon comme les autres.

CHARLES Les couloirs résonnent des rires de Charles et de son copain Jason.

On se laisse guider par les sons enjoués pour les trouver. Mais, à peine les a-t-on aperçus, qu’ils détalent en riant de plus belle, nous défiant de les rattraper.

Les deux compères connaissent chaque recoin de l’ESEAN, cet établissement de santé, pour enfants et adolescents, situé à Nantes.

C’est là que Charles passe toute la semaine, sauf le week-end, où il retourne chez lui, retrouver ses parents et son grand frère.

Cette prise en charge, en milieu hospitalier, est indispensable pour lui prodiguer ses soins. Des soins quotidiens, longs, éprouvants.

Des soins pour apaiser les plaies qui couvrent son corps.

Charles est atteint d’une maladie terrible, une épidermolyse bulleuse. “ Ma peau est fragile comme des ailes de papillon ”, expliquet-il. Charles connaît bien sa fragilité ; il est conscient de sa force aussi. Cette force, c’est celle d’un petit garçon de 9 ans qui connaît mieux que quiconque le sens du mot courage. Et qui sait le partager.

Charles a eu la chance de réaliser son rêve grâce au formidable travail de l’association Petits Princes, rêve que nous avons pu filmer avec beaucoup d’émotion et de plaisir.

La Presse en parle Le Figaro : « Anne-Dauphine Julliand signe un bouleversant hymne à l'innocence ».

Studio Ciné Live : « Un doc déchirant ».

VSD : « Une leçon de vie bouleversante ».

Ouest France : « Un documentaire poignant, sans apitoiement ».

La Croix : « L’auteure de "Deux petits pas dans le sable mouillé" signe un documentaire bouleversant, lumineuse leçon de vie reçue d’enfants malades ». • Infos extraites du dossier de presse

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POLITIQUE

SEMAINE BLEUE Ségolène Royal publie la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des relations internationales sur le climat, a annoncé le 24 février dernier la publication au Journal officiel de la République française du décret portant approbation de la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral, élaborée après une large consultation ouverte au public.

Héritier du Grenelle de la Mer, ce document de 53 pages a été élaboré par l’État et le Conseil National de la Mer et des Littoraux dont le Sénateur-Maire Karine Claireaux est la Présidente.

La Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral inscrit dans la durée les actions engagées pour préserver l’océan au service de la croissance verte et bleue et pour renforcer la politique maritime de la France.

Le document rappelle l’intérêt de la recherche ainsi que la nécessité pour la France de maintenir sa voix au niveau des représentations internationales et d’être « le moteur de la croissance bleue européenne ».

La stratégie fixe comme objectifs : • La lutte contre les pollutions en mer avec l’extension du moratoire sur la recherche d’hydrocarbures en Méditerranée à la façade atlantique de la métropole.

• Le développement des énergies renouvelables en mer.

• La réduction des impacts sur le milieu marin des installations techniques en mer.

• La transition vers la pêche et l’aquaculture durables avec les zones de conservation halieutiques créées par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

• La protection des milieux marins avec le développement de la recherche sur les grands fonds marins et le strict encadrement de leur exploitation.

• La lutte contre les déchets en mer avec l’interdiction des microbilles plastiques dans les cosmétiques.

• La sensibilisation à la préservation du milieu marin et le soutien aux métiers de la mer et à la formation : Ségolène Royal vient de désigner les lycées professionnels maritimes du Guilvinec et de La Rochelle, lauréats de l’appel à candidatures pour la création de nouvelles sections de BTS dédiées à la pêche et à la gestion de l’environnement marin.

Plus significative est la liste des 26 actions prioritaires qui donnent des propositions concrètes, avec des objectifs ambitieux. En matière d’enseignement, la SNML insiste sur la nécessité de formation aux métiers de la mer, « par un cluster de l’enseignement maritime » et « le réseau des universités marines. La stratégie n’oublie pas l’École Nationale Supérieure Maritime qu’elle souhaite voir devenir une référence mondiale ».

Une autre proposition est de voir la France devenir « le premier port d’Europe », ce qui serait sans doute entendu toutes façades maritimes et secteurs confondus. Un défi considérable dans le climat actuel de concurrence féroce.

De même, deux propositions annoncent « la lutte contre le dumping social pour les marins dans l’espace maritime européen » et le développement de marine de commerce nationale pour atteindre un effectif de 20 000 marins français.

D’autres propositions prévoient « une ambition fiscale pour la mer » et « une modernisation et simplification de l’administration de la mer ».

Une autre proposition prévoit la réduction de « la dépendance halio-alimentaire », tout en précisant que cet objectif allait de pair avec le fait de conforter « l’ambition de la pêche française » et le soutien du développement de l’aquaculture.

Pour le secteur des énergie marines, le document rappelle la nécessité de « tenir nos ambitions » en la matière ainsi que celle de « construire la planification spatiale maritime pour concilier les usages, rechercher les synergies entre activités et intégrer les activités nouvelles ».

Une proposition vise à « étudier la mise en place de juridictions dédiées pour l’examen de contentieux liées aux activités maritimes ».

Enfin, la SNML prévoit la construction de « 100 territoires maritimes à énergie positive », concernant notamment les espaces portuaires. • Retrouvez la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral : http://www.developpementdurable.gouv.fr/sites/default/files/SNML_def.pdf

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Préserver l’Océan, agir pour la mer et le littoral au service de la croissance verte et bleue, renforcer la politique maritime de la France, consolider l’action dans la durée, c’est tout l’enjeu de la Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral.

Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des relations internationales sur le climat, présidente de la COP21

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GESTION DES DÉCHETS Modifications des conditions d’accès à la Décharge du Cap Noir La décharge du Cap Noir accepte les ordures des professionnels assimilables aux ordures ménagères ainsi que les déchets non dangereux des activités économiques.

L'accès au site est soumis au contrôle du chargement par un agent d'exploitation. À partir du 13 mars 2017, un droit de 39,50 € par tonne s'applique à tous les déchets acceptés sur le site.

Tous les véhicules doivent s’arrêter au pont bascule, à l’entrée et à la sortie du site.

Deux pesées sont effectuées : • À l’entrée : le véhicule est pesé avec son chargement ; • À la sortie : le véhicule est pesé vide.

La quantité de déchets admis en décharge est obtenue par différence entre ces deux pesées. Les recettes sont destinées à couvrir en partie les coûts d’exploitation de la décharge.

Horaires d'ouverture de la décharge du Cap Noir L’ouverture de la décharge le matin a été avancé à 8h15 pour répondre à la demande de professionnels.

Le site est accessible aux horaires suivants :

Lundi : Mardi : Mercredi : Jeudi : Vendredi : Samedi : Dimanche :

Matin

Après-midi

8h15 - 11h45 8h15 - 11h45 8h15 - 11h45 8h15 - 11h45 8h15 - 11h45 FERMÉ FERMÉ

13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 FERMÉ FERMÉ

L’accès au site de la décharge est strictement interdit aux personnes étrangères au service.

En cas de conditions météorologiques ou routières défavorables, le site peut être fermé pour des raisons de sécurité.

Les avis de perturbation du service sont publiés sur le site de la mairie : http://www.mairie-stpierre.fr, rubrique Gestion durable des déchets.

Déchèterie Les conditions de fonctionnement de la déchèterie demeurent inchangées.

La déchèterie accepte une trentaine de déchets qui ne sont pas collectés par les circuits habituels de ramassage des ordures ménagères, en raison de leur encombrement, de leur quantité ou de leur nature. Un tri effectué par l’usager lui-même permet la valorisation de certains matériaux.

Pour mémoire, les heures d’ouverture applicables jusqu’au 30 avril sont : (voir tableau ci-contre)

Lundi : Mardi : Mercredi : Jeudi : Vendredi : Samedi : Dimanche :

Matin

Après-midi

FERMÉ 9h - 11h45 FERMÉ FERMÉ 9h - 11h45 9h - 11h45 FERMÉ

13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 13h30 - 17h00 14h00 - 17h00 FERMÉ

Les horaires d’ouverture en semaine seront prolongés jusqu’à 17h30 du 2 mai au 30 novembre.

La déchèterie est fermée les dimanches et les jours fériés. écho des caps n° 1473 • jeudi 9 mars 2017

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≥ Avis de Consultation Le Service de l’Aviation Civile communique Une consultation est lancée dans l’Archipel pour la fourniture de peinture routière destinée au service de l’Aviation Civile.

Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier au secrétariat du service de l’Aviation Civile, aéroport de Saint-Pierre Pointe Blanche, les jours ouvrables aux heures de bureau.

Les offres devront parvenir au service de l’Aviation Civile de Saint-Pierre-et-Miquelon pour le jeudi 23 mars 2017 à 16h00 au plus tard.

Tous renseignements complémentaires peuvent être donnés en appelant le 55 18 51 ou le 55 18 41.

≥ Avis de Consultation Le Service de l’Aviation Civile communique Une consultation est lancée dans l’Archipel pour la fourniture d’un dispositif de signalisation horizontale temporaire routier destinée au service de l’Aviation Civile.

Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier au secrétariat du service de l’Aviation Civile, aéroport de Saint-Pierre Pointe Blanche, les jours ouvrables aux heures de bureau.

Les offres devront parvenir au service de l’Aviation Civile de Saint-Pierre-et-Miquelon pour le jeudi 23 mars 2017 à 16h00 au plus tard.

Tous renseignements complémentaires peuvent être donnés en appelant le 55 18 51 ou le 55 18 41.

≥ Changement d’heure La Préfecture communique

Passage à l’heure d’été Le dimanche 12 mars 2017 La Collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon passera à l’heure d’été dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 mars 2017, comme ses voisins nord-américains. Il faudra donc avancer les montres d’une heure (à 2 heures du matin, il sera 3 heures).

État civil de février 2017 DÉCÈS 08 – TOBIN Béatrice veuve de LEMAINE Henri, Roger, Antoine

18 – ARROSSAMENA Pierre, Marie, Lucien Epoux de LAPAIX Yvonne, Marie, Marguerite

15 - GIRARDIN Gilda, Marie-Andrée (Transcription)

25 – HEUDES Jeanne, Amanda, Rosalie, Marie Veuve de JÉZÉQUEL Georges, Louis, Laurent

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UNE PHOTO, UNE INFO

La journée internationale des maladies rares, c’était le 28 février !

Organisée par Eurordis et déclinée dans plus de 40 pays dans le monde, cette 10e journée était placée sous le thème de la recherche avec le slogan suivant : « La Recherche : plus que l’espoir, changer des vies ».

© Chantal Briand

La journée a été relayée par de nombreux acteurs sensibles à la cause des maladies rares dans plus de 100 pays dans le monde dont SaintPierre et Miquelon.

30 millions d’européens, dont 3 millions de Français, sont concernés par l’une des 6 000 à 8 000 maladies rares. •

L’Actu en images

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VIE ASSOCIATIVE

LA FÊTE DES NORMANDS À SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON ?

© Les Robins des Bois

Appel aux initiatives

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Connaissez-vous la Fête des Normands ? C’est la fête régionale naissante de la Normandie, célébrée, chaque année, autour du 29 Septembre (à l’occasion de la Saint Michel). L’objectif : donner aux amoureux de cette région, où qu’ils se trouvent, l’occasion de la (re)découvrir et de la célébrer ensemble. Portée depuis quatre ans par la société civile, la Saint Michel est en train de s’imposer durablement dans le calendrier festif. Et elle s’exporte, bien au-delà du seul territoire normand !

Dés les premières éditions, la Fête des Normands a été célébrée à Londres, Jersey, Montréal et même en Guadeloupe. Et cette année à Saint-Pierre-et-Miquelon ? Pourquoi pas ? Les liens historiques et culturels qui unissent l’archipel et la Normandie sont immenses. À Fécamp, le souvenir des terre-neuvas est encore bien présent et mis en valeur.

Les habitants de Saint Pierre et de Miquelon sont cordialement invités à prendre part à cette aventure collective. Une belle occasion de mettre en lumière notre Histoire commune, de part et d’autre de l’Océan, et de mieux faire connaître l’archipel. Pour participer à la Fête des Normands, rien de plus simple : il suffit de contacter l’Association Fête Des Normands. Vous trouverez, sur le site internet, des outils de communication et de nombreuses idées de festivités/animations adaptées aux différents organisateurs potentiels (écoles, bars, restaurants, commerces, bibliothèques, musées, etc.).

Alors, ça vous dit ?

Dates : 22 – 30 septembre 2017 Site internet : www.fetedesnormands.com Contact : contact@fetedesnormands.com

© Les Robins des Bois

© Chloé Herzhaft

Florian HURARD

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SUR LE VIF

RETOUR SUR la journée du Mardi Gras 2017

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© Chantal Briand

La Journée du Mardi gras 2017 a tenu ses promesses ! Ambiance survoltée à l’Île aux Enfants où la commission municipale Vie locale et Animation, Saint-Pierre en Fête et les animateurs du Relais des Enfants avaient tout mis en œuvre pour proposer aux quelque 250 enfants déguisés un après-midi de jeux divers avant de leur offrir un goûter généreux. Les plus grands enfants (7-12 ans) ont été nombreux à rire et à apprécier le spectacle des clowns préparé par le CCS à leur intention.

Une mention toute spéciale pour la Société hippique rurale qui a remis au goût du jour le défilé de chevaux dans les rues de la Ville, en partenariat avec le Club d’Équitation de Saint-Pierre. Bravo aux membres du Club de l’Amitié pour leurs jolis déguisements ! • écho des caps n° 1473 • jeudi 9 mars 2017

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CULTURE

HENRI LAFITTE EN SPECTACLE À LA BIBLIOTHÈQUE Ce dimanche 12 mars à 18h30

Dans le cadre du lancement de son septième CD "Frêle de plume", Henri Lafitte sera à la Bibliothèque-Médiathèque Municipale de Saint-Pierre, ce dimanche 12 mars à 18h30, pour présenter quelques-unes de ses nouvelles chansons et échanger avec le public.

L'entrée sera libre.

Cet album regroupe treize chansons, écrites sur une période de presque trente ans ; des chansons à texte, toujours, mais un album plus riche musicalement et offrant une palette plus large au public d'après l'auteur et interprète.

Les explications d'Henri Lafitte : "Proposer un nouvel album est toujours une étape clef d’un cheminement, une vibration étrange à dévoiler un peu plus sa sensibilité, le regard sur la vie. Le titre, Frêle de plume, s’est imposé d’entrée, dans la joie de l’articulation avec l’univers multiple de la création, dans sa fragilité, son dialogue avec l’ineffable...

Gwenaël m’aura beaucoup apporté dans la mise en œuvre de mes projets. Comment traduire cette joie d’être à ce point compris et accompagné dans mon écriture ! Il est aux manettes cette fois-ci pour les arrangements, la diversité instrumentale, l’enregistrement, le mixage, le mastering.

Une aventure qui s’articule entre échanges par internet et retrouvailles pour la concrétisation du projet. Oswen, mon quatrième garçon, aura pris le temps d’apporter sa participation à la batterie, en enregistrant ses parties à SaintPierre. L’artiste peintre Julia Baucou aura accepté, quant à elle, de contribuer à la mise en œuvre picturale de l’album.

Treize chansons écrites de 1988 à 2016, retenues pour apporter divers éclairages sur mon vécu de baladin des vagues. Retour sur mon premier départ à 18 ans quand soudain je découvrai un pays dont je n’avais exploré la géographie que sur papier ; hommage à la Bretagne pour tout ce qu’elle m’apporte lors de mes pérégrinations ; rencontres qui vous ouvrent les portes du rire débridé ou des souffrances liées à la maladie ; témoignage de l’impensable sur les Bancs de Terre-Neuve ; interrogation sur notre devenir insulaire au regard de notre passé ; humanité des laissés-pour-compte dans un monde imprégné d’égoïsme forcené ; bouleversements du monde d’aujourd’hui... •

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JUDO Infos en bref

© Chantal Briand

• Le Butokuden Dojo a reçu durant les dernières vacances scolaires Pascal CARON, Cadre fédéral de la Fédération Française de Judo, responsable du pôle Espoir de Caen (où s'est entraîné Florent GAUDY pendant 2 ans avant d'être sélectionné pour le pôle France d'Orléans en 2016/2017).

Monsieur Caron était invité pour animer un stage technique, sportif et pédagogique.

• Compétitions au Canada ou manifestations à Saint-Pierre à venir : - du 17 au 20 mars : le championnat Atlantique à Summerside (Île-du-Prince-Édouard).

- le samedi 22 avril : le Challenge DALKIA (animation de la FFJDA relayée au sein du club en compétition technique) à Saint-Pierre - le samedi 20 mai 2017 : le Challenge Guillaume Claireaux (compétition par équipes avec les sections 1, 2 et 3) à Saint-Pierre.

• Des nouvelles de Florent Gaudy : il est sélectionné pour participer aux Championnats de France 1ère division par équipes de clubs ce dimanche 12 mars à Marseille.

Florent participera aussi au Tournoi International de Brême programmé les 24 et 25 mars.

Coupe Otoshi 11 médailles pour les 14 judokas sélectionnés C’est à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, que les judokas de l’Archipel se sont donnés rendez-vous, le samedi 25 février, avec leurs homologues des Provinces Atlantiques pour leur première compétition de la saison.

Les 14 judokas sélectionnés des catégories minimes à cadets (2000 à 2005) du Butokuden Dojo, préparés depuis le mois d’octobre par notre nouvel éducateur Grégory BISSON, ont remporté 11 médailles.

Ils ont pu réaliser de nombreux combats, ont démontré de belles réalisations techniques debout « tachi waza » comptées « ippon » et ont fait preuve de combativité et de courage pour ceux qui ont dû être surclassés faute de judokas dans leur catégorie d’âge.

La technique au sol « ne waza » et la liaison debout-sol restent le point faible de ces jeunes qui devront profiter de la présence de Pascal Caron pour perfectionner ces deux domaines incontournables du judo en compétition. Le manque de compétition est l’une des explications de cette carence technique.

Dans l’ensemble les judokas de l’Archipel ont offert une prestation intéressante sous l’œil attentif de notre expert fédéral et responsable du pôle espoir de Caen Pascal Caron.

Les résultats : U14 : -46 kg ARGENT / -66kg Noah Bry ARGENT et Timothée Lelievre BRONZE ; U16 : -57kg Clémence Lelièvre ARGENT / -60kg Mathéo Rodrigues ARGENT / -66kg Alexis Hurel ARGENT ; U18 : + 78 kg Kirsty Vigneau OR / -60kg Aldric Mahé ARGENT / -66kg Kiéran Beck OR et Justin Abraham BRONZE / -73kg Benoît Gautier BRONZE (surclassé en U21).

Léo Perrin, Mathieu Landry et Théo Delaunay ne se sont pas classés mais ils ont fait preuve d'une belle attitude au combat et ont démontré de belles aptitudes mettant leurs adversaires en danger par moment.

© Collection Privée

Belle récompense pour tous ces jeunes : une journée découverte du ski sous un soleil radieux ! • Christiane Macé Butokuden Dojo

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I N F O S P O R T S

DE MOUSSE À CAPITAINE SUR LES BANCS DE TERRE-NEUVE Par Jean-Claude Henry

Il s’agit probablement de l'un des tout derniers témoignages d'un marin passé de mousse à capitaine après avoir navigué de nombreuses années sous les ordres de son Père, le Capitaine.

Les remarques de son père du style : "Jean-Claude, trempe ton couteau dans l'eau, tu vas trop vite, la lame rougit" ou encore "tu n'as pas vu le trou dans le chalut à tes pieds", remarques certes un peu vexantes, ont participé à la formation du jeune mousse et montraient au reste de l'équipage qu'il n'était aucunement favorisé. "Quand nous nous retrouvions parfois tous les deux, il me répétait : tu as voulu naviguer, je ferai tout pour que tu ne restes pas sur le pont. Mais pour pouvoir monter à la passerelle, tu dois d'abord, parfaitement connaître ton métier de pont. Ce n'est qu'à ce prix-là, que tu te feras respecter“ explique Jean-Claude Henry.

E N V I E D E

À 76 ans, le capitaine Henry s’est laissé convaincre de livrer ses souvenirs de pêche dans un ouvrage publié à compte d’auteur. Il nous livre le récit de son aventure de terre-neuvas sur les chalutiers classiques de 1956 à 1972. « J’ai voulu raconter mon histoire tout d’abord pour laisser à mes fils le témoignage d’une période qu’ils n’ont pas pu connaître en raison de leur jeune âge. Ils ont aujourd’hui 35 et 28 ans. C’est en montrant le résultat de ce récit à ma famille et aux amis que ceuxci m’ont convaincu de le publier, des encouragements appuyés par Manuel Martin, du service des Archives Municipales, toujours soucieux de préserver la mémoire de l’histoire fécampoise », nous a confié Jean-Claude Henry, cofondateur de l’Association des TerreNeuvas. Ci-dessous des extraits du reportage paru dans Paris Normandie.fr (Région Fécamp) le 4 novembre 2016.

Embarqué à 8 ans !

L I R E

Une histoire singulière que celle de Jean-Claude Henry, puisque son premier embarquement, il l’effectua dès l’âge de 8 ans ! Juste pour une marée d’un mois... « Mon père était capitaine depuis 1939 et mon seul souhait depuis mon plus jeune âge était de naviguer.

Pour m’ôter cette idée de la tête, mon père m’a embarqué auprès de lui à bord du Cap-Nord. Rien n’y a fait, et pour me dissuader de suivre cette voie, il m’a embarqué pour un second voyage à l’âge de 12 ans, ce qui ne me découragea en rien. Je restais déterminé à naviguer. Devant mon entêtement et comme je ne faisais rien à l’école, mon père abdiqua mais fixa une condition, celle de suivre l’école de mousses. » C’est ainsi que Jean-Claude Henry embarque « officiellement » à l’âge de 15 ans sur le Saturnia de la Société Havraise de Pêche (SHP), c’était en 1956. Jusqu’en 1972, il effectue sa carrière sur les chalutiers classiques qui se rendent pour pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve, mais également en mers du Nord et de Barents, une mer de l’océan Arctique située au nord de la Norvège et de la Russie. « Nous partions pour des campagnes de 3 à 5 mois selon que la pêche avait été bonne ou non. » Au fil des années, Jean-Claude gravit les échelons et devient novice, matelot léger puis, après le service militaire, matelot spécialisé (trancheur, saleur, ramendeur...). « Tandis que les marins pouvaient se reposer à l’occasion de période de non-pêche, mon père, lui, me faisait monter à la passerelle pour m’apprendre le ramendage. Cela m’a permis alors que je n’étais que novice sur le « rôle » [le rôle est la liste des personnes composant l’équipage d’un navire, ndlr] d’avoir la fonction de ramendeur. » Un père attentif mais sans concession pour son fils qu’il n’hésite pas à réprimander devant l’équipage pour faire passer le message à l’ensemble des 60 marins

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à bord. « Il fallait être le meilleur et connaître tout du métier selon mon père et gagner ainsi la confiance et le respect de l’équipage. » Le plus jeune capitaine C’est à l’âge de 18 ans que Jean-Claude passe son examen de capacitaire et de lieutenant de pêche et qu’il embarque en tant que lieutenant-chef de bordée à 18 ans 1/2, en 1959, toujours avec son père, à bord du Ville-de-Fécamp. Puis vient le service militaire qu’il effectue sur un patrouilleur côtier en mer du Nord, dans la Manche et sur l’océan Atlantique. « C’est là que j’ai préparé mon examen de patron de pêche par correspondance. Trop jeune pour passer l’examen, j’ai embarqué comme lieutenant à bord du Ville-de-Fécamp avant de me présenter à l’examen de patron et capitaine de pêche. » Examen en poche, il lui faut faire ses preuves. « C’est le Capitaine Charles Pontillon qui a bien voulu me faire confiance. Il m’a embarqué à ses côtés en tant que lieutenant de passerelle et comme second capitaine l’année d’après. C’est en 1966 que l’on m’a confié le commandement du Belle-Normandie. J’étais le plus jeune capitaine de France à 24 ans et 7 mois. » Dans son ouvrage illustré d’articles de presse, de cartes marines et autres documents liés aux embarquements, de photos sur les bancs à Terre-Neuve et sur la banquise, Jean-Claude Henry confie au fil de son récit des situations délicates auxquelles il a dû faire face, comme gérer des maladies dont un cas de méningite, des blessés ou comment il a échappé à deux naufrages...

“De mousse à capitaine sur les bancs de Terre-Neuve“ : un témoignage sur une époque hélas révolue mais bien ancrée dans les mémoires de Fécamp. Le marin a beau avoir fait le tour du monde, il est toujours revenu dans son port d’attache. Il a assisté récemment auprès de Patrick Lebailly, Premier Adjoint au Maire qui représentait le Sénateur-Maire, aux cérémonies de la Saint-Pierre des Marins à Fécamp qui se sont déroulées les 4, 5 et 6 février 2017.

Dans son ouvrage “ De mousse à capitaine…“ Jean-Claude Henry évoquait cette “fête magnifique“. Extraits “La Saint Pierre des Marins était une fête magnifique, elle avait lieu le premier dimanche de février. Des milliers de personnes se déplaçaient pour y assister, quel que soit le temps. Tous les bateaux étaient pavoisés, et ils étaient encore nombreux à cette époque. À Fécamp, il devait y avoir quinze chalutiers de grande pêche, une douzaine de chalutiers de pêche hauturière et une multitude de pêcheurs côtiers. Les deux bassins étaient pleins de bateaux accostés à couple deux par deux. Il y avait énormément d’invités de marque : Ministres, Archevêque, Préfet maritime, Préfet de région et Autorités locales… L’église Saint-Etienne était trop petite pour contenir tout ce monde et une bonne partie de la foule restait sur le parvis. La messe en musique et chantée était poignante. Ensuite, il y avait la procession : clergé en tête, suivi d’un détachement de marins de la Marine Nationale, des porteurs de maquettes de bateaux, des porteurs de gerbes de fleurs, de la Lyre Maritime (notre harmonie locale), des Autorités et enfin de la foule. Ce cortège s’étendait sur plusieurs centaines de mètres et se dirigeait vers les bassins pour la bénédiction des bateaux. Une partie du clergé et des autorités embarquait sur le canot de sauvetage et sur le bateau pilote. L’Archevêque bénissait les chalutiers en passant près d’eux. Ceux-ci, envahis par la foule, se mettaient à siffler. Parfois, certains chalutiers n’ayant pas encore effectué leur chargement de sel, eau et mazout gîtaient du fait de la foule massée sur le même côté. La bénédiction terminée, le défilé remontait vers la ville pour déposer les gerbes de fleurs au Monument aux Morts. Suivait la remise des décorations et la matinée se terminait par un vin d’honneur sous les halles. Pour les officiels et les personnes qui l’avaient souhaité, un banquet était servi à l’Hôtel de la poste. L’après-midi, tous les cinémas offraient des séances gratuites et le soir il y avait le fameux bal de la Saint-Pierre.

Le lendemain était plus recueilli. Une messe était célébrée en mémoire des marins disparus en mer. Là aussi, l’église était pleine car il était très fréquent qu’une famille ait un parent proche ou éloigné, un ami qui soit resté quelque part là bas, dans les eaux de Terre-Neuve, du Groenland, de Norvège ou même de la Manche.

Cette fête de la Saint Pierre était très importante, pour nous les marins bien sûr, mais elle l’était aussi pour tous les fécampois. Quand on pense qu’il y avait quinze grands chalutiers armés de soixante hommes et presque autant de chalutiers hauturiers armés, eux de vingt deux personnes. Cela représentait environ mille deux cents marins, et quand on sait qu’un emploi de marin génère entre trois et quatre emplois à terre, on comprend mieux que presque tout le commerce fécampois vivait grâce à la pêche. On venait de très loin pour cette fête, la télévision était là, la radio aussi. Je ne sais plus en quelle année, mais un soir, la veille de la Saint Pierre, il était environ vingt heures, on sonne à la porte. C’était M. Fournier, le propriétaire du bar le “ Thiers ”. Il accompagnait le journaliste Christian Brincourt qui travaillait pour Europe 1. Ce dernier devait faire un reportage sur la grande pêche, et cherchait un capitaine pour l’interviewer. Il a interrogé mon Père, puis il nous a demandé l’adresse d’un hôtel. Inutile de dire que tous étaient complets et réservés depuis longtemps. Il est resté à manger la soupe et a dormi chez nous“.

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© Ville de Fécamp

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Bibliothèque

À l’occasion de la fête de Mardi-Gras, la bibliothèque vous propose deux livres autour de ce ••• thème : L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

Ensemble contre la gynophobie Liza Azuelos Stock Documentaire 2006

Alors que nous venons de fêter la journée de la femme, la bibliothèque vous propose ce livre sur la gynophobie, mot qui regroupe toutes les violences faites aux femmes à travers le monde.

La cinéaste, Liza Azuleos est la présidente de l’association du même nom. Elle a regroupé des témoignages de personnalités, écrivains, réalisateurs, avocats, journalistes, femmes et hommes de nationalités et d’horizons différents.

Parmi eux : Marie Darrieussecq, Amma Loubna Abida, Jacques Attali, Samuel Benchetrit. •

Les putes voilées n’iront jamais au Paradis !

Chahdortt Djavann Grasset Roman

Née en Iran, un pays où selon l’auteur naître fille est déjà un crime, Chahdortt Djavann a fui son pays pour avoir refusé de porter le voile à l’âge de treize ans. Dans ce livre, elle raconte tour à tour la vie de deux fillettes pauvres, séparées à l’adolescence. En parallèle elle fait parler des prostituées assassinées. Ces femmes qui risquent la peine de mort n’ont eu d’autre choix que de vendre leur corps pour nourrir leurs enfants. Ce roman à l’écriture violente montre l’hypocrisie de la loi et des hommes qui l’appliquent. •

Rubrique animée par Josée Gautier

DIRE, NE PAS DIRE

A C A D E M I E F R A N C A I S E Fondée en 1634 par Richelieu, l’Académie française a pour principale mission l’établissement d’un dictionnaire de référence dont la neuvième édition est en cours. En 2011, l’Académie a ouvert sur son site Internet la rubrique interactive « Dire, ne pas dire ». Un florilège des réponses données aux interrogations des internautes vient de paraître aux éditions Philippe Rey.

DÉPRADATION Dans la mythologie grecque, le monstre appelé Chimère était composé de trois animaux, un lion, une chèvre et un dragon. Nous en avons un équivalent linguistique avec le mot inventé de toutes pièces dépradation, qui semble avoir emprunté à la fois aux noms dégradation, dépravation et déprédation. Le premier, dégradation, est un synonyme de « destitution » et désigne, par extension, la détérioration de quelque objet, concret ou abstrait ; le deuxième, dépravation, désigne le fait d’inciter au mal ; quant à la déprédation, il s’agit d’un pillage accompagné de destruction. Ce dernier nom, tiré du latin praeda, « proie », a été employé pour la première fois pour évoquer les exactions des hordes vikings et semble être celui auquel on substitue le plus souvent, et à tort, le monstrueux dépradation.

On dit : Le monument a souffert de nombreuses dégradations Les déprédations commises par les envahisseurs On ne dit pas : Le monument a souffert de nombreuses dépradations Les dépradations commises par les envahisseurs

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inéma

POUR VOIR LA VIE EN GRAND iné ma passion chaque jeudi à 20 h 30

udi e j Le ars 30 m 16 ures he 0 à2

L’histoire : « Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire.

Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime.

Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria. »

Pour Voir la vie en grand : Après « La bataille de Solferino », qui s’attaquait à la vie de couple, Justine Triet a voulu faire le portrait d’«une super héroïne des temps modernes », « ce n’est pas une pauvre petite oie blanche ou l’histoire de sa chronique amoureuse. C’est le récit d’une femme complexe prise dans une spirale émotionnelle que sa situation professionnelle fait imploser. La contamination de l’intime par le travail traverse le film. » Ce qui frappe avec « Victoria » c’est la maîtrise du récit, le film évolue constamment, et les personnages aussi, si bien que l’on arrive dans une comédie romantique à être surpris, c’est une des grandes réussites du film. Autre grande réussite, le casting, Virginie Efira apporte son savoir-faire en matière de comédie, après « La chance de ma vie », « 20 ans d’écart » et apporte aussi une belle touche d’émotion ; elle rayonne d’un bonheur encore une fois communicatif, c’est décidément une actrice sur laquelle un film peut reposer. Vincent Lacoste s’impose de plus en plus comme le petit jeune qui monte, après « Astérix et Obélix au service de sa majesté » où il faisait du Lacoste, il a su s’orienter vers un cinéma plus profond avec « Hyppocrate » et il s’y est montré excellent tout comme dans « Victoria ». Avec un budget limité, la réalisatrice centre son film sur ces deux personnages, s’amuse à les faire tournoyer, conservant un rythme soutenu entre rire et émotion.

Entre la comédie romantique à l'américaine et le burlesque à la française, « Victoria » est une comédie enlevée, emmenée par une Virginie Efira sexy, brillante, drôle, touchante. « Victoria » sera votre nouvelle amie pour voir la vie en grand ! • Cédric Lebailly

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ye o t i c o ce éc

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Sachez que de nombreux produits simples et moins dangereux peuvent remplacer, à peu de frais, toutes sortes de produits ménagers :

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La presse en parle : Pour Inrockuptibles : « Justine Triet tire le portrait d'une femme moderne. Cette piquante comédie doit aussi beaucoup à Virginie Efira, irrésistible en quadra sexy et bordélique. »

Le vinaigre blanc pour les dépôts de calcaire, les robinets et les éviers ou pour détartrer les bouilloires et les cafetières !

Le jus de citron pour nettoyer les éponges visqueuses et retirer les taches sur la terre cuite et la céramique.

Le bicarbonate de soude pour récurer les éviers et ôter les mauvaises odeurs.

Recette pour un nettoyant multi usage écologique Mettre deux cuillérées à soupe de bicarbonate de soude dans un bidon de 2 l ; ajouter 2 l d’eau chaude et mélangez ; préparez dans un verre 1 cuillérée à soupe de vinaigre blanc et 1 cuillérée à soupe d’huile essentielle (citron, pin cannelle) ; versez dans le bidon et secouez !

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des marées Mars 2017 Les jours croissent de 1 heure 40 minutes MERS BASSES

Urgence médicale

Gendarmerie

Sapeurspompiers

Pharmacies de Garde du lundi 6 mars. 9 h au lundi 13 mars. 9 h Pharmacie CHFD 41 47 47

du lundi 13 mar. 9 h au lundi 20 mar. 9 h Pharmacie SPM 55 28 02

MERS PLEINES

Samedi 11 - Stes Rosine et Coline 01:59 14:32 08:34 20:47 Dimanche 12 - Ste Justine 02:41 15:07 09:18 21:28 Lundi 13 - St Rodrigue 03:20 15:39 09:59 22:06 Mardi 14 - Ste Mathilde 03:58 16:12 10:37 22:44 Mercredi 15 - Ste Louise 04:34 16:44 11:13 23:22 Jeudi 16 - Ste Bénédicte 05:10 17:17 11:49 Vendredi 17 - SS. Patrice et Patrick 05:45 17:50 00:03 12:24 Samedi 18 - St Cyrille 06:22 18:27 00:43 13:02 Dimanche 19 - St Joseph 07:01 19:10 01:29 13:42

Vil e de Saint-Pierre

Numéros utiles

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle Bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des Eaux : 41 41 76

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Sébastien Durand

Rédacteur en chef Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91 redaction.echo@msp975.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@msp975.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90 secretariat.echo@msp975.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 97500 SPM Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 Tirage 2 800 exemplaires • Commission paritaire numéro 68511

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Zoom sur

Février - Mars 2017 - Tournage du film “Jenna” à Saint-Pierre du réalisateur Christian Monnier © Chantal Briand

[ partenaires de la semaine]

LA MUTUELLE DES ÎLES SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET LE GROUPE AREAS LA FORCE DE DEUX MUTUELLES POUR DES CONTRATS EFFICACES

Multirisques : Habitation – Artisans – Commerçants Responsabilité Civile – Vie Privée et Professionnelle Assurance Automobile Accidents de la Vie Multirisques Scolaires, Chasse, etc.

Téléphone : 05 08 41 28 69 - Télécopieur : 05 08 41 51 13 Email : mispm@cheznoo.net

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