MON(T) PANORAMA
Le magazine d’informations de Mont-Saxonnex #12 Septembre 2024
Le magazine d’informations de Mont-Saxonnex #12 Septembre 2024
Cher(e)s Dumonts, Alors que l’été touche à sa fin, j’ai le plaisir de vous proposer la lecture du nouveau magazine municipal d’informations.
J’espère que cette période estivale a été profitable à Tous.
C’est l’heure de la rentrée avec son lot de réalisations, de projets et d’activités.
Tout d’abord côté réalisations, le chantier en cours de requalification de la traversée du village avance
Si l’on a encore du mal à appréhender le rendu final des aménagements prévus, les premiers ouvrages se dessinent progressivement. Je tiens à renouveler mes remerciements aux riverains directs du chantier qui supportent avec compréhension et patience les nuisances inhérentes à l’exécution des travaux.
Un autre chantier d’importance et d’envergure va démarrer dans les prochains jours, celui de restructuration des infrastructures de la partie amont du réseau de distribution d’eau potable. L’enjeu de ce coûteux investissement de 2,1 millions d’euros hors taxe porte sur la sécurisation de notre alimentation en eau potable.
La première tranche de travaux, inscrite au budget 2024, consistera à renouveler la conduite d’adduction située chemin de La Gouille, entre la source du Bété et la station de traitement des eaux du Buttex. A noter que pendant toute la période d’exécution des travaux, il sera interdit d’emprunter le chemin de La Gouille pour des raisons évidentes de sécurité.
Ensuite, côté projets, les études sur la conception d’une via ferrata dans la Gorge du Cé sont bien avancées. La Communauté de communes Cluses Arve & Montagnes, maître d’ouvrage de ce projet, attend l’avis de l’Autorité environnementale qui fixera les conditions de réalisation de cet aménagement touristique au regard des enjeux environnementaux présents sur le site.
L’autre projet à l’étude est celui qui porte sur la rénovation énergétique et la restructuration partielle de l’école primaire Roger GUILLERMIN.
La maîtrise d’œuvre, architecte et bureaux d’études techniques associés au projet, élabore actuellement le dossier de consultation des entreprises. En parallèle,
les services et la municipalité travaillent jour après jour pour obtenir le maximum de subventions pour permettre d’engager ces travaux dans les meilleurs délais.
Enfin, côté activités proposées à chacun, vous avez pu constater sur la plaquette « Vie associative » qui vient d’être distribuée dans vos boîtes aux lettres, qu’elles sont nombreuses, diverses et variées : sport, culture, loisirs, solidarité, bien-être, …
Je suis un maire satisfait et heureux de voir localement le bénévolat agir pour faire vivre notre village et encourager les relations humaines.
Les défis et les chantiers qui nous attendent sont encore nombreux mais votre conseil municipal et votre maire les abordent avec enthousiasme et le sentiment d’être utiles à la collectivité, aux Dumonts d’aujourd’hui et de demain.
Un conseil municipal des enfants se mettra en place cet automne et participera à sa manière à la vie du village. Ces premiers pas dans la vie citoyenne seront, je l’espère, un terreau qui donnera plus tard racine à l’engagement de nos enfants pour la vie collective.
Bonne lecture du 12ème magazine municipal d’informations.
Avec tout mon dévouement… Votre Maire, Frédéric CAUL-FUTY
Les mots ? Il y a ceux des autres qui nous ont portés ; il y a les nôtres couchés sur le papier, pétris de notre imagination et que l’on a offerts à voix haute à notre auditoire ; il y a ceux de ces trois copains musiciens qui ont enchanté nos oreilles. Samedi 20 janvier, au Presbytère, nous étions invités à vivre la Nuit de la lecture, une manifestation nationale arrivée jusqu’au Mont qui n’en était pas à se première édition, d’ailleurs. Et qu’importe si la Nuit s’est transformée en Après-midi de la lecture : le plaisir n’a pas d’heure. « Tabliers des contines », Kamishibaï, atelier d’écriture, Yoga nidra poésie et pour finir un quiz littéraire musical : les participants, petits et grands, y ont trouvé leur compte.
On a écouté, ri, chanté, tapé des mains, partagé... Cette rencontre était organisée par la commune, en partenariat avec la bibliothèque municipale, Tout mon art, l’équipe enseignante, Sylvia Camelo, Les Petits Dumonts mais également d’autres bénévoles.
« Au théâtre ce soir » avec le comité d’animation
Il faut parfois faire des pauses pour mieux rebondir. Et c’est l’expérience concluante qu’a faite le comité d’animation.
Vous l’aurez sans doute remarqué : depuis quelques années, les soirées théâtrales n’étaient plus au programme des animations de l’association. La raison ? « Ça n’attire pas les foules », avaient conclu les bénévoles. Fallait-il pour autant bannir définitivement ce genre de spectacle ? En février, on a voulu parier sur le retour en grâce de ce divertissement. Non sans quelques doutes. Mais l’affiche - une comédie au franc succès - et les comédiens avaient tout pour faire revenir les plus frileux.
Jugez plutôt. Au programme, la pièce Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière. Ou comment une soirée détendue vire au conflit et au règlement de comptes. En cause... le prénom qu’un des invités, futur papa, entend donner à son fils. S’ensuivent reproches, petites piques, blagues modérément goûtées etc. Pour le plus grand bonheur du spectateur qui assiste, amusé, à un grand déballage.
Sur la scène, la troupe du Nouvel atelier théâtre de Passy : des comédiens qui ont déjà brûlé bien des planches avant d’arriver au Mont. Leur talent n’est plus à démontrer et leur passion, intacte, a vite fait de convaincre le spectateur. Oui, la séquence « Au théâtre ce soir » du samedi 10 février fut une belle réussite : le public n’a pas boudé ce rendez-vous, venu en nombre pour partager une franche partie de rires.
De quoi conforter les membres de l’association que ça valait le coup de tenter...
La saint Patrick : entrez dans la danse sur des airs de folk
La danse folk, ça a l’air tout simple... Et on recule, et on avance le pied droit, ah non c’est le gauche ! et on tourne, et on change de partenaire.... »
Pour tourner, ça tourne ! Pas toujours dans le bon sens d’ailleurs, mais qu’importe ! A écouter les instructions de Corinne, la « meneuse de revue » du bal de la saint Patrick organisé par le comité d’animation samedi 16 mars, entrer dans la danse folk, c’est tout enfantin.
En prélude à la grande soirée festive, certains avaient préféré venir prendre la mesure lors d’un atelier d’initiation, histoire de maîtriser un peu le sujet. Le temps d’un après-midi, voilà nos stars de la danse lancés dans le registre : valses irlandaises, mazurka etc. pas de temps à perdre pour être prêts au grand soir. Enfin ... à peu près.
A 21 h, en piste ! Tout le monde sur le dancefloor de la salle des fêtes. Sur le tempo du groupe Sliabh, toujours fidèle, il n’y avait plus qu’à se lancer ! Et tant pis, si parfois la chorégraphie tangue un peu. Finalement, le bonheur ne serait-il pas dans le faux pas ?
La saint Patrick, c’est aussi le concert des Copains de l’harmonica qui animent le début de soirée.
Cette année encore, le comité d’animation a mobilisé toutes ses forces vives et son énergie pour faire que la fête soit belle. Et les bénévoles ont pensé à tout... Même à diffuser sur écran les matchs du tournoi des 6 nations de rugby. Un pas de danse, un coup d’œil sur l’écran pour supporter la France et ... une bonne bière, bien sûr.
La saint Patrick ? On avait tous une bonne raison d’y venir.
carnaval
D’accord... ce n’est pas le carnaval de Nice... Mais avouez : il avait quand même de l’allure le carnaval du Mont organisé avec Brison. Et la rue qui traverse le village empruntée par un époustouflant cortège valait bien la promenade des Anglais !
Comme chaque année, c’était libre expression artistique. Pas de thème imposé, pas d’inspiration bridée : chacun y va de son brin de fantaisie et son grain de folie festive.
Et c’est bien ce qui en fait l’originalité : ce carnaval, c’est un florilège de tableaux colorés, une mosaïque de scènes vivantes, fraîches, pleines d’humour et parfois intrigantes : mais quel est donc ce joyeux drille qui profite de son déguisement pour venir vous taquiner au passage et déverser sur vous une pluie de confettis ?
Un peu de culture : c’était le samedi 6 avril. Plus tellement dans les temps, on vous l’accorde, puisque nous aurions dû le fêter le mardi 13 février. Ah Bon ? Un peu d’histoire ? Carnaval rime avec Mardi-Gras dans le calendrier, dont la date est toujours fixée 47 jours avant la fête de Pâques. Et pourquoi Mardi-Gras est-il fêté avant tant de liesse ? C’est effectivement un moment festif qui marque l’entrée dans la période des 41 jours de Carême, synonyme de privations et de jeûne, pour les chrétiens.
Si aujourd’hui, l’aspect festif a pris le pas, il est bon de remonter aux sources pour connaître la véritable signification de ces fêtes qui se perpétuent. Un peu de culture, ça ne fait pas de mal. Au fait...en 2025, Mardi-Gras se déroulera mardi 4 mars
Pour un village propre : c’est l’affaire de tous
Samedi 13 avril, toutes les bonnes volontés étaient appelées à participer à l’opération « Village propre », organisée par la commission Environnement.
A l’heure du rendez-vous, à 8 h 30 devant la salle des fêtes, la cohorte de petites mains vertes était plutôt clairsemée. Cette initiative s’essoufflerait-elle ? Certes, au fil des années, la collecte n’est plus aussi « fructueuse » qu’elle a pu l’être lors des premières éditions. Et il faut y voir un signe encourageant : c’est la preuve que les comportements évoluent vers plus de civisme et dans le respect des autres. Toutefois, les mégots, canettes, ferrailles, et autres détritus ramassés sont encore bien trop nombreux, et l’on est encore loin du zéro déchet. Alors pour la nature et notre village, restons mobilisés !»
Stephan Llorca : un certain art de voyager pour découvrir la France
Il est reparti comme il est arrivé : à pied. Avec quelque 9 200 km sous ses semelles quand il a posé son sac à dos de 15 kg chez son ami, Yoan, à l’hôtel du Jalouvre. C’est d’ailleurs par amitié que ce voyageur au long cours avait inscrit cette halte sur son itinéraire.
Stephan Llorca est parti de Sabran, dans le Gard, depuis le 29 mai 2023. Arrivé au Mont, il comptait déjà 375 jours de marche.
Ce trentenaire s’est lancé dans un tour de France à pied, à raison de 25 km en moyenne par jour. Pas vraiment par défi mais plutôt pour tenter une expérience personnelle et vivre à taux plein sa liberté retrouvée au plus près de la nature dont il est passionné.
Pour cela, il a tourné la page de sa vie antérieure, pour en ouvrir une autre, complètement blanche, qu’il noircit au fur et à mesure de ses écrits, avant d’en faire probablement un livre : « Ce sera un recueil de poèmes et de pensées sur ma façon de vivre. J’essaie de montrer qu’on peut vivre simplement et être heureux. » Débarrassé de tous ces biens matériels dont nous sommes dépendants, il a acquis une certitude : « « Nous avons besoin de peu de choses finalement. »
Sa route passe par des sites incontournables, inscrits au patrimoine de notre pays, mais aussi des lieux moins emblématiques qu’il découvre au fil de son cheminement.
Un voyage en solitaire ? Pas tant que ça, apparemment. « Parfois des gens viennent marcher avec moi sur des bouts d’étape puisque je publie toujours mon itinéraire sur les réseaux sociaux. » Ce périple a suscité un vrai engouement qui fait que très souvent il est accueilli et chaleureusement hébergé.
Et si vous doutiez du caractère hospitalier de nos contemporains ... « Partout, j’ai été très bien reçu », assurait-il. Et la France dans tout ça ? « Exceptionnelle ! Tous les jours, je me régale ! »
Stephan Llorca : un Diogène des temps modernes qui voyage avec le minimum et qui tel Ulysse « qui a fait un beau voyage est retourné, plein d’usage et raison [...] »
Pour suivre Stéphan Llorca : voir sa page Facebook Steph road Llorca.
Du 10 au 17 novembre 2023, l’association UNC Mont-Saxonnex/Brison a accueilli une exposition dans la salle du conseil en mairie. Prêtée par l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) d’Annecy, elle met à disposition des associations mémorielles et autres un panel d’expositions.
Il s’agissait d’une série de 20 panneaux sur le thème « Les Forces aériennes françaises libres ». Cette exposition présentait le parcours de centaines de jeunes aviateurs engagés, qui, dès juillet 1940, ont quitté la France pour rejoindre le général de Gaulle à Londres.
Le choix s’est fait en concertation avec Sandrine Pellier, directrice du groupe scolaire Roger Guillermin. Et pour cause ! Cet enfant du Mont, passionné d’aviation, avait répondu à l’appel du général de Gaulle et s’était engagé, à lâge de vingt ans, dès le 21 juin dans les forces aériennes françaises libres.
Cette exposition a été l’occasion d’un travail pédagogique, qui a permis de replacer la petite histoire dans la grande.
C’était il y a 80
ans... le 3 janvier 1944, le village vivait une page tragique de son histoire
C’est une stèle discrètement fichée, devant le groupe scolaire Roger Guillermin, devant laquelle nous passons souvent, sans y porter plus d’attention que cela. Elle n’attire plus notre regard, un peu comme si elle se fondait dans l’anonymat. Et ce, malgré le message gravé dans sa pierre : « Passant, souviens-toi».
Mercredi 3 janvier 2024, nous avons voulu nous souvenir « de cette tragédie qui a marqué de manière indélébile la mémoire collective de l’histoire du village » a déclaré le maire Frédéric Caul-Futy.
Nous avons voulu extirper de l’anonymat ces trois noms, devenus bien malgré eux des martyrs, tombés sous les balles des Allemands : Robert Bourrier, 22 ans, Georges Caille 18 ans et Marie Délémontex, 48 ans, victime civile.
Les enfants de l’école, des « passeurs de mémoire » 80 ans plus tard, la commémoration de ces heures sombres a donné lieu à une manifestation hautement symbolique, qui a rassemblé de nombreuses personnalités et porte-drapeaux (Souvenir français, ANACR, UNC MontSaxonnex/Brison).
Malgré une météo peu favorable, l’émotion était bien là, tangible, largement entretenue par la participation des enfants de l’école dont le récit, les chants, les chorégraphies ont ajouté à la solennité de cette cérémonie.
Pendant des semaines, ces jeunes ont remonté le temps pour comprendre le déroulement des faits, qu’ils ont retranscrits avec leurs mots. Plus tard, ils se souviendront avoir pu recueillir le témoignage, encore précis, de Robert Caul-Futy : il avait 10 ans à l’époque. Avec leurs enseignantes, Sandrine Pellier et Angélique Alvoët, ils ont aussi travaillé sur les témoignages écrits d’un autre personnage emblématique : Joseph Maniglier, dit Many, chef de la compagnie Le camp de Savoie pendant la Résistance, basé sur le lieudit Malacquis à Mont-Saxonnex.
« Les enfants, vous devenez à partir d’aujourd’hui les nouveaux passeurs de mémoire de cette tragique journée du 3 janvier 1944 ; c’est à vous, désormais, que revient la tâche essentielle de garder vivant ce souvenir », a déclaré le maire Frédéric Caul-Futy.
A portée de voix et des rires qui résonnent dans la cour de récréation, le nom de ces vies fauchées en pleine jeunesse doit continuer à nous questionner. « C’était jour pour jour il y a 80 ans, cela nous semble loin. Et pourtant l’actualité nous rappelle que les événements du passé peuvent se reproduire », a déclaré Hervé Thiébault, président de l’Association locale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance (ANACR).
Avez-vous jamais prêté attention à la mention portée sur le calendrier ou sur vos agendas à la date du 8 mai ?
Tous y font la même et sobre référence : « Victoire 1945 ». Et non pas « jour férié »... même si effectivement, ce jour-là n’est pas dévolu à nos activités professionnelles.
La date du 8 mai 1945 marque une date importante : elle signe la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, dont nous avons célébré cette année le 79è anniversaire.
La date de cette commémoration en a vécu des rebondissements depuis 1946 !
Vous souvient-il, par exemple, que, entre 1975 et 1981, la France avait renoncé à cette commémoration. Une décision, très controversée par le monde combattant, prise par le président Valéry Giscard d’Estaing qui souhaitait privilégier le 9 mai, par référence au 9 mai 1950, date à laquelle Robert Schuman prononçait un discours lançant la construction européenne. Tout juste arrivé au pouvoir en 1981, François Mitterrand rétablit le 8 mai en tant que jour férié commémoré. Et le 9 mai ? Depuis 1985, il est décrété « Journée de l’Europe ». Mais qui le sait ?
Journée du souvenir ou jour férié ? A chacun de choisir la portée qu’il souhaite donner à cette date, qui rassemble chaque année auprès du monument aux Morts. Au nom du devoir de mémoire, de transmission de l’histoire aux jeunes générations : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres », disait Alexis de Tocqueville.
Elu président de la section locale, Michel Gien a remis à Justine Simand - jeune porte-drapeau - la médaille des porte-drapeaux.
Michel
Lors de son assemblée générale du dimanche 28 janvier 2024 , l’UNC MontSaxonnex- Brison a élu à l’unanimité Michel Gien, président de la section locale. Il succède ainsi à Fernand Moënne-Loccoz qui occupait cette fonction depuis 2017 et avait exprimé le souhait de se mettre en retrait tout en restant adhérent.
Le nouveau président, né le 7 mai 1945 à Dijon, a effectué son service militaire en 1964 à Donaueschingen (Allemagne) et n’a jamais pris part à un quelconque conflit. Il est déjà très investi au sein de l’UNC qu’il a rejoint en 2011. Membre du bureau depuis neuf ans en charge de la communication et porte-drapeau depuis sept ans, il entend poursuivre ses engagements. « Recruter d’autres adhérents de nos deux communes sera un de mes objectifs ; soyez assurés que je veux contribuer par ma présence, mes idées, les projets que je vous soumettrai, à ce que la section locale poursuive son chemin », a-t-il déclaré.
« Je suis heureux, avec mes adjoints, de vous accueillir pour procéder à un acte civique et particulièrement symbolique vous remettre votre carte d’électeur. »
C’est en ces termes que le maire Frédéric Caul-Futy a ouvert la cérémonie de citoyenneté qui s’est déroulée vendredi 12 avril dans la salle du conseil.
Un instant délibérément voulu comme solennel par un décret présidentiel en date de 2007 et qui n’a d’autre dessein que de donner - ou redonner - du sens et de la valeur à l’acquisition des droits civiques, et politiques, au sens premier du mot. 39 jeunes ont ainsi acquis l’âge légal, qui leur vaut d’être inscrits sur les listes électorales et d’user de leur droit à l’expression.
Le maire a rappelé quelques dates clés pour que les jeunes électeurs mesurent la valeur de ce droit qui leur est acquis : « Le vote est le fruit d’une longue évolution de nos institutions politiques et du combat mené par tous ceux qui ont permis que nous jouissions aujourd’hui de cette liberté fondamentale. »
A l’heure où ils recevaient ce précieux viatique qui faisait d’eux des citoyens, ils ne savaient pas encore que leur première expérience d’électeur ne s’arrêterait pas au seul scrutin des Européennes du 9 juin. Et qu’ils allaient vivre un moment crucial de la vie démocratique de notre pays.
LES NOUVEAUX ÉLECTEURS DANS LES COULISSES D’UNE ÉLECTION
Jeune électeur et assesseur ?
Voilà une manière concrète d’entamer son parcours de citoyen. C’est la proposition que le maire Frédéric Caul-Futy avait faite, quelques semaines avant les élections européennes, aux jeunes à qui il remettait leur carte d’électeur.
Une invitation dont s’est emparée Justine Grand. Pendant deux heures dimanche 9 juin, la jeune fille s’est acquittée de sa tâche avec le plus grand sérieux : elle a accueilli les votants, vérifié leur identité, contrôlé qu’ils étaient bien inscrits sur la liste électorale. En bref, elle a vécu ce scrutin de l’intérieur. Et pourquoi avoir accepté ? « Parce que je m’intéresse beaucoup à la politique », expliquait-elle. De quoi donner envie plus tard de s’engager plus activement ? La question est encore un peu prématurée. « Il faut avoir envie pour gérer un village... », concède-t-elle. Pour l’heure, ce qui la motive aussi, c’est de participer à la vie du Mont et de répondre « quand on demande des bénévoles. »
LUCIEN BONNAZ : IL N’Y A PAS D’ÂGE POUR NE PAS VOTER
Si notre doyen de 101 ans, Lucien Bonnaz, n’a pas pu voter lors du scrutin des Européennes, ce n’est pas de son bon vouloir. Il en avait pourtant manifesté l’intention. Avec les législatives, la donne a changé. Cette fois-ci, les gendarmes se sont bien déplacés au domicile de Lucien afin qu’il puisse obtenir une procuration dans les règles et accomplir son devoir de citoyen. Et en citoyen éclairé, car rien ne semble lui avoir échappé du contexte. Si l’on en croit son proche entourage, il a bien suivi tous ces rebondissements à la TV. Combien de fois a-t-il, dans sa vie, glissé un bulletin dans l’urne ? Impossible d’en faire le décompte. Mais, il le redit fermement : « Jusque-là, j’ai toujours voté ! »
Une ligne de conduite citoyenne où le doute n’a pas sa place : voter est un devoir. Le
Quand d’autres préfèrent faire relâche le samedi matin et s’accorder une pause, les jeunes engagés dans la formation « jeune sapeur-pompier » sont à l’exercice, de 8h à 12h, au Centre d’intervention et de secours de Marnaz-Scionzier. Samedi 15 juin, avec leurs encadrants, ils étaient en pleine préparation d’une parade programmée le 13 juillet au soir à Marnaz et le lendemain 14 juillet à Scionzier. Mais leur prestation ne se limitera pas au seul défilé. « Après cela, il est prévu quelques démonstrations techniques avec manipulation d’échelles, pyramides et autres exercices », explique Gilles Boisier, aujourd’hui chef de centre des pompiers de Marnaz, après avoir été longtemps vice-président des JSP. La matinée se déroule en exercices un peu répétitifs mais il faut en passer par là pour arriver à cette perfection qu’on attend d’eux. Et ils se doivent d’être parfaits ! Ce matin-là, leurs formateurs les observent de près, attentifs au moindre détail, qui peut-être échapperait au grand public. Mais la rigueur est de mise : l’ à - peu - près n’y a pas sa place. Présidée par le sergent Paul Bazin, la section des JSP, rattachée à l’Union départementale des sapeurs-pompiers de la Haute-Savoie (UDSP 74), compte 21 jeunes âgés de 11 à 17 ans. « Avoir une section JSP au Centre, cela me tient à cœur, et c’est une mission agréable que de former ces jeunes », confiait Gilles Boisier. Les formateurs sont souvent passés eux-mêmes par la case JSP : « C’est une façon de rendre la pareille, nous qui avons été formés par des anciens ; c’est à notre tour de former les jeunes », remarque Paul Bazin. Dans le groupe, deux jeunes du Mont : Tiago Flauzino (sans son frère cadet Lysandro, absent ce jour-là) et Quentin Bois. Le premier termine son cursus quand le second le commence.
Et pourquoi intégrer les JSP ?
« Moi, c’est la famille qui m’a proposé, raconte Tiago, j’ai fait des essais et voilà... » Pas plus compliqué que ça ! Mais pas le cas d’Alice et Mélissa qui nourrissent déjà le projet de devenir pompiers et avaient donc « intérêt », disent-elles, à intégrer le cercle des JSP.
Et quand on leur demande si ça n’est pas trop pesant de « sacrifier » son samedi matin, la question leur paraît presque incongrue. Visiblement le bénéfice de ces matinées l’emporte sur leur petit confort. Ce qu’ils en retirent ? « La discipline, le respect de chacun, l’altruisme », résume Léo. Il y a aussi la place accordée au sport qui peut tenter. Chez les JSP, on tâte de toutes les disciplines. « J’y suis rentré d’abord parce que je n’arrivais pas à me décider pour une activité sportive ; progressivement j’ai fini par m’intéresser à la partie pompier et je me suis accroché », raconte Damien Gradel, aujourd’hui - 10 ans plus tard – pompier volontaire et formateur de la section.
Et tous vous le diront : les JSP, c’est une ambiance particulière, c’est un groupe soudé, où l’on apprend la valeur de la solidarité ; les formateurs essaient de faire qu’il y ait une bonne cohésion « et on ne laisse personne de côté », affirment ces jeunes, bien dans leur tête et bien dans leurs baskets.
3 QUESTIONS À PAUL BAZIN ET GILLES BOISIER
Comment faites-vous pour recruter ?
Nous avons bien évolué sur la communication ; nous utilisons les réseaux sociaux si familiers aux jeunes, nous avons une page Facebook qui nous permet de faire passer nos infos auprès des communes, des élus etc. et toucher ainsi le plus de monde possible.
Y a - t-il une qualité requise au départ ?
Souvent ce sont des jeunes qui sont motivés, intéressés et qui manifestent une volonté de s’investir. Ce sont des qualités que nous regardons au moment du recrutement.
Quelles valeurs avez-vous à cœur de transmettre ?
Les valeurs des pompiers : courage, dévouement, dépassement de soi, solidarité. Et les valeurs civiles : leur apprendre à respecter l’autre, à dire bonjour etc.
LA FORMATION JSP RÉSUMÉE PAR GILLES BOISIER
« Je compare la formation au « triangle du feu » qui nécessite trois éléments : un combustible, une énergie d’activation et un comburant. Pour que la formation JSP fonctionne bien, il faut aussi trois maillons : de bons animateurs, de bons jeunes et de bons parents. »
Pour intégrer la section des JSP, il faut passer des tests de sélection. Voici les conditions requises pour y prétendre :
• Etre âgé de 12 ans minimum ;
• Présenter certaines pièces : un certificat médical d’aptitude physique établi par le médecin traitant ; une copie des vaccinations du carnet de santé ; une attestation de natation de 50m établie par un maitre-nageur sauveteur si le candidat en possède une.
Les JSP s’engagent pour un apprentissage de 4 ans, au terme desquels ils se présentent à l’examen du brevet national de JSP : deux épreuves écrites, des épreuves pratiques et sportives. L’obtention de ce brevet leur permet d’intégrer leur centre d’appartenance.
LA FORMATION :
Elle se déroule les samedis au Centre d’incendie et de secours (CIS) de Marnaz.
LE CURSUS COMPREND QUATRE NIVEAUX RÉPARTIS SUR 4 ANNÉES SCOLAIRES :
Cycle 1 : découverte des matériels, enseignement des gestes qui sauvent et des valeurs liées à l’engagement citoyen. S’y ajoute une formation pour obtenir le PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1).
Cycle 2 : mise en oeuvre simple des matériels et procédures.
Cycle 3 : mise en oeuvre de l’ensemble des matériels et procédures. Ce cycle permet également de passer la formation équipier prompt secours qui permet de pouvoir prendre place dans l’équipage d’un VSAV (Véhicule de secours et d’assistance aux victimes) une fois intégré en Centre de secours.
Cycle 4 : une étape centrée sur les apports théoriques opérationnels et des mises en situations professionnelles proches de la réalité opérationnelle.
A la fin du cursus, le jeune se présente à l’examen du brevet national de JSP qui comporte deux épreuves écrites, des épreuves pratiques et sportives.
Impôts : contribution Etat et autres 320 342 €
Rémunération : personnel & élus 644 809 €
Administration, communication, adhésion 33 562 €
Contribution SDIS 64 691 €
Impôts locaux, taxes diverses et compensations
1 384 311 €
Produits des services et domaine, refacturation cantine, remboursement CAF et arrêts maladie
187 856 €
FONCTIONNEMENT ET INVESTISSEMENT
3 079 559 €
FONCTIONNEMENT 1 729 398 €
Subvention d’équilibre au budget annexe des remontées mécaniques
88 278 €
Service enfance et jeunesse, cantine 91 594 €
Travaux forêts 431 €
Assurances 20 727 €
Télécommunications 8 416 €
Energie-Eau 86 174 €
Prestations services-location 39 665 €
Autres charges 167 741 €
Subventions aux associations 20 085 €
Intérêts emprunts 36 453 €
Revenus des immeubles
18 128 €
Coupe de bois 12 207 €
Opérations d’ordre et produits exceptionnels 745 736€
Dotation et subventions d’investissement
270 095€
INVESTISSEMENT 639 683 €
Remboursement capital de la dette 149 337 €
Travaux forêts environnement 12 531 €
Travaux 222 885 €
Urbanisme et études 49 346 €
Achat terrains 16 593 €
Autres 6 168 €
Report excédent 2021 94 021 €
Subventions, dotations et autres participations fonctionnement (État, Région, Département …)
314 456 €
Portage foncier 40 628 €
Fêtes et cérémonies dont illumination Noël 14 008 €
Entretien bâtiments, voirie, réseaux, matériels roulant 113 042 €
Acquisition de matériel mobilier –services techniques
142 195 €
Le Louvre
Nous avons vu de nombreuses statues des dieux et déesses ainsi que des vases et les célèbres œuvres comme La Joconde, la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace. On n’a pas pu rester longtemps devant ces célébrités tellement il y avait de monde. Le Louvre est une véritable fourmilière ! La construction de ce palais commence à la fin du XIIIe siècle. Il a été un château fort au Moyen Age pour se protéger des vikings puis un palais royal à la Renaissance. Aimé par certains rois, délaissé par d’autres, il s’agrandit au fil des siècles.
Il abrite un musée depuis 1793, c’est le plus visité au monde ! Il est tellement grand, que si vous vouliez admirer chaque œuvre qui est exposée durant à peine 10 secondes, il faudrait que vous y passiez quatre jours… sans dormir. Statues de déesses grecques, momies égyptiennes, art islamique, tableaux ultra-célèbres, il y en a pour tous les goûts dans ce temple de l’art.
On aurait bien aimé visiter d’autres collections…
Nous sommes passés à côté de la Tour Eiffel lors de notre parcours Invader le mardi 26 mars. C’est le plus haut monument de Paris. Elle mesure 320 mètres.
C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, date qui marque le centenaire de la Révolution française qu’il a été décidé de construire une tour de 300m. Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887. Le 31 mars 1889, la Tour achevée en un temps record -2 ans, 2 mois et 5 jours- s’impose comme une véritable prouesse technique. C’est l’ingénieur Gustave Eiffel et son équipe qui vont construire cette immense tour de fer. Ce sont ses ingénieurs Émile Nouguier et Maurice Koechlin qui l’ont dessinée.
Au début les Parisiens n’aimaient pas cette grande pyramide de fer. Elle devait être détruite après l’exposition mais c’est sa hauteur qui va la sauver. Elle est parfaite comme phare pour les avions ou pour installer des émetteurs radio pendant la guerre, ou plus tard pour installer une antenne de télévision.
Grâce à l’application Flash Invader, voici une partie des Invaders flashés lors du séjour à Paris.
Le parcours Space Invader
Les élèves de CM1 et de CM2 sont partis à la chasse suivant leur plan créé en classe. Invader, qui est-ce ?
Invader est le surnom d’un artiste mosaïste français qui s’appelle Franck Slama. C’est un street artiste. Il considère que les musées et les galeries d’art ne sont pas accessibles à tous, c’est pourquoi il installe son travail dans des espaces publics, le rendant visible au plus grand nombre. Il ne demande pas d’autorisation, il ne faut donc pas se faire prendre. Il se fait appeler aussi AVNI comme artiste vivant non identifié car il colle ses invaders masqué !
Space Invader, qu’est-ce que c’est ?
Cet artiste était fan du jeu vidéo japonais « Space invader ». Il a remplacé les pixels par des carreaux de mosaïque qu’il colle la nuit sur les murs. Il a envahi le monde entier avec ses mosaïques d’où la notion d’invasion. La première invasion était à Paris. C’est la ville où il y en a le plus, il a collé la 1500è œuvre en février 2024. En tout, dans le monde, il y en a 4168 dont 2 sous l’océan et un dans l’espace.
A l’aide d’un plan de Space Invaders sur la tablette, à tour de rôle, on guidait nos camarades dans Paris pour en trouver. Puis on flashait l’œuvre avec le portable de la maîtresse qui nous indiquait les points qu’on avait gagnés. Nous en avons également trouvé par hasard ! En tout avec les 2 classes, on a gagné 1250 points en trouvant 43 Invaders.
Pour découvrir Paris depuis la Seine, rien ne vaut une balade en bateau mouche.
Attention, ces bateaux ne volent pas ! On leur a simplement donné ce nom car à l’origine, ils étaient fabriqués dans le quartier de La Mouche à Lyon. Nous avons fait une croisière au départ du port de la Bourdonnais, à côté de la Tour Eiffel, jusqu’à l’île de la Cité. On en a fait le tour avant de revenir au point de départ. Nous sommes passés sous plus de 20 ponts, et avons vu de nombreux monuments comme le Grand Palais, le Louvre, la Conciergerie, la cathédrale Notre Dame, le musée d’Orsay, l’ Assemblée Nationale… C’était fantastique même s’il ne faisait pas très beau !
Visite du château de Versailles et de ses jardins géométriques
Avant de devenir ce magnifique palais, Versailles était un simple pavillon de chasse. Il faudra bien des années pour le transformer en un bâtiment qui fasse l’admiration de toute l’Europe.
Le roi Louis XIV fit redessiner la façade et les jardins bientôt enrichis de bosquets et de fontaines majestueuses, alimentées à partir de l’eau de la Seine grâce à un incroyable système de pompage. Puis fut construite l’époustouflante galerie des glaces longue de 73m et qui compte 357 miroirs. Le château et ses dépendances furent encore agrandis sous Louis XV, avec un opéra, le petit Trianon et un jardin botanique qui deviendront le domaine privé de Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI.
Nous avons eu la chance d’avoir deux guides formidables. Nous avons beaucoup apprécié la perspective, les bassins comme celui de Latone et le char d’Apollon.
à l’Assemblée Nationale en compagnie de notre députée, de notre Maire et son adjointe.
L’Assemblée Nationale
Nous sommes allés au palais Bourbon qui abrite l’Assemblée Nationale. Ce palais a été construit en 1722 à la demande de la duchesse de Bourbon, fille de Louis XIV.
Le palais Bourbon devient un lieu de réunion politique à partir de la Révolution française lorsque le Tiers Etat se proclame Assemblée Nationale !
Dans l’hémicycle, les députés débattent et proposent des lois. Nous avons pu entrer dans ce lieu chargé d’Histoire ! Les députés se disputaient. Ils sifflaient et n’étaient pas d’accord entre eux. La classe de CM2 a assisté à la lecture d’une proposition de loi contre la discrimination capillaire. Il faudra attendre la navette parlementaire, c’est l’échange avec le Sénat, pour savoir si les cheveux entrent dans la liste des discriminations pour lesquelles il y a une loi. C’était impressionnant d’être dans l’hémicycle, on n’avait pas le droit de parler, de bouger… Tout le contraire des députés !
Articles sous la forme de la UNE du journal « Bargy TV » pour initier les élèves aux écrits journalistiques.
Du « savoir pédaler » au « savoir rouler ».
Les élèves de CP, CE1 et CE2 ont participé avec leur maîtresse Cyndie Caron et Julien Harcourt à une semaine de vélo du 13 au 17 mai 2024. Même si la météo n’était pas au rendez-vous, ils ont pu découvrir des parcours variés et adaptés afin d’améliorer la maîtrise de leur vélo.
Dans le but de s’initier au « savoir circuler », les enfants ont appris les différents panneaux qu’ils peuvent rencontrer sur la route qui traverse notre village. Une séance a été consacrée à la sécurité et au déplacement au pump-track. Tous les élèves ont réussi avec succès cette belle aventure. Cette semaine a mis en évidence la sécurité aux abords de l’école pour les cyclistes. Le Maire est également intervenu dans la classe de CE1-CE2 afin de réfléchir avec les enfants sur la circulation à vélo.
Comprendre l’histoire des Jeux Olympiques, ses symboles et ses valeurs. Lundi 5 mars 2024, les 40 élèves des classes de CP/CE1 et CE1/CE2 sont allés visiter le Musée Olympique à Lausanne.
Au cours de cette journée, les élèves ont pu découvrir et comparer les jeux antiques et les jeux modernes. Dans le jardin du musée, ils se sont comparés aux records des athlètes : le 100 mètres contre Usain Bolt, les records du lancer de poids ou encore les records des sauts à la perche et en hauteur.
A l’intérieur du musée, les élèves ont pu s’émerveiller devant les médailles, les torches, les tenues et le matériel des sportifs de haut niveau. Ils ont participé à un atelier sur le thème des jeux antiques et ont pu essayer les disciplines antiques comme le lancer, le saut, la boxe, le disque.
Cette sortie fut inscrite au projet d’école sur le thème des Jeux Olympiques. Cela a permis aux élèves de se plonger dans la réalité des Jeux en attendant les olympiades de toute l’école au mois de juin !
Au mois de Mars, nous avons travaillé sur les différences car le 21 Mars c’est la journée de la trisomie 21.
Nous avons réfléchi sur nos différences de visage avec le petit livre rigolo « Le problème avec Gisèle » et nous avons appris à dessiner un visage.
Puis nous avons réfléchi à d’autres différences comme pour certains enfants qui ne grandissent pas et n’apprennent pas comme les autres avec les livres « Léo » et « Un petit frère pas comme les autres ».
Nous avons aussi utilisé un livre dessiné par une artiste CSIL qui organise ses dessins dans des quadrillages. Puis nous avons dessiné comme elle plein de petites têtes différentes et nous les avons rangées pour faire un grand poster de nos différences ! En ce jour, toute l’école a travaillé et a exposé dans les couloirs sur ce thème de la différence.
Nous sommes allés visiter la chèvrerie d’Adrien aux Oulettes. Les mamans chèvres ont eu plein de petits chevreaux qui sont tous bien mignons et rigolos ! Ils voulaient goûter nos habits et nos bonnets ! Ils jouaient à se bagarrer et venaient nous voir pour avoir des câlins. Les mamans aussi voulaient des câlins et du foin.
On a vu les papas boucs qui ont de très grandes cornes et une barbiche !
On a adoré donner du foin à toutes les chèvres mais les chevreaux sont trop petits, ils ne mangent que du lait.
On a fait des câlins à toutes les chèvres qui en voulaient.
On avait un peu peur des chèvres au début mais après on a vu qu’elles sont très gentilles.
C’était trop chouette d’aller voir les chèvres !! En plus on a rapporté des petits fromages fabriqués avec le lait des chèvres ! Ils étaient délicieux, on s’est régalés ! Merci les chèvres !!!
Tout au long de l’année, les élèves de la classe moyenne et grande section sont sortis pour faire classe dehors. Généralement les sorties ont eu lieu le vendredi après-midi une semaine sur deux et ce, quel que soit le temps.
Lors de ces sorties, les élèves ont pu observer la nature, faire des séances de « landart » , des chasses au trésor, des jeux d’orientation. Mais également des mathématiques, écouter des histoires et de la musique, dessiner leur environnement, récolter des éléments naturels pour faire des compositions artistiques, tester des recettes de cuisine…
Nous avons exploré notre environnement proche, jusqu’aux vacances de printemps les sorties se sont déroulées sur les Monts. Puis nous avons changé de secteur afin de découvrir la forêt au-dessus des Oulettes jusqu’à la Gouille. Les élèves ont apprécié ces sorties qui sont devenues un rituel très attendu.
Ces sorties ont pu être organisées grâce à la participation active des parents (et grands parents) des élèves de la classe.
Bilan des vacances de printemps
Du 15 au 26 avril le service enfance a ouvert ses portes durant deux semaines. La première semaine, les animatrices Charlotte et Joséphine ont proposé un thème « atelier magique ».
LES PETITS MAGICIENS ET LES PETITES SORCIÈRES ont pu réaliser durant cette semaine des potions magiques, des chapeaux, des gâteaux araignées sans oublier la course de balai et le tournoi de magie. Dans les temps fort de cette semaine, il est à noter une sortie cinéma au Presbytère organisée par Mont-saxciné et la sortie à JUSTJUMP (trampolines) à Marnaz.
POUR LES GRANDS, Julien et Louna avaient « préparé un programme d’entraînement pour les athlètes » aux Jeux Olympiques avec le thème «PARIS 2024 nous voilà ! ». Mais pas que du sport ! Des épreuves de flash mob avec la danse des JO, un escape-game, la création d’une flamme olympique mais aussi, un atelier culinaire avec la confection de smoothies vitaminés et des barres de céréales ! Dans les temps forts : des olympiades partagées avec l’accueil de loisirs du Reposoir et la sortie aux trampolines.
Pour la deuxième semaine, le thème commun pour les 3-11 ans était « Un jour, 1 métier ». Pendant que les plus petits découvraient les métiers par des ateliers créatifs et ludiques avec Arwen, les grands allaient à la rencontre de professionnels afin de les interviewer et visiter leur établissement.
AU PROGRAMME :
• LUNDI Découverte du métier d’agriculteur avec la rencontre d’Adrien BONNAZ de la Chèvrerie des Oulettes,
• MARDI Découverte du métier de restaurateur/serveur avec la rencontre de Mario, Serveur au Jalouvre.
• MERCREDI Découverte du métier de jardinier avec interview de Claudie sur le compost.
• JEUDI Découverte du métier d’animateur sportif avec interview de Julien.
• VENDREDI Sortie à la Micro-folie de Marnaz pour les grands avec la rencontre de Claudine GRUFFAZ, médiatrice culturelle, suivi d’atelier sur le thème des Jeux Olympiques à travers des œuvres culturelles, de flocage, et de la réalité virtuelle et ainsi que des jeux ludiques.
Pour les maternelles, une sortie spectacle à Argonay « Et si cette nuit » sur le thème du rêve et la rencontre de l’artiste (photo) étaient organisées.
L’INFO EN +
Des vacances riches en activités et émotions qui ont accueilli sur la première semaine en moyenne 18 enfants par jour et la deuxième 13 enfants par jour avec une majorité d’enfants de 3 à 6 ans ( 65%).
projets !
Avec l’Association des Parents d’Élèves, le périscolaire avait contribué à la décoration du char du Carnaval avec l’élaboration de fleurs en papier crépon.
Pour le repas des âinés organisé par le CCAS, la décoration de table sur le thème de Paris 2024 et la confection de Tour Eiffel ont été effectuées par l’équipe des animatrices-ATSEM.
Le mercredi, c’est avec la bibliothèque que les enfants de l’accueil de loisirs profitent des lectures des bénévoles ou empruntent des livres et des BD.
L’école et le service enfance : 2 équipes pour une cohérence éducative avant tout !
Même si nous intervenons sur des temps différents, nous partageons les mêmes locaux et les mêmes enfants !
C’est pourquoi nous nous efforçons :
• de travailler en étroite collaboration sur des fonctionnements communs,
• de favoriser la communication et la transmission d’informations concernant les enfants en cas de bobos ou de problèmes survenus,
• de travailler sur des projets communs comme «Le savoir Rouler» ou les Olympiades, mais aussi avec le label éco-école où nous sommes tous concernés par le tri et le gaspillage (eau, alimentaire).
Depuis le COVID, nous n’avions pas pu proposer de l’aide aux devoirs aux enfants le soir en périscolaire. Mais cette année ce sont 3 bénévoles : Marie- Jo MERUZ, Isabelle BOURGEAUX et Hélène BOURGEAUX qui ont encadré une dizaine d’enfants du CE1 au CM2 le jeudi soir de 16h30 à 17h30. Nous remercions chaleureusement nos « Mamies » pour leur dévouement et leur patience. Nous espérons pouvoir renouveler cette action l’année prochaine également !
Si des personnes sont intéressées pour accompagner les élèves dans leurs devoirs, n’hésitez pas à vous rapprocher du service enfance jeunesse à enfance. jeunesse@mont-saxonnex.fr
Depuis la rentrée 2024, un compost a été mis en place essentiellement pour la restauration scolaire.
En effet dans le cadre du décret relatif à la gestion des bio déchets, la Communauté de Commune Cluses Arve & Montagnes (2CCAM) a mis en place à titre gracieux 3 composteurs, des panneaux d’informations, des bio seaux, fourche et pelle pour la bonne mise en pratique du compostage au sein du service enfance jeunesse et de l’école. Pour le service enfance, Julien HARCOURT et Claudie BARBIER sont les 2 référents de site pour le compostage. Pour l’école, il s’agit de la directrice Sandrine PELLIER. En contrepartie la commune de Mont-Saxonnex s’engage à suivre la procédure de compostage établie avec la 2CCAM (suivi, entretien, apport du broyat...) et à se former auprès de la 2CCAM.
Aujourd’hui nous jetons en moyenne entre 100g et 500g (en fonction des apports : peau de banane, reste d’assiette…) pour 60 à 80 repas. Ce qui est pratiquement rien ! Nous sensibilisons les enfants à ne pas gaspiller et proposons des portions adaptées. Il faut savoir que nous n’alimentons pas le compost en viande, poisson ou pain pour éviter les nuisibles et une décomposition plus lente. Pour le pain, il est régulièrement reproposé en plus au goûter et pour le reste «les poules s’en chargent»!!!.
Mais concrètement comment ça marche?
Durant le repas, les restes d’assiettes sont mis dans un bio seau (sauf viande, poisson, pain). En fin de service, deux élèves, avec un référent versent les restes dans le compost. Les élèves étalent, puis ajoutent du broyat par-dessus pour aider au processus de décomposition. Les enfants notent également le suivi du compost (apport, broyat) sur une feuille qui sera transmis à la 2CCAM en fin d’année. Un premier transfert du bac de compostage au bac de maturation s’est déroulé mercredi 12 juin en présence des enfants et d’un intervenant de la 2CCAM. Ce bac de maturation devra attendre entre 9 et 12 mois pour ensuite servir de terreau pour les bacs à fleurs dans les cours d’école. Et pourquoi pas, par la suite, planter des fruits et légumes pour établir un cycle quasi complet dans le processus du compostage !
Desserte forestière, pour une forêt plus accessible
Engagés en février, par intermittence en fonction de la météo, les travaux en amont du hameau de Chamoule sont arrivés à leur terme en mai.
Réalisé par l’entreprise SARL Dumas Frères de Sallanches en amont du hameau de Chamoule, le chantier - sous maîtrise d’ouvrage de la commune - avait pour objectif d’améliorer la desserte de la parcelle forestière E et faciliter ainsi son exploitation.
Le projet se décline en trois volets désormais bien identifiables sur le terrain :
• une route forestière empierrée sur 162 mètres avec une plateforme de roulement de 4 mètres de large, raccordée à la route communale afin de permettre aux grumiers de pénétrer en forêt.
• une place de dépôt/retournement, empierrée, située à l’extrémité de la route forestière (300 m2) destinée à stocker les bois tirés, qui auparavant étaient stockés en bord de route faute d’accès pour les camions. Désormais les grumiers pourront s’approcher de cette place pour charger, sans générer comme auparavant de contraintes.
• une piste de débardage créée, en terrain naturel sur 90 ml de long avec une plateforme de 3,5 m de large, à laquelle accèdent les tracteurs qui tirent le bois, qui se raccorde à la place de dépôt et trouve son prolongement dans une ancienne piste existante (65ml) qui a été élargie.
Ces aménagements permettront une exploitation et un entretien plus aisés des bois communaux, dont la gestion, pour rappel, est confiée à l’Office national des forêts.
Sur cette parcelle E, le volume est de l’ordre de 410 m3. Une partie (29m3) a été gardée pour les besoins de la commune, 65 m3 de bois d’emprise ont été martelés et vendus à la scierie Bétemps de Bonneville et le reste vient d’être vendu en bois sur pied à la scierie des Savoies. Courant mai, Pierrick Bourbon était à l’ouvrage in situ, où il avait installé sa scierie mobile. Les bois transmis à la commune ont été taillés en planches, chevrons et soigneusement stockés. Dans un avenir plus ou moins proche, ils trouveront certainement à être utilisés.
L’INFO EN +
Montant de l’opération : 29 680€ ht.
Subvention du Conseil départemental : 30%
A quelle fréquence ces coupes interviennent-elles ?
A la suite de la révision de l’aménagement forestier et de ses inventaires, sur la période 2023-2042, le choix a été de fait faire passer cette parcelle deux fois en coupe (2024 et 2033).
Cela exclut les coupes dites « sanitaires » notamment liées aux scolytes.
Tous les 15/20 ans nous réalisons un inventaire, en somme un état des lieux de la forêt, qui nous permet de collecter différentes données sur le terrain.
De cet inventaire découle un aménagement forestier, autrement dit un document de gestion, dans lequel sont inscrites les grandes lignes conductrices qui nous servent de bases pour la gestion de la forêt.
Certes, ces grandes lignes peuvent être plus ou moins flexibles. Mais, avec l’inventaire nous disposons d’un état d’assiette : en face de chaque parcelle figure une date. Par exemple, ici la parcelle E passe en coupe en 2024 et repassera dans 10 ans, si tout va bien... Cette gestion se nomme Futaie Irrégulière et permet alors de conserver une ambiance forestière perpétuelle seulement si tout va bien...
Si tout va bien...c’est-à-dire ?
Aujourd’hui nous constatons beaucoup de dépérissement, surtout sur les épicéas, attaqués par le bostryche. Le sapin commence lui aussi à subir les effets du dérèglement climatique et des dépérissements peuvent être également remarqués sur cette essence forestière Sur certaines parcelles, nous pouvons être amenés à repasser plus tôt.
Vous replantez derrière ?
Non, nous laissons la nature faire son œuvre, à part dans le cas de certaines coupes rases.
La langue des bois : révisez votre vocabulaire !
Le langage des forestiers est souvent très technique, voire hermétique pour le non-initié. Nous vous livrons ici quelques rudiments de base.
• Coupe rase ou coupe à blanc : on coupe tous les arbres présents sur la parcelle. Dans nos forêts de montagnes, l’ONF réalise ce type de coupe par contrainte sanitaire.
• Coupe d’amélioration : on éclaircit la forêt pour permettre aux arbres les plus vigoureux de croître.
• Le martelage : C’est l’opération de désignation des arbres à couper. Une marque spécifique est faite sur le bois, au marteau forestier ou à la peinture. La première marque est faite sur le tronc à hauteur d’homme (1,30 mètre), donc bien visible par le bûcheron. Une autre, « marque au pied », est réalisée au niveau de la souche. Elle permet de s’assurer après la coupe que seuls les arbres martelés ont été coupés par les bûcherons.
• Les rémanents : c’est le bois sans valeur économique (branchages,brindilles etc.) volontairement laissé au sol après la coupe. En se décomposant, ils fertilisent le sol et la biodiversité.
L’aménagement de la traversée du village est entré dans sa phase de concrétisation.
Ce projet, très attendu, contribue à la qualité paysagère et au confort des habitants. Mais sa gestation aura été longue et entravée par des obstacles. On est entré dans le vif du sujet ! La date du jeudi 13 juin est à marquer d’une pierre blanche pour la commune du Mont. Au sens propre comme au sens figuré.
AU SENS PROPRE, car ce jour-là on a concrètement posé la première pierre du chantier d’aménagement paysager et de sécurisation de la traversée du village, qui va précisément de la place du Bourgeal, à l’entrée du village, jusqu’au carrefour avec la route de Chamoule à hauteur du groupe scolaire Roger Guillermin.
AU SENS FIGURÉ, car elle marque l’épilogue d’un dossier dont on doit tirer des enseignements, que résumait le maire Frédéric Caul-Futy : « Ce fut un projet de longue haleine avec de nombreux obstacles à surmonter, mais nous avons fini par l’emporter collectivement grâce à beaucoup de travail, d’énergie et de ténacité. »
Un projet au long cours 8 ans : c’est le temps qu’il aura fallu pour mener à terme ce projet identifié comme prioritaire lors du précédent mandat (2014-2020) dans la réflexion
initiée dès 2015 par les élus concernant les orientations d’aménagement.
Au terme des études réalisées, le projet avançait sous les meilleurs auspices puisque validé en 2019 par le Conseil départemental de la Haute-Savoie, gestionnaire de la voirie. Malheureusement cette opération a connu son lot d’obstacles : la crise sanitaire, le plan financier et la maîtrise du foncier.
Au final, il a fallu recourir à une DUP (déclaration d’utilité publique) et une procédure judiciaire d’expropriation et trois ans supplémentaires auront été nécessaires pour venir à bout de longues procédures, fatalement coûteuses pour la collectivité.
Un projet coûteux
« Cet aménagement routier et paysager de la traversée du centre-bourg représente le plus important investissement jamais réalisé dans la commune : 2,8 M€ TTC de dépenses », annonçait Frédéric Caul-Futy. Avec une contribution financière du Département (environ 1 M €) qui aurait pu être bien moins généreuse. Pour faire face à nos obligations et la baisse des ressources, « Nous avons dû revoir les aides d’attribution sur ce type de projet », expliquait Martial Saddier.
Mais au nom d’un accord conclu antérieurement à la faveur d’anciens critères, la dérogation sollicitée par les conseillers départementaux Jean-Philippe Mas et Marie-Antoinette Métral a été accordée par le Conseil départemental.
Une chose est sûre : sans la solidarité territoriale que témoignent le Département et la Région dans leurs compétences respectives, les projets ne seraient pas aussi nombreux.
Des trottoirs... enfin !
Les entreprises sont à pied d’œuvre depuis quelques jours sur une première tranche qui cible le linéaire entre la place du Bourgeal et le lieudit le « Creux de la boîte ».
Quelles sont les perspectives futures ? La chaussée sera portée à 5,50 m de largeur et surtout, les piétons pourront circuler en toute sécurité en empruntant un trottoir unilatéral qui sera réalisé du côté gauche depuis la place du Bourgeal jusqu’au droit de l’hôtel du Bargy où il passera sur le côté droit. Un chemin matérialisé sera intégré entre les deux belvédères dans le virage de la Gorge du Cé et en face du carrefour qui mène à Morsullaz.
Ces travaux sont mis à profit pour reprendre le réseau d’eaux pluviales et moderniser l’éclairage public avec l’installation de luminaires LEDs (35 000 € supportés par le Syane).
« Avec cet aménagement, c’est une avancée significative pour la sécurité et la qualité de vie des Dumonts qui se concrétise », a conclu le maire. Ajoutons-y que l’image d’entrée du village y gagne aussi en qualité visuelle.
L’INFO EN + FINANCEMENT
Subventions :
CD 74 = 365 000 €
Fond Vert = 100 000 €
Leader = en attente
SYANE = 34 700 €
Convention :
CD 74 = 612 000 €
Patrick Callier : « Je
n’étais pas fait pour les études ! » Et pourtant...
Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Dijon Bourgogne, il est le professeur Patrick Callier. Quand il tombe son habit de laborantin et revient au Mont, on ne parle plus du « professeur », mais du Dumont qu’il est resté, de celui que ses copains d’enfance et son entourage continuent d’appeler « Titi ». 15 ans d’études post bac et deux thèses. Le parcours de Patrick Callier, c’est un long itinéraire à étudier. On vous résume ...
Bac D (biologie) obtenu au lycée Guillaume Fichet (Bonneville), 6 ans d’études de pharmacie à Grenoble, 4 ans d’études de biologie à Montpellier, un master en génétique obtenu à Paris à l’institut Pasteur. Et pour finir, une thèse de biologie médicale ponctue le parcours universitaire.
En 2002 il postule sur un poste d’assistant hospitalier universitaire à Dijon et en 2004 il devient praticien hospitalier. A ce jour il est responsable du laboratoire de génétique chromosomique et moléculaire du CHU Dijon Bourgogne, spécialisé dans la cytogénétique : « C’est l’étude des chromosomes dans la cellule pour détecter d’éventuelles anomalies », explique-t-il.
En 2014 il passe une « Habilitation à diriger la recherche » et une thèse de science. Désormais professeur des universités-praticien hospitalier « J’enseigne aux étudiants de médecine et de pharmacie à Dijon ; mon rôle, c’est de transmettre mes connaissances », précise-t-il.
En tant que Chef de service, il gère une équipe composée de 20 techniciens et 6 praticiens hospitaliers, dont le champ d’investigations concerne le prénatal, le postnatal, la cancérologie : « Nous sommes le laboratoire de référence en Bourgogne-Franche-Comté. »
Et l’histoire ne s’arrête pas là ! En 2017 débarque dans son service un interne d’origine italienne : Davide Callegarin. Un personnage pour le moins atypique (il cumule une formation d’ingénieur en informatique et des études de médecine) devenu le 1er médecin spécialiste en intelligence artificielle (IA) dans un CHU. Le docteur Davide Callegarin développe des applications et des logiciels pour faciliter l’analyse des données. La machine apporte ainsi une aide au diagnositic aux professionnels de santé. Grâce aux travaux qu’ils ont conjointement conduits, l’Université de Bourgogne a créé un diplôme universitaire « Intelligence artificielle santé » jusque-là seulement proposé par l’Université Paris-Descartes.
Quand on demande à Patrick Callier s’il avait imaginé un tel parcours, ça le fait sourire. « Il a fallu la classe de 3è pour que les études commencent à me plaire ; je n’étais pas fait pour les études ! » Un exemple à méditer pout tous les jeunes qui peinent à trouver leur voie. Savoir attendre le déclic
Damien François « Je ne suis pas maître verrier. Je suis juste un artisan qui travaille le verre »
Damien François nous a ouvert les portes de son atelier, installé dans l’ancienne usine Roch. Rencontre avec un créateur passionné, originaire de Champagne Ardennes, qui a posé ses outils au Mont après dix ans passés en Scandinavie.
Le croiser, c’est un moment de partage inédit qui vous plonge dans les arcanes d’un art qui fascine, intrigue, subjugue : le travail du verre, « un métier d’artisanat, très compliqué à maîtriser », de son propre aveu.
Pourtant rien ne semblait le prédestiner à embrasser cette voie. Une maîtrise Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) en poche et souffleur de verre... Ne cherchez pas le rapport : il n’y en a aucun. Son cursus d’études aurait pu le conduire à l’enseignement.
C’est d’ailleurs par là qu’il a commencé : « Mais j’ai bifurqué vers autre chose, ça ne me plaisait pas. »
La fascination du travail de verrier L’ « autre chose » s’inscrit dans d’autres horizons. Il débarque en Scandinavie, « un peu par hasard, expliquet-il, pour travailler dans une ferme, et j’y suis resté. » Dix ans, tout de même.
La suite, c’est l’histoire d’une rencontre aux îles Lofoten (à l’est de la Norvège) avec un souffleur de verre : « Et ça m’a inspiré ! Au départ, c’est plus l’aspect physique de la chose, la manipulation de la matière verre qui m’a passionné. Le côté artistique est venu après. »
A partir de 2007 s’ensuivront des années de formation dans de prestigieuses écoles au Danemark et aux USA pour y apprendre le métier avant son retour en France en 2015.
Son installation au Mont est aussi le fruit d’une opportunité qui s’est présentée alors qu’il était en quête d’un local. Là, dans son atelier tout juste troublé par le murmure du Bronze qui coule sous ses fenêtres, il taille.
Vous n’y verrez pas de four de fusion ; pour cela il se déplace, à Lyon. Le travail à froid a sa préférence, c’est plus calme là où le travail à chaud est bien plus intense.
Un corps à corps intense avec la matière
Pour le grand public, le métier de verrier reste auréolé de magie et quand l’occasion est donnée d’en pénétrer les arcanes, on en mesure tout l’attrait.
Et Damien François confirme : « On part d’une mixture simple composée à 70% de sable et autres composants qui, chauffée à 1200° donne une pâte malléable. C’est assez fascinant. »
A cette pâte de verre en fusion, l’artisan donne la forme qu’il veut et chaque fois ce sont des pièces uniques que
conçoit Damien François, avec un panel de créations assez large : « Notre génération de verriers essaie d’aller au-delà de la verrerie traditionnelle, plus utilitaire. » Dans ce travail avec le verre, ce qui le séduit « c’est ce corps à corps avec la matière, qui est intense. Toute cette alchimie est plaisante à vivre. Je ne sais pas si on peut éprouver les mêmes sensations avec d’autres matériaux. C’est vraiment ce rapport à la matière qui me correspond. »
Et ce corps à corps est sublimé dans ses créations, témoins de cette relation presque charnelle que l’artiste entretient avec la matière et qu’il nourrit de perpétuels questionnements.
Damien François s’est fait un nom : il expose, en France ou à l’étranger, en solo ou en groupe. Il est également auteur de publications ou catalogues et a vu son travail plusieurs fois récompensé.
A-t-il trouvé sa voie ? « Trouver sa voie, c’est une bonne question. Tant qu’on n’a pas essayé autre chose, on ne peut pas savoir si c’est sa voie. Je pourrai faire autre chose... »
Pour en savoir plus : www.damienfrancois.com
Sur un air de « Capri, c’est fini », on pourrait lui inventer un refrain dans le style, « Le ski, c’est fini... »
Pendant de très longues années, Robert Moënne-Loccoz a été un pilier du monde du ski. Et pas seulement au Mont puisque sa carrière, il l’a commencée en 1959 à l’ESF des Carroz pour la finir à 81 ans. Entre-temps et par alternance il tracera ensuite sa piste aux Carroz, à Morillon. Membre du comité MontBlanc, moniteur, entraîneur, directeur de l’ESF qu’il avait créée en 1965 au Mont, l’homme au pull rouge aura été un ambassadeur passionné de ce sport.
Alors de là à imaginer qu’il pourrait, un jour, raccrocher définitivement, on n’y avait même pas songé tant les planches lui avaient si longtemps collé aux chaussures. Sans parler de l’emblématique pull rouge qu’il a revêtu plus d’une fois.
Mais l’heure est aux sages décisions. L’hiver dernier s’est passé sans la moindre sortie. Soit ! la neige n’était pas au rendez-vous. Soit ! Une opération en amont l’avait incité à plus de prudence. Mais ce ne sont pas les seules raisons. Le ski, rien que pour se faire plaisir à lui ? Pas son truc ! Quand on a consacré tant d’années à former des jeunes, à leur insuffler un mental de guerrier pour les amener au plus haut niveau, l’esprit de compétition reste bien ancré : « On est moniteur à vie ! J’ai eu une vie bien accomplie au ski, je n’ai rien laissé à l’abandon. »
Il lui reste tant de souvenirs, qu’il a gravés au panthéon de sa mémoire : la préparation des courses, des coupes soulevées, les retours fêtés jusqu’au bout de la nuit chez Ginette au Jalouvre etc.
Il ne vous dira pas que la transition a été simple. Le montagnard n’est pas toujours prompt aux confidences. Mais il a trouvé son rythme : le jardin, 5 km sur son vélo d’appartement chaque jour pour garder la forme, la TV (juste ce qu’il faut), et les jours s’écoulent dans une douce quiétude qui lui convient. Sa devise maintenant ? Carpe diem.
Avec « 2 roues plus loin » vivez l’aventure en trottinette électrique
Vous avez peut-être l’habitude de sillonner le village en VTT, vous êtes un adepte du vélo. Et si vous changiez de monture ? Et si vous troquiez un deux roues contre un autre deux roues ? Plus précisément une trottinette électrique. Vous n’y aviez jamais songé ?
L’idée trottait dans la tête d’Alexandre Wandke. Voilà un an que cet ex professionnel dans le bâtiment travaille à sa reconversion et propose, depuis peu, une nouvelle activité de loisir pour laquelle il s’est formé. CQP (Certificat de qualification professionnelle) motocycle en poche, il se réjouit de faire découvrir cette pratique, sans doute encore confidentielle pour beaucoup. Ainsi est né le concept qu’il a baptisé « 2 roues plus loin ». Un changement total de voie qui correspond totalement à ses attentes : « J’aime être dehors, pratiquer des sports extérieurs. » Et j’aborde un nouveau métier dans lequel tout est à découvrir : il y a quelque chose de passionnant à tourner la page pour rebondir sur autre chose. » Le principe est simple : vous enfourchez un de ces engins (il en a 6) qu’Alexandre met à disposition - y compris tous les accessoires de protection (lunettes, casque, gants, protections pluie) et vous vous offrez une balade inédite sur des itinéraires qu’il aura ciblés, adaptés à votre condition. « Ce sont uniquement des sorties encadrées pour sécuriser les déplacements et toujours sur des chemins tracés », précise-t-il. Les sorties sont aussi l’occasion de rappeler les règles de préservation des milieux naturels et des espaces. « Même si ce sont des
chemins que nous pouvons emprunter, il est bon de savoir que nous passons parfois sur des terrains privés. »
Une balade aux multiples atouts
« Cela permet de découvrir plus largement le village et en peu de temps, explique-t-il. Et selon les chemins, cela demande plus ou moins d’efforts. » Cette activité a le mérite d’allier à la fois le côté ludique et physique : « Cela demande un peu d’énergie et un minimum de condition physique pour les parcours plus sportifs, concède Alexandre, car il faut pouvoir supporter la position debout en permanence. Mais en bon pédagogue, le moniteur adapte le circuit à tout niveau et aux compétences des participants du groupe en veillant à ce que chacun goûte au plaisir de cette sortie qui cultive aussi la convivialité d’un bon moment à partager.
« 2 roues plus loin » ... « Plus loin », comme une envie de se dépasser pour pousser un peu plus loin ; « plus loin » pour découvrir un peu plus - et autrement - son village et profiter de la beauté de l’environnement.
Voilà une carte supplémentaire à l’offre de loisirs de la commune qui trouvera à séduire : que l’on soit sportif confirmé ou simplement désireux de s’initier et en tout cas curieux de nouvelles sensations, à vivre en été comme en hiver.
Contact 2 roues plus loin :
200 route de Brison 74130 Mont-Saxonnex Tél. 06 07 18 17 95
David Monet : « Mont-Saxonnex est un joli village qui offre une qualité de vie »
Depuis le 29 avril, David Monet est le nouveau directeur des services techniques.
C’est un changement de cap pour ce quadragénaire, titulaire d’un DUT génie électrique et informatique industrielle et dont l’essentiel de la carrière s’est, jusque-là, déroulée dans le domaine skiable. S’il n’a jamais vraiment travaillé dans les domaines où ses études auraient pu logiquement le conduire, il en est convaincu : « Le fait d’avoir fait des études vous permet d’appréhender les choses. »
Désormais en charge de l’équipe des services techniques, du suivi de chantiers et des relations avec l’équipe municipale, il appréhende de nouvelles missions, différentes de ses postes précédents et dans une structure de moindre dimension. En quelque sorte, un nouveau challenge à relever : « Cela nécessite d’être polyvalent, et, de ce fait, il y a un vrai travail d’équipe : il faut être sur tous les fronts, et ensemble. Dans une petite commune, qui plus est de montagne, nous touchons à tout et c’est intéressant. »
Installé dans ce nouveau poste, il saura mettre à profit son expérience de manager, acquise dans ses fonctions antérieures, sans perdre de vue cette philosophie pratique : « Il faut savoir emmener l’équipe là où on veut qu’elle aille et composer avec les personnalités de chacun. »
Le civisme et la sécurité sont l’affaire de tous, petits et grands
L’espace Gypaète inauguré à l’automne a connu des dégradations.
L’école n’est pas épargnée par les incivilités. Pour permettre la bonne circulation du bus scolaire, l’interdiction de stationnement matérialisée au sol doit être respectée.
D’autres incivilités sont à signaler sur le périmètre de la commune : • le non-respect de certains panneaux de signalisation comme le stop de la rue Crézano et son sens interdit, • le non-respect des emplacements de stationnement comme sur la place du Bourgeal, empêchant le passage des bus de ramassage scolaire et gênant la circulation des autres véhicules.
A peine installés, l es panneaux d’informations sur le bivouac dans le site naturel sensible du lac bénit ont été dérobés.
Bonnes vacances Maîtresse !
C’est sans doute avec un pincement au cœur que Clotilde Lesourd a fermé une dernière fois la porte de l’école Roger Guillermin. Après un long parcours auprès des enfants du Mont elle part vers d’autres horizons et cette année… il n’y aura pas de rentrée.
Assurément, les enfants garderont en mémoire son sourire ; elle, n’oubliera pas les centaines de têtes blondes ou brunes qui ont jalonné son parcours d’enseignante et qui spontanément lui ont dit « Bonnes vacances, Maîtresse » !
Michel Gros-Gaudenier, ancien Maire de la commune de Mont-Saxonnex est décédé le 17 juillet dernier à l’âge de 95 ans. Durant 30 années, il a consacré son temps et son dévouement à la commune, d’abord comme conseiller municipal au cours de deux mandats de 1965 à 1977, puis en tant que maire pendant trois autres mandats de 1977 à 1995.
Sa famille, ses amis, la municipalité ainsi que de nombreux habitants ont tenu à l’accompagner lors de la cérémonie du 20 juillet.
Sa passion et son attachement pour son village, son sens du devoir et son esprit de service ont été remarquables. Son engagement et son travail ont laissé une empreinte indélébile.
Son souvenir et son action resteront pour longtemps gravés dans l’histoire de notre commune.
civil
Janvier 2024 à Juillet 2024 registre de la mairie
Naissances
DURAFFORT Auguste 24 novembre 2023
BAISSARD Valentino 08 décembre 2023
NOUNSINLAPA BARRIER Norah, 03 février 2024
NIETO SUBILEAU Amaïa, 02 avril 2024
HEULINE Jasmin 09 avril 2024
MARCHIORO Victor 21 avril 2024
PHETMANIVONG Naé, 08 mai 2024
SCHEVENEMENT Côme 23 juin 2024
PLONTZ LECHELON Luna 25 juin 2024
Mariages
FALCOZ Sandrine et MISTRE Jean-Paul 03 février 2024
CLERC Céline et STEPHAN Sébastien 18 mai 2024
FINCK Alexandra et FAVRE Damien 13 juillet 2024
NGUYEN-DUY Camille et LAMOUROUX David 18 juillet 2024
Décès
MEYNET Marie (épouse DONAT-FILLIOD) 04 janvier à Sallanches
ROCH Alexandre 31 janvier à Mont-Saxonnex
DONAT-MAGNIN Maurice 15 février à La Tour
GUILLERMIN Martine, (épouse MEILHAN) 16 mars 2024 à Contamine sur Arve
GROS-GAUDENIER Michel 17 juillet 2024 à Sallanches
Hors registre
DUGERDIL Marcelle née le 06 mai 1927 à Mont-Saxonnex et décédée le 22 décembre 2023 à Aix-Les-Bains (Savoie)
GRAZIANO Lucienne née le 28 février 1926 à Mont-Saxonnex et décédée le 04 avril 2024 à Chalon sur Saône (Saône et Loire)
BESENVAL Isabelle née le 10 mai 1931 à Mont-Saxonnex et décédée le 03 avril 2024 à Francheville
RENNARD Roger né à Mont-Saxonnex le 26 mars 1945 et décédé le 10 mai 2024 à Sallanches (Haute-Savoie)
PELLIER Ivonne née le 03 octobre 1925 à Mont-Saxonnex et décédée à Givors (Rhône) le 1er juin 2024
Correctif : juillet 2023
Mon(t) Panorama n°11
Naissances
Malone VEPIERRE 15 juin 2023
Nina FOURT 05 juillet 2023
Meyton RITA 10 juillet 2023
Mariage
FLADER Henriette et CLERIN Emmanuel 15 juillet 2023
Décès
CORBEX Xavier 1er Août 2023
Un dimanche « Partage & Jeux ». C’est une nouvelle animation dont l’intitulé se suffit à lui-même. A vous de tester.
Un après-midi intergénérationnel ? Ça vous tente ? Le principe est simple : on apporte son jeu préféré, une boisson ou une saveur sucrée à partager et on s’installe dans la salle du Belvédère avec d’autres qui sont venus animés de la même intention : passer un bon moment, connaître d’autres résidents du village et de toutes générations. Le tout en jouant !
Cette initiative, on la doit à un groupe de 5 personnes qui a émergé, en septembre 2023, lors d’une journée de participation citoyenne lancée par la mairie. « Nous avons réfléchi sur la communication. Comment organiser quelque chose qui favoriserait les rencontres au sein du village ? » raconte Isabelle Dorioz
On s’est alors mis d’accord sur des aprèsmidis jeux, sans concurrencer la toute jeune association « Jouons cartes sur table », qui réunit des adeptes de jeux de société. Dimanche 23 juin, c’était le deuxième rendez-vous de cette animation, qui a l’air de plaire « C’est chouette, parce qu’on joue avec des anciens et on partage avec eux des jeux qu’ils ne connaissent pas forcément », raconte Balian. L’ambiance y est feutrée, amicale.
S’il trouve à fidéliser son public, ce rendez-vous devrait trouver son rythme de croisière tous les 3èmes dimanches du mois de 16 h à 18 h 30.
L’équipe nourrit aussi un autre projet plutôt tourné vers le patrimoine et qui impliquerait aussi les enfants de l’école. A suivre...
N’hésitez pas à vous informer : 06 84 48 89 68 partage.intergenerationnel74@gmail.com.
Comme il fait bon se retrouver ! C’est sûrement ce qu’ont pensé les convives accueillis vendredi 21 juin par la municipalité. Une année s’est écoulée depuis le dernier repas des aînés. Déjà ! Alors forcément, on avait beaucoup de choses à se raconter. Avec une attention plus particulière à l’égard de ceux qui ont été contraints de quitter le village pour s’installer dans des structures plus adaptées dans la vallée. Côté animation, on n’a pas attendu le dessert pour se mettre dans l’ambiance. Les deux comparses des Vioul’ du Chablais , sollicités pour animer cette journée, ont bien vite entraîné en rythmes cette joyeuse tablée : on a chanté, tapé des mains, on s’est amusé des facéties et blagues du duo, Jean-Marc et Gérard, très en verve, qui a déridé tout le monde.
Et puis, il y a eu les enfants de l’école dans un spectacle toujours bien rodé et inspiré de leur voyage à Paris au printemps. Au gré des airs les plus connus qui célèbrent la ville lumière, les aînés se sont laissé embarquer à fredonner en même temps que cette jeunesse.
Et s’il fallait retenir une image plus symbolique ? ? Une chanson sur laquelle se sont accordées les voix enfantines et celles des Vioul’ du Chablais : un final tout simplement magique.
sur la Fête du gypaète
Le 16 juin dernier, la Communauté de communes, l’office de tourisme intercommunal et la commune de MontSaxonnex ont organisé la Fête du Gypaète.
L’objectif de cette journée était d’animer l’espace Gypaète situé au centre du village grâce à des spectacles, des jeux pour enfants ainsi que des stands pédagogiques et ludiques sur ce rapace de nos montagnes.
Le grand public a répondu présent avec plus de 300 personnes sur la journée.
Cette belle journée a été rythmée par deux spectacles des Aigles du Léman. Petits et grands ont pu mieux connaître les oiseaux présentés et avoir le plaisir de les voir voler.
A noter que l’espace Gypaète est une nouvelle animation de qualité : elle est plébiscitée par de plus en plus de centres aérés, colonies et écoles des villages voisins ou de la vallée.
Le site internet de Cluses Arve & montagnes Tourisme est bien fréquenté puisqu’il a reçu plus de 280 000 visites durant l’année 2023 et près de 150 000 en 2024 jusqu’à aujourd’hui.
Malgré ces bons résultats, l’office de tourisme ne se repose pas sur ses lauriers. Un nouveau site internet a vu le jour début juillet : nouvelle charte graphique, nouveaux contenus, une place plus grande pour les vidéos et les photos… Le but de cette refonte est d’optimiser l’expérience utilisateur comme disent les experts ! En d’autres termes, l’internaute trouvera plus facilement l’information qu’il recherche sur le nouveau site internet.
Tout a également été repensé pour améliorer la visibilité de Mont-Saxonnex et du territoire intercommunal sur le web.
Une
nouvelle arrivée dans l’équipe
David Monet était Directeur d’exploitation du domaine « Les 3 Villages ». Il est aujourd’hui directeur des services techniques de Mont-Saxonnex.
L’office de tourisme a donc recruté un nouveau Chef d’exploitation. Il s’appelle Corentin Duval, il a 33 ans. Il vient de Savoie, de la station d’Albiez Montrond, où il était Chef d’exploitation et responsable neige de culture.
Sa première mission consiste à assurer la maintenance de chacune des stations jusqu’au début de l’hiver, puis il pilotera les chefs de secteur de Romme, du Reposoir et de Mont-Saxonnex.
de via
ferrata
dans la
Gorge du Cé : où en est-on ?
Les habitants questionnent souvent l’office de tourisme sur le projet de via ferrata : est-ce lancé, est-ce qu’il a une chance de sortir un jour, est-ce une simple rumeur ?
Le projet est bien réel puisque piloté par la Communauté de communes et par les élus de Mont-Saxonnex. Un Bureau d’études a réalisé un avant-projet détaillé. Cela signifie que ce document présente l’implantation précise de la via ferrata dans la Gorge du Cé, les options proposées (tyrolienne, pont suspendu,...), le matériel nécessaire ou encore les accès…
A ce stade, la Communauté de communes a déposé un dossier à la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) afin de permettre à cette émanation de l’Etat de vérifier si le projet n’impacte pas les espaces naturels, la faune et la flore présentes sur ce site.
Le projet de via ferrata ne pourra se concrétiser qu’après la réponse positive des services de l’Etat.
Vous êtes propriétaire et votre situation familiale évolue ?
Votre logement doit évoluer aussi (transformation ou construction dans l’ancien ou le neuf).
Contactez 04 56 19 19 19 et tapez 3
La Communauté de communes Cluses Arve & montagnes vous accompagne gratuitement.
Outre les conseils techniques, vous pourriez bénéficier d’aides financières, voire fiscales sur vos travaux.
Cet accompagnement pourra s’étendre sur toutes les démarches administratives et jusqu’au paiement des aides à la fin des travaux.
A partir de 2024, le dispositif mis en place par l’Etat réévalue les aides pouvant dans certains cas couvrir tous les travaux !
LE RÉSEAU ARVI MOBILITÉ VOUS PROPOSE DES SOLUTIONS DE MOBILITÉ ÉCONOMIQUES, ADAPTÉES À VOS BESOINS ET RESPONSABLES DE L’ENVIRONNEMENT.
Arv’i Vélo, c’est le service de location longue durée (1 ou 3 mois) de vélos électriques et classiques du réseau Arv’i Mobilité
POUR QUI ?
Les résidents majeurs de la communauté de communes Cluses Arve & Montagnes (2CCAM).
COMMENT FAIRE ?
1. Je réserve obligatoirement auprès de l’office de tourisme Cluses Arve et Montagnes
2. Je récupère le vélo sur RDV, le samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 16h30
Nouveaux critères pour la prime vélo !
La prime vélo est renouvelée cette année avec des critères d’attribution assouplis
QU’EST-CE QUI CHANGE ?
• Revalorisation du taux d’aide, qui passe de 40% à 80% du prix d’achat du vélo (dans la limite d’un montant plafond).
• Revalorisation de l’aide, pour les revenus fiscaux de la tranche 2 sur les vélos cargo et vélos adaptés à la mobilité réduite
• Bonus pour l’achat d’un vélo d’occasion
• Bonus pour la participation employeur
Le transport en bus est assuré sur le territoire de la Communauté de communes Cluses Arve & montagnes par ARV’i mobilité.
Le plan des lignes et les horaires aux arrêts sont revus pour la rentrée afin de s’adapter aux besoins réels des usagers. Suite à la mise en place de cellules de comptage dans les bus en septembre 2023, ARV’i a pu adapter pour cette rentrée son circuit : Circuit des lignes, ajout ou suppression d’arrêts, horaires.
Pour consulter le plan et les horaires, rendez-vous sur arvi-mobilite.fr
COMMENT S’INSCRIRE ?
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 juillet. Suite à un changement de logiciel, toutes les familles doivent donc créer un nouveau compte.
DÉJÀ INSCRIT POUR L’ANNÉE SCOLAIRE 2023/2024 ?
1. Conservez votre carte de transport
2. Créez votre compte et inscrivez-vous pour la rentrée 2024/2025
3. Dès validation de votre demande, votre carte de transport sera automatiquement rechargée
PREMIÈRE INSCRIPTION
SUR NOTRE RÉSEAU ARV’I ?
1. Créez votre compte et inscrivez-vous pour la rentrée 2024/2025
2. Dés validation de votre demande, vous recevrez votre carte de transport sans contact à recharger chaque année !
ET
Le principe est simple, chaque trajet effectué en covoiturage via l’une des applications partenaires (BlaBlaCar Daily, Karos ou Klaxit) permet :
• au conducteur d’être indemnisé à hauteur de 0,10 €/km/passager avec un minimum de 2€/trajet et un maximum de 4€ (dans la limite de 50 € maximum par mois)
• au passager de bénéficier de la gratuité pour son trajet (dans la limite de 40 km par trajet. Au-delà, le passager règlera directement le conducteur, à raison de 0,10 €/km supplémentaire).
Les frais dus par le passager sont directement réglés au conducteur dès lors qu’il certifie son covoiturage sur l’une des trois applications partenaires.
COMMENT ÇA FONCTIONNE ?
1. Téléchargez l’une des applications BlaBlaCar Daily/Karos/Klaxit
2. Créez votre compte, ajoutez vos infos personnelles et une photo.
3. Complétez vos adresses domicile – travail.
4. Renseignez vos horaires, vous pouvez facilement les changer d’un jour à l’autre.
5. Choix : Passager ? ou conducteur ? Changez d’avis à tout moment !
6. L’application vous propose des covoitureurs sur votre trajet, rentrez en contact et validez !
Disposer d’une voiture juste quand vous en avez envie ? C’est possible grâce à l’autopartage.
Une station d’autopartage est disponible Avenue du Nouveau monde à Cluses.
• Accessible 24h/24 pour une heure, un jour ou plus.
• Formules tarifaires, avec ou sans abonnement.
CITIZ, COMMENT ÇA MARCHE ?
Il suffit de s’inscrire une fois auprès de Citiz Alpes Loire pour ensuite pouvoir accéder aux voitures en libre-service avec un badge.
1. Rendez-vous sur notre site alpes-loire.citiz.coop.
2. Complétez le formulaire d’inscription en ligne.
3. L’activation sera effectuée dans un délai de 48h/72h.
4. Une fois inscrit au service, l’utilisateur peut réserver la voiture sur internet ou via l’appli mobile Citiz. L’accès au véhicule se fait 24h/24 et 7j/7 avec le badge Citiz ou l’application smartphone qui déverrouille les portières.
5. Un système électronique à l’intérieur permet de valider le début de la réservation et réaliser un état des lieux.
En fin d’utilisation, il suffit de ramener la voiture à son emplacement réservé.
Je n’ai plus de voiture ? J’ai Citiz ! alpes-loire.citiz.coop
Pour un foyer plus éco, jusqu’à 4000€* cadeau !
L’aide financière du Fonds Air Bois EnR s’adresse à tous les particuliers qui souhaitent remplacer leur ancien appareil de chauffage au bois (antérieur à 2005 ou un foyer ouvert) dans leur résidence principale (achevée depuis plus de 2 ans) située sur l’une des 41 communes du périmètre du Plan de Protection de l’Atmosphère de la vallée de l’Arve. L’ancien appareil de chauffage au bois peut être remplacé par un appareil plus performant ou par une énergie renouvelable thermique ayant une fonction de chauffage.
Le Fonds Air Bois EnR, c’est désormais jusqu’à 4000€* d’aide pour les 100 premières demandes sous conditions de ressources et jusqu’à 80% du coût total TTC des travaux réalisés !
*Une aide de 2000€ accessible à tous dans la limite de 50% du coût total TTC des travaux réalisés et 4000€ sous conditions de ressources dans la limite de 80% du coût total TTC des travaux réalisés (offre valable jusqu’au 31 décembre 2024 et dans la limite des 100 premières demandes).
Le Fonds Air Bois EnR au plus près de vous !
Besoin d’aide ? L’équipe du Fonds Air Bois EnR est là pour vous aider : en rendez-vous au SM3A, par téléphone, en visio ou même sur les évènements près de chez vous…
Retrouvez le dossier de demande d’aide en ligne : https://www.fonds-air-bois.fr/demande-en-ligne/
L’équipe du Fonds Air Bois EnR près de chez vous !
Qualité de l’air, chauffage au bois, ça vous parle ?
Retrouvez l’équipe du Fonds Air Bois EnR près de chez vous pour un défi avec la roue du Fonds Air Bois EnR !
De nombreux lots à remporter : crayon à papier, allume feu, tote bag, carnet, thermomètre mais aussi, au bout de 6 réponses donnés : un testeur d’humidité du bois !
Par ici pour savoir où trouver l’équipe : https://www.fonds-air-bois.fr/retrouvez-nous-pres-de-chez-vous/
Bénéficiez jusqu’à 4 000€ d’aide du Fonds Air Bois EnR pour remplacer votre ancien chauffage au bois !
Fonds Air Bois
SM3A
300 Chemin des Prés Moulin (F) 74800 Saint-Pierre en Faucigny T. 04 50 25 24 91 fonds-air-bois@sm3a.com www.fonds-air-bois.fr
Camille Labeyrie
Chargée de mission du Fonds Air Bois EnR de la Vallée de l’Arve
P. (33) 06 37 75 58 90
6 septembre
Tournoi de pétanque
Forum des associations
7 septembre
Tournoi de foot
FC Mont-Saxonnex
12 septembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
21 septembre
Fête de la fin de l’été
Mairie
25 septembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
27septembre
Spectacle La Boîte à Bretelles par la compagnie
« Les Petits
Détournements »
Bibliothèque
5octobre
Stage Gospel
Accords perdus
6octobre
Foire d’Automne
APE
10octobre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
23octobre
Séances cinéma
Mont-Saxciné 7novembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
20novembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
30novembre
Animation sur le thème de « dans la peau de »
Bibliothèque
5décembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné 8décembre
Mont Marché
Artisans créateurs 13décembre
Goûter des aînés
CCAS 17décembre
Atelier carte de vœux
Bibliothèque 18décembre
Séances cinéma
Mont-Saxciné
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Consultez l’architecte-conseil en mairie afin d’accompagner votre projet aux niveaux architectural et réglementaire.
Les permanences auront lieu les mardis de 14h à 17h.
Prochaines permanences : 1er octobre I 05 novembre I 03 décembre.
Prenez rendez-vous à l’accueil de la mairie au 04 50 96 90 56