Automation Magazine nr 240 (FR)

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ASCENCEURS ET TECHNOLOGIE DE LEVAGE

p24 – Premier remorqueur à hydrogène au monde

p41 – SMC Belgique fête ses 40 ans p44 – Pont entre les écoles et les entreprises est renforcé

• Un refroidissement pionnier

• Réalisations flexibles et spécifiques aux clients

L'Atelier du Nord est spécialisé dans la production et la révision sur mesure de vérins hydrauliques, pompes, moteurs, groupes hydrauliques et valves.

L'Atelier du Nord est une entreprise familiale de renommée et de fiabilité internationales. Des années d'expérience et une équipe d'experts garantissent une production de haute qualité pour toutes les exigences hydrauliques spécifiques des clients.

+32(0)50/33 21 70 info@atelierdunord.be www.atelierdunord.be

Dreef ter panne 8 , 8000 Brugge (Belgium)

NOTHING TOO HEAVY, NOTHING TOO HIGH

La lutte contre l'eau a donné naissance à diverses entreprises aux Pays-Bas, dotées d'un vaste savoir-faire technologique. Tout comme DEME, Jan De Nul, Boskalis et Van Oord ont excellé dans le domaine du dragage – un savoir-faire qu'ils ont tous acquis par tâtonnements sur l'Escaut et au large de nos côtes de la mer du Nord – il n'est pas surprenant que nous ayons également acquis une position de leader mondial dans le domaine des technologies de levage. Après tout, les ports ont besoin de grues.

Vous faites peut-être encore partie de la génération pour qui le nom « Grote Gust » est une évocation. Il s'agissait d'une grue flottante du port d'Anvers, construite en 1915 et en activité à Anvers dès 1922. Le nom du fabricant néerlandais Werf Gusto de Schiedam était peint en grand sur la grue, ce qui lui a valu le surnom de « Grote Gust ». Avec une capacité de 150 tonnes, ce colosse d'acier était l'une des plus grandes grues flottantes d'Europe à l'époque.

L'eau alimente les ports et permet la réalisation de grands travaux d'infrastructure, comme la construction d'amarrages et de barrages. Cela nécessite des équipements lourds, et c'est là que nous faisons appel à des entreprises qui construisent des grues. Nous devons notre technologie de levage innovante à l'importance économique de nos ports et à l'activité qui y est associée.

Comme Grote Gust, où la grue portuaire d'origine fut coulée par l'armée britannique en 1940 afin de rendre le Royerssluis inutilisable pour l'avancée de l'armée allemande. Après la Seconde Guerre mondiale, une grue similaire fut commandée à Werf Gusto, livrée en 1950 et hérita du nom de son prédécesseur. Après 31 ans de service, la grue fut remplacée par le palan Brabo, capable de soulever 800 tonnes.

L'entreprise Baeck & Jansen racheta Grote Gust à la Ville et la rénova. Cependant, en 2006, lors de la levée des portes de l'écluse de Kattendijksluis, la grue bascula vers l'arrière. Grote Gust finit à l'eau et, selon la Gazet van Antwerpen, de nombreux Anversois se rendirent au Kattendijkdok pour voir de leurs propres yeux la « tombe » de Grote Gust, tant la grue était célèbre. Gust fut repêchée et mise à la ferraille.

Le temps et la technologie ne s'arrêtent pas, et de grand on passe à beaucoup plus grand. Cela nous amène à l'entreprise familiale belge Sarens avec son slogan : « Nothing too Heavy, Nothing too High ». L'entreprise de Meise, avec plus de 4.500 employés et active dans 63 pays, possède aujourd'hui environ 1.600 types de grues différents.

Mi-mai, Sarens a mis en service la plus grande grue sur chenilles d'Europe sur le chantier de la nouvelle usine Ineos dans le port d'Anvers. Cette toute nouvelle grue, baptisée « Strong Sofie », peut soulever 2.500 tonnes et possède un bras de 200 mètres de haut. Elle sert notamment à hisser le séparateur de propylène Ineos, haut de 100 mètres, et la tour de torchère, toujours en construction.

Environ 2.300 personnes issues de dizaines d'entreprises travaillent actuellement sur le chantier, et Sarens déploie pas moins de 80 grues pour que tout soit prêt à temps.

La nouvelle usine Ineos devrait ouvrir début 2027 et emploiera environ 300 personnes. Ineos investit au total quatre milliards d'euros dans ce « Project One ».

Sarens n'est pas une histoire de réussite isolé dans notre pays. E-Crane, basée à Maldegem, a été fondée en 1990 avec seulement huit employés. C'était une entreprise d'ingénierie spécialisée dans la construction de machines lourdes. Elle est devenue une entreprise de grues au succès international. Indusign (l'entreprise à l'origine d'E-Crane) a été fondée en 1990 par Lieven Bauwens et Geert Watteeuw. Leur première grue portuaire a été commercialisée en 1998. Les grues à bras oscillant E-Crane sont performantes pour le transbordement de ferraille, de vrac, de charbon, de gravier et de sable.

L'entreprise familiale possède aujourd'hui des filiales en Europe, en Asie du Sud-Est et en Amérique, et réalise jusqu'à 20 projets de grues par an. « Nous sommes à l'écoute de nos clients et utilisons leurs retours pour développer nos produits », explique Lieven Bauwens, propriétaire. Indusign accorde également une grande importance au développement durable, avec des grues performantes qui minimisent la consommation d'énergie – un atout essentiel pour la manutention en vrac.

L'innovation est également le moteur de Atelier Dumon à Bruges, spécialiste des technologies de levage. L'histoire remonte à 1955, année où Maurice Dumon a conçu un lève-sacs automatique pour le commerce des céréales et du charbon. Sa première invention a été brevetée dans le monde entier et progressivement appliquée en Europe et au-delà. Atelier Dumon continue de travailler dur pour développer, innover et construire une gamme toujours plus large d'installations de transport et de machines hydrauliques.

En 1971, le fils Eric Dumon rejoint l'entreprise familiale et se concentre sur la production d'ascenseurs hydrauliques, un concept unique sur le marché belge à l'époque. Atelier Dumon se lance également dans la conception de constructions en acier inoxydable et de systèmes de transport interne pour l'industrie agroalimentaire, notamment le secteur des produits surgelés. Des systèmes de stationnement tels que des monte-voitures sont également développés, et Steven et Thomas Dumon représentent la troisième génération à la tête de l'entreprise.

Sarens, E-Crane et Atelier Dumon, ainsi que le spécialiste des ponts à rouleaux Deman de Sint-Eloois-Winkel sont toutes des entreprises familiales belges qui allient un savoir-faire de pointe à des solutions intelligentes, innovantes et de haute qualité. Automation Magazine a visité ces entreprises suite à la publication du dossier central de ce magazine sur les Ascenseurs & Technologies de Levage, et nous leur souhaitons de nombreux projets ambitieux à l'avenir !

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Manipulation sécurisée grâce à des codes numériques uniques

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Un boitier robuste et un capot en métal

Tolérances mécaniques grandes, pas de guidage précis de la porte nécessaire

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Traduction du dossier par Isabelle Cazallé.

© InduMotion 2025 Photo de couverture © Adobe Stock

P5 CONTENU

P6 DOSSIER Ascenceurs et Technologie de Levage

P24 Premier remorqueur à hydrogène au monde

P27 Siemens EcoTech pour un choix durable

P28 INTERVIEW Sandrine Sereni travaille comme

Segment leader chez Comau France

P33 AGORIA L’industrie technologique

P34 Beckhoff : Et si vous n’aviez plus besoin d’une armoire de commande ?

P37 Posez votre candidature au concours

Automation Magazine Award 2025

P38 Se préparer aux nouveau règlement européenne sur les machines

P41 SMC Belgique fête ses 40 ans

P44 Pont entre les écoles et les entreprises est renforcé

P47 PRODUITS

P49 TECHTELEX

P50 CONCLUSION

GRANDES PUISSANCES ET HAUTE PRÉCISION

Avec ce dossier ‘Techniques de levage et de hissage’, nous entrons dans le monde fascinant des techniques d’entraînement et de l’automatisation, où les grandes puissances et la haute précision sont savamment combinées. Les principaux thèmes du secteur sont la sécurité et la fiabilité, l’efficacité énergétique faisant également l’objet d’une attention croissante.

Le levage et le hissage sont deux domaines où l’hydraulique continue de jouer un grand rôle. Pour délivrer des forces ou des moments importants, on peut profiter de la densité énergétique importante offerte par les entraînements hydrauliques. Dans ce dossier, nous allons voir comment la société E-Crane a réussi au fil des ans à augmenter de 30% l’efficacité énergétique de ses grues hydrauliques, notamment en répartissant intelligemment la puissance requise à tout moment entre les pompes disponibles.

DOSSIER

Chez Sarens la dernière grue géante est équipée de moteurs à aimants permanents qui, en termes de densité énergétique, sont comparables aux systèmes hydrauliques. En ce qui concerne l’efficacité énergétique, ces moteurs offrent l’avantage de délivrer un rendement élevé sur une large plage de puissance.

Dans les grues, on s’efforce également d’économiser de l’énergie en combinant - quand c’est possible - les mouvements de manière à utiliser l’énergie fournie par le moment d’un mouvement pour l’entraînement d’un autre mouvement. Le rôle croissant de l’automatisation permet de maximiser ce type de combinaisons.

En matière de sécurité, l’automatisation apporte une contribution importante car le système de commande d’une grue peut surveiller si le mouvement que souhaite effectuer l’opérateur est sûr. Il s’agit par exemple de limiter la portée d’une grue en fonction du poids de la charge. Éviter le balancement d’une charge - un point important pour les grues et les ponts roulants – est un aspect qui peut être surveillé par le système de commande, par exemple en limitant les accélérations autorisées dans le sens horizontal selon la charge et la longueur du câble. Dans les ‘systèmes aveugles’, un algorithme est capable de prédire le mouvement du pendule. D’autres méthodes utilisent des capteurs comme des encodeurs ou un système de caméras qui observent ce qui se passe avec la charge. Dans les applications extérieures, où des facteurs externes comme le vent peuvent jouer un rôle, c’est la méthode la plus appropriée.

Dans ce dossier, nous avons inclus un article sur les ascenseurs de personnes et de marchandises, pour lesquels les normes européennes imposent toute une série de mesures visant à garantir un fonctionnement sûr, telles que des portes doubles et une protection contre les chutes au moyen d’un système de freinage sur les câbles.

Il est fascinant de constater que plus les systèmes de levage deviennent performants, plus ils sont utilisés pour construire des structures voire des usines entières, là où c’est le plus facile de le faire, avant de les transporter à l’emplacement et à la hauteur souhaités. Dans le domaine des ascenseurs, on observe une demande croissante pour les monte-voitures qui permettent de maximiser l’espace disponible des garages souterrains. Le secteur des techniques de levage et de hissage a clairement le vent en poupe.

Les techniciens d’E-Crane pendant les tests FAT (Factory Acceptance Test) des systèmes hydrauliques et l’automatisation.

UNE HYDRAULIQUE INTELLIGENTE OFFRE UN GAIN D’ÉNERGIE DE 30%

E-Crane, le fabricant belge de grues, fête son 35e anniversaire cette année. Grâce à son concept de grue équilibrée et une focalisation sur l’innovation, l’entreprise a réussi à se forger une belle trajectoire de croissance. Le concept des grues n’a pas beaucoup évolué en 35 ans mais les innovations en techniques d’entraînement et automatisation ont permis d’améliorer l’efficacité des machines de 30% au cours de cette période.

Les grues équilibrées d’E-Crane sont utilisées dans le monde entier, dans les ports et chez les négociants en ferraille et autre vrac. L’entreprise compte une dizaine de sites mais le siège social est toujours en Belgique, plus précisément à Adegem. « La Belgique avait autrefois une riche tradition dans la construction de grues portuaires, mais nous sommes aujourd’hui le dernier fabricant », déclare le CEO Lieven Bauwens. « C’est quelque chose dont nous sommes fiers car cela témoigne de notre engagement dans la qualité, la recherche et le développement. La conception et l’assemblage de grues se font encore en partie ici, au siège social. La production des pièces métalliques a partiellement lieu dans l'usine de Pologne. Nous avons des bureaux notamment aux Etats-Unis, au Brésil et à Singapour pour rester proches de nos clients. »

La gravité, nouvelle énergie

Qui dit E-Crane pense aux grues équilibrées. Une partie du succès de l’entreprise est due à la popularité de ce concept dans le monde de la ferraille et du vrac. Le terme ‘équilibré’ fait référence au contrepoids de la grue qui se déplace au fur et à mesure du déplacement de la charge pour maintenir autant que possible l’équilibre entre les deux.

« Près de la moitié de la force nécessaire pour soulever une charge est absorbée par le contrepoids », explique Lieven Bauwens. Pour réaliser cela, la grue est équipée d’un deuxième bras parallèle au bras principal, formant un parallélogramme. Lorsque le contrepoids est incliné vers l’avant ou l’arrière par rapport au bras principal, le deuxième bras - la tige de poussée – transmet ce mouvement à l’avant-bras. Le déplacement vers l’extérieur du grappin est obtenu en poussant le contrepoids vers l’arrière, de sorte que les deux éléments se maintiennent mutuellement dans un équilibre maximal.

E-Crane résume l’avantage des grues équilibrées et l’efficacité énergétique dans le slogan ‘Gravity is the new energy’. Un avantage supplémentaire du système est que le grappin est fixé à l’avant-bras et peut pousser, ce qui n’est pas possible avec un grappin suspendu à des câbles. « Nous avons débuté dans le transbordement de ferraille », explique Lieven Bauwens. « C’est une application difficile pour les grues car les matériaux s’entremêlent souvent. En poussant avec le grappin, l’opérateur déplace et libère les matériaux avant de les saisir. »

La série 700B a fait l’objet de démonstrations sur le site d’E-Crane Worldwide à Adegem.

Une densité énergétique supérieure

Des actionneurs hydrauliques sont utilisés pour l’entraînement des grues. Un grand vérin est monté sur le bras principal pour le déplacer vers le haut et vers le bas. Un deuxième vérin incline le contrepoids et déplace ainsi la tige de poussée et l’avantbras. Tous les autres mouvements de la grue, comme la rotation sur son axe, sont entraînés hydrauliquement.

Le choix de l’hydraulique est motivé par la densité énergétique supérieure à celle des moteurs électriques. Les pompes du système sont à entraînement électrique, un choix posé il y a 35 ans. « Un seul gros moteur électrique entraîne l’ensemble des pompes », détaille Lieven Bauwens. « Nous avons fait ce choix à l’époque en raison de sa simplicité par rapport aux moteurs diesel. Il y a moins d’entretien et pas d’approvisionnement en carburant. »

Le choix de l’hydraulique permet de réduire au maximum l’encombrement des entraînements, compte tenu des puissances élevées requises. Les plus petites grues d’E-Crane – la série 700B – peuvent lever 7 tonnes à une distance de 30 mètres. Les modèles plus grands peuvent soulever jusqu’à 50 tonnes à 50 mètres. La grue pèse 650 tonnes.

Une commande aussi automatisée via les coordonnées À l’occasion du 35e anniversaire de l’entreprise, il est intéressant de revenir sur l’évolution de la technologie des techniques d’entraînement et de l’automatisation au fil du temps. Le changement le plus significatif s’est produit il y a

L’automatisation E-Crane, avec notamment l’enregistrement des coordonnées, permet de replacer automatiquement les conteneurs de vrac sur le camion, après le déchargement du navire.

20 ans, lorsque les machines ont été équipées d’un automate programmable. « Auparavant, l’opérateur actionnait les vannes hydrauliques », explique Bart De Vrieze, responsable de l’automatisation des grues chez E-Crane. « Depuis l’introduction de l’automate, il actionne des joysticks électriques qui transmettent des signaux à l’automate via un bus CAN, lequel commande les vannes. C’est toujours l’opérateur qui commande la grue mais l’automate surveille les mouvements. Dans certaines applications, il est possible de travailler en mode semi-automatique, les bras de la grue se déplaçant automatiquement vers certaines coordonnées. »

Dans le secteur du dragage, par exemple, un logiciel est utilisé pour scanner le fond d’un plan d’eau puis transmettre les coordonnées à la grue. Dans cette application, la connexion fixe entre le grappin et le bras offre à nouveau un avantage

car il est possible de déterminer précisément l’emplacement exact du grappin. On peut également travailler en mode semi-automatique lors du chargement de vrac devant être acheminés vers une trémie. L’opérateur charge les matériaux tandis que la grue se déplace automatiquement vers la trémie Un autre avantage de l’automatisation réside dans la grande quantité de données disponibles sur le fonctionnement de la grue. Via la plateforme cloud, appelée E-CARE, les données peuvent être consultées tant par le client que par E-Crane, à des fins de surveillance. Avec des grues réparties aux quatre coins du monde, cela s’avère utile pour le service après-vente.

Commande intelligente de l’hydraulique

Cependant, l’impact le plus significatif de l’automatisation réside dans un domaine moins visible pour l’utilisateur, à savoir le contrôle intelligent du système hydraulique. Cet impact est assez impressionnant car en 35 ans, E-Crane est parvenu à augmenter de 30% sa capacité de transbordement pour une puissance moteur identique. « Les systèmes hydrauliques sont en soi assez classiques mais l’automate nous permet d’optimiser la gestion de l’énergie », explique Sven De Vriendt, drive & control engineer chez E-Crane. « La grue est équipée d’un moteur électrique de 600 kW qui entraine quatre grandes pompes. L’automate permet de réguler la distribution de la puissance entre les pompes afin d’obtenir une consommation d’énergie la plus faible possible pour la puissance à fournir à tout moment par la combinaison des mouvements. Le rendement est encore amélioré par la récupération d’énergie, comme le freinage régénératif des voitures électriques. Lors du freinage du pivotement de la grue, par exemple, l’énergie du moment de la grue peut être récupérée pour entraîner d’autres mouvements comme ceux du bras principal et de l’avant-bras. Le principe du fly-by-wire, où le grutier n’actionne pas les vannes, signifie que la commande dispose de plus d’options pour ce type d’optimisations. »

Robots de soudage et scanner laser

L’automatisation en production mérite d’être mentionnée car elle a considérablement évolué en 35 ans, contribuant à la success story de l’entreprise. Les robots de soudage déployés dans la fabrication des pièces métalliques sont remarquables. Là encore, les chiffres sont éloquents.

« Notre plus grand robot est suspendu à un portique, a une plage de travail de 45 mètres sur 5 mètres et peut souder jusqu’à 3,5 mètres de haut », explique Jef Winckelmans, responsable de l’implémentation et de la programmation des robots. « Pour la fabrication des bras de grue, il faut réaliser des soudures très longues et travailler sur des tôles épaisses. Le robot est équipé d’un scanner laser qui lui permet de visualiser la préparation du cordon de soudure. Le soudage à pénétration sur ces épaisseurs de tôle s’effectue en plusieurs couches, et l’opérateur doit ajuster la position de la torche pour la couche suivante on-the-fly en fonction des scans. Nous veillons ainsi à ce que les tolérances plus importantes n’affectent pas la qualité des soudures. Nous nous appuyons toujours sur l’expérience des soudeurs mais la plus grande partie du travail répétitif est effectué à leur place, ce qui réduit considérablement les délais d’exécution. »

« L’automatisation est généralement associée à de grands volumes mais ce n’est pas le cas chez nous », ajoute Lieven Bauwens. « Nous produisons 30 à 40 grues par an selon les spécificités du client. En production, cela donne des petites quantités et beaucoup de variations. Grâce aux robots et à la manière dont nous les utilisons, nous avons réussi à réduire les heures de travail en production tout en étant très flexibles. Cela nous aide à rester compétitifs à l’échelle mondiale. »

www.e-crane.com

Un grand robot (à haut à droite) chez E-Crane lors du soudage de quatre tiges de poussée de 25 mètres de long.

UNE NOUVELLE TECHNIQUE D’ENTRAÎNEMENT POUR LA GRUE GÉANTE DE SARENS

Des plateformes offshore aux ponts en passant par des usines entières : les entreprises qui doivent lever des milliers de tonnes font souvent appel à Sarens. L’entreprise belge détient de nombreux records dans le secteur, dont celui de la plus grande grue terrestre au monde avec sa SGC-250. Dans la série des Sarens Giant Cranes, Sarens a construit dernièrement une immense grue équipée de moteurs à aimants permanents. Une nouvelle primeur dans le secteur.

Sarens, dont le siège social est établi à Meise, est un nom bien connu dans le segment de la location de grues, et son département Technical Solutions est celui qui stimule le plus l’imagination. Là, le travail se décline sous forme de projets. Sarens fournit le matériel de levage et hissage lourds et en assure la mise en oeuvre. Un tel travail demande généralement plusieurs semaines d’ingénierie pour déterminer avec précision les points de prise des charges à lever, la répartition des forces et les matériaux à utiliser.

« Il y a une interaction entre nous et nos clients. Nous proposons toujours plus de capacités et nos clients en profitent pour construire des structures toujours plus volumineuses », déclare Boudewijn Sarens, qui fait partie de l’équipe R&D chargée des entraînements et de l’automatisation chez Sarens. « Pour les grandes structures comme les ponts, il est plus simple de les construire d’abord au sol puis de les lever. Nous travaillons aussi pour des raffineries qui ont des usines dans des endroits isolés. Nous construisons les usines ou des éléments dans un autre endroit puis nous les amenons sur site dans leur intégralité. À mesure que nous parvenons à soulever des poids plus lourds, les entreprises poussent le principe plus loin. Nous parlons de constructions qui pèsent plusieurs milliers de tonnes. »

Grues et tours de levage

Au départ, l’entreprise était active dans le transport de troncs d’arbres. Vers 1945, Sarens s’est tournée vers le transport lourd et les grues. À partir des années ’80, elle a commencé à concevoir ses propres machines, comme des tours de levage et des grues géantes utilisées par le département Technical Solutions.

Les tours de levage sont souvent utilisées pour lever des charges lourdes et volumineuses et les placer par exemple sur une plateforme de transport. « La tour est un système modulaire comprenant un vérin hydraulique qui sert à lever la charge. Ce type de système peut lever 250 à 5000 tonnes par tour. Quand le vérin a atteint sa longueur de course, le module avec le vérin dans la tour est clipsé puis un élément de tour est ajouté. La charge repose sur la tour tandis que le module avec le vérin est levé en hauteur pour pouvoir reprendre la charge et poursuivre le levage », explique Tom Derveaux, team leader de l’équipe R&D chez Sarens qui conçoit les structures en acier.

De nos jours, la construction de ponts se fait généralement au sol. Des tours de levage sont ensuite déployées pour lever les structures de sept à dix mètres de haut. « Au moment du

levage, ces structures en acier ne sont pas encore dotées du revêtement routier. Cette construction temporaire du pont n’a donc pas encore sa rigidité ni sa résistance définitives au levage. Les ingénieurs doivent donc d’abord déterminer les points de prise du pont. Dans d’autres applications, nous utilisons un portique via lequel la charge est suspendue, les vérins hydrauliques du portique levant la charge. Nous pouvons lever une charge de 6.000 tonnes à 140 mètres de haut, par exemple. C’est impossible avec une grue. »

Commande centralisée et suivi « Dernièrement, nous avons développé un nouveau concept pour les tours de levage, où le vérin reste au bas de la tour et les éléments de la tour sont levés», explique Line Rigo, training & development manager chez Sarens. « Une fois la longueur de course atteinte, un élément est ajouté à la base de ce type de tour. L’avantage de cette solution est que les opérations pendant le levage se déroulent au sol, alors qu’avec les tours de levage classiques, les éléments sont ajoutés par le haut. »

Les actionneurs dans les tours de levage sont des vérins hydrauliques. Dans le passé, on utilisait souvent des moteurs diesel pour l’entrainement des pompes mais la plupart des systèmes ont aujourd’hui un entraînement électrique. L’automatisation joue un rôle important. « Sur le chantier, un système digital permet de synchroniser le fonctionnement des tours », ajoute Line Rigo. « Le levage doit être extrêmement précis et il faut parfois synchroniser des dizaines de tours. Les tours sont équipées de capteurs pour mesurer la pression dans les vérins et de capteurs de position pour déterminer la hauteur. Le système de clipsage fait également l’objet d’un suivi. Chaque tour dispose d’un Sarlink Electronic Control System que nous avons développé en interne et qui collecte les données des capteurs. Tous les systèmes sont connectés au PC central sur le chantier. Un opérateur contrôle et suit tous les mouvements, et surveille les forces exercées sur la charge. Dans ce type de projets, aucune erreur n’est permise. »

Redondance

Il est en effet primordial que tout fonctionne correctement, certainement avec les immenses grues à anneau de la série SGC (Sarens Giant Cranes) utilisées par Sarens au département Technical Solutions. Le terme ‘à anneau’ fait référence au fait que la grue est placée sur un système de rails circulaires pour pouvoir pivoter sur place. Sarens possède actuellement cinq de ces machines imposantes, dont la plus grande a une capacité de levage de 5.000 tonnes. La ‘flèche’ – le grand bras de la grue – a une longueur de 160 mètres sur le plus grand modèle.

Une entreprise qui doit lever des milliers de tonnes fait souvent appel à Sarens.

Le principe de la redondance est appliqué sur toutes les grues pour éviter les défaillances.

« Les treuils qui enroulent et déroulent les câbles des grues possèdent un moteur de chaque côté », explique Boudewijn Sarens. « Dans les grues à entraînement hydraulique, les conteneurs avec les moteurs et les pompes sont également dupliqués. Cela nous permet de garantir aucun temps d’arrêt pendant l’exécution du projet. Le temps est un facteur important et nous sommes souvent soumis à des clauses de pénalité importantes si nous dépassons les délais prévus pour un projet. Les grues à entraînement hydraulique sont les trois premiers modèles conçus et construits par Sarens. Dans la quatrième, plus petite et achetée, les treuils ont un entraînement électrique. La cinquième grue, construite cette année, a également un entraînement électrique et la technologie a été améliorée.

Moteurs à aimants permanents

« La quatrième grue était équipée de moteurs asynchrones industriels, et dans la cinquième, nous utilisons une technologie mobile similaire à celle utilisée dans les voitures électriques », ajoute Boudewijn Sarens. « L’avantage des moteurs à aimants permanents est qu’ils ont une densité énergétique comparable à celle des moteurs hydrauliques. La quatrième grue est équipée d’énormes moteurs électriques qui font 2,5 mètres de long. Dans la cinquième et nouvelle grue, ils sont beaucoup plus compacts. »

Pour des raisons de redondance, chaque treuil est toujours équipé de deux moteurs d’une puissance de 200 kW chacun. En conditions normales, les deux moteurs sont utilisés ensemble,

ce qui donne une puissance de 400 kW par treuil. En cas de panne, la grue peut fonctionner avec un seul moteur, mais à vitesse réduite.

« La puissance des moteurs, dans le même ordre de grandeur, est comparable à celle des voitures électriques. La différence est que nos moteurs peuvent fournir cette puissance en continu pendant une longue période. Pour réaliser cela sous une forme compacte, on les refroidit avec un liquide », détaille Boudewijn Sarens. « Le passage aux moteurs électriques facilite la maintenance de la grue car il n’y a aucun risque de fuites hydrauliques. Les moteurs à aimants permanents présentent l’avantage d’un rendement énergétique élevé dans une large plage de fonctionnement. Avec la redondance appliquée, le système est moins coûteux que l’entraînement hydraulique car dans le passé, nous avions un conteneur avec deux moteurs diesel par treuil. Les conteneurs sont désormais couplés entre eux pour partager la puissance. »

Les nouveaux moteurs et les onduleurs mobiles sont si récents qu’iles étaient encore testés comme prototypes l’année dernière alors que la construction de la nouvelle grue avait commencé. Les résultats sont là aujourd’hui et portent la technologie de hissage de Sarens vers de nouveaux sommets.

www.sarens.com

LES INCLINOMÈTRES MAINTIENNENT LES GRUES

EN ÉQUILIBRE

Un point d’attention important avec les grues, et notamment les nacelles élévatrices, est qu’elles doivent être parfaitement à niveau. Une grue qui présente un déséquilibre de quelques degrés peut avoir des conséquences graves. Pour surveiller cela, on utilise de plus en plus souvent des inclinomètres ou capteurs d’inclinaison.

Un inclinomètre est un type de capteur moins connu mais nous en avons tous un en permanence dans notre poche. C’est en effet l’un des nombreux capteurs intégrés de série dans les téléphones mobiles. Un capteur d’inclinaison indique à tout moment sous quel angle le capteur est positionné par rapport à la Terre. Dans un smartphone, il permet à l’écran de pivoter lorsque vous tournez l’appareil. Les capteurs industriels, plus précis, sont souvent embarqués dans les grues et autres équipements de hissage.

« La base d’un inclinomètre est un puce électromécanique MEMS qui réagit à la gravité », déclare Dimitry van der Laan, product manager capteurs et commutateurs chez Rotero, qui distribue les inclinomètres fabriqués par la société-sœur DIS Sensors. « La puce contient un petit corps de masse suspendu par des ressorts dans une petite chambre. Sur la masse se trouve des sortes de doigts qui s’insèrent entre des plaques de la paroi de la chambre. Lorsque le capteur tourne, la gravité provoque un déplacement du corps de masse, modifiant la position des doigts par rapport aux plaques. Ce mouvement peut être mesuré par la variation de capacité et en combinant les mesures de tous les doigts, le capteur parvient à calculer l’angle sous lequel il se trouve. Certains inclinomètres mesurent l’angle dans un plan. Dans un système de capteurs à 2 axes, les angles sont mesurés dans deux plans perpendiculaires l’un à l’autre. Ces valeurs sont appelées ‘pitch’ et ‘roll’, ou tangage et roulis. »

Applications: de la mise à niveau à la détermination de la charge

« L’application la plus courante des capteurs d’inclinaison est de vérifier la parfaite horizontalité ou verticalité d’un objet », poursuit Dimitry van der Laan. « C’est utile pour les grues, mais la technologie peut aussi être utilisée dans les bus et les camping-cars, par exemple. Dans le cas des grues, on peut aller plus loin et placer un capteur sur chaque bras afin que le système de commande puisse calculer à tout moment l’emplacement de la charge selon la position des bras. Dans le secteur du dragage, les inclinomètres sont utilisés pour déterminer l’emplacement et la profondeur du grappin selon la position des bras. La position du bras peut également être mesurée avec des encodeurs sur les axes des charnières, mais si l’espace est limité, les inclinomètres représentent une meilleure alternative. L’avantage est que l’on peut placer le capteur n’importe où sur le bras car l’angle est partout le même. »

Il est toutefois important de savoir ce que l’on mesure car chaque capteur indique l’angle par rapport à la Terre, et ce n’est pas nécessairement l’angle par rapport à la base de la grue. Ce n’est qu’une fois que l’on sait sous quel angle se trouve la base que l’on peut calculer les autres angles.

Un inclinomètre indique, en permanence et avec une grande précision, l’angle sous lequel il se trouve par rapport à la Terre.

MEMS-Accelerometer

Le fonctionnement d’un inclinomètre est basé sur le principe de changement de capacité lorsqu’un corps de masse est déplacé par la gravité lors d’une rotation.

« En termes de fonctionnement, le capteur est comparable à celui d’un capteur d’accélération », ajoute Dimitry van der Laan. « Au lieu d’une accélération, c’est la force g de la Terre qui déplace la masse. Comme le fonctionnement est identique, il convient de tenir compte du fait que d’autres accélérations, comme les vibrations d’une machine, peuvent influencer la mesure. C’est pourquoi les inclinomètres sont équipés de filtres qui peuvent extraire les signaux pour ne conserver que l’impact de la force g et connaître l’angle précis à tout moment. Cette valeur peut être lue de manière analogique ou via un bus CAN. Du fait de leur précision élevée et de leur fonctionnement robuste, les inclinomètres fournissent des mesures d’angle fiables dans des environnements exigeants. »

www.rotero.be

Combinaison de ponts roulants bipoutres et de ponts roulants muraux de Deman.

LES PONTS ROULANTS SUR MESURE POUR GARANTIR LES PERFORMANCES ET LA SÉCURITÉ

Pour déplacer des charges lourdes de manière fluide et sécurisée, de nombreux ateliers et environnements de production sont équipés d’un ou de plusieurs ponts roulants. Le principe du pont roulant est également utilisé dans les applications logistiques et les grues à grappin d’intérieur. Chaque situation est spécifique (capacité de levage, dimensions de l’atelier, performances souhaitées, etc.) et chaque pont roulant demande un développement sur mesure.

Un pont roulant se compose de plusieurs éléments: le ou les longerons principaux, qui sont les poutres porteuses sur lesquelles sont montés au-dessus ou en-dessous un ou plusieurs chariots avec le système de levage. Aux deux extrémités du ou des longerons se trouvent un sommier avec un entraînement. Trois mouvements sont disponibles en standard : le levage/la descente (vertical), le déplacement du chariot et le déplacement du pont (horizontal). Un quatrième mouvement peut être ajouté en option : la rotation, généralement réalisée à l’aide d’un crochet pivotant électrique ou d’un appareil de levage ayant la fonction de rotation.

« Le pont roulant se décline sous de nombreuses variantes », déclare Bart Coghe, sales & project engineer chez Deman Smart Overhead Cranes à Sint-Eloois-Winkel. L’entreprise familiale construit des ponts roulants et des grues à portique depuis 1969 et est l’un des principaux acteurs dans le pays. « Pour les ponts roulants, il faut d’abord établir une distinction entre le type monopoutre et le type bipoutre. Dans le cas d’un

pont roulant monopoutre, le palan est suspendu à la seule poutre principale. Avec un pont roulant bipoutre, le chariot se déplace sur deux poutres, ce qui offre une hauteur de levage supplémentaire. Généralement, on opte pour un pont roulant avec un chemin de roulement supérieur. Le chemin de roulement, un profilé avec un rail de roulement, est soutenu par des consoles fixées au bâtiment. La seconde variante est le pont roulant suspendu, où la grue se déplace sur la bride inférieure d’un profilé fixé sous les chevrons du toit. Une troisième variante, qui gagne du terrain, est le pont roulant mural. Ici, le chemin de roulement est fixé à la structure du mur. Il se compose de trois profilés : deux pour absorber le moment de la grue et un pour la charge verticale.

Pour le mouvement vertical, il y a le choix entre deux catégories de systèmes de levage. « Selon l’application, nous travaillons avec des palans standard ou un mécanisme de treuil ouvert », explique Bart Coghe. « Pour les grues de processus, nous combinons souvent une capacité de levage importante avec

Composants SEW dans le mécanisme de treuil ouvert assurant le mouvement de levage.

des vitesses élevées et des classifications d’utilisation lourdes. Dans ces cas, nous travaillons avec des treuils ouverts conçus sur mesure, composés de composants distincts. »

L’application détermine le système d’entraînement « Le terme ‘treuil ouvert’ fait référence au fait que le mécanisme de levage sur le chariot est ouvert. Le moteur, le réducteur, le tambour de câble et le frein sont sélectionnés séparément et assemblés en fonction de l’application. Pour ces systèmes d’entraînement, Deman a un partenariat permanent avec SEW-Eurodrive qui propose sa série spéciale HC (Hoist Gear Units) de réducteurs pour ce type d’applications. « Il s’agit par exemple de boitiers spéciaux où les entraxes entre l’axe rapide et l’axe lent sont plus grands que dans les réducteurs standard », explique Peter Corrijn, account manager chez SEWEurodrive. « Grâce à cette distance plus importante entre les axes, le moteur et le tambour à câble peuvent être placés en parallèle sur le chariot, ce qui permet d’avoir une solution très compacte. »

La construction de systèmes de levage sur mesure donne souvent lieu à des développements créatifs. Il y a par exemple une application où le pont roulant est équipé d’un système magnétique pour la manutention de tôles d’acier. Ici, pour le mouvement de levage, on utilise un réducteur à deux arbres de sortie, comportant chacun un tambour à câble, équipé de 4 câbles de levage chacun. En raison de l’espace limité, un moteur vertical est privilégié, qui est directement couplé au-dessus du réducteur via une lanterne. Pour chaque application de ce type, Deman et SEW-Eurodrive se concertent pour examiner les possibilités et proposer la solution la plus adaptée. »

Pour la manutention de tôles d’acier, Deman Smart Overhead Cranes a développé un pont roulant magnétique bipoutre avec un système magnétique rotatif.

Fonctions de sécurité

Bien que le principe de fonctionnement d’un pont roulant soit relativement simple, il est possible d’ajouter de l’intelligence pour garantir un fonctionnement correct et sûr. La fonction ‘Shock Load Prevention’ détecte par exemple, via un pic dans le couple moteur, quand une charge est prélevée brusquement. Le variateur de fréquence ralentit alors temporairement le mouvement de levage, avant de reprendre la vitesse demandée. Cela évite les chocs sur les câbles de levage et le réducteur, ce qui prolonge la durée de vie des composants. Une autre fonction cruciale dans les systèmes de levage est d’empêcher le balancement de la charge via le ‘Sway Control’ qui, à partir de la longueur du balancement (mesurée via un codeur absolu) et des accélérations requises du pont et du chariot, calcule et prévient le balancement. »

« Nous appelons cela un ‘système aveugle’ car l’algorithme ne voit pas réellement le mouvement de balancier. Pour les applications critiques, nous utilisons des systèmes plus sophistiqués qui suivent le mouvement de balancement réel à partir d’un capteur qui surveille l’angle du câble de levage ou d’une caméra qui observe le mouvement de la charge d’en haut. »

Grues automatiques

Outre les solutions classiques, Deman Smart Overhead Cranes a développé au fil des ans des applications fascinantes pour les ponts roulants. Le système magnétique pour la manutention de tôles d’acier a déjà été mentionné dans cet article. Dans ce

système, il y a huit câbles de levage avec deux tambours, ce qui représente un défi pour la configuration du chariot. Le système est équipé d’un moteur SEW de 75 kW capable de lever 32 tonnes. La traverse de levage magnétique dispose d’un degré de liberté supplémentaire qui permet de faire pivoter la charge pendant le transport.

Une autre application spéciale concerne les grues à grappin pour la manutention des déchets et des marchandises en vrac. Une particularité réside dans le fait que ces grues peuvent fonctionner de manière autonome. Elles possèdent à cet égard de systèmes de mesure absolus sur tous les axes qui facilitent le positionnement. Pour le positionnement du pont et du chariot, il est possible d’utiliser un système basé par exemple sur des codes-barres ou une mesure laser. Dans les environnements très poussiéreux, des capteurs radar sont utilisés pour mesurer les distances. L’axe vertical est équipé d’un codeur absolu sur le réducteur du mouvement de levage.

« Nous proposons des solutions standard qui sont un choix logique pour de nombreuses applications », ajoute Bart Coghe. « Mais certaines applications demandent du sur-mesure. Nous pouvons construire des systèmes adaptés aux besoins du client et de ce qu’il souhaite faire avec l’équipement de levage. Nous respectons les normes européennes en vigueur et nous garantissons un fonctionnement sûr et fiable. »

www.deman.be www.sew-eurodrive.be

Grue à grappin automatique pour la manutention de biomasse avec un pont roulant suspendu pour la maintenance.
Grue à grappin automatique équipée de composants SEW pour l’entraînement des trois mouvements.

Les ascenseurs pour voitures gagnent en popularité car ils prennent moins de place que les rampes d'accès aux garages souterrains.

ASCENSEURS HYDRAULIQUES POUR MARCHANDISES ET PERSONNES

Bien que la plupart des ascenseurs pour passagers dans les bâtiments soient désormais alimentés électriquement, il existe toujours une nette préférence pour les entraînements hydrauliques pour les ascenseurs de fret et les ascenseurs pour marchandises et passagers au-dessus d'une certaine capacité de levage. Les ascenseurs pour voitures, que l'on trouve aujourd'hui dans de nombreux immeubles d'habitation, sont également généralement à commande hydraulique.

Chez Atelier Dumon à Bruges, on constate une forte croissance de la popularité des ascenseurs pour voitures et autres systèmes de stationnement. « Les immeubles d’habitation sont généralement tenus de prévoir un certain nombre de places de stationnement, mais l’espace disponible est limité », explique Bart Dorchain de Atelier Dumon. « En construisant un ascenseur au lieu d’une rampe vers un garage souterrain, on peut économiser beaucoup d’espace. »

Atelier Dumon est un acteur reconnu dans le domaine des ascenseurs classiques pour personnes depuis de nombreuses années et les ascenseurs pour voitures sont la suite logique de cette histoire. Au fil des années, l'accent s'est déplacé des petits ascenseurs pour passagers vers les applications industrielles, avec une utilisation croissante des monte-charges lourds. Cela s’inscrit dans la continuité des activités existantes dans le domaine des systèmes de convoyage automatique, où le transport vertical gagne en importance.

Une nuance importante est la spécialisation de Atelier Dumon dans les « ascenseurs pour passagers et marchandises », un domaine différent de celui des ascenseurs purement marchandises. La différence réside dans les normes européennes qui s'appliquent aux ascenseurs de personnes, et donc également aux ascenseurs pour personnes et marchandises, et qui imposent toutes sortes de mesures de sécurité qui ne s'appliquent pas toujours aux ascenseurs de marchandises purs.

La distinction entre les deux catégories est compliquée par le fait que dans certaines circonstances, un accompagnateur est autorisé à voyager avec un monte-charge pur. Pour les ponts élévateurs, cela crée une zone grise car le conducteur d'une voiture peut être considéré comme un accompagnateur. Dans la pratique, les ascenseurs ne sont cependant pas toujours utilisés de cette manière et plusieurs personnes peuvent se trouver dans une même cabine. Atelier Dumon opte donc résolument pour l'approche selon les normes des ascenseurs et des monte-charges.

Industry is always on the move. And WEG doesn’t stop evolving. Thinking on this, we developed WEGmotion Drives, an integrated and flexible package that combines motors, gearboxes, drives and digital solutions to improve productivity of your manufacturing plant.

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Un pont élévateur vu depuis la fosse d'ascenseur avec des vérins hydrauliques télescopiques des deux côtés pour l'entraînement.

Atelier Dumon construit des monte-voitures et des monte-personnes et monte-charges conformes aux normes de sécurité européennes pour les ascenseurs de personnes.

Caractéristique principale : portes coulissantes doubles « L’une des caractéristiques d’un monte-charge et d’un montepersonnes est qu’il est équipé de doubles portes coulissantes », explique Bart Dorchain. Les portes de la cage se déplacent avec la cage de l'ascenseur et sont actionnées électriquement. À chaque étage, il y a des portes palières qui ne peuvent pas être ouvertes automatiquement, mais qui sont ouvertes par les portes de la cage. Cela rend impossible l’ouverture des portes avant que la cage d’ascenseur ne soit en place.

Une autre mesure découlant de la norme est qu’un ascenseur pour passagers doit être équipé d’un système d’appel alimenté par batterie pour contacter un bureau central en cas d’urgence. Ce système doit être testé automatiquement tous

les trois jours. Des mesures sont également prévues pour protéger les personnes qui entretiennent l'ascenseur. Par exemple, il doit y avoir une hauteur libre au-dessus de la cage d'ascenseur pour qu'un technicien puisse se tenir en toute sécurité sur la cage d'ascenseur, même lorsqu'elle monte jusqu'en haut. Pour la même raison, des poteaux tampons sont placés au fond du puits.

Le fait que la cabine d'ascenseur ne tombe pas en cas de rupture d'un câble est garanti par un système de blocage qui bloque les câbles - il y en a plusieurs, selon la capacité de levage - lorsque l'ascenseur va trop vite.

Entraînement hydraulique direct et indirect

L'utilisation de câbles est standard dans les ascenseurs électriques, mais elle est parfois également utilisée dans les ascenseurs à entraînement hydraulique. C'est ce qu'on appelle un entraînement hydraulique indirect. Le nom d'entraînement direct est utilisé lorsque la cabine d'ascenseur est directement reliée aux vérins hydrauliques qui réalisent le mouvement.

Bart Dorchain : « Avec un entraînement direct, les cylindres sont sur le côté de l'ascenseur. Les vérins télescopiques sont parfois utilisés en 2 ou 3 étapes, de sorte qu'une hauteur de levage de 18 mètres peut être atteinte avec un vérin de 6 mètres de longueur, par exemple. Les cylindres sont généralement fixés au sommet de la cage d'ascenseur, qui, dans un monte-charge, peut facilement atteindre 3 mètres de haut. Avec une fosse d'ascenseur supplémentaire de 2 mètres sous l'ascenseur, il y a suffisamment d'espace pour accueillir les longs cylindres. Lorsque l'ascenseur doit aller plus haut que ce qui peut être réalisé avec des vérins télescopiques, des câbles sont utilisés. En faisant passer les câbles sur un système de poulies fixé d'un côté et déplacé par le cylindre de l'autre côté, on peut obtenir un multiple de la longueur du cylindre pour le mouvement de la cage d'ascenseur.»

Pour les ascenseurs qui servent uniquement au déplacement de marchandises, des tables à ciseaux entraînées par un vérin hydraulique sont parfois également utilisées. La hauteur typique qui peut être atteinte avec une telle table à ciseaux est de 3 mètres. Cependant, ce concept ne répond pas aux normes des ascenseurs pour passagers.

« Les ascenseurs que nous construisons pour l’industrie ont souvent une capacité de 5 tonnes, ce qui correspond à 4 palettes », explique Bart Dorchain. « Elles sont généralement équipées d’un système de cliquets sur le côté qui permet de fixer la cage à un sol spécifique. Les palettes peuvent ensuite être chargées et déchargées avec un chariot élévateur sans exercer de pression supplémentaire sur le système hydraulique de l'élévateur. »

From Pneumatics and Electrics to Controlled Motion

Dernier étage d'un élévateur à palettes, qui se connecte aux convoyeurs.

Plus d'attention à la consommation d'énergie

Le choix entre un entraînement hydraulique et un entraînement électrique est généralement dicté par des arguments économiques. « À partir d’une capacité de levage de 3 ou 4 tonnes, des moteurs électriques et des freins très gros sont nécessaires et il est généralement moins cher d’opter pour l’hydraulique », explique Bart Dorchain.

« Pour les applications plus légères, les coûts fixes de la pompe et de l'hydraulique pèsent plus lourd et un entraînement électrique est plus rentable. Dans cette optique, une attention accrue est accordée à la consommation d'énergie, les systèmes hydrauliques présentant l'inconvénient de nécessiter une puissance de pointe élevée. Pour un pont élévateur de voiture de 4,2 tonnes, par exemple, le courant de crête peut atteindre 120 ampères. Dans les bâtiments avec tarifs de capacité, cela entraîne des coûts supplémentaires importants. Nous constatons une demande croissante de solutions pour rendre les systèmes hydrauliques plus économes en énergie, par exemple en équipant les pompes de démarreurs progressifs ou de régulateurs de fréquence. »

Dans l'industrie alimentaire, où des ascenseurs pour marchandises et personnes sont souvent utilisés, la question de la sécurité alimentaire joue également un rôle dans le choix entre un entraînement hydraulique et un entraînement électrique.

« Cela peut paraître un peu contre-intuitif, mais nous constatons que les systèmes hydrauliques sont plus susceptibles d'être choisis dans ce secteur. Un téléphérique

possède toutes sortes de pièces mobiles qui sont lubrifiées et ouvertes. Un système hydraulique est en principe complètement fermé et donc beaucoup plus sûr. Si vous le souhaitez, une huile conforme aux normes de sécurité alimentaire peut également être sélectionnée pour le système hydraulique. »

Marchandises hors normes

En plus des monte-charges et des monte-personnes, qui sont construits dans une gaine comme des monte-personnes à double porte et toutes les autres fonctions des montepersonnes, Atelier Dumon construit également des montepalettes. Il s'agit de machines dotées d'une plate-forme pouvant se déplacer verticalement et équipées d'un convoyeur à rouleaux pouvant se connecter à un convoyeur en bas et en haut. Les élévateurs à palettes disposent d'un châssis autoportant au lieu d'une gaine d'ascenseur et peuvent donc être installés n'importe où dans une zone de production. Le choix entre un élévateur à palettes ou un monte-charge et monte-personnes dépend de l'application.

« Beaucoup dépend du flux de marchandises que l’on souhaite atteindre », explique Bart Dorchain. « Un argument spécifique en faveur d’un ascenseur est lorsqu’il y a beaucoup de variations dans le flux, y compris des marchandises surdimensionnées. Dès que les activités se font à différents niveaux, l'industrie a rapidement besoin d'un ascenseur pour marchandises et passagers. »

www.dumon.com

MÂTS DE LEVAGE POUR APPLICATIONS D'IMPRESSION 3D

Pour donner aux robots une plus grande portée, ils sont souvent placés sur des chenilles. Pour une application dans laquelle des robots sont utilisés pour l'impression 3D de maisons compactes, Vansichen Linear Technology de Hasselt a désormais également développé des « pistes verticales ». Il s'agit de mâts de levage d'une longueur de course de 2,3 mètres.

L'entreprise familiale limbourgeoise Vansichen Lineairtechniek est un nom bien connu en matière de voies et de portails avec lesquels les robots sont déplacés horizontalement, mais un axe vertical est encore légèrement différent. Les mâts sur la photo ont chacun une plate-forme sur le côté sur laquelle un robot Comau NJ290-3.0 sera monté. L'application a été développée et construite pour le compte du CEAD néerlandais, spécialisé dans la technologie d'impression 3D grand format.

Le client final est une entreprise aux États-Unis qui souhaite imprimer en 3D des « tiny houses » avec des robots. Dans l'impression 3D d'objets de grande taille, des robots sont souvent utilisés, l'extrudeuse utilisée dans l'impression étant montée sur le robot comme outil. Chez CEAD, cela est intégré dans leur machine Flexbot. En plaçant le robot sur un mât élévateur, sa portée en hauteur peut être augmentée de 2,3 mètres dans ce cas.

Méthode des éléments finis

« Chaque mât aura son propre robot », explique Pieter Vansichen de Vansichen Linear Technology. « Ces robots pèsent 2,2 tonnes et doivent être déplacés en hauteur pour leur donner la portée nécessaire. Le positionnement nécessite une précision de 0,2 mm, ce qui est nécessaire pour une impression très précise. »

Le mouvement linéaire des mâts de levage est réalisé grâce à une vis à billes entraînée par un servomoteur. Le moteur dispose également d'un frein qui permet de verrouiller la position de l'axe une fois le robot amené à la hauteur souhaitée. La grande différence avec les axes horizontaux est que le robot exerce un moment sur l'axe par son poids. De plus, ce moment varie continuellement au cours des mouvements du robot.

« C’est la structure du mât de levage qui absorbe ce moment », explique Pieter Vansichen. « Nous avons utilisé la méthode des éléments finis dans la conception pour vérifier que la structure offre

Deux mâts de levage extrêmement robustes, pesant chacun 4,3 tonnes, peuvent déplacer verticalement des robots pesant 2,2 tonnes supplémentaires avec une précision extrême.

une rigidité suffisante dans toutes les positions du robot. Cette rigidité est nécessaire pour obtenir la précision de positionnement souhaitée. Le servomoteur et la vis à billes ont également été choisis en raison de la grande précision requise dans cette application. »

Protection contre la poussière et la saleté

Les mâts ont une hauteur de 4 mètres avec une longueur de course de 2,3 mètres. Chaque mât pèse à lui seul 4,3 tonnes, et le poids du robot s'ajoutera bientôt à 2,2 tonnes. Des soufflets ont été placés sur les parties mobiles des mâts pour protéger le mécanisme à l'intérieur de la poussière, de la saleté et d'autres facteurs environnementaux, réduisant ainsi les besoins de maintenance et assurant une longue durée de vie.

Vansichen et CEAD travaillent ensemble depuis un certain temps pour développer des solutions innovantes pour la technologie d'impression 3D. Par exemple, deux pistes horizontales de 43 mètres chacune ont été précédemment installées à Dubaï. La commande des axes linéaires est intégrée dans la commande du robot, comme pour les nouveaux mâts élévateurs destinés aux États-Unis.

www.vansichen.be

Un module de frainage STÖBER MB dans une application WICREATIONS.

Un motoréducteur avec module de frainage.

SÉCURITÉ ET PRÉCISION DANS L'AIR : LE MODULE DE FREINAGE STÖBER MB A CONVAINCU WICREATIONS

Dans les applications où les mouvements peuvent mettre en danger des vies humaines, il n'y a pas de place pour le compromis. WICREATIONS, spécialiste international de la mécanique de scène spectaculaire pour l'industrie du spectacle, en est conscient. Pour ses derniers engins de haut volv elle s'est adressée à VDP Automation pour une solution alliant puissance, précision et sécurité.

Le résultat ? Un système d'entraînement composé d'un réducteur STÖBER de haute qualité combiné au module de freinage innovant MB. Cette combinaison a fait ses preuves, entre autres, dans les applications verticales où des personnes sont soulevées dans une installation, comme cela a déjà été le cas lors des représentations du groupe de musique populaire Take That ainsi que dans le spectacle spectaculaire “Michael Jackson ONE” du Cirque du Soleil à Las Vegas.

Sécurité redondante grâce à deux systèmes de freinage Le module de freinage MB de STÖBER a été spécialement conçu pour les applications verticales, où les risques en cas de chute ou d'erreur sont les plus élevés. Pensez aux systèmes de levage, aux ascenseurs de scène ou aux manipulateurs qui déplacent des personnes ou des charges lourdes à la verticale. Ce qui rend le module de freinage MB unique, c'est qu'il crée un système de freinage redondant : 1. Un frein de maintien classique sur le servomoteur, et 2. Un module de freinage actif supplémentaire entre le moteur et la boîte de vitesses.

Le frein de maintien sur le servomoteur sert uniquement à maintenir une charge stationnaire. Il n'est pas conçu pour arrêter une charge en toute sécurité pendant les mouvements de rotation. C'est précisément là que le module de freinage MB fait la différence : ce frein de sécurité active intervient avec force et de manière contrôlée pendant le mouvementexactement au moment où cela est nécéssaire.

Freinage entre le réducteur et le moteur : puissance intelligente et installation compacte Un autre avantage clé du module de freinage MB de STÖBER est son positionnement entre la boîte de vitesses et le moteur. Cela signifie qu'un couple de freinage beaucoup plus faible

est nécessaire, car le couple à cet endroit est réduit grâce au rapport de réduction. Si ce frein était monté entre la charge et la boîte de vitesses, il faudrait un frein beaucoup plus puissant et plus grand pour obtenir le même effet, au détriment de la compacité, de la facilité d'intégration et de la rentabilité.

Grâce à cet emplacement bien étudié, le module de freinage MB n'est pas seulement extrêmement performant, mais aussi mince et peu encombrant, ce qui est un grand avantage dans la conception des machines modernes, souvent exiguës.

Les ascenseurs sous les feux de la rampe

L'utilisation de cette technologie dans le monde du spectacle souligne l'importance de la sécurité et de la fiabilité dans ce domaine également. « Les clients recherchent des solutions qui ne sont pas seulement solides sur le plan technique, mais qui garantissent également la sécurité des personnes, en particulier dans les environnements où l'homme et la machine travaillent ensemble », explique-t-il. « Le module de freinage MB de STÖBER joue un rôle crucial à cet égard », déclare PieterPaul Smet de VDP Automation à Nazareth (Gand).

Grâce à la coopération avec STÖBER, des clients comme WICREATIONS peuvent compter sur des solutions de contrôle de mouvement de haute qualité, qui sont non seulement performantes, mais aussi parfaitement conformes aux normes de sécurité internationales les plus strictes.

www.stober.com

www.vdpautomation.com www.wicreations.com

PREMIER REMORQUEUR À HYDROGÈNE AU MONDE

Le port d'Anvers-Bruges et CMB.TECH ont uni leurs forces pour créer le premier remorqueur à hydrogène au monde. L'Hydrotug 1 navigue dans le port d'Anvers depuis l'année dernière et fait partie du programme de verdissement de la flotte du port d'Anvers-Bruges et de la transition vers un port climatiquement neutre d'ici 2050.

L'Hydrotug 1 a été construit en Espagne et préparé pour naviguer au chantier naval IDP à Ostende. Les moteurs BeHydro proviennent de la société belge ABC, tandis que les générateurs sont suédois et le système d'échappement est suisse. Le treuil de remorquage et les treuils d'ancrage proviennent de Brusselle Winches & Steering Gear de Zeebrugge et l'un des compresseurs a été fourni par Atlas Copco. La timonerie du navire, conçue par Alphatron Marine, est une conception néerlandaise.

La technologie hydrogène à bord a été développée et construite par CMB.TECH de la famille de navires belge Saverys. CMB.Tech cherche actuellement à fusionner avec la société norvégienne Golden Ocean pour devenir la plus grande société privée de transport de vrac sec au monde. Alexander Saverys (46), PDG de CMB.Tech, souhaite rendre le transport maritime plus écologique grâce à la fusion. Au début de l’année prochaine, il souhaite que le premier navire au monde fonctionne à l’ammoniac vert. Automation Magazine a contacté CMB.TECH pour obtenir des explications supplémentaires.

CMB.TECH utilise des moteurs à combustion d'ABC : quelle version ?

L'Hydrotug 1 est le premier remorqueur au monde propulsé par des moteurs à combustion qui brûlent de l'hydrogène en combinaison avec du carburant traditionnel. Le navire est le premier à utiliser deux moteurs innovants BeHydro V12 à double carburant et à vitesse moyenne (type 12DZ H2),

chacun délivrant 2 mégawatts et capables de fonctionner à la fois à l'hydrogène et au carburant traditionnel. Le remorqueur a une longueur de 30,17 mètres, une largeur de 12,5 mètres, un poids de 678,8 tonnes et une force de traction de 65 tonnes.

Pourquoi pas les piles à combustible ?

CMB.TECH et ABC (BeHydro) voient d'autres avantages dans les moteurs à combustion interne à double carburant à hydrogène (H₂ICE) comme première étape dans la transition énergétique. En termes d’investissement, il existe un équilibre optimisé entre les économies d’émissions maximales et les coûts supplémentaires minimaux. Les moteurs à double carburant offrent l’avantage supplémentaire d’une alimentation de secours complète avec du carburant traditionnel si l’hydrogène n’est pas disponible. Les moteurs à combustion sont également robustes, fiables et ont une longue durée de vie.

Quelle est la consommation et l'autonomie ?

Grâce à ces moteurs à hydrogène à double carburant BeHydro, le navire émet nettement moins de CO2, ce qui se traduit par une réduction totale de 65 % de la consommation de carburant traditionnel. L'Hydrotug 1 peut stocker 415 kg d'hydrogène comprimé dans 54 bouteilles de gaz (6 paquets) installées sur le pont, éliminant ainsi des émissions équivalentes à celles de 350 voitures. L'autonomie n'est pas un problème car les moteurs à double carburant offrent une alimentation complète avec du carburant traditionnel.

Où peut-on faire le plein d’H2 en toute sécurité ?

CMB.TECH dispose de sa propre station-service à hydrogène à Anvers. En outre, l'entreprise dispose également de ses propres ravitailleurs mobiles qui peuvent fournir de l'hydrogène aux applications sur site. D’autre part, l’hydrogène peut être acheté auprès de fournisseurs de gaz spécialisés. Le port d'Anvers a aménagé une zone de soutage pour le soutage des camions vers les navires sur son site NOC.

Le ravitaillement en hydrogène d’un navire utilise les mêmes principes que le ravitaillement en hydrogène d’une voiture, d’un camion ou d’un bus. Toutes les mesures de sécurité sont incluses dans le permis de bunker délivré par le capitaine du port. L'Hydrotug 1 est équipé de différents capteurs et de logiciels spécifiques qui surveillent en permanence l'intégrité de l'installation. L'équipage a suivi une formation qui lui permet d'agir en toute sécurité.

Quels matériaux sont utilisés dans les tuyaux et les réservoirs pour assurer l’étanchéité ?

Il existe différents types de réservoirs pour le stockage de gaz à haute pression, allant de l'acier aux plastiques spéciaux. Les tuyaux d’hydrogène haute pression sont fabriqués en acier inoxydable de haute qualité. Il est important de toujours travailler avec des matériaux qui répondent à des normes reconnues et qui ont prouvé leur fonctionnement sûr dans d’autres industries.

Que pouvons-nous attendre de CMB.TECH dans le futur ?

CMB.TECH se concentre sur l'hydrogène vert pour les petits navires (et les courtes distances) et l'ammoniac vert pour les grands navires de mer (et pour les longues distances). L’ensemble du secteur maritime doit se concentrer sur des alternatives durables aux combustibles fossiles. D’autant plus que l’Organisation maritime internationale (OMI) a voté en faveur d’une taxe mondiale sur le CO2 dans le transport maritime, qui sera introduite à partir de 2028.

Le premier navire CMB.TECH fonctionnant à l'ammoniac vert devrait naviguer entre l'Australie et la Chine début 2026. Ce sera une première mondiale. Le navire pourrait transporter du minerai de fer et sera propulsé par un moteur à double carburant. Cela signifie que le navire peut fonctionner à la fois au diesel et à l’ammoniac vert. Le client peut choisir de naviguer avec de l’ammoniac vert à 10, 50 ou 100 %. Aujourd’hui, l’ammoniac vert coûte deux fois plus cher que le diesel. Mais il y a quelques années, c'était cinq ou six fois plus cher.

Si les actionnaires de Golden Ocean approuvent la fusion, CMB.TECH gagnera 91 navires, portant la flotte totale de la famille Saverys à 253 navires et en faisant la plus grande compagnie privée de transport de vrac sec au monde.

www.cmb.tech

HYDROGÈNE, MÉTHANOL ET ÉLECTRICITÉ

Outre l'Hydrotug 1, qui navigue depuis fin 2024, le port d'Anvers réalise une fois de plus une première dans son parcours vers la neutralité climatique totale d'ici 2050. À la mi-mai, le port d'Anvers-Bruges a mis en service le premier remorqueur entièrement électrique d'Europe.

Le Volta 1 a été développé avec le constructeur naval néerlandais Damen et est construit selon le principe RSD (Reversed Stern Drive). Cela signifie que le navire peut remorquer vers l'avant et vers l'arrière. La batterie a une capacité de 2 782 mégawattheures, ce qui permet au navire

de fonctionner pendant environ 12 heures. La charge ne prend que 2 heures via une station de charge spéciale de 1,5 mégawatt.

Le port d'Anvers dispose également d'un remorqueur fonctionnant au méthanol : le Methatug 1 (via la modernisation de deux moteurs ABC), et en testant différentes technologies côte à côte, l'autorité portuaire peut décider à long terme quel carburant est le plus adapté en termes de performances, d'émissions environnementales et de coûts opérationnels.

From connecting the real world to the digital world to making them one.

Les entreprises industrielles sont confrontées à une pression immense pour être meilleures, plus rapides, plus rentables et plus durables.

Adoptez une approche axée sur le numérique qui intègre de manière transparente la durabilité dans chaque aspect de votre entreprise, en offrant une vue holistique de l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela vous permet de prendre des décisions plus intelligentes pour l’avenir.

Nous sommes votre partenaire essentiel pour faire du zéro émission nette une réalité. La durabilité est intégrée dans les solutions que nous offrons, les produits que nous fabriquons et les installations où nous les produisons.

siemens.be/industrie

SIEMENS ECOTECH VOUS PERMET DE FAIRE DES CHOIX PLUS DURABLES

Passez à l'étape suivante dans votre approche du développement durable avec Siemens EcoTech. Avec une transparence totale sur la performance environnementale des produits Siemens, on établit un nouveau standard pour l'industrie.

Dans notre quête de durabilité, les choix que nous faisons sont importants. Qu'il s'agisse des produits que nous achetons ou de l'énergie que nous consommons, les décisions que nous prenons au quotidien contribuent à l'amélioration de l’êtat de notre planète. Alors que le monde est confronté à la nécessité immédiate de lutter contre le changement climatique et de protéger nos ressources naturelles, ces choix n'ont jamais été aussi cruciaux. De nombreux professionnels savent qu'il est difficile de prendre des décisions d'achat et de comprendre comment les produits sont fabriqués, quels matériaux sont utilisés, leur efficacité énergétique et leur cycle de vie.

Mais que se passerait-il si nous agissions maintenant et mettions en œuvre les bonnes technologies pour réduire les incidences sur l'environnement ? Et si le choix était clair et facile ? Pour rendre cela possible, il y a Siemens EcoTech, un cadre conçu pour faciliter l'identification des choix plus durables. Ainsi, il est possible d'accroître l'impact sur le développement durable en minimisant l'empreinte environnementale. EcoTech s’appuye sur l'intégration systématique des principes d'écoconception avec l'approche Siemens Robust Eco Design (RED) et le cadre DEGREE, introduits en 2021. Rien qu'au cours du dernier exercice, les Siemens technologies ont aidé des clients à éviter environ 190 millions de tonnes d'émissions de CO2

Clarifier la complexité

Siemens EcoTech est un aperçu des performances environnementales d'un produit basé sur des données transparentes, fournies par la déclaration environnementale de produit (DEP). Les produits portant le label ont été évalués sur la base d'un ensemble de critères portant sur trois dimensions clés :

• Matériaux durables

• Utilisation optimale

• Récupération de la valeur et circularité

Aujourd'hui, tous les produits Siemens EcoTech sont fabriqués dans des installations de production utilisant 100 % d'électricité renouvelable, sont conformes aux réglementations sur les

substances et font preuve de transparence environnementale par le biais de la DEP.

Pour recevoir le label Siemens EcoTech, un produit doit remplir un critère de chacune des trois dimensions en apportant la preuve transparente qu'il est plus performant dans ces critères que le standard, une norme existante ou le produit qui l'a précédé.

Ces informations constituent la base du Siemens EcoTech Profile (SEP) obligatoire, une fiche technique sur les performances comparables du produit. En mettant les Siemens EcoTech Profiles à la disposition des clients, Siemens est la seule entreprise dans le secteur à offrir une transparence globale sur la manière dont les Siemens produits répondent aux exigences respectives du label.

Faire le choix de la facilité

« Avec Siemens EcoTech, nous ouvrons la voie à une nouvelle ère de transparence », déclare Judith Wiese, membre du Managing Board de Siemens AG et Chief People & Sustainability Officer. « L'approche de Siemens EcoTech représente notre engagement à donner à nos clients les connaissances dont ils ont besoin pour faire des choix éclairés afin de soutenir leurs objectifs de développement durable. Nous voulons que le développement durable soit au cœur de tous les produits que nous offrons. » Alors que l'industrie s'oriente vers la décarbonisation et l'utilisation efficace des ressources, les clients recherchent de plus en plus des produits plus durables, classés et étiquetés de manière transparente. Les distributeurs sont à la recherche de produits plus durables à référencer en tant que tels. En outre, les organismes de réglementation insistent sur l'amélioration de l'écoconception et de la transparence des produits. Siemens EcoTech répond à ces demandes en fournissant un cadre qui simplifie le processus de recherche, de classification et de référencement des produits. Cela profite en fin de compte à la fois aux clients et à l'environnement.

www.siemens.com/global/en/company/sustainability/ siemens-ecotech.html

«

DÉCOUVRIR, ÉCHANGER, APPRENDRE DES AUTRES

ET AUX AUTRES, JE PENSE QUE

C’EST LE MOTEUR DU PROGRÈS »

SANDRINE SERENI TRAVAILLE COMME SEGMENT LEADER CHEZ COMAU FRANCE

Le thème de la présence féminine dans les secteurs scientifiques et technologiques reste plus que jamais d'actualité. Aussi chez nos voisins du sud, en France. C’est pourquoi Automation Magazine a rendu visite à Sandrine Sereni, qui travaille comme ingénieure chez Comau. « Ce que je dirais aux femmes qui veulent entreprendre une voie similaire, c'est de choisir en fonction de leurs aptitudes, sans se soucier du reste. Si la mécanique vous intéresse, essayez ! », dit Sandrine avec beaucoup de conviction.

Si la France montre des signes encourageants – avec 32% de diplômées dans les disciplines STEM (source : Eurostat, 2021) –des tendances qui invitent à la réflexion émergent. Entre 2015 et 2021, en effet, la part de femmes diplômées en ingénierie, construction et production a diminué en France de 26,7% à 23,6%, tandis que la moyenne européenne est restée stable. Même dans les professions techniques et scientifiques, la France reste systématiquement en dessous de la moyenne de l'UE, avec une représentation féminine qui oscille entre 16,9% et 19,3%.

Dans ce contexte, Comau – présente en France depuis près de 30 ans aux côtés des principaux constructeurs automobiles – souhaite donner de la visibilité à des histoires capables d'inspirer. Comme celle de Sandrine Sereni, qui depuis 2012 pilote le processus d'industrialisation des produits développés par l'équipe R&D de Comau France (sites à Trappes et Castres, avec plus de 300 employés). Il était grand temps pour Automation Magazine d’interviewer Sandrine.

Ingénieure mécanicienne Sandrine Sereni intervient une fois que l’équipe de développement a conçu les produits. L’industrialisation est une phase cruciale de la production, dans la mesure où elle peut déterminer la réussite économique d’un produit. Elle inclut des activités de gestion des coûts, rédaction des documents techniques qui accompagnent les produits et définition des procédures relatives à leur sécurité.

Depuis l’été 2024, Sandrine a aussi repris les activités de Segment leader pour équipement Body in White (BiW, Caisse en blanc : la structure de la voiture avant la peinture et l’installation des autres composants). Toujours chez Comau, dans le cadre du service “marketing and solution portfolio”, c’est un rôle plus global qui étend son périmètre d’action à d’autres technologies d'assemblage.

Sandrine Sereni a démarré sa carrière en 1997, alors que, encore étudiante, elle s’occupait de la caractérisation de matériaux innovants pour les pièces de suspension auprès du

centre de recherche de Fiat. Par la suite, Sandrine a activement participé à la coordination de projets européens dans le domaine des matériaux innovants et des procédés de fonderie.

Si Sandrine Sereni a pu atteindre ses objectifs professionnels, elle le doit sans nul doute, en plus de son savoir-faire technique, à ses compétences interculturelles, acquises tout au long de ses études. Avant d’intégrer une équipe internationale comme celle de Comau, l’ingénieure a fait plusieurs stages en Pologne, Etats-Unis d’Amérique, Espagne et Italie, des expériences qui lui ont permis d’apprendre trois langues en plus du français et de développer des compétences utiles pour son travail actuel, telles que la résilience, la ténacité et la capacité à communiquer avec des équipes diverses.

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier l’ingénierie ? Qu’est-ce qui a rendu cette direction si attrayante pour vous ?

« Ma passion pour l’ingénierie mécanique est née lors de ma formation à l’INSA (Institut national des sciences appliquées).  À l’origine, je m’étais inscrite pour suivre un cursus de biologie et de chimie appliquée, mais pendant ma première année, j’ai découvert la mécanique et cela a été un coup de foudre. J’ai tout de suite aimé la possibilité de décrire divers ‘phénomènes’ à l’aide d’équations, de comprendre comment ils se produisent, quels sont les paramètres qui les influencent et, à partir de ces informations, d’intervenir pour améliorer, modifier, créer. Par exemple, en dynamique/cinématique et en dynamique des fluides. »

En tant que femme, avez-vous eu toutes les opportunités pendant vos études et maintenant dans votre carrière professionnelle ?

« Pendant mes études, je ne me suis jamais posé trop de questions sur les opportunités offertes aux filles. L’INSA est une école mixte dans laquelle les critères appliqués ne dépendent que des résultats scolaires. Les différents départements sont présentés à tous, sans aucun à priori de genre. En tout cas, je n'ai jamais ressenti de différence de traitement par rapport aux élèves masculins. »

Automotive Body-in-White Manufacturing par Comau.

« Dans ma carrière, ça a été un peu différent. Il y a eu des rapports entre collègues un peu compliqués de temps en temps, il y a eu quelques fois des choix de carrières que j’ai trouvés injustes, avant d’intégrer la Comau. Mais au final, je ne me plains pas vraiment, j’ai appris de ça aussi, cela m’a permis d’être où je suis maintenant, et je n’ai pas envie de changer ça aujourd’hui. »

Votre carrière a débuté chez Fiat. Vous avez également effectué plusieurs stages internationaux. Qu’avez-vous appris tout au long de votre carrière professionnelle et lors de vos stages à l’étranger ?

« Toutes mes expériences à l’étranger ont été fantastiques. J’ai toujours trouvé des personnes bienveillantes et stimulantes, et l’intégration a vraiment toujours été facile. J’y ai appris la tolérance, l’ouverture d’esprit, mais aussi la collaboration et la richesse de travailler dans un milieu multiculturel. Découvrir, échanger, apprendre des autres et aux autres, je pense que c’est le moteur du progrès. »

Vous occupez un poste stimulant, puisque vous êtes désormais Segment leader chez Comau. Quelles sont vos missions et que fait Comau en tant qu'entreprise ?

« Comau, avec 50 années d’expérience éprouvées, est un leader mondial dans le domaine de l’automatisation industrielle.

Alliant des solutions d’ingénierie innovantes avec des technologies génériques et une automatisation ouverte, facile

à utiliser, Comau aide les entreprises de toute taille et de tout segment industriel à exploiter le potentiel de la fabrication numérique. Comau développe des systèmes, des produits et des services compatibles avec l’Industrie 4.0. »

« En tant que Segment leader, j’ai l’opportunité de travailler sur une gamme de produit (BiW) pas tant au niveau conception, mais plutôt au niveau stratégie. Analyser les évolutions de marché, les interpréter et définir des axes stratégiques avec les différents responsables de l’entreprise, sont les premières étapes. Il s’agit ensuite de faire les choix les plus judicieux pour l’entreprise, et soutenir l’équipe de développement pour mener à termes les développements dans des temps, des coûts et la qualité prévus. C’est un défi permanent. Évidemment rien ne se fait tout seul. L’équipe Marketing Comau est très active, inclusive, solidaire, et compétente ; cela permet d’avoir toujours une personne expérimentée et qualifiée au support de chaque action nécessaire. »

Pourquoi avez-vous voulu travailler pour Comau ?

« Mon travail chez Comau est très stimulant, car il nécessite diverses compétences et permet de collaborer avec différentes équipes pour atteindre un objectif commun : proposer un produit de qualité à un coût concurrentiel. Par ailleurs, l’un des aspects de mon travail d’industrialisation qui me tient beaucoup à cœur consiste à être le garant de la sécurité des travailleurs qui utilisent nos machines. Il

s’agit d’une responsabilité et d’un engagement constants. À cela s’ajoute le défi lié à l’environnement et la pensée que nos projets nous donneront bientôt la satisfaction d’avoir contribué concrètement à la création d’un monde meilleur. Un autre aspect très positif d’une entreprise comme Comau, est l’opportunité qu’elle offre à ses employés de pouvoir se diversifier, se développer, découvrir d’autres missions. J’ai comme ça eu l’opportunité d’intégrer l’équipe “Marketing et Solution portfolio” et d’utiliser mes compétences (et d’en développer de nouvelles !) sur d’autres produits et dans un autre contexte, avec pour finalité de promouvoir notre marque et de contribuer à supporter l’entreprise dans les choix stratégiques du futur. »

Quelles sont vos ambitions personnelles et quelles sont vos ambitions professionnelles ?

« Personnellement, j’accorde une importance particulière à la famille. J’ai deux ados géniaux, qui me font rire et qui me remplissent de tendresse (presque tout le temps !). J’ai envie d’être là pour eux avec mon compagnon. Je ne vois pas ça comme une ambition à proprement parler, juste l’envie de profiter des aventures quotidiennes que nous avons la chance de vivre ensemble. »

« Professionnellement, je ne parlerais pas vraiment d’ambition non plus : Evidemment depuis mes débuts, j’ai énormément évolué j’avais envie d’évoluer dans ma carrière et mes responsabilités, et quand je regarde en arrière, j’ai vraiment eu de belles opportunités. J’ai choisi les bonnes, je dirais, parce qu’aujourd’hui, je suis contente d’être à mon poste. Je ne cherche pas à “faire carrière”, j’ai juste envie d’être utile à mon entreprise, la Comau, de faire partie d’une équipe dynamique et sympathique ! Pour le moment, je suis satisfaite, et j’ai surtout envie de profiter, au travail aussi, des nouvelles expériences que m’offre le poste de segment leader. »

« En fait, que ce soit pour le travail ou ma vie privée, j’ai une philosophie assez similaire…. et je dois admettre que même si mes rôles professionnels sont très exigeants en termes de livrables, j’ai la possibilité d’être flexible dans mes horaires de façon à maintenir un équilibre vie pro / vie perso qui me satisfait. »

Pourquoi pensez-vous que si peu de filles choisissent des domaines techniques et scientifiques ?

« Dans le passé, probablement encore aujourd’hui, et sans doute de façon totalement inconsciente, on a tendance à imaginer que les carrières techniques sont destinées aux hommes. Je ne crois pas que le manque de modèles en soit la cause principale. Il s’agit plutôt d’une question culturelle. Cependant, je suis convaincue que les choses changent, et ce, de plus en plus vite. »

Quels conseils donneriez-vous aux filles qui souhaitent devenir ingénieures ?

« Je dis aux jeunes femmes qui veulent s’engager dans cette voie de choisir en fonction de leurs aptitudes, sans se préoccuper du reste. Si la mécanique vous intéresse, lancezvous. Je ne crois pas que le fait d’être une femme m’a limitée. J’ai simplement suivi mes passions. Avoir la chance de fréquenter une école proposant différents cours d’ingénierie m’a certainement aidée à élargir le champ des possibles. Si je n’avais pas eu la possibilité de côtoyer différentes spécialités avant de faire mon choix définitif, je serais probablement ailleurs aujourd’hui. »

www.comau.com

Une variété de modules pour votre solution d’automatisation : MX-System

solution d’automatisation hautement flexible et sans armoire de commande design robuste, étanche à l’eau et à la poussière (degré de protection IP67) prête à l’emploi avec modules fonctionnels enfichables pour IPC, E/S, entraînement, relais et système connecteurs standardisés pour la transmission de données et de puissance communication EtherCAT connecteur testé et éprouvé depuis de nombreuses années pour le niveau terrain effort d’ingénierie minimal gain de temps et d’argent important fonctions de diagnostic intégrées

Découvrez le monde de l’automatisation sans armoire de commande !

PAS DE REPRISE DE L'INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE TECHNOLOGIQUE EUROPÉENNE EN 2025

Les économistes d’Agoria et des autres fédérations technologiques européennes, réunies au sein d'Orgalim, ne s'attendent pas à une reprise économique de l'industrie manufacturière technologique européenne en 2025. C'est la principale conclusion de la réunion semestrielle du groupe de travail Orgalim Economists & Statistics qui s'est tenue à Düsseldorf (Allemagne) le 27 mars 2025.

Orgalim regroupe toutes les fédérations européennes des secteurs des Produits Métalliques, de l'Electronique, des Produits Electriques & ICT et de l'Ingénierie Mécanique.

Les secteurs de l'automobile et du matériel de transport ne sont donc pas représentés par Orgalim. Dans ce secteur, la baisse des volumes de production est encore plus importante que dans le reste de l'industrie manufacturière technologique.

des volumes de production dans les secteurs d'Orgalim (NACE 25, 26, 27, 28 et 32.5) PAYS

en 2024 (vs. 2023)

en 2025 (vs. 2024)

Source : Groupe de travail Orgalim Economists & Statistics, Düsseldorf, 27 mars 2025 (estimations 2024 basées sur les données de production, 2025 : estimations basées sur des enquêtes et des perspectives)

Il y a 4 raisons principales au déclin de la production dans l'industrie manufacturière technologique européenne :

1. La principale cause de la récession industrielle dans tous les pays est la baisse de la demande intérieure et extérieure. En 2024, le carnet de commandes s'est progressivement réduit. Cela a entraîné une forte baisse du taux d'utilisation des capacités de production et une baisse des volumes de production.

2. Par ailleurs, la plupart des pays ont vu leurs coûts de l'énergie et du travail augmenter fortement au cours des 3 dernières années (2022, 2023 et 2024). En conséquence, l'Europe a perdu beaucoup de parts de marché sur les marchés européens.

3. Les équipementiers du secteur automobile ont vu une grande partie de leur marché de vente se contracter ces dernières années. Le secteur automobile connaît une véritable métamorphose en raison de la transition vers les voitures électriques et une grande partie de l'offre se déplace vers des concurrents chinois.

4. Enfin, les taux d'intérêt élevés des banques centrales (pour lutter contre le spectre de l'inflation) et les incertitudes géopolitiques (conflits militaires en Ukraine et au Moyen-Orient, nouvelles politiques commerciales et internationales de Donald Trump,...) ont freiné l'investissement dans de nombreux secteurs.

La plupart des pays s'attendent à ce que la situation s'améliore lentement au second semestre 2025, mais les évolutions négatives du premier semestre 2025 dépasseront largement cette évolution positive.

www.agoria.be

Evolution

ET SI VOUS N’AVIEZ PLUS BESOIN D’UNE ARMOIRE DE COMMANDE ?

CNC Solutions est spécialisée dans les machines (robotisées) CNC pour le fraisage, le ponçage et la découpe. Les directeurs généraux Lander Debruyne et Lieselot Verdonck le font avec une vision très marquée de la modularité. Les armoires de commande ne correspondent pas à cette philosophie. C’est pourquoi ils sont impatients de commencer à utiliser le MX-System de Beckhoff, qui sera bientôt disponible sur le marché et qui place l’automatisation directement sur la machine.

Le contrôleur est le cerveau de toute machine. Tout comme notre cerveau contrôle nos membres, dans une machine, une commande assure la fluidité de tous les mouvements nécessaires. Hyper simple, si un seul axe est concerné. C’est beaucoup plus difficile si vous voulez que plusieurs axes et un robot travaillent ensemble de manière synchrone. Pour CNC Solutions de Menen, ce type de complexité fait partie du quotidien. C’est pourquoi ils ont choisi de passer à la plateforme Beckhoff il y a trois ans. « Parce que nous y avons trouvé toutes les fonctionnalités dont nous avions besoin et parce que notre robot et le système de commande Beckhoff parlent la même langue : EtherCAT », explique Debruyne.

Non seulement il y a eu un déclic immédiat avec la technologie, mais aussi avec l’équipe belge d’experts techniques. « Au cours de ces entretiens, ils m’ont interrogé sur notre vision du génie mécanique. Le point de départ de CNC Solutions est toujours de travailler de la manière la plus modulaire possible. En effet, une cellule robotisée est constituée d’un grand nombre de composants différents. Si vous pouvez construire et tester chacun d’entre eux individuellement, cela présente de nombreux avantages. Chez Beckhoff, on a su me dire qu’il y avait un produit à venir qui

correspondait parfaitement à cette philosophie. Ma curiosité a été piquée, bien sûr. »

Cliquer et visser au lieu de câbler

Le produit en question est le MX-System. Un nouveau concept révolutionnaire qui remplace l’armoire de commande par un système intelligent directement sur la machine. Aäron Leman, Account Manager chez Beckhoff, explique comment cela fonctionne. « Dans une armoire de commande classique, tous les modules fonctionnels sont montés et câblés séparément. Un travail qui prend du temps et qui nécessite une expertise technique, mais où le risque d’erreur reste élevé. Beckhoff Automation a complètement repensé ce concept. Il n’est plus nécessaire de prévoir une armoire de commande séparée. Tout ce dont vous avez besoin, qu’il s’agisse d’alimentation, de lecteurs, d’IPC, de relais, d’E/S... peut-être cliqué et vissé directement sur un système de fond de panier. »

Aäron Leman agit en tant que product specialist belge depuis Zwevegem avec son collègue Alexander Hermans qui opère depuis Lummen pour le MX-System. « Cela fait environ trois ans que je travaille pour Beckhoff Automation Belgium en tant que technical sales. En outre, mon rôle en tant que

product specialist consiste à tenir mes collègues au courant de tous les nouveaux développements sur le MX-System et à fournir une assistance pour les applications plus difficiles. MX-System n’est pas le Saint-Graal, mais il offre une excellente alternative pour de nombreuses applications jusqu’à 125 A. Le remplacement d’une armoire de commande pour la première fois n’est pas une mince affaire. Parfois, les périphériques ne sont pas parfaitement compatibles, mais dans ce cas nous pouvons procéder d’une autre manière. Il y aura un jour un configurateur en ligne pour cela, mais aujourd’hui nous continuons à faire cet exercice de réflexion pour nos clients. »

Résoudre les pénuries de personnel technique

Comme pour la plupart des développements de Beckhoff, l’idée est née d’un besoin pressant des clients : la pénurie de personnel technique. « Vous préférez faire appel aux ingénieurs électriciens que vous employez pour trouver des solutions aux défis techniques plutôt que d’effectuer des travaux de câblage qui prennent du temps. De plus, les armoires électriques occupent un espace considérable dans un atelier. Mais d’un autre côté, avec l’externalisation, vous voyez une partie de votre marge bénéficiaire et de votre flexibilité s’évaporer. » MX-System résout donc tous ces problèmes. Il présente en outre d’autres avantages : moins de documentation (jusqu’à 80 %), moins de temps d’installation (de 24 heures à 1 heure pour une armoire moyenne), moins de risques d’erreurs et moins de coûts de câblage. La certification UL est également intéressante pour ceux qui souhaitent pénétrer le marché américain avec leurs machines.

Ainsi, lors des différents salons où le système a fait son baptême du feu, par exemple lors du dernier salon Indumation, le MX-System a suscité énormément d’intérêt de la part du public. Les démonstrations les plus impressionnantes ont eu lieu lors de la dernière foire de Hanovre, où le système était exposé dans toute sa splendeur. Debruyne a également vu immédiatement une correspondance avec sa propre approche modulaire. « En effet, il nous permettra de réduire considérablement le temps d’installation. J’en suis fermement convaincu. Cela demande beaucoup moins de travail et nous pouvons vérifier chaque pièce à l’avance pour nous assurer que tout est connecté

correctement et fonctionne comme il se doit, au lieu de devoir attendre que la machine soit complètement prêt et de repartir de zéro. C’est un atout incroyable. »

Même coût, mais tellement plus d’avantages

Le MX-System peut être construit sur trois rangées au plus. La liste des produits disponibles dès à présent est impressionnante : 40 modules différents sont produits en série et prêts à être livrés cette année. Beckhoff prévoit également des composants de sécurité et des variateurs de fréquence, ainsi que, à un stade ultérieur, une fonction d’exportation avec une nomenclature pour tout commander et des macros qui s’intègrent dans Eplan. Les fabricants SMC et Festo ont également déjà développé des composants pneumatiques complémentaires. « Parce que nous ne les avons pas nousmêmes, mais ils sont un excellent complément pour parvenir à une solution totale pour nos clients. Mais il s’agit toujours de la technologie Beckhoff », assure Leman. Il note également que cela ne coûtera certainement pas plus cher. « Les composants eux-mêmes le sont, mais ceux qui prennent en compte le coût total ne seront pas déçus. »

D’ailleurs, Lander Debruyne a déjà une première machine en tête sur laquelle il envisage de mettre en œuvre cette technologie. Si tout va bien, cette commande, qui consiste à redonner vie à une machine-outil CNC existante, arrivera dans l’atelier cette année. « Nous allons aller jusqu’au bout et supprimer complètement le boîtier de contrôle », dit-il en riant. « Tous les composants dont nous aurons besoin sont désormais disponibles à la commande. Et ce n’est pas seulement notre atelier qui en bénéficiera. Grâce aux fonctionnalités de journalisation standard, les utilisateurs pourront vérifier l’état de tous les composants sur leur smartphone. De plus, les E/S sont remplaçables à chaud et peuvent être remplacées sans avoir à démonter l’ensemble du système. »

www.beckhoff.be

Les limiteurs de couple SK de R+W dans leur version G.

“Quand

Service au guichet

Gestion totale des flexibles

Entretien préventif

Service au guichet et en centre

Certification des tests de sécurité

Gestion de l’huile

Service environnemental

Remplacement du flexible en 1 heure

LIMITEURS DE COUPLE R+W POUR APPLICATIONS DE LEVAGE

Dans les applications de levage, il est essentiel qu'une charge ne puisse jamais tomber de manière incontrôlée, même en cas de surcharge ou de blocage. C'est à cela que servent les limiteurs de couple SK de R+W dans leur version G.

Dans un ensemble d'entraînement, un limiteur de couple R+W garantit que la partie motrice est désaccouplée de la partie entraînée lorsqu'un couple prédéfini est dépassé.

Dans la version G, cet accouplement ne permet qu'une rotation minimale entre les deux parties en cas de surcharge, ce qui exclut toute chute de la charge dans les applications de levage.

Dans la série SK de R+W, des billes assurent la transmission du couple à l'aide de rondelles Belleville spéciales. Le principe R+W garantit un temps de réaction extrêmement court de 3 à 5 millisecondes, nettement plus court que n'importe quel système électronique de surveillance du couple.

De plus, cet accouplement certifié TÜV est entièrement mécanique et résiste à des conditions extrêmes, de -30 °C à +120 °C.

Grâce au réglage précis du couple de déclenchement et à la grande répétabilité, cette solution offre une sécurité maximale et des temps d'arrêt minimaux.

Selon la taille de l'accouplement, des couples allant jusqu'à 2 800 Nm peuvent être sécurisés. Des versions en matériaux spéciaux tels que l'acier inox et des versions pour des applications ATEX sont également disponibles.

www.vdpautomation.com

CONCOURS AUTOMATION

POSEZ VOTRE CANDIDATURE AU CONCOURS AUTOMATION MAGAZINE AWARD

Vous êtes-vous – ou votre organisation, institution ou entreprise – distingué récemment dans le domaine de l’hydraulique, de la pneumatique, des techniques d’entraînement et/ou de l’automatisation industrielle ? Notre magazine recherche le lauréat du concours Automation Magazine Award 2025.

L’asbl InduMotion est la fédération professionnelle des entreprises spécialisées dans l’automatisation industrielle et les techniques d’entraînement (électrique, hydraulique, mécanique et pneumatique) qui, en tant que producteur, importateur officiel ou distributeur, sont actives sur le marché belge. InduMotion est aussi l’éditeur d’Automation Magazine et l’organisateur du concours annuel Automation Magazine Award.

Vous pouvez participer à l’édition 2025 du concours Automation Magazine Award en vous inscrivant par e-mail. Le comité de rédaction de la revue sélectionnera le gagnant. La remise du prix aura lieu lors de la journée annuelle Automation Magazine Day, un événement exclusif réservé aux membres d’InduMotion asbl.

Posez votre candidature au concours Automation Magazine Award et envoyez votre mail à gerda.vankeer@indumotion.be avant le 1er août 2025. Aucune autre formalité n’est exigée.

www.indumotion.be

Le président d'InduMotion, Hugues Maes, l'entrepreneur technologique Peter Hinssen et le présentateur de télévision Lieven Scheire, lauréat du prix Automation Magazine en 2019.

ANTWERPXL REJOINT TRANSPORT & LOGISTICS

Le plus grand salon de la logistique du Benelux reçoit des visiteurs supplémentaires: Transport & Logistics s'associe désormais à AntwerpXL. Pour l'édition du 15e anniversaire, du 14 au 16 octobre 2025, ils offriront aux plus de 15.000 visiteurs encore plus d'opportunités de réseautage dans les halls d'Antwerp Expo.

Les salons Transport & Logistique sont un succès depuis des années. C'est chaque année un événement très attendu par le secteur du transport et de la logistique. Le fait qu’AntwerpXL participe à cette 15e édition crée une situation gagnant-gagnant-gagnant. « Nous mettons notre réseau de professionnels en constante expansion en contact direct avec les experts des secteurs du breakbulk et du maritime », explique Nadine Francus, directrice des événements du groupe Transport & Logistique. « À l’inverse, ils peuvent expliquer leur expertise à un public plus diversifié. Les opportunités de partenariats uniques sont donc à saisir, faisant de notre édition anniversaire une édition à ne pas manquer. »

Le salon AntwerpXL se concentre spécifiquement sur la chaîne d'approvisionnement en vrac et réunit 3.800 professionnels du cargo de projet, du RoRo et du Heavy Lift. Ils se réjouissent de pouvoir nouer de nouveaux contacts au sein du vaste réseau de Transport & Logistique. « Nous sommes très enthousiastes

à propos de cette collaboration », a déclaré Margaret Dunn, directrice du portefeuille d’AntwerpXL. « Notre hall reste le cœur battant de l'industrie du breakbulk à Anvers, mais en rejoignant Transport & Logistics, l'industrie a l'opportunité intéressante de réseauter au sein d'une communauté plus large de professionnels de la logistique. »

www.transport-logistics.be

SE PRÉPARER AUX NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉENNE SUR LES MACHINES

Les changements technologiques rapides en termes de transformation numérique et d'industrie 4.0 créent de nouveaux défis et opportunités industriels. Dans cette optique, le Parlement européen a récemment approuvé le nouveau règlement sur les machines, et cela garantit que les règles existantes doivent être adaptées pour répondre aux exigences d'une usine moderne.

Le « règlement (UE) 2023/1230 sur les machines » entrera en vigueur en 2027. Yves Lemage, Directeur de l'ingénierie des systèmes BeLux chez Fortinet, se penche sur ce que les entreprises doivent savoir pour se préparer au successeur de la directive relative aux machines?

Qu'est-ce qui a changé depuis la directive relative aux machines de 2006 ?

Le changement le plus notable dans ces réglementations en matière de santé et de sécurité est l'accent mis sur le développement technologique des machines. Il s'agit notamment de mettre l'accent sur les risques associés aux nouvelles technologies telles que l'Internet des objets et l'intelligence artificielle. Les fabricants de machines doivent s'assurer que tous les produits qu'ils mettent sur le marché de l'UE après le 19 janvier 2027 soient conformes au nouveau « règlement sur les machines ». Compte tenu des longs délais de mise en œuvre des processus de fabrication, il est judicieux de commencer rapidement à planifier la mise en conformité.

Le « règlement sur les machines » prévoit de nouvelles définitions, de nouveaux rôles et de nouvelles responsabilités pour tous les acteurs économiques de la chaîne d'approvisionnement (tels que les importateurs et les distributeurs). Chacun de ces acteurs se voit attribuer des responsabilités spécifiques pour assurer la conformité avec la directive relative aux machines. Cela souligne et renforce l'accent mis actuellement sur la chaîne d'approvisionnement et la vérification de l'identification et de la documentation correctes des équipements.

La cybersécurité est une autre préoccupation centrale. Il est nécessaire de concevoir des machines et des produits connexes qui minimisent les risques de sécurité causés par les connexions au monde extérieur. Par example : La plateforme de sécurité OT de Fortinet apporte une solution à ces défis

grâce à des connexions réseau spécialement conçues pour les technologies opérationnelles (OT), à la prise en charge de la sécurité aucune confiance et aux solutions « SecOps ».

Se préparer à l'échéance de 2027

Le nouveau « règlement sur les machines » s'inscrit dans un cadre plus large de lignes directrices en matière de cybersécurité et souligne la nécessité de prendre en compte la sécurité à tous les stades de la production.

Pour les organisations, il est essentiel de prendre en compte les risques de sécurité dans le flux de travail pour évaluer les risques liés à la sécurité des machines, garder une trace de tous les logiciels utilisés et sélectionner les pièces avec soin.

Un autre aspect important est la gestion de l'alignement avec les écosystèmes tiers. Il faut veiller à ce que ceux-ci répondent aux exigences des dernières directives en matière de cybersécurité. Le règlement sur la cyberrésilience (Cyber Resilience Act, CRA), promulgué le 23 octobre 2024, aborde spécifiquement les aspects de la sécurité tout au long du cycle de vie des produits comportant des composants numériques.

Les recommandations suivantes peuvent aider les constructeurs de machines à gérer efficacement ce nouveau paysage réglementaire :

Concevoir des machines en tenant compte de la cybersécurité :

Intégrer la cybersécurité dès la phase de conception initiale et prendre en compte tous les aspects de la sécurité physique et numérique pour assurer une protection intégrale.

Adopter une perspective de sécurité intersystème : garantir la sécurité de l'ensemble de l'écosystème, y compris les logiciels, le matériel et les réseaux.

Assurer un processus de conformité continu : appliquer un contrôle continu pour garantir la conformité réglementaire et gérer activement la sécurité, en particulier compte tenu de la nouvelle importance accordée à la vérification de la chaîne d'approvisionnement.

Sécuriser l'ensemble du cycle de vie des logiciels : garantir des processus de développement sécurisés, des mises à jour régulières et des pratiques de programmation sécurisées afin de prévenir les vulnérabilités et leur utilisation abusive.

Appliquer des mécanismes robustes de gestion des identités et des accès : empêcher les accès non autorisés grâce à des mécanismes solides de la Gestion des Identités et des Accès (GIA). Ceci est crucial pour les composants connectés au monde extérieur.

Préparer la réponse aux incidents : Établir un plan détaillé de réponse aux incidents afin de réagir rapidement aux incidents de sécurité et d'endiguer les cybermenaces.

Industrial Automation

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IMI Norgren

IMI Bahr

IMI Buschjost

Systèmes Multi-Axes

Vérins électriques

FORTINET

Inspecter les écosystèmes tiers : s'assurer que tous les partenaires externes respectent les exigences en matière de cybersécurité et souligner l'importance de la transparence.

Offrez à votre équipe une formation et un enseignement : contribuez à une culture de la sécurité en organisant régulièrement des formations de sensibilisation à la sécurité pour tous les employés impliqués dans le cycle de vie des machines.

Appliquer le CRA : appliquer les règles du CRA pour garantir la conformité avec les exigences de sécurité du nouveau règlement sur les machines, en particulier celles qui concernent les composants numériques.

Documenter tous les efforts en matière de cybersécurité : conserver un historique détaillé de toutes les mesures de conformité et de sécurité, ainsi que des incidents de sécurité, afin de garantir l'amélioration continue et la conformité à la réglementation.

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Solutions de mouvement linéaire

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De la conception à l’installation, IMI vous accompagne avec des solutions de mouvement électrique fiables, précises et parfaitement intégrables à vos systèmes industriels :

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MAXXDRIVE XD : LA PUISSANCE DE NORD POUR GRUES ET ASCENSEURS

Avec des couples allant jusqu’à 260,000 kNm, le MAXXDRIVE XD de NORD est la solution puissante et efficace pour les grues, les ascenseurs et toutes sortes d’autres applications de levage. La distance accrue entre les arbres – maximum 1 281 mm –permet de monter le moteur et le tambour de câble du même côté du réducteur. Cela signifie que le MAXXDRIVE XD s’intègre également dans les endroits où l’espace disponible est réduit. Le boîtier robuste « Blockgehäuse » peut supporter les charges radiales et descendantes les plus lourdes. Le MAXXDRIVE XD fait son travail de manière fiable et silencieuse. Pour plus d’informations, veuillez contacter votre représentant NORD ou visiter notre site web www.nord.com

SMC FÊTE SES 40 ANS

À l'occasion du 40e anniversaire, toutes les collègues féminines de SMC Belgium ont reçu un magnifique bouquet de fleurs. Il y avait une coupe de champagne pour tout le monde.

SMC BELGIUM SOUFFLE SES QUARANTE BOUGIES

Avancée technologique, vaste gamme de produits de haute qualité et livraison efficace : tels sont les atouts qui ont fait de SMC le leader mondial des composants et systèmes pneumatiques pour l'automatisation industrielle. La filiale belge de SMC célèbre aujourd'hui son quarantième anniversaire.

Sintered Metal Company (SMC) a été fondée au Japon en 1959 par l'ingénieur Yoshiyuki Takada. SMC Belgique, dont le siège social est à Wommelgem, fait partie du groupe international SMC Corporation et a été fondée ici, dans notre pays, il y a 40 ans.

SMC dispose d'un réseau de plus de 400 bureaux de vente, est active dans plus de 80 pays et emploie 23 000 personnes, dont 1 600 ingénieurs. Les valeurs de service, de respect, d'expertise, d'écoute, de continuité et d'honneur sont au cœur des activités de SMC, valeurs que son regretté fondateur, Yoshiyuki Takada, a toujours respectées.

SMC est active aux Pays-Bas depuis 1981 et a été fondée en Belgique il y a 40 ans. « SMC Belgique compte une trentaine de collaborateurs, dont une équipe complète d'ingénieurs commerciaux pour le contact avec nos clients », explique Hugues Maes, directeur général de SMC Belgique.

« Le contact personnalisé avec nos clients est particulièrement important, car nous souhaitons être un partenaire fiable, flexible et orienté solutions pour tous nos clients, qu'il s'agisse de projets d'automatisation, de technologies de procédés industriels ou de génie mécanique. Les clients doivent pouvoir nous joindre facilement. Notre priorité est de garantir que les projets s'inscrivent parfaitement dans les objectifs de développement de nos clients, dans des secteurs tels que l'automobile, l'électronique, l'agroalimentaire et l'emballage, et les sciences de la vie. »

« Nos clients souhaitent optimiser l'utilisation de leurs machines. SMC les y aide, car l'optimisation des machines et des usines se traduit par une réduction durable des coûts de production, une maîtrise efficace des coûts et des investissements limités. Chez SMC, nous conseillons également nos clients sur les économies d'énergie, notamment en matière de consommation d'air comprimé. Des circuits intelligents et des mesures simples de limitation des fuites permettent à une entreprise de réaliser des économies substantielles chaque année. »

SMC est désormais le numéro 1 mondial du développement d'applications spécifiques pour les systèmes d'entraînement pneumatiques et électriques. L'innovation est le maître mot de la réussite de SMC. Par exemple, SMC a déjà figuré à trois reprises dans le Top 100 Forbes des entreprises les plus innovantes au monde. Un exploit inégalé dans le secteur où SMC opère.

Dans ses centres de recherche et développement au Japon, en Chine, aux États-Unis et en Europe, SMC donne le ton à l'ensemble du secteur de l'automatisation. « Cela nous permet de rester vigilants et nos clients industriels peuvent toujours compter sur les dernières avancées pour maintenir une production optimale. « C'est le cas ici en Belgique depuis quarante ans et ce sera encore le cas pendant les quarante prochaines années », déclare le directeur général Hugues Maes.

www.smc.be

MURIEL CAALS (51)

operations manager SMC

Muriel Caals est ingénieure industrielle en électromécanique et gère les opérations quotidiennes du service interne de SMC Belgique.

« Nous avons deux grands départements. Le service commercial, qui traite et suit les devis et les commandes. Et le service support technique, où nos

BERNARD PIESSEVAUX (60) sales area manager SMC

SMC dispose d'ingénieurs commerciaux hautement qualifiés, sillonnant l'Europe pour accompagner ses clients et trouver des solutions aux défis les plus complexes. Bernard Piessevaux

KOEN HUYBRECHTS (61) technical support engineer SMC SMC accompagne les entreprises avec des solutions innovantes pour l'automatisation industrielle. Un stock important et une bonne

clients peuvent s'adresser pour des conseils sur des projets, des produits ou des solutions à des problèmes techniques. »

« J'ai commencé ici en 1995, à 22 ans. Nous connaissons bien nos clients, les lignes de communication sont très courtes. L'ambiance de travail est agréable et la stabilité de l'équipe crée un esprit de famille, y compris envers les clients. Nous faisons peutêtre partie d'une multinationale, mais ici, en Belgique, nous formons une équipe soudée. »

Selon Muriel, les nouveaux défis sont permanents, ce qui rend son travail jamais ennuyeux. « Ici, on a vraiment beaucoup de liberté pour développer de nouvelles initiatives. La liberté au travail est importante, il ne faut surtout pas me cataloguer. »

Ces défis peuvent être très stimulants, comme pendant la période de la pandémie de coronavirus, lorsque nous avons mis en place et lancé un nouveau

en fait partie. Il travaille chez SMC depuis 32 ans et est responsable régional des ventes pour la Wallonie. « Je ne connaissais pas SMC, l'entreprise était alors dirigée depuis les Pays-Bas et les Néerlandais ne parlent pas français », raconte Bernard en riant.

« Mais son approche familiale m'a vraiment séduit. En tant que commercial, il faut obtenir des chiffres, mais chez SMC, cela s'affranchit du stress et de la pression qui vont avec. Nous avons la maîtrise totale de notre agenda. Notre directeur général, Hugues Maes, est également un leader très motivant. »

« J'ai débuté chez SMC à Bruxelles, puis j'ai prospecté dans le Brabant wallon, puis dans toute la Wallonie. Aujourd'hui, nous travaillons sur

logistique sont essentiels pour livrer rapidement les clients. Koen Huybrechts veille, de ses mains d'or, à ce que les produits SMC soient assemblés et prêts à l'emploi, ou effectue les réparations en cas de problème. Diplômé en électromécanique, Koen a ensuite intégré une entreprise agroalimentaire spécialisée dans le commerce de noix et de fruits secs. « Mais je voulais travailler plus près de chez moi et, en 1998, j'ai pu commencer à travailler chez SMC, même pour un salaire inférieur, car je ne travaillais plus en équipes », se souvient Koen.

Fort de sa vaste expérience, Koen est devenu responsable d'assemblage à Wommelgem et vérifie que tous les produits sont prêts à l'emploi

système ERP, spécialement adapté à nos processus.

« Bien sûr, beaucoup de choses ont changé en trente ans. Au début de ma carrière, lorsque j'appelais les clients, je devais rechercher les produits SMC dans des dossiers et des catalogues. Ensuite, nous recopiions toutes les informations et les envoyions aux clients par fax. Il n'y avait pas encore d'e-mail et tout était sur papier. »

« Au début, maîtriser l'intégralité de la gamme SMC n'était pas chose aisée. Sans ordinateur, cela n'aurait plus été possible, car SMC propose aujourd'hui 12 000 produits de base et 700 000 variantes. Il s'agit de produits à usage général et de produits à usage spécifique. Ils ont tous un code. »

« Une part importante de mon travail consiste à optimiser encore davantage tous les processus. Par exemple, le nouveau système ERP a constitué une étape importante

ce secteur avec trois collègues : moi-même, Olivier et Sophie. Nous vendons des produits et services d'automatisation industrielle qui doivent répondre parfaitement aux besoins du client. De plus, nous garantissons un support technique complet. » Étudier constamment de nouvelles choses fait partie de mon travail. Je suis un adepte du papier –je suis encore un peu vieux jeu – et j'utilise toujours des catalogues pour nos principaux produits de base. Je consulte le reste sur notre site SMC en ligne. »

« L'ambiance économique est optimiste en Wallonie. De nombreuses entreprises sont en croissance et les investissements ont été importants ces dernières années. Visiter les clients en Wallonie est plus détendu. Une fois qu'ils ont fait affaire avec vous, ils restent. On

lorsqu'ils sont expédiés chez le client. « Au début, on voyait souvent des câbles ou des pièces mobiles desserrés, mais aujourd'hui, ce sont tous des circuits imprimés et rien n'est desserré. Chaque produit était également accompagné d'un manuel complet. Ce n'est plus le cas, tout est expliqué en ligne. Je fais aussi beaucoup de recherches moimême. Notre gamme de produits s'est considérablement élargie. On forme une équipe avec ses collègues et on développe ses connaissances ensemble. »

Selon Koen, la localisation de l'Entrepôt Central Européen (ECW) de SMC à Wommelgem est un atout majeur. L'ECW approvisionne une grande partie de l'Europe en produits SMC. Les entrepôts

dans l'optimisation de nos services clients. L'intelligence artificielle accélérera tout cela. »

« Si vous vous intéressez à la technologie, vous le savez : l'apprentissage est une affaire de vie. Ici, tout le monde doit prendre le train de l'apprentissage. Chez nous, personne ne peut se cacher derrière qui que ce soit. J'aime les défis, et je ne suis certainement pas prêt à m'affaler sur mon canapé à la maison et à compter les jours jusqu'à la retraite. »

Chaque mois à Wommelgem, une réunion commerciale avec le service extérieur et le marketing a lieu. « Il est de coutume que les personnes qui fêtent leur anniversaire ce mois-là nous offrent un goûter et des bulles. Tout le monde est très convivial. On gagne et on perd ensemble. Il règne ici un fort esprit de communauté et il n'y a absolument aucune concurrence entre le service interne et externe. »

noue un lien personnel et les clients savent qu'ils peuvent toujours vous contacter. C'est important en cas de question. On s'appelle par nos prénoms. C'est une façon de vendre différente de celle en Flandre. Je fréquente encore de nombreux clients au restaurant, mais depuis la Covid, cela a diminué. »

« SMC fournit des produits de haute qualité et nécessite donc une expertise. Chaque segment de marché requiert des produits spécifiques et des solutions sur mesure. Afin de répondre au mieux aux besoins de nos clients, notre expertise est répartie entre différentes unités commerciales. Ici aussi, des difficultés surviennent : si un client a des souhaits qui ne sont pas couverts par la ligne de production standard, nous créons une solution sur mesure.

stockent environ 35 000 produits différents, disponibles pour les clients sous 24 heures. Les commandes des clients SMC des États membres de l'UE et des pays d'Europe centrale et orientale, y compris de Russie et de Turquie, partent d'ici. Les composants qui y sont emballés et expédiés varient de boîtes de 3 grammes à des caisses de 300 kilos.

« Lors de la création de l'ECW, nous avons rencontré de nombreux collègues japonais, car l'entrepôt devait être construit et aménagé selon leurs souhaits et leur structure. Ils appréciaient particulièrement notre bière belge. Ils aimaient la boire, ils se soûlaient sous nos yeux. » (rires)

SMC FÊTE SES 40 ANS

Les politiciens admirent la ligne de démonstration du SMC sur le campus T2 de Genk.

PROGRESSION DES CONNAISSANCES GRÂCE À NOS CENTRES DE COMPÉTENCES

SMC figure dans le Top 100 Forbes des entreprises les plus innovantes au monde grâce à un investissement annuel important en Recherche et Développement. Le transfert de connaissances par la formation et l'éducation est une priorité pour SMC. SMC a désormais créé quatre Centres de Compétences en Belgique.

En tant que leader du marché de l'automatisation industrielle, l'innovation est un moteur essentiel de sa croissance. SMC investit chaque année environ 6 % de son chiffre d'affaires total en Recherche et Développement. Avec deux centres techniques en Europe (au Royaume-Uni et en Allemagne) et des centres de développement au Japon, en Chine et aux États-Unis, SMC lance chaque année une cinquantaine de nouveaux produits dans le domaine de la pneumatique et des secteurs connexes.

Pour une utilisation optimale de la pneumatique, une bonne connaissance de base du domaine est essentielle. SMC dispose des supports didactiques les plus modernes pour la formation de ses employés, distributeurs, écoles techniques et clients. SMC propose également diverses formations générales, spécifiques à un produit ou à un client.

« Nous souhaitons être un partenaire de connaissances pour l'éducation. SMC fournit du matériel pédagogique et propose des formations avec des collègues spécialisés en éducation, tant pour les étudiants que pour les enseignants. Nous contribuons également à la conception de composants industriels pour des projets pédagogiques. Notre matériel pédagogique convient non seulement à l'enseignement secondaire technique, aux hautes écoles et aux universités, mais aussi aux formations professionnelles et aux entreprises qui proposent des formations internes », explique Hugues Maes, directeur général de SMC Belgique.

« Nous collaborons par exemple avec les Centres régionaux flamands (CRT), agréés par la province, pour garantir une

adéquation optimale entre l'éducation et le marché du travail. Nous avons notamment élaboré quatre modules du système de formation SMC Industrie 4.0 avec des partenaires, axés sur des technologies telles que les lecteurs RFID, les capteurs, les débitmètres pour la détection des fuites, le suivi de la consommation, etc. Nous collaborons également avec TEO (Teaching Each Other), avec qui nous créons du matériel pédagogique, comme une mallette pédagogique sur la pneumatique. »

SMC Belgique collabore également étroitement avec quatre organismes de formation reconnus comme Centres de Compétences SMC. En mars 2015, SMC a ouvert son premier Centre de Compétences en Wallonie. À cette fin, l'entreprise a conclu un partenariat avec le centre de formation wallon Technifutur, situé au Parc Scientifique de Liège à Seraing. SMC Belgique compte trois autres Centres de Compétences en Flandre : à la Haute École Catholique du Limbourg (KHLimburg) à Diepenbeek, à la Haute École Catholique de Vives à Courtrai et à la Haute École Artesis Plantijn à Anvers.

Avec divers partenaires, SMC a également investi dans un « Camion Technologique », un projet dans lequel un laboratoire technique mobile se rend dans les écoles pour présenter aux étudiants les dernières avancées de l'Industrie 4.0. « L'industrie a cruellement besoin de jeunes dotés d'un profil technique. Pour de nombreuses entreprises industrielles, trouver des talents techniques ou former efficacement leurs propres collaborateurs représente un défi. Nous souhaitons y contribuer », conclut Hugues Maes, directeur général.

Le SMC Technology Truck.

LE PONT ENTRE LES ÉCOLES ET LES ENTREPRISES EST RENFORCÉ

À la demande de la ministre de l'Éducation et de l'Emploi Zuhal Demir, les quatre plus grands secteurs industriels, le VOKA et les réseaux éducatifs et les organisations faîtières unissent leurs forces pour des programmes éducatifs plus axés sur le marché du travail. Des actions concrètes visent à répondre au besoin croissant des entreprises en talents formés techniquement et pratiquement. Les termes aso, tso et bso sont supprimés. Désormais, nous parlerons de « finalités ».

« Avec ce plan d’action, chacun assume son rôle et nous offrons aux étudiants des formations orientées vers la pratique la meilleure préparation à une carrière passionnante. En même temps, nous rendons les formations attrayantes pour les générations futures », affirment les prestataires de services éducatifs Catholic Education Flanders, Community Education GO!, Provincial Education Flanders, Education Association of Cities and Municipalities et Consultation of Small Education Providers.

Le plan comprend diverses initiatives visant à améliorer le lien entre l’éducation et l’industrie. Quelques exemples parmi plus de 20 objectifs et engagements :

• Partage d’infrastructures de pointe : en partageant des ateliers modernes et du matériel pédagogique provenant d’écoles, de centres de formation et d’entreprises, nous garantissons un environnement d’apprentissage et des infrastructures de pointe en phase avec la réalité du marché du travail. Par exemple, l’infrastructure de formation du VDAB peut être ouverte aux étudiants, aux enseignants et aux employés.

• Le programme est élaboré grâce à un partenariat solide entre les secteurs et les prestataires de services éducatifs. Nous élaborons le programme d’études selon une approche progressive ; De cette manière, les attentes et les ambitions de l’industrie et de l’éducation sont transmises de manière équilibrée dans les salles de classe.

• Professionnalisation des enseignants : l’accent est davantage mis sur la professionnalisation des enseignants en exercice, tant dans les domaines liés à la matière que dans les domaines didactiques de la matière. Les secteurs et les prestataires de formation se renforcent mutuellement dans ce domaine. Les enseignants peuvent suivre des formations en entreprise.

• Parcours personnalisés pour les élèves à risque de décrochage scolaire.

• Mettre l’accent sur diverses formes d’apprentissage en milieu de travail : davantage d’étudiants ont la possibilité d’acquérir une expérience pratique en entreprise. À cette fin, les partenaires utilisent différentes formes d’apprentissage en milieu de travail, allant des visites d’entreprise au partage d’infrastructures et de cours par des enseignants invités, en passant par les stages et l’apprentissage en alternance.

A l'invitation d'Agoria et d'InduMotion, les étudiants visitent le salon INDUMATION. Les entreprises peuvent aider le secteur de l’éducation à maîtriser les dernières technologies.

« Les entreprises auront besoin de beaucoup de nouveaux talents dans les années à venir. Nous voulons non seulement augmenter l’afflux de jeunes vers des filières prometteuses qui offrent de nombreuses opportunités d’emploi, mais aussi contribuer à une économie innovante et forte. Nos entreprises s’engageront davantage dans ce sens et feront ainsi la différence. C'est le début d'un partenariat à long terme, nous continuerons à nous consulter structurellement et à ajuster nos plans et actions si nécessaire », déclarent les partenaires industriels Agoria Flanders, essenscia Flanders (chimie et sciences de la vie), Fedustria (textiles, bois et meubles), Fevia Flanders (alimentation et boissons) et VOKA.

Les dix partenaires ont aboli les formats éducatifs aso, tso et bso. De cette façon, ils souhaitent sortir l’éducation orientée vers la pratique du marasme.

Actuellement, plus d’un jeune sur huit quitte l’école secondaire sans diplôme. Il y a aussi des inquiétudes concernant les septièmes années de spécialisation et l'apprentissage en alternance n'est toujours pas un grand succès. Avec la modernisation de l'enseignement secondaire, une étape importante a déjà été franchie au cours de l'année scolaire 2024-2025 : la deuxième année de la troisième année a été réformée, ce qui signifie que les élèves issus de la finalité orientée vers le marché du travail peuvent désormais obtenir un diplôme d'enseignement secondaire sans avoir à suivre obligatoirement une septième année de spécialisation.

Cette situation suscite des inquiétudes parmi les entreprises. Pour le secteur technologique, une enquête a montré que certaines 7e années apportent une valeur ajoutée significative au marché du travail.

Tous les partenaires souhaitent réinventer et renforcer la formation pratique. Les dix partenaires souhaitent abolir les formats éducatifs aso, tso et bso. L’industrie et l’éducation souhaitent conclure des accords sur ce qui doit être appris dans les cours de formation orientés vers la pratique. Les entreprises sont invitées à partager leur expertise avec les écoles.

RÉSULTAT ONDERWIJSSPIEGEL 2025

Chaque année, l'Inspection de l'éducation rend compte de ce qu'elle constate lors des inspections dans le Onderwijsspiegel. Les écoles se portent à nouveau bien en termes de vision, de stratégie et de politique organisationnelle. Mais il n’y a pas de moments forts lorsqu’il s’agit de traduire cela en classe. Il existe également des problèmes en matière d’orientation des étudiants : trop peu d’attention est accordée à une approche préventive et à une prise en charge de base globale. Un fil conducteur dans la recherche sur les politiques de qualité est la nécessité de mettre davantage l’accent sur l’apprentissage et l’enseignement. Les écoles doivent vérifier si leur politique est tangible et visible dans la salle de classe. La barre doit être placée plus haut – pour chaque élève, dans chaque classe. Fixer des attentes élevées et formuler des objectifs clairs a un impact positif sur les performances d’apprentissage des élèves.

Actuellement, plus d’un jeune sur huit quitte l’école secondaire sans diplôme.

Le Onderwijsspiegel montre également que les écoles peuvent se concentrer davantage sur une approche préventive et sur des soins de base plus larges. Parfois, le passage à l’élargissement des soins et à l’assistance externe est effectué trop rapidement. Les parents et les élèves ne sont pas encore suffisamment impliqués dans ce domaine. Les enseignants ne reçoivent pas toujours le soutien nécessaire et la répartition des rôles entre les écoles, les CLB et les centres de soutien à l’apprentissage n’est pas toujours claire. De ce fait, de plus en plus d’enfants se retrouvent dans des milieux éducatifs adaptés tels que le soutien à l’apprentissage, l’éducation spécialisée, etc.

Conclusions ? L'Inspection de l'éducation identifie quatre lignes directrices étroitement liées les unes aux autres. (1.) se fixer des attentes élevées. Croyez au potentiel de croissance de chaque élève et utilisez-le comme point de départ. (2.) Travailler sur une approche axée sur les objectifs. Établissez des priorités et assurez le suivi des choix effectués jusqu’en classe. (3.) Investissez dans une professionnalisation durable adaptée à l’équipe scolaire et dans une culture d’apprentissage. (4.) Assurez la coopération avec les partenaires, les parents et les étudiants. Un partenariat solide entre les écoles, le CLB, les centres de soutien à l’apprentissage, les services d’orientation pédagogique et les partenaires sociaux est essentiel.

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High-End drives: The MGO/MGOH series

MGO/MGOH SERIES

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APEX PRÉSENTE UNE NOUVELLE SÉRIE DE PRODUITS POUR TRANSMISSIONS HAUT DE GAMME: LA SÉRIE MGO/MGOH

Apex Dynamics élargit sa gamme déjà vaste avec l'introduction de la série MGO/MGOH. Cette nouvelle ligne de produits répond à la demande croissante du marché et propose des solutions innovantes pour des applications haute performance. Avec une transmission de puissance inégalée, cette série est le choix ultime pour les systèmes de transmission les plus exigeants.

Haute densité de puissance Qu'est-ce qui rend cette série MGO/MGOH si spéciale ? Tout d'abord, les réducteurs sont équipés de trous de montage plus grands, permettant, par exemple, un réglage simple et précis d'un pignon sur une crémaillère. De plus, la construction interne du réducteur est optimisée pour gérer des forces élevées, tandis que huit trous de boulons assurent un montage stable. Pour les applications nécessitant les forces les plus élevées, la bride Curvic Plate peut être ajoutée. Cette solution unique permet une combinaison de puissance et de précision inégalée dans l'industrie.

Le directeur des ventes, Eric Megens, explique: "Avec la série MGO/MGOH, Apex offre encore plus de possibilités sur le marché. Grâce à la plus haute densité de puissance possible, des avantages considérables sont réalisés dans les constructions. Comme Apex Dynamics produit elle-même les réducteurs, les pignons et les crémaillères, nous pouvons calculer les couples et la précision du système linéaire, au Nm et au micromètre près."

FAULHABER ÉTEND

SA

Quelques caractéristiques

• Densité de puissance maximale

• Charge axiale et radiale améliorée

• Rigidité en torsion élevée

• Jeu réduit durable à long terme

• Rendement élevé / moment d'inertie optimisé

• Direction de rotation d'entrée/sortie identique grâce à la série K hypoïde à angle droit

• Flasque ISO9409 standard ou arbre de sortie Curvic

• Gamme la plus large et la plus complète du marché, toujours une solution adaptée!

www.apexdyna.nl

GAMME AVEC DES MOTEURS C.C. DE HAUTE PERFORMANCE

Les nouveaux moteurs C.C. 1218 SXR et 1228 SXR sont conçus pour une flexibilité encore améliorée et pour un large éventail d’applications. Ces modèles viennent agrandir la gamme de moteurs C.C. établis de FAULHABER et posent de nouveaux jalons en termes de performance et de polyvalence des systèmes d’entraînement miniature.

Les nouveaux moteurs SXR affichent des performances standard améliorées et des options de configuration plus étendues pour répondre aux exigences des solutions d’entraînement modernes. Ils disposent de variantes flexibles en tension entre 3V et 18V ainsi que de différentes configurations de paliers. Par ailleurs, les moteurs sont personnalisables, avec notamment la possibilité d’adaptation des arbres avant et arrière ou des options pour les environnements sous vide et à des températures spéciales. L’équilibrage optimisé du rotor contribue à la longévité et au fonctionnement souple des moteurs.

Au cœur de la nouvelle famille SXR se trouve la bobine hexagonale innovante avec un facteur de remplissage en cuivre élevé et un câblage droit. Cette technologie permet d’améliorer considérablement la performance et l’efficacité des

moteurs par rapport à ceux à bobine à broches traditionnelle. De plus, une nouvelle qualité d’aimants permet d’obtenir un champ magnétique plus puissant et contribue à une meilleure stabilité thermique.

Tous les composants de la série SXR sont conformes à la directive RoHS et les connexions électriques offrent des options de configuration flexibles. Les principaux marchés pour cette ligne de produits se trouvent dans les secteurs de haute technologie qui s’appuient sur la qualité, la fiabilité et un excellent rapport puissance/volume. Ces secteurs sont entre autres ceux de la prothétique, des instruments chirurgicaux, de la métrologie, du traitement des semi-conducteurs et de l’automatisation.

www.faulhaber.com

PRODUITS

AJOUTEZ UNE CONCEPTION HYGIÉNIQUE À VOTRE RECETTE

D'AUTOMATISATION

Pour toute personne travaillant dans l'industrie alimentaire et des boissons, la sécurité alimentaire totale est essentielle pour protéger la santé publique, maintenir la confiance des consommateurs et se conformer aux réglementations. Les machines doivent non seulement être efficaces et performantes, mais aussi offrir une protection maximale contre les contaminants.

De nombreuses réglementations s'appliquent aux composants et aux systèmes utilisés dans les environnements de production alimentaire. Parmi les réglementations les plus pertinentes, citons la norme EN1672-2, qui fixe les exigences en matière d'hygiène et de nettoyabilité pour les machines de transformation des aliments en Europe, et le règlement (CE) 1935/2004, qui couvre les matériaux et objets entrant en contact avec des denrées alimentaires.

Le règlement (CE) n° 852/2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires stipule que les entreprises du secteur alimentaire doivent appliquer un système de gestion de la sécurité alimentaire fondé sur les principes de l'analyse des risques et de la maîtrise des points critiques (HACCP). Le système HACCP permet d'analyser les processus, d'identifier les dangers potentiels, de mettre en œuvre les contrôles nécessaires, d'améliorer la sécurité alimentaire et d'optimiser l'efficacité opérationnelle.

Les entreprises de transformation des aliments et des boissons qui souhaitent passer ces audits doivent inclure des produits conçus de manière hygiénique dans leur URS (User Requirement Specification). Les auditeurs demanderont à voir ce document ainsi que la preuve des soins apportés après la livraison.

Conçu pour la protection

En ce qui concerne la conception hygiénique, l'organisation la plus importante en Europe est l'EHEDG (European Hygienic Engineering & Design Group). SMC dispose déjà d'un raccord pneumatique à insertion certifié EHEDG, à savoir notre série KFG2H-E.

En principe, tous les composants conformes à l'EHEDG ont un design arrondi pour un meilleur écoulement du produit de nettoyage et moins de risque d'accumulation de liquide. Les autres directives de conception de l'EHEDG comprennent : une rugosité de surface de RA 0,8 µm ou moins, des rayons d'angle d'au moins 3 mm, un matériau en acier inoxydable présentant une résistance élevée à la corrosion et des joints en caoutchouc conformes au règlement (CE) n° 1935/2004. SMC propose plusieurs produits pneumatiques de conception propre, notamment le cylindre en acier inoxydable HF2A-CG5, des filtres antibactériens, la vanne de collecteur JSY 5000H, ainsi que des ventouses et des doigts élastiques adaptés au contact direct avec les aliments. Ils élargissent également leur gamme de produits destinés à l'industrie alimentaire avec un nouvel actionneur électrique.

L'actionneur en acier inoxydable hygiénique de SMC.

Actionneur électrique SMC, étanche à la poussière et résistant aux jets d'eau (équivalent IP69K).

Performance électrique

Les actionneurs électriques gagnent en popularité dans l'industrie des aliments et des boissons pour des applications spécifiques. Ce type d'actionneur peut prendre plus de positions qu'un actionneur pneumatique, ce qui le rend idéal pour un remplissage rapide et en douceur des bouteilles sans formation de mousse, par exemple. En outre, les actionneurs électriques sont particulièrement adaptés à la manipulation de différents formats d'emballage, grâce à leur flexibilité et à leur grande amplitude de mouvement.

Le SMC actionneur électrique de la série HF2A-LEY offre, entre autres, les caractéristiques suivantes une protection équivalente à IP69K contre la poussière et l'eau, un boîtier en acier inoxydable et des matériaux conformes à la FDA, une conception arrondie pour éviter l'accumulation de saletés et une graisse NSF H1 compatible avec les aliments. Par conséquent, cet actionneur offre des avantages significatifs aux fabricants de produits alimentaires et aux constructeurs de machines qui développent des machines de découpe, de hachage ou de remplissage, ainsi que d'autres machines qui nécessitent un nettoyage et une désinfection réguliers.

Pendant des années, les actionneurs électriques n'étaient pas adaptés à l'industrie alimentaire en raison des procédures de nettoyage intensives. Toutefois, grâce à une protection équivalente à IP69K, des composants tels que notre actionneur électrique HF2A-LEY peuvent résister à des jets d'eau intermittents, tels que ceux souvent utilisés dans l'industrie alimentaire.

www.smc.be

Le salon de l'emballage Empack Mechelen prendra un tournant innovant les 22 et 23 octobre 2025 avec une série d'initiatives qui porteront l'expérience du salon à un niveau supérieur. Avec un plan de croissance ambitieux comme base, cette édition au Nekkerhal de Malines sera une étape importante pour le secteur belge de l'emballage. (www.empack.be) NORD DRIVESYSTEMS célèbre son soixantième anniversaire. L'entreprise a été fondée le 1er avril 1965 par G. A. Küchenmeister et Günter Schlicht. Depuis lors, l'entreprise familiale allemande est devenue un important fournisseur de systèmes pour la technologie d'entraînement mécanique et électronique avec plus de 4.800 employés dans le monde. En 1979, les premières filiales étrangères sont créées aux États-Unis, en France et en Suède. Aujourd'hui, NORD dessert le marché international avec 48 filiales dans 36 pays, en plus de partenaires commerciaux dans plus de 50 pays. Cela permet le service, le conseil, le stockage et le montage directement sur place - toujours à proximité du client. NORD a ensuite étendu sa production avec des moteurs électriques fabriqués en interne et a peu après commencé la production de composants électroniques à Aurich (Basse-Saxe). En 1981, NORD a développé le concept de boîtier UNICASETM, une innovation révolutionnaire pour la production industrielle de carters de réducteurs, qui est toujours la norme internationale aujourd'hui. Juste avant le tournant de l'année 2022/2023, NORD a franchi pour la première fois dans l'histoire de l'entreprise le seuil du milliard d'euros de chiffre d'affaires. (www.nord.com)

Le nouveau Vopak Energy Park Antwerp offrira aux entreprises européennes un emplacement stratégique pour l'importation, le stockage et le transit d'énergie durable, de produits chimiques et de CO2. L'ancienne raffinerie Gunvor d'Anvers a déjà été entièrement démantelée à cet effet. Des travaux d'assainissement sont actuellement en cours pour développer le Vopak Energy Park Anvers. L’accent est mis sur les projets de stockage de matières premières et de vecteurs énergétiques renouvelables. Le site offre des possibilités de transport par rail, route, mer profonde et voies navigables intérieures, ainsi qu'une proximité avec les futurs pipelines vers l'Europe du Nord-Ouest pour le CO2 et l'hydrogène. L'objectif est que les premiers projets soient opérationnels en 2029. (www.vopak.com) Le centre de recherche imec et le gouvernement du Land de Bade-Wurtemberg annoncent la création d'un tout nouveau centre de compétences à Heilbronn, en Allemagne. L'initiative, financée par l'État allemand, se concentre sur le développement, entre autres, de technologies de capteurs et d'IA pour les applications automobiles et se concentrera spécifiquement sur la création de nouvelles architectures de chiplets. De cette manière, le centre de compétences, où seront menées les recherches dans le cadre du programme de R&D sur les chiplets automobiles de l'imec, souhaite permettre au secteur automobile local et international d'accélérer le développement de véhicules intelligents et autonomes. Il s’inscrit également dans le plan de la Commission européenne visant à soutenir et à développer le tissu industriel européen grâce à la coopération transfrontalière. (www.imec.be) « HANNOVER MESSE 2025 a été une promesse forte pour la viabilité future de l'industrie en Allemagne et en Europe - en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux », a déclaré le Dr Jochen Köckler, PDG de Deutsche Messe AG, en faisant le bilan de l'édition passée. Environ 127.000 visiteurs de 150 pays ont échangé des idées avec les 4 000 entreprises exposantes de la HANNOVER MESSE 2025 sur la manière d'utiliser l'IA de manière rentable, d'automatiser leurs usines ou de devenir plus économes en énergie. Plus de 40 pour cent des visiteurs venaient de l’étranger. Les principaux pays participants après l’Allemagne étaient la Chine, les Pays-Bas, le Canada, la Pologne, la Corée du Sud et le Japon. « Les entreprises participantes ont démontré de manière impressionnante que nous disposons de tous les atouts technologiques pour une production compétitive, durable et innovante en Allemagne et en Europe. » En même temps, la HANNOVER MESSE a été une semaine de signaux politiques clairs : « Notre industrie a besoin de signaux positifs de Berlin et de Bruxelles, tels que l'abolition cohérente de la bureaucratie, la mise en place d'une politique industrielle européenne forte et coordonnée avec de nouveaux accords de libre-échange et la création de conditions-cadres fiables pour l'investissement, l'innovation et l'approvisionnement énergétique. » Selon Jochen Köckler, l'Europe ne pourra garantir et accroître systématiquement sa compétitivité que si les politiques et l'industrie travaillent ensemble. Le thème numéro un du salon cette année était les applications de l’IA pour l’industrie. Les exposants ont montré à l’aide d’exemples concrets comment les entreprises manufacturières peuvent bénéficier de l’intelligence artificielle. Selon une étude de la VDMA, l’utilisation de l’intelligence artificielle générative peut augmenter la marge bénéficiaire dans la construction mécanique et industrielle jusqu’à 10,7 points de pourcentage. La prochaine HANNOVER MESSE aura lieu du 20 au 24 avril 2026. (www.hannovermesse.de) Le réseau thermique collectif CollecThor a été mis en service au Thor Park à Genk. Il s’agit de l’un des premiers réseaux de ce type en Belgique et s’inscrit dans un système multi-énergie durable. CollecThor est un réseau thermique modulaire et basse température qui optimise efficacement le chauffage et le refroidissement du parc d'activités Thor Park sur plusieurs bâtiments. Dans la première phase, il reliera les bâtiments de THOREAQ, Thor Central, IncubaThor et EnergyVille 1 et 2, puis plus tard également les futurs bâtiments sur sept terrains à bâtir. Les bâtiments d’EnergyVille, d’IncubaThor et de THOREAQ sont déjà connectés. L’objectif est de chauffer et de refroidir durablement les bâtiments via le réseau thermique et d’échanger entre eux un maximum de chaleur et de froid résiduels. (www.thorpark.be)

« LES SCIENCES TECHNIQUES SONT À ÉGALITÉ AVEC LE LATIN-GREC »

Le nouveau gouvernement flamand et le ministre de l'Éducation soulignent l'importance des talents techniques. Un partenariat solide entre l'enseignement et l'industrie est essentiel pour développer au mieux ces talents.

Malheureusement, pour la deuxième année scolaire consécutive, le nombre d'élèves flamands choisissant une orientation en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (Science, Technologie, Engineering, Mathématiques) a diminué. Le baromètre flamand des STEM en témoigne : au cours de l'année scolaire 2023-2024, 36,4 % des élèves des deuxième et troisième années de l'enseignement secondaire se sont orientés vers les STEM. En 2022-2023, ce chiffre était de 37,5 % et en 2021-2022 –première année de mesure – ce chiffre était encore de 38 %.

Les termes aso, bso et tso ont été remplacés par la finalité de passage (poursuivre ses études), la finalité duale (choix entre études et travail) et la finalité du marché du travail (travailler). Cela devrait faire prendre conscience que suivre une orientation STEM est comparable à l'apprentissage latin-grec. Il est important de renforcer l'image des STEM, car l'inconnu rend mal-aimé.

Les 7e années de spécialisation n'ont pas été supprimées ; les écoles peuvent les conserver, mais elles ne sont plus nécessaires à l'obtention d'un diplôme secondaire. Une telle année de spécialisation est destinée aux jeunes qui souhaitent prendre une longueur d'avance dans une direction donnée. Pour éviter de passer une année supplémentaire sur les bancs de l'école, Agoria préconise d'ores et déjà le recours à l'apprentissage en alternance pendant cette année de spécialisation afin que l'étudiant puisse acquérir simultanément une expérience professionnelle en entreprise.

Agoria formule deux recommandations politiques importantes. Les écoles ne doivent pas supprimer les formations pour lesquelles la demande est forte sur le marché du travail. Il est inutile de proposer une formation pour laquelle le marché du travail ne propose pas d'emploi. Un ancrage local est également essentiel : par exemple, une formation de chimie à Anvers est idéale, mais il est déconseillé de l'organiser à Bruxelles. Une formation d'électromécanique a sa place dans une région où sont implantées de nombreuses entreprises industrielles.

Une deuxième recommandation est que toutes les infrastructures de formation dans lesquelles le gouvernement investit – écoles, VDAB, Syntra, etc. – puissent être utilisées au maximum par tous les partenaires. Si une école ferme ses portes après 16 h, les salles de classe équipées de matériel technique doivent pouvoir être utilisées pour des formations en dehors des heures de cours.

« Une formation d'électromécanique a sa place dans une région où sont implantées de nombreuses entreprises industrielles. »

Le plan d'action avec le ministre est encore en phase de démarrage. L'objectif est d'augmenter le nombre d'inscriptions aux formations STEM. Il est important que les écoles ouvrent leurs portes aux entreprises. Parallèlement, la politique doit laisser aux écoles la possibilité d'innover et de développer des collaborations sur mesure.

La Belgique dispose d'un environnement propice aux PME ; nous devons l'accepter et adapter notre système éducatif à ce contexte. Les entreprises doivent également investir dans la jeunesse et s'ouvrir à l'apprentissage. Une étroite collaboration entre l'enseignement et l'industrie renforce non seulement l'afflux d'étudiants vers des programmes d'études à double finalité et à finalité professionnelle, mais garantit également que les diplômés possèdent les compétences nécessaires pour pérenniser notre industrie.

Vickie Dekocker est experte senior en éducation et marché du travail chez Agoria Flandre et professeure invitée à la KUL.

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